Problématique de l'accessibilité aux soins de santé primaires en milieu urbanorural( Télécharger le fichier original )par Amina Keren MASUDI Institut supérieur des techniques médicales I.S.T.M. / Goma - Graduat 2012 |
VI : Prise en charge des soins de santéles ménages de Bujovu , tous ne sont pas affiliés aux mutuelles de santé à 100% et parmi les causes de la non affiliation, ils évoquent le manque d'emploi à 55%,la pauvreté à 27%,manque d'information sur les mutuelles de santé à 7%, l'ignorance sur les mutuelles de santé à 6%,l'inexistence du système dans ce milieu à 5%. Pourtant, la création des mutuelles de santé pourrait être l'une des solutions à l'accessibilité des services des soins de santé primaires au moment où il est reconnu que cette dernière est due à la pauvreté. Le tableau n°XVII s'oriente sur la prise en charge des soins ,les résultats démontrent que 92,2% des ménages se prennent eux-mêmes en charge leurs couts des soins et au tableau n°XVIII,89,5% s'endettent pour accéder aux soins ,71,5% donne des avances ou caution ,26,7% vendent leurs biens 23,7% seulement font un paiement direct. Selon KAMBALE KARAFULI, les dépenses publiques de la RDC ont représenté 0,2% du P.I.B et pourtant l'approche des SSP et l'objectif de santé pour tous d'ici l'an 2000 avait recommandé aux pays membres des nations unies qui se sont investis, la politique d'allouer au moins 5% du PNB au secteur de la santé.37(*) La conséquence ici est que les congolais déjà appauvris, financent les soins et mêmes les services de santé (personnel) qui devraient s'occuper d'eux. Au tableau n°XIX et n°XX selon les conséquences et les propositions d'amélioration pour accéder aux soins, les ménages reconnaissent à 89,2% que la maladie se complique ; et elle dure à 74,4% pense qu'il faut diminuer les couts des soins ,61% demande à l'Etat de payer le personnel et financer les structures des soins à 48,5%. L'OMS déclare ...il faudrait que chaque habitant de la planète, à tout moment puisse bénéficier d'un système de soins accessible, aussi performant que possible qui lui est assuré d'être soigné sans discrimination (richesse, race, nationalité, âge, sexe,...)38(*) . Toujours selon elle, le taux est fixé pour le curatif à 50% et pour la promotion des soins maternels et infantiles c'est 80%. Nos résultats selon l'enquête sur terrain, donnent une moyenne annuelle de 29% pour le curatif et de 32% pour le P.M.I, ce qui justifie d'abord le choix de notre étude qui témoigne que les services ne sont pas utilisés à cause de l'accessibilité financière et socioculturelle. * 37 KAMBALE KARAFULI, économie approfondie, cours inédit, L2 science de l'économie et de gestion, UNIKI * 38 http//www.who.int ; fr.OMS ; macroéconomique et santé ; investir dans la santé pour le développement économique, Genève, Suisse, 2007, consulté lé 1ér juin 2012 |
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