à‰tude diagnostique de la production de riz dans le village de Bakou et élaboration d'un micro projet de production et de commercialisation de semence de riz

REPUBLIQUE DU BENIN

==@@@==

MINISTERE D'ETAT CHARGE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA

RECHERCHE SCIENTIFIQUE

==@@@==

Université de Parakou (UP)

==@@@==

ECOLE NATIONALE SUPERIEURE DES SCIENCES ET TECHNIQUES

AGRONOMIQUES DE DJOUGOU

==@@@==

Option : Sciences et Techniques de Production Végétale (STPV)

==@@@==

MEMOIRE-PROJET DE FIN DE FORMATION POUR L'OBTENTION DU

DIPLOME DE LICENCE PROFESSIONNELLE EN SCIENCES AGRONOMIQUES

THEME : ETUDE DIAGNOSTIQUE DE LA PRODUCTION DU RIZ DANS LE

VILLAGE DE BAKOU ET ELABORATION D'UN MICRO PROJET DE PRODUCTION

ET DE COMMERCIALISATION DE SEMENCE DE RIZ

Présenté et soutenu par :
AGALE O. Télesphore
Sous la direction de :

Superviseur : Dr. Ir. Hugues BAIMEY Maître de stage : Bernadette CHACRAN

Composition du jury :

Président : Dr. Ir. François BACHABI

Examinateur : Justin LEKOTO

Examinateur : Dr. Ir. Thierry HOUEHANOU

2^emePromotion Djougou

Année académique : 2012-2013

Etude diagnostique de la production de riz à Bakou et élaboration d'un micro projet de
production et de commercialisation de semence de riz

CERTIFICATION

Je certifie que ce travail a été entièrement conduit et réalisé sous ma supervision par AGALE Onignankitan Télesphore étudiant en Licence Professionnelle, Option : Sciences et Techniques de Production Végétale (STPV) de l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-DJ)

Le Superviseur

Dr. Ir. Hugues BAIMEY
Enseignant-Chercheur à ENSTA-DJ
Maître Assistant des Universités du CAMES

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production et de commercialisation de semence de riz

Dédicaces

« Chaque enfant qu'on enseigne, est un homme qu'on gagne » disait Victor HUGO

A mes parents,
Chers père et mère, nous vous devons la vie, sans vous ce travail ne portera jamais notre nom.
Recevez ceci en guise de reconnaissance
Pour le soutien et affection dont vous nous avez comblés.

A mes frères et soeurs,

Marie Michelle, Gisèle, Ghislain, Jean Paul, Jean Pierre, que ce travail ravive en vous la passion pour les études afin de mieux faire que votre frère aîné.

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production et de commercialisation de semence de riz

Remerciements

Nous témoignons notre reconnaissance au Dr. Hugues K. BAIMEY et nous le prions de bien vouloir accepter notre admiration et notre intime reconnaissance. Malgré ses multiples occupations il n'a ménagé ni son temps ni les moyens matériels pour nous guider depuis le choix de la structure jusqu'à la réalisation de ce document. L'amour du travail bien fait, la rigueur dans le travail, la simplicité, sont autant de souvenirs que nous gardons de lui.

Nous exprimons notre profonde gratitude :

· Au Dr François-Xavier BACHABI, Directeur des études à l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-DJ), pour tous ses efforts afin que les cours dispensés aux étudiants soient adéquats pour le premier cycle d'étude.

· A tous les enseignants pour la qualité de la formation reçue. Chers Professeurs, trouvez ici nos sincères remerciements.

· Aux autres personnels de l'administration du centre universitaire de Djougou pour leurs contributions à la bonne marche du centre.

Nous tenons à remercier :

· Mr David OGBONI pour tous les bienfaits à l'égard de notre famille. Cher papa que DIEU vous garde.

· Mr Barthélémy KADJE pour toutes les corrections apportées à ce document pour le parfaire.

· Mr Nicolas OGBOLO pour les aides financières qu'il nous a apportées tout au long de notre formation ; nous vous témoignons notre profonde reconnaissance.

· Mr Edmond ODIDI pour tous ses conseils tout au long de notre formation.

· CHALLA Tayé Laetitia pour les aides financières qu'elle nous a apportées tout au long de notre formation ; nous vous témoignons notre profonde reconnaissance.

· ATTITIHOUN Orphée, KABIBAHOU Chantal et ADEOTI Imarath pour leurs divers soutiens.

Nous exprimons notre reconnaissance à Nestor AGALE et Justine BANIDJE, pour l'éducation qu'ils ont su nous donner et les nombreux sacrifices consentis durant toute notre formation.

Nos remerciements vont également à l'endroit de tous nos proches : voisins, amis, parents, qui nous ont soutenu et toujours encouragé dans notre ferme volonté d'avancer dans nos études.

Présenté et Soutenu par Télesphore AGALE Page iv

Etude diagnostique de la production de riz à Bakou et élaboration d'un micro projet de
production et de commercialisation de semence de riz

Enfin nous rendons grâce à Dieu pour son amour.

Nous présentons nos excuses à tous ceux qui ont contribué au succès de ce travail et que nous n'avons pas pu mentionner ici.

Djougou, le 06/01/ 2014 AGALE O. Télesphore

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production et de commercialisation de semence de riz

LISTE DES FIGURES

Figure n°1 : Organigramme du GVPR « ZANA BATOUHABE » 7

Figure n°2 : Diagramme de Venn du GVPR de Bakou « ZANA BATOUHABE » 9

Figure n°3: Système de production de la ferme « LE SEMENCIER » 33

Figure n° 4 : Organigramme de la ferme « LE SEMENCIER» 39

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production et de commercialisation de semence de riz

LISTE DES ANNEXES

Annexe1: Quelques variétés de riz cultivées au Bénin et leur caractéristique xvi

Annexe2 : Place du riz dans l'assolement .xvi

Annexe3 : Pépinière de riz attaquée par les champions xvii

Annexe4 : Champs de riz du GVPR de Bakou ..xvii

Annexe5 : Achat de matières première ..xvii

Annexe6 : Achat stocké de matières et fournitures consommables xvii

Annexe7 : Autres achats xviii

Annexe8 : Transports xviii

Annexe9 : Services extérieurs A xviii

Annexe10 : Services extérieurs B . .xix

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production et de commercialisation de semence de riz

LISTE DES PHOTOS

Photo n°1 : Matériel et équipement de production du GVPR « ZANA BATOUHABE »......8

Photo n°2 : Pépinière de riz du GVPR « ZANA BATOUHABE » 10

Photo n°3 : Riz prêt à être repiqué 10

Photo n°4 : Opération de repiquage .10

Photo n°5 : Riz repiqué en ligne ..11

Photo n°6 : Sac de N14P25K14S5B1 11

Photo n°7 : Épandage d'engrais 11

Photo n°8 : Herbicide sélectif de post-levé .12

Photo n°9 : OUOROU Zacharie pulvérisant un herbicide ...12

Photo n°10 : Cordeau de semi du riz 12

Photo n°11 : AGALE et OUOROU réalisant des poquets .12

Photo n°12 : Roulette de semi à deux lignes 13

Photo n°13 : Engrais NPKSB à épandre ..13

Photo n°14 : Champs de riz après épandage d'urée .13

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production et de commercialisation de semence de riz

LISTE DES TABLEAUX				Tableau1 : Matrice de FFOM
.16			Tableau 2 : Planification des activités
.22			Tableau3 : Diplômes
32			Tableau4 : Expérience professionnelle
32			Tableau5 : Equipements nécessaire à la production des variétés de riz
35			Tableau6 : Tableau des investissements
40			Tableau7 : Tableau des amortissements
41			Tableau8 : Besoins en fonds de roulement
.42		Tableau9 : Schémas de financement
42		Tableau10 : Plan de remboursement de l'emprunt
42		Tableau11 : Besoin en fonds de roulement sur la durée du projet
...43		Tableau12 : Charges annuelles
43		Tableau13 : Chiffre d'affaires
44		Tableau14 : Comptes de résultat prévisionnel
44		Tableau15 : Capacité d'autofinancement
45		Tableau16 : Tableau de Cash flow
...45		Tableau17 : Tableau de calcul du seuil de rentabilité
45		Tableau 18: Plan de trésorerie
..47		Tableau19 : Qualités et facteurs de risques du projet
..47		Tableau20: Planification opérationnelle des activités
.48		Tableau21: Planification organisationnelle
..49		Présenté et Soutenu par Télesphore AGALE
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production et de commercialisation de semence de riz

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS

% : Pourcentage

°C : Degré Celsius

ADRAO : Centre du Riz pour l'Afrique

ANPE : Agence Nationale Pour l'Emploie

Av J.C : Avant Jésus-Christ

BAC : Baccalauréat

BEPC : Brevet d'Etude du Premier Cycle

BFR : Besoin en Fonds de Roulement

BP : Boîte Postale

CAF : Capacité d'Auto Financement

CAMES : Conseil Africain et Malgache de l'Enseignement Supérieur CARDER : Centre Agricole Régionale pour le Développement Rural

CEP : Certificat d'Etude Primaire

CeRPA : Centre Régional pour la Promotion Agricole

CF : Cash Flow

CIRAD : Centre International de Recherche Agronomique pour le Développement

Cm : Centimètre

CS : Complexe Scolaire

DMR : Découverte du Milieu Rural

Dr : Docteur

DRI : Délai de Récupération Interne

EBE : Excédent Brute d'Exploitation

ENSTA-DJ : Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou

EPP : Ecole Primaire Privée

FAFA : Facilité d'Appui aux Filières Agricoles

FAO : Organisation des Nations Unis pour l'Agriculture et l'Alimentation

FC : Fourniture Consommable

FCFA : Franc de la Coopération Financière d'Afrique

FFOM : Forces Faiblesses Opportunités Menaces

G : Gramme

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production et de commercialisation de semence de riz

GVPR : Groupement Villageois des Producteurs de Riz

I : Investissement

INSAE : Institut National de la Statistique et de l'Analyse Economique

Ir : Ingénieur

IRRI : International Rice Research Internationale

Kg : Kilogramme

Km : Kilomètre

MAEP : Ministère de l'Agriculture de l'Elevage et de la Pêche

MP : Matière Première

MSCV : Marge Sur Coût Variable

MV : Monographie Villageoise

NPK : Azote Phosphore Potassium

ONASA : Office National d'Appui à la Sécurité Alimentaire

PACER : Projet d'Appui à la Croissance Economique Rurale

PADA : Programme d'Appui à la Diversification Agricole

PAPME : Programme d'Appui aux Petites et Moyennes Entreprises

PDA : Pomme Dextrose Agar

PPMA : Programme Pour la Mécanisation Agricole

PROCGRN : Programme de Conservation et de Gestion des Ressources Naturelles

PSAIA : Projet de Sécurité Alimentaire par l'Intensification Agricole

PU : Prix Unitaire

PUASA : Programme d'Urgence Agricole pour la Sécurité Alimentaire

RDR : Responsable du Développement Rural

RNIE : Route Nationale Inter Etats

SCDA : Secteur Communal de Développement Agricole

SEA : Service Extérieure A

SEB : Service Extérieure B

SONAPRA : Société Nationale pour la Promotion Agricole

SR : Seuil de Rentabilité

TRI : Taux de Rentabilité Interne

TSPV : Technicien Spécialisé en Production Végétale

UCPR : Union Communale des Producteurs de Riz

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production et de commercialisation de semence de riz

Table des matières

CERTIFICATION i

Dédicaces ii

Remerciements iii

LISTE DES FIGURES v

LISTE DES ANNEXES vi

LISTE DES PHOTOS vii

LISTE DES TABLEAUX viii

LISTE DES SIGLES ET ABREVIATIONS ix

RESUME xii

INTRODUCTION 1

CHAPITRE I : STAGE EN ENTREPRISE 3

1-1- Structure d'accueil 4

1-1-1- Justification du choix du lieu de stage 4

1-1-2- Présentation de la structure de stage 5

1-2-Activités menées par l'apprenant 9

CHAPITRE II : ETUDE DIAGNOSTIQUE 14

2-1- Cadre d'analyse 15

2-2-Protocole d'action corrective 18

2-3-Projet de création d'entreprise 24

2-3-1- Généralité sur le riz 24

2-3-2-Résumé du projet 31

2-3-3-Description du projet 31

2-3-4- Etude de faisabilité du projet 36

2-3-5- Analyse globale du projet 46

2-3-6- Planification du projet 48

Conclusion et Suggestions 49

ANNEXE xv

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production et de commercialisation de semence de riz

RESUME

Le présent mémoire est la synthèse des activités menées au cours de notre stage au sein du Groupement Villageois des Producteur de Riz (GVPR) de Bakou, dans le cadre de la formation en Licence Professionnelle à l'Ecole Nationale Supérieure des Sciences et Techniques Agronomiques de Djougou (ENSTA-DJ). Ce stage vise globalement à nous inculquer des compétences pratiques agronomiques en milieu professionnel et plus précisément en production végétale. La collecte des données a été faite à travers une recherche documentaire, des interviews semi-structurées, des observations directes et participantes. L'analyse diagnostique quant à elle, a été faite grâce à la méthode de Force, Faiblesse, Opportunité et Menace (FFOM). L'activité principale menée au cours du stage est la production de semences de riz. Dans l'exécution de cette activité nous avons mené plusieurs sous-activités comme la réalisation des pépinières de riz, le repiquage, le désherbage, l'épandage d'engrais et le semis direct. L'analyse diagnostique de cette activité principale a relevé que le groupement dispose de forces à valoriser et d'opportunités à saisir pour atteindre ses objectifs. Néanmoins, elle a des faiblesses et des menaces qui entravent son évolution. Aussi, plusieurs problèmes qui empêchent ce groupement de prospérer ont été identifiés. A cet effet, nous avons formulé des approches de solutions pour la résolution des problèmes, élaboré un protocole d'action corrective autour du problème principal puis élaboré un projet de création d'entreprise d'un coût global de 8.079.250 FCFA dont l'apport personnel et l'emprunt sont estimés respectivement à 3.975.500FCFA et 4.103.750FCFA.

Mots clés : FFOM, Semence de riz, GVPR

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production et de commercialisation de semence de riz

INTRODUCTION

Les principales activités génératrices de revenus au Bénin sont essentiellement basées sur l'agriculture, l'élevage et la pêche. En effet, le Bénin est un pays dont l'économie est à dominance agricole. Les 70% de sa population active sont agricoles (ONIBON et SODEGLA, 2005). L'agriculture participe à hauteur de 38% au PIB et pour plus de 85% aux recettes d'exportation (Maxim, et al, 2003 citée par ADEOTI, 2012).

Le développement socio-économique de notre pays est alors lié à sa capacité à promouvoir le secteur agricole dont l'une des causes principales du retard est le nombre insuffisant de techniciens et cadres compétents dans le domaine de l'entreprenariat agricole. Pour pallier à ce problème, nous comptons la naissance de l'ENSTA-DJ qui se veut un cadre de formation idéal des techniciens en agronomie, capables d'intervenir de façon efficace dans la résolution des problèmes minant le monde rural et de se prendre en charge pour diminuer le tôt de chômage sans cesse croissante.

La formation dans cette école intègre donc des stages dont le plus important est celui de la troisième année. L'objectif de ce stage est d'amener les étudiants que nous sommes à améliorer leurs capacités d'analyse par rapport aux problèmes agricoles du Bénin et de développer en nous l'esprit entrepreneurial pour faire face aux difficultés et situations particulières du terrain.

Entre les deux types de mémoire à savoir le mémoire projet et le mémoire stage en entreprise nous avons porté notre choix sur le mémoire stage en entreprise car nous avons le désir de mieux cerner les problèmes que rencontrent les entreprises agricoles de nos jours, de proposer un protocole d'action corrective sur le problème central dégagé dans cette entreprise afin de l'appliquer pour faire prospérer rapidement sans beaucoup de difficulté notre future entreprise.

Le présent rapport est le résultat d'un séjour de trois mois effectué dans le Groupement Villageois des Producteurs de Riz de Bakou en partenariat avec le Secteur Communal de Développement Agricole (SCDA) de Djougou. Il présente de façon explicite et critique les activités menées dans le groupement, fait une étude diagnostique sur la production du riz de bas-fond et débouche sur un microprojet dont l'élaboration s'est basée sur nos centres d'intérêts développés au sein du groupement. En général, ce document qui résulte de notre stage s'articulera autour des points suivants :

? Présentation du lieu de stage ? Activités menées par l'apprenant ? Diagnostic des activités menées ? Résultat du diagnostic et analyse

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production et de commercialisation de semence de riz

? Proposition de solutions

? Protocole d'actions pertinentes ? Projet de création d'entreprise

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CHAPITRE I : STAGE EN ENTREPRISE

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METHODOLOGIE

Pour atteindre les objectifs de notre stage nous avons adopté une méthodologie subdivisée comme suit : phase exploratoire, phase d'étude approfondie et phase de rédaction du mémoire.

? Phase exploratoire

Au cours de cette phase qui a duré une semaine, nous avons intégré le groupement et pris contact avec le personnel. Nous nous sommes présenté, avons visité les sites de production et remis notre projet de stage au Responsable du Développement Rural (RDR) du SCDA car c'est ce dernier qui nous a orienté vers le groupement. Nous avons ensuite élaboré des guides d'entretien (structuré et semis structuré) et des questionnaires. Ces guides et questionnaires nous ont permis de collecter des informations générales sur le groupement comme l'historique, l'organisation et les activités menées. A la fin de cette phase, les dernières modifications ont été apportées au projet de stage en vue de son amélioration.

? Phase d'approfondissement

C'est au cours de cette phase qui a duré dix (10) semaines que nous avons collecté les informations concernant les activités. Pour cela, nous avons participé tous les jours aux activités du groupement et fait des observations directes. Nous avons organisé des séances d'entretien avec le personnel du groupement et le RDR du SCDA pour mieux comprendre comment chaque activité se déroule, la gestion de l'exploitation et les problèmes rencontrés.

? Phase de rédaction de mémoire

Cette phase comprend l'analyse, le traitement des données et la rédaction du rapport proprement dit. Nous avons évalué différents paramètres que nous avons analysés et qui nous permettront de faire un bon diagnostic.

1-1- Structure d'accueil

1-1-1- Justification du choix du lieu de stage

Le GVPR « ZANABATOUHABE » a été retenu pour effectuer notre stage de fin de

formation en Licence professionnelle afin d'acquérir les compétences relatives à la production du riz en général, et à celle de semences certifiées en particulier. C'est le seul groupement à notre connaissance, dans le Département de la Donga qui dispose d'une importante unité de production de riz dans laquelle nous avons souhaité développer des compétences. Le choix de ce groupement se justifie aussi par la multitude de structures qui collaborent avec lui et aussi par l'accès facile au site de production qui s'étend sur une superficie de 37 hectares.

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production et de commercialisation de semence de riz

C'est alors un groupement adéquat permettant d'atteindre les objectifs visés par le présent stage.

1-1-2- Présentation de la structure de stage

? Localisation géographique

Le domaine d'exploitation du groupement « ZANABATOUHABE » est situé dans le département de la Donga, dans la commune de Djougou, à l'entrée du village de Bakou, arrondissement d'Onklou. Elle se situe devant la forêt classée de l'Ouémé supérieur au bord de la voie inter-état n^°6 Djougou- Parakou.

? Historique du groupement

Suite à la chute du prix du coton au cours de la campagne 2005, les producteurs de Bakou ont compris que le coton n'était plus favorable pour subvenir à leurs besoins. Il fallait donc trouver une nouvelle culture bien rentable. A la quête d'une issue prospère en agriculture pour la scolarisation de leurs enfants, ils se dirigèrent vers Mr Boukari SILBAWELE à la mairie de Djougou qui les orienta vers le projet PROCGRN qui s'occupait de la production du riz. Ce projet aida alors dans le village de Bakou cinq producteurs de riz pour une phase expérimentale par des dons d'intrants, de formation et par des mises à disposition d'animateurs. Tout ceci ce fut au cours de la campagne 2006 - 2007. Après la récolte de cette campagne, beaucoup d'autres producteurs ont vu que le riz était rentable. Ceci a suscité la naissance du groupement pendant la campagne 2007-2008 avec l'aide du CERPA à travers l'organisation d'une assemblée constitutive ayant regroupé 24 personnes. Cette organisation a abouti à l'enregistrement du groupement sous le numéro 0105032179 le 18/03/2009. Ceci sous Mr Déké GONROUDOBOU, Directeur General du CERPA Atacora-Donga.

Pendant la campagne 2007-2008, à la création du groupement, la récolte a été bonne grâce à l'appui du PAPME qui a octroyé un crédit pour l'achat des intrants. Sur les 12 hectares cultivés, un rendement de 36 tonnes a été obtenu (05 tonnes de semences certifiées et 31 tonnes de riz paddy).

A la campagne 2008-2009, le groupement a reçu l'appui du Programme d'Urgence pour la Sécurité Alimentaire (PUASA) en intrants qui seraient de mauvaise qualité (NPK 16-16-16) et ont détruit les cultures. A la fin de cette campagne, une mauvaise récolte a été enregistrée, ce qui a causé un découragement chez les nouveaux adhérents au groupement. Malgré cette mauvaise qualité des intrants, le crédit a été remboursé car le CERPA a certifié que c'était un bon engrais. Le rendement de cette année-là était à peine d'une tonne par hectare.

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production et de commercialisation de semence de riz

En 2009-2010, la production de semences de riz a pris d'ampleur dans le groupement par 3 hectares de semence pour 09 hectares de riz de consommation. Le rendement était de 36 tonnes.

En 2010-2011, la production de la variété BL 19 de riz en semences et en consommation a pris le pas. Mais cette année là, avec la sécheresse, le rendement a baissé comparativement à la campagne passée.

En 2011-2012, la variété IR 841 a été produite en riz de semences sur 4 hectares pour un rendement de 12 tonnes et la variété NERICA 14 pour le riz de consommation sur 8 hectares pour un rendement de 22 tonnes.

En 2012-2013, le groupement a eu l'appui de la Facilité d' Appuis à la Filière Agricole (FAFA) mais 5 hectares de semences certifiées de BL 19 ont été cultivés car le bas-fond s'est inondé en Avril. En 2013-2014, 17 hectares du bas-fond ont été aménagés par l'appui du PSAIA et 20 hectares par l'appui du PADA. Le groupement a donc produit 37 hectares de riz semences.

? Personnels et organigramme du groupement

Le groupement a un Conseil d'Administration constitué de trois membres dont le Président est Mr Tchanaté MAMA, le Secrétaire Mr OUOROU Zacharie et le Trésorier BOUKARI Baratou. Il dispose aussi d'un Comité de Contrôle composé de deux membres dont le Président Mr DAFASSAWA Issifou et le Rapporteur BASSAO Mériga. Certaines tâches du groupement sont accomplies par les manoeuvres, les ouvriers et les enfants des membres ; ce qui constitue une main d'oeuvre familiale. Le comité de contrôle est chargé de contrôler les actions menées par le Conseil d'Administration.

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production et de commercialisation de semence de riz

Président Secrétaire Trésorier

Conseil

d'Administration

GVPR

"ZANA
BATOUHABE"

Président Rapporteur

Comité de Contole

Figure n°1 : Organigramme du GVPR « ZANA BATOUHABE »

Source : OUOROU Zacharie, juillet 2013

? Principaux domaine d'activité

L'objectif de départ du groupement était de produire pour payer la scolarisation de leurs enfants. Mais aujourd'hui, mis à part cela, le groupement vise à faire partie des premiers en production du riz dans la commune de Djougou.

L'économie de Bakou est basée sur l'agriculture qui occupe 70% de la population active. Les principales spéculations sont : le riz, le maïs, l'igname. Le maraîchage prend de l'essor autour des retenues d'eau et des bas-fonds pendant la saison sèche. La production animale, activité secondaire dans le village est dominée par les petits ruminants (caprins, ovins) et les volailles. L'élevage de case, pratique d'engraissement des animaux à domicile, est un type d'élevage qui se développe dans ce village. Le commerce des produits manufacturés, des produits agricoles et d'animaux est la troisième activité après l'agriculture et l'élevage.

La transformation des produits agricoles et l'artisanat sont développés dans ce village. On dénombre dans ce village un marché qui est fréquenté par les commerçants des villages voisins.

? Infrastructures et matériels du groupement

Le groupement villageois de production du riz de Bakou dispose aujourd'hui de plus de 37 ha de superficies de terres cultivables, d'un motoculteur, d'une pompe motorisée, d'une roulette de semi, d'un pulvérisateur et autres.

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production et de commercialisation de semence de riz

A : SEMOIR B : ROULETTE DE SEMIS C : MOTOCULTEUR D : CHARRUE

Photo n°1 : Matériel et équipement de production du GVPR « ZANA BATOUHABE » Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Activités de la structure

En saison pluvieuse, le groupement s'occupe essentiellement de la production du riz et en contre saison, il fait le maraîchage. Il produit de la tomate, du gombo et du piment. Notons que le maraîchage de contre saison ne se fait pas sur toute la superficie occupée par le riz de la saison pluvieuse ; il occupe seulement 2ha de cette superficie.

? Structures collaboratrices

Le groupement villageois des producteurs du riz de Bakou entretient plusieurs relations avec diverses structures et personnes. Toutes ces structures se trouvent dans la commune de Djougou à l'exception d'une partie des consommateurs. Le PACER fournit des matériels et équipements au groupement ainsi que la FAFA. Le PSAIA et le PADA s'occupent de l'aménagement des bas-fonds pour le groupement. Le CARDER et le SCDA s'occupent de l'appui-conseil des producteurs et de l'envoi au groupement des stagiaires des Lycées et Universités agricoles. La SONAPRA et l'UCPR s'occupent de l'achat des produits de la récolte.

Présenté et Soutenu par Télesphore AGALE Page 9

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production et de commercialisation de semence de riz

PSAIA

PADA

Aménagement des bas-fonds

GVPR ZANA BATOUHABE

SONAPRA / UCPR

Commercialisation

Appui

FAFA

Appui-conseil et formation

CARDER/SCDA

PACER

: Relation fournissant les plans de campagne, les microprojets aux partenaires pour financement.

: Relation fournissant les financements, réalisation des infrastructures dans le groupement.

: Relation permettant la formalisation des groupements et leur accompagnement. : Relation de commercialisation du riz paddy a la SONAPRA et a l'UCPR

Figure n°2 : Diagramme de Venn du GVPR de Bakou « ZANA BATOUHABE » Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

1-2-Activités menées par l'apprenant ? Activités menées

? Pépinière

Pour réaliser la pépinière nous avons confectionné une planche bien ameublie. Nous avons fait un semis à la volée et avons apporté sur 50m²de pépinière 1kg de NPK à la volée juste après les semis. Notons que pour un repiquage sur 25m² il faut 1m² de pépinière soit 50m² de pépinière pour un repiquage 1250m².

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production et de commercialisation de semence de riz

Photo n°2 : Pépinière de riz du GVPR « ZANA BATOUHABE » Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Repiquage

Nous avons commencé le repiquage dans les casiers de semis le 25^ème jour après les semis pour éviter les pertes de rendement. Nous avons repiqué trois plantules par poquet, en ligne avec un écartement de 30cm entre lignes et 10cm sur lignes. Le repiquage se fait le jour même de l'arrachage des plantules de la pépinière.

Photo n°3 : Riz prêt à être repiqué Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

Photo n°4 : Opération de repiquage Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

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Photo n°5 : Riz repiqué en ligne

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Apport de fumure en repiquage

Nous avons apporté 200 kg/ha de NPK 7 à 10 jours après repiquage à la volée et avons

complété avec un apport d'Urée 20 jours après repiquage à la dose de 75 kg/ha.

Photo n°6 : Sac de N14P25K14S5B1

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

Photo n°7 : Épandage d'engrais

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Désherbage

Avec le groupement nous avons pratiqué seulement le désherbage chimique :

? En Pré-levée avec l'alligator à une dose de 3 à 4 l/ha. Pour ce fait 0,25 l d'alligator ont

été mélangés à 16 l d'eau.

? En post-levée avec le propacal à la dose 3 à 4 l/ha obtenue en mélangeant 0,25 l de

propacal à 16 l d'eau.

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production et de commercialisation de semence de riz

Photo n°8 : Herbicide sélectif de post-levé Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

Photo n°9 : OUOROU Zacharie pulvérisant un herbicide

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Semis direct

Deux méthodes ont été utilisées pour le semis direct :

? Cas du cordeau : un fil a été marqué à l'intervalle de 10 cm. Des poquets ont été faits

avec un bâton à chaque marquage du fil on sème à 2-3 cm de profondeur avec 4-6

grains par poquet.

Photo n°10 : Cordeau de semis du riz

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

Photo n°11 : AGALE et OUOROU réalisant de poquets

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

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? Cas de la roulette de semis : nous avons marqué les lignes de semis parallèles et nous avons trainé la roulette pour marquer les poquets. Nous avons alors semé 4 à 6 grains par poquet à une profondeur de 2 à 3 cm.

Photo n°12 : Roulette de semis à deux lignes

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Apport de fumure en semi direct

Nous avons appliqué 200 kg/ha de NPK le jour du semis à la volée et 75 kg d'urée au tallage

(35 à 45 jours après le semis).

Photo n°13 : Engrais NPKSB à épandre

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

Photo n°14 : Champs de riz après épandage d'urée

Source : AGALE Télesphore, juillet 2013

? Enseignements tirés

Après avoir mené toutes ces activités, nous avons compris que produire du riz n'est pas une tâche facile. Nous avons acquis plusieurs connaissances dans la production du riz et nous nous voyons aptes et capables de créer notre propre entreprise de production du riz et de gérer normalement les ouvriers et personnes qui seront engagés dans cette entreprise.

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production et de commercialisation de semence de riz

CHAPITRE II : ETUDE DIAGNOSTIQUE

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2-1- Cadre d'analyse

? Analyse de la fonctionnalité de la structure

? Analyse diagnostique par la méthode de Forces, Faiblesses, Opportunités, Menaces (FFOM)

La méthode de la FFOM permet d'identifier les forces, les faiblesses qui caractérisent le groupement, les opportunités et menaces qui influencent ces activités.

? Forces

Les membres actifs du groupement sont très compétents. En effet tous ces membres suivent régulièrement des formations en production du riz et ont une maitrise parfaite des techniques de production. Le groupement dispose également d'infrastructures et de matériels de production qui permettent la réalisation des activités de production. Le groupement s'est donné comme objectif de devenir le meilleur producteur de riz de toute la Donga. Ce travail peut permettre au groupement de faire une production à grande échelle et de bonne qualité pour mieux se faire connaitre.

? Faiblesses

Ce stage de fin de formation nous a permis de recenser quelques faiblesses qui freinent le développement du groupement et qui l'empêchent d'atteindre ses objectifs. Elles concernent essentiellement la production et la commercialisation. En effet, la production s'agrandissant, la main d'oeuvre est rare et l'acquisition des intrants problématique. Les opérations n'étant pas alors faites à temps, défavorisent la croissance et le développement du riz. Par ailleurs, certaines pépinières sont attaquées par des maladies ; ces pépinières ne reçoivent aucun traitement car le groupement manque de techniciens qualifiés pour diagnostiquer ces maux. Elles sont donc détruites pour éviter la contamination de tout le champ. Ce phénomène très grave réduit alors le rendement à la fin de la campagne. Le manque de rigueur dans l'exécution du travail et enfin le manque d'encadreurs pour former les ouvriers en matière de production du riz sont à signaler.

? Opportunités

Le développement de la filière riz et la demande croissante du riz constituent des opportunités. La collaboration du groupement avec des structures telles que le PSAIA, le PADA, le PACER, la FAFA, la SONAPRA, le SCDA de même que l'accès facile au site, l'existence de main d'oeuvre familiale, la disponibilité des terres cultivables constituent des atouts énormes pour le groupement.

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+ Menaces

Les menaces constatées portent sur l'inexistence de personnes qualifiées pouvant aider le

groupement dans le diagnostic des symptômes des attaques et le manque de moyens pour

traiter à temps les cultures.

Stratégie Forces-Opportunités

+ Profiter de la demande croissante du riz pour intensifier la production.

+ S'informer des avancées scientifiques pour se développer et être performant.

Stratégie Forces-Menaces

+ Se servir de la connaissance pour augmenter la production et la vente.

+ Utiliser leur objectif de vouloir devenir meilleurs producteurs de riz dans la Donga

pour mieux se rapprocher des structures et avoir des financements.

Tableau1 : Matrice de FFOM

Forces		Faiblesses	· Membres actifs compétents · Disposition d'infrastructures et matériels de production · Existence de bas-fond aménagé
· Inexistence de main d'oeuvre salariale · Manque d'encadreur pour les ouvriers · Manque de rigueur dans l'exécution des travaux		Opportunités
Menaces		· Développement de la filière riz au Bénin · Demande croissante de riz au Bénin · Facilité d'accès au site de production · Collaboration avec les structures
· Manques de moyens · Inexistence de personnes qualifiées pour la détection des maladies surtout d'origine fongique

· Identification des contraintes et analyses

Notre séjour au sein de ce groupement nous a permis de constater qu'il est confronté à de nombreux problèmes que nous avons pu identifier et analyser grâce à notre participation aux activités. Ces problèmes sont hiérarchisés comme suit.

+ Dépendance en intrants vis à vis du SCDA

Ceci s'explique par le fait que le groupement n'a plus d'autres liens avec des structures capables de lui fournir ces intrants. Aussi le groupement en s'approvisionnant au SCDA

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s'expose à des risques de destruction des cultures faute de mauvaise qualité des intrants comme il l'a subi pendant la campagne 2008. Quelle que soit la qualité de l'intrant quand le SCDA certifie qu'il est de bonne qualité les producteurs remboursent les crédits même si les intrants sont de mauvaise qualité.

? Absence de calendrier cultural

Sur le site les opérations ne suivent pas un calendrier cultural fixe pour chaque activité. Tout ceci est dû au manque d'ouvriers permanents et de certains équipements sur le site.

? Insuffisance de matériel, et équipement et inadéquation de ceux existants

Le problème lié aux matériels concerne le motoculteur. En effet, le motoculteur nécessite assez d'énergie pour son fonctionnement et fatigue vite les producteurs. En plus, pour l'aménagement du bas-fond, le motoculteur n'arrive pas à travailler sur une grande superficie. Le groupement est également confronté à l'insuffisance de pulvérisateurs, semoirs etc. Les activités ne sont pas faites à temps ; l'intervalle entre les opérations est grand ce qui diminue le rendement.

? Destruction des pépinières par des maladies fongiques

Les pépinières de l'exploitation sont détruites par les maladies fongiques car aucun soin ou traitement préventif n'est donné aux cultures. Ceci expose l'exploitation à des risques de contamination. Nous avons noté un nombre élevé de pépinières atteintes par cette maladie fongique non encore identifiée par le GVPR de Bakou.

? Propositions de solutions

Ces problèmes ne favorisent guère la bonne marche des activités ; bien au contraire ils constituent un frein à l'augmentation de la production et de la rentabilisation de l'exploitation. Pour cela, nous avons trouvé indispensable de formuler quelques solutions aux différents problèmes identifiés.

? Pour régler le problème de dépendance en intrants vis-à-vis du SCDA, nous proposons au groupement de lier d'autres relations avec des structures productrices d'intrants. Il peut aussi tester les intrants avant leurs utilisations afin de limiter les risques de destruction des cultures et signer des contrats d'indemnisation avec l'usine de fabrication en cas de problème.

? Le problème de destruction des pépinières par les maladies fongiques est un problème délicat pour le groupement. Pour pallier à ce problème, il faut utiliser des fongicides à protection générale tel que le Zinèbe pour le traitement des sols et des semences ou le Daconil 2787 pour traiter les attaques foliaires. (Fanou, 2013)

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? En ce qui concerne l'absence de calendrier cultural il faut s'organiser de sorte à avoir la main d'oeuvre pour que tous les travaux soient faits à temps et dans des périodes bien définies.

? Quant à l'insuffisance de matériel et équipements il faut solliciter l'aide du PPMA par l'intermédiaire du SCDA pour avoir au moins un tracteur, car produire 37 ha de riz sans tracteur est un travail très pénible.

2-2-Protocole d'action corrective

THEME : Identification des champignons inféodés à la culture du riz dans le village de

Bakou

Introduction

Le riz est l'aliment de base de plus de la moitié de l'humanité (CIRAD-GRET, 2009) avec environs 163 463 010 hectares emblavés dans le monde en 2012 (FAOSTAT, 2013). En effet selon FAOSTAT (2013) le riz, avec une production de l'ordre de718 345 380 tonnes en 2012 est la deuxième céréale cultivée et la troisième consommée et exportée dans le monde après le blé et le maïs.

En Afrique malgré l'existence de quelques producteurs importants (Egypte, Nigéria, Madagascar), le riz se classe loin derrière le sorgho, le maïs et le blé aussi bien en termes de production qu'en termes de superficie cultivées (Gnipko, 2006). De ce fait en 2009 l'Afrique a importé 10 millions de tonnes de riz usiné pour un coût de 5 milliards de dollars Américain (Africa rice, 2012) pour combler l'écart entre la production locale et la demande.

Au Bénin le riz occupe de plus en plus une place prépondérante dans les habitudes alimentaires tant des populations urbaines que rurales. En 1997 par exemple, une étude de la FAO a montré que la consommation moyenne de riz par tête et par an varie de 6 à 20 kg en zones rurales et de 10 à 30 kg en zones urbaines (FAOSTAT, 1997). Environs une décennie plus tard ces consommations sont environs de 42 à 85 kg par tête par an en milieu rural et de 33 à 98 kg par tête par an en milieu urbain (Adégbola et al, 2006) parallèlement, la production du riz a connu ces dernières décennies une tendance évolutive en passant de 54 901 tonnes de riz paddy pour la campagne de 2001-2002 à 150 604 tonnes pour la campagne 2009-2010 soit une augmentation de 174% (Base de données CERPA/ MAEP/ DPP 2001 à 2010). Cependant l'augmentation de la production nationale en riz connue ces dernières décennies reste encore insuffisante pour satisfaire la demande sans cesse croissante (Adèkambi, 2005) car la production de riz est confrontée aux ravages des adventices, des maladies et insectes.

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Les quelques études réalisées sur le riz au Bénin ont révélé des contraintes au développement de cette culture (Adégbola et Sodjinou 2005).

Au Bénin la présence des maladies fongiques ont été notée pour la première fois en 1964 par Laffia KOTTO dans la vallée de l'ouémé, en 1966 à Ina et ce n'est qu'à partir de 1969 que ces maladies se sont généralisées dans la partie septentrionale du Bénin (Vodouhè et al, 1981). Les pertes annuelles causées par ces maladies varient entre 10 et 30% de la production (Skamnioti et Gurr, 2009) dans certains cas les pertes de récolte peuvent attendre 100% pour les variétés très sensibles.

Des lors l'identification des maladies fongiques causant des dégâts dans le village de Bakou demeure primordiale.

Contexte et justification

Le riz est une céréale importante dont la production est assez répandue sur le site prospecté. Deux espèces du genre Oryza sont cultivées dans le monde. L'une d'origine africaine, O. glaberima est répandue presque en Afrique de l'ouest et est probablement issue de la domestication de O. breviligulata, dans le delta intérieur du Niger. L'autre espèce d'origine asiatique, O. sativa, est présente aujourd'hui sur les cinq continents (CIRAD-GRET, 2009). Au Bénin, seulement 1% des potentialités réelles de la production du riz est utilisée et malgré la mise en oeuvre de politique d'aménagement hydro agricole, la production n'a jamais couvert les besoins nationaux de consommation (Ahoyo, 1996). Pour satisfaire ses besoins, le pays est obligé de faire constamment recours à l'importation pour le ravitaillement des populations en cette céréale.

Pour pallier à cette situation et pour empêcher la sortie d'importantes devises déjà insuffisantes du pays, les possibilités d'intensification de la culture sont en cours pour augmenter la production en vue de satisfaire les besoins intérieurs et d'exporter éventuellement le surplus. Depuis les années 80, des accords ont été ratifiés à cet effet avec différentes institutions internationales pour promouvoir la culture du riz au Bénin (Djogbénou, 1981).

Selon Ahoyo (1996), les grands aménagements réalisés dans les années 80 ont connu un échec qui s'expliquerait d'une part par le manque de motivations des paysans et d'autre part par le non suivie de ces paysans par les structures étatiques. La question de l'inadéquation des objectifs des interventions face aux besoins des paysans reste donc posée. Il importe d'ajouter à ces difficultés, celles liées aux aléas climatiques et aux ennemis du riz : insectes, maladies et adventices.

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Dans le GVPR de Bakou les maladies d'origine fongique sont celles qui causent d'énormes dégâts. Il s'avère donc indispensable d'identifier les champignons responsables de ces maladies dans le village de Bakou.

Objectifs

L'objectif général de cette étude est d'identifier les agents causaux des maladies fongiques sur le riz dans le village de Bakou.

De façon spécifique, il s'agit :

· D'isoler les champignons responsables de ces maladies fongiques

· D'identifier ces champignons

Hypothèses d'action

Les hypothèses de l'étude sont les suivantes :

-Hypothèses1 : Les maladies fongiques sont identifiables à partir des symptômes.

-Hypothèses2 : L'isolement de ces champignons au laboratoire permet leur identification

Résultat attendu

Le résultat attendu après cette étude est de connaître les caractéristiques de ces champignons

phytopathogènes

Opérationnalisation

· Matériel

· Le site de l'étude : Laboratoire de Production Végétale de la Faculté d'Agronomie de l'Université de Parakou

· Matériel végétal

Echantillons de feuilles de riz malades prélevés sur le site du GVPR de Bakou

· Gros matériels

y' Autoclave : Sera utilisé pour la stérilisation du milieu de culture à air humide

y' L'Etuve : Sera utilisé pour la stérilisation des boîtes de pétri à air sec

y' Le Distillateur : Sera utilisé pour la préparation de l'eau distillée

y' La Hotte : Sera utilisée pour éviter les contaminations des milieux lors des

manipulations

· Petits matériels

y' Les presses : seront utilisés pour la conservation des échantillons y' Les boites de pétri : les milieux préalablement préparés seront coulés dans ces boites

y' Le microscope : Sera utilisé pour l'observation des champignons avec un grossissement de 40X

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y' L'agitateur : il sera utilisé pour homogénéiser les milieux de culture

? Les produits chimiques

y' Le PDA (Pomme Dextrose Agar) : c'est le milieu de culture qui sera utilisé pour la

culture des champignons. Il favorise la poussée des champignons

y' L'acide citrique : pour bloquer la poussée des bactéries sur le milieu

y' Le bleu de méthylène : pour mieux observer les champignons à spores claires

y' La phénolphtaléine : pour mieux observer les champignons à spores sombres

? La clé d'identification des champignons.

· Méthodes

? Sur le terrain

Les échantillons de feuilles de riz malades seront collectés selon la méthode aléatoire à raison d'un échantillon par mètre carré avec des ciseaux et déposés dans des papiers journaux et disposés dans des presses pour mieux les conserver, ceci pendant 72 heures. Ces échantillons seront collectés au cours de la phase végétative du riz

? Au laboratoire

Trois(3) étapes seront suivies.

y' L'isolement : il consiste à préparer le PDA dans de l'eau distillée (43 g pour 1 l d'eau) puis à déposer le milieu ainsi préparé dans l'autoclave à 121°C pendant 15 min. Le milieu sorti de l'autoclave sera déposé dans la hotte pendant 60 minutes pour se refroidir. Après refroidissement du milieu il sera coulé dans les boites de pétri pour recevoir les échantillons de feuilles de riz malades de 1cm de coté déjà désinfectés dans l'hypochlorure de sodium (javel) à 0,35% dans l'alcool à 70% et dans de l'eau distillée chaque fois pendant 1 min. Les boites de pétri seront scellées avec du parafilm juste emballées dans du papier aluminium puis déposées dans l'incubateur à 25°C pendant 48 à 72 heures.

y' La purification : elle sera faite 48 à 72 heures après l'isolement. Les champignons qui ont fructifiées seront purifiées dans d'autre boites de pétri. Pour ce faire un autre milieu PDA sera préparé pour la purification.

y' L'identification : elle sera faite 4 à 5 jours après la purification. En effet les champignons contenus dans les boites de pétri seront prélevés pour être observés au microscope. Le bleu de méthylène sera utilisé pour mieux observer les champignons à spores claires tandis que la phénolphtaléine sera utilisée pour mieux observer les

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champignons à spores sombres. Après l'observation, l'identification proprement dite sera faite grâce à la clé d'identification.

Après l'identification, les champignons seront bien connus et nous pourrons donner les caractéristiques de ces champignons.

? Planification des activités

Tableau 2 : Planification des activités

	septembre 2013	octobre 2013	décembre 2013	Février- Mai2014	Juin 2014	Juillet 2014		Août 2014	Recherche documentaire
XXXXX	XXXX							Rédaction du protocole
XXXXX	XXXX							Présentation soutenance
		XXXXX						Aménageme nt du site
			XXXXX					Réalisation des pépinières et entretiens
				XXXX				Collecte des échantillons
					XXXX			Isolement, purification, identification
					XXXX			Analyse des donnés
					XXXX	XXXX		Proposition

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de lutte								XXXX	biologique
								efficace

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2-3-Projet de création d'entreprise

2-3-1- Généralité sur le riz

Le riz (Oryza sp.) appartient à la famille des graminées et nourrit plus de 4 milliards d'habitants dans le monde (FAO, 2001). Il est à cet effet une denrée alimentaire très importante pour l'humanité. De nombreuses recherches ont été effectuées sur sa production, aussi bien au Bénin que dans le reste du monde. La littérature sur cette céréale est de ce fait riche et variée.

Sur les 25 espèces distribuées dans les régions d'Asie, d'Afrique, d'Australie, d'Amérique centrale et du Sud, seules les espèces Oryza sativa L. et Oryza glaberrima Steud. sont cultivées. Ces deux espèces sont diploïdes (2n=24) et autogames (Raemaekers et al, 2001).

Le riz asiatique Oryza sativa est mondialement répandu. Il aurait été domestiqué dans le Nord-Est de l'Inde dès 5000 avant Jésus-Christ. Sa culture se serait ensuite propagée en Chine méridionale puis dans toutes les contrées de l'Est et du Sud-Est de l'Asie. C'est une culture annuelle qui a subi une domestication complète après être passée d'une espèce sauvage pérenne (O. rufipogon) à une espèce sauvage annuelle (O. sativa), en Inde et en Chine il y a plus de 8000 ans. Il est cultivé de par le monde entier à cause de ses rendements et son adaptabilité aux conditions locales de croissance. La culture du riz dans les régions occidentales et méridionales de l'Inde est aussi ancienne. Déjà en 1000 avant Jésus-Christ, le riz était une culture importante au Sri Lanka. De l'Inde, le riz est passé en Iran. Son introduction en Grèce et dans les régions voisines du bassin méditerranéen remonterait aux expéditions d'Alexandre le Grand qui atteignent l'Indus (334-324 av. J.-C.). Il est probable que les portugais introduisirent la culture du riz en Afrique de l'ouest il y a 300 à 400 ans. Son introduction en Afrique centrale est attribuée aux Arabes. Les espagnols et les portugais l'introduisirent dans le sud et le centre de l'Amérique. La culture du riz en Amérique du nord remonte au 17^è siècle (Raemaekers et al, 2001).

Le riz africain, 0riza glaberrima, serait originaire du delta central du Niger où il serait cultivé depuis l'an 1500 av J.-C. Sa culture est limitée à l'Afrique de l'Ouest. Cette espèce est issue de la domestication de l'espèce annuelle Oriza brevigulata, elle-même issue de l'espèce pérenne à rhizome Oryza longistaminata. Du fait de sa faible productivité, la culture de cette espèce est aujourd'hui cantonnée à des systèmes de culture très marginaux. Par contre, elle est de plus en plus utilisée comme source de caractères d'intérêt agronomique dans les programmes d'amélioration variétale du riz pour l'Afrique (CIRAD-GRET, 2009).

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Certains scientifiques soutiennent que le riz est originaire des pays tropicaux humides du Gondwana Land il y a à peu près 135 millions d'années. Les généticiens russes soutiennent eux que le riz est originaire du Hindoustani et s'est ensuite répandu dans la région.

Oryza sativa présente une grande diversité de formes. Ces formes ont été classées au sein de deux sous-espèces indica et japonica (Raemaekers et al, 2001).

La sous-espèce indica regroupe des variétés de culture aquatique tropicale, à tallage fort, à feuilles fines, à grain le plus souvent mince. Les variétés traditionnelles sont de taille haute, supérieure à un mètre; les variétés modernes (améliorées) destinées à la riziculture irriguée intensive portent un gène de nanisme leur conférant une hauteur inferieure à un mètre. La sous-espèce japonica comporte deux types morphologiques :

? Japonica tempéré : variétés pour la culture irriguée en Asie tempérée, dans le bassin méditerranéen et aux Etats Unis, à tallage moyen, à feuilles fines et à grain le plus souvent court et arrondi ;

? Japonica tropicale : variétés de culture essentiellement pluviale, à tallage faible, feuilles larges et grain le plus souvent long et large.

Le riz est la céréale qui a le plus petit génome et celui qui se prête le plus facilement à des manipulations génétiques. De ce fait, il est utilisé par les généticiens comme plante modèle. L'amélioration variétale du riz bénéficie de plus en plus des applications de biotechnologies. La collection mondiale des écotypes de riz cultivé, conservée par l'IRRI, comporte plus de cent mille entrées. Il existe de nombreuses autres collections de ressources génétiques à vocation régionale ou nationale. Sur chaque continent et dans chaque pays, des centres internationaux de recherche (IRRI en Asie, CIAT en Amérique du sud et ADRAO en Afrique) et des services nationaux de recherche et de développement tiennent à jour des listes de variétés recommandées pour différents écosystèmes et différents systèmes de cultures du riz (CIRAD-GRET, 2002).

Grâce à la très grande diversité morpho- physiologique de ses écotypes, le riz cultivé dans des conditions écologiques très variées allant du pluvial strict à des situations inondées.

Le cycle de développement du riz comporte trois phases essentielles :

? La phase végétative

? La phase de reproduction

? La phase de maturation

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La phase végétative

Le nombre de talles, le nombre de feuilles et la surface foliaire augmentent au cours de cette

phase. La durée de cette phase varie selon les variétés (entre 60 et 70 jours).

La phase de reproduction

Cette phase commence au début de la formation de la panicule et se termine à la floraison.

Elle dure normalement 35 jours.

La phase de maturation

Cette phase débute à la floraison et dure environ 30 jours, pour les variétés précoces. Cette

phase dure normalement 25 jours.

2-3-1-1- Données techniques

? Exigences écologiques du riz

? Climat

Les besoins en eau du riz en termes d'évapotranspiration se situent généralement entre 400 et 800 mm en fonction des conditions climatiques et de la durée du cycle végétatif. Les périodes critiques pour l'alimentation en eau sont, par ordre d'importance, la floraison puis la première moitié de la phase reproductive au cours de laquelle les panicules se développent dans les gaines. Le riz irrigué avec maintien d'une lame d'eau permanente nécessite, compte tenu des pertes dans les canaux, de 1.000 à 1.500 mm ; sur sol filtrant, cette quantité d'eau peut être doublée. En riziculture pluviale, une pluviométrie bien repartie de 800 à 1.000 mm suffit pour un cycle végétatif de 4 à 5 mois (Raemaekers et al, 2001).

Le riz est une plante C3 dont l'efficience photosynthétique est diminuée par photo respiration. Bien que l'on considère le riz comme une plante adaptée aux hautes températures, il existe pour chaque stade de croissance une température optimale au-delà de laquelle une élévation de la température, tout en accentuant la photo respiration, se traduit par une diminution de la production de biomasse.

En général, en dessous de 12° à 13°C la germination ne se fait pas ; certaines variétés tropicales nécessitent même une température minimale de 18°C. La reprise des plants après repiquage peut se faire avec des températures moyennes journalières d'environ 13° à 15°C ; au cours des stades ultérieurs, un bon développement sera assuré avec des températures moyennes journalières comprises entre 25° à 30°C, le type indica étant plus exigeant que le type japonica. En culture irriguée, une température diurne de l'eau et du sol comprise entre 25° et 35°C est optimale. De basses températures induisent la stérilité des épillets. Le stade le plus sensible est celui du gonflement des panicules dans la gaine, stade durant lequel se

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produit la méiose. La température critique à ce stade varie de 15° à 19°C selon les variétés, la durée du froid et les conditions de culture. Le tableau 3 en annexes illustre bien les exigences du riz en température. En culture aquatique, la température de l'eau est également importante. Le minimum est de 13-14°C, l'optimum de 30°-40°C et à 50°C, la plante meurt (CIRAD-GRET, 2009).

L'ensoleillement joue un rôle important sur la croissance et le rendement du riz en favorisant le tallage et en augmentant le nombre d'épillets par panicule et le poids de 1.000 grains. Pour un cycle de culture de 120-130 jours, la somme des radiations solaires nécessaires pour obtenir de hauts rendements correspondent à 1.000-1.200 d'ensoleillement, le minimum étant de 400 heures, 220-240 heures durant le premier mois. D'une façon générale, les rendements les plus élevés sont observés dans les régions subtropicales ensoleillées (Egypte). Les variétés modernes avec des feuilles courtes, étroites et érigées utilisent efficacement les radiations solaires et répondent bien à l'apport d'azote.

La température de l'air nécessaire à la culture du riz varie en fonction de l'étape de développement du plant et de la température de l'air. La température optimum nécessaire à la germination des grains est de 30°-35°C et de 25°C à la maturation.

L'incidence des vents sur la fertilité des épillets est souvent exagérée : seuls des vents forts (au moins 40 km/h) et réguliers (3 h/jour durant 3 semaines) peuvent provoquer la coulure, l'arrachage des jeunes plants, ou la verse et l'échaudage à maturité (CIRAD-GRET, 2009).

? Sol

En culture aquatique, les sols les plus adaptés sont ceux à texture argilo-limoneuse (70% d'éléments fins), riches en matière organique avec un pH de 6 à 7. Les sols alluvionnaires ou colluvionaires des bas-fonds, des plaines inondables et des deltas des grands fleuves sont particulièrement adaptés (CIRAD-GRET, 2009)

Le riz irrigué préfère des sols lourds avec de faibles pertes en eau par percolation. Un sol riche et meuble limoneux à argilo-limoneux convient mieux à la culture sèche car le riz est particulièrement sensible à la sécheresse. Le pH optimal du sol est de 6 à 7 ; toutefois le riz irrigué supporte des pH de 4,5 à 8,5 car après submersion d'une rizière le pH d'un sol acide augmente et celui d'un sol alcalin diminue d'environ deux unités (Raemaekers et Schalbroek, 2001).

? Importances socioéconomiques du riz au Bénin

Le développement de la riziculture a suscité un engouement chez les producteurs et les consommateurs. Ainsi, sa consommation annuelle par habitant est passée de 2,9 kg en 1965 à

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15 kg en 1994 et aujourd'hui tourne autour de 25 à 30 kg. La promotion de la riziculture et la transformation des productions sont sources de génération d'emplois et par conséquent, de diminution de l'exode rural.

Par ailleurs, les femmes qui cultivent le riz au Bénin affirment que leur source de revenus est diversifiée et les revenus améliorés au point de faire face à la scolarisation de leurs enfants.

Le riz n'a pas une place particulière dans les moeurs et coutumes au Bénin. Il faut tout de même retenir que si dans les années 60-70 il était consommé uniquement lors des fêtes et manifestations diverses, aujourd'hui il est rentré dans les habitudes alimentaires de toutes les couches socio-professionnelles. Il est consommé tous les jours et partout dans le pays, ce qui fait de lui une denrée de grande consommation qui provoque des importations massives parce que toutes les ressources disponibles pour sa production ne sont pas mises à profit.

? Zones de production du riz au Bénin

Malgré la mise en oeuvre d'une politique d'aménagement rizicole depuis les années 70, la production du riz au Bénin n'a jamais dépassé la barre des 20.000 tonnes par an (ONASA, 1999), jusqu'en 1995. A partir de 1996, on note une progression dans la production nationale de riz, passant de 22.259 tonnes (en 1996) à 52.441 en 2000 (DPP, 2000). Ces statistiques indiquent que le Bénin occupe une position marginale dans la production du riz en Afrique de l'Ouest. En effet, la production du riz au Bénin ne représente que 0,31% de la production totale en Afrique qui est de l'ordre de 6.136.000 tonnes (FAO, 2001). Toutefois, la production nationale s'accroit régulièrement au cours de ces dix dernières années (Verlinden et soulé, 2003). La plus grande partie de cette production nationale est concentrée dans les départements de l'Alibori (34%), des Collines (32%), de l'Atacora (18%), du Borgou (8%) et de la Donga (6%). Les départements du Couffo, Zou, du Mono, de l'Ouémé et du plateau contribuent faiblement à cette production.

Si on s'en tient aux statistiques officielles, l'offre nationale en riz reste en dessous des besoins effectifs du pays qui sont estimés à 74.000 tonnes en 1997 (Vautier et Bio Goura, 2000). La statistique sur l'offre du riz au Bénin varie en fonction des sources. Cependant, ces diverses sources montrent une croissance générale de, la production locale. Selon les statistiques de la FAO (2004), la production rizicole au Bénin a connu un accroissement de 1995 à 2004. Cet accroissement est surtout lié à l'accroissement de la superficie emblavée. Mais malgré cette croissance de la production, elle est encore très faible pour couvrir les besoins internes en ce produit. L'Office Nationale d'Appui à la Sécurité Alimentaire (ONASA) signale en 1999 que la consommation de riz est un phénomène urbain et enregistre une ampleur beaucoup plus

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considérable au Sud comparativement aux autres régions du pays. La consommation moyenne de riz par tête et par an est de 6 à 20 kg en zones rurales et de 10 à 30 kg en zones urbaines (FAO, 1997). La quantité totale consommée chaque année est en pleine évolution et est de l'ordre de 79.054 tonnes en 2002 et de 69.206 tonnes en 2003. Selon Verlinden et Soulé (2003), les besoins des populations pour la consommation du riz sera probablement de 110.812 tonnes en 2010 et de 132.750 tonnes en 2015.

Cependant, il existe un grand écart entre la production et la consommation. Le déficit alimentaire structurel de l'ordre de 50.000 tonnes de riz décortiqué en 2002 est inégalement réparti sur l'ensemble du territoire (Verlinden et Soulé, 2003). Pour satisfaire ses besoins en consommation, le Bénin importe chaque année d'importantes quantités de cette céréale. Selon l'INSAE, ces importations ont atteint 129.011 tonnes en 1996 et se situent à 210.900 tonnes en 2003 (Adégbola et Singbo, 2005). Cependant il y a eu une baisse de l'importation du riz ces dernières années. La baisse considérable de l'importation en 2000 semble être liée aux mesures prises par le gouvernement de la république fédérale du Nigéria (pays frontalier) pour le contrôle stricte de la réexportation du riz du Bénin sur son territoire. De façon générale, les importations béninoises en riz sont plus dictées par l'évolution de la réglementation commerciale nigériane que par le niveau du déficit national.

? Problèmes liés à la production du riz au Bénin

Les contraintes liées à la production sont spécifiques à chaque système de riziculture. Dans le système pluvial strict, les sols sont dégradés et peu fertiles, la dégénérescence des variétés et la forte nuisance des adventives constituent les principales contraintes qui limitent le développement de la riziculture (Danvi et Assigbé, 2003)

Dans le système de riziculture pluviale de bas-fonds, la culture est extensive et la baisse de fertilité est continue d'année en année, au niveau de maitrise de l'eau pour une intensification de l'exploitation est faible, la dégradation du réseau de diguettes de rétention est rapide et précoce. Dans le système de riziculture irriguée, il y a des difficultés d'irrigation de certaines parcelles (parcelles hautes) ; la forte pression des adventices, des insectes, des termites et autres ; la rareté de la main d'oeuvre salariée et le climat (l'excessif froid de Décembre à Janvier ; chaleur excessive en saison sèche). Les maladies constituent aussi des handicaps majeurs au développement de la riziculture au Bénin. Les recherches menées par Vodouhè et Djégui en 1981 ont confirmé la présence de la pyriculariose dans la vallée de l'Ouémé, à Ina, la généralisation de la maladie dans la partie septentrionale du Bénin, dans les années 1960 sur les variétés DS 290, IR 442 à Grand-Popo et à Moussourou et Savè en 1980. La présence

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de la panachure jaune du riz a été aussi signalée par Assigbé et al. (2001) sur le périmètre aménagé de Malanville.

2-3-1-2- Lieu d'implantation du projet

? Description du milieu

· Situation géographique

La commune de Savè est située dans le département des Collines. Elle est limitée au Nord par la Commune de Ouèssè, au Sud par la Commune de Kétou, à l'Est par la République du Nigéria et à l'Ouest par les Communes de Dassa et de Glazoué. Savè, le chef lieu de la commune, est situé, à environ 255 km de Cotonou. Il est traversé par la RNIE 2 et la RNIE 5 (Savè-Oké-Owo).

· Climat

Le climat qui y règne est celui subéquatorial caractérisé par deux saisons pluvieuses (une grande et une petite) et deux saisons sèches (une grande et une petite). Mais depuis peu ce climat a laissé place à un climat tropical de type soudanien marqué par une saison pluvieuse et une saison sèche. Les hauteurs moyennes des pluies sont de 1 100 mm par an.

· Relief

Le territoire de la commune appartient à la pénéplaine cristalline ondulée et de faible altitude variant entre 200 et 300 mètres. Il est marqué par la présence de nombreux affleurements rocheux qui se présentent sous forme de dômes d'où le nom de «mamelles» que portent ces collines.

· Sols

Les sols qu'on y rencontre sont des sols ferrugineux tropicaux, qui du fait de l'exploitation humaines font place par endroit aux sols latéritiques infertiles. On observe aussi dans les bas-fonds et les vallées des cours d'eau, des sols hydromorphes. Dans l'ensemble ces différents types de sols sont relativement fertiles.

· Réseau hydrographique

Le réseau hydrographique, long d'environ 147 km, est constitué par de nombreuses rivières qui collectent les eaux vers le fleuve Ouémé et son principal affluent l'Okpara. A cela s'ajoutent de nombreux ruisseaux qui parcourent la commune.

· Végétation

La végétation est faite de la savane parsemée d'arbres et d'arbustes. Il y subsiste encore des îlots de forêts dont la forêt classée de l'Ouémé-Boukou vaste de 20 500 ha et des forêts galeries le long du fleuve Ouémé.

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? Justification du choix du lieu

L'entreprise sera implantée dans la Commune de Savè et précisément à quelques kilomètres de Glazoué ville en allant vers la SUCOBE. Nous avons opté pour cet endroit parce qu'il offre de nombreux atouts pour le développement des activités agricoles tels que :

· Existence d'une pluviométrie favorable

· Existence de terres cultivables et fertiles en l'occurrence les sols à texture fines. Ces sols ont une importance fondamentale dans l'économie du pays, car près de la moitié des béninois vivent sur des sols qui ont généralement de bonnes qualités agronomiques.

On notera également la présence d'autres facteurs non négligeables. Il s'agit de :

· La disponibilité des hommes et des femmes (bras valides).

· L'existence de nombreux cours d'eau ;

· L'existence d'une route bitumée traversant l'arrondissement et de pistes de desserte rurale

· L'existence d'une rizerie dans la ville de Glazoué.

2-3-2-Résumé du projet

Le micro projet « LE SEMENCIER » est une entreprise agricole que nous édifierons dans la Commune de Savè précisément dans le village d'ACHAKPA en allant vers la SUCOBE. Il s'agit d'une entreprise en création. Le micro projet a été mis sur pied par un promoteur novice et a une durée de vie de trois (3) ans, son coût total est estimé à 8 079 250 FCFA, l'apport personnel du promoteur est de 3 975 500 FCFA et le besoin en financement est évalué à 4 103 750 FCFA soit respectivement 49,20% et 50,80% du coût total du projet.

2-3-3-Description du projet

? Présentation du promoteur

Nom : AGALE

Prénoms : O.Télesphore

Date et lieu de naissance : 24 AVRIL 1991 à PIRA

Téléphone : 22996226926/22995153314

Situation de famille : Célibataire sans enfant

Formation professionnelle : Licence Professionnelle en Production Végétale en cours

Situation professionnelle : En quête du premier emploi

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Adresse : 08BP7136 COTONOU Diplômes

Tableau3 : Diplômes

Diplôme	Année d'obtention		Lieu d'obtention	CEP
2001	EPP sainte Sandrine		BEPC
2006	CS Fraternité Excellence		BAC série D
2010	Collège JEAN PIAJET

Expérience professionnelle

Tableau4 : Expérience professionnelle

Dates	Employeurs	Fonctions	Nature du stage		Lieu du stage	Juin 2011
ENSTA-DJ	Stagiaire	DESA	BODI(BASSILA)		Juin 2012
ENSTA-DJ	Stagiaire	MV	Ferme ENSTA-DJ		Juin 2013
ENSTA-DJ	Stagiaire	Stage pratique	GVPR « ZANANBATOUHABE » de BAKOU

? Domaine d'exploitation mis en valeur

Le domaine d'exploitation qui sera mis en valeur par « LE SEMENCIER » est de domaine de 5ha situé dans l'arrondissement d'Achakpa commune de Savè. Il est un domaine hérité de ses parents par le promoteur et est plus précisément limité au Nord par un barrage aménagé, au Sud, à l'Est et à l'Ouest par des exploitations agricoles. Notons que le domaine est situé non loin des agglomérations et que les agglomérations qui limitent ce domaine ne produisent pas du riz.

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? Description du système de production

Défrichement

Essouchement

LE SEMENCIER

Labour

Planage

Epandage

Semis

Epandage

1^ersarclage

1^èrecertification

ACHAT DE MATIERES PREMIERES

3^èmecertification et ensachage

Récolte battage

COMMERCIALISATION

2^èmesarclage

2^èmecertification

Entrée de matières premières achetées sortie de semence de riz

Pour la vente

Figure n°3: Système de production de la ferme « LE SEMENCIER » Source : AGALE Télesphore, octobre 2013

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? Objectif de « LE SEMENCIER »

L'objectif général que vise l'entreprise « LE SEMENCIER » est de fournir aux producteurs et aux acheteurs de semences, tels que la SONAPRA, des semences de riz après la récolte à un prix répondant à la bourse de ces derniers tout en respectant les conditions socio-économiques et environnementaux du milieu. Cet objectif ne sera atteint qu'à travers les objectifs spécifiques que sont :

· S'approvisionner en intrants spécifiques pour la culture du riz

· Favoriser la disponibilité des marchés d'écoulement des produits

· Améliorer le niveau de revenu du producteur et des ouvriers à travers ce projet L'objectif quantitatif poursuivit par l'entreprise est de produire chaque année sur les trois ans du projet 25 000Kg de semences qui sera vendu à 225F CFA le Kilogramme.

Le projet ne sera bénéfique qu'à travers l'attente des résultats dont les plus attendus sont :

· Augmenter le rendement et la rentabilité

· Réduire la pénurie de semences de riz sur le marché

· Gagner plus de marché à travers la stratégie de marketing à mettre en place

· Renouveler le projet par l'augmentation des superficies et l'introduction de nouvelles spéculations

? Moyens humains et matériels nécessaires

Pour la bonne réalisation de ces activités, le projet engagera :

· Un coordonateur : il représente à la fois le chef du projet et le chargé de la production

· Un gérant : il représente à la fois le chef comptable et l'agent commercial

· Un agent de sécurité : chargé de la sécurité de la ferme

· Un ouvrier permanent et des ouvriers occasionnels : ils aident à la réalisation des activités de production sur la ferme

Les matériels nécessaires à la production sont les suivants :

· L'infrastructure nécessaire : c'est un bâtiment comportant un magasin, un bureau et un dortoir pour le gardien

· Les matières premières : les semences, les engrais, les herbicides, les insecticides.....

· Les équipements nécessaires : ceux-ci sont consignés dans le tableau suivant :

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Tableau5 : Equipements nécessaires à la production des variétés de riz

Désignations	Période d'acquisition		Quantités	Houes
Année 1	04		Dabas
Année 1	04		Coupe-coupe
Année 1	04		Brouettes
Année 1	02		Râteaux
Année 1	02		Cordeaux
Année 1	100m		Balance
Année 1	01		Sacs
Année1	50		Mobiliers
Année 1	02 bureaux		Ordinateurs
Année 1	01		Voiturette tricycle
Année 1	01		Pulvérisateur
Année 1	01		Moto
Année 1	01		Equipement de pulvérisation
Année1	01		Cahiers, stylos, crayons, traceurs, tailles crayons, calculatrice, colles, gommes, cachets et accessoires
Année 1	5 cahiers de100pages, 04 stylos, 02 crayons, 02 traceurs, 01 taille crayon, 01 colle, 01 gomme, 01 calculatrice.

? Stratégies commerciales

Notre plan marketing sera le suivant :

? Le produit

Le produit destiné à la vente sera de bonne qualité et apprécié par les consommateurs du fait

d'un bon suivi lors de sa production. Il sera en quantité disponible pour le marché.

? Le prix

Le prix sera fonction de la demande et du milieu de vente. Il sera fixé à un coût convenable

pour la clientèle et rentable pour le promoteur.

? La place

La distribution de nos produits se fera les jours de livraison par notre agent commercial.

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? La promotion

Pour mieux faire connaître nos produits, nous allons mettre des affiches publicitaires dans chaque village de la commune. Nous réaliserons des spots publicitaires dans les radios les plus écoutées de la commune.

2-3-4- Etude de faisabilité du projet

? Faisabilité politico juridique

L'entreprise que nous voulons mettre en place sera une entreprise de nature individuelle

c'est-à-dire constitué d'un seul promoteur. L'entreprise s'engage à respecter les normes de production requises par la FAO que sont l'interdiction de l'emploi des produits chimiques prohibés ; l'interdiction de l'utilisation des organismes génétiquement modifiés afin de préserver la santé des utilisateurs finaux de ses produits, à conserver le patrimoine naturel du site (surtout les ligneux d'importance capitales), à intégrer ceux-ci dans les systèmes de culture afin de promouvoir l'agroforesterie au sein de l'exploitation. Par ailleurs, elle promet d'honorer tous ses engagements envers ses ressources humaines.

? Faisabilité socio culturelle

Le riz autrefois nourriture de fête est aujourd'hui une nourriture ordinaire c'est-à-dire

consommée presque tous les jours par les béninois car il est un aliment de grande valeur nutritive. Il sert à l'alimentation de bon nombre de béninois et sert à faire même des boissons à usage locale. Le riz est donc une culture socialement et culturellement souhaitable et comme notre projet vise à produire du riz il est à son tour socialement et culturellement souhaitable.

? Faisabilité technique

Les techniques de production de notre entreprise sont les suivantes :

? Choix du terrain

La production se fera sur sol hydromorphe. Pour améliorer la fertilité du sol, les résidus de

culture seront enfouis dans le sol pendant le labour.

? Préparation du sol

La préparation du sol commence à partir du mois de Février comme il s'agit d'un nouveau

terrain. Il faut alors faire le défrichement, enlever les souches pour faciliter le labour.

Cette préparation du sol sera faite à base des outils archaïques. Pour un ancien champ c'est-à-

dire en deuxième et troisième année, on procédera à un nettoyage et après on enfouira les

résidus de récolte pendant le labour. Ce nettoyage se fera dans le mois d'Avril.

? Labour

- Il a lieu du 15 mai au 15 juin

- Le labour sera fait à plat à l'aide d'un tracteur.

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· Planages

Il est exécuté après le labour. Il sera fait par un tracteur dans une direction perpendiculaire à celle du labour. Cette opération permettra de casser les grosses mottes de terre afin de rendre uniforme le lit de semis.

· Semis

- Période : du 15 juin au 15 juillet

- Le semis se fera en ligne à la roulette.

- Densité de semis : 30 cm x 10 cm

- Quantité de semence : 60 à 70 kg à l'hectare. Il faut semer 4 à 6 graines par poquet.

· Entretiens

- fumure de fond : elle intervient le jour du semis et à la ligne de semis, à une dose de 200 kg de NPK à l'ha. Cette pratique profite directement aux plants de riz. La décomposition du complexe NPK étant lente, une application tardive de cet engrais profite peu au riz. Dans ces conditions, les éléments nutritifs libérés plus tard ne profiteront qu'aux mauvaises herbes.

- fumure de couverture : une fumure de couverture sera appliquée 50 jours environ après semis à la dose de 75 kg d'urée à l'ha.

· Traitement d'herbicide

Le Topstar 400SC sera utilisé. Son application se fait le jour du semis ou au plus tard le lendemain (traitement pré - levé). Mettre 1l de ce produit dans 20 l d'eau pour traiter 1 ha ou 5 l de Garil dans 20 l d'eau pour traiter un ha ; 21 jours après semis (traitement post - levé).

· Sarclage

1er sarclage : il a lieu 20 jours après semis pour permettre au riz de bien s'installer.

2ème sarclage : intervient 45 à 50 jours après le semis. Il se fera avant l'épandage de l'urée. Appliquer 75 kg d'urée par ha, 50 jours après semis.

· Epuration (élimination des hors types)

Il y a parfois des mélanges de variétés dans le champ. Les variétés plus précoces ou non désirées peuvent souiller le produit fini. Il faut alors procéder à une épuration en coupant les plants des variétés non désirées. La récolte sera homogène et le produit fini sera de bonne qualité.

· Récolte et conditionnement

Rendement : le rendement moyen sera de l'ordre de 5 tonnes à l'ha.

Période de récolte : octobre-novembre

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Elle sera faite lorsque les 3/4 supérieurs de la panicule deviendront jaunes et porteront des grains durs et secs. Les plants seront coupés à la faucille ou avec un coupe-coupe. Une fois coupés et mis en bottes, ceux-ci seront disposés en tas, les panicules tournées vers le haut. Le séchage peut durer cinq à dix jours dans le champ.

· Battage

C'est la séparation du paddy (riz non décortiqué) de la paille. Pour réussir l'opération sans perdre les grains, il est conseillé de battre les bottes de riz contre un tonneau ou une bille de bois sur une aire bien aménagée. L'usage de ces deux matériels réduit la brisure du paddy et le préserve des corps étrangers.

· Vannage

Le vannage sépare le paddy des résidus de paille et des grains non mûrs. Pour le faire des bassines seront utilisées en exploitant au maximum la direction du vent.

· Séchage du riz paddy

Il faut sécher le riz paddy afin de réduire le fort taux d'humidité après la récolte. Le séchage se fera à la maison sur une aire bien aménagée (cimentée) pour éviter le mélange avec des corps étrangers (sable, débris végétaux, cailloux).

· Mise en sac du paddy

Une fois bien séché, le riz paddy sera mis dans les sacs de jute. La mise en sac se fera sur l'aire aménagée pour éviter le mélange du paddy avec des grains de sable.

· Stockage

Le mauvais stockage du paddy peut affecter la qualité du produit. Il faudrait alors le disposer dans un magasin où l'humidité et la température seront contrôlées.

L'étude de marché a fait ressortir les points suivants :

· Etude commerciale

Le produit de ce projet sera essentiellement les semences de riz. Cette production sera organisée de telle sorte que sur notre site il y aura après la récolte une quantité de semences qualifiées et vendues à tout le monde en général et en particulier à la SONAPRA.

· Etude de la demande

Actuellement dans cette commune, peu sont les producteurs qui s'intéressent à la production de semences de riz alors que la majeure partie de la population aime utiliser les semences certifiées. Nous avons donc décidé de remédier à ces problèmes dans cette commune en produisant et en vendant les semences à tout le monde à un prix convenable pour la clientèle et rentable pour le promoteur.

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? Etude de l'offre et de la concurrence

Présentement l'offre de semences de riz existe dans cette commune mais n'arrive pas à couvrir la demande. Les seuls concurrents existants sont les utilisateurs de semences de campagnes précédentes, les petits producteurs qui n'ont d'ailleurs aucune stratégie de marketing. Nous serons en mesure de les défier en matière de production et de vente.

? Faisabilité organisationnelle

Pour la réussite de notre projet, nous avons besoin de :

? Personnel qualifié : technicien spécialisé en production végétale (TSPV) c'est le coordonateur, un agent commercial c'est le gérant.

? Personnel non qualifié : ouvrier, agent de sécurité

Tout ce personnel sera recruté au démarrage des activités selon leur compétence, aptitude, âge etc.

Figure n° 4 : Organigramme de la ferme « Du bon riz pour tous » Source : AGALE Télesphore, octobre 2013

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? Faisabilité financière

Tableau6 : TABLEAU DES INVESTISSEMENTS

Eléments	quantité		prix unitaire			montant			apport personnel			Emprunt
frais d'établissement							150	000		150	000
terrain agricole	5ha			500	000	2	500	000	2	500	000
bâtiment agricole		1	1	000	000	1	000	000				1	000	000
matériel agricole
balance		1		230	000		230	000					230	000
pulvérisateur		1		30	000		30	000		30	000
brouette		2		18	500		37	000		37	000
matériel informatique
ordinateur		1		300	000		300	000		300	000
matériel de bureau				60	000		60	000		60	000
matériel de transport
moto		1		350	000		350	000		350	000
voiturette tricycle		1		800	000		800	000					800	000
total			3	288	500	5	457	000	3	427	000	2	030	000

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de riz

Tableau7 : TABLEAU DES AMORTISSEMENTS

Eléments	année d'acquisition	durée de vie	Montant			annuité d'amortissement			CUMULE				VNC
						année1	année2	année3
frais d'établissement	année 1	3ans		150	000	50 000	50 000	50 000		150	000			0
terrain agricole	année 1	Illimité	2	500	000	0	0	0			0	2	500	000
bâtiment agricole	année 1	10ans	1	000	000	100 000	100 000	100 000		300	000		700	000
balance	année 1	3ans		230	000	76 666,6667	76 666,6667	76 666,6667		230	000			0
Pulvérisateur	année 1	3ans		30	000	10 000	10 000	10 000		30	000			0
Brouette	année 1	3ans		37	000	12 333,3333	12 333,3333	12 333,3333		37	000			0
Ordinateur	année 1	5ans		300	000	60 000	60 000	60 000		180	000		120	000
matériel de bureau	année 1	10ans		60	000	6 000	6 000	6 000		18	000		42	000
Moto	année 1	3ans		350	000	116 666,667	116 666,667	116 666,667		350	000			0
voiturette tricycle	année 1	4ans		800	000	200 000	200 000	200 000		600	000		200	000
Total			5	457	000	631 666,667	631 666,667	631 666,667	1	895	000	3	562	000

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Tableau 8 : BESOINS EN FONDS DE ROULEMENT

Eléments	FRN			BFR			apport personnel		Emprunt
achat de MP		411	000		411	000	411	000
achat stocké de M et FC		68	000		68	000	68	000
autres achats		69	500		69	500	69	500
Transports		100	000		50	000				50	000
SE A		180	000		180	000				180	000
SE B	1	293	750	1	293	750			1	293	750
autres charges		50	000		50	000				50	000
Salaires		760	000		500	000				500	000
Total	2	932	250	2	622	250	548	500	2	073	750

Tableau9 : SCHEMA DE FINANCEMENT

Eléments	Montants			apport personnel	Emprunt
Investissement	5	457	000	3 427 000	2	030	000
BFR	2	622	250	548 500	2	073	750
Total	8	079	250	3 975 500	4	103	750
Pourcentage		100%		49,20 630 009	50,7	936	999

Tableau10 : PLAN DE REMBOURSEMENT DE L'EMPRUNT

Année		capital dû		interêt	RC		Annuité		CR dû
	1		4 103 750	205 187,5	1	301 744,65	1	506 932,15	2	802	005,35
	2	2	802 005,35	140 100,268		1 366 832		1 506 932	1	435	173,47
	3	1	435 173,47	71 758,6737	1	435 173,47	1	506 932,15			0,00
Total				417 046,441	4	103 750,00	4	520 796,44

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Tableau11 : BESOIN EN FONDS DE ROULEMENT SUR LA DUREE DU PROJET

Eléments	année1			année2			année3
achat de MP		411	000		411	000		411	000
achat stocké de M et FC		68	000		68	000		68	000
autres achats		69	500			0			0
Transports		50	000		50	000		50	000
SE A		180	000		180	000		180	000
SE B	1	293	750	1	293	750	1	293	750
autres charges		50	000		50	000		50	000
Salaires		500	000		500	000		500	000
Total	2	622	250	2	552	750	2	552	750
variation du BFR					-69	500			0

Tableau12 : CHARGES ANNUELLES

Eléments	année1	année2	année3
achat de MP	411 000	411 000	411 000
achat stocké de M et FC	68 000	68 000	68 000
autres achats	69 500	0	0
Transports	50 000	50 000	50 000
SE A	180 000	180 000	180 000
SE B	1 293 750	1 293 750	1 293 750
autres charges	50 000	50 000	50 000
Salaires	500 000	500 000	500 000
frais financiers	205 187,5	140 100,27	71 758,67
dotation aux amortissements	631 666,667	631 666,667	631 666,667
Total	3 459 104	3 324 517	3 256 175

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Tableau13 : CHIFFRE D'AFFAIRE

Eléments	année1			année2			année3
quantité de produit finis kg		25	000		25	000		25	000
PU de produit finis			225			225			225
Total	5	625	000	5	625	000	5	625	000

Tableau14 : LES COMPTES DE RESULTAT PREVISIONNEL

ELEMENTS		année1	année2	année3
chiffre d'affaire		5 625 000	5 625 000	5 625 000
achat de MP		411 000	411 000	411 000
marges brutes sur matière		5 214 000	5 214 000	5 214 000
achat stocké de M et FC		68 000	68 000	68 000
autres achats		69 500	0	0
Transports		100 000	100 000	100 000
SE A		180 000	180 000	180 000
SE B		1 293 750	1 293 750	1 293 750
autres charges		50 000	50 000	50 000
valeur ajoutée		3 452 750	3 522 250	3 522 250
Salaires		760 000	760 000	760 000
EBE		2 692 750	2 762 250	2 762 250
dotation aux amortissements		631666,667	631666,667	631666,667
résultat d'exploitation		2 061 083	2 130 583	2 130 583
frais financiers		205187,5	140 100,27	71 758,67
résultat avant impôt		1 855 896	1 990 483	2 058 825
impôt sur le bénéfice		463973,958	497620,766	514706,165
résultat net		1 391 922	1 492 862	1 544 118

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Tableau15 : CAPACITE D'AUTO FINANCEMENT

ELEMENTS	année1	année2	année3
résultats net	1 391 922	1 492 862	1 544 118
dotation aux amortissements	631666,667	631666,667	631666,667
CAF	2 023 589	2 124 529	2 175 785

Tableau16 : TABLEAU DE CASH FLOW CUMULE

Année	1	2	3
CF	2 692 750	2 762 250	2 762 250
(1+i)E-t	0,9259	0,8573	0,7938
CF (1+i)E-t	2493217,23	2368076,93	2192674,05
CF (1+i)E-t cumulé		4861294,15	7053968,2

VAN=-I+ [(EBE1 (1+i)^-1) + (EBE2 (1+i)^-2) + (EBE3 (1+i)^-3)]

VAN=1 596 968 FCFA

TRI=25%

DRI=1ans 3mois 28jours

Tableau17 : TABLEAU DE CALCUL DU SEUIL DE RENTABILITE

Eléments	année1	année2	année3
charge fixe	1 754 354	1 551 425,34	1 551 425,34
charge variable	1 704 750	1 704 750	1 704 750
chiffre d'affaire	5 625 000	5 625 000	5 625 000
marge sur coût variable	3 920 250	3 920 250	3 920 250
seuil de rentabilité	2517248,18	2226074,24	2226074,24
%seuil de rentabilité	44,7510788	39,5746532	39,5746532

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SR = (CA X CF)/MSCV

SR = seuil de rentabilité

CA : chiffre d'affaire

CV : charges variables

CF: charges fixes

MSCV : marge sur coût variable avec MSCV = CA- CV

Tableau18: Plan de trésorerie

Désignation	Année 1	Année 2	Année 3
Encaissements (1)
Caisse de départ Crédit emprunté Vente de produit Apport personnel	- 4 103 750 5 625 000 3 475 500	1 391 922 - 5 625 000 -	1 492 862 - 5 625 000 -
Total 1	13 203 750	7 016 922	7 117 862
Décaissements
Investissement Remboursement de capital Fonctionnement Intérêt	5 457 000 1 301 744, 65 3 459 104 205 187,5	-1 365 832 3 324 517 140 100,268	1 435 173, 47 3 256 175 71 758,6737
Total 2	10 423 036,15	4 830 429,268	4 709 107,144
Solde de trésorerie	2 780 713,85	2 186 492,732	2 408 754,856

2-3-5- Analyse globale du projet

Pour la réalisation de ce projet nous sollicitons auprès de l'ANPE un prêt de 4 103 750FCFA

à rembourser sur trois ans avec un taux d'intérêt de 5%.

Les qualités de notre projet et les facteurs de risques sont exposés dans le tableau suivant

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Tableau19 : Qualités et facteurs de risques du projet

Forces

Opportunités

+ Adéquation des produits aux besoins

de la clientèle,

+ existence de réduction après achat,

+ possibilité de faire des achats à

crédit ;

+ standardisation des prix et de la

qualité des produits,

+ meilleur prix,

+ services rapides

+ production à grande échelle

+ forte productivité

+ Adéquation des produits aux besoins du marché cible ;

+ existence de canaux d'écoulement des produits ;

+ limitation de sources d'approvisionne ment en riz paddy

Faiblesses

Menaces

+ Entreprise novice

+ limitation des places de ventes ; + notoriété inexistante. + Peu expérimenté

+ Les concurrents

+ Maladies, épidémie

A la fin de la partie faisabilité économique on a constaté que la Valeur Actualisée Nette et le Taux de Rentabilité Interne de notre projet sont respectivement supérieures à zéro et aux taux d'intérêt de l'ANPE. On peut alors conclure que notre projet est rentable.

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2-3-6- Planification du projet

? Planification opérationnelle

Tableau20: Planification opérationnelle des activités

Opération

Mois

Janv

Févr

Mars

avri

Mai

Juin

Juil

Août

Sept

octo

Nove

Dece

Nettoyage d'un ancien champ

Labour

Planage

Semis

Protection des semis

Traitement d'herbicide en post levée ou 1er sarclage

Epandage d'engrais NPK riz

Deuxième sarclage

Epandage d'engrais Urée

Chasse aux oiseaux

Epuration

Récolte et mise en

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bottes
Battage, vannage, séchage, mesure et ensachage

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? Planification organisationnelle

Tableau21: Planification organisationnelle

Personnels	TSPV (coordonnateur)	Agent commercial (gérant)	Ouvrier	Gardien
Fonctions	Suivi de la production du riz	Distribue le riz aux clients et joue en même temps le rôle de comptable	Assure l'entretien du site et des matériels	Assure la sécurité du site
Nombre	01	01	01	01
Salaire mensuel	75 000 FCFA	45 000 FCFA	40 000 FCFA	40 000 FCFA
Salaire 1^èrecycle	300 000 FCFA	180 000 FCFA	140 000 FCFA	140 000 FCFA

Conclusion et Suggestions

Le stage de fin de formation en licence professionnelle vient renforcer notre savoir. Ce stage nous a permis d'une part, de découvrir et de vivre les réalités de nos futurs milieux professionnels, agricoles en particulier du Groupement Villageois des Producteurs de Riz de BAKOU, et d'autre part, d'acquérir des savoirs, des savoirs - faire et des savoirs - être. Aussi, nous a-t-il permis d'analyser et de comprendre le fonctionnement du groupement. L'étude diagnostique faite au sein du groupement a permis l'identification des forces et des faiblesses au sien de la structure, confrontées aux opportunités et menaces de l'environnement externe. Autrement dit, de l'analyse des activités menées au cours du stage, nous avons mis en exergue des forces et opportunités qui peuvent être mises à profit pour atteindre les objectifs du groupement. Ainsi, nous suggérons au groupement :

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? De lier des relations avec d'autres structures productrices d'intrants

? De traiter les sols et les semences avec le Daconyl2787 ou le Zinèbe pour éviter les maladies fongiques

? De s'organiser de façon à avoir la main d'oeuvre permanente et pouvoir respecter les calendriers culturaux

? Solliciter l'aide du PPMA pour l'obtention de nouveaux matériels

? Appliquer les traitements phytosanitaires pour éviter les dommages et désastres des ravageurs du riz.

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Références bibliographiques

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Danvi, C et Assigbé, P., Développement de la riziculture au Bénin : Contraintes, atouts et perspectives.

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Nonfon. C. R, Itinéraire techniques de production de riz de bas-fond. INRAB, 19p Nwanze, K. Synopsis de 10 ans, 1996-2006.

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ANNEXE

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production et de commercialisation de semence de riz

Annexe1: Quelques variétés de riz cultivées au Bénin et leur caractéristique.

Catégories des variétés	Nom des Variétés	Types de variétés	Durée du cycle des variétés	Rendement des variétés
Variétés traditionnelles	-LAC 23 -Gambiaka	-pluvial -bas-fond	145 jours 140 Jours	2-4 t/ha
Variétés sélectionnés de petite taille	-Nérica -IRAT 13 -IR 112 -IRAT 10	-pluvial -pluvial -aquatique -Intermédiaire	-90 à 110jours -125 jours	-2,5 -5t /ha -2,5 -5 t/ha
Variétés sélectionnées de grande taille	-OS 6, 63-83 -IM 16	- pluvial -bas-fond	-120 jours -100 jours	2 - 4 ,5 t /ha 2,5-5 t /ha

Annexe2 : Place du riz dans l'assolement

Soja

Riz

Niébé

Riz

Sésame

Autre légumineuse

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Annexe3 : Pépinière de riz attaqué par les champignons

Annexe4 : champs de riz du GVPR de Bakou

Annexe5 : Achat de matières premières

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Matières premières

	Montants en FCFA
Semence	100 000
Alphachlorose	25 000
Maïs	1250
NPK	200 000
Urée	75 000
Herbicide	10 000
Total	411 250

Annexe6 : Achat stocké de matières et fournitures consommables

Matière stocké et fourniture consommable	Montants en FCFA
Vidange	18	000
Frais de réparation	50	000
Total	68	000

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Annexe7 : Autres achats

Equipements	Montants en FCFA
Coupe- coupe	10 000
Houes	6 000
Daba	10 000
Cordeau	15 000
Sacs	25 000
Cahiers, stylos, crayons, traceurs etc	3 500
Total	69 500

Annexe8 : Transports

Transports	Montants en FCFA
Transports sur achats	20	000
Transports sur ventes	30	000
Transports des personnels	50	000
Total	100 000

Annexe9 : Services extérieurs A

Services	Montants en FCFA
Maintenance	20	000
entretient	10	000
Réparation	10	000
recherche documentaire	50	000
Publicité	50	000
Frais de téléphone	30	000
Total	180 000

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Annexe10 : Services extérieurs B

Services	Montants en FCFA
Formation du personnel	50 000
Rémunération de personnel extérieure	1	243	750
Total	1	293	750

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