C. Corrélation entre la théorie choisie
et l'objet de l'étude
La théorie néo réaliste convient
parfaitement pour cette étude dans la mesure où la renaissance de
la RD Congo en tant que projet d'empuissancement répond à une
double nécessité : Il s'agit d'abord de redonner à
l'Etat les capacités d'assurer le contrôle effectif de son espace
national et de la vie sociale ; et ensuite de recréer les
conditions de survie soit d'auto conservation de l'Etat congolais dans
l'indépendance et la souveraineté lui permettant ainsi de
contribuer véritablement aux objectifs de sécurité et de
développement poursuivis par tous les dans l'international post blocs.
Nous pensons que dans son état de faillite ou de mal
souveraineté le Congo ne peu être qu'une
« présence-absence » dans les relations
internationales où la puissance demeure encore le facteur structurant
malgré les changements intervenus. Ce qui se confirme d'ailleurs avec
les agressions répétées dont fait l'objet la Rdc depuis
1996. Ne pouvant absolument pas déléguer son pouvoir de
sécurité à un autre Etat ou à une organisation
internationale, fut-il l'ONU, la renaissance du Congo s'inscrirait finalement
dans une approche ethnocentrique et interactive. Son destin l'oblige à
recréer des conditions de son autonomie et à produire des
excédents nécessaires à sa participation dans la dynamique
de la gouvernance globale.
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