I.2.7. Plantes
médicinales et conservation
Les enquêtes au Congo Brazzaville ont
montré que les tradithérapeutes ne disposent pas de moyens pour
garantir la conservation des produits finis. A l'exception de quelques produits
réduits en cendres ou en poudres. Le seul moyen de conservation est le
séchage des écorces ou des feuilles (Adjanahoun et
al.,1988).
Les innovations en matière de
productions des formes pharmaceutiques sont encore rares. Chez certains
tradithérapeutes l'on signale la présence des produits finis sous
des formes commercialisables.
Au niveau des institutions de recherche, il
existe des unités spécialisées qui travaillent sur des
plantes médicinales. Les études sur l'extraction des principes
actifs de ces plantes ont déjà été faites sur
presque la quasi-totalité des espèces médicinales connues.
Des études de toxicité pour la
production des molécules chimiques de synthèse font l'objet de
nombreuses recherches financées par les grandes firmes pharmaceutiques
mondiales (Anonyme, 2001).
Leurs travaux se basent pour l'essentiel
à la mise en évidence des propriétés
pharmacologiques et toxicologiques. Le volet production des formes
pharmaceutiques ou galéniques en pharmacopée traditionnelle bat
encore de l'aile (Biyiti et al., 2004).
Par ailleurs, le commerce des plantes
médicinales associées à la médecine traditionnelle
et à la magico thérapie se base sur la vente de produits
naturels. On trouve rarement des produits finis (transformés) sur le
marché (Adjanahoun et al., op.cit).
I.2.8. Bois d'oeuvre et
plantes médicinales
|