5.4.1.2. Exploitation des aquifères
La nappe phréatique du genevois étant
exploitée par nos deux communes et faisant l'objet d'un accord
transfrontalier réglé par une convention, c'est elle qui sera
considérée comme ressource pour l'expression de l'indice. Ce qui
en sera dit ici, vaudra également pour la commune de Bernex.
D'après les informations des SIG qui assurent la
gestion de ladite nappe, les volumes prélevés dans la nappe sont
en effet plus importants que sa réalimentation naturelle de sorte que
dans les années 60 - 70, son niveau a baissé drastiquement.
Dès les années 1980, il a fallu créer une station de
pompage pour la réalimenter. Ainsi, des quotas ont été mis
en place pour les parties bénéficiaires. Au-delà de ces
quotas, chaque partie bénéficiaire doit participer
financièrement selon des règles établies dans la
convention, à la réalimentation artificielle de la nappe.
La réalimentation artificielle à partir de
l'Arve permet, malgré une exploitation importante de la nappe, de
conserver un niveau satisfaisant. Ainsi, il n'y a
« ni baisse continue du niveau de la nappe indiquant
qu'elle n'atteint pas un nouvel équilibre , ni baisse de la
qualité de l'eau liée aux prélèvements , ni baisse
de débit ou assèchements de rivières proches, ni
altération des écosystèmes directement en aval du
prélèvement, ni effondrement du sol ». (SIG, 2010)
L'indice d'exploitation de la nappe du Genevois est alors
égal à 0. L'appréciation verbale de la grille
d'attribution de score est « Très bon » et le score est de
100%.
5.4.1.3. Concentration en nitrates
Selon le bilan annuel 2010 de la qualité de l'eau
potable des SIG, la concentration moyenne de la nappe du genevois en nitrates
est de 11.5mg/L, ce qui est largement au-dessous de la valeur guide de 50 mg/L
de l'OMS reprise par la législation française.
Cette concentration moyenne se situe dans la fourchette [10 ;
25] de notre grille d'attribution de score. L'appréciation verbale qui
lui correspond est « Moyen » et le score est de 50%.
106
5.4.1.4. Performance du réseau de distribution
d'eau potable (pertes du réseau)
Selon les indications du rapport sur le prix et la
qualité de service de l'eau potable 2009 de la CCG, les pertes en eau
sont peu importantes sur le réseau de la CCG.
Les volumes perdus en 2009 s'élèvent à 37
917 m3, pour une production de 1 223 395 m3, soit 3% des
volumes prélevés. (CCG, rapport eau potable, 2009).
Ce taux de 3% constitue le taux moyen en ce qui concerne les
pertes en eau des dix-sept communes que regroupe la Communauté des
Communes du Genevois.
Nous n'avons pas eu de données relatives au taux de
perte en eau potable du réseau de la commune de Saint-Julien qui fait
l'objet de notre étude. Ainsi, cet indicateur n'a pas pu être
calculé.
|