SUMMARY
This study aimed to assess the overall
level of knowledge, attitudes and practices of the community on the promotion
of medicinal plants in households AS AFIA Keshero. To
achieve this goal, we conducted a descriptive study and cross to the
probability sampling of 210 individuals within households. The technique we
used was a structured individual questionnaire. After harvest, analysis and
processing of data we got the following results:
1. Knowledge: Regarding knowledge 84.3% of
respondents were aware that the use of medicinal plants is an opportunity to
help the community in health care and the reasons given are that herbal
medicines are accessible to all at 60, 5% of respondents .In other words,
medicinal plants are found easily within the reach of everyone, even without
money you can make access to medicines made from medicinal plants for home
care. We wanted to know if knowledge about medicinal plants may depend on the
level of study, testing the hypothesis chi-square test found that 14.139 (a)
above 4 dl 0.7107 tabular value. We reject the hypothesis and we say that the
difference is not significant relationship between knowledge and level of
study.
2. Attitudes: Attitudes regarding the 67.1%
of respondents say that the modern health care is cheap and that money is
missing and for 90% of respondents modern health care does not cover the needs
of health care at home, heal centre (CS)and around the hospital because the
care is paid for. We wanted to verify if the same assessment of the cost of
modern health care is related to age, the hypothesis test to chi-square 29.130
dl given 8 > 2.7326 tabular values, then we reject the hypothesis and we say
that the difference is significant. For 63.3% of respondents promoting the use
of medicinal plants can promote access to medicines and health care even
without money.
3. Practices: In practice 82.9% of
respondents did not seek information on the use of medicinal plants with
traditional healers and therefore seek advice from their friends and
neighbours. By testing the hypotheses, we investigated whether the use of
medicinal plants in the household may depend on age and sex. Compared with age
by testing the chi-square we found 25.821 (a) dl> 8 to 2.7326 tabular value,
the hypothesis is rejected because the difference is significant We wanted
to check whether the practice of using herbs as an opportunity is a function of
sex, the chi-square testing, we found 14.139 (a) dl 4> 0.7107 tabular value
we reject the hypothesis and we say that the difference is significant.
SOMMAIRE
L'objectif de santé pour tous défini pour
l'an 2000 est loin d'être atteint jusqu'aujourd'hui, voici 9 ans
écoulés après l'échéance fixée,
toutes les couches sociales n'ont pas encore accédé aux soins de
santé efficient, efficace, abordable, accessibles et avec la
participation de la communauté. L'utilisation des plantes
médicinales s'est faite à une échelle trop réduite
alors que généralement gratuite et pouvait permettre à
tout le monde sans distinction d'accéder aux soins de
santé ; en considérant les plantes médicinales comme
une opportunité pouvant favoriser l'amélioration des soins de
santé à domicile.
Sur ce, notre travail consiste à étudier les
connaissances, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion
des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO.
Cette étude voudrait répondre à 3 questions
spécifiques à savoir :
Quel est le niveau de connaissance de la
communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les
ménages de l'AS Afia Keshero comme une opportunité pour
l'amélioration de la santé ?
Quelles sont les attitudes de la communauté face
au coût des soins modernes et la promotion des plantes médicinales
dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO pour l'accès aux soins de
santé ?
Quelles sont les pratiques des ménages en
matière d'utilisation des plantes médicinales dans l'AS AFIA
KESHERO ?
Pour répondre à ces questions, nous avons
formulé les hypothèses suivantes :
1. L'utilisation des plantes médicinales est
très courante dans la communauté de l'AS AFIA KESHERO, cependant,
leurs connaissances restent limitées.
2. Les attitudes de la communauté de l'AS seraient
divergentes face au coût des soins modernes et la promotion des plantes
médicinales dans les ménages pour assurer l'accessibilité
aux soins de santé ;
3. L'usage correct des plantes médicinales,
recherche des informations auprès des tradipraticiens, collaboration
entre ménage-tradipraticien et personnel de santé et la source
d'approvisionnement en plantes médicinales seraient des pratiques des
ménages de l'AS AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des
plantes médicinales.
Pour répondre à ces questions, nous avons
formulé comme objectifs spécifiques :
1. Evaluer le niveau de connaissance de la
communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les
ménages pour l'amélioration de la santé de la
communauté de l'AS AFIA KESHERO.
2. Identifier les attitudes de la communauté de
l'AS AFIA KESHERO sur l'appréciation du coût des soins modernes et
sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour
favoriser l'accès aux soins de santé en domicile.
3. Identifier les pratiques des ménages de l''AS
AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des plantes
médicinales.
Pour atteindre ces objectifs et tester les
hypothèses, nous avons menée une étude descriptive et
transversale, avec un échantillonnage probabiliste. Pour
déterminer la taille de l'échantillon, nous avons utilisé
la formule, de 30x7 en imitant la formule de l'OMS de 30x30. Le questionnaire
structuré a été utilisé comme technique des
récoltes des données au sein des ménages. Après
récolte des données nous les avons faites entrés en SPSS,
analysées dans le même programme, puis traitées dans le
logiciel Microsoft office Word.
Après analyse et traitement des données,
nous sommes arrivés aux résultats suivants :
1. Caractéristiques de l'échantillon :
En ce qui concerne l'âge et le sexe, 47,1% des
enquêtés avaient un âge compris entre 31 à 40 ans et
67,1% des répondants étaient du sexe féminin. Par rapport
au niveau d'étude 48,6% des répondants ont fait l'étude
primaire et 29,5% des enquêtés sont analphabètes. Pour ce
qui est de la fonction 43,8% des répondants n'ont pas de fonction. En ce
qui concerne la taille des ménages 41,4% des répondants sont plus
de 7 personnes dans le ménage et que pour 90,5% des répondants le
papa est le responsable du ménage ; pour la religion 66,2% des
répondants sont catholiques ;
2. Connaissances de la communauté sur les
plantes médicinales :
S'agissant des connaissances 99,5% des répondants
disent qu'ils connaissent que les plantes sont sources des médicaments,
84,3% des répondants, les plantes médicinales constituent une
opportunité pour aider la communauté à améliorer sa
santé, c'est parce que les plantes sont accessibles à tous (soit
52,9%). Pour 95,2% des enquêtés connaissent que l'utilisation des
plantes médicinales est reconnu par le ministère de la
santé et que 95,2% des enquêtés confirment que le respect
de la réglementation sur l'usage des plantes médicinales peut
aider la communauté à bien les utiliser et améliorer sa
santé. S'agissant des conséquences sur les plantes
médicinales, 91,4% des répondants disent que le risque
d'intoxication est la conséquence qui peut arriver chez une personne qui
utilise les plantes médicinales sans respect des mesures
réglementaires. Pour 77,8% des enquêtés ont reçus la
connaissance sur les plantes comme source de médicaments auprès
des grands parents, et que pour 87,1% des répondants, les informations
fournies par les parents, grands parents, tradipraticiens, guérisseurs,
CEMENA sur l'utilisation des plantes médicinales sont
satisfaisantes . Pour 72,9% des répondants ne connaissent aucun
tradipraticien. En ce qui concerne l'influence des tradipraticiens prescrivent
l'utilisation des plantes médicinales (pour 64,8 % des
répondants).
3. Attitudes de la communauté sur les
plantes médicinales:
En ce qui concerne la place d'utilisation des plantes
médicinales dans les ménages, pour 73,8% des
enquêtés, l'utilisation des plantes médicinales est le
deuxième recours après la médecine moderne. Pour le bien
fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les
ménages est appuyé par 62,9% des répondants, les raisons
de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages c' est
pour éviter de parcourir des longs trajets pour les soins de
santé moderne ; à ce qui concerne l'appréciation du
coût des soins modernes par rapport à la promotion des plantes
médicinales 94,8% des répondants disent que l'utilisation des
plantes médicinales est bonne. Pour 67,1% des répondants disent
que les soins modernes ne sont pas chers et pour 90% des enquêtés
ont affirmé que les soins de santé moderne ne couvrent pas les
besoins de santé à la maison, au CS et à l'hôpital
s'ils n'ont pas d'argent ils ne peuvent pas y accéder ; les raisons
sont que les structures de santé partout les soins sont payant soit 51%
des répondants. Pour ce qui est de la promotion de l'utilisation des
plantes médicinales dans les ménages 63,3% des répondants
disent que les plantes médicinales peuvent aider à l'accès
facile aux soins de santé, la raison poussé pour 73,8% des
enquêtés est de les plantes médicinales favorisent
l'accès facile aux médicaments et aux soins de santé
même sans argent et pour 71,4% des répondants les plantes
médicinales ne peuvent pas être utilisées au niveau des
structures de santé moderne .
4. Pratiques de la communauté sur l'usage
des plantes médicinales :
La meilleure pratique est la connaissance du mode d'emploi
pour 79,5% des répondants. Pour 82,9% des répondants ne
cherchent pas des informations auprès des tradipraticiens, alors que ces
derniers détiennent des informations plus ou moins sûres par
rapport au recourt des plantes médicinales dans les soins de
santé. Au contraire 71,9% des répondants demandent conseils de
l'utilisation des plantes médicinales auprès de leurs amis, qui
peuvent avoir des bonnes ou des mauvaises informations. Sur l'usage 64,3% des
répondants n'utilisent pas les plantes médicinales. Pour 90% des
enquêtés la collaboration entre ménage-tradipraticiens et
personnel de santé est un moyen d'échange d'information sur
l'utilisation correcte des plantes médicinales dans leurs
ménages et que 47% des enquêtés récoltent les
plantes médicinales dans la végétation naturelle, donc ne
disposent pas des jardins familiaux à plantes médicinales.
Le fait que les ménages ne cherchent pas les
informations aux tradipraticiens et recourt souvent à leurs amis pour
demander les conseils, cela permet de douter de la manière dont ils
recourent aux plantes médicinales en cas de maladie ; du fait que
les amis peuvent avoir des connaissances élevées ou des
connaissances faibles, soit sans connaissance.
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