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Connaissances, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'aire de santé Afia Keshero en RDC

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par Chadrak KAKULE THASI
Université libre des pays des grands lacs Goma - Licence en santé et développement communautaires 2009
  

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UNIVERSITE LIBRE DES PAYS DES GRANDS LACS

« ULPGL »

___________________________________________________

FACULTE DE SANTE ET DEVELOPPEMENT COMMUNAITAIRES

« FSDC »

B.P. 368 GOMA

CONNAISSANCES, ATTITUDES ET PRATIQUES DE LA COMMUNAUTÉ SUR LA PROMOTION DES PLANTES MÉDICINALES DANS LES MÉNAGES DE L'AIRE DE SANTÉ AFIA KESHERO

Par :

KAKULE THASI Chadrack

Mémoire présenté en vue de l'obtention du grade de licencié en santé et développement communautaires.

Option : Santé environnementale

Directeur : Professeur KAMBALE KARAFULI

Encadreur : C.T. BALAGIZI KARAGOMBA

Août 2009

DECLARATION DE L'ETUDIANT

Je confirme que ce travail de fin de cycle est original et qu'il n'a jamais été présenté pour l'obtention d'un grade académique dans une autre institution supérieure et universitaire.

Fait à Goma, le 12.../Aout/2009

Etudiant KAKULE THASI Signature

DECLARATION DES SUPERVISEURS

Nous certifions avoir dirigé ce travail en qualité de Directeur et d'Encadreur pour le compte de l'ULPGL.

Fait à Goma, le 12.../Aout/2009

Directeur Signature..................................

Professeur KAMBALE KARAFULI

Encadreur

CT BALAGIZI KARAGOMBA Signature.................................

TABLE DES MATIERES

DECLARATION DE L'ETUDIANT i

TABLE DES MATIERES ii

DEDICACE viii

REMERCIEMENTS ix

RESUME x

SUMMURY...............................................................................................xi

SOMMAIRE xii

CONTENTS.............................................................................................xvi

SIGLES ET ABREVIATIONS xv

CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE - 1 -

I.1.Informations générales - 1 -

I.1.1. Présentation du milieu d'étude - 1 -

I.1.2 Stratégie de l'OMS pour la médicine traditionnelle 2002-2005 - 4 -

I.1.3. Situation de la Médecine traditionnelle à Goma - 5 -

I.2 Problématique - 6 -

I.3 Questions de la recherche - 9 -

I.3.1 Question générale : - 9 -

I.3.2 Questions Spécifiques : - 9 -

I.4. Hypothèses de la recherche - 9 -

I.5 .Objectifs de la recherche - 10 -

I.5.1 Objectif général - 10 -

I.5.2 Objectifs Spécifiques - 10 -

I.6. Intérêt du sujet - 11 -

I.7 Définitions des concepts - 12 -

I.8. Délimitation spatio temporelle - 11 -

CHAPITRE II. REVUE DE LITTERATURE - 13 -

II.1 Connaissances sur l'utilisation des plantes médicinales comme sources des médicaments - 13 -

II.2 Attitudes sur le coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales - 17 -

II.3 Pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales - 19 -

II.4. Cadre de la recherche - 21 -

II.4.1 Cadre conceptuel - 22 -

II.4.2 Cadre opérationnel - 23 -

II.4.3 Définition des variables - 23 -

CHAPITRE III : METHOLOGIE DE L'ETUDE - 26 -

III.1 Type d'étude - 26 -

III.2 Population d'étude - 26 -

III.3 Echantillonnage - 26 -

III.3.1.Type d'échantillonnage - 26 -

III.3.2. Détermination de la taille de l'échantillon - 26 -

III.4 Méthodes et techniques des collectes des données - 27 -

III.4.1 Méthodes - 27 -

III.4.2 Techniques de collecte des données - 27 -

III.4.3. Déroulement de l'enquête - 27 -

III.5 Recrutement et formation des enquêteurs et pretest - 28 -

III.6 Procédures de traitement et d'analyse des données et diffusion des résultats - 28 -

III.7 Considérations d'ordre éthique - 28 -

III.8 Limites rencontrées - 29 -

CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULTATS - 30 -

IV.1. Caractéristique des répondants - 30 -

IV.1.1. Age des répondants - 30 -

IV.1.2. Sexe des répondants - 30 -

IV.1.3. Niveau d'étude des enquêtés - 31 -

IV.2.4. Fonction des enquêtés - 31 -

IV.2.5. Taille des ménages - 32 -

IV.2.6. Niveau de responsabilité des répondants - 32 -

IV.1.5.Confession religieuse des répondants - 33 -

IV.2. Connaissances sur l'utilisation des plantes médicinales comme une opportunité pour la santé - 33 -

IV.3. Attitudes sur le coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales - 37 -

CHAPITRE V. DISCUSSION DES RESULTATS - 50 -

V.1. Connaissance sur l'utilisation des plantes médicinales comme opportunité pour la santé - 50 -

V.2. Attitudes sur le coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales dans les ménages - 52 -

V.3. Promotion des meilleurs pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales - 55 -

CHAPITRE VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS - 59 -

VI.1. Conclusion - 59 -

VI.2. Recommandations - 60 -

BIBLIOGRAPHIE - 63 -

Annexe 1. Questionnaire d'enquête - 66 -

LISTE DES TABLEAUX ET FIGURES

Tableau n°1 Causes de mortalité et de morbidité dans la Z S à 2008 - 2 -

Tableau n°2 Type de dosage de tisanes des plantes médicinales selon GEORGE P. : - 16 -

Tableau n°3. Répartition des répondants selon l'âge - 30 -

Tableau n°4. Distribution des répondants selon le sexe - 30 -

Tableau n°5. Niveau d'étude des répondants - 31 -

Tableau n°6. Répartition selon la profession - 31 -

Tableau n°7. Nombre de personnes par ménage - 32 -

Tableau n°8. Responsabilité dans les ménages des enquêtés - 32 -

Tableau n°9. Religion des répondants - 33 -

Tableau n°10. Connaissances des plantes comme sources des médicaments - 33 -

Tableau n°11. L'utilisation des plantes médicinales comme une opportunité - 33 -

Tableau n°12. L'utilisation des plantes médicinales, une opportunité pour l'amélioration de la santé - 34 -

Tableau n°13. Connaissances des répondants sur la reconnaissance de l'utilisation des plantes médicinales par l'inspection provinciale et le ministère de la santé - 34 -

Tableau n°14. Connaissances sur la réglementation d'usage des plantes médicinales - 35 -

Tableau n°15. Connaissances sur les conséquences de l'utilisation des plantes médicinales sans respect des mesures règlementaires - 35 -

Tableau n°16. Sources d'information sur les plantes comme source des médicaments - 36 -

Tableau n°17. Appréciation des informations fournies - 36 -

Tableau n°18. Nombre des tradipraticiens - 36 -

Tableau °19. Influence des tradipraticiens sur l'utilisation des plantes médicinales - 37 -

Tableau n°20. Place de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages - 37 -

Tableau n°21. Bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages - 38 -

Tableau n°22. Appréciation de l'utilisation des plantes médicinales - 38 -

Tableau n°23. Raisons justifiant l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise. - 39 -

Tableau n°24. Appréciation des coûts des soins modernes - 39 -

Tableau n°25. Couverture des besoins de santé par les soins de santé moderne - 40 -

Tableau n°26. Raisons entraînant la non couverture des besoins de santé par les structures modernes - 40 -

Tableau n°27. Promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès facile aux soins - 41 -

Tableau n°28. Accès aux soins de santé par utilisation des plantes médicinales dans les ménages - 41 -

Tableau n°29. Utilisation des plantes médicinales dans les structures de santé moderne - 42 -

Tableau n°31. Age par rapport à la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages - 43 -

Tableau n°32. Connaissances des plantes comme sources des médicaments par rapport à la religion. - 43 -

Tableau n°33. Connaissances de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès des soins par rapport au sexe. - 44 -

Tableau n°34. Connaissances des plantes comme médicament par rapport au niveau d'étude. - 44 -

Tableau n°35. Utilisation des plantes médicinales, une opportunité pour la communauté et niveau d'étude - 45 -

Tableau n°36. Meilleurs pratiques sur l'utilisation correcte des plantes médicinales - 45 -

Tableau n°37. Pratique sur la source d'information sur les plantes médicinales - 46 -

Tableau n°38. Pratique lors du recours aux plantes médicinales en cas de maladie - 46 -

Tableau n°39. Pratiques sur la collaboration entre ménage, tradipraticiens et personnel de santé - 47 -

Tableau n°40. Utilisation des plantes médicinales - 47 -

Tableau n°41. Lieu d'approvisionnement des plantes médicinales - 47 -

Tableau n°42.Age et pratique de l'utilisation des plantes médicinales - 48 -

Tableau n°43. Sexe et utilisation des médicinales - 48 -

DEDICACE

A mes parents MUKANIRIRWA MUTEKE et KAVIRA MARTHE pour leur affection, leurs soucis de promouvoir mon instruction et leur encouragement durant tout le parcours du deuxième cycle.

A la famille SYAUSWA NGURAMO qui m'a soutenue durant notre parcours universitaire.

A toi ma future épouse Jeanine MWIRAWAVANGI pour les moments où tu as été privée de ma présence à cause des études.

A mes frères, mes soeurs, beaux frères et belles soeurs ;

A vous tous.

Je dédie ce travail

REMERCIEMENTS

Nos sincères remerciements s'adressent à tous ceux qui ont contribué à la réalisation de ce travail, particulièrement :

Au professeur KAMBALE KARAFULI, Directeur de ce travail, au chef des travaux BALAGIZI KARAGOMBA notre encadreur, qui ont bien assuré l'encouragement scientifique de ce travail.

Nous exprimons notre gratitude au corps scientifique académique et administratif de l'ULPGL et plus particulièrement à celui de la faculté de Santé et développement communautaires pour leur inestimable formation et encadrement intellectuel ;

Notre gratitude s'adresse également aux enquêtés qui ont accepté de contribuer à cette étude. A mes parents et ma famille pour leurs apports moral et matériel pendant notre parcours universitaire.

A tous mes proches et mes camarades pour votre soutien et orientation intellectuelle à notre égard.

A tous nous disons merci.

KAKULE THASI Chadrak

RESUME

Cette étude a pour objectif global d'évaluer le niveau de connaissance, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO.

Pour atteindre cet objectif, nous avons menée une étude descriptive et transversale auprès de l'échantillonnage probabiliste de 210 individus au sein des ménages. La technique que nous avons utilisée était le questionnaire structuré. Après récoltes, analyses et traitement des données nous sommes arrivés aux résultats suivants :

1. Connaissances : En ce qui concerne les connaissances 84,3% des répondants connaissent que l'utilisation des plantes médicinales constitue une opportunité pour aider la communauté en matière des soins de santé et les raisons données sont que les plantes médicinales sont accessibles à tous soit 60,5% des répondants. c'est-à-dire que les plantes médicinales sont trouvées facilement, à la portée de tous, même sans argent on peut y accéder pour se fabriquer les médicaments à base des plantes pour les soins de santé en domicile. Nous avons voulu savoir si la connaissance sur les plantes médicinales peut être fonction du niveau d'étude, en testant l'hypothèse au test de chi carré qui a trouvé 14,139 (a) dl 4 supérieur à 0,7107 valeur tabulaire. Nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative donc pas des relations entre la connaissance et le niveau d'étude

2. Attitudes : Concernant les attitudes 67,1% des enquêtés disent que les soins de santé modernes ne sont pas chers et que c'est l'argent qui fait défaut et pour 90 % des répondants les soins de santé modernes ne couvrent pas les besoins de soins de santé à la maison, au CS et l'hôpital car partout les soins sont payants. Nous avons voulu de même vérifier si l'appréciation du coût des soins de santé modernes sont à rapport avec l'âge, le test d'hypothèse au chi carré a donné 29,130 dl 8>2,7326 valeur tabulaire, donc nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative. Pour 63,3% des enquêtés la promotion des plantes médicinales peut favoriser l'accès aux médicaments, et aux soins de santé même sans argent.

3. Pratiques : Sur les pratiques 82,9% des répondants ne cherchent pas des informations sur l'utilisation des plantes médicinales auprès des tradipraticiens et par conséquent demandent conseil à leurs amis et leurs voisins.

En testant les hypothèses, nous avons vérifié si l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages peut être fonction de l'âge et du sexe. Par rapport à l'âge en testant au chi-carré nous avons trouvé 25,821 (a) dl 8> à 2,7326 valeur tabulaire, l'hypothèse est rejetée car la différence est significative

Nous avons voulu vérifier si la pratique de l'utilisation des plantes médicinales comme opportunité est fonction du sexe, en testant au chi-carré, nous avons trouvé 14,139(a) dl 4 > 0,7107 valeur tabulaire nous rejetons l'hypothèse et nous que la différence est significative.

SUMMARY


This study aimed to assess the overall level of knowledge, attitudes and practices of the community on the promotion of medicinal plants in households AS AFIA Keshero.
To achieve this goal, we conducted a descriptive study and cross to the probability sampling of 210 individuals within households. The technique we used was a structured individual questionnaire. After harvest, analysis and processing of data we got the following results:


1. Knowledge: Regarding knowledge 84.3% of respondents were aware that the use of medicinal plants is an opportunity to help the community in health care and the reasons given are that herbal medicines are accessible to all at 60, 5% of respondents .In other words, medicinal plants are found easily within the reach of everyone, even without money you can make access to medicines made from medicinal plants for home care. We wanted to know if knowledge about medicinal plants may depend on the level of study, testing the hypothesis chi-square test found that 14.139 (a) above 4 dl 0.7107 tabular value. We reject the hypothesis and we say that the difference is not significant relationship between knowledge and level of study.


2. Attitudes: Attitudes regarding the 67.1% of respondents say that the modern health care is cheap and that money is missing and for 90% of respondents modern health care does not cover the needs of health care at home, heal centre (CS)and around the hospital because the care is paid for. We wanted to verify if the same assessment of the cost of modern health care is related to age, the hypothesis test to chi-square 29.130 dl given 8 > 2.7326 tabular values, then we reject the hypothesis and we say that the difference is significant. For 63.3% of respondents promoting the use of medicinal plants can promote access to medicines and health care even without money.


3. Practices: In practice 82.9% of respondents did not seek information on the use of medicinal plants with traditional healers and therefore seek advice from their friends and neighbours.
By testing the hypotheses, we investigated whether the use of medicinal plants in the household may depend on age and sex. Compared with age by testing the chi-square we found 25.821 (a) dl> 8 to 2.7326 tabular value, the hypothesis is rejected because the difference is significant
We wanted to check whether the practice of using herbs as an opportunity is a function of sex, the chi-square testing, we found 14.139 (a) dl 4> 0.7107 tabular value we reject the hypothesis and we say that the difference is significant.
 

SOMMAIRE

L'objectif de santé pour tous défini pour l'an 2000 est loin d'être atteint jusqu'aujourd'hui, voici 9 ans écoulés après l'échéance fixée, toutes les couches sociales n'ont pas encore accédé aux soins de santé efficient, efficace, abordable, accessibles et avec la participation de la communauté. L'utilisation des plantes médicinales s'est faite à une échelle trop réduite alors que généralement gratuite et pouvait permettre à tout le monde sans distinction d'accéder aux soins de santé ; en considérant les plantes médicinales comme une opportunité pouvant favoriser l'amélioration des soins de santé à domicile.

Sur ce, notre travail consiste à étudier les connaissances, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO. Cette étude voudrait répondre à 3 questions spécifiques à savoir :

Quel est le niveau de connaissance de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS Afia Keshero comme une opportunité pour l'amélioration de la santé ?

Quelles sont les attitudes de la communauté face au coût des soins modernes et la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO pour l'accès aux soins de santé ?

Quelles sont les pratiques des ménages en matière d'utilisation des plantes médicinales dans l'AS AFIA KESHERO ?

Pour répondre à ces questions, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

1. L'utilisation des plantes médicinales est très courante dans la communauté de l'AS AFIA KESHERO, cependant, leurs connaissances restent limitées.

2. Les attitudes de la communauté de l'AS seraient divergentes face au coût des soins modernes et la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour assurer l'accessibilité aux soins de santé ;

3. L'usage correct des plantes médicinales, recherche des informations auprès des tradipraticiens, collaboration entre ménage-tradipraticien et personnel de santé et la source d'approvisionnement en plantes médicinales seraient des pratiques des ménages de l'AS AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des plantes médicinales.

Pour répondre à ces questions, nous avons formulé comme objectifs spécifiques :

1. Evaluer le niveau de connaissance de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour l'amélioration de la santé de la communauté de l'AS AFIA KESHERO.

2. Identifier les attitudes de la communauté de l'AS AFIA KESHERO sur l'appréciation du coût des soins modernes et sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour favoriser l'accès aux soins de santé en domicile.

3. Identifier les pratiques des ménages de l''AS AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des plantes médicinales.

Pour atteindre ces objectifs et tester les hypothèses, nous avons menée une étude descriptive et transversale, avec un échantillonnage probabiliste. Pour déterminer la taille de l'échantillon, nous avons utilisé la formule, de 30x7 en imitant la formule de l'OMS de 30x30. Le questionnaire structuré a été utilisé comme technique des récoltes des données au sein des ménages. Après récolte des données nous les avons faites entrés en SPSS, analysées dans le même programme, puis traitées dans le logiciel Microsoft office Word.

Après analyse et traitement des données, nous sommes arrivés aux résultats suivants :

1. Caractéristiques de l'échantillon :

En ce qui concerne l'âge et le sexe, 47,1% des enquêtés avaient un âge compris entre 31 à 40 ans et 67,1% des répondants étaient du sexe féminin. Par rapport au niveau d'étude 48,6% des répondants ont fait l'étude primaire et 29,5% des enquêtés sont analphabètes. Pour ce qui est de la fonction 43,8% des répondants n'ont pas de fonction. En ce qui concerne la taille des ménages 41,4% des répondants sont plus de 7 personnes dans le ménage et que pour 90,5% des répondants le papa est le responsable du ménage ; pour la religion 66,2% des répondants sont catholiques ;

2. Connaissances de la communauté sur les plantes médicinales :

S'agissant des connaissances 99,5% des répondants disent qu'ils connaissent que les plantes sont sources des médicaments, 84,3% des répondants, les plantes médicinales constituent une opportunité pour aider la communauté à améliorer sa santé, c'est parce que les plantes sont accessibles à tous (soit 52,9%). Pour 95,2% des enquêtés connaissent que l'utilisation des plantes médicinales est reconnu par le ministère de la santé et que 95,2% des enquêtés confirment que le respect de la réglementation sur l'usage des plantes médicinales peut aider la communauté à bien les utiliser et améliorer sa santé. S'agissant des conséquences sur les plantes médicinales, 91,4% des répondants disent que le risque d'intoxication est la conséquence qui peut arriver chez une personne qui utilise les plantes médicinales sans respect des mesures réglementaires. Pour 77,8% des enquêtés ont reçus la connaissance sur les plantes comme source de médicaments auprès des grands parents, et que pour 87,1% des répondants, les informations fournies par les parents, grands parents, tradipraticiens, guérisseurs, CEMENA sur l'utilisation des plantes médicinales sont satisfaisantes . Pour 72,9% des répondants ne connaissent aucun tradipraticien. En ce qui concerne l'influence des tradipraticiens prescrivent l'utilisation des plantes médicinales (pour 64,8 % des répondants).

3. Attitudes de la communauté sur les plantes médicinales:

En ce qui concerne la place d'utilisation des plantes médicinales dans les ménages, pour 73,8% des enquêtés, l'utilisation des plantes médicinales est le deuxième recours après la médecine moderne. Pour le bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages est appuyé par 62,9% des répondants, les raisons de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages c' est pour éviter de parcourir des longs trajets pour les soins de santé moderne ; à ce qui concerne l'appréciation du coût des soins modernes par rapport à la promotion des plantes médicinales 94,8% des répondants disent que l'utilisation des plantes médicinales est bonne. Pour 67,1% des répondants disent que les soins modernes ne sont pas chers et pour 90% des enquêtés ont affirmé que les soins de santé moderne ne couvrent pas les besoins de santé à la maison, au CS et à l'hôpital s'ils n'ont pas d'argent ils ne peuvent pas y accéder ; les raisons sont que les structures de santé partout les soins sont payant soit 51% des répondants. Pour ce qui est de la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages 63,3% des répondants disent que les plantes médicinales peuvent aider à l'accès facile aux soins de santé, la raison poussé pour 73,8% des enquêtés est de les plantes médicinales favorisent l'accès facile aux médicaments et aux soins de santé même sans argent et pour 71,4% des répondants les plantes médicinales ne peuvent pas être utilisées au niveau des structures de santé moderne .

4. Pratiques de la communauté sur l'usage des plantes médicinales :

La meilleure pratique est la connaissance du mode d'emploi pour 79,5% des répondants. Pour 82,9% des répondants ne cherchent pas des informations auprès des tradipraticiens, alors que ces derniers détiennent des informations plus ou moins sûres par rapport au recourt des plantes médicinales dans les soins de santé. Au contraire 71,9% des répondants demandent conseils de l'utilisation des plantes médicinales auprès de leurs amis, qui peuvent avoir des bonnes ou des mauvaises informations. Sur l'usage 64,3% des répondants n'utilisent pas les plantes médicinales. Pour 90% des enquêtés la collaboration entre ménage-tradipraticiens et personnel de santé est un moyen d'échange d'information sur l'utilisation correcte des plantes médicinales dans leurs ménages et que 47% des enquêtés récoltent les plantes médicinales dans la végétation naturelle, donc ne disposent pas des jardins familiaux à plantes médicinales.

Le fait que les ménages ne cherchent pas les informations aux tradipraticiens et recourt souvent à leurs amis pour demander les conseils, cela permet de douter de la manière dont ils recourent aux plantes médicinales en cas de maladie ; du fait que les amis peuvent avoir des connaissances élevées ou des connaissances faibles, soit sans connaissance.

CONTENTS

The objective of health for all set for the year 2000 is far from being reached until now, here nine years elapsed after the deadline, all social strata have not yet acceded to efficient health care efficient, affordable, and accessible and with the participation of the community. The use of medicinal plants was done on a scale too small while generally free and can help everyone regardless of access to health care, whereas in medicinal plants as an opportunity that can foster better home health care.

On this, our job is to study knowledge, attitudes and practices of the community on the promotion of medicinal plants in households AS AFIA Keshero. This study tries to answer three specific questions namely:

· What level of community awareness on the promotion of medicinal plants in households AS Afia Keshero as an opportunity to improve health?

· What are the community attitudes towards the cost of modern health care and promotion of medicinal plants in households AS AFIA Keshero,for access health care?

· How the community practice the use of medicinal plants in households AS AFIA Keshero?
To answer these questions, we formulated the following hypothesis:

1. The use of medicinal plants is very common in the community AS AFIA Keshero, however, their knowledge is limited;

2. The attitudes of the community of SA would be different with the cost of modern health care and promotion of medicinal plants in households to ensure access to health care;
3. The way the community practice the use of medicinal plants is known in households AS AFIA Keshero.
This study fixed the specific objectives to:
1. Assess level of community awareness on the promotion of medicinal plants in households to improve the health of the community AS Keshero AFIA.

2. Identify community attitudes AS AFIA Keshero on assessing the cost of modern health care and the promotion of medicinal plants in households for access to health care in the home.
3. The correct use of medicinal plants, researching of information from traditional healers, collaboration between households-traditional healer and health personnel, supplying source of medicinal practice of AS AFIA Keshero while using medicinal plants.

To achieve these objectives and test hypotheses, we conducted a descriptive study and cross, with a probability sample. To determine the size of the sample, we used the formula, 30x7 imitating the WHO formula 30x30. The structured questionnaire was used as a technique of harvest data within households. After data collection we have made entered into SPSS, analyzed in the same program, and then processed in Microsoft Office Word.
After analysis and processing of data, we arrived at the following results:
1.Sample Characteristics:

Regarding age and sex, 47.1% of the respondents aged between 31-40 years and 67.1% of respondents were female. Compared to the level of study 48.6% of our respondents provided the primary study, and 29.5% of respondents are illiterate. In terms of function 43.8% of respondents did not function. Regarding the size of households 41.4% of respondents were more than 7 persons in the household and 90.5% of respondent's father is the head of household for religion 66.2% of respondents were Catholic ;
2.Community Knowledge about medicinal plants:

Case of knowledge 99.5% of respondents say they know that plants are sources of drugs, 84.3% of respondents, medicinal plants are an opportunity to help the community improve their health, because Plants that are accessible to all (52.9%). For 95.2% of our respondents are aware that the use of medicinal plants is recognized by the Ministry of Health and that 95.2% of our respondents confirm that compliance with regulations on the use of medicinal plants can help the community to use it effectively and improve their health. Regarding the consequences on medicinal plants, 91.4% of our respondents say that the risk of poisoning is the consequence can happen in a person who uses herbal remedies without regard for regulatory measures. 77.8% of respondents have received the knowledge of plants as source of drugs to grandparents, and for 87.1% of our respondents, the information provided by parents, grandparents, traditional healers, faith healers, on cemen the use of medicinal plants are satisfactory. For 72.9% of respondents are unaware of any traditional healer. Regarding the influence of traditional practitioners prescribe the use of medicinal plants (64.8% of respondents).
3. Community attitudes about medicinal plants:
Regarding the establishment of medicinal plant use in households, to 73.8% of respondents, the use of medicinal plants is the second appeal after modern medicine. For the validity of the use of medicinal plants in households is supported. 62.9% of respondents, the reasons for the use of medicinal plants in the household is in order to avoid scanning long distances for health care in regard to the valuation of the cost of modern health care over 94 8% of respondents say that the use of medicinal plants is good., 67.1% of our respondents felt that modern treatments are not expensive and 90% of our respondents said that modern health care does not cover the health needs at home, the CS and the hospital if they have no money they can not access it, the reasons are that the structures of modern health care does not cover requirements health care are just everywhere are paying 51% of respondents. Regarding the promotion of the use of medicinal plants in households 63.3% of the respondent said that herbal medicines can help easy access to health care, the reason advanced for 73.8% of interviewed was to facilitate easy access to medications and treatments without silver, 71.4% of respondents said that herbal medicines can not be used in modern health facilities;
4. Community practices about theuse of médicinal plant
Knowledge of the manual is the best practice for 79.5% of respondents, and 82.9% did not seek information from traditional healers. In contrast 71.9% of our respondents asked advice from the use of medicinal plants from friends, 64.3% of respondents do not use medicinal plants. For 90% of respondents collaboration between traditional healers and household-health personnel is a means of exchanging information on the proper use of medicinal plants in their households, 47% of respondents collect medicinal plants in natural vegetation, so lack of family gardens to medicinal plants.

Household's manner of resorting to medicinal plants while disease is doubtful because households are not researching information from traditional healers, but they turn to their friends asking advice. Friends can have good level of knowledge or weak one, or they can be without knowledge.

SIGLES ET ABREVIATIONS

AS  : Aire Santé

CEMENA  : Centre Médical Naturel

CM  : Centre Médical

CS  : Centre de Santé

CSR : Centre de Santé de Référence

DSCRP : Document de la Stratégie de la croissance et de la Réduction de la Pauvreté

FSDC : Faculté de Santé et Développement Communautaires

HGR : Hôpital Général de Référence

IEM  : Institut d'Enseignement Médical

IPS : Inspection Provinciale de la santé

IRA : Infections Respiratoires Aigues

ITM  : Institut Technique Médicale

MTR  : Médecine traditionnelle

OMS : Organisation Mondiale de la Santé

PM : Plantes Médicinales

RDC : République Démocratique Congo

SIDA : Syndrome d'Immunodéficience Acquise

SNIS : Système National d`Informations sanitaire

SSP  : Soins de Santé Primaires

ULPGL : Université Libre des Pays des Grands Lacs

VIH/SIDA : Virus d'Immunodéficience Humain

ZS  : Zone de Santé 

> : Supérieur

CHAPITRE I. INTRODUCTION GENERALE

I.1.Informations générales

I.1.1. Présentation du milieu d'étude

I.1.1.1 Présentation géographique de l'AS AFIA KESHERO

L'aire de santé AFIA KESHERO étant l'une des unités décentralisées de la ZS de Goma est située à l'Ouest de la ville de Goma dans le quartier KESHERO. Elle est délimitée à l'Est par l'AS AFIA Himbi (route ULPGL), à l'Ouest par l`AS Lac vert, au Nord par l'AS Ndosho (route Goma -sake) et au sud par le Lac kivu.

La ZS de Goma dont elle fait partie est une ZS urbaine de la province du Nord kivu, en RDC, elle est délimitée à l'Est par la République rwandaise, à l'Ouest par la ZS Kiroche, au Nord par la ZS de Karisimbi et au sud par le lac Kivu.

Selon le rapport du conseil administratif ( CA) de la ZS Goma du 15/04/2009, montre que la ZS a une superficie de 150 km2 ,avec une densité de 1344 habitant/km2 et 33617 ménages ; le CA montre de même que la ZS a 9 AS dont 2 CSR et 1 HGR ayant une capacité d'accueil de 100 lits ,pour une population de la ZS de 167112 habitant à 2009 ,et durant la même année la ZS a reçue 34590 déplacés dans les camps de Bulengo et Buhimba II .

I.1.1.2 Situation sanitaire de l'AS et de la ZS Goma

Selon le DSCRP pour la RDC 2006 montre que la ZS constitue l'axe principal de renforcement du système de santé. Parmi les actions prioritaires à mener dans le court et moyen terme figurent :

- L'amélioration de la couverture sanitaire de la ZS et la qualité des soins ;

- La promotion du partenariat communautaire dans le cadre de la mise en oeuvre de la politique ;

- Le financement d'un service de santé accessible aux utilisateurs;....

Le DSCRP dans le domaine de la santé fixe comme objectif d'assurer des soins de santé primaires de qualités à toute la population ; en particulier aux groupes vulnérables et combattre le VIH/SIDA, le paludisme, l'onchocercose, trypanosomiase africaine etc., les résultats escomptés grâce à l'amélioration de services de santé devraient conduire à la réduction de la mortalité infantile de 104 pour mille en 2007, à 89 pour mille en 2008, contre 111 pour mille en 2006.

Le niveau de mortalité maternelle devrait décroître d'ici 2008 pour se situer à 944 pour 100 milles naissances vivantes contre 1276 en 2006.

Selon le rapport de l'Equipe cadre de la ZS de Goma du 15/04/2009, les principales causes de la mortalité au niveau de la ZS sont les suivantes :

Tableau n°1 Causes de mortalité et de morbidité dans la Z S à 2008

Cinq premières causes de morbidité en 2008

Causes

Nombre des cas

Taux de morbidité pour 100 000 habitants

Paludisme

37934

22699,7

IRA

13048

7807,9

Verminoses

10883

6512,3

Diarrhées

10530

6301,1

Traumatismes

6233

3729,8

Cinq premières causes de mortalité à 2008

Causes

Nombre des cas

Taux de mortalité pour 100 000 habitants

Paludisme

18

10,7

Affections cardiaques

17

10,1

IRA

11

6,5

Traumatisme

10

5,9

VIH/SIDA

8

4,7

Le recensement du 1ertrimestre 2009 montre que la population de la ZS Goma est estimée à 167112 habitants, qui a été notre dénominateur pour calculer le taux de mortalité et morbidité.

Ce tableau montre que le paludisme est la principale cause de morbidité et de mortalité parmi les cinq premières causes de morbi-mortalité, suivi des infections cardiaques dans la ZS de Goma.

Selon le rapport SNIS du CS AFIA KESHERO de 2008 ; le paludisme occupe la première place parmi les causes de morbidité suivie des IRA (748 cas et 444 cas dont 6 décès enregistrés respectivement). Dans le cadre des SSP le CS organise les services des soins curatifs, préventifs (CPN, CPS), et les promotionnels comme la distribution des moustiquaires imprégnés d'insecticides aux femmes enceintes et aux enfants de moins de 5 ans et promotion des naissances désirables.

I.1.1.3 Situation socioculturelle

Le caractère urbain étant multiethnique l'aire de santé a également plusieurs ethnies dont la majorité est peuple bantoue, cette multiethnicité diversifie également les cultures agricoles et l'utilisation des plantes médicinales.

Pour la médecine naturelle, HANS (2003) montre que les soins de santé se déroulent en trois niveaux :

· La médecine domestique : qui est une médecine dans le système familiale ;

· La médecine populaire pratiquée par les médecines et guérisseurs chacun selon ses connaissances thérapeutiques ;

· La médecine universitaire qui s'attèle à la recherche et à l'enseignement Universitaire des maladies et leurs traitements. C'est dans cette dernière que certaines institutions d'enseignement humanitaire ; des ITEM, IEM et ULPGL ont déjà intégré l'enseignement sur la médecine traditionnelle dans leur programme.

Les Eglises ont de plus en plus commencé à intégrer l'utilisation de la médecine traditionnelle à base des plantes médicinales, ce qui était considéré à l'époque comme un péché. Les missions protestantes depuis longtemps, ont été réfracteurs à l'utilisation des plantes médicinales .Avec la révolution des religions actuelles, certaines églises encouragent l'utilisation des plantes médicinales tels est le cas de la Communauté Baptiste au centre de l'Afrique (CBCA) .Dans son programme Elpis ZOE soigne les PVVs par l'utilisation des plantes médicinales en s'approvisionnant au niveau des jardins des plantes médicinales à l'IEM Virunga et dans la concession de la CBCA situé dans le quartier Himbi à Goma .De même promouvoir l'enseignement sur les plantes médicinales et la prise en charge thérapeutiques des PVVs, par en utilisant des plantes médicinales.

Contrairement, il y a d'autres Eglises qui considèrent que le recours à l'utilisation de la médicine moderne est un péché et qu'il faudrait recourir au naturel. Leur principe est de `'consommer le végétal et se soigner avec le végétal'', sont des religions communément appelées « les tempérants ». Dénomination communément utilisée dans la communauté du Nord Kivu.

ULPGL en est la seule institution qui a encore sur sa concession une réserve forestière sur son campus Salomon et Moise qui a une multitude des plantes médicinales tells que Abuzia grandibratecta, Bidens pilosa,Kalankoe chalata, Moringa oleifera, Basella alba, Lantana camara, Gynura scandens, Ficus exasperata, Vernonia amygdalina ....

Laquelle forêt n'est non seulement importante pour la conservation des écosystèmes forestiers, mais aussi dans la lutte contre les pollutions atmosphériques industrielles urbaines et volcaniques, surtout dans la purification de l'air et l'amélioration de la qualité de l'environnement.

I.1.1.4 Situation socioéconomique

Selon le DSCRP de la RDC 2006, les résultats du sondage d'opinions sur la perception de la pauvreté par la population congolaise, indiquent que 79% de la population ne sont satisfaits de leurs consommations alimentaires,81% ne sont pas satisfaits de leurs logements, 82% de la population ont déclaré ne pas être en mesure de se prendre en charge en matière des soins de santé, 84% des personnes sondées se disent en difficultés de s'habiller décemment, est que la pauvreté est perçue comme un manque d'emploi et d'initiatives. La détérioration du système de santé tel que montré par le DSCRP a conduit les ménages à assumer pratiquement toute la charge financière des services de santé en l'absence d'un système d'assurance maladie bien organisé.

I.1.2 Stratégie de l'OMS pour la médicine traditionnelle 2002-2005

L'OMS dans la stratégie de la médicine traditionnelle (MTR) a fixé plusieurs objectifs qui doivent être réalisés pour assurer un optimal de la Médecine traditionnelle ; en même temps les ressources de l'OMS sont limitées et ses efforts doivent être orientés de matière à satisfaire les plus grands besoins sanitaires du plus grand nombre. Les objectifs spécifiques en matière de Médecine traditionnelle pour 2002-2005 sont en conséquence d'aider les pays à :

- Intégrer la Médecine traditionnelle aux systèmes des soins de santé nationaux de manière appropriée en développant et en mettant en oeuvre des politiques et programmes nationaux de la Médecine traditionnelle ;

- Promouvoir sécurité, l'efficacité et la qualité en étendant des connaissances sur la Médecine traditionnelle et en fournissant les conseils sur la réglementation et les normes d'assurance qualité ;

- Accroître la disponibilité et l'abordabilité de la Médecine traditionnelle de manière appropriée en mettant l'accent pour les populations pauvres ;

- Promouvoir un usage thérapeutique correct de la Médecine traditionnelle appropriée par les praticiens et les consommateurs.

I.1.3. Situation de la Médecine traditionnelle à Goma

Selon le rapport 2008 du 2e bureau de l'IPS/Nord -Kivu la ville de Goma renferment 25 Centres médicaux naturels (CEMENA) enregistré sur autorisation d'ouverture, sur une multitude de CEMENA existante dans la ville de Goma travaillant sans autorisation d'ouverture,et non encore identifié. La même année 2008, 80 tradipraticiens ont été enregistrés dans la ville de Goma.

Pour Monsieur NDAMWENGE BAUMA, chargé de la cellule de la Médecine traditionnelle au 2e bureau à l'IPS, interrogé le 12/03/2009 de 12 h à 12h30' sur le taux d'utilisation de la Médecine traditionnelle dans la ville de Goma il dira qu'en 2003 lors de la journée africaine de la Médecine traditionnelle, le discours du MIP montrant que pour l'OMS le taux d'utilisation de la Médecine traditionnelle est estimé à 60% des guérisons.

Le 2e bureau de l'IPS Nord- Kivu se heurte à des difficultés parmi lesquelles :

- Le manque de formation des tradipraticiens ;

- Le manque des moyens financiers pour la Médecine traditionnelle ;

- Le manque de laboratoire des plantes médicinales au niveau de la structure ; Le même bureau à comme perspectives d'avenir tels que donnés par NDAMWENGE, sont à savoir :

· L'intégration effective de la Médecine traditionnelle dans le système de soins de Santé au Nord Kivu ;

· Encadrer les tradipraticiens dans toutes les formations : recyclage de la prise en charge des maladies.

I.2 Problématique

Actuellement, le recours au savoir médical traditionnel est de plus en plus accru même chez les citadins qui autrefois recouraient les soins médicaux et pharmaceutiques modernes .Pour simple traitement pendant l'époque coloniale, le guérisseur pouvait être emprisonné. Ces circonstances sont à la base de la perte des connaissances traditionnelles, qui tombèrent dans l'oubli (HANS M ,2006).

La situation dans laquelle se trouvent beaucoup des pays en développement en matière de santé ne peut être autrement qualifié de désolante. Bien souvent, beaucoup des pharmacies et des cliniques ne disposent même pas des médicaments nécessaires et les familles ne sont pas en mesure de se payer les soins (HANS M ,2003).

Cette politique coloniale a donné la crainte aux communautés locales dans l'utilisation de leurs connaissances traditionnelles pour leurs soins de santé, et par conséquent valoriser la médicine importée dite «moderne » qui est restée accoutumée par nos communautés comme la seule médecine à soigner leur état morbide, pourtant chère! Cela étant la communauté cherche à recourir encore une fois à l'utilisation des plantes médicinales qui n'ont pas des prix accessibles à toutes les communautés riches et pauvres, pourtant leur connaissance, leur expérience est devenue arbitraire ,insignifiante à la suite de la perte des connaissances depuis l'époque coloniale d'une part et d'autre part au manque d'une information et d'une source d'Information sûre pour la meilleure utilisation des plantes médicinales.

En Inde, ANYINAM (1995), montre qu'environ 2500 plantes sont utilisées à des fins médicinales, et SHANKAR et MAJUMDAR (1997), ajoutent que pour 400 millions la médecine traditionnelle (MTR) est la seule option (FAO, 2006).

En Afrique, 70 à 80% des africains consultent des guérisseurs qui utilisent des plantes médicinales et qu'il y aurait par exemple en République de Tanzanie 30 à 40 milles de guérisseurs pour 600 médecins (CUNNINGHAM ,1993 cité par la FAO ,2006)

En RDC dans chaque village, il y a au moins un guérisseur et les meilleurs guérisseurs sont à la campagne, dans les centres ruraux, chaque famille voire chaque adulte a une expérience thérapeutique sur au moins une plante et en cas des maladies 80% de la population recourent avant à la Médecine traditionnelle, souvent la médicine moderne n'est que le second choix en cas d'échec du traitement traditionnel.

Au stade actuel, ni la Médecine traditionnelle, ni la médicine moderne ne constitue pas la solution approprié aux problèmes de santé de la population, et pourtant les pays tropicaux possèdent d'abondantes ressources médicinales et une expérience séculaire de leur utilisation. Alors il est difficile de comprendre pourquoi les pays tropicaux n'utilisent pas suffisamment leurs plantes médicinales, ce qui en principe devrait être en grande échelle (HANS M ,2006,p2) . 85% de la population africaine souffrent de l'état de pauvreté et sont incapables de se procurer les médicaments (BALAGIZI,2008).

La connaissance, l'expérience limitée sont à la base de la mauvaise utilisation ou à la non utilisation des plantes médicinales, pendant que la RDC a au moins 50 milles espèces végétales dont 10% ont la potentialité thérapeutique .Les plantes médicinales poussent généreusement dans la nature, ne coûtent rien et sont à la portée de tous, il suffit simplement de savoir s'en servir (HANS M, 2006).

Cependant, la communauté a perdu ses connaissances, ses expériences sur les soins par les plantes et cherche à s'informer par ci par là pour trouver une plante à utiliser en cas des maladies ; utiliser une plante sans information sûre, par tâtonnement, l'utiliser par ce que le voisin en avait utilisé, ou il avait attendu dire que la plante soigne telle maladie auprès de tradipraticiens ou auprès des guérisseurs.

Lors de la descente sur terrain dans le quartier KESHERO avec BALAGIZI à Mai 2008  dans le cadre du cours de culture et santé et médicine traditionnelle, nous avons été dans 6 parcelles dans lesquelles on plante entre 1à 4 plantes médicinales. Ce qui montre que la communauté avant d'aller aux structures de santé utilise d'abord les plantes médicinales récoltées dans sa parcelle ou dans le milieu environnant. La question c'est de savoir si la communauté connaît les risques auxquels elle est exposée si elles les utilisaient sans connaitre le mode d'emploi.

En 2007-2008, dans les descentes sur terrains nous sommes intéressés à demander à 20 personnes sur le recourt aux soins de santé sur 20 personnes sur le recours aux soins de santé. Sur 20 personnes, 16 personnes dont 7 hommes et 9 femmes disaient qu'ils recourent souvent à l'utilisation de la médecine moderne lorsque un membre de famille tombe malade et que 5 personnes dont 4 femmes et 1 homme recouraient à l'utilisation des plantes médicinales en utilisant leurs connaissances, en demandant des conseils aux voisins, amis ce qui joue fortement sur l'emploi des plantes médicinales. Pour payer la facture des soins modernes seulement 4 personnes disaient qu'ils payaient la facture des soins de santé et que 16 personnes s'endettent dont 5 étaient déjà resté à l'hôpital, ou au CS 2 à 3 jours après l'autorisation de sotie, parce que l'argent leur à fait défaut.

L'objectif de la santé pour tous défini pour l'an 2000 est de loin d'être atteint jusqu'aujourd'hui, voici 9 ans écoulés après l'échéance fixée, toutes les couches sociales n'ont pas encore accédé aux soins de santé de qualité au niveau du ménage, ce sont les riches qui en bénéficient alors que les pauvres meurent à domicile sans trouver les moyens financiers pour se payer les soins de santé moderne et les pauvres qui y vont, sont souvent emprisonné aux structures de santé modernes par manque de l'argent pour se faire payer la facture des soins souvent élevé et qui augmente du jour au jour ; ne sortirait que lorsque viendras un bienfaiteur pour leurs payer la facture des soins.

En 1978, l'OMS a opté pour les stratégies des SSP qui sont des soins de santé essentiels, accessibles, abordables, avec des moyens acceptables, avec la participation de la communauté et avec son autodétermination et de sa responsabilité, et cela pour arriver à la santé pour tous (BALAGIZI ,2008).

Notre inquiétude actuelle est que la santé pour tous et SSP ne deviennent du slogan comme jusqu'aujourd'hui les soins de santé essentiels, abordables, acceptables, ... ; ne sont pas arrivés dans les ménages pauvres. Cela étant même l'utilisation des plantes médicinales s'est faite dans une échelle trop réduite alors que généralement gratuite et pouvait permettre à tout le monde sans distinction d'accéder aux soins de santé. La promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages qui est un premier centre des soins de santé peut être une des stratégies des SSP pour approcher les soins de santé à toute la population et une des voies pour arriver à la santé pour tous.

Le savoir sur les connaissances, attitudes et pratiques des communautés face à la promotion des plantes médicinales dans les ménages serait capital pour amener la communauté à l'accessibilité aux soins de santé à domicile.

I.3 Questions de la recherche

I.3.1 Question générale :

Quelles sont les connaissances, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO?

I.3.2 Questions Spécifiques :

1 .Quel est le niveau de connaissance de la communauté sur la promotion des plantes médicinales  comme une opportunité pour l'amélioration de la santé  dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO?

2. Quelles sont les attitudes de la communauté face au coût des soins modernes et de la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO ?

3. Quelles sont les pratiques des ménages en matière d'utilisation des plantes médicinales dans l'AS AFIA KESHERO ?

I.4. Hypothèses de la recherche

1. L'utilisation des plantes médicinales est très courante dans la communauté de l'AS AFIA KESHERO, cependant, leurs connaissances restent limitées  pour les promouvoir au sein du ménage.

2. Les attitudes de la communauté de l'AS seraient divergentes face au coût des soins modernes et la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour assurer l'accessibilité aux soins de santé ;

3. L'usage correct des plantes médicinales, recherche des informations auprès des tradipraticiens, collaboration entre ménage-tradipraticien et personnel de santé et la source d'approvisionnement en plantes médicinales seraient des pratiques des ménages de l'AS AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des plantes médicinales.

I.5 .Objectifs de la recherche

I.5.1 Objectif général

Evaluer le niveau de connaissances, d'attitudes et des pratiques de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO.

I.5.2 Objectifs Spécifiques

1. Evaluer le niveau de connaissance de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour l'amélioration de la santé de la communauté de l'AS AFIA KESHERO.

2 Identifier les attitudes de la communauté de l'AS AFIA KESHERO sur l'appréciation du coût des soins modernes et sur la promotion de des plantes médicinales dans les ménages pour favoriser l'accès aux soins de santé en domicile.

3. Identifier les pratiques des ménages de l'AS AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des plantes médicinales.

I.6. Intérêt du sujet 

Les défenses de santé actuelles dans la plupart des pays à faible revenu sont insuffisantes pour atteindre les OMD (Objectif du Millénaire pour le Développement) en matière de santé. Pour réaliser des progrès, il faudra également élaborer des bonnes politiques qui les mettent en oeuvre et les faire fonctionner correctement (OMS).

Selon les SSP de l'OMS définie en 1978, prévoyant que pour mettre en oeuvre l'acquisition de la santé pour tous les soins de santé doivent être essentiels, accessibles à tous et décentralisés, à coût abordables, soins intégrés au système de santé et au développement socioéconomique : démarche thérapeutique à base des plantes médicinales locales pouvant y trouver sa place en articulation avec une politique de la promotion de santé au niveau communautaire, pour ce faire l'OMS se propose de concilier la médecine moderne et médecine traditionnelle .

Notre contribution à cette étude s'est chercher à promouvoir les connaissances et attitudes favorables pour l'intégration des plantes médicinales dans les soins de santé au niveau du ménage comme une opportunité pour l'accessibilité aux soins de santé. Aussi promouvoir davantage les meilleures pratiques qui permettent de couvrir la majorité de la population en lui fournissant les soins en domicile par l'utilisation des plantes médicales.

Les informations qui résultent de cette étude aideront les futurs chercheurs de la médicine naturelle et traditionnelle.

I.7. Délimitation spatio temporelle

Cette étude vise uniquement la communauté vivant dans l'AS AFIA KESHERO et concerne beaucoup plus sa population de 2009 âgée de plus de 18 ans du recensement du premier trimestre.

Dans le temps cette étude s'est déroulée depuis Janvier jusqu'à Juillet 2009.

I.8 Définitions des concepts

Ø Connaissance : selon le petit robert (sd) c'est le fait ou la manière de connaître.

Ø Attitudes : selon le petit Robert (sd) l'attitude c'est la manière de tenir son corps. Dans cette étude il s'agit du comportement qu'affiche la communauté vis à vis des soins de santé moderne et la promotion des plantes médicinales.

Ø Pratique : pour le petit robert pratique c'est ce qui consterne l'action, la transformation de la réalité extérieure par la volonté

Ø Communauté : Groupe social dont les membres vivent ensemble ou les biens des intérêts communs (Petit Robert, sd), partageant les mêmes problèmes.  

Ø La promotion des plantes médicinales : est l'utilisation continue des plantes médicinales dans les soins de santé.

Ø Promotion : selon le Larousse (1991) la promotion est définie comme une technique à accroître le chiffre d'une entreprise

Ø Ménage : est définie comme étant l'ensemble des individus, qui partage une même cuisine, même toit, qui partagent les repas en commun et qui dépendent d'un seul chef pour répondre aux besoins primaires de base.

CHAPITRE II. REVUE DE LITTERATURE

Cette section présente les publications et non publications qui ont été faites antérieurement sur l'utilisation des plantes médicinales au profit de la santé comme une ressource locale constituant une opportunité pour l'accès aux soins et par conséquent favoriser l'amélioration de la santé dans les communautés et les ménages comme une unité restreinte des premiers soins de santé.

II.1 Connaissances sur l'utilisation des plantes médicinales comme sources des médicaments

GEORGE P. ;(2001) a fait les études sur les plantes médicinales Européennes, dans sa publication intitulé Guide des plantes médicinales, il a montré comment faire l'usage des plantes médicinales au profit de notre santé. Selon lui, ces dernières années, on a redécouvert la valeur des remèdes naturels et la médicine recommande à avoir de plus en plus recours aux plantes médicinales, bien que leurs effets puissent apparaître lents, leurs résultats sont meilleurs. On estime qu'actuellement 25% des médicaments contiennent au moins une plante ou une substance dérivée des végétaux.

Par contre KAMBU K. (1990) ; dans son document intitulé l'Apport des plantes médicinales africaines à la thérapeutique moderne a montré qu'une bonne partie des plantes médicinales du continent africain, bien qu'utilisée encore en MTR est devenue une source réelle des médicaments modernes de façon directe ou indirecte. Il a montré l'usage des 135 plantes médicinales à chacune des plantes médicinales, il a donné son nom scientifique, les pays dans lesquels la plante est utilisée et les noms vernaculaires de la plante de ces pays, il a donné également une description de la plante, la partie de la plante à utiliser ; sa composition chimique, l'usage et les actions physiologiques de la plante et parfois ses spécialités.

BALAGIZI (2007), à l'Est de la RDC, dans la province du Sud- Kivu ; a mené ses études sur 124 plantes médicinales les plus couramment utilisées par les populations au Bushi, à chaque plantes médicinales il a donné son nom en Français, à latin, à swahili, à Mashi et parfois à d'autres langues parlé au Kivu, présente les parties utilisées, ses indications et contre indications, le mode d'emploi et mode de préparation de la plante en médicament. Son objectif est d'atteindre le plus grand public qui manque l'accès aux médicaments importés et qui se lance dans l'automédication avec les plantes médicinales, sans guides, informations suffisantes sur les plantes médicinales, courant ainsi un risque d'intoxication.

George DEFOUR (1995), a mené les études sur les plantes médicinales qu'il a publié dans un document intitulé Eléments d'indentification des 400 plantes médicinales et vétérinaire du Bushi, dans sa recherche il a fait l'inventaire d'indentification et l'emploi en médecine humaine et vétérinaire en donnant le nom de la plante à langue Shi, à Latin, à Kinyarwanda, la famille de la plante, l'usage humain et vétérinaire et les effets secondaires des certaines plantes. L'insuffisance dans sa recherche ce qu'il n'a pas donné précisément le mode d'emploi.

MONIK A., (2006) ; a mené également les études sur les jardins familiales des plantes médicinales au Rwenzori, à l'Ouest de l'Ouganda, elle a montré les critères de sélection des plantes médicinales au Rwenzori à savoir :

- La plante qui peut guérir ou soulager la maladie ;

- La plante qui peut être utilisée par le membre des familles comme première aide pharmaceutique ;

- L'efficacité de la plante ;

- Les plantes qui peuvent être trouvé aisément dans la région du Rwenzori.

Elle a également donnée les informations qu'il ne doit pas manquer pour faire une préparation des plantes :

- Connaître exactement le nom de la plante ;

- Connaitre les parties à utilisées ;

- Les conditions de la plante à l'état frais et à l'état sec ;

- La quantité des parties de la plante à utiliser ;

- La quantité d'autres substances comme le liquide qui ne doit pas manquer dans la préparation ;

- Le temps de la préparation ;

- La durée de conservation.

KAMU K. (1988), dans son étude sur la Médicine Traditionnelle Africaine que l'utilisation des médicaments traditionnels sous forme de drogues prêt à l'emploi peut poser des problèmes au niveau de l'utilisateur qui doit être capables de respecter toutes les indications utiles pour obtenir un médicament de qualité, il montre également que le tradipraticien constitue en lui -même un « dispensaire » et une bibliothèque « vivant »,fréquenté à des longues des journées par les citoyens de toutes les couches sociales.

KAMBALE KIVUNDA,(2006), dans étude a montré le guide dé l'utilisation des médicaments se résume en 5 points :

· N'utiliser les médicaments seulement quand c'est nécessaire ;

· Connaître l'utilisation correcte et la précaution pour chaque médicament que vous utiliser ;

· Se rassurer d'utiliser la dose exacte ;

· Si le médicament ne donne pas des résultats ou cause des problèmes il faut stopper ;

· En cas de doute, demander conseils auprès du médecin ou son collaborateur.

L'OMS, dans le cadre de la campagne « santé pour tous en l'an 2000 » qu'elle a lancée en 1977, a incité les gouvernements à intégrer la MTR et Médicine moderne, C'est une tache de loin d'être aisée, et qu'il y a beaucoup à faire avant que l'OMS ne puissent en proclamer la réussite. L'OMS a organisé des cours de sécurité et la posologie en MTR, elle met un autre part d'informations sur les plantes médicinales à la disposition d'organisation sans but lucratif grâce à l'école de pharmacie de l'université d'Illinois à Chicago.

L'OMS accorde la priorité aux deux premiers objectifs : le développement et la mise en oeuvre des politiques nationales sur la MTR / MPC et promotion de l'innocuité, de l'efficacité et de la qualité de cette médecine. Ceci implique sur la réglementation des produits à base des plantes et autres produits de MTR / MCP.

Selon le docteur GEORGE P ; les médicaments présentent en général certains inconvénients .Il est évident que les plantes médicinales cueillies et prescrite de manière empirique par des « amateurs » peuvent s'avèrent dangereuses. L'idéal peut être, sont les  préparations à base des plantes médicinales correctement identifié, leurs extraits, dosés et préparés par un  pharmacien professionnel, conformément à la prescription d'un médecin qui connaît bien leurs propriétés. C'est la phytothérapie ; scientifique à laquelle on tend aujourd'hui et qui finira par éliminer la séparation un peu artificielle entre les plantes et les médicaments.

Tableau n°2 Type de dosage de tisanes des plantes médicinales selon GEORGE P. :

Volume

Feuilles ou fleurs sèches

Racines ou rhizomes secs

Une cuillerée à café : 5ml

1g

3 g

Une cuillerée à dessert :10ml

2 g

5 g

Une cuillerée à soupe :15ml

4 g

10 g

Une pincée : 2ml

4g

10 g

Une poignée : 20ml

50g

120g

 

Quantités approximatives

Consernant les sources d'informations sur les plantes médicinales, MICHEL ACQUARON, dans sa conférence portant sur la relation  « homme - plantes » montre que les femmes sont naturellement dépositaires des secret des plantes médicinales, héritières du savoir familial, par transmission des connaissances elles témoignaient avant tout, d'un savoir adapté à leur à leur besoin ; KAMBU K. (1988), ajoute en disant que les amis des personnes malades leurs suggèrent de consulter les tradipraticiens qui utilisent à grande partie les plantes médicinales.

II.2 Attitudes sur le coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales

Selon le DSCRP RDC 2006, les études ponctuelles réalisées dans le Nord- Kivu, montrent que les coûts des services de santé ont un effet appauvrissant sur les populations. En effet 24 % des patients ont vendu leurs biens et 18 % se sont endettés pour faire face aux coûts des soins de santé.

BALAGIZI Innocent,(2007), montre que pour l'OMS 80% de la population des pays en voie de développement recourent à la MTR à base des plantes pour les premiers soins. Ceci est dû aux conditions de pauvreté, criante ou à l'enclavement géographique lié à la défectuosité des infrastructures routières ou aux guerres internes handicapant ainsi l'approvisionnement en médicament ou l'incapacité des institutions de l'Etat de répondre aux besoins des populations, particulièrement en milieux ruraux.

Ainsi, les connaissances traditionnelles concernant la santé de l'homme sont actuellement, un domaine intégré dans la politique des soins de santé primaires de la majeure partie de la population mondiale.

HANS M, (2003), dans son ouvrage intitulé La Médicine Naturelle Tropicale, a montré que comparativement aux médicaments importés les médicaments à base des plantes ne coûtent presque rien. Ce traitement n'est pas dépendant de l'argent!!!

Selon lui, dans plusieurs pays les hôpitaux sont en compétition. L'hôpital de l'Etat est financièrement limité, sale, ne reçoit pas d'aides extérieures, moins coûteux. L'hôpital de l'Eglise est propre et bien riche en médicaments importés, mais par son coût élevé, il n'est plus accessible à la majorité de la population.

Selon HANS M.,(2003 ), dans son ouvrage intitulé La Médicine Naturelle Tropicale Traitement, montre qu'environ 80 % de la population de la RDC recourt avant tout à la Médecine traditionnelle souvent la médecine moderne n'est que le second choix. Si à son tour l'hôpital n'a pas résolu le cas des finances de la famille ne suffisent pas pour payer un long séjour à l'hôpital, le guérisseur est souvent aussi le dernier recourt, et la médecine moderne dont le savoir et les ressources demeurent inaccessibles à la majorité de la population ,d'après lui si vous connaissez seulement la valeur des plantes médicinales qui poussent autour de votre maison, vous n'aurez plus jamais à parcourir la moindre indisposition 10,5O, ou même 100 kilomètres à pied pour atteindre le centre de santé ou l'hôpital. Aussi dans les situations d'instabilité politique, il y a toujours le risque que les hôpitaux ne soient pas approvisionnés en médicaments. De l'autre coté, la pharmacie du Bon Dieu, est toujours là pour que nous l'utilisions. Il montre également que la médicine naturelle va sans dire par ce que j'utilise d'abord les moyens existants avant de demander une aide ailleurs. Pour lui, les individus et les communautés sont devenus capables de se prendre en charge pour la prévention et le traitement des maladies. Si l'on produit quelques potions, pommades etc. La population sera soignée sous un système d'économie locale et tout le monde en profite. Pour HANS M., la médicine domestique constitue la première priorité puisque « le centre des soins de santé » le plus important et le plus efficace c'est votre ménage. De même, il a montré comment produire les médicaments et réduire les dépenses des médicaments importés en produisant les médicaments dans les ménages, au CS, à l'hôpital.

PAS A PAS (2008) , dans sa revue intitulée Soins de santé à domicile, montre que dans le monde entier, les gens ont tendance à dépendre des médicaments modernes, que leurs maladies soient bénignes ou grave. Pourtant la plupart des maladies bénignes peuvent être soigné à la maison. Les parents ou les soignants peuvent apprendre à reconnaître des maladies courantes et apprennent des techniques simples pour traiter les maladies à domicile. Cela renforce le pouvoir d'action du soignant et réduit les frais médicaux et évite aux gens de devoir se rendre à l'hôpital, sauf en cas d'urgence.

Dans un article paru dans la revue Forum mondial de la santé ( vol .5.1984), le Dr LASHARI montre que la Médecine traditionnelle est en règle générale plus accessible, moins chère et mieux accepté, notamment dans les zones rurales, que sa rivale moderne. Il note que les habitants des campagnes ont tendance à adresser en premier lieux aux guérisseurs traditionnels et ne vont que dans les hôpitaux modernes qu'en dernier ressort (cité dans unasylva n°155).

II.3 Pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales

Depuis 1977, l'OMS demande dans de nombreuses déclarations de droit à l'utilisation de la médecine traditionnelle, la réalisation de cette demande reste cependant toujours une exception. Ainsi arrive-t-il les évêques africains aujourd'hui demandent une livraison de 1000 litres Sirop anti-taux d'Europe, ignorent que l'arbre d'Eucalyptus à côté de leur Eglise fournit lui-même ces vertes curatives.

Considérant les pratiques sur l'utilisation sur les plantes médicinales, le web ( consulté le 01/04/2009) ; montre la consommation des plantes dans les pays occidentaux comme d'autres médicine alternatives ou thérapeutiques traditionnelles, phytothérapie considérée comme particulièrement attractives, aux USA le marché des herbes médicinales a triplé en 1990.Les utilisateurs des plantes médicinales sont passés de 2 .5 % à 12.1 % en 1997,représentant un marché de 5 milliard des dollars.Si on considère les patients atteint des troubles fonctionnels intestinaux , l'enquête nord américaine indiquent que 3.5 % des patients utilisent les PM comme principal mode thérapeutique, cet contexte est de la première enquête. Pour la seconde enquête française sur la consommation des PM en occident, cette dernière a montré que la prise des PM était plus importante chez les femmes et les hommes.

KAKULE MULAMBAYIRI., (2004), dans son étude sur la lutte contre le VIH/SIDA par la prise en charge des PV Vs par les plantes médicinales dans la ville de Goma, présente que les études menées en Afrique du Nord ont montré que 75% des PV Vs font recourt à l'usage de la MTR, en particulier la phytothérapie en complément avec d'autres médecines pour plusieurs symptômes opportunistes.

HANS M.,(2006), dans son étude sur le SIDA et la Médicine Naturelle a montré comment traiter les maladies liées au SIDA par les plantes médicinales .

KAMBALE KIVUNDA (2006, p42) dans son étude sur l'évaluation du processus d'intégration de la MTR dans le système de santé dans la ville de Goma : Réalisations et perspectives, énumérant quelques structures ayant des jardins des plantes médicinales dans la ville de Goma ,ce sont comme EMETRA,UNAGCO, CPGTR(UNAGCO,IEM Virunga) ; qui font l'accent particulier sur l'exploitation des jardins des plantes médicinales au niveau de la ville. Les plantes médicinales étant rare en face d'une gamme varié des maladies, ces structures visent surtout l'aspect de continuité dans l'approvisionnement des produits et leurs diversification dans le traitement des maladies telles que la fièvre typhoïde, malaria, gastrite, IST, appendicite, mauvais sort (mulonge) et les intoxications (karuho).Le CEMENA organise un service de recherche sur la cueillette, les racines, et écorces des plantes à fin de préparer les produits. Elle produit des pommades, poudre qui est essentiellement utilisées dans le traitement de l'intoxication, rhumatisme, paludisme, toux, asthme et la folie. Il montre également que l'intégration de l'utilisation des plantes médicinales est devenue de plus en plus effectives au niveau certaines institutions d'enseignements sanitaires dans la ville de Goma surtout au niveau des ITM et IEM, notons que en disant que l'ULPGL Goma a aussi intégré l'enseignement sur la MTR dans le deuxième cycle en FSDC.

Anamed contribue à ce que les hôpitaux puissent, et ce, sans moyens financiers considérables traiter un plus grand nombre des patients, à ce que la thérapie pratiquée à l'aide des plantes médicinales ne cesse d'être considérée comme la médicine des pauvres, mais vraiment moderne ; à ce que les médecins et guérisseurs et débutent le dialogue et discutent ensemble de manière impartiale ,de concept thérapeutique, et à ce que la protection de la forêt vierge ne soit plus comprise comme un « un intérêt des blancs » mais comme possibilité de conserver pour soi, et les générations suivantes, ses propres des plantes médicinales, également Anamed encourage les communautés locales à utiliser leurs propres connaissances pour les PVVs et que le guérisseur et industrie pharmaceutique de discuter ensemble quelques recettes qui peuvent aider le malade à vivre mieux et longtemps .

BALAGIZI (2008), a montré comment collaborer avec les guérisseurs traditionnels et comment gérer leurs informations, donc les exploiter plus rationnellement en collaboration avec les guérisseurs et de les utiliser de manière plus scientifique et acceptable au profit de la communauté entière.

L'OMS estime aussi que des progrès sont possibles en ce qui concerne l'intégration des praticiens de la MTR dans le système de santé national, en particulier au niveau élémentaire. Ainsi, la formation dispensée aux sages-femmes montre comment la coopération entre la MTR et médicine moderne peut permettre d'élargir les services des soins médicaux de base.

L'OMS a défini des stratégies efficaces pour l'intégration des plantes médicinales dans les systèmes des soins de santé, dans sa publication « herbal drugs and safety guidelines, 1993 »

Et son document des stratégies de la MTR 2002-2005 encourage les pays membres à produire les médicaments efficaces de bonne sécurité et de qualité.

De même dans les stratégies de l'OMS pour l'intégration de la MTR de 2002-2005, l'OMS montre que les patients ; les gouvernements, tradipraticiens et praticiens de la médicine moderne ont à tous gagner de la pratique factuelle sur la MTR. Le soutien de la communauté scientifique et des praticiens de la médicine moderne seront nécessaires pour que la MTR soit intégrées aux services de santé.

II.4. Cadre de la recherche

Ce cadre nous aide à présenter les différentes variables qui peuvent avoir une influence sur les connaissances, attitudes et pratiques dans la communauté AFIA KESHERO, vis-à-vis de la promotion de l'utilisation des plantes médicinales au niveau des ménages de l'AS pour l'accessibilité aux soins de santé afin d'assurer l'amélioration de la santé.

La connaissance, attitudes et pratiques de la communauté sur les plantes médicinales entraînent comme conséquence divergence dans l'appréciation du coût des soins de santé modernes. , connaissances limitées sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès aux soins de santé et

II.4.1 Cadre conceptuel

Variables indépendantes

Connaissances sur la promotion des plantes médicinales pour les soins de santé

Attitudes sur l'appréciation du coût des soins modernes et de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages

Pratiques par rapport à l'utilisation des plantes médicales

- Promotion des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès aux soins de santé

Variables dépendantes

Figure n°1. Cadre conceptuel

II.4.2 Cadre opérationnel

Connaissance

*Plantes comme sources des médicaments

* Plantes médicinales comme opportunité aux soins de santé

*Intégration des plantes médicinales dans le système de santé

*Sources d'information sur les plantes médicinales

Variables indépendantes

Attitudes

*Place de l'utilisation des plantes médicinales dans les soins dans les ménages

*Perception du coût de la médicine moderne et utilisation des plantes médicinales dans les ménages

*Perception sur l'utilisation des plantes médicinales dans les structures sanitaires modernes

Connaissances limitées sur les plantes médicinales

Divergence sur les soins de santé modernes et promotion des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès aux soins de santé

Usage des plantes médicinales dans les ménages.

Pratiques

*Mode d'emploi

*Usage des plantes médicinales dans les ménages

*Relation ménage -tradipraticien et personnel de santé moderne

*Lieux d'approvisionnement

des plantes médicinales

Variables dépendantes

Figure n°2. Cadre opérationnel

II.4.3 Définition des variables

a. Variables indépendantes

- Plantes comme sources des médicaments : ici il s'agit de la connaissance des plantes comme source de production des médicaments.

- Plantes médicinales comme une opportunité pour les soins : La considération des plantes médicinales comme une ressource potentielle qui peut être utilisée davantage pour faciliter l'accès aux soins de santé dans les ménages.

- Intégration des plantes médicinales dans le système de santé : il s'agit de la connaissance de la communauté sur la reconnaissance de l'utilisation des plantes médicinales dans notre système de santé.

- Sources d'informations : il s'agit de la façon dont la communauté a acquis les connaissances sur l'utilisation des plantes médicinales.

- Place de l'utilisation des plantes médicinales : ici il est question des alternatives que prend la communauté en cas de la maladie pour recourir aux plantes médicinales ou à la médecine moderne.

- Perception du coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales : il s'agit de la façon dont la communauté perçoit le coût des soins modernes et qui la motive pour recourir à l'usage des plantes médicinales.

- Perception sur l'utilisation des plantes médicinales : il s'agit de leur connaissance sur l'acceptation de l'utilisation des plantes médicinales dans les structures de santé moderne ou si elle pense que les plantes médicinales  peuvent être utilisées dans les hôpitaux et CS.

- Usage des plantes médicinales : il s'agit de la pratique de l'utilisation des plantes médicinales en domicile.

- Lieux d'approvisionnement : il s'agit de l'endroit ou la communauté ou le ménage récolte les plantes médicinales.

- Relation ménage-tradipraticien et personnel de santé : il s'agit d'une collaboration qui peut permettre aux ménages un usage correct des plantes médicinales.

b. Variables dépendantes

- Promotion des plantes médicinales dans les ménages : il s'agi de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages pour favoriser l'accès aux soins de santé, c'est-à-dire que la communauté utilise couramment les plantes dans les ménages ; utilisation à grande échelle ;

- Connaissances limitées sur les plantes médicinales : Il s'agit de l'insuffisance de la connaissance de la communauté sur l'utilisation des plantes médicinales comme une potentialité à exploiter pour améliorer sa santé ;

- Divergence des soins de santé modernes et promotion des plantes médicinales dans les ménages : il s'agit de la considération du coût des soins de santé modernes, si le coût est élevé peut constituer une raison pour que la communauté utilise les plantes médicinales comme alternative pou l'accès aux soins de santé domicile même sans argent ; appréciation de la couverture des soins de santé moderne par la communauté source de motivation du recourt aux choix des soins de santé (usage des plantes médicinales dans les ménages) ;

- Usage des plantes médicinales dans les ménages : Il s'agit de la manière utilisée par la communauté pour faire usage aux plantes médicinales.

CHAPITRE III : METHOLOGIE DE L'ETUDE

Cette section présente le type d'étude, la population d'étude, l'échantillon de l'étude, les méthodes et techniques des collectes des données, recrutement et formation des enquêteurs, traitement et analyse des données et leurs diffusions, considération éthique et les limites du travail.

III.1 Type d'étude 

Cette étude est descriptive et transversale. Elle décrit le CAP de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO. Cette étude est transversale car s'est déroulée dans le temps court.

Les données qui résultent de cette étude sont quantitatives.

III.2 Population d'étude 

La population concernée par cette étude est la population de l'AS KESHERO de 2009 estimée à 22167 habitants pour recensement du 3eme trimestre. Cependant la population cible de l'étude es celle âgée de plus de 18 ans.

III.3 Echantillonnage

III.3.1.Type d'échantillonnage

Notre échantillonnage est du type probabiliste par grappe.

III.3.2. Détermination de la taille de l'échantillon 

Nous avons déterminé la taille de l'échantillon par grappes, en considérant une avenue comme grappe, la formule que nous avons utilisé est celle de 30*7 (30 grappes de 7), =210 personnes à enquêter  comme une façon d'imiter la formule de L'OMS de 30x30. 7 comme nombre des ménages à enquêter et 30 comme nombre d'avenues ciblées par l'étude et considérées comme grappes. Pour arriver à sélectionner les 30 avenues, nous avons mis les noms de 33 avenues administratives du quartier sur des morceaux de papier et nous avons fait la technique de choix par urne, en retirant morceau de papier par morceau de papier jusqu'à 30, en en mettant ensemble sur une table

III.4 Méthodes et techniques de collectes des données

III.4.1 Méthodes

Notre étude s'est faite dans 30 avenues parmi les 33 avenues administratives opérationnelles du quartier KESHERO. Pour la récolte des données nous avons passé ménage par ménage jusqu'à 7 ménages par avenues.

Nous avons calculé le pas de sondage en prenant la population de l'AS 22167 :3166 ménages=7

Nous avons soumis un questionnaire individuel suivi de l'interview d'orientation, de facilitation, l'enquêteur une fois dans l'avenue jette le stylo à l'air pour indiquer le sens dont il va suivre et le ménage pour lequel il va commencer.

Les avenues qui ont concernées par l'étude sont : Avenue ZIMVIRA, Avenue MAGENE, Avenue RUMIMBI I, Avenue RUMIMBI II, Avenue MAMAN CHRISTINE, Avenue MYAKAMO, Avenue KINSHASA, Avenue KITUKU, Avenue LUSAKA, Avenue AKILIMALI, Avenue KABANDA, Avenue de la Conférence, Avenue KESHERO I, Avenue KESHERO II ; Avenue HEWA BORA, Avenue MAIYAMOTO, Avenue ABATOIRE, Avenue BUKAMA, Avenue RUZABA, Avenue MIRUNGI, Avenue des enseignants, Avenue MIAKAMO, Avenue MBAO, Avenue du Lac, Avenue BYAHI, Avenue SOTRAKI, Avenue RULENGA, Avenue KISANGANI, Avenue CHAMANANE, Avenue CHAMAKANO.

III.4.2 Techniques de collecte des données

Nous avons utilisé un questionnaire individuel structuré, adressé à une personne âgée de plus de 18 ans au sein d'un ménage.

III.4.3. Déroulement de l'enquête

L'enquêteur muni d'un stylo pour cocher les réponses du répondant lors de l'interview. Dans le ménage l'enquêteur se présente et présente également l'objectif de son arrivé dans ce ménage, demande aux répondants s'il est disponible pour répondre au questionnaire, chaque fois que le répondant acceptait c'est à celui-ci, ou à celle-ci qu'on devait soumettre le questionnaire. S'il ne sait pas lire l'enquêteur lit pour le répondant ce dernier donne son affirmation objective et l'enquêteur coche la réponse selon les aspirations du répondant. Pour ceux qui savent lire et veulent répondre directement au questionnaire sans pour autant être interviewé nous leurs avons fait le questionnaire et cocher eux-mêmes la réponse à la fin remet le questionnaire à l'enquêteur. La durée moyenne d'interview est de plus ou moins 20 minutes, le moment de l'enquête était le matin entre 7h à 9 h et le soir de 16 h à 18h moment ayant plus de probabilité de trouver les enquêtés dans les ménages. Notre enquête a durée 3 jours du 9 au 12/07/2009 ;

III.5 Recrutement et formation des enquêteurs et pretest

Nous avons recruté au total 4 enquêteurs dont 2 relais communautaires de l'AS AFIA KESHERO et 2 étudiants, la formation des enquêteurs s'est faite à l'ULPGL au Campus Salomon se trouvant également dans notre milieu d'étude.

Nous avons fait le pré-test dans 7 ménages de l'avenue du Lac dans l'AS AFIA HIMBI. Pour voir si le questionnaire est adapté et pour estimé la durée moyenne de l'interview et la moyenne est allée à 15 à 20.

III.6 Procédures de traitement et d'analyse des données et diffusion des résultats

Les données une fois récoltées auprès de la communauté de l'AS AFIA KESHERO ont été analysées au logiciel SPSS et le logiciel EXCEL et traités dans le logiciel Word. Quant à la diffusion des résultats les exemplaires ont été remis à la FDSDC/ULPGL et un exemplaire sera remis à un centre de recherche sur la médecine naturelle de la ville de Goma ayant une autorisation de l'IPS Nord Kivu, donc reconnu par le deuxième bureau.

III.7 Considérations d'ordre éthique

L'éthique de recherche exige qu'il ait un consentement libre et éclairé des répondants, mais aussi que l'anonymat des déclarations soit garanti. Pour cela, l'objet de cette étude a été préalablement expliqué aux répondants en vue de leur permettre de s'engager librement et volontairement. L'administration du questionnaire a été individualisée et il était demandé à l'enquêter de choisir l'endroit approprié où devrait se dérouler de l'interview.

III.8 Limites rencontrées

Nous n'avons pas interviewé les personnes clés comme les infirmiers et médecins et chefs locaux.

CHAPITRE IV. PRESENTATION DES RESULTATS

Cette partie présente les résultats des nos enquêtes. Les résultats dont il est question ici porte sur les caractéristiques des connaissances et attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages.

IV.1. Caractéristique des répondants

IV.1.1. Age des répondants

Q.1. Quel est votre âge ?

Tableau n°3. Répartition des répondants selon l'âge

Ages

Effectif

%

Moins de 20 ans

26

12,4

21à 30 ans

61

29

31 à 40 ans

99

47,2

42à 50 ans

7

3,3

50 ans et plus

10

4,8

Non réponse

7

3,3

Total

210

100

Ce tableau montre que près de la moitié des répondants soit 47,1% de la classe d'âge de 31 à 40 ans.

IV.1.2. Sexe des répondants

Q.2. Sexe du répondant

Tableau n°4. Distribution des répondants selon le sexe

Sexe

Effectif

%

Masculin

67

31,9

Féminin

141

67,1

Non réponse

2

1

Total

210

100

De ce tableau, il ressort que bon nombre de répondants soit 67,1% sont du sexe féminin.

IV.1.3. Niveau d'étude des enquêtés

Q.3. Quel est votre niveau d'étude

Tableau n°5. Niveau d'étude des répondants

Niveau d'études

Effectif

%

Analphabète

62

29,5

Primaire

102

48,6

Secondaire

35

16,7

Universitaire

7

3,3

Post universitaire

4

1,9

Total

210

100

Pour ce qui concerne le niveau d'étude, 48,6% de nos répondants ont fait l'étude primaire et 29,5% sont des analphabètes.

IV.2.4. Fonction des enquêtés

Q.4. Quelle fonction assumez vous dans la société ?

Tableau n°6. Répartition selon la profession

Fonction

Effectif

%

Aucune

92

43,8

Débrouillard

63

30

Infirmier

14

6,7

Agent de l'Etat

10

4,8

Chauffeur

4

1,9

Etudiants et élèves

4

1,9

Médecins

12

5,7

Autres à spécifier (Ménagère, agent de l'Etat, enseignant)

9

4,3

Total

210

100

Par rapport à la fonction, 43,8% de nos répondants n'ont pas de fonctions et 30% sont des débrouillards.

IV.2.5. Taille des ménages

Q. 5. Etes vous au nombre de combien dans ce ménage ?

Tableau n°7. Nombre de personnes par ménage

Nombre des personnes

Effectif

%

Seul

12

5,7

2 à 3

86

41

4 à 5

3

1,4

5 à 6

16

7,6

5

6

2,9

7 et plus

87

41,4

Total

210

100

Il ressort de ce tableau que 41,4% de nos enquêtés ont une taille de ménages de 7 personnes et plus et 41% ont une taille variant entre 2 à 3 personnes.

IV.2.6. Niveau de responsabilité des répondants

Q.6. Qui est le responsable de ce ménage ?

Tableau n°8. Responsabilité dans les ménages des enquêtés

Responsabilité

Effectif

%

Papa

190

90,5

Maman

19

9

Mon grand père

1

0,5

Total

210

100

Ce tableau montre que 90,5% de nos répondants ont affirmé que le papa est le responsable du ménage.

IV.1.5.Confession religieuse des répondants

Q.7. Quelle est votre religion ?

Tableau n°9. Religion des répondants

confession

Fréquences

%

Protestante

46

21,9

Catholique

139

66,2

Autres à spécifier

25

11,9

Total

210

100

Les résultats de l'enquête par rapport à la confession religieuse ont montré que 66,2% de nos répondants sont des catholiques.

IV.2. Connaissances sur l'utilisation des plantes médicinales comme une opportunité pour la santé

Q.8. Connaissez-vous que les plantes sont sources des médicaments ?

Tableau n°10. Connaissances des plantes comme sources des médicaments

Occurrence

Effectif

%

Oui

209

99,5

Non

1

0,5

Total

210

100

Pour ce qui est de la connaissance sur les plantes médicinales comme sources des médicaments, 99,5% de répondants l'ont affirmé.

Q. 9. L'utilisation des plantes médicinales constitue-t-elle une opportunité pour aider la communauté à améliore encore sa santé par les soins de santé à domicile ?

Tableau n°11. L'utilisation des plantes médicinales comme une opportunité

Réponses

Effectif

%

Oui

177

84,3

Non

32

15,2

Non réponse

1

0,5

Total

210

100

Il ressort de ce tableau que 84,3% des répondants disent que les plantes médicinales constituent une opportunité pour leur santé.

Q10.Pourquoi l'utilisation des plantes médicinales est une opportunité pour améliore notre santé ?

Tableau n°12. Raisons d'usages des plantes médicinales

Raisons d'utilisation

Effectif

%

Plantes médicinales sont accessibles à tous

62

52,9

Nous les utilisons dans les ménages

20

17

Plantes poussent partout

4

3

Procurent moins de danger

3

2

Tous les quatre à la fois

9

5

Plantes médicinales moins chères

20

17

Total

117

100

En ce qui concerne l'utilisation des plantes médicinales comme une opportunité pour aider la communauté, 52,9 % d'enquêtés ont donné des raisons c'est parce que les plantes médicinales sont accessibles à tous.

Q.12. Connaissez-vous que l'utilisation des plantes médicinales est reconnue par notre ministère de la santé ?

Tableau n°13. Connaissance des répondants de l'utilisation des plantes médicinales par l'inspection provinciale et le ministère de la santé

Réponses

Fréquences

%

Oui

200

95,2

Non

10

4,8

Total

210

100

Ce tableau montre que 95,2% d'enquêtés ont confirmé qu'ils connaissent que l'utilisation des plantes médicinales est reconnue par l'inspection provinciale et le ministère de la santé.

Q.13. Le respect de la réglementation sur l'usage des plantes médicinales peut-elles aider la communauté à bien les utiliser correctement pour améliorer sa santé et éviter les conséquences de leur mauvaise utilisation ?

Tableau n°14. Connaissances sur la réglementation d'usage des plantes médicinales

Réponses

Fréquence

%

Oui

200

95,2

Non

10

4,8

Total

210

100

Les résultats de ce tableau montrent que 95,2% de répondants ont confirmé que le respect de la réglementation sur l'usage des plantes médicinales peut aider la communauté à bien les utiliser pour l'amélioration de la santé et éviter les conséquences qui en découlent.

Q.14. Quelles sont les conséquences qui peuvent arriver chez une personne qui utilise les plantes médicinales sans respect des mesures règlementaires ?

Tableau n°15. Connaissances sur les conséquences de l'utilisation des plantes médicinales sans respect des mesures règlementaires

Occurrences

Fréquence

%

Risque d'intoxication

192

91,4

La maladie ne guérie pas

6

2,9

Mort par surdosage

10

4,7

Non réponse

2

1

Total

210

100

Il ressort de ce tableau 91,4% de répondants ont confirmé le risque d'intoxication est une conséquence majeure de l'utilisation des plantes médicinales sans respect des mesures règlementaires.

Q.207.7 Vous avez dit que vous connaissez les plantes médicinales sont sources des médicaments, où avez-vous eu cette connaissance ?

Tableau n°16. Sources d'information sur les plantes comme source des médicaments

Sources d'information

Fréquence

%

Auprès des parents

25

11,9

Auprès des grands parents

163

77,8

Auprès des amis /voisins

9

4,2

Héritage culturel

1

0,4

Formation sur la MTR

7

3,3

Autre à spécifier

4

1,9

Non réponse

1

0,5

Total

210

100

Ce tableau montre que 77,8% de nos enquêtés ont affirmé qu'ils ont reçu la connaissance sur les plantes comme source des médicaments auprès de grands parents.

Q.15. Comment appréciez-vous les informations fournies par les parents, grands parents, tradipraticiens, guérisseurs, CEMENA sur l'utilisation des plantes médicinales ?

Tableau n°17. Appréciation des informations fournies

Appréciation des informations

Effectif

%

Satisfaisantes

183

87,1

Non satisfaisantes

27

12,9

Total

210

100

Il ressort de ce tableau que 87,1% de répondants trouvent ces recueillent des informations satisfaisantes.

Q.16 Combien des tradipraticiens connaissez-vous dans cette aire de santé ?

Tableau n°18. Nombre des tradipraticiens

Nombre de tradipraticiens

Effectif

%

Aucun

153

72,9

1 à 5

52

24,8

Plus de 10

5

2 ,3

Total

210

100

Les résultats de ce tableau montre que 72,9% des nos enquêtés ne connaissent aucun tradipraticien. 24,8% connaissent 1 à 5 tradipraticiens.

Q.17. Quelle est l'influence des tradipraticiens sur l'utilisation des plantes médicinales ?

Tableau °19. Influence des tradipraticiens sur l'utilisation des plantes médicinales

Influence

Effectif

%

Apport des connaissances par les conseils

11

5,2

Prescrit l'utilisation des plantes médicinales

136

64,8

Soignent par les plantes à nos ménages

6

2,9

Utilisent les plantes médicinales dans leurs ménages

17

8,1

Utilisent les plates médicinales dans le CEMENA

3

1,4

Non réponse

37

17,6

Total

210

100

De ce tableau, il ressort que 64,8% de nos répondants ont affirmé que les tradipraticiens prescrivent l'utilisation des plantes médicinales.

IV.3. Attitudes sur le coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales

Q.18. Quelle est la place de l'utilisation des plantes médicinales dans votre ménage ?

Tableau n°20. Place de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages

 Place des plantes médicinales

Effectif

%

Premier recours avant la médicine moderne

48

22,9

Deuxième recours après la médicine moderne

155

73,8

C'est notre usage quotidien

1

0,5

Pas des places

3

1,3

Autre

1

0,5

Non réponse

2

1

Total

210

100

L'utilisation des plantes médicinales dans les ménages est le deuxième recours après la médecine moderne pour 73,8% de répondants.

Q.19. Selon vous quelle est le bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages ?

Tableau n°21. Bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages

 

Effectif

%

Se soigner soi même

24

11,4

Eviter de parcourir des longs trajets pour les soins

132

62,9

Tout le monde bénéficie des soins

14

6,7

Accessibilité des soins de santé en famille

35

16,7

Non réponse

4

2,3

Total

210

100

Pour 62,9% de répondants le bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages est d'éviter de parcourir des longs trajets pour les soins.

Q.20. Comment appréciez-vous l'utilisation des plantes médicinales ?

Tableau n°22. Appréciation de l'utilisation des plantes médicinales

Réponse

Effectif

%

Bonne

199

94,8

Mauvaise

5

2,4

Non réponse

6

2,8

Total

210

100

Il ressort de ce tableau que 94,8% de répondants disent que l'utilisation des plantes médicinales est bonne.

Q.21. Si mauvaise, pourquoi dites-vous que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise ?

Tableau n°23. Raisons justifiant l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise.

Raisons

Effectif

Ne donne pas une précision

1

Non connaissance des plantes médicinales

1

Se fait par tâtonnement

2

Risque d'empoisonnement

1

Total

5

Le fait que l'utilisation des plantes médicinales se fait par tâtonnement, 2/5 de nos enquêtés ont pensé que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise.

Q.22. Comment appréciez-vous le coût des soins de santé modernes ?

Tableau n°24. Appréciation des coûts des soins modernes

Coût des soins modernes

Effectif

%

Est chers par rapport à notre revenu

26

12,4

Moins cher

141

67,1

Est discriminatoire entre riches et pauvres

37

17,6

Non réponse

6

2,9

Total

210

100

Les résultats de ce tableau montrent que 67,1% de répondants disent que les soins de santé modernes sont moins chers, c'est le revenu pour les payer qui fait défaut.

Q.23. Les soins de santé modernes couvrent-ils réellement vos besoins de santé au CS, à l'hôpital soit à la maison même sans argent ?

Tableau n°25. Couverture des besoins de santé par les soins de santé moderne

Réponse

Effectif

%

Oui

11

5,2

Non

189

90

Non réponse

10

4,8

Total

210

100

Pour 90% de répondants, les soins de santé modernes ne couvrent pas les besoins de santé au niveau du CS, à l'hôpital, voire à la maison car partout il faut de l'argent pour bénéficier des soins.

Q.24. Sinon, pourquoi les structures de santé moderne ne couvrent pas vos besoins de santé à domicile, au CS et à l'hôpital ?

Tableau n°26. Raisons entraînant la non couverture des besoins de santé par les structures modernes

Raisons de la non couverture en soins

Effectif

%

Sont toujours à tarif élevé

37

17,6

Recourt à l'argent avant de soigner la maladie

29

13,8

Même à la pharmacie du quartier il faut de l'argent

15

7,1

Pas des soins sans argent

107

51

Non réponse

21

10

Total

189

100

Les résultats de ce tableau montrent que 51% des répondants ont confirmé que les raisons qui font que les structures de santé modernes ne couvrent pas les soins de santé à domicile, au CS et à l'hôpital étant donné que pour tout les soins sont payable et donc pas des soins sans argent.

Q.25. La promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages peut elle aider pour l'accès facile aux soins de santé ?

Tableau n°27. Promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès facile aux soins

Réponse

Fréquence

%

Oui

63

30

Non

133

63,3

Non réponse

12

5,7

Total

210

100

Il ressort de ce tableau que 63,3% de nos répondants affirment que la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages ne peut pas aider à l'accès facile aux soins de santé.

Q.26. Pourquoi l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages permet l'accès aux soins de santé ?

Tableau n°28. Accès aux soins de santé par utilisation des plantes médicinales dans les ménages

 Raisons

Effectif

%

Soins administrés en domicile

45

21,4

Valorisation des ressources locales

7

3,3

Accès facile aux médicaments et aux soins même sans argent

155

73,8%

Non réponse

3

1,4

Total

210

100

La question cherchait à savoir les raisons qui peuvent faire que les plantes médicinales soient utiliser dans les ménages pour m'accès aux soins de santé, 58% des enquêtés ont donné la raison d'accès facile aux médicaments et aux soins sans argent.

Q.27. Si tout dépendait de vous, utiliseriez vous les plantes médicinales dans les hôpitaux, CS et dispensaire ?

Tableau n°29. Utilisation des plantes médicinales dans les structures de santé moderne

 

Effectif

%

Oui

56

26,7

Non

150

71,4

Autres

3

1,4

Non réponse

1

0,5

Total

210

100

Il ressort de ce tableau que 71,4% de répondants ont dit que les plantes médicinales ne peuvent pas être utilisées dans les structures de sanitaires.

Tableau n°30. Age par rapport à l'appréciation du coût des soins modernes

 

Ages

le coût des soins de santé modernes

Total

Sont chers par rapport à notre revenu

Moins chers

Sont discriminatoire entre riches et pauvres

Quel est votre âge?

Moins de 20 ans

8

16

0

24

21à 30 ans

9

37

13

59

31 à 40 ans

3

76

18

97

41à 50 ans

1

5

1

7

51 ans et pus

4

4

2

10

Total

25

138

34

197

CHI-CARRE = 29,130 (a), dl 8

Dans ce croisement, on cherche à voir si l'appréciation du coût des soins de santé peut être fonction de l'âge. En testant l'hypothèse au Chi-carré, a donné 29,130 (a) dl 8 qui est fort supérieur à 2,7326 valeurs tabulaires. En conclusion, nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative.

Tableau n°31. Age par rapport à la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages

 

 

Promotion des plantes médicinales dans les ménages pour l'accès facile aux soins de santé

Total

Oui

Non

 

Quel est votre âge?

Moins de 20 ans

12

13

 

25

21à 30 ans

14

37

 

51

31 à 40 ans

25

73

 

99

41à 50 ans

1

5

 

6

50 ans et pus

7

3

 

10

Total

59

131

 

191

TEST CHI-CARRE= 25,821 (a) dl 8 0,001

Ce tableau cherche à montrer s'il y a un rapport entre l'âge et la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages. En soumettant ce rapport au test Chi-Carré on trouve 13,721 (a) dl 8 qui est supérieur à la valeur de la table statistique (2,7326). Nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative.

Tableau n°32. Connaissances des plantes comme sources des médicaments par rapport à la religion.

 

Religion

comme sources des médicaments

Total

Oui

Non

Quelle est votre religion?

Protestante

46

0

46

Catholique

138

1

139

Autres à spécifier

25

0

25

Total

209

1

210

TEST CHI-CARRE ,515 (a) dl2

Ce tableau cherche a voir s'il y a une relation entre la religion et connaissance des plantes médicinales comme sources des médicaments. Notre Chi-carré calculé est supérieur Chi-carré sur tableau statistique. X²c>X²t. Nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative. Avec C=valeur Chi-carré du test et t=valeur sur table statistique.

Tableau n°33. Connaissances de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages s des soins par rapport au sexe.

 

Sexe

Raisons de l'utilisation des plantes médicinales dans le ménage

Total

Soins administrés en domicile

Valorisation des ressources locales

Accès aux médicaments et aux soins même sans argent

Sexe du répondant

Masculin

24

2

40

66

Féminin

45

5

89

139

Total

69

7

129

205

TEST CHI-CARRE 0,337 (a) dl 2

De ce tableau, nous avons voulu voir si l'utilisation des plantes médicinales peut permettre l'accès aux soins de santé dans les ménages est fonction du sexe.

Le Chi-carré calculé est 0,337>0,1025 du tableau statistique, nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative.

Tableau n°34. Connaissances des plantes comme médicament par rapport au niveau d'étude.

 

Réponse

Niveau d'étude

Total

Analphabète

Primaire

Secondaire

Université

Post université

Connaissez- vous que les plantes sont des médicaments?

Oui

62

102

35

6

4

209

Non

0

0

0

1

0

1

Total

62

102

35

7

4

210

CHI-CARRE 29,139 dl 4

Il ressort de ce tableau n'°12, que 102/210 de nos répondants ayant fait l'école primaire ont affirmés qu'ils connaissent que les plantes sont sources des médicaments et 62/210 de nos répondants sont analphabètes et ont affirmé qu'ils ont une connaissance sur les plantes comme source des médicaments.

En testant l'hypothèse, le Chi-carré calculé 29,139 (a) dl4 est supérieur à la valeur statistique sur table (0,7109), nous rejetons l'hypothèse et nous disons que la différence est significative.

Tableau n°35. Utilisation des plantes médicinales, une opportunité pour la communauté et niveau d'étude

 

 

Votre niveau d'étude

Total

Analphabète

Primaire

Secondaire

Université

Post université

L'utilisation des plantes médicinales constitue-t-elle une opportunité pour aider la communauté

Plantes médicinales sont accessibles à tous

60

80

28

5

4

177

Nous les utilisons dans les ménages

1

22

7

2

0

32

Total

61

102

35

7

4

209

CHI-CARRE 14,139 (a) dl 4

Les résultats de ce tableau montre que 177 sur 209 répondants ayant affirmés que l'utilisation des plantes médicinales constitue une opportunité pour aider la communauté, pour eux c'est parce que les plantes médicinales sont accessibles à tous. En testant l'hypothèse, nous rejetons l'hypothèse car la différence est significative, 14,139 (a) dl 4 > 0,7107 valeur tabulaire.

IV. Pratique sur l'utilisation des plantes médicinales

Q.28. Quelles sont les meilleurs pratiques sur l'utilisation correcte des plantes médicinales ?

Tableau n°36. Meilleurs pratiques sur l'utilisation correcte des plantes médicinales

Réponse

Effectif

Percent

Connaissance du mode d'emploi

167

79,5

Connaissance des mesures réglementaires

27

12,9

Ne jamais utiliser une sans connaissance

2

1

Toutes ces pratiques sont meilleures

6

2,9

Je ne sais pas

1

0,5

Non réponse

7

3,3

Total

210

100

Ce tableau montre que 79,5% des répondants disent que la connaissance du mode d'emploi est une meilleure pratique sur l'utilisation correcte des plantes médicinales.

Q.29. Cherchez vous des informations auprès des tradipraticiens lorsque vous recourez à l'utilisation des plantes médicinales dans votre ménage en cas de maladie ?

Tableau n°37. Pratique sur la source d'information sur les plantes médicinales

 

Effectif

Percent

Oui

30

14,3

Non

174

82,9

Non réponse

6

2,9

Total

210

100

Les résultats de ce tableau montrent que 82,9% de nos répondant ne cherchent pas des informations auprès des tradipraticiens quand ils font recours à l'utilisation des plantes médicinales

Q.30. Que faites vous quand vous utilisez les plantes médicinales en cas de maladies ?

Tableau n°38. Pratique lors du recours aux plantes médicinales en cas de maladie

 Pratiques

Effectif

%

Je demande conseil aux amis

151

71,9

Je demande conseils aux voisins

6

2,9

Je fais le tâtonnement

.39

18,5

Je fais recours aux tradipraticiens

7

3,3

Non réponse

6

2,9

Total

210

100

Ce tableau montre que 71,9% de répondants demandent conseils à leurs amis sur l'utilisation des plantes médicinales en cas de maladie.

Q.31. Pourquoi la collaboration entre ménage-tradipraticiens et le personnel de santé constitue un moyen pour un usage correct des plantes médicinales ?

Tableau n°39. Pratiques sur la collaboration entre ménage, tradipraticiens et personnel de santé

 Occurrences

Effectif

%

Moyen d'échange d'information

189

90

Renforcement des connaissances sur les plantes médicinales

7

3,3

Améliorer l'accès aux soins de santé

1

0,5

Non réponse

13

6,2

Total

210

100

Par rapport à la collaboration entre ménage-tradipraticiens et personnel de santé, 90% d'enquêtés ont affirmé qu'est un moyen d'échange d'information sur l'usage correct des plantes médicinales.

Q.32. Utilisez-vous les plantes médicinales ?

Tableau n°40. Utilisation des plantes médicinales

 

Effectif

%

Oui

74

35,2

Non

135

64,3

Non réponse

1

0,5

Total

210

100

Par rapport à l'utilisation des plantes médicinales, 64,3% de nos répondants n'utilisent pas des plantes médicinales.

Q.33. Quelle est le lieu d'approvisionnement de vos plantes médicinales ?

Tableau n°41. Lieu d'approvisionnement des

Plantes médicinales

Lieu d'approvisionnement

Effectifs

%

Herbe le long des rues et des routes

12

16

Jardin des plantes médicinales

21

28

Végétation naturelle

35

47

Commande en provenance du village

5

6

Total

73

100

Il ressort de ce tableau que 47% de nos enquêtés récoltent les plantes médicinales dans la végétation naturelle.

Tableau n°42. Age et pratique de l'utilisation des plantes médicinales

 

Meilleures pratiques

Total

Connaissance du mode d'emploi

Connaissance des mesures réglementaires

Ne jamais utiliser une sans connaissance

Toutes ces pratiques sont meilleures

Je ne sais pas

Quel est votre âge?

Moins de 20 ans

20

1

1

0

0

22

21à 30 ans

49

5

0

5

0

59

31 a 4O ans

84

14

1

0

0

99

41à 50

6

1

0

0

0

7

51 ans et plus

5

3

0

1

1

10

Total

164

24

2

6

1

197

Dans notre étude, nous avons voulu vérifier si les meilleures pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales peuvent être fonction de l'âge. En testant l'hypothèse au chi-carré, nous avons calculé 39,9 (a) dl 16>7,9616 valeur tabulaire et donc rejetons l'hypothèse et nous disons que l'écart est significatif.

Tableau n°43. Sexe et utilisation des médicinales

Sexe

Usage des plantes médicinales

Total

 

Oui

Non

 

Sexe du répondant

Masculin

24

42

66

 

Féminin

48

93

141

Total

72

135

207

Nous avons voulu de même vérifier si l'âge peut influencer l'utilisation des plantes médicinales, en testant au chi carré a trouvé 25,821 (a) dl 8 > à 2,7326 nous concluons que dans notre étude l'âge n'influence pas totalement l'utilisation des plantes médicinales étant donné que l'écart est significative.

CHAPITRE V. DISCUSSION DES RESULTATS

En vue de réaliser l'objectif général de cette étude, celui d'évaluer les connaissances, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion des plantes dans les ménages et l'accessibilité aux soins de santé. Cette section, consiste à confronter nos résultats avec ceux des autres auteurs qui ont fait les études sur l'utilisation des plantes médicinales.

V.1. Connaissance sur l'utilisation des plantes médicinales comme opportunité pour la santé

La variable que nous avons évalué en premier lieu est la connaissance des plantes comme sources des médicaments ; 99,5% des répondants ont affirmé qu'ils connaissent que les plantes médicinales sont sources des médicaments. Ces résultats se rapprochent de ceux de KAMBU K. (1990) qui a montré qu'une bonne partie des plantes médicinales du continent africain, bien encore que encore utilisé dans la médecine traditionnelle est devenue une source réelle des médicaments modernes de façon directe ou indirecte.

S'agissant de l'utilisation des plantes médicinales comme opportunités pour aider la communauté en matière de santé en matière de santé, 84% des enquêtés l'ont affirmé. Ces résultats corroborent à ceux d'Anamed considéré que la thérapie pratiquée à l'aide des plantes médicinales ne cesse d'être considéré comme la médicine des pauvres, mais vraiment moderne .

La communauté a donné la raison que les plantes médicinales sont une opportunité pour la santé parce qu'elles sont accessibles à tous. Ces résultats corroborent avec l'objectif que BALAGIZI (2007) a donné dans son travail, celui d'atteindre le plus grand public qui manque l'accès aux médicaments importés et qui se lance de l'automédication avec les plantes médicinales.

De ce qui précède, nous avons voulu mesuré si l'utilisation des plantes médicinales comme une opportunité pour aider la communauté en matière de santé est fonction du niveau d'étude, après analyse des résultats avec le test chi-carré nous avons tiré une conclusion selon laquelle l'utilisation des plantes médicinales comme opportunité pour la communauté n'est pas fonction du niveau d'étude étant donné que la différence des valeurs statistiques sur table a été grande soit (5,2260>0,515 (a) dl 2.)

De même, nous avons voulu savoir si les connaissances des plantes médicinales comme sources des médicaments est fonction du niveau d'étude, à ce niveau le test chi-carré trouvé a été fort supérieur au chi-carré tabulaire (valeurs tabulaires 0.7109 et valeurs trouvé 29.139) . Ceci nous a permis de conclure que la connaissance sur les plantes comme source des médicaments n'est pas fonction du niveau d'étude.

Dans le même cadre, nous avons voulu vérifier si la connaissance des plantes médicinales comme source des médicaments est fonction de la religion, après avoir soumis nos résultats au test-chi, la valeur trouvé a été supérieur à la valeur sur table (soit 5,2260>0,515 valeur du test ). Ce qui a fait que nous tirons une conclusion selon laquelle la connaissance des plantes comme sources des médicaments n'est pas fonction de la religion.

Concernant la connaissance à l'utilisation des plantes médicinales pour notre ministère de la santé, 95,2% de nos répondants connaissent que l'utilisation des plantes médicinales est reconnue que par notre ministère de santé provinciale. Ces résultats se rapprochent à ceux de l'OMS qui avait incité les gouvernements à intégrer la médicine traditionnelle dans leur système de santé.

L'étude a voulu savoir la position de la communauté sur le respect de la réglementation pour l'utilisation correcte des plantes médicinales, afin d'éviter les conséquences qui en découlent. Sur cette question 95,2% des répondants ont confirmé que le respect de la réglementation sur l'utilisation des plantes médicinales aide à bien utiliser correctement les plantes médicinales .

Ces résultats ne sont pas éloignés de ceux de GEORGE P. (2001) BALAGIZI (2007) et HANS (2003 et 2006) en ont donné les modalités d'usage des plantes médicinales et que l'OMS qui a donné une réglementation sur la médecine traditionnelle et l'utilisation des plantes médicinales.

Considérant les connaissances sur les conséquences de l'utilisation des plantes médicinales sans respect des mesures règlementaires, 91,4% deS répondants connaissent le risque d'intoxication. Ces résultats corroborent à ceux de GEORGE P. qui montrent que les plantes cueillies et prescrite de manière empirique par des « amateurs » peuvent s'avérer dangereuses. De même KAMBU K. (1990) a ajouté en disant que l'utilisation des médicaments traditionnels sous formes des drogues prêtes à l'emploi peut poser des problèmes au niveau de l'utilisateur qui doit être capable de respecter toutes les indications utiles pour obtenir un médicament de qualité.

Quant à la question relative à la source d'information sur les plantes médicinales comme sources des médicaments 77,6% d'enquêtés ont eu cette connaissance auprès de leurs grands parents. Ces résultats sont différents de ceux de MICHELE ACQUARON qui ont montré que les femmes sont naturellement dépositoires des secrets des plantes médicinales, héritières du savoir familial par transmission des connaissances.

S'agissant de l'appréciation des informations fournies par les parents, grands parents, tradipraticiens et guérisseur, CEMENA sur l'utilisation des plantes médicinales, 87,1% des répondants disent que les informations fournies sont satisfaisantes. Ces résultats corroborent à ceux de KAMBU K(1990). Sauf que lui s'est intéressé aux tradipraticiens et a montré que les tradipraticiens constituent en eux-mêmes un « dispensaire » et une bibliothèque « vivant » fréquenté à des longues des journées par les citoyens de toutes les couches sociales. Concernant l'influence des tradipraticiens dans la communauté, 64,8% de répondants ont affirmé que les tradipraticiens prescrivent l'utilisation des plantes médicinales.

V.2. Attitudes sur le coût des soins modernes et utilisation des plantes médicinales dans les ménages

Concernant la préoccupation de savoir la place qu'occupe l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages, pour 73,8% des répondants. L'utilisation des plantes médicinales dans les ménages est le deuxième recours après la médecine moderne. Ces résultats se contredisent avec les résultats de HANS M. (2003, p.) selon lesquels environ 80% de la population de la RDC font recours avant tout à la médecine traditionnelle souvent la médecine moderne n'est que le second choix. La ressemblance se trouve par l'affirmation de HANS M qui ajoute en disant que si à son tour, l'hôpital n'a pas résolu le cas de finance de la famille ne suffisant pas pour payer un long séjour à l'hôpital le guérisseur est souvent aussi le dernier sachant que souvent les guérisseurs leurs principes actifs dérivent souvent des plantes médicinales.

L'étude a cherché également à savoir le bien fondé de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages, partant 62,9% des répondants ont dit que le bien fondé de l'utilisation des plantes dans les ménages est le fait d'éviter de parcourir de long trajet pour les soins.

Ces résultats sont semblables à ceux de HANS M. (2003) qui montre que si vous connaissez seulement la valeur des plantes médicinales qui poussent autour de votre maison, vous n'aurez plus jamais à parcourir la moindre indisposition 10, 50 ou même 100 kilomètres à pied pour atteindre le centre de santé ou l'hôpital.

Dans la communauté, certains pensent que l'utilisation des plantes médicinales sont bonnes et d'autres pensent que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise, cela étant, nous nous sommes intéressé à chercher l'appréciation de l'utilisation des plantes médicinales, de cette question 94,5% des répondants ont dit que l'utilisation des plantes médicinales est bonne. Ces résultats sont proches aux déclarations de LASHARI qui montre que la médecine traditionnelle est en règle générale plus accessible, moins chers et mieux accepté, notamment dans les, zones rurales que son rivales moderne, 2/5 des répondants ont pensé que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise, car ces résultats sont contraires aux stratégies de l'OMS pour lesquels l'intégration de la médicine traditionnelle dans le système de santé au niveau de chaque pays est indispensable comme les ressources de l'OMS sont aussi limitées. Ces pensées de la communauté sont divergentes entre ceux qui pensent que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise et ceux qui pensent qu'elle bonne. Cet écart a été aussi constaté l'utilisation dans les structures de santé modernes, de fois certains préfèrent les structures de santé non intégré et d'autres les structures de santé intégré Il ne serait pas bon si certains continuent à penser que l'utilisation des plantes médicinales est mauvaise alors qu'elles constituent une de voie pour favoriser l'accessibilité aux soins de santé dans les ménages. Cette considération des plantes médicinales fait la communauté recourt fréquemment à la médecine moderne.

Par rapport à l'appréciation des soins de santé moderne, 67,1% de nos répondants ont affirmés que les soins de santé modernes sont moins chers, mais c'est les moyens de les payer qui leur manque.

Ces résultats se contredisent à ceux de HANS M., qui pour lui comparativement aux médicaments importés, les médicaments à base des plantes, ne coutent presque rien. Cependant, ces résultats se rapprochent à ceux de HANS (2003) pour qui les soins de santé dans les hôpitaux publics sont moins coûteux. Ces résultats sont également contradictoires au DSCRP qui montre les coûts des services de santé moderne ont un effet appauvrissant sur les populations. Selon les affirmations de la population lors de l'enquête les soins de santé modernes ne sont pas chers sauf que le problème d'accessibilité s'explique en termes de moyens.

Quant aux couvertures des soins de santé modernes même à l'absence de l'argent, 90% des enquêtés ont répondus en disant que les soins de santé modernes ne couvrent pas le besoin ni à la maison, ni au centre de santé et à l'hôpital. Les raisons qu'ils ont poussées ; les soins de santé modernes ne couvrent pas les soins de santé sans argent soit pour 51% des répondants, alors que pour l'utilisation des plantes médicinales on peut bénéficier aux soins de santé même sans argent.

Ces résultats ressemblent à ceux de BALAGIZI (2007), qui montrent que la population des pays en voie de recourent à la médecine traditionnelles à base des plantes médicinales pour les premiers soins par suite des conditions de pauvreté criante, à l'incapacité des institutions de l'Etat de répondre efficacement aux besoins des populations, particulièrement en milieu rural.

L'étude a voulu savoir de même si la promotion, l'utilisation des plantes médicinales peuvent favoriser l'accès aux soins de santé dans les ménages, 61,4% des répondants l'ont confirmé.

Ces résultats sont semblables aux résultats de HANS M., qui ont montré que la médecine domestique constitue la première priorité puisque le centre des soins les plus important et le plus efficace c'est votre ménage, ces résultats ont été appuyé par PAS APAS (2008) qui montrent que les parents ou les soignants peuvent apprendre à reconnaître des maladies courantes et apprennent des techniques simples pour traiter les maladies à domicile, cela renforce le pouvoir d'action du soignant et réduit les frais médicaux et évite aux gens de voir se rendre à l'hôpital, sauf en cas d'urgence.

En tenant l'hypothèse sur l'appréciation des soins modernes et promotion des plantes médicinales dans les ménages nous avons essayé de voir s'il y a relation entre âge et appréciation des soins modernes et entre âge et promotion des plantes médicinales dans les ménages. Partant, des hypothèses testées x²>x², ce qui nous a permit de conclure qu'il n'y a des relations entre âge et appréciation des soins moderne et entre promotion de plantes médicinales dans les ménages étant donné que la différence est significative.

En conclusion, les soins de santé modernes ne sont pas perçu comme étant chers ou discriminatoire mais plutôt le manque des moyens, le fait que ses soins demandent de l'argent écartent une portion importante de la population à l'accessibilité aux soins de santé ; la promotion de l'utilisation des plantes médicinales pour plus de la moitié des répondants ont confirmé que l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages peuvent assurer l'accès facile aux soins de santé.

V.3. Promotion des meilleurs pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales

Par rapport aux meilleures pratiques sur l'utilisation correcte des plantes médicinales, 79,5% des répondants confirment que c'est la connaissance du mode d'emploi. Ces résultats corroborent exactement à ceux de GEORGE, de HANS. M (2003 et 2006) et BALAGIZI (2007) qui ont donné les modalités d'usage des plantes médicinales.

Partant de la pratique sur le recourt aux tradipraticiens pour faire usage des plantes médicinales en cas de maladie, 82,9% des répondants ne cherchent pas des informations auprès des tradipraticiens, ces résultats se contredisent avec les résultats de KAMBU K (1988)., qui ont montré que les tradipraticiens sont contacté de longueur des journées par les citoyens.

En ce qui concerne l'utilisation des plantes médicinales en cas de maladie, 71,9% des répondants, demandent conseils a leurs amis, cette approche a été montré par KAMBU K. (1988) en disant que les amis des personnes malades leurs suggèrent de consulter les tradipraticiens qui leurs suggèrent de consulter les tradipraticiens qui utilisent à grande partie les plantes médicinales. Pour 38,8% des enquêtés utilisent les plantes médicinales dans leurs ménages Ces résultats corroborent à ceux de KAMBALE KIVUNDA (2006) et KAKULE M. (2004) qui ont montré que dans leur étude que 75% des PVVs en Afrique du Nord font recours à l'usage de la médecine traditionnelle en base de la phytothérapie et que l'intégration de la médecine traditionnelle est plus en plus effective.

Ces résultats corroborent également aux déclarations de l'OMS depuis les années 1977 qui montrent que les évêques africains aujourd'hui demandent une livraison de 100 litres sirop anti-toux d'Europe ignorant que l'arbre d'Eucalyptus à côté de leur Eglise fournit lui-même ces vertus curatives.

Quant à la collaboration entre ménage tradipraticiens et personnel de santé, 90% des enquêtés ont affirmé que c'est un moyen d'échange sur l'utilisation correcte des plantes médicinales, ces résultats corroborent à ceux de BALAGIZI (2008) qui a montré comment collaborer avec les guérisseurs traditionnels et comment gérer leurs informations, les exploiter plus rationnellement et les utiliser de manière scientifique et acceptable au profit de la communauté entière. Ces résultats rapprochent également ceux de l'OMS qui estime que les progrès sont possibles en ce qui concerne l'intégration des tradipraticiens dans le système de santé nationale et leur formation, ces opérations entre MTR et médecine moderne peuvent permettre d'élargie les services des soins médicaux de base.

Concernant le lieu d'approvisionnement des plantes médicinales, 65,2% des répondants les récoltent dans la végétation naturelles, ces résultats corroborent de HANS M (2003) qui a montré que la pharmacie du Bon Dieu est toujours là pour nous que nous l'utilisons et que la médecine naturelle va sans dire parce que nous utilisons d'abord les moyens existant avant de demander une aide ailleurs. C'est dans ce cadre que Anamed encourage la collaboration entre médecin et guérisseurs, débutent le dialogue et discutent ensemble de manière impartiale, de concept thérapeutiques, à ce que la protection de la forêt vierge ne soit pas comprise comme « un intérêt des blancs » mais comme possibilité de conserver pour soi, et les générations suivantes. Ces résultats montrent que les gens ne disposent des jardins des plantes médicinales dans leurs parcelles ; ces resultats sont contraires à ceux de MONIK (2006) qui a donné les critères de sélection pour les jardins des plantes médicinales familiales et les informations que l'utilisation des plantes médicinales ne doit pas manquer.

Quand à l'utilisation des plantes médicinales ; 64,3% n'utilisent pas les plantes médicinales dans leurs ménages. Ces résultats sont contraire aux résultats lus sur Webographie le 01.04.2009 qui ont montré que la consommation des plantés médicinales alternatives ou thérapeutiques traditionnelle . KAKULE M (2006) a montré également qu'en Afrique du Nord, 75% des PVVS font recourt à l'usage de la médecine traditionnelle, en particulier la phytothérapie en complément avec d'autres médecines pour plusieurs symptômes opportunistes.

HANS M. (2006), a montré également, comment traiter les maladies liées au SIDA par les plantes médicinales. Par rapport à la pratique d'intégration, KAMBALE K., a montré comment l'intégration dans le système de santé traditionnelle est devenue de plus en plus effective dans la ville de Goma.

Considérant le lieu d'approvisionnement des plantes médicinales 65,2% de nos enquêtés s'approvisionnent dans la végétation naturelle, ces résultats diffèrent de ceux de KAMBALE KIVUNDA (2006)., qui a énuméré quelques structures de la ville de Goma, ayant des jardins à plantes médicinales d'une part, et d'autre part Anamed veut que l'on discute, l'on dialogue ensemble d'une manière impartiale de concept thérapeutique et à ce la protection de la forêt vierge ne soit plus comprise comme un intérêt des blancs mais comme possibilité de conserver pour soi, et les générations suivantes, ses propres plantes médicinales.

En conclusion, la communauté connaît que les plantes sont sources des médicaments et connaissent également que la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages est une opportunités pour assurer ou favoriser l'accès aux soins de santé, cependant après étude, nous constatons que malgré la connaissance des plantes médicinales comme médicaments et malgré leur accessibilités géographique et financière, la communauté recourt moins à l'utilisation des plantes médicinales contrairement 64,3% des ménages qui n'utilisent pas les plantes médicinales à domicile, ce que l'intégration de l'utilisation des plantes médicinales au niveau des ménages n'est pas encore effective.

Dans notre étude, nous avons voulu vérifier si les meilleures pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales peuvent être fonction de l'âge. En testant l'hypothèse au chi-carré, nous avons calculé 39,9 (a) dl 16>7,9616 valeur tabulaire et donc rejetons l'hypothèse et nous disons que l'écart est significatif.

Nous avons voulu de même vérifier si l'âge peut influencer l'utilisation des plantes médicinales, en calculant le test chi-carré nous avons trouvé 25,821 (a) dl 8 > à 2,7326 nous concluons que dans notre étude l'âge n'influence pas totalement l'utilisation des plantes médicinales étant donné que l'écart est significative.

CHAPITRE VI. CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS

VI.1. Conclusion

L'objectif général de notre travail était d'évaluer les connaissances, attitudes et pratiques sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO.

Pour atteindre cet objectif, nous nous sommes posé les questions suivantes :

Quel est le niveau de connaissance de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS Afia Keshero comme une opportunité pour l'amélioration de la santé ?

Quelles sont les attitudes de la communauté face au coût des soins modernes et la promotion des plantes médicinales dans les ménages de l'AS AFIA KESHERO pour l'accès aux soins de santé ?

Quelles sont les pratiques des ménages en matière d'utilisation des plantes médicinales dans l'AS AFIA KESHERO ?

Pour répondre à ces questions, nous avons formulé les hypothèses suivantes :

1. L'utilisation des plantes médicinales est très courante dans la communauté de l'AS AFIA KESHERO, cependant, leurs connaissances restent limitées.

2. Les attitudes de la communauté de l'AS seraient divergentes face au coût des soins modernes et la promotion des plantes médicinales dans les ménages pour assurer l'accessibilité aux soins de santé ;

3. L'usage correct des plantes médicinales, recherche des informations auprès des tradipraticiens, collaboration entre ménage-trapraticien et personnel de santé et la source d'approvisionnement en plantes médicinales seraient des pratiques des ménages de l'AS AFIA KESHERO en matière de l'utilisation des plantes médicinales.

Pour arriver à répondre à ces hypothèses nous avons fait une étude transversale et descriptive auprès d'échantillon de 210 individus. Pour récolter les données nous avons fait l'enquête au sein des ménages comme étant notre unité d'échantillonnage. Après récolte des données nous avons les avons fait entré dans le logiciel SPSS et les analysées dans le même logiciel puis traiter dans le logiciel de Microsoft office Word.

A l'issu de cette enquête et analyse, nous sommes arrivé à conclure que :

· Plus de la moitié de la communauté de l'AS AFIA KESHERO connaissent que l'utilisation des plantes médicinales est une alternative pour améliorer l'état de santé ;

· La majorité de la communauté de l'AS a jugé que les soins de santé modernes ne sont pas très chers mais c'est l'argent qui fait défaut ; et la promotion des plantes médicinales pouvait assurer l'accessibilité aux soins de santé dans les ménages selon l'affirmation des répondants mais au contraire plus de la moitié de la population enquêtée ne les utilise pas.

· Plus de la moitié de la communauté n'utilisent pas les plantes médicinales dans leurs ménages alors qu'elles ont des connaissances sur les plantes comme source des médicaments, aussi une opportunité pour l'amélioration de la santé. Pour ceux qui les utilisent plus de la moitié cherche des informations auprès des leurs amis alors que leurs informations fournies peuvent fausses et parfois vraies.

VI.2. Recommandations

- Aux structures de santé d'intégrer la formation sur l'utilisation des plantes médicinales dans leurs activités promotionnelles ;

- A l'ULPGL d'organiser des formations sur l'utilisation des plantes médicinales dans le site de partenariat pour amener les gens à les utiliser afin d'améliorer leur santé et économiser l'argent.

- Au ministère de santé et ses partenaires : d'identifier correctement les tradipraticiens et guérisseurs afin d'élaborer un programme d'appui aux guérisseurs traditionnels qui sont plus proches de la communauté, qui peuvent lui fournir les soins de santé essentiels, abordables, acceptables et accessibles avec la participation communautaire ;

- A la communauté : devras utiliser, recourir à l'utilisation des plantes médicinales, pour favoriser l'accessibilité aux soins de santé dans les ménages, même sans argent.

BIBLIOGRAPHIE

I. Ouvrages

- BALAGIZI, K., (at al), Les plantes médicinales du Bushi, anamed, Allemagne, 2007.

- DEFOUR, G., Eléments d'identification de 400 plantes médicinales et vétérinaires du Bushi, ed. Bandari, Bukavu, 1995, 115 p.

- Document de stratégie de la croissance et de la réduction de la pauvreté, RDC, 2006.

- GEORGES, P., Guide des plantes médicinales, éd. Vie et santé, cedex, France, 2001, 397 p., Vol. I.

- HANS, M., La Médecine naturelle Tropicale Traitements, anamed, Allemagne, juillet 2006, 48 p.

- HANS, M.,(at al)  La médecine naturelle tropicale, 6ème éd., anamed, octobre 2003.

- KAMBU, K., Apport des plantes médicinales africaines à la thérapie moderne, CRP, Kinshasa, 1990, 138 p.

- KAMBU, K., Eléments de phytothérapie comparée, CRP, Kinshasa, Avril 1990, 106 p.

- KAMBU, K., La médecine traditionnelle Africaine, CRT, Kinshasa, 1988, 105 p.

- MONIK, A., Family Medical Plants Gardens In Rwenzori Region, 2éd, February 2006, 138 p.

- OMS, Herbal drugs and safety guidelines, 1993.

II. Revue et rapports

- PAS A PAS, Les soins de santé à domicile, tearfund, juin 2008.

- Rapport 2008 du 2ème bureau de l'IPS-Kivu.

- Rapport du conseil administratif de la zone de santé de Goma du 15/04/2009.

- Rapport SNIS du CS KESHERO 2008.

III. Mémoires

- KAKULE MULAMBAYIRI., l'évaluation de l'évolution de l'Etat de santé des personnes vivant avec le VIH/SIDA, traitée à base des plantes médicinales en ville de Goma « cas des membres de l'association TUMAINI CBCA VIRUNGA, (inédit), IFSDC/ ULPGL Goma, 2005

- KAMBALE K., Evaluation du processus d'intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé dans la ville de Goma ; Réalisation et perspectives, (Inédit), IFSDC/ULPGL Goma, 2006.

IV. Cours

- BALAGIZI K., Culture, Santé et Médecine traditionnelle, Inédit, 2ème cycle FSDC ULPGL/Goma, 2008.

V. Webographie

MICHELE A., Conférence sur la relation entre hommes et les plantes médicinales, www.hominides .com, le 10/03/2009 à Barcelone.

OMS et OMD, Résultats à mi-parcours, htm : le 13/06/09.

OMS, Foresterie urbaine, villes, arbres et populations, file : //G :unasylva, N°155, 18/08/05 tiré le 13/06/09.

OMS, Stratégies de l'intégration de la médecine traditionnelle de 2002-2005.

VI. Personnes ressources

NDAMWENGE BAUMA, charge de la cellule de la médecine traditionnelle de l'IPS Nord-Kivu. Interrogé le 12/03/09 de 12h à 12h30' sur l'utilisation des plantes médicinales dans la ville de Goma.

ANNEXE

Annexe 1. Questionnaire d'enquête

Nous sommes étudiants à l'ULPGL Goma, en deuxième licence en santé et développement communautaires. Nous sommes en train de mener une étude sur les connaissances, attitudes et pratiques de la communauté sur la promotion des plantes médicinales dans l'AS AFIA KESHERO. C'est dans ce cadre que nous sollicitons votre contribution à répondant à ce questionnaire. Nous vous garantissons que vos réponses seront anonymes et confidentielles.

Je vous remercie. Nom de l'avenue ................

KAKULE THASI Etudiant en L2 FSDC/ULPGL GOMA

Tél .0997765727

Questions

Réponses codées

Aller à

Section I. Identification du répondant

Q1

Quel est votre âge ?

1. Moins de 20 ans 4 .41 à 50 ans

2 .21 à 30 ans 5.50et plus

3 .31 à 40 ans

 

Q2

Sexe du répondant

1 .Masculin

2 .Féminin

 

Q3

Quel est votre niveau d'études ?

1 .Analphabète (aucun)

2 .Primaire

3. Secondaire

4 .Université

5. Post université

6. Autres à spécifier................

 

Q4

Quelle fonction assumez-vous dans la société ?

1 .Aucune 5.Chauffeur

2. Débrouillard 6.Autres...........

3. Infirmier

4. Agent de l'Etat

 

Q5

Etes vous au nombre de combien dans ce ménage ?

1 .Seul 5.5 à 6

2.2 à 3 6.7 et plus

3.4 à 5

 

Q6

Qui est le responsable de ce ménage ?

1 .Papa

2 .Maman

3 .Moi même filles et garçons célibataires

4 . Mon frère

5 .Ma soeur

 

Q7

Quelle est votre religion ?

1. Protestante

2 .Catholique

3 .Musulmane

4. Autres à spécifier .................

 

Section II .Connaissances sur la promotion des plantes médicinales comme opportunité pour la santé

Q8

Connaissez -vous que les plantes sont sources des médicaments ?

1 .Oui

2. Non

Si oui aller à 202

Q9

L'utilisation des plantes médicinales constitue -t-elle une opportunité pour aider la communauté a améliorer encore sa santé par les soins de santé à domicile ?

1.Oui

2.Non

Si oui aller à 203

Si non aller à 304

Q10

Pourquoi l'utilisation des plantes médicinales est une opportunité pour améliorer notre santé ?

1. plantes médicinales sont accessibles à tous

2. Nous les utilisons dans les ménages

3. Plantes médicinales pousse partout

4. Procure moins de danger

5. Tous les 4 à la fois

6. plantes médicinales moins chères souvent gratuites

 

Q11

Connaissez vous que l'utilisation des plantes médicinales est reconnue par l'inspection et du ministère de la santé ?

1 .Oui

2.Non

 

Q12

Le respect de la réglementation sur l'usage plantes médicinales peut elle aider la communauté à bien les utiliser correctement pour améliorer sa santé et éviter les conséquences de leurs mauvaise utilisation ?

1 Oui

2. Non

 

Q13

Quelles sont les conséquences qui peuvent arriver chez une personne qui utilise les des plantes médicinales  sans respect des mesures réglementaires?

1 .Risque d'intoxication

2. la maladie n'est guérie pas

3. mort par surdosage

 

Q14

Vous avez dit que vous connaissez que les plantes médicinales sont sources des médicaments ou avez-vous eu cette connaissance?

1 .Auprès des parents

2. Auprès des grands parents

3. Auprès des amis/voisins

4. Héritage culturel

5. Centre médical naturel

6. Tradipraticien et guérisseur

7. Formation sur la MTR

8 .Autres à spécifier ...............

 

Q15

Comment appréciez vous les informations fournient par les parents, grands parents, tradipraticiens,guérisseurs,CEMENA  sur l'utilisation des plantes médicinales?

1 .Satisfaisantes

2 .Non satisfaisantes

 

Q16

Combien des tradipraticiens connaissez vous dans cette aire de santé ?Donnez leurs noms au versa

1 .Aucun 4.Plus de 10

2 .1à 5

3 .6 à 10

 

Q17

Quelle est l'influence des tradipraticiens et guérisseurs sur l'utilisation des plantes médicinales ?

1.Apport des connaissances par les conseils

2 .Prescrit l'utilisation des plantes médicinales

3. Soignent par les plantes à nos ménages

4 .Utilisent les plantes médicinales dans leurs ménages

5.Utilise les plantes médicinales dans le CEMENA

 

Section III. Attitudes sur le coût des soins modernes et l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages

Q18

Quelle est la place de l'utilisation des plantes médicinales dans votre ménage ?

1 .Premier recourent avant la médicine moderne

2. Deuxième recours après la médecine moderne

3 .C'est notre usage quotidien

4 .Pas des places

 

Q19

Selon vous quelle est le bien fondé de l'utilisation des plantes dans les ménages ?

1 .Se soigner soi même

2. évite de parcourir de long trajet pour les soins

3. Tout le monde bénéficie des soins

4. Accessibilité des soins de santé en familles

 

Q20

comment appréciez vous l'utilisation des plantes médicinales ?

1. bonne

2. mauvaise

.si mauvaise aller à 304

Q21

Pourquoi dite vous que l'utilisation des plantes des plantes médicinales est mauvaise ?

1. Ne donne pas des précisions

2. Non connaissance des plantes médicinales

3 .Se par tâtonnement

4. Risque d'empoisonnement

5. Leurs utilisations ne sont pas permises

6. Autres à spécifier ...............

 

Q22

Comment apprécier vous le coût de santé moderne ?

1 .sont chers par rapport à notre revenu

2. moins chers

3. sont discriminatoires entre riches et pauvres

 

Q23

Les soins de santé modernes couvrent-ils réellement vos besoins des soins, au CS, à l'hôpital soit à la maison même sans argent ?

1 .Oui

2. Non

Si non aller à 307

Q24

Les structures de santé modernes ne couvrent pas nos besoins de santé à domicile, au CS et à l'hôpital car

1. sont toujours à tarif élevé

2. recourt à l'argent avant de soigner la maladie

3. même à la pharmacie du quartier il faut l'argent

4. Pas des soins sans argent

 

Q25

La promotion de l'utilisation des plantes médicinales  dans les ménages peut -elle aider pour l'accès facile aux soins de santé?

1 .oui

2. non

Si oui aller à 309

Q26

Pourquoi la promotion de l'utilisation des plantes médicinales dans les ménages perme l'accès aux soins de santé ?

1 . soins sont administrés en famille

2 .valorisation des ressources locales

3 .Accès facile aux médicaments et aux soins même sans argent

4.savoir gérer son revenu en cas de maladie

5.Eviter les dépenses sur les médicaments modernes

 

Q27

Si tout dépendait de vous pouvez vous utiliser les plantes médicinales dans les hôpitaux, CS, dispensaires ?

1. Oui

2. Non

 

Section IV. Promotion des les meilleures pratiques sur l'utilisation des plantes médicinales

Q28

Quelles sont les meilleures pratiques sur l'utilisation correcte des plantes médicinales ?

1. connaissance du mode d'emploi

2. Connaissance des mesures réglementaires

3. Ne jamais utiliser une plante sans connaissance

4. Toutes ces pratiques sont meilleures

5. Je ne sais pas

 

Q29

Cherchez vous des informations auprès des tradipraticiens lors que vous recourez à l'utilisation des plantes médicinales dans votre ménage en+ cas d'une maladie ?

1. OUI

2 NON

 

Q30

Que faites vous quand vous utilisez les plantes médicinales en cas de maladie ?

1 .Je demande conseil aux amis

2 je demande conseils aux voisins

3 Je fais le tâtonnement

4 je connais l'emploi des plantes médicinales

5 je récolte les plantes propre avec moins des dangers

 

Q31

Pourquoi la collaboration entre le ménage-tradipraticien et le personnel de santé constitue un moyen pour un usage correct des plantes médicinales ?

1 .Moyen d'échange d'information

2. Renforcement des connaissances sur les plantes médicinales

3. permet au ménage de prendre sa santé en charge

4. améliorer l'accès aux soins de santé

 

Q32

Utilisez-vous les plantes médicinales ?

1 .OUI

2. NON

Si oui aller à406

Q33

Quelle est le lieu d'apprivoisement des vos plantes médicinales ?

1 ; herbes le long des rues et des routes

2 .jardins à plantes médicinales

3 .végétation naturelle

4. commande en provenance du village.

 





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