La problématique de l'intégration de l'Afrique face à la multiplicité des organisations sous- régionales africaines( Télécharger le fichier original )par Timothée MBOMBO KASANKIDI Université de Kinshasa - Licence 2011 |
§.4. LA SADC: SOUTHERN AFRICA DEVELOPMENT COMMUNITY (COMMUNAUTÉ DE DÉVELOPPEMENT DES ETATS DE L'AFRQUE AUSTRALE)4.1. HISTORIQUE DE LA SADC- En 1980 : la création de la conférence de coordination pour le développement de l'Afrique Australe (SADCC) par neuf pays de la ligne de front (Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie et Zimbabwe). - 1992 : au lendemain de l'indépendance de la Namibie, signature du traité fondateur de la SADC à Windhoek par les neuf pays de la SADCC et la Namibie. - 1994 : l'adhésion de l'Afrique du Sud après le régime d'Apartheid. - de 1995 à 2005 : il ya eu les adhésions de : le République Démocratique du Congo (1998), les Seychelles (1998) et le Madagascar (2005), la Communauté compte désormais quatorze membres ; - En Mars 2001 : initiation d'une réforme des Institutions de la Communauté : dissolution des unités sectorielles de coordination et reprise de leurs activités par un Secrétariat renforcé, mise en place d'instruments de coordination (poste de Directeur Général, Comité intégré des Ministres, Comité nationaux de la SADC dans les Etats membres), mise au point d'un plan régional de développement sur quinze ans pour fixer des lignes directrices aux politiques de développement de la Région ; - 2003 : adoption de deux plans stratégiques indicatifs à long terme (15 ans), l'un pour le développement de la Région (RISDP 95(*): Regional Indicative StrategicDevelopment Plan), l'autre pour les questions de politique, de défense et de sécurité (SIPO : Strategic Indicative Plan of Organ). La mise en application de ces orientations est prévue à ce jour dans 24 protocoles, notamment : commerce, finances et investissement, gestion des fleuves transfrontaliers et nationaux,... - En avril 2006 : Conférence consultative SADC et partenaires de coopération à Windhoek, adoption d'une déclaration sur les principes de l'aide entre la SADC et ses partenaires et création de groupes thématiques pour la coopération avec les bailleurs. 4.2. OBJECTIFS DE LA SADCD'une manière générale, la SADC a pour mission de renforcer l'indépendance et le développement économique des pays membres. 4.3. STRUCTURE DE LA SADCLa SADC s'est dotée d'Institutions calquées en grande partie sur le modèle européen : - le Sommet de Chefs d'Etats comme instance supérieure de la SADC ; - l'Organe pour la politique, la défense et la sécurité, il est placé sous l'autorité d'une Troïka tournante des Chefs d'États ; - le Conseil des Ministres, composé du Ministre de chaque État membre chargé de suivi de la SADC, il peut s'agir de Ministre des Finances ou Affaires Étrangères ; - le Comité intégré des Ministres, crée pour rompre avec la logique sectorielle qui prévalait avant la restructuration de 2001 et placé sous l'autorité du Conseil des Ministres ; - le Secrétariat est l'organe d'harmonisation et de pilotage stratégique du processus de la SADC (Coordination de la mise en oeuvre de deux plans indicatifs stratégiques régionaux) ; - les Comités nationaux, créés après la restructuration de 2001, ils ont la responsabilité dans chaque Etat membre de contribuer à l'élaboration des politiques régionales et de coordonner et de superviser leur transposition au niveau national. * 95 KABAMBA WA KABAMBA,G., Relations et Organisations internationales africaines, Notes de cours L1, RI, UNIKIN, 2009-2010. |
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