SECTION II : LA RÉALISATION DE
L'INTÉGRATION EN AFRIQUE
Les États-nations nés des cendres des Empires
Coloniaux se sont retrouvés dans un contexte international dominé
par de grands ensembles territoriaux tels les États Unis
d'Amérique (USA) et l'Union des Républiques Socialistes
Soviétiques (URSS). Dans un tel contexte, où développement
rime avec regroupements, l'Afrique indépendante ne pouvait demeurer en
reste, ce qui explique les rêves d'unités et d'intégration
qui l'habitent et la création subséquente de nombreuses
Organisations à l'échelle Continentale, Régionale ou sous
régionale.
En effet, l'objectif prioritaire de tous ces
États-nations au sortir du régime colonial était
l'amélioration du bien-être de leurs populations à travers
un développement économique et social rapide. Pour la
réalisation de cet objectif, les nouveaux Gouvernements se
lancèrent dans des politiques économiques et sociales
caractérisées par des plans et programmes de toutes natures.
Très vite, ils déchantèrent face aux résultats
obtenus, décevant pour la plus part et inquiétant dans certains
cas.
Prenant conscience de cette situation, les nouveaux
États Africains, d'une manière générale,
arrivèrent à la conclusion que la constitution des grands
ensembles régionaux était l'une des voies les plus sûres et
les plus rapides pour atteindre les objectifs de développement qu'ils se
sont fixés.
C'est ainsi qu'ils s'engagèrent dans la voie de
regroupement comme la coopération régionale et
l'intégration économique et monétaire qui ont conduit
à la naissance des différentes Organisations sous
régionales africaines.
L'Afrique était divisée en cinq
Sous-Régions qui développent chacune en son sien une ou
plusieurs Organisations Sous-Régionales d'Intégration :
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