5 Suje t du stage:
La maintenance des équipe
ments électriques de
MPI cas des turbo alternateur s
et des transformateurs (HT/MT, MT/BT) afin
d'élab orer une
maintenance
préventive à ces derniers.
6-La main tena nce :
La fonction main te nance a f
or tement év olué depui s une
déce nnie sous l' effet des co
ntraintes
de pro ductivité, d' o
ptimisatio n des coûts et sous l'in
fluence d es modèles
industriels j aponais.
Si le te rme foncti on est empl
oyé à la pl ace de serv ice,
c'est parce que l a maintena
nce n'est plus ré servée
à l'a ct ivité d'un groupe d'h ommes sur
lesquels o n se déchar gerait de to
ut ce qui
n'est p as producti o n, financ
e ou comme rcial. À l' inverse, m
aintenir n' est plus de la seule
respons abilité d'u n service d e
maintenance. La main tenance s
uit une évol ution qui l' amène
à
modifi er ses mod e s de fonc
tionnement et sa com position,
voire mêm e à s'inté
grer à la
fonction production. Ainsi, c
ertaines entreprises n' ont plus de magasini
ers de mai ntenance,
d'autre s ont réduit leurs effec
tifs de techniciens remp lacés par
des sous-tra itants.
e la maintenance:
de l'AFNOR, la maintenance
vise
sure d'assur
et de répara
processus i n
de nom b
nes, véhic u aintenance dustriel, e
t reuses co nt
à mainten ir ou à réta
blir un bie n dans un er un serv
ice détermi né. La mai
ntenance
tion, de ré
glage, de ré vision, de
les, objets m peut égal em doit, com
m
raintes co mme la qualité, la
anufactu r ent être
e d'autres
contrôle és, etc.) amené
à services
6-1-Définition d Selon l
a définition état sp
écifié afin que celui-ci soit
en me regroupe ainsi les actions de
dépannage et de vérification
des équipe ments
matériels (machi ou mê
me immatériels (logiciels). Un
service de m participer à des
études d'amélioration du
de l'entreprise, prendre en c
onsidératio n sécurité,
l'environnement, le c oût, etc.
6-2-Origine de l a maintenance:
Les activités de
maintenance, au sens de
dépannage d'un équipement, ont
toujours existé. Mais c es activités
étaient au départ peu
ou non formalisées : ell
es n'étaient pas nécess
airement assurée s par du
personnel spé cialisé, ni e
ncadrées par des
méthodes spécifiques. De
plus, elles consistaient
essentiellement à réparer
un équipement une fois que
celui-ci était défaillant, mais
n' intégraient que peu la notion de <<
préventi f », c'est-à-
dire des interventions visant à
prévenir une panne.
La notion formalisée de <<
maintenance » (à
l'origine, on parlait d' << entre
tien ») est née dans
l'industrie de production de b
iens vers la fin des années 1970.
Puis, dans l es années 1
990, elle commença à
gagner le secte ur de
production de services. Auj
ourd'hui ell e est
susceptible de concerner tous les
secteurs d' activité :
services généraux,
immobilier, transport, logici
el, etc.
e la main tenance :
6-3-Typologie d
Il exist e 2 façons
complémentaires d'org aniser les
actions de maintenance :
La maintenance corrective, qui
consiste à interve nir sur un é
quipement une fois qu e
celui-ci est défaillant. Elle se subdivis
e en :
1' Maintenance palliative :
dépannage (provi soire) de l'é
quipement, permettant à celuic
r tout ou p artie d'une fonction re
quise ; elle doit toutefois
être suivie d'une i d'assure
ction cura
a tive dans les plus brefs
délais.
1' Maintenance curative : consistan t en une re
mise en l'ét at initial.
La ma in tenance p réventive, qui consis
te à interve nir sur un équipement avant qu e
celui-ci
ne soit défaillant, a fin de tent er de
préve nir la pan n e. On inter v
iendra de manière pr éventive
soit po ur des rais on s de
sûre té de fonct ionnement (les consé qu
ences d'u n e défaillan ce sont
inaccep tables), soi t pour des raisons é conomiqu
e s (cela re v ient moin s cher) ou parfois
pratiqu e s (l'équipe m ent n'est
disponible pour la m a intenance q u'à
certain s moments précis).
La mai n tenance pr
év entive se subdivise à son
tour e n :
> M aintena nce systéma tique, pé r
iodique o u progra m mée : Ces trois ter m es
sont s ynonymes . Ils désign ent des op érations
e ffe ctuées sy stématique m
ent, soit se lon un
c alendrier (à
périodici t é temporel le fixe), soi t selon une
périodicit é d'usage ( he ures
de
f onctionne m ent, nom
br e d'unités p roduites, n ombre de m
ouvement s effectués, etc.) ;
> M aintena nc e conditi o nnelle : r
é alisée à la suite de rel evés,
de me sures, de c ontrôles r évélateurs de
l'état de dégradation de l'équi
pement.
> M aintena n ce prévisi o nnelle :
ré alisée à la suite d'une analyse de
l'évolution de l'état
d e dégrada ti on de
l'éq u ipement.
Divers e s méthode s
permetten t d'améliore r la planific ation et
l'o rdonnancem ent des ac tions de mainte n ance :
? R éseau PE RT
? D iagramm e de Gantt
? M éthode MERIDE
? An alyse A MDEC
Par aill e urs, il exis te des
logi ciels de ges tion de mai
ntenance as sistée par ordinateur (
GMAO), spécial e ment conç
us pour ass ister les ser
vices de m aintenance dans
leurs a ctivités.
Notre s uj et va plut ôt
se consa crer sur un e mainten
ance préven tive qui est très
capit al au sein d'une i n dustrie.
64Rô
le et mi ssion de l a mainte n
641 a
L préserv ation du pa trimoine : Produir
e ou assur er un servi ce
exige de s plus so phistiqués
et coûteux. La mission
ance :
équipem ents, install
ations ou machines d e de
la mai ntenance v is-à-vis de
ces investi s
plus en sements
est en p riorité :
9 De les conserver en ét
at de marche le plus longtemps
possible au moindre
coût
9 De permettre une
production ou une
exploitation maximales dans
les temps requis ; la eule noti
s on de disp onibilité
n' est plus su ffisante, el
le est remplacée par celle de
endement
r plus exigeante et plus
complète ;
9 De contrôl er
régulièrement que l e coût de
maintenance, qui croît
avec la vétusté du atériel, n
m 'excède pas celui de r
emplacement. Cela inc lut de
conn aître l'évolution des
oûts d'ac
c hat des matériels
équivalents et de maîtrise
r tous les facteurs de
coûts en
ontrôlant
c leur affectation
(main-d'oeuvre, pièces de
rechange). Un suivi des
coûts
umulés d
c oit exister pour chaque
matériel et il doit être
examiné ré
gulièrement ;
la conception des
9 De veiller aux aspects de
maintenabilité des équip ements
dès nstallation
i s. L'équilibre de ce
s exigences peut être
représent é
édagogiq
p ue, par la figure démo
ntrant bien que :
à celui du produit final par le b
iais du coût unitaire
e contribu e à repouss
er le moment économi
que de changement,
l'équipement (fig-1)
maintenan c on ;
maintenanc
1' Le coût de de
producti
1' Une bonne
donc prolonge la vie de
e contribue
Fig.1
642Intervenir our
de production ou
p dépanner :
La maintenance doit
remettre en état ans un d
d élai minimal les bien
s
d'exploitation. Elle le réalisera par ses propres moyens
ou en faisant agir des entreprises
externes
maintenance appelé à la «
. C'est b ien là l'image traditi
onnelle du service d e
rescous
'équipeme nts. Mais l
es pannes n'ont pas l a
même importance
se » lors de pannes d
selon le s entreprise
s. Pour ce rtaines, c'e st une
véritable « calamité » qui doit
être éradiquée. autres, moi
ns soumise s à la
concurrence ou aux
impératifs de qual ité, c'est
devenu un
Pour d'
de fond » auquel on s'est
habitué avec un certain fatalism
e jusqu'au jour où
« bruit
l'entre prise
découvre qu'elle s induisent un
coût non négligeable sur le
produit et qu'il faut réagir
très vite. Ce qui fait le ur
différence est un ensemble de
méthodes, de
comportement, de moyen s et
d'organisation qui seront
décrits dans les articles suivants de
ce tte rubrique .
· De suivre la
conception, d'y participer, ainsi que
de collabor er au montage
des i s
nstallation
· D'assurer l eur mise e
n place et le ur
démarrage.
Elle évaluera, avec le
service Méthod es, la
charge de travail
supplémentaire créé par la
maintenance de ce nouvel équipement ;
elle apportera un regard
critique sur sa maintenabilité
(facilité de maintenance) et sa
fiabilité. Dès que possible,
les pièce s de rechange, les
documents techniques seront approvisi
onnés et la formation des techniciens
planifiée. Le service de maintenance
aura à collaborer aux travaux de mise
en oeuvre o u même à l
es diriger en fonc tion de la
structure des sociétés et de
l'existence ou non de service d'ingéni
erie et de méthod es centrale
s.
6-4-3-C
La relation traditi o
concrétisée par un
nombre d'entrepri
automatisées, théo r
cela ne
oopération avec la pr
nnelle de l a
ordre de
ses qui on
oduction :
maintena n
ravail (O t T
t engagé d
apables d e
atteindre l e
nts obten a
n soutenus
ction fix é
périeurs s
de prod u dements su ce,
exploi ta ion perfo rm
production est la dem ande d'inte
choses o nt beaucou p
évolué :
sements i mportants dans
des m
r vention, en effet,
achines vert que n même
on sache
tion ou co nception.
antes abo utissent sou vent au
ce avec la ). Mais le s es investi
s
suffisait
iquement c
rythmes d e productio
pas pour
investis
sement, le urs concurr e
exacteme nt ce qui ét
ait en cause
ervations effectuées s
ur les unité
s objecti fs ient des re n
toujours
Les ob s
: maintena n s de fabric at
, ont déco u s. Pour u ans que l'
constat
que :
L'amélior ation de la
conception des moyens et des pro
cédés pour a mener des gains de productivi
té est bien comprise et les entrep
rises frança ises ont am
é lioré la fi abilité,
la maintenab ilité, le ren dement intr
insèque de leurs machi
nes ;
La produc tivité de c
es installati ons, une f ois en plac
e dans leu r environne ment de productio
n, est moins bien maîtr isée, du
fai t de plusie urs facteurs se combin
ant entre eux et rel evant plus de l'orga
nisation et du manag ement des
hommes q ue de la maîtrise te
chnique.
6-4-4- O
bjectifs d e
6441 G n claire et
la fonction maintena nce :
a productiv
ité :
rvice de m sseur/ clie nt
agner de l
De faç o reste de
mois sa
l'entrepris
e selon le m
sans ambi
guïté, un se
ode fourn i
ose :
formances
aintenanc e doit fonc tionner
vis -à-vis du et lui per mettre d'au
gmenter m ois après
> U
'
d
n
e
r p e r T
> L
u a r p u q
r p a f éq
productivit
ne vérité
un indic a
core pro d
atiqués. D
levé à c h
RS, les ré s
a créati o
ultats et le s pannes si gnificatives
n d'un tableau d e bord
j
tomatiqu ement san s possibilit
és de modi
oduction et de la m aintenance. Ces
gains
i prend e n compte l e rendemen
t réel des b
oduits. L a plupart des entrepri
ses soumis
sous pei ne de disp
teur simila ire. Les rati o
uction eff ective acce pt ans bon n
ombre d'en aque fin d e poste pa
r
é. Cela im p
sur les pe r
réelles de
s nombre
ée/produ c
treprises, l e
les opéra
la producti on avec la
mesure du TRS ou de produits acceptés/t
emps d'ouv erture ou tion théori
quement p ossible sont souvent TRS (tau
x de rende ment synthét
ique) est teurs de ch aque
mach ine. L'évol ution du sont analy
sés par le s ervice Mét
hodes ; ournalier de la pr
oduction, alimenté
fication pa r les infor
mations iss ues de la de produc
tivité sont mesurés pa
r le TRS iens de production
ain si que la qualité des
es à forte concurrence l'applique
nt d'une rition. Il
çon ou d'une autr e
uipemen ts, donc im p
a calcule le rendement
réel des
lique tous les acteurs
de la production.
La formule de base est :
:
temps brut temps de ch
de fonctio nn ement), t
angement d' outil ;
erture dim inué des
emps d'ouv
Avec l es définitions
suivantes
· Temps de marche (ou
emps de p
t anne et des
·
mps pend an
d'accompl
ps de cy c
t lequel l ir une fonct
'utilisateur ion requise
du bien e x ;
rication s 'i
ige que le bien de l n'y avait pas eu
Temps d'o uverture, te
roduction
p soit en état
·
le, temps i
déal de fab
Quantité
réalisée x tem 'aléas
ou
de fonctionnement
d de pannes ;
·
ou temps net de fonct
ionnement) , temps bru t
croarrêts et des ralentissements;
ntité de produits
fabriqués sans défauts ;
antité totale de
produits fabriqués
conformes ou non
iantes de cette formule. L'une d
emps d'ouverture.
Temps de marche net (
iminué de
d s temps de mi
· Quantité a
cceptée, qu a
·
'elles cons
iste à calcu ler le ratio
produits
. Il y a
Quantité f
abriquée, q u lusieurs v p
ar onformes/ c t
|