De l'apport du dialogue intercongolais à la mise en place des institutions politiques actuelles en RDC( Télécharger le fichier original )par Junior Mwaka Makilita Université de Kinshasa - Licence 2008 |
Chapitre 1. CONSIDERATIONS GENERALESLe présent chapitre comprend deux sections dont la première définit les concepts, alors que le deuxième procède à la brève description des institutions de la République Démocratique du Congo depuis la colonisation à ces jours.
1.1. Définition des conceptsLe présent chapitre procède à la définition des concepts. Pour rendre intelligible notre sujet, il sied de procéder à la définition des concepts qui se trouvent au centre de la présente dissertation. Ce faisant, notons avec P. RONGERE que la complexité des phénomènes sociaux amène les Sciences Sociales en général, à utiliser un nombre considérable des concepts qu'il définit comme « une représentation mentale générale et abstraite des objets étudiés » (10(*)). Le même auteur poursuit en disant que la plupart d'entre eux, à force d'être utilisés dans le cours de conversation, deviennent flous et ambigus. Aussi, leur définition devient-elle impérative lorsqu'on s'engage dans une recherche, car « une recherche consciente de ses besoins ne peut passer outre la nécessité que les concepts soient définis avec une clarté suffisante pour lui permettre de progresser » Dans le cadre de ce travail, nous définissons les concepts ci-après : apport, dialogue, institution, politique et institution politique. 1.1.1. ApportLe concept « apport » a plusieurs acceptions11(*). La première acception couvre le monde des finances où l'apport c'est l'ensemble des biens et capitaux apportés par des associés ou des actionnaires, qui peuvent être en numéraire ou en nature. On parle alors d'un apport financier. Dans sa deuxième acception, c'est ce qui est fourni (en fait de quelque chose). C'est le cas de l'apport calorique indispensable. Une troisième acception définit l'apport comme une action de fournir en supplément (quelque chose). L'apport de capitaux étrangers rentre dans cette acception. La dernière acception est celle qui a trait à la contribution positive (de quelque chose ou de quelqu'un à quelque chose). C'est cette dernière acception qui nous intéresse dans ce travail car, nous allons analyser la contribution positive du Dialogue Intercongolais à la mise en place des institutions politiques actuelles de la République Démocratique du Congo. 1.1.2. DialogueComme le concept « apport », le dialogue a également plusieurs acceptions.12(*) Dans un premier sens, c'est une communication et discussion visant à trouver un accord. Il est alors synonyme de concertation. Dans un deuxième sens, c'est une conversation entre les personnages (d'un film, d'un livre ou d'une pièce de théâtre) en style direct. Dans un troisième sens, il s'agit d'un échange de vues (entre des personnes ou des groupes). D'autres acceptions existent. La présente étude prend en considération la première acception et la deuxième. * 10 MULUMBATI NGASHA, Manuel de sociologie générale, Ed. AFRICA, Lubumbashi, 1980, p. 22. * 11 Dicos Encarta Virtuel, 2009. * 12 Idem. |
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