CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
La présente étude a pour objectif majeur
d'analyser les facteurs susceptibles d'expliquer les comportements sexuels
à risques chez les jeunes des villes de Toumodi, Bondoukou et
Bouaflé afin de mettre à la disposition des décideurs et
gestionnaires de programmes des informations adéquates susceptibles de
contribuer à la mise en oeuvre des programmes et politiques visant
à promouvoir des comportements sexuels sains et responsables chez les
jeunes, qui entraîneront sans doute une réduction
considérable des conséquences liées à ces pratiques
sexuelles risquées. Pour y parvenir on distinguera des objectifs
spécifiques :
· Déterminer s'il existe une liaison entre les
conditions de vie des jeunes et leur entrée précoce en vie
sexuelle ;
· Déterminer s'il existe une liaison entre les
conditions de vie des jeunes et le pratique multipartenariat ;
· Déterminer s'il existe une liaison entre les
conditions de vie des jeunes et la non utilisation du condom pendant les
rapports sexuels ;
· Déterminer s'il existe une liaison entre les
caractéristiques sociodémographiques et les comportements sexuels
des jeunes ;
· Mesurer la connaissance, les attitudes et les
comportements des jeunes vis-à-vis des IST et du VIH/SIDA ;
· Identifier les jeunes possédant des
comportements sexuels particuliers et cerner les justifications et les
interprétations qu'ils accordent à ce genre d'activité
sexuelle.
Il est important de préciser ici que dans le cadre de
notre étude les conditions des vies sont mesurées par les
variables exprimant la prise en charge du loyer des jeunes et le degré d
ouverture qu'ont les personnes chez ils vont se confier et avoir des
informations relatives aux risques liés aux grossesses non
désirées, aux VIH/SIDA et IST. Ce degré d'ouverture
pourrait traduire le niveau d'instruction de ces confidents par
conséquent justifie dans une certaines mesure les conditions vie dans
lequel les jeunes vivent.
Par KOUAME Marius & TCHOUDJA
Victorien 62
Inégalités sociales et comportements
sexuels à risque des jeunes en milieu urbain en Côte
d'Ivoire
Ainsi, outre le fait que les jeunes ont une connaissance
générale sur les conséquences que peuvent entrainer
certains comportements sexuels malsains, cela n'a pas apportés un grand
changement sur la perception de tous les dangers qui entourent ces pratiques.
En effet parmi la population de jeunes enquêtes sexuellement actives
(51,1%), 49,59% ont affirmé avoir eu des rapports sexuels avant
l'âge de 16 ans, 42,5% affirment avoir eu des relations sexuelles avec
plus de deux partenaires et bien que 11,1% ces jeunes affirment avoir
déjà utilisés les préservatifs au moins une fois de
leur vie, 27,1% l'ont utilisé au cours du dernier rapport sexuel. Cette
situation traduit la gravité qui mérite que les décideurs
puisse revoir leurs politiques et programmes de santé en vers ces
villes. Donc, il serait important qu'on puisse mettre à l'ordre du jour
l'éducation sexuelle dans les programmes scolaires, former les
professionnelles de sante en ce qui concerne les langages simples, facile
à comprendre et qui s'adaptent aux niveaux intellectuels des
bénéficiaires de ces informations. En ce qui concerne les
diffusions radiophoniques et télévisuelles, il faudra que les
spots publicitaires atteignent par sa simplicité toutes les couches
sociales et si possible, au niveau des radios locales, les
réalisés en des langues locales. Il ne faudra pas seulement
vulgariser les l'utilisation des préservatifs, il faudra aussi approcher
la frange de la population la plus septique pour expliquer les raisons
pratiques de cet usage (musulmans,...).
Par KOUAME Marius & TCHOUDJA
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sexuels à risque des jeunes en milieu urbain en Côte
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