Contribution des ONGS locales à la réduction de la pauvreté, cas de l'AJEMAC en district de Karongi (2003- 2008 )( Télécharger le fichier original )par Florent MUGANANTAGARA Université libre de Kigali campus de Gisenyi - Licence en développement rural 2010 |
6. Techniques et méthodesPour vérifier les hypothèses et atteindre les objectifs fixés par ce travail, l'étude recourt à certaines techniques et méthodes. 6.1. TechniquesPour GRAWITZ, M., la technique est «un moyen d'atteindre un but, mais qui se situe au niveau des faits ou des étapes pratiques10(*)». Les techniques que nous utilisons dans ce travail sont : l'analyse documentaire, l'échantillonnage, le questionnaire et l'interview. 6.1.1. Technique DocumentaireSelon GRAWITZ, M., «la documentation vise l'ensemble des ouvrages, des revues périodiques mis à la disposition du chercheur dans l'élaboration d'un travail scientifique11(*)». Cette technique consiste à la consultation des documents relatifs au sujet traité. De notre part, nous avons lu les ouvrages, les mémoires, les journaux, les articles en rapport avec les ONGs locales en général et AJEMAC, en particulier. Nous avons sélectionné les écrits qui nous semblaient plus pertinents et en rapport avec notre sujet d'étude. 6.1.2. Technique du questionnaireRaymond QUIVY et Luc CAMPENHOUDT définissent le questionnaire comme «un ensemble de questions couvrant tous les indicateurs de tous les concepts impliqués par les hypothèses12(*)». Grâce à cette technique, nous avons recueilli les informations auprès des bénéficiaires des activités de l'AJEMAC à travers des questions fermées et ouvertes. L'enquête a été faite du 1er au 30 novembre 2008. Elle nous a permis de mieux mener notre recherche empirique. Le questionnaire a été administré sur le lieu de travail des bénéficiaires des activités de l'AJEMAC. Certains avançaient les prétextes du manque du temps pour refuser de répondre à notre questionnaire ou se résignaient seulement à le faire sans fournir des raisons. Mais la majorité des bénéficiaires y ont trouvé une opportunité d'exprimer leurs points de vue sur l'appui qu'ils reçoivent de l'AJEMAC. Les données ont été saisies, traitées et analysées avec le logiciel Excel. Word a été utilisé pour le traitement du texte. 6.1.3. Technique d'échantillonnageCette technique consiste à sélectionner un nombre déterminé ou échantillon que les chercheurs interrogent au sein d'une Population mère. La population totale de notre enquête est composée de 670 personnes qui ont bénéficié de l'appui de l'AJEMAC de 2003 à 200813(*). Pour déterminer la taille de notre échantillon et obtenir un échantillon qui soit représentatif possible, tout en tenant compte du temps et des moyens limités, nous nous sommes basé sur la formule d'Allain BOUCHARD ainsi libellée14(*) : , soit 84 Où : nc = taille de l'échantillon N = population totale (670 personnes qui ont bénéficié de l'appui de l'AJEMAC de 2003 à 2008) n=96 = degré de certitude Ainsi, avons-nous pris l'échantillon de 84 personnes, soit 12,5% de la population totale de l'étude. Nous les reconnaissions à l'aide de la méthode de boule-de-neige ; c'est-à-dire qu'un bénéficiaire des activités de l'AJEMAC enquêté nous indiquait son camarade ainsi de suite. * 10 GRAWITZ, M., Méthodes des sciences sociales, éd. Dalloz, Paris, 1996, p. 34 * 11 GRAWITZ, M., Op. Cit., p. 36 * 12 QUIVY, R. et CAMPEHNHOUD, L.V., Manuel de recherche en Sciences sociales, éd .Dunod, Paris, 1998, p. 87 * 13 AJEMAC, Rapport d'activités pour l'année 2007, Karongi, AJEMAC, 2008, p. 22 * 14 BOUCHARD A., Les techniques d'échantillonnage, Paris, Carthala, 199, p. 39 |
|