WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Contribution des ONGS locales à  la réduction de la pauvreté, cas de l'AJEMAC en district de Karongi (2003- 2008 )

( Télécharger le fichier original )
par Florent MUGANANTAGARA
Université libre de Kigali campus de Gisenyi - Licence en développement rural 2010
  

précédent sommaire suivant

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

2. Délimitation du sujet

Compte tenu de son champ d'étude très vaste, ce travail a été délimité dans le temps, dans l'espace et dans le domaine d'étude. Dans le temps, notre étude est délimitée sur la période de 2003 à 2008. L'année 2003 marque le début de l'application du plan stratégique de huit ans et l'année 2008 marque la fin de la première phase d'activités prévues.

Dans l'espace, nous avons voulu mener l'étude dans le District de Karongi où cette ONG mène ses activités. Dans le domaine, l'étude relève de plusieurs disciplines comme : l'entreprenariat, l'économie du développement et la sociologie des organisations voire les aspects sociaux de l'aménagement du territoire.

3. Problématique

La pauvreté est l'un des problèmes urgents que la communauté internationale s'est décidée de combattre avec toute son énergie. En effet, lors de la réunion de 180 délégués de différents Etats tenus en 2000 à New York, huit objectifs prioritaires étaient fixés afin de les atteindre de 2000 à 2015. Ce sont les fameux « Objectifs du Millénaire pour le Développement ».

La première de ces priorités était notamment la réduction de la pauvreté et plus spécialement : « Réduire de moitié la proportion de la population dont le revenu est inférieur à un dollar par jour (1$/jour), réduire de moitié la proportion de la population qui souffre de la faim1(*)». En effet, selon les statistiques disponibles, nombreuses institutions internationales révèlent que les conditions de vie des populations à travers le monde sont mauvaises, surtout dans le pays en développement. L'UNESCO estime par exemple que « près de 25% de la population des pays en développement soit plus d'un milliard des personnes vivent dans une situation d'extrême pauvreté 2(*)».

Ainsi, pour mieux comprendre cette situation, il faut jeter un regard sur la situation en tenant compte de certains secteurs socio-économiques (Santé, éducation et alimentation). A titre d'exemple le PNUD relève que: «douze millions d'enfants meurent chaque année avant d'atteindre leur cinquième anniversaire3(*)». Dans le domaine de l'éducation, il s'avère que beaucoup de personnes demeurent dans l'analphabétisme et selon la BANQUE MONDIALE  « Un milliard de personnes est entré dans le vingt et unième siècle sans savoir lire ni écrire4(*)».

Selon les mêmes sources et dans le domaine de l'eau, un milliard d'être humains n'a pas accès à au moins une source d'approvisionnement en eau.

La disponibilité de la nourriture équilibrée sur le plan quantitatif et qualitatif est aussi un véritable problème si l'on en croit les données du FAO, qui estime que « environ un tiers de la population est sous alimenté et ce nombre va en croissant5(*) ». Il convient de noter cependant que les efforts consentis au niveau planétaire sont anéantis par de nombreux fléaux tels que Le SIDA et les guerres. Le FNUAP va dans le même sens en soulignant: «Trois millions de personnes étaient mortes du Sida en 2001 sur les vingt-deux millions que la maladie avait tuées jusqu'à cette époque6(*)». Les mêmes sources indiquent aussi que le nombre de personnes infectées s'élevait à 40.000.000 dont 28.000.000 en Afrique subsaharienne en 2001.

Le Rwanda est classé parmi les pays les plus pauvres de la planète. Il est donc frappé par la pauvreté. Par ailleurs, les événements survenus au pays en 1994 (guerre et génocide) ont contribué à la destruction des tissus socio-économique, même si de nombreux efforts sont consentis pour la construction du pays. Selon les études menées en 2001 dans le cadre de la pauvreté à travers le pays, il s'avère qu'au Rwanda «trois personnes sur cinq, soit 60,29% vivent en dessous du seuil de la pauvreté7(*)».

Le District de Karongi, comme d'ailleurs la majorité des autres districts du Rwanda fait face aux problèmes liés à la pauvreté des populations. « Dans ce district, 55,3% de la population utilisent le lampion pour éclairer leur habitation et 36,9% font recours au bois. Comme on sait le manque d'électricité est parmi les indicateurs de l'extrême pauvreté retenus par la Banque Mondiale. Seulement 32,8% possèdent une radio, selon le recensement de la population de 20028(*)».

Dans le but de vaincre la pauvreté, le gouvernement rwandais est aidé par plusieurs de ses partenaires comme les Agences Onusiennes, les Institutions de Breton Wood, les ONGs Internationales, les Pays amis mais aussi et surtout les ONGs locales. Voilà pourquoi nous avons voulu évaluer les résultats d'AJEMAC.

Nous sommes alors parti des préoccupations suivantes :

1. Quelles sont les actions de l'AJEMAC dans la réduction de la pauvreté ?

2. Quelle est la contribution des réalisations de l'AJEMAC sur l'amélioration des conditions de vie des bénéficiaires de ses activités ?

* 1 PNUD, Rapport sur le développement dans le monde, éd. De Boeck, Bruxelles, 2002, p. 32

* 2 PNUD, Rapport mondial sur le développement humain, éd. De Boeck, Bruxelles, 1998. p. 22

* 3 BANQUE MONDIALE, Qualité de Croissance, De Boeck, Bruxelles, 2002, p. 98

* 4 UNESCO, Alphabétisation, éd. UNESCO, Paris, 2000, p. 9

* 5 FAO, Rapport Mondial sur l'alimentation, Rome, ed. FAO, 2000, p. 36

* 6 .FNUAP, Etat de la Population mondiale, New York, ed. FNUAP, 2002, p. 21

* 7 MINECOFIN, Enquête sur les conditions de vie des ménages au Rwanda, Kigali, MINECOFIN, 2002, p.45

* 8 MINECOFIN, Indicateurs de Développement du Rwanda, 7ème édition, Kigali, MINECOFIN, 2004, p. 12

précédent sommaire suivant






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Ceux qui vivent sont ceux qui luttent"   Victor Hugo