2. Connaissances sur les modes de transmission.
2.1 La contamination verticale :
sur ce point notre cible dispose de connaissances approfondies mais aussi
mal informée du progrès réalisé en ce domaine.
Parmi les cents personnes enquêtées nul n'est au
courant de l'existence des antis - rétroviraux. De ce fait tous
considèrent qu'un enfant né d'une mère séropositive
ne peut échapper au virus.
Par conséquent 78 % des enquêtés pensent
avec fermeté qu'un enfant né d'une mère
séropositive sera contaminé à la naissance et 12% pensent
le contraire mais n'affirment aucune raison médicale pouvant garantir la
non contamination du foetus car il est dit par le corps médical qu'une
prise normale et ponctuelle des ARV et un suivi médical
correct peuvent diminuer la charge virale. Et cette diminution de la charge
virale mais à l'abri le foetus de l'acquisition du virus du sida.
Cependant sur la voie sexuelle le doute s'apaise et donne place à
l'objectivité.
2.2. La voie sexuelle :
à propos de la contamination par voie sexuelle le doute persiste moins
car tous les enquêtées ont affirmé à
l'unanimité qu'un rapport sexuel effectué avec un partenaire
infecté induit directement à la contamination sauf 4% affirment
méconnaître cette partie et en pensent autrement.
2.2 Le problème des objets tranchants
: concernant ce moyen d'acquisition du virus du sida, les suppositions
se multiplient; de ce fait elles enveloppent souvent des réflexions
dangereuses responsabilisées par la négligence à travers
ces populations et ce risque réside dans le fait de sous estimer le
risque que ces objets peuvent infliger.
Cependant 82% des enquêtés pensent en sacralisant
la question du sida à tel point de croire à une quasi-
impossibilité d'être contaminé par le contact avec des
objets tranchants autrefois utilisé par une personne infectée.
Il est donc intéressant de lever le problème sur
le risque minimisé de ces objets car ceci peut s'avérer
dangereux. Et oeuvrer pour une sensibilisation profonde partante du premier
niveau c'est-à-dire faire comprendre ces populations
que la seule voie de transmission du sida n'est pas seulement celle dite
sexuelle car comme nous l'avons souligné dans la première partie
de ce travail que beaucoup de personnes pensent que le sida est une punition de
ceux qui pratiquent la fornication.
Il faudrait nettement que les chefs religieux s'impliquent
dans la sensibilisation afin de lever le tabou sacré qui
dépossède le combat contre le sida de toute son énergie et
de son réalisme.
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