Chapitre2. Connaissances générales sur le
VIH/sida
2.1. Connaissances élémentaires
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Oui
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Non
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Rarement
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parfois
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Avez-vous entendu vous parler du sida ?
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28%
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4%
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48%
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28%
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Savez vous que signifie S.I.D.A ?
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14%
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86%
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Savez vous que signifie V.I.H ?
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20%
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80%
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Malgré la forte présence des institutions
travaillant sur la question du sida dans cette commune car en scionnant la zone
d'Elmina nous avons pu enregistrer plus de cinq organisations non
gouvernementales. À titre de rappel ces ONG sont
affiliées au SOS pair éducateur ayant pour objectif l'invitation
au test de dépistage volontaire et le don gratuit des
préservatifs.
Cependant par rapport aux échos que la maladie semble
couvrir au premier aperçu. Il est évident de croire que ces
populations disposent d'une connaissance représentative de la maladie
c'est- à- dire de son existence d'abord ; ces modes de transmission et
de ses moyens de prévention. Mais le travail du terrain semble en dire
autrement et remet d'une certaine façon en cause les techniques de
sensibilisation autrefois adoptées.
Car la majorité soit 48 % des enquêtés
affirment rarement entendre parler du sida et 28% affirment n'en attendre
parler que parfois, seulement 20% des enquêtés ont un degré
d'information considérable de l'évolution de la maladie et
affirment qu'ils en discutent ponctuellement.
Cependant 4% des enquêtés n'ont jamais entendu
parler de la maladie.
Sachant que la nature du combat contre le VIH/sida doit passer
nécessairement par la sensibilisation car elle en constitue de prime
à bord le principal pilier ; ce fait peut se révéler
contre productif dans le sens ou l'information est à son plus bas niveau
dans cette zone
Il faut signaler aussi que ce problème peut être
caractérisé par le fait que nous avions souligné dans
notre problématique stipulant que le poids considérable des
préjugés sociaux sape les efforts de sensibilisation dans la
lutte contre VIH/sida.
Car la question du sida est directement placée par ces
communautés dans le contexte de la sexualité puis entachée
de certaines considérations traditionnelles centrées sur la
défense de l'honneur et semble être difficile à discuter en
famille ou en groupe de ce fait le silence domine en restant le meilleur moyen
dans l'imaginaire de ces populations pour se passer de l'épineuse
question du sida.
Cependant cette carence d'information ne manquera pas
d'influer les prochaines parties du travail.
Par ailleurs la partie du questionnaire administrée chez
les enquêtés ayant été à l'école
du fondamental jusqu'au secondaire et le supérieur souligne que le
problème réside dans la mauvaise maîtrise des concepts
car la totalité des élèves du fondamental ignore la
définition du sigle S.I.D.A et ne savent aucunement que le
virus responsable de cette maladie est nommé V.I.H qui signifie en une
expression « Virus immuno humain ».
Au niveau du secondaire le problème n'est pas aussi
carrément résolu car parmi les 40 élèves du
secondaire seulement 14 % savent définir le sigle SIDA contre 86%.
La majorité de ces derniers restent des filles de
15à 23 ans. Ce qui évoque une remise en question de la
présence d'une communication sur le VIH/sida en milieu scolaire car
comme nous le savons les femmes sont plus touchées par le
fléau.
Toujours parmi les élèves du fondamental soit
(N = 30) le niveau n'est pas assez large car seulement 10% ont
une définition approximative du VIH et les 80% ignorent nettement la
signification du virus. Et en ignorent méme qu'il est la cause du
sida
Par conséquent les techniciens de l'éducation du
fondamental et du secondaire doivent poser les jalons de la réflexion
sur une possibilité d'intégration de l'étude de ces
maladies dans le programme scolaire afin de casser les tabous et promouvoir la
discussion autours de ces thèmes.
Cependant au niveau du supérieur ces concepts sont bien
maîtrisés car la quasi-totalité des étudiants ou
d'autres personnes ayant effectué des études supérieures
ont un niveau d'information considérable et connaissent nettement les
significations et du VIH et SIDA
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