4. Types de Micro-organismes
Les micro-organismes les plus fréquemment
rencontrés dans le processus de la dénitrification sont des
bactéries qui appartiennent au genre des Pseudomonas et des
Alcaligenes. Parmi les Pseudomonas, l'espèce dominante
est Pseudomonas fluorescens. Cependant, des bactéries d'autres
genres peuvent aussi intervenir Achromobacter, Aerobacter, Bacillus,
Micrococcus, Paracoccus (Knowles, 1982).
Il est à noter que certains micro-organismes ne peuvent
réduire que le nitrite comme Alcaligenes acidovorans ou
s'arrêtent au protoxyde d'azote comme Corynebacterium nephridii,
Pseudomonas aurofaciens et Rhizobium japonicum (Kuenen et
Robertson, 1987).
Les travaux de Thomsen et al. (2004) ont fait
apparaître un nouveau genre: le genre Aquaspirillum de la
famille des Neisseriaceae. Les bactéries du genre
Aquaspirillum qui est abondant dans les stations d'épuration
d'eaux résiduaires.
5. Facteurs du milieu influencant la croissance et
l!activite des bacteries
denitrifiantes
A. T~mOerature
La dénitrification Fait intervenir des espèces
dénitrifiantes à activités différentes :
bactéries psychrophiles, mésophiles,
thermophiles .En règle générale, la réaction semble
être
réalisée par des micro-organismes
mésophiles. Mais il n'existe pas de conditions optimales de
température pour réaliser la
dénitrification.
Bien que la dénitrification semble possible entre
5°C et 75°C (Martin (1979)) du fait de
la grande Diversité des germes dénitrifiants, la
température constitue néanmoins une variable
majeure affectant la vitesse de la réaction
biologique.
B. Of
Contrairement aux micro-organismes nitrifiants, les
micro-organismes réalisant la
dénitrification sont beaucoup moins sensibles aux
fluctuations de pH. Le pH optimum semble
se situer entre 7 et 8,7. La réaction de
dénitrification est caractérisée par la consommation
des protons H+ et conduit à une
élévation de pH. Il faut donc maintenir ce paramètre
à une
valeur comprise entre 7 et 8.7, en fournissant des ions
H+ au fur et à mesure de leur
consommation (Knowles, 1982).
C. creneur en oxyaene dissous
Les micro-organismes dénitrifiants sont des
bactéries aérobies anaérobies facultatives
qui tirent leur énergie de celle libérée
lors du transfert des électrons des composés
organiques vers l'oxygène, le nitrite ou le nitrate. Le
choix de l'accepteur final se fait bien
entendu en faveur de celui qui donnera la plus grande
quantité d'énergie par unité de matière
organique oxydée. Il a été montré
que l'utilisation de l'oxygène comme accepteur d'électrons,
plutôt que le nitrite ou le nitrate, permet de produire
davantage d'énergie (Wisjnuprapto
1981). De ce fait, la réaction de
dénitrification est inhibée en présence d'oxygène,
les
rendements de dénitrification étant
affectés.
D. Composes croxiques
Il existe des composés chimiques qui peuvent perturber
le déroulement normale de la
dénitrification en agissant sur les systèmes
enzymatiques des bactéries dénitrifiantes parmi
lesquels on peut citer , l'oxygène dissous dans le
milieu, les nitrites à concentration élevée et
les métaux lourds (comme le cuivre, le nickel, le cobalt,
le zinc et le chrome ...) .
E. La nature de Ca source de carbone
La disponibilité en carbone organique est fondamental
à l'activité des bactéries
dénitrifiantes hétérotrophes, car le
substrat carboné fournit l'énergie nécessaire à
leur
métabolisme et constitue l'élément de base
de leurs synthèses cellulaires. Les faibles
performances de dénitrification biologique,
résultant en général d'une limitation des eaux
usées en carbone bioassimilable, imposent l'apport d'une
source de carbone exogène afin
d'améliorer les performances de traitement. Le
méthanol et l'acétate sont les principaux
substrats carbonés synthétiques ayant
été utilisés dans le domaine de la dénitrification
des
eaux usées.
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