s Conclusion partielle
Notre travail est intitulé
« problématique de la carence d'eau potable dans la ville de
Bukavu cas du quartier Cimpunda ».
Avant d'aborder ce chapitre au cours duquel nous avions
analysé le problème et interprété le
résultat d'enquête menée dans notre étude sur la
carence d'eau potable dans le quartier Cimpunda, nous avons introduit ce
travail par problématique et l'étude monographique du quartier
Cimpunda.
Quelques méthodes et techniques nous ont
été utiles dans la récolte des données. Il
s'agissait de : la méthode historique, la méthode
comparative, la méthode descriptive, la technique d'analyse
documentaire, l'interview, l'observation et l'échantillonnage.
L'univers sur laquelle a porté notre échantillon
était constituée de 150 habitants du quartier Cimpunda dont 26
hommes soit 17,4%, 62 femmes soit 41,3%, 23 garçons soit 15,3% ainsi que
39 filles soit 20%.
Après enquête, nos hypothèses ont
été vérifiées de la manière
ci-après :
- 30% de nos enquêtés soutiennent que la
sensibilisation sur les techniques culturales et la conscientisation de la
population sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en tenant
compte de la capacité de charge pallieraient à cette carence
d'eau potable.
- 70% de nos interviewés ont relevé que
l'aménagement d'une addiction d'eau potable dans le quartier Cimpunda et
la modernisation de tuyauterie de la Regideso constitueraient une solution
durable à ce problème.
S'agissant de la période pendant laquelle l'eau est si
rare dans le quartier Cimpunda, 75,3% de nos enquêtés disent que
c'est pendant les mois de juillet, août et septembre soit 113 habitants
sur 150 interrogés alors que 24,7% soit 37 personnes affirment que la
période la plus sensible est celle d'avril jusqu'au juin.
Les causes de cette carence d'eau potable sont nombreuses.
Citons en la construction anarchique, le déboisement, le
détournement de l'eau au tour de la rivière Murhundu et le
vieillissement des tuyaux de la Regideso.
Quant aux conséquences, la population de Cimpunda reste
in anime que le coût élevé d'eau se présente avec
grande acuité. 30% de cette population soit 20 habitants sur 150
interrogés l'affirment, les maladies 38% le soutiennent.
En vue de chercher à remédier à cette
situation désastreuse, nous proposons une piste de solution au chapitre
suivant, qui porte sur le projet d'une addiction d'eau potable dans le quartier
Cimpunda.
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