SIGLES ET ABREVIATIONS
A.G :
Assemblée Générale
CICR : Comité International de la Croix
Rouge
CT : Chef des Travaux
C.à.d : C'est-à-dire
% : Pourcentage
CHAP : Chapitre
FC : Franc Congolais
ISDR : Institut Supérieur de
Développement Rural
OMS: Organisation Mondiale de la Santé
US: Dollars américains
TDR: Technicien en Développement Rural
DRC: République Démocratique du
Congo
PNUD: Programme des nations unies pour le
développement
TFC: Travail de Fin de Cycle
PT: Prix Total
PU: Prix Total
0. INTRODUCTION GENERALE
0.1 PROBLEMETIQUE
L'eau c'est la chose la plus rependue et offerte au choix de
l'individu. Aucune autre des décisions qui affectent les relations de
l'homme avec son milieu naturel n'est aussi simple,
répétée universelle et indépendante1(*).
Nul n'ignore en effet, que faute d'un approvisionnement en eau
potable dans le milieu, la santé de la population, facteur clé
pour le développement économique en est affectée.
En revanche pour les populations des villes du tiers monde
à l'instar de celle de la ville de Bukavu, la problématique de
manque d'eau potable est particulièrement aigue et constitue par
surcroît une des causes du taux de mortalité élevé.
Cet aspect regrettable de chose est décrié par
M.GENTILINE et B. DELFO en ces termes : « deux tiers des
habitants des pays en voie de développement soit plus d'un milliard
d'hommes n'ont pas accès à l'eau potable.».2(*)
Le sommet de Dakar (1995) a fixé comme objectif pour
1995 d'augmenter l'accès à une eau potable et aux infrastructures
d'assainissement de manière à réduire fossé entre
la situation de 1990 et l'accès universel attendu pour l'an
2000.3(*)
En ce qui concerne les normes internationales, une eau
d'alimentation doit être limpide, fraîche, exemptée des
substances toxiques. Toute eau de consommation qu'elle soit traitée ou
non, ne doit en aucun cas contenir des germes d'origine fécale. L'un des
principes retenus par l'OMS est le suivant : « la
qualité de l'eau potable ne doit jamais mettre en danger la santé
des usagés ou consommateurs ».
Au niveau national, plus particulièrement au Sud Kivu,
la problématique de manque d'eau potable reste un problème majeur
dans le milieu, cependant, ces dernières décennies une carence en
eau se fait remarquer dans le quartier Cimpunda surtout en saison sèche.
Ceci se justifie par multiples raisons :
- en amont : c'est-à-dire dans les milieux ruraux
Régideso Murhundu, les raisons sont d'ordre écologiques, la coupe
abusive des arbres, détournement eaux au tour de la rivière
murhundu, les feux de brousse pratiqué par les paysans.
- En aval c'est-à-dire dans la ville de Bukavu,
construction anarchique, le vieillissement des tuyaux de la Régideso. Ce
qui justifie le manque d'eau potable dans le quartier Cimpunda.
On constate que les sources ne sont pas captées avec
un impact négatif sur la population, car on ne peut prétendre
atteindre un développement dans un milieu où ses habitants ne
consomment pas une eau potable. Dans le quartier Cimpunda, le problème
d'eau potable se pose avec acuité parce que les filles, les mamans et
les garçons font de longues distances pour s'approvisionner en eau
potable.
On considère qu'une personne a accès facile
à une eau de boisson dans 15 minutes au moins à une distance de
moins de 100 mètres de logement ou encore, lorsqu'elle dispose de cette
eau sur place même pour éviter tout désagrément en
matière de santé toute société ou mieux tout Etat
responsable, doit fournir de l'eau potable à ses habitants pour
améliorer la santé de ceux-ci et contribuer au progrès
socio sanitaire.
Face à cette situation, il se dégage en nous la
question de savoir : ce qu'on peut faire pour remédier à ce
problème qui est un obstacle à l'épanouissement socio
sanitaire de la population du quartier Cimpunda.
0.2. Hypothèse
P. RONSERE, l'hypothèse est une proposition de
réponse aux questions que l'on se pose à propos de l'objet de
recherche formulée en des termes tels que l'observation et l'analyse
puissent fournir une réponse.
Les activités agricoles et l'exploitation
exercées sur le bois par la plupart des paysans (85%) ne permettent plus
à la Régideso de subvenir aux différents besoins
socio-économiques, élémentaires tels que la production
suffisante en qualité et en quantité de l'eau potable. Les
populations riveraines ne sont pas sensibilisées et
conscientisées sur les conséquences négatives de leurs
activités. Parmi les facteurs jouant sur l'équilibre de
l'environnement du site de la Régideso Murhundu, nous pouvons
citer :
- les mauvaises pratiques agricoles
- l'exploitation abusive du bois
La sensibilisation sur les techniques culturales et la
conscientisation sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en
tenant compte de la capacité de charge de l'environnement peuvent
améliorer les comportements des populations riveraines sur la gestion
adéquate de ce site en saison sèche. Mais dans l'entre temps,
pour palier à ce problème de manque d'eau potable en saison
sèche à Cimpunda, nous estimons qu'une adduction d'eau potable
permettrait une solution locale et durable. Si elle sera bien
protégée.
METHODOLOGIE
0.3.1 Méthodes
Nous retenons avec Claude JAVEAU (1976) qu'une
« méthode est essentiellement une démarche
intellectuelle qui vise d'un côté à établir
rigoureusement un objet de science et de l'autre côté à
mener le raisonnement portant sur cet objet de la manière la plus
rigoureuse possible »
La réalisation de ce travail est le fruit des
méthodes ci-dessous.
0.3.1.1. Méthode
historique
Elle nous a permis d'interroger l'histoire pour bien
appréhender les problèmes du dessèchement de la
rivière Murhundu et le manque d'eau potable en saison sèche
à Cimpunda. Elle nous a permis d'appréhender la genèse du
manque d'eau dans ce quartier et son évolution dans le temps.
0.3.1.2 méthode
comparative
Elle nous a permis de comparer la situation ancienne à
celle d'aujourd'hui afin de remonter les stratégies susceptibles de
conduire à l'amélioration. Nous avons comparé pour la
même saison Cimpunda à d'autres quartiers de la ville.
0.3.1.3 méthode
descriptive
Elle nous a permis de décrire la ville de Bukavu et du
quartier Cimpunda sur tous ses aspects en instant sur l'impact de l'eau.
Il nous a été impérieux de décrire
aussi la corvée de l'eau à Cimpunda pendant la saison
sèche.
0.3.2 Techniques
Etant des outils au service des méthodes, nous avons
fait usage des techniques :
0.3.2.1 analyse
documentaire
Pour compéter et bien structurer les informations
recueillies, nous nous sommes servi de certains documents, notamment les
ouvrages spécialisés, les rapports, les travaux de fin de cycle,
les mémoires etc.
0.3.2.2 l'interview
Nous a aidé à savoir ce que pensent la
population à travers un échange verbal sur base d'un guide
d'interview.
Nous avons pris le soin de noter le plus fidèlement
possible leurs déclarations et leurs impressions.
0.3.2.3 observation
Nous avons vu ce que représentent les sacrifices de
l'eau en saison sèche. Nous avons parcouru tout Cimpunda voir comment la
population souffre du manque d'eau..
0.3.2.4
échantillonnage
C'est un procédé par lequel passe un chercheur
pour bien mener son étude à condition qu'il respecte toutes les
caractéristiques objectives et présente dans son
échantillon en vue de vérifier si les sujets interrogés
existent réellement dans l'univers choisi.
0.4. Choix et
intérêt du sujet.
0.4.1 Choix du sujet
Le choix de ce sujet a été motivé par le
souci de réduire les accidents, les violences et les maladies qui
deviennent de plus en plus remarquables lorsqu'il faut un déplacement
300 à 700m de marches pour la recherche de l'eau. Cette eau a une
incidence sur l'emploi de temps de la ménagère. en plus, les
infrastructures d'eau de la Régideso existantes ne sont plus en mesure
de couvrir les besoins en eau potables d'une population toujours galopante.
En effet, l'absence, si pas l'insuffisance en eau potable est
devenue une préoccupation majeure dans la ville et ses
périphéries.
0.4.2. Intérêt du
sujet
Nous avons été guidé par
l'intérêt personnel ou le subjectif. Après avoir
vécu pendant plus d'une décennie, nous avons été
témoins des difficultés que connaissent certains quartiers dans
l'approvisionnement en eau potable. Etant technicien de développement,
nous aurions tort en cette qualité, à garder silence et l'oeil
fermés vis-à-vis de ce fléau qui, pourtant mérite
d'être étudié afin d'apporter une contribution minime
soit-elle sur ce processus de développement socio sanitaire de la ville
et du quartier de Cimpunda tout entier.
L'on pourrait alors poser la question de savoir quel
intérêt présente une telle recherche.
Le cas précis de Bukavu nous intéresse, non pas
que nous sommes pionnier dans le domaine de recherche socio sanitaire mais que
bon nombre de nos prédécesseurs ont eu chacun à
étudier les problèmes de l'eau sous un angle sectoriel,
étudié les sources dans quelques quartier de la ville.
Pour nous, nous avons voulu d'abord compléter les
recherches antérieurs en suite faire une étude globalisante des
faits, des problèmes que les citadins connaissent en matière
d'approvisionnement en eau potable, dégager les causes qui ont conduit
à cette situation et ainsi chercher à expliquer les incidences de
ce fléau d'eau sur la santé de la population.
0.5. Délimitation du
travail
0.5.1 Délimitation
spatiale
Dans l'espace, cette recherche couvre l'ensemble du quartier
Cimpunda dans la commune de Kadutu, ville de Bukavu. Ce quartier est
limité :
- au nord : par le quartier Nyakaliba
-au sud : par le quartier Mosala
- à l'Est : par le quartier Kasali
- à l'Ouest : par la cellule Kajangu et le
quartier Kasha..
0.5.2 Délimitation
temporelle
Nous avons tenu compte de l'année 2006 jusqu'en 2010,
soit cinq ans. Notre travail se focalise sur le quartier Cimpunda dans la
commune de Kadutu, ville de Bukavu.
0.6 Présentation
sommaire du travail
Le présent travail comporte quatre chapitres hormis
l'introduction et la conclusion.
Le premier chapitre porte sur l'étude monographique du
quartier Cimpunda,
Le deuxième chapitre concerne la littérature
sur l'eau et ses problèmes en milieux urbains surtout du tiers
monde..
Le troisième chapitre porte sur l'analyse et
l'interprétation des résultats d'enquête
Le quatrième chapitre relate le projet d'une adduction
d'eau potable dans le quartier Cimpunda.
0.7 Difficultés
rencontrées.
Au cours de notre étude, nous nous sommes heurté
à plusieurs difficultés parmi lesquelles :
Ø La non disponibilité de certains ouvrages
indispensables à notre étude ;
Ø La réticence de certains enquêtés
à nous livrer leurs informations ;
Ø La coupure intempestive du courant électrique
au moment de la saisie de ce présent ouvrage.
CHAPITRE I : ETUDE
MONOGRAPHIQUE DU QUARTIER CIMPUNDA
I.1 Présentation du
quartier Cimpunda
Le quartier Cimpunda est le troisième parmi les
quartiers qui composent la commune de Kadutu, ville de Bukavu. Il a
été créé aux termes de la loin° 77-028 du
19/11/1977 modifié par l'ordonnance loi n°82-006 du 25
février 1982.
Le quartier Cimpunda compte 23689 âmes et est
subdivisé en trois cellules et huit avenues respectives : ces
cellules sont : sake, nyamulagira et elila.
Les avenues sont : tubimbi et lugulu : dans la
cellule sake, il y a burhende, ONL, camp mbao, dans la cellule nyamulagira, il
ya kaloba et mahenge en cellule elila.
· Subdivision administrative
Le quartier Cimpunda est subdivisé en cellules et ces
dernières en avenues. Il est dirigé par le chef de quartier
assisté des chefs des cellules et d'avenues.
Tableau n°1 subdivision administrative.
QUARTIER
|
CELLULES
|
AVENUES
|
Cimpunda
|
1. Nyamulagira
|
- Burhende
- Camp mbao
- ONL
|
2. Elila
|
- kakoba
- mahenge
- makasi (maendeleo)
|
3.Sake
|
- tubimbi
- lugulu
|
Source : bureau chef de quartier Cimpunda, 2006
I.1.1 situation
géographique
Le quartier Cimpundaest situé dans la commune de
Kadutu ville de bukavu. Il est limité au :
- nord : par le quartier kalere (cellule Nyakaliba)
- sud : par le quartier mosala
- à l'est : par le quartier kasali
- à l'ouest : par le quartier lumububa (cellule
kajangu) et le quartier kasha (cellule de Ciriri).
I.1.2 relief et climat
a).relief
Comme toute la commune de kadutu, le quartier Cimpunda a un
rélief accidenté surplombant la rivière Kawa. Le point le
plus bas se situe à 1512m d'altitude, le point le plus haut se situe
à 1625m. la dénivellation y est donc de 16m sur une distance de
moins de 16m sur une distance de moins de 2 km.4(*)ainsi le relief se présente sous forme
d'escaliers laissant apparaître une succession d'étendues plus ou
moins planes entreles plateaux.
b).climat
Chimpunda a un même climat que celui de la commune de
Kadutu dans laquelle il se trouve. Il s'agit du climat tropical humide,
tempéré d'altitude. Celui-ci connaît une température
moyenne de 20°C, la température minimale est de 14°C ne
dépassant jamais 27°C, les pluies sont fréquentes et
s'échelonnent au mois de janvier, mars, avril, mai, septembre, octobre,
août d'où l'efficacité de problèmes de chaleurs,
grippe etc. du courant de ces mois cité, s'observe.5(*)
I.1.3. les sols, la
végétation et hydrographie
a).les sols
Le quartier Cimpunda possède un sol argileux de couleur
rouge résultat de l'altération des tractus et basaltes, la
couche humifère est totalement absente par conséquent les sols
sont devenus compacts et endommagent l'étendue de ce quartier, entre
autres mosala, kasali. A kadutu s'observe particulièrement et presque
chaque année des effets pervers des érosions et des
éboulements ou glissement des terrains suite à ces
dérisions. Il apparaît des fuites des sources d'eau qui semblent
être potables à la population qui l'utilise en ignorant que ce
soit de fuites d'eau des toilettes déjà filtrées, et dont
se sert cette population comme l'eau à boire. D'où apparition des
maladies d'origine hydrique dans cette partie de la commune de Kadutu.
b).la
végétation
Le quartier Cimpunda devrait être couvert d'une
végétation forestière. Jadis, cette dernière
existait mais aujourd'hui elle est entrain de disparaître suite à
l'action de l'homme exercée sur l'environnement :
déboisement incontrôlé, construction anarchique des
maisons, divagations des chèvres et porcs,...
Avec cette disparut ion forestière on assiste à
une perturbation climatique causant ainsi le changement ou la transformation de
l'oxygène en carbone nuisible sur la santé environnementale. La
végétation actuelle du quartier Cimpunda est presque inexistante
vu l'agglomération de la population et l'égorgement de maisons
dans des endroits impropres à la consommation.
I.2. Aspect
démographique
I.2.1 Population
Nous référant aux résultats du
recensement du deuxième trimestre 2002 disponible au bureau de l'Etat
civil du quartier, la population de Cimpunda était 17769 habitants
répartis sur une superficie de 1.990 79220 m2. dans ce
quartier cohabitent plusieurs tribus autochtones (Shi, Rega, Bembe, Nande,
Tembo) ainsi que quelques étrangers. (burundais, rwandais et même
les occidentaux).
Tableau n°2 tableau
de recensement de la population pour le premier trimestre 2006.
CELLULES
|
EFECTIF POPULATION CONGOLAIES
|
EFFECTIF POPULATION ETRANGERE
|
Avenues
|
Hommes
|
Femmes
|
G
|
F
|
T
|
H
|
F
|
G
|
F
|
T
|
NYAMULAGIRA
|
Burhende
|
444
|
522
|
765
|
1063
|
2794
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
ONL
|
265
|
406
|
597
|
846
|
2114
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Camp mbao
|
283
|
377
|
685
|
806
|
2151
|
-
|
4
|
-
|
-
|
4
|
Total
|
992
|
1305
|
2047
|
2715
|
7059
|
-
|
4
|
-
|
-
|
4
|
ELILA
|
Kakoba
|
424
|
413
|
894
|
974
|
2705
|
1
|
2
|
-
|
-
|
3
|
Mahenge
|
852
|
885
|
1068
|
1239
|
2705
|
-
|
1
|
-
|
-
|
1
|
Makasi
|
600
|
571
|
820
|
916
|
4044
|
-
|
2
|
-
|
-
|
2
|
Total
|
1876
|
1869
|
2782
|
3129
|
2907
|
1
|
5
|
-
|
-
|
6
|
SAKE
|
Tubimbi
|
934
|
987
|
1993
|
14477
|
9656
|
5
|
11
|
5
|
1
|
22
|
Lugulu
|
429
|
445
|
663
|
754
|
4658
|
-
|
-
|
-
|
-
|
-
|
Total
|
1360
|
1432
|
1956
|
2201
|
2291
|
5
|
11
|
5
|
1
|
22
|
Total général
|
4228
|
4606
|
6785
|
8045
|
23664
|
6
|
20
|
5
|
1
|
|
Source : bureau de l'Etat civil rapport annuel du
quartier Cimpunda 1er trimestre.
I.2.2 confessions relieuses
Tableau n°3
population totale
CELLULES
|
EFFECTIF DE LA POPULATION CONGOLAISE
|
Avenues
|
H
|
F
|
G
|
F
|
TH
|
TF
|
TG
|
NYAMULAGIRA
|
Burhende
|
444
|
522
|
765
|
1063
|
1209
|
1585
|
2794
|
ONL
|
265
|
406
|
597
|
846
|
862
|
1252
|
2114
|
Camp mbao
|
283
|
381
|
685
|
806
|
968
|
1187
|
2155
|
Total
|
992
|
1309
|
2047
|
2715
|
3039
|
4024
|
7063
|
ELILA
|
Kakoba
|
425
|
415
|
894
|
974
|
1319
|
1389
|
2708
|
mahenge
|
852
|
886
|
1068
|
1239
|
1920
|
2125
|
4045
|
Makasi
|
600
|
573
|
820
|
916
|
1420
|
1489
|
2909
|
total
|
1877
|
1874
|
2782
|
3129
|
4659
|
5003
|
9662
|
SAKE
|
Tubimbi
|
986
|
998
|
1298
|
1448
|
2234
|
2446
|
4680
|
Lugulu
|
429
|
445
|
663
|
754
|
1092
|
1199
|
2291
|
Total
|
1360
|
1443
|
1961
|
2202
|
3326
|
3645
|
6971
|
Total général
|
4234
|
4626
|
6790
|
8046
|
1124
|
12672
|
23696s
|
I.2.3. aspect socioculturel
I.2.3.1 situation
familiale
La population de cimpunda est répartie en familles,
unité sociale de vie et consommation. Chacun d'entre elles comprend un
seulement les parents et les enfants mais aussi les grands parents, les oncles,
cousins etc.
Elle constitue un système parental une dynamique
incontestée de solidarité. La taille moyenne des membres d'une
famille restreinte est de sept personnes.
L'augmentation des enfants dans une famille estimée
à avoir plus de dix enfants fait pression à la dégradation
de la santé environnementale, en ce sens que la maison avoisinante de
l'autre se gêne de l'éruption de matières fécales
dégagées par les enfants de cette maison dont ces derniers
après avoir été évacuées dans leurs
parcelles jetées dans les collecteurs et constitue une bombe en
éruption pour la pollution environnementale et la santé
environnementale.
I.2.3.2 la situation
sanitaire
Sur une popultation de 17 769 habitants répartie
sur une superficie de 1 990 792,20m2, le quartier cimpunda
compte deux centres de santé à savoir : le centre de
santé Maendeleo de cimpunda et le centre de santé Monseigneur
Mulindwa dans la cellule de Nyamulagira, onze pharmacies et trois postes de
santé. Le tableau ci-dessous illustre la réalité des
maladies qui surgissent dans le milieu. Ces infrastructures sont suffisantes
par rapport aux normes sanitaires en RDC.
Tableau n°4 situation
épidémiologique du quartier Cimpunda.
maladies
|
O à 11 mois
|
12 à 59 mois
|
5 à 15 ans
|
>15ans
|
total
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
C
|
D
|
Choléra
|
22
|
0
|
95
|
1
|
115
|
0
|
119
|
1
|
351
|
2
|
Diarrhée sanglante
|
14
|
0
|
41
|
0
|
29
|
0
|
71
|
0
|
155
|
0
|
Amibiase
|
467
|
0
|
858
|
0
|
21
|
0
|
775
|
0
|
2215
|
0
|
verminose
|
108
|
0
|
144
|
0
|
303
|
0
|
360
|
0
|
885
|
0
|
Source : rapport sur la morbidité annuelle :
bureau central de zone de santé de Kadutu 2007 (BCZ)
I.2.3.3
l'éducation
Le quartier cimpunda compte six établissements
d'enseignement assurant la formation intellectuelle à la jeunesse de
Cimpunda. La cellule de Sake n'a pas échappé au soutien
apporté par certains organismes internationaux en vue d'aider et
d'encadrer certains enfants du quartier cimpunda.
Quelque fois, on n'est pas à mesure d'encadrer tous ces
enfants, à présenter au maximum l'éducation dans le
quartier cimpunda. L'association AMADELFEA essaie d'encadrer les jeunes
désoeuvrés afin de les récupérer dans les
métiers.
Tableau n°5
répartition des écoles à cimpunda.
écoles
|
Conventionnées catholiques
|
Conventionnées protestantes
|
Non conventionnées
|
privées
|
maternelles
|
effectifs
|
3
|
0
|
2
|
4
|
2
|
Source : nos enquêtes sur le terrain, novembre
2010
Etant donné que notre champ d'action répond
à une dimension qui n'est pas assez grande, le nombre d'écoles
est très minime.
I.2.3.4. les loisirs
Le football constitue le moyen de distraction le plus
pratiqué par la jeunesse de cimpunda. Outre le football d'autres
activités sont organisées comme les théâtres, le
cinéma, concerts musicaux etc.
Différentes activités facilitent aux jeunes de
s'épanouir sur le plan physique et intellectuel. Pour le football, le
terrain de communément appelé FUNU pris comme lieu de sport
(football), le loisir le plus préféré sont les maisons
de ciné vidéo et qui impliqués dan toutes des
activités sont parfois des personnes (individus et quelques fois les
confessions religieuses comme par exemple la paroisse de Cimpunda. En dehors
des personnes vivantes avec handicap, tout le monde est impliqué dans
toutes ces organisations.
I.2.3.5 confessions
religieuses
S'agissant de la religion, le quartier cimpunda compte une
population dont la majorité est croyant dont la grande partie est
catholique (65%) suivis des protestants présentant un pourcentage
véritablement minime de 30% des fidèles.
Non loin de ce qui vient d'être
énuméré, nous retrouvons aussi d'autres religions dans le
quartier cimpunda qui sont minoritaire constituent de témoins de
Jéhovah, de douze apôtres, ainsi que de musulmans. Les
églises jouent un rôle important dans le développement
ainsi que l'épanouissement des populations avec certaines initiatives de
promotion socio-économique.
I.2.3 6 L'habitat
Le quartier cipunda seul a un registre dans lequel chaque
avenue est présentée. Dans ce dernier on y trouve le
numéro de chaque maison pour son identification. Dans les avenues on
construit trois sortes de maison à savoir :
- les maisons semi durables
- les maisons durables.
- Ces maisons sont habitées soit par des
propriétaires, soit par des locataires. La construction de maison est
conditionnée par l'autorisation de construction et cela concerne
uniquement les maisons en semi durable. Pour les maisons en matériaux
durables et pisées, il faudra avoir l'autorisation de bâtir qui
est délivrée par le gouverneur de province, la
précédente est délivrée par le bourgmestre de la
commune. Avant de livrer à l'intéressé l'autorisation de
bâtir, il faut qu'il dispose d'abord du document de base entre autre
« contrat de location » ou attestation de
propriété à caractère résidentiel ou
commercial.
L'acquisition de la parcelle se fait de deux
manières.
- l'achat de la parcelle au près d'une autre
personne
- soit l'état attribue la parcelle à travers un
contrat de location, en introduisant une demande de terre. La maison sera
déclarée terminée d'être construite lorsque l'Etat
déclarera que la maison soit le lieu d'habitation et cela seulement pour
les maisons en matériaux durables.
En cas d'achat soit de la parcelle, soit de la maison dans le
quartier une demande de terre est agrée par l'Etat en envoyant sur
terrain des enquêteurs pour s'enquérir de l'état de lieu
à travers un PV de construction, de bornage de travaux et suivi de
contrat de location.
I.2.3 7 Aspect
économique du milieu
Le commerce est l'une des activités
génératrices de revenu à Cimpunda. Les activités
commerciales se déroulement souvent le long des routes pour attirer la
clientèle et cela s'explique par le fait qu'il y a un nombre insuffisant
de marché.
A part les dépôts, moulins, restaurants, et
quelques boutiques et kiosques qui fonctionnent dans le formel, les autres
activités fonctionnent dans l'informel. La fixation du prix
dépend du taux d'échange de la monnaie locale par rapport au
dollar.
ableau n°6
activités commerciales à cipunda.
activités
|
boutiques
|
bars
|
dépôts
|
étagères
|
moulins
|
restaurants
|
marchés
|
cambustres
|
effectifs
|
25
|
18
|
12
|
268
|
26
|
16
|
4
|
30
|
Source : rapport du bureau économique des affaires
économiques dans la commune de Kadutu.
I.2.3.8 L'agriculture
Faute d'espace cultivable suite à la concentration de
la population d'une part et d'autre part le relief et le sol qui ne supporte
pas l'érosion. L'agriculture est quasi inexistante à cimpunda.
Mais compte tenu de la conjoncture actuelle, cette activité est
pratiquée dans certaines cellules comme Nymulagira, Elila, et les
cultures les plus pratiquées sont le manioc, le haricot et la patate
douce. L'agriculture pratiquée sur de terrains accidentés est le
principal facteur de l'érosion qui bouche les collecteurs par le sol et
les débris.
I.2.3.9
L'élevage
En ce qui concerne l'élevage, il est de type familial.
Les animaux élevés sont : la poule, la chèvre, le
lapin etc.
Cet élevage est moins prospère et rentable.
Cela est dû au fait que les techniques d'élevage sont moins
exploitées.
Les différents ménages se forcent
d'élever certains oiseaux de basse-cour.
Ces derniers sont victimes de problèmes et des maladies
qui ravagent leurs animaux par manque de médicaments et de vaccins pour
leurs entretiens. Certains animaux d'élevage contribuent à leur
manière au bouchage des collecteurs par exemple les porcs qui y
cherchent leurs aliments et les vaches et chèvres qui broutent les
herbes et remuent le sol par leurs sabots.
I.2.3.10 transport et
communication
L'état défectueux de la route et l'absence
d'attraction est autant des facteurs qui mettent en péril le transport
à Cimpunda mais malgré cet état, la route continue
à être utilisée et à travers elle ce quartier est
approvisionné en denrées alimentaires comme le manioc et la
bière, etc.
La communication à cimpunda est effective pour la
population de cimpunda., cela grâce à multiplicité de
petites maisons appelées « shop » ou l'on
s'approvisionne en cartes prépayées de téléphone
portable. L'érosion et la détérioration des routes
contribuent aussi au bourrage des collecteurs car le phénomène
de lessivage aggravé par le passage régulier des véhicules
érodent les routes, bouches les caniveaux et
c
CHAP II. LITTERATURE SUR L'EAU ET SES PROBLEMES EN
MILIEU URBAIN
II.1. définition des
concepts
Approvisionnement
Ce terme dérive du verbe approvisionner qui signifie
fournir de provisions, de choses nécessaires. Nous utilisons ce terme
pour désigner la façon dont se procure l'eau et tout ce qui s'y
rapporte : endroit, récipient certains auteurs utilisent
l'expression `alimentation en eau » à la place
d'approvisionnement en eau.
Aménagement
C'est l'action d'aménager, c'est-à-dire de
transformer en vue de rendre plus confortable. L'aménagement englobe
donc toutes les modifications apportées à une source en vue de le
protéger et de rendre aisés le puisage, la lessive.
Le captage
C'est l'action d'intercepter l'eau d'une source, de la
canaliser dans un endroit. Le captage vise la protection de la source à
son point d'émergence. Dans le langage courant, les termes captage et
aménagement sont utilisés de manière interchangeable. Le
concept d'aménagement est plus large de compréhension que celui
de captage. Habituellement, l'idée d'aménagement sous entend
celle de captage.
C'est dans ce sens que l'expression aménagement de
source doit être entendue dans notre travail (captage et
aménagement incorporé).
Source
Le terme source dérive du verbe sourdre qui veut dire
sortir de terre, en parlant de l'eau, d'un liquide quelconque.
L'eau, d'infiltration revient au jour sous forme de source
lorsque la couche imperméable sur laquelle elle coule, affleure à
l'aire libre, généralement à flanc de colline. La source
désigne donc le point d'émergence à la surface du sol de
l'eau emmagasinée à l'intérieure.
II.2 ANALYSE (PHYSIQUE,
CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE) DE L'EAU.
II.2.1. Qualité de
l'eau
L'apparence ou tout simplement le goût de l'eau ne
suffisent pas à établir sa potabilité. Il importe donc de
soumettre une eau suspecte ou une eau provenant d'une source à des
examens de laboratoire dont le but est de :
Ø déterminer les caractéristiques de
l'eau brut afin de pourvoir décider si oui ou non un traitement doit
être appliqué et quel type de traitement
Ø vérifier l'efficacité du traitement et
de maintenir l'état de potabilité del'eau
Ø pour les besoins domestiques, les analyses del'eau
sont classées comme suit :
II.2.2. Analyse physique
Pour déterminer la température, l'odeur, la
saveur, la couleur, la turbidité, les odeurs, les goûts et la
couleur proviennent de la décomposition des matières organiques,
des gaz dissous, des sols et des produits chimiques. Une couleur peut provenir
de la croissance excessive des algues, la couleur de l'eau n'est
généralement pas nuisible mais peut donner lieu à des
objections peut aboutir à une abstention de la part des utilisateurs.
Une eau fortement teintée nécessite un
traitement. La turbidité est la présence des substances en
suspension dans l'eau. L'eau est troublée et inacceptable sur le plan
esthétique. La turbidité peut indiquer la contamination. Il
faut donc passer aux analyses avant toute consommation.
II.2.3. analyse chimique
Le but est déterminé les qualités de
substances chiques se trouvent dans l'eau. Les principales substances
recherchées sont : le manganèse, le cuivre, le
magnésium, le fer, le zinc, le chlore, le sulfate, les nitrate, le
nitrite. Et dans certaines mesures le plomb, l'arsenic, le cyanure... la
composition chimique de l'eau diffère d'une région à une
autre. Raison pour laquelle certains degrés d'uniformité dans
leurs méthodes d'analyse ainsi que dans les modes d'expression des
résultats d'une part et d'autre part, l'OMS a mis, par le biais de
spécialistes, des directives internationales mais avec deux limites
d'appréciation.
II.2. L'eau c'est la
vie », la vie c'est l'échange
L'eau probablement l'élément le plus
caractéristique du monde vinvant, une réflexion sur le rôle
de l'eau dans la vie semble donc nécessaire. Tout d'abord c'est un fait
qu'un homme rivé d'eau ne peut guère survivre au-delà de 4
à 5 jours, alors qu'il reste beaucoup plus longtemps sans nourriture,
les grèves de faim ne peuvent se prolonger sous un rapport
régulier d'eau. c'est un fait également que des corps qui en
l'absecne de correction rapide, entraîne inéluctablement la
mort.
Il faut noter en outre que les échanges n'ont pas lieu
seulement entre l'organisme et l'environnement mais également à
l'intérieur du corps entre les cellules et les différents
organes, qui, de même fonctionnent soit de manière continue soit
de manière discontinue au cours de la journée.
Pour donner une idée de la qualité de la
régularisation des mouvements de l'eau, on peut prendre cet exemple.
Dans le cas du rien, l'eau du sang est filtrée puis
réabsorbée, on estime ainsi que près de 200 litres d'eau
par jour traversent les reins, c'est-à-dire plusieurs fois la
quantité totale en eau de l'organisme. Pourtant les pertes urinaires ne
dépassent pas deux litres par jour. Les autres lieux d'échanges
sont le poumon, la peau, l'intestin etc. ces mécanismes
d'échanges consomment une part importante d'énergie produite par
l'organisme.
Ce long préambule permet de mieux comprendre à
quel point l'eau est indispensable à la vie de l'homme. Toute
modification de la « qualité » de l'eau risque de
modifier et à la limite de perturber les différents
mécanismes de régulation des échanges en eau et donc de
provoquer une déshydratation et une malnutrition.
Pour terminer ce chapitre, nous disons avec plaisir que les
deux grands moyens pour prévenir les maladies d'origine hydrique sont
l'assainissement du milieu et l'éducation sanitaire la distribution
d'une eau sans agent pathogène, la désinfection continue par
chloration efficace, la protection des sources d'approvisionnement permettent
de limiter l'extension de certaines épidémies.
Tableau n°7.
Directives de l'OMS applicables à l'eau de boisson.
SUBSTANCES CHIMIQUES
|
VALEURS MAXIMALES ADMINISSIBLES (mg/l)
|
EFFETS INDESIRABLES
|
Arsenic
|
0,050
|
Risqué de cancer
|
Chrome
|
0,050
|
Toxique
|
Mercure
|
0,001
|
Toxique, affaiblissement neurologique
|
Nitrate
|
10
|
Méthémoglobinémie
|
Sélénium
|
0,10
|
Toxique
|
Chlorure
|
250
|
Goût désagréable, corrosion eau chaude
|
Cuivre
|
1
|
Saveur, corresion dans la canalisation
|
Fer
|
0,3
|
Goût désagréable
|
Sodium
|
200
|
Goût salé
|
zinc
|
5
|
dépôt granuleux, saleur astringent,
opalescence
|
II.3. analyse
bactériologique
Celle-ci a pou but de déterminer le nombre de
bactéries et la présence de bactéries d'origine
intestinale. Le plus grand danger auquel est exposé l'eau de boisson est
celui d'une contamination récente par des eaux d'égout ou des
excréments humains sans d'ailleurs qu'il faille négliger celui
d'une contamination d'origine animale. L'eau de boisson doit être
exemptée de toute contamination fécale qui provoque les maladies.
On empêche la contamination fécale en protégeant les
sources d'eau, en supprimant les sources de contamination.
Une enquête sanitaire menée à fond doit
déterminer les sources potentielles de contamination d'une source la
plus courante et la plus importante de contamination fécale sont les
déchets humains et animaux. Si la contamination n'est pas
réduite, la source d'eau est inacceptable. Les différentes formes
de diarrhées peuvent indiquer des contaminations des sources, la
présence des algues peut renseigner sur la contamination
fécale.
II.3.1. L'eau potable
C'est l'eau bonne pour la consommation elle doit être
limpide, incolore, fraîche, inodore, pouvoir cuire les légumes
sans les durcir, et donner avec le savon une mousse onctueuse sans grumeaux,
surtout, elle doit être pauvre en chlorure, ne renferme ni nitrates, ni
nitrites, ni ammoniaque ni aucun microbe pathogène. L'étude de
l'eau du point de vue de sa consommation possible, se fait par analyse.
II.3.2 les
caractéristiques générales de l'eau
L'eau l'élément liquide est le symbole de la vie
tout simplement. Dans toutes les religions, l'eau joue un rôle
significatif, pas seulement comme symbole de la vie et de la purification, mais
aussi comme symbole de la destruction (de déluge)6(*).
II.3.3. L'eau et la
santé
Ce dualisme est aussi visible concernant les aspects
sanitaires : l'élément indispensable pour la vie. L'eau
vecteur des maladies.
Les maladies liées à l'eau et à
l'assainissement se contractent et se transmettent de plusieurs manières
différentes. Elles pénètrent dans le corps par la bouche
ou par la peau, soit de manière relativement directe d'une personne
à une autre, soit par le biais d'intermédiaires.
Les buts généraux des projets (programme
d'approvisionnement en eau potable sont la réduction de la
mortalité et la morbidité puisque une majeure partie de toutes
les maladies des pays envie de développement est liée à la
qualité de l'eau et assainissement peuvent considérablement
contribuer à réduire la morbidité et la
mortalité.
L'amélioration de la qualité de la vie,
l'amélioration de l'approvisionnement en eau potable apporte
également un gain de temps et de réduire l'action de collecte de
l'eau à grande distance. Cela entraîne donc une
amélioration de qualité de la vie et dans beaucoup de cas, une
productivité croissant
CHAPITRE III. ANALYSE ET
INTERPRETATION DE MANQUE D'EAU POTABLE A CIMPUPNDA EN SAISON SECHE.
III.1. PRESENTATION DE
L'ENQUETE
Pour collecter les informations de ce travail, nous nous avons
procédé par une enquête au près de la population du
quartier Cimpunda, constituant notre champ d'investigation.
Les objectifs qui nous poussent à mener cette
enquête au niveau du quartier Cimpunda sont les suivants :
- lutter contre les maladies d'origine hydrique par la
distribution d'une eau potable suffisante et réduire la distance
parcourue pour s'en approprier.
- Définir les stratégies d'entretien et de
maintenance des ouvrages
- Vérifier l'hypothèse se travail
Pour nous permettre de récolter les données dont
nous avions besoin pendant nos recherches, nous nous sommes servi de
l'observation participante du questionnaire d'enquête écrit ainsi
que l'interview pour rassembler toutes les informations nécessaires pour
la production de ce travail.
III.2. détermination
de l'échantillon
L'échantillon est un ensemble d'individus choisis
comme représentatifs d'une population d'enquête,
l'échantillonnage nous a été utile pour prélever
une portion de 150 personnes et qui sont constituées des hommes, femmes,
garçons et filles.
Tableau n°8 Structure
de l'échantillon
cellules
|
hommes
|
%
|
femmes
|
%
|
garçons
|
%
|
filles
|
%
|
Total
|
Nyamulgira
|
13
|
8,7
|
25
|
16,7
|
8
|
5,3
|
18
|
12
|
64
|
Elila
|
8
|
5,3
|
16
|
10,614
|
9
|
6
|
7
|
4,7
|
40
|
Sake
|
5
|
3,3
|
21
|
14
|
6
|
4
|
14
|
9,3
|
64
|
Total
|
26
|
17,4
|
62
|
41,3
|
23
|
15,3
|
39
|
26
|
150
|
III. 3 ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS D'ENQUETE
III.3.1 sources d'eau en temps normal
Réponses
|
Nyamulagira
|
Elila
|
Sake
|
Total
|
Pourcentage
|
Source
|
24
|
25
|
16
|
65
|
43,3
|
Rivière ou lac
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Robinet Résigeso
|
40
|
15
|
30
|
85
|
56,7
|
Autres
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
64
|
40
|
46
|
150
|
100
|
Ce tableau démontre que dans le quartier Cimpunda en
temps normal, la population puise de l'eau au robinet de la régideso ou
à la source.
En effet, pour une population de 150 enquêtés,
24 habitants de la cellule Nyamulagira, 25 domiciliers de la de la cellule
Elila et 16 de sake soit 43,3% de la population du quartier cimpunda affirment
que pendant les temps anormaux l'eau est puisée à la source,
tandis que, respectivement 40 personnes interrogés de nyamulagira, 15
d'Elila et 30 de Sake soit 56,7% de la population puisent l'eau normalement aux
robinets de la Régideso.
III.3.2 période de carence d'eau au quartier
Chimpunda
période
|
Nyamulagira
|
Elila
|
Sake
|
Total
|
%
|
Janvier, février et mars
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Avril, mai et juin
|
15
|
10
|
12
|
37
|
24,7
|
Juillet, août et septembre
|
49
|
30
|
34
|
113
|
75,3
|
Octobre, 0novembre et décembre
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Autres
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Total
|
64
|
40
|
46
|
150
|
100
|
Ce tableau nous révèle que l'eau de la
régideso est disponible aux robinets dans le quartier Chimpunda au mois
de janvier, février et mars, mais aussi le dernier trimestre de
l'année c'est-à-dire le mois d'octobre, novembre et
décembre
Néanmoins les six mois successifs s'intercalent entre
le première trimestre et dernier à savoir : avril, mai,
juin, juillet, août et septembre sont caractérisés par le
manque d'eau de la régideso dans ce quartier.
Pendant cette période de carence d'eau, la population
s'approvisionne en eau de la source wesha située dans la commune de
Bagira (dans sa partie urbano rurale de kasha) où à la source de
funu.
III.3.4. causes de manque d'eau
dans le quartier cimpunda
causes
|
Nyamulagira
|
Elila
|
Sake
|
Total
|
%
|
Construction anarchique
|
21
|
15
|
14
|
50
|
33,4
|
Déboisement
|
13
|
4
|
7
|
24
|
16
|
Détournement de l'eau au tour de la rivière
Murhundu
|
4
|
1
|
6
|
11
|
7,4
|
Vieillissement de tuyaux
|
25
|
17
|
19
|
61
|
40,6
|
Autres
|
1
|
3
|
0
|
4
|
2,6
|
Total
|
64
|
40
|
46
|
150s
|
100
|
Parmi les raisons de manque d'eau au quartier CImpunda, il
ressort de nos enquêtes que les vieillissements de tuyaux de la
Régideso, les constructions anarchiques et le déboisement sont
plus saillants tel qu'indiqué dans le tableau ci-dessus.
III.3.5. Conséquences de
manque d'eau dans le quartier cimpunda
conséquences
|
Nyamulagira
|
Elila
|
Sake
|
Total
|
%
|
Maladies
|
29
|
11
|
17
|
57
|
38
|
Corvée
|
9
|
7
|
4
|
20
|
13,4
|
Coût élevé de l'eau
|
18
|
14
|
13
|
45
|
30
|
Noyade, accident, violence
|
8
|
6
|
12
|
26
|
17,3
|
Autres
|
0
|
2
|
0
|
2
|
1,3
|
Total
|
64
|
40
|
46
|
150
|
100
|
La carence d'eau dans le quartier cimpunda débouche aux
innombrables maladies surtout celles d'origines hydriques.
La population n'ayant plus de choix entre l'eau potable et
celle contaminée par des microbes, elle s'adonne à celle
disponible.
Ainsi ce tableau nous prouve que 38% de la population de
Chimpunda soit 29 dans la cellule Nyamulagira, 77 dans la cellule Elila et 17
dans Sake, dans l'ensemble 57 personnes soutiennent la conséquence de
manque d'eau qui se traduit par des maladies.
En suite 18 personnes de la cellule Nyamulagira, 14 et 13 sake
nous ont fait savoir que le coût élevé de l'eau soit un
total de 45 enquêtés d'où 30% de la population de Cimpunda.
En fin les violences et les accidents et accidents de tout
genre sont considérés comme conséquences de l'absence de
l'eau à Cimpunda par 8 personnes de la cellule Nyamulagira constituent
30% sont épinglés par nos enquêtés sur le
terrain.
III.3.6 possibilité
d'éviter le manque d'eau dans le quartier Cimpunda.
Réponses
|
Nyamulagira
|
Elila
|
Sake
|
Total
|
%
|
Moderniser les installations de la Régideso
|
12
|
3
|
15
|
30
|
20
|
Monter une addiction d'eau dans le quartier
|
23
|
14
|
20
|
57
|
38
|
Construire des maisons selon les normes urbanistiques
|
13
|
15
|
8
|
36
|
24
|
Interdire la pratique agricole le long de la rivière
Murhundu
|
9
|
2
|
3
|
14
|
9,4
|
Afforestation
|
7
|
6
|
-
|
13
|
8,6
|
Total
|
64
|
40
|
46
|
150
|
100
|
Tout problème nécessite une solution durable
correspondante. Les possibilités d'apporter de manière permanente
l'eau, un bien de première nécessité devenu rare au
quartier Cimpunda n'est pas à chercher à ailleurs. Voici les
pistes de solutions envisagées par la population :
Ø Monter une addiction d'eau dans le quartier cimpunda
en vue de rendre l'eau permanente, soutenue par 23 habitants de l a cellule
Nyamulagira, 14 d'Elila et 20 de sake ce qui fait un total de 57 personnes
interrogées soit 38%.
Ø Construire les maisons selon les normes
urbanistiques : ceci a été confirmé par 13
enquêtés de la cellule Nyamulagira, 15 d'Elila et 8 de sake soit
un total de 36 interviewés ou 24% de la population de cimpunda.
s Conclusion partielle
Notre travail est intitulé
« problématique de la carence d'eau potable dans la ville de
Bukavu cas du quartier Cimpunda ».
Avant d'aborder ce chapitre au cours duquel nous avions
analysé le problème et interprété le
résultat d'enquête menée dans notre étude sur la
carence d'eau potable dans le quartier Cimpunda, nous avons introduit ce
travail par problématique et l'étude monographique du quartier
Cimpunda.
Quelques méthodes et techniques nous ont
été utiles dans la récolte des données. Il
s'agissait de : la méthode historique, la méthode
comparative, la méthode descriptive, la technique d'analyse
documentaire, l'interview, l'observation et l'échantillonnage.
L'univers sur laquelle a porté notre échantillon
était constituée de 150 habitants du quartier Cimpunda dont 26
hommes soit 17,4%, 62 femmes soit 41,3%, 23 garçons soit 15,3% ainsi que
39 filles soit 20%.
Après enquête, nos hypothèses ont
été vérifiées de la manière
ci-après :
- 30% de nos enquêtés soutiennent que la
sensibilisation sur les techniques culturales et la conscientisation de la
population sur l'exploitation rationnelle des ressources naturelles en tenant
compte de la capacité de charge pallieraient à cette carence
d'eau potable.
- 70% de nos interviewés ont relevé que
l'aménagement d'une addiction d'eau potable dans le quartier Cimpunda et
la modernisation de tuyauterie de la Regideso constitueraient une solution
durable à ce problème.
S'agissant de la période pendant laquelle l'eau est si
rare dans le quartier Cimpunda, 75,3% de nos enquêtés disent que
c'est pendant les mois de juillet, août et septembre soit 113 habitants
sur 150 interrogés alors que 24,7% soit 37 personnes affirment que la
période la plus sensible est celle d'avril jusqu'au juin.
Les causes de cette carence d'eau potable sont nombreuses.
Citons en la construction anarchique, le déboisement, le
détournement de l'eau au tour de la rivière Murhundu et le
vieillissement des tuyaux de la Regideso.
Quant aux conséquences, la population de Cimpunda reste
in anime que le coût élevé d'eau se présente avec
grande acuité. 30% de cette population soit 20 habitants sur 150
interrogés l'affirment, les maladies 38% le soutiennent.
En vue de chercher à remédier à cette
situation désastreuse, nous proposons une piste de solution au chapitre
suivant, qui porte sur le projet d'une addiction d'eau potable dans le quartier
Cimpunda.
CHAPITRE IV. PROJET D'UNE
ADDUCTION D'EAU POTABLE DANS LE QUARTIER CIMPUNDA
IV.1 INDENTIFICATION DU
PROJET
IV.1.1. Définition du
projet
Le projet peut se définir comme un ensemble
d'activités qui, avec l'apport des différentes ressources vise
à réaliser certains avantages.
Selon POUMAILLON, un projet est l'ensemble de moyens de toute
sorte dont la mise en oeuvre coordonnée est estimé
nécessaire pour obtenir un résultat du développement
économique ou social concourant à la réalisation des
objectifs du plan.
Pour sadiki B. (1995) un projet de développement
d'opérations qui nécessitent une consommation des ressources
limitées (humaines, naturelles, matérielles, financières)
et dont on attend des résultats, revenus ou autres avantages
monétaires ou non monétaires.8(*)
IV.1.2. Objectifs
Pour objectif, il faut entendre ce que le projet se propose
d'atteindre en dernière analyse (fin ultime à atteindre) les
objectifs peuvent être généraux ou particuliers et doivent
être précis pour qu'à la fin, l'on puisse vérifier
s'ils ont été atteints intégralement ou pas.9(*)
Ce projet, se fixe l'objectif d'améliorer
l'état socio sanitaire de la population.
IV.1.3. Buts du projet
-une addiction d'eau potable
- lutter contre les maladies d'origine hydrique dans le
quartier cimpunda
IV.1.4. Durée du projet
Ce projet s'étendra sur une période de 7 mois
à partir du 1er janvier au 30 juillet 2012. Cela s'explique
par les besoins urgents ressentis dans le milieu. Cette durée peut
être renouvelable si le projet n'atteint pas son objectif.
IV.1.5. Localisation du
projet
Ce projet sera
réalisé dans la commune de Kadutu, plus précisément
à Cimpunda.
IV.1.6.
Bénéficiaires et activités du projet
IV.1.6.1.
bénéficiaires
Les bénéficiaires permanents sont les
habitants du quartier Chimpunda soucieux d'une bonne santé pour
renforcer leur économie et ainsi atteindre le développement
durable et endogène. Les bénéficiaires occasionnels sont
les habitants environnants du quartier Chimpunda.
IV.1.6.2. acteurs du
projet
Par acteurs du projet, nous entendons toute personne
appelée à intervenir dans la réalisation des objectifs
poursuivis. La réalisation de ce projet sera assurée
par :
- toutes les couches de la population ainsi que
l'autorité politico administrative en vue de lui garantir des
résultats durables.
- PNUD, CICIR
IV1.7. Stratégies
globales du projet
Pour la réalisation des objectifs poursuivis avec
efficacité, ce projet passera par l'exécution des
activités qui exigent une hiérarchisation rigoureuse. Il faudra
donc avoir :
- la conscientisation et sensibilisation de la population
- la participation de la base est incontournable en ce sens
que tout projet doit partir de la base comme propose GHANDI10(*), en disant que « ceque
vous faites pour moi sans moi, vous le faites contre moi ».
- la formation sur l'importance d'une eau potable de
l'hygiène de la gestion et du suivi des ouvrages.
IV.1.8. Nature et cadre
juridique du projet
Le présent projet revêt un caractère
socio-économique et sanitaire du type d'appui pouvant réduire les
maladies d'origine hydrique. Il vise l'amélioration des conditions de
vie qui relève du secteur socio sanitaire de la population et ne vise
pas un but lucratif.
IV.1.9. Étude de la
pertinence, de l'opportunité et de la faisabilité du projet
La pertinence du projet se justifie par le fait qu'il vise la
réduction des maladies d'origine hydrique. Mais l'amélioration
des conditions de vie de l'homme reste l'objectif ultime de tout projet de
développement.
Ce dernier doit être plus nécessaire aux actions
participantes de l'homme pour qui le développement est entrepris.
En effet, le projet voudrait mettre à la disposition
des bénéficiaires des ouvrages d'alimentation en eau potable
lesquels ouvrages permettront de réduire les insuffisances d'eau potable
pour toute la population du quartier Chimpunda.
IV.1.10. Faisabilité du
projet
Ce projet est faisable car ne constitue pas un obstacle au
développement, plutôt une réponse à un besoin
ressenti et exprimé par la population. Cependant, l'organisation du
projet et sa réalisation doivent consommer des moyens de toute sorte.
IV.2. ORGANISATION DU
PROJET
IV.2. 1. Organigramme
Assemblée Générale
Conseil d'Administration
Coordination
Secrétariat comptabilité
Service logistique
Service technique
Service d'animation formation et vulgarisation
IV.2.2. fonctionnement et
description des pistes
a) l'Assemblée
Générale : elle est l'organe suprême du
projet. Elle est composée des présidents, des comités de
développement et des délégués des organisations de
développement dans tout le quartier de Chimpunda. Elle se réunit
tous les trois mois, elle élit le coordonnateur e et le Conseil
d'Administration.
b) Le Conseil d'Administration :
élu par l'Assemblée Générale, le Conseil
d'Administration est un organe qui a la responsabilité administrative et
juridique. Il élabore le règlement d'ordre intérieur. Il a
un mandat de 6 mois.
c) Coordination : le coordinateur
chapeaute toutes les activités avec d'autres services qui donnent
rapport à la fin du mois ou au cours des réunions. Il assure la
charge des équipements, la formation des animateurs, la supervision des
réunions et l'évaluation des différents travaux.
d) Secrétaire comptable : c'est
l'organe chargé de la production de tous les comptes rendus des
réunions. Il assurera la correspondance et gestion du personnel. Il
libère l'argent pour achat des matériaux et cela sur ordre du
coordonnateur.
e) Service de logistique : le service
est chargé d'assurer les tâches ci-après :
Ø Gérer le patrimoine du projet
Ø Contrôler l'utilisation rationnelle des
matériaux et matériels du projet
f) service technique : il élabore
une programmation des activités avec la population. Il se charge de
construire des bornes fontaines, il procédera à la protection et
maintenance de tous les ouvrages hydrauliques.
IV.3. OPERATIONALISATION DU PROJET
IV.3.1. planification des
intrants (input)
Intrant I : animer,
sensibiliser et conscientiser
A travers cette activité, on devra arriver à
toucher toutes les couches sociales bénéficiaires et acteurs des
ouvrages.
Sur ce, des rencontres et réunions sont prévues
de santé...
Cette activité va commencer au début du projet,
c'est-à-dire du 1er janvier 2012 et sera permanente jusqu'au
31 juillet.
a. objectif : éveiller, susciter
la participation de la population concernée par les différents
travaux du projet.
b. Echéance : toute la
durée du projet
c. Responsables : le coordonnateur
d. Conditions préalables :
- que les animateurs soient outillés suffisamment sur
les notions d'hygiène, eau et assainissement,
- que la population accepte l'information,
e. ressource : coordinateur du projet,
l'animateur sanitaire, les autorités locales, le comité de
développement.
f. Fonctionnement : les contributions
des autorités et comité de développement seront
bénévoles.
INTRANT II. Recrutement du
personnel
Le personnel sera recruté sur place et s'il est
nécessaire les gens extérieurs pourront intervenir suivant les
compétences et les conditions exigées pour la bonne marche des
activités.
Cependant, le projet aura besoin de deux hydrauliciens qui
seront à mesure de bien former les fontainiers locaux.
1. objectif : conduire les travaux et
former les fontainiers locaux,
2. durée : deux semaines,
période allant du 1er janvier au 14 janvier 2012.
3. responsable : coordinateur,
4. conditions préalables :
- que les moyens soient réunis
- que l'extrant 1 soit réalisé.
5. ressources
1 techniciens
2 hydrauliciens
1 chauffeur
1 secrétaire
2 sentinelles
5 menuisiers
6 maçons
16 fontainiers
4 animateurs
5 formateurs
2 vulgarisateurs
INTRANT III. Localisation
et équipement du bureau.
Après que les moyens matériels et financiers
seront disponibles, le bureau doit être équipé afin de
permettre le bon déroulement des activités.
1. objectif : équiper le bureau
en matériels et fournitures nécessaires pour le bon
déroulement des activités.
2. durée : deux semaines,
période du 15 au 1 janvier 2012.
3. responsable : le service technique
4. conditions préalables :
- que les extrants 1 et 2 soient réalisés
à temps
5. ressources : logisticien
6. fonctionnement : l'approvisionnement
de la maison sera fera en collaboration avec le coordinateur du projet et le
comptable.
INTRANT IV :
recyclage de l'équipe technique
Il s'agit de renforcer les connaissances de l'équipe
technique afin d'assurer la maintenance, la protection et la gestion des
ouvrages d'eau en collaboration avec les bénéficiaires.
1. objectif : former une équipe
efficace, suivre de près tout problème qui peut surgir dans le
quartier.
2. durée : un mois,
période du 1er février au 28 février 2012
3. responsable : service technique
4. conditions préalables :
- que les formateurs soient disponibles et
compétents
- que la formation soit faite dans les conditions favorisant
une meilleure assimilation.
5. évaluation : elle se fera sans
les conditions par le chef de service formation et coordinateur au moyen de
test d'évaluation, documents, visites et participation aux travaux
pratiques sur terrain.
6. ressources : investissement, une
salle de formation, qui sera accordée par la paroisse de Chimpunda en
collaboration avec l'Etat, les papiers, les stylos, craies, les tableaux,
fournitures de bureau ainsi que les matériaux fournis par le projet.
INTRANT V :
création des comités de gestion des bornes fontaines
Ce moment sera marqué par le choix de membres
bénéficiaires de chacune des bornes fontaines, qui sont humbles,
compréhensifs, posés, de bonne moeurs, capables de ses
déterminer au service des autres afin d'assurer une bonne gestion
financières, matérielles dans la protection et maintenance des
bornes fontaines.
1. objectif : mettre en place des
comités de gestion d'eau potable dynamique ;
2. durée : un mois,
période allant du 1er mars au 21 mars 2012.
3. responsable : le chef de sous service
animation.
4. conditions préalables :
- que les bénéficiaires participent activement
et massivement aux activités
- que le choix se fasse démocratiquement.
INTRANT VI. Formation des
comités locaux de gestion d'eau potable
Pour l'information, l'éducation et la communication,
les membres des comités locaux bénéficieront des
techniques de protection de maintenance afin d'assurer une bonne gestion des
ouvrages d'eau. Les techniciens seront accompagnés des notions de base
sur l'entretien des ouvrages d'eau et hygiène liée à
l'eau.
1. objectif : fournir aux comités
locaux un bagage suffisant dans l'entretien et maintenance des ouvrages
d'eau.
2. durée : 14 jours,
période allant du 1er avril au 14 avril 2012.
3. responsable : le chef de service
formateur
4. réalisation : hydrauliciens,
formateurs et vulgarisateurs.
5. condition préalable :
- que les candidats soient disposés à suivre la
formation
- que les conditions des extrants1,2,3 et 4 soient à la
hauteur de leur tâche.
- Que les formateurs soient à la hauteur de leur
tâche.
6. évaluation : elle se fera par
le coordinateur et le chef de service formateur pendant et après la
formation.
7. ressources : investissement, une
salle de formation, un tableau noir, des papiers, des craies, des stylos,
crayons, matériels roulants, cahiers, gommes.
INTRANT VII :
distribution de kits fontainier
Après avoir rendu disponible les matériels
nécessaires et formé les comités locaux, l'équipe
technique va se charger de distribuer les matériels aux comités
qui seront déjà formés en maintenance et en entretien de
ces matériels. Ce qui va leur permettre de bien l'utiliser.
1. objectif : mettre à la
disposition des fontainiers formés et u comité de gestion des
équipements nécessaires à l'entretien des ouvrages.
2. durée : 15 jours,
période allant du 1 avril au 1er mai 2012
3. responsable : le chef de service
technique
4. ressources matérielles :
matériels et matériaux (kits) pour l'entretien et la maintenance
notamment : les houes, bêches, pioches, truelles, niveau d'eau,
burins, tamis à sable, les tuyaux, les scies à métaux, les
tenailles, briques cuites, graviers, sacs de ciment etc.
5. fonctionnement :
- location d'un véhicule
- rapport du chef de service
- rapport des comités de gestion
INTRANT 8 : captage
des ouvrages hydrauliques
Ici on passe aux activités
de captage de la source et de bonnes fontaines au sein des comités.
1. objectif : permettre à la
population de s'approvisionner à une eau potable plus proche.
2. durée : deux mois,
période allant du 1er mai au 30 juin 2012.
3. responsable : le chef de service
technique
4. ressources disponibles :
matériels et matériau disponibles.
5. condition préambules : que les
hydrauliciens soient compétents
6. évaluation : elle se fera par
le chef de service technique et le coordinateur.
EXTRANT 9 suivis et
évaluation des activités sur terrain
Le suivi et évaluation se complètent
mutuellement et sont importants pour la bonne marche du projet.
· Le suivi des activités du projet sera permanent
dans le but de favoriser le bon déroulement du projet. Ladite
activité sera réalisée par le coordinateur du début
jusqu'à la fin du projet. (7mois).
· L'évaluation se fera à des moments
précis et prévus dans le projet soit après sept mois.
Elle sera faite aussi à la fin du projet pour vérifier si les
objectifs ont été atteints.
1. objectif : examiner si la population
a développé ses connaissances et augmentée sa
capacité à résoudre ses problèmes.
2. durée : un mois,
période allant du 1er juin jusqu'au 30 juillet 2012.
3. responsable : le coordinateur, les
chefs de différents services, les comités de
développement, les partenaires responsables chargés d'eau et
assainissement au niveau du quartier Chimpunda.
IV. III.3 CALENDRIER DES
ACTIVITES
Tableau n° 9 CHRONOGRAMME DES ACTIVITES
|
2012
|
|
J
|
F
|
M
|
A
|
M
|
Jn
|
Jt
|
|
Animer, sensibiliser, conscientiser
|
|
|
|
|
|
|
|
14 jours
|
Recruter le personnel
|
|
|
|
|
|
|
|
14 jours
|
Localiser et équiper le bureau
|
|
|
|
|
|
|
|
1 mois
|
Recycler l'équipe technique
|
|
|
|
|
|
|
|
1 mois
|
Constituer les comités de gestion de l'eau
|
|
|
|
|
|
|
|
14 jours
|
Former les comités locaux de l'eau de gestion d'eau
|
|
|
|
|
|
|
|
15 jours
|
Distribuer les matériels et matériaux
|
|
|
|
|
|
|
|
2 mis
|
Capter la source et faire l'addiction proprement dit
|
|
|
|
|
|
|
|
1 mois
|
Faire le suivi
|
|
|
|
|
|
|
|
1 mois
|
Evaluer les activités du projet.
|
|
|
|
|
|
|
|
2 fois pour 7 mois
|
Légende
Activités permanentes
Activités discontinues
Activités continue
IV.3.3. CADRE LOGIQUE DU PROJET
(matrice PIPO)
· date du résumé
· date pour l'achèvement
· lieu : quartier Cimpunda/ commune de Kadutu/ ville
de Bukavu.
RESUMES NARRATIFS
|
INDICATEURS OBJECTIVEMENT VERIFIABLES
|
MOYENS DE VERIFICATION
|
CONDITIONS CRITIQUES
|
OBJECTIFS : améliorer les
conditions de vie socio sanitaire de la population du quartier de cimpuna.
|
- 70% de la population du quartier cimpunda participent
à la gestion et maintenance des ouvrages hydrauliques d'ici juillet
2012.
|
- enquête sur le terrain
- rapport d'évaluation
|
|
Buts : approcher l'eau potable de la
population de Cimpunda par l'adduction :
· créer les comités de gestion des bornes
fontaines.
|
- 75% de la population de Cimpunda s'approvisionnent à
l'eau potable.
- 80% des comités de gestion d'eau du quartier cimpunda
accroissent sa capacité de gestion des infrastructures hydrauliques de
2012
|
- rapport du coordinateur
- descente sur le terrain
- interview de la population
- rapport de l'équipe technique de supervision
|
- que les comités formés acceptent
d'intégrer dans le service hydraulique
- que les ouvrages soient protégés contre les
malfaiteurs
|
EXTRANTS :
· population de Cimpunda animée,
sensibilisée et conscientisée
· personnel recruté
· local loué et équipé
· équipe technique récoltée
· comité de gestion créé
· comités locaux de gestion formés
· matériaux distribués
· suivi et évaluation assurés
|
- 70% de la population de cimpunda sont animés et
conscientisés et sensibilisés sur l'hygiène et
assainissement,
- 25 membres de personnel compétent recruté
dès janvier 2012, 90% de l'équipe recyclée avant la fin du
projet
- 10 comités de gestion dynamisé d'ici mars
212.
-20 bornes fontaines construites avant le mois de juillet
2012
-suivi assuré régulièrement
-évaluation assurée pendant et après le
projet.
|
- Interview sur le terrain
- rapport des animateurs
- rapport de service technique
- photos
- rapport d'évaluation
|
- que la population s'implique
- que le personnel soit complétant
- que les bailleurs de fonds accordent les financements
à temps
|
INTRNTS
· Animer, sensibiliser et conscientiser
· Recruter le personnel
· Louer le local et équiper le bureau
· Recycler l'équipe technique
· Former les comités locaux de gestion d'eau
· Distribuer les matériaux et matériels
· Découpage de la source et d'addiction
· Capter et construire les bornes fontaines
· Assurer le suivi et l'évaluation.
|
- salaire du personnel
- matériel et fourniture de bureau
- matériels de maintenance et d'entretien
- matériaux de construction
- dépenses des matériels roulants
- imprévus
- coût total
|
- rapport technique
- bulletin de paie
- rapport du coordinateur
- les documents comptables et financiers
|
- que la population se mobilise pour la sensibilisation,
l'animation et la formation
- que la situation socio-économique ne soit pas
perturbée.
|
IV.4. BUDGETISATION DU
PROJET
Tableau n° 10 engagement du personnel
personnel
|
quantités
|
Durées en mois
|
Total en FC
|
Total en FC
|
Total en $ us
|
Coordinateur TDR
|
1
|
7
|
200
|
128800
|
1400
|
Chef de service technique
|
1
|
7
|
150
|
966000
|
1050
|
Chef de service administratif et financier
|
1
|
7
|
150
|
966000
|
1050
|
Chef de service logistique
|
1
|
7
|
150
|
966000
|
1050
|
Chef de service formation
|
1
|
7
|
100
|
944000
|
700
|
Animateurs
|
2
|
7
|
80
|
1050400
|
1120
|
Formateurs
|
3
|
1
|
80
|
220800
|
240
|
Vulgarisateurs
|
2
|
2
|
50
|
184000
|
200
|
Maçons
|
3
|
2
|
40
|
220800
|
240
|
Huissiers
|
3
|
3
|
35
|
289800
|
315
|
Hydrauliciens
|
1
|
7
|
70
|
450800
|
490
|
Secrétaire comptable
|
1
|
7
|
50
|
322000
|
350
|
Sentinelles
|
2
|
7
|
30
|
386400
|
420
|
Fontainiers
|
5
|
1
|
50
|
230.000
|
250
|
Sous total
|
|
70005800
|
7615
|
Source : estimation du personnel
Le taux du jour est de 920fc pour le 1$
Tableau n°11.
matériels et fournitures de bureau
désignation
|
quantités
|
Prix unitaire en $
|
Prix total en FC
|
Prix total en $
|
Agrafeuse
|
4
|
2
|
3760
|
8
|
Perforateur
|
1
|
5
|
4600
|
5
|
Lattes en plastique
|
5
|
3
|
13800
|
15
|
Calculatrice
|
3
|
2,5
|
6624
|
7,5
|
Chaises en bois
|
6
|
6
|
33120
|
36
|
Boîtes à images
|
25
|
10
|
230000
|
250
|
Armoire
|
2
|
80
|
147200
|
160
|
Trottoir
|
8
|
5
|
36800
|
40
|
Boîtes de craies
|
18
|
1
|
16560
|
18
|
Boîte d'agrafes
|
3
|
2
|
5520
|
6
|
Boîtes d'attaches
|
7
|
13
|
83720
|
91
|
Tableau portatif
|
9
|
20
|
165600
|
180
|
Marteaux
|
20
|
6
|
110400
|
120
|
Rames de papiers
|
3
|
5
|
13800
|
15
|
Boîte à stylos
|
1
|
2
|
1840
|
2
|
Classeurs
|
6
|
8
|
44160
|
48
|
Boîtes à crayons
|
1
|
1,5
|
1380
|
1,5
|
Boîtes à gommes
|
1
|
1,5
|
1380
|
1,5
|
Correcteurs blancs
|
8
|
2
|
14720
|
16
|
Colle liquide
|
3
|
2
|
5520
|
6
|
Cahier ministre
|
10
|
5
|
46000
|
50
|
Tables
|
5
|
15
|
69000
|
75
|
Machines à écrire
|
1
|
150
|
138000
|
150
|
Machine photocopieuse
|
1
|
600
|
552000
|
600
|
Sous total
|
|
1749380
|
1901,5
|
Source : les quincailleries et papeteries de la ville de
Bukavu. Le taux du jour est de 920fc pou r 1$
Tableau n° 12. Matériels d'entretien et
maintenance de la source.
désignation
|
quantité
|
Prix unitaire en $
|
Prix total en FC
|
Prix total en $
|
Houe
|
8
|
3
|
22080
|
24
|
Bêche
|
8
|
3
|
22080
|
24
|
Pioche
|
6
|
5
|
27600
|
30
|
Truelle
|
10
|
2,5
|
23000
|
25
|
Niveau d'eau
|
5
|
3
|
13800
|
15
|
Burin
|
5
|
2
|
9200
|
10
|
Scie à métaux
|
10
|
4
|
36800
|
40
|
brouettes
|
8
|
50
|
368000
|
400
|
Barre à mine
|
10
|
3
|
27600
|
30
|
Tamis à sable
|
4
|
5
|
18400
|
20
|
Tenaille
|
9
|
3
|
24840
|
27
|
Sceau plastique
|
7
|
3
|
19320
|
21
|
Brosses métalliques
|
3
|
1
|
2760
|
3
|
Salopette
|
25
|
15
|
345000
|
375
|
Tôle (5mm)
|
6
|
9
|
49680
|
54
|
Coupe-coupe
|
11
|
3,5
|
35420
|
38,5
|
Machettes
|
15
|
3,5
|
48300
|
52,5
|
Sous total
|
|
1093880
|
1189
|
Tableau n° 13 matériaux de
construction
désignation
|
quantité
|
Prix unitaire en $
|
Prix total en FC
|
Prix total en $
|
Sacs ciments
|
300
|
18
|
4968000
|
5400
|
Sable (m3)
|
50
|
12
|
552000
|
600
|
Graviers (m3)
|
30
|
14
|
386400
|
420
|
Briques cuites
|
95000
|
80
|
6992000000
|
7600000
|
Clous
|
50kg
|
2
|
92000
|
100
|
Tuyau PVC 110
|
1500
|
18
|
24840000
|
27000
|
Tuyau PVC 90
|
700
|
15
|
9660000
|
10500
|
Bois de coffrage
|
300
|
10
|
2760000
|
3000
|
Tuyau galvanisé 1 pouce
|
20
|
25
|
460000
|
500
|
Fer à béton diamètre 10
|
50
|
12
|
552000
|
600
|
Fer à béton diamètre 8
|
60
|
8
|
441600
|
480
|
Robinet 3/4
|
40
|
4
|
147200
|
160
|
Coude PVC 90
|
60
|
3
|
165600
|
180
|
Vanne ¾
|
30
|
4
|
110400
|
120
|
Raccord 1 pouce
|
15
|
4
|
55200
|
60
|
Coude PVC 110
|
50
|
3,5
|
16100
|
17,5
|
Planches
|
70
|
3
|
193200
|
210
|
Coude pouce 1
|
150
|
15
|
2070000
|
2250
|
Niple 1 pouce
|
100
|
2
|
184000
|
200
|
Coude T
|
20
|
2
|
368000
|
40
|
Sous total
|
|
7039690500
|
7651837,5
|
Source : quincaillerie industrielle
- Personnes indépendantes qui font la construction
- Le taux du jour est de 920FC pour le 1$
Tableau n°14 dépense des
matériels roulants
désignation
|
quantité
|
Prix unitaire en $
|
Prix total en FC
|
Prix total en $
|
Allouer véhicule (camion)
|
1
|
1500
|
9660000
|
10500
|
Sous total
|
|
9660000
|
10500
|
Source : personnes indépendantes ayant des
véhicules dans la ville de Bukabu ; le taux du jour est de 920 FC
pour le 1$
Tableau n° 15 coût du projet
libellés
|
Montant FC
|
Montant en $
|
pourcentage
|
Engagement du personnel
|
7005800
|
7615
|
|
Matériels et fourniture du bureau
|
1749380
|
1901,5
|
|
Matériels d'entretien et maintenance
|
1093880
|
1189
|
|
Matériaux de construction
|
7039690500
|
7651837,5
|
|
Dépenses matérielles roulantes
|
9660000
|
10500
|
|
Sous total
|
705919680
|
7673043
|
95
|
Imprévu de 5%
|
14118399,12
|
1534,086
|
5
|
Total général
|
720038079,1
|
7674577,086
|
100
|
Tableau n°16 répartition des sources
de financement
libelles
|
Montants en FC
|
Montants en $
|
pourcentages
|
PNUD
|
43204847,46
|
4604746,252
|
60
|
CICR
|
216011423,7
|
2302373,126
|
30
|
POPULATIONS
|
7200807,91
|
767457,7086
|
10
|
Total général
|
720038079,1
|
7674577,086
|
100
|
Commentaire :
Nous constatons que le PNUD contribuera un montant de
43204847,46 francs congolais équivalent à 4604746,252 dollars
américain, soit 60% du coût du total du projet.
Le CICR interviendra avec une somme de 216011423,7 francs
congolais équivalent à 767457,7086 dollars américain, soit
10% du coût total du projet.
Nous constatons que la contribution de la population
autochtone est faible, mais Kasuku ne disait-il pas qu'il n'y a pas de seuil
déterminé exigible à la population pour la participation,
on doit tenir compte des possibilités matérielles de la
population pour contribuer.
CONCLUSION GENERALE
Au terme de notre travail intitulé «la
problématique de manque d'eau potable dans certains quartiers de la
ville de Bukavu : cas du quartier Cimpunda » celui-ci a
porté à son sein quatre chapitres excepté l'introduction
et la conclusion.
Au premier chapitre, il a été question de la
présentation de notre milieu d'étude ou étude
monographique du quartier Cimpunda.
Au deuxième chapitre, nous avons mis l'accent sur
l'eau et ses problèmes en milieu urbain par rapport à la
santé humaine.
Le troisième chapitre portant sur l'analyse et
l'interprétation des données d'enquête, il nous a
aidé, après enquête à vérifier notre
hypothèse du travail sur base des méthodes historiques,
comparative, descriptive, de questionnaire, d'interview et
échantillonnage. Les résultats aux quels nous avons abouti se
présentent comme suit :
§ 80% des enquêtés reconnaissent les
problèmes les plus fréquents au sein de leurs ménages en
saison sèche en rapport avec l'eau potable.
§ 100% des personnes enquêtées
déclarent que les différentes maladies d'origine hydrique ont
pour cause l'insuffisance de l'eau potable.
Au regard de ces résultats ci-dessus, nous avons
pensé qu'une addiction d'eau potable serait l'une des solutions pour
lutter contre les problèmes hygiéniques dans le quartier
Cimpunda. Ce projet d'une addiction d'eau potable est d'une durée de
sept mois allant du 1er janvier au 30 juillet 2012. son coût
global s'élève à 7 674577,086 dollars américains
(7200807,91 francs congolais) dont la répartition est la
suivante :
- contribution locale : 767457,7086 dollars
américains (7200807,91 francs congolais)
- contribution extérieure :
o PNUD : 4604746,252 dollars américains
(43204847,46 francs congolais)
o CICR : 2302373,126 dollars américains
(216011423,7 francs congolais)
Il est ouvert aux critiques constructives, suggestions ou
recommandations et recherches futures sur les conditions de vie dans le
quartier Cimpunda en particulier/ commune de Kadutu et de la ville de Bukavu en
général.
BIBLIOGRAPHIE
I. OUVRAGES
1. G.F. White D.J. Bradley et A.V. WHITE. Doawars of water:
domestic water use in East Africa. Chicago, university press 1972
2. GENTILINE M. et DELFO B. Médecine tropicale,
Paris Flammarion, 1986, p.446
II. COURS, RAPPORTS ET TFC
1 .UNICEF : enquête nationale sur la situation des
enfants et des femmes au Zaïre en 1995, rapport annuel, Kinshasa, 1996,
p.29
2. Delphin DIANO-NDIANGWA TSHITSHI,
« problématique de la protection de l'environnement de Kadutu
cas spécifique du quartier Cimpunda » TFC ISDR, 1999, p.6
3. Agnès KABAMBA BAHATI, « régulation
des naissances désirables comme voie possible et efficace de base contre
la malnutrition dans le quartier Nyamugo, cas du centre nutritionnel de
Nyamugo » TFC, ISDR, 2001
4. FART et CNCB, manuel pratique pour le projet, programme
d'approvisionnement en eau potable, Bujumbura, 1992, p.8-14
5. SADIKI B. cours de planification, G2
ISDR-BUKAVU, 1995, inédit
6. KASUKU KALABA Eric, cours d'élatoration,
planification et aménagement des projets de développent,
G2 ISDR-BUKAVU, 2009-2010, inédit
7. GHANDI, cité par KASUKU Eric, cours de
développement communautaire, G1 ISDR, 2009
TABLE DES MATIERES
INTRODUCTION GENERALE
2
0.1 PROBLEMETIQUE
2
0.2. Hypothèse
3
METHODOLOGIE
4
0.3.1 Méthodes
4
0.3.1.1. Méthode historique
4
0.3.1.2 méthodes comparatives
5
0.3.1.3 méthodes descriptives
5
0.3.2 Techniques
5
0.3.2.1 analyses documentaires
5
0.3.2.2 l'interview
5
0.3.2.3 observations
5
0.3.2.4 échantillonnages
6
0.4. Choix et intérêt du sujet.
6
0.4.1 Choix du sujet
6
0.4.2. Intérêt du sujet
6
0.5. Délimitation du travail
7
0.5.1 Délimitation spatiale
7
0.5.2 Délimitation temporelle
7
0.6 Présentation sommaire du travail
7
0.7 Difficultés
rencontrées.
8
CHAPITRE I : ETUDE MONOGRAPHIQUE DU QUARTIER
CIMPUNDA
8
I.1 Présentation du quartier Cimpunda
8
I.1.1 situation géographique
9
I.1.2 relief et climat
9
a).relief
9
b).climat
10
I.1.3. les sols, la végétation et
hydrographie
10
a).les sols
10
b).la végétation
10
I.2. Aspect démographique
11
I.2.1 Population
11
Tableau n°2 tableau de recensement de
la population pour le premier trimestre 2006.
11
Tableau n°3 population
totale
11
I.2.3. aspect socioculturel
12
I.2.3.1 situation familiale
12
I.2.3.2 la situation sanitaire
12
Tableau n°4 situation
épidémiologique du quartier cimpunda.
13
I.2.3.3 l'éducation
13
Tableau n°5 répartition des
écoles à cimpunda.
13
I.2.3.4. les loisirs
14
I.2.3.5 confessions religieuses
14
I.2.3 6 L'habitat
14
I.2.3 7 Aspect économique du milieu
15
Tableau n°6 activités
commerciales à cipunda.
15
I.2.3.8 L'agriculture
15
I.2.3.9 L'élevage
16
I.2.3.10 transport et communication
16
CHAP II. LITTERATURE SUR L'EAU ET SES PROBLEMES EN
MILIEU URBAIN
17
II.1. définition des concepts
17
approvisionnement
17
aménagement
17
le captage
17
source
17
II.2 ANALYSE (PISIQUE, CHIMIQUE ET BACTERIOLOGIQUE)
DE L'EAU.
18
II.2.1. Qualité de l'eau
18
II.2.2. Analyse physique
18
II.2.3. analyse chimique
18
II.2. L'eau c'est la vie », la vie
c'est
19
Tableau n°1.directives de l'OMS
applicables à l'eau de boisson.
19
II.3. analyse bactériologique
20
II.3.1. L'eau potable
20
II.3.2 les caractéristiques
générales de l'eau
21
II.3.3. L'eau et la santé
21
CHAPITRE III. ANALYSE ET INTERPRETATION DE MANQUE
D'EAU POTABLE A CIMPUPNDA EN SAISON SECHE.
22
III.1. PRESENTATION DE L'ENQUETE
22
III.2. détermination de
l'échantillon
22
Tableau n°7 Structure de
l'échantillon
22
III. 3 ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS
D'ENQUETE
22
III.4. causes de manque d'eau dans le quartier
cimpunda
24
III.5. Conséquences de manque d'eau dans le
quartier cimpunda
25
III.6 possibilité d'éviter le manque
d'eau dans le quartier Cimpunda.
25
Conclusion partielle
26
CHAPITRE IV. PROJET D4UNE ADDICTION D'EAU POTABLE
DANS LE QUARTIER CIMPUNDA
27
IV.1 INDENTIFICATION DU PROJET
27
IV.1.1. Définition du projet
27
IV.1.2. Objectifs
27
IV.1.3. Buts du projet
27
IV.1.5. Localisation du projet
28
Ce projet sera réalisé dans la
commune de Kadutu, plus précisément à cimpunda.
28
IV.1.6. Bénéficiaires et
activités du projet
28
IV.1.6.1. bénéficiaires
28
IV.1.6.2. acteurs du projet
28
IV.2. Stratégies globales du projet
28
IV.2.1. Nature et cadre juridique du projet
29
IV.2.2. Étude de la pertinence, de
l'opportunité et de la faisabilité du projet
29
IV.2.3 Faisabilité du projet
29
IV.3. ORGANISATION DU PROJET
29
IV.3.1. 1 organigramme
29
IV.3.2. fonctionnement et description des
pistes
30
IV.4. STRATEGIES DETAILLEES DU PROJET
30
IV.4.1. animation, sensibilisation et
conscientisation
30
IV.4.2. l'équipement d'un local
31
IV.4.3 formation des comités de gestion
d'eau potable.
31
IV.4.4 création des comités de
gestion maintenance et de protection des ouvrages.
31
IV.4.5. distribution des matériaux et
matérielles (kits fontainier)
31
IV.4.6. capter la source et faire addiction
31
IV.4.7. suivi et évaluation des travaux
d'infrastructures hydrauliques.
32
IV.5. OPERATINNALISATION DU PROJET
32
IV.5.1. planification des extrants (out put)
32
Intrant I : animer, sensibiliser et
conscientiser
32
INTRANT II. Recrutement du
personnel
32
INTRANT III. Localisation et
équipement du bureau.
33
INTRANT IV : recyclage de
l'équipe technique
33
INTRANT V : création des
comités de gestion des bornes fontaines
34
INTRANT VI. Formation des comités
locaux de gestion d'eau potable
34
INTRANT VII : distribution de kits
fontainier
35
INTRANT 8 : captage des ouvrages
hydrauliques
35
Ici on passe aux activités de captage de la
source et de bonnes fontaines au sein des comités.
35
EXTRANT 9 suivis et évaluation des
activités sur terrain
36
IV.6. CALENDRIER DES ACTIVITES
36
Tableau n° diagramme de Gantt
36
Légende
37
Activités intermittentes
37
IV.7 CADRE LOGIQUE DU PROJET (matrice PIPO)
38
IV.8. BUDGETISATION DU PROJET
41
Tableau n° matériels et
fournitures de bureau
41
Commentaire :
45
CONCLUSION GENERALE
46
TABLE DES MATIERES
47
ANNEXE
QUESTIONNAIRE D'ENQUETE
I. INTERVIEW
1. où est-ce que vous puisez de l'eau en temps
normal ?
a. source
b. rivière
c. robinet
d. autre à préciser
2. en quelle période de l'année avez-vous des
problèmes de manque de l'eau ?
a. janvier, février et mars
b. avril, mai et juin
c. octobre, novembre et décembre
d. autre à préciser
3. qu'est-ce qui est à la base de ce manque de l'eau
potable dans votre quartier ?
a. construction anarchique
b. déboisement
c. détournement de l'eau de la rivière Murhundu
d. vieillissement des tuyaux de la Regideso
4. quelles sont les conséquences de manque d'eau dans
votre quartier ?
a. maladies
b. corvée
c. coût élevé de l'eau
d. noyade, accident, violences
e. autre à préciser
5. qu'est-ce qui est possible pour éviter cette situation
d'eau dans votre quartier ?
a. moderniser les installations de la Regideso
b. monter une addiction d'eau dans le quartier
c. construire des maisons selon les normes urbanistiques
d. interdire la pratique agricole le long de la rivière
Murhundu
e. afforestation
* 1 G.F. WHITTE D.J. Bradley et
A.V. WHITE, doawars et water: domestic water use in East Africa, Chicago,
university presse
* 2 GENTILINE. M. et DELFO.B.
médecine tropicale, Paris flammarion, 1986, p.446
* 3 UNICF, enquête
nationale sur la situation des enfants et des femmes au zaïre en 1995,
rapport annuel, Kinshasa, 1996, p.29
* 4 Delphin
DIANO-NDINGWATSHITSHI, problématique de la protection de l'environnement
de Kadutu cas spécifique du quartier Cimpunda, TFC, ISDR, 1999,p.6
* 5 Agnès KABAMBA BAHATI,
régulation des naissances désirables comme voie possible et
efficace de base contre la malnutrition dans le quartier Nyamugo, cas du centre
nutritionnel de Nyamugo, TFC, ISDR, 2001
* 67 FART et CNCB manuel
pratique pur le projet, programmes d'approvisionnement en eau potable Bujumbura
1992, page 8-14
* 8 SADIKI B. cours de
planification, inédit G2 ISDR BUKAVU 1995
* 9 Kasuku Eric, cours de
planification, élaboration et aménagement de projet de
développent, G2 ISDR BUKAVU, 209-2010, inédit.
* 10 GHANDI, cité par
KASUKU Eric, cours de développant communautaire, G1 ISDR BUKAVU, 2009
|