EPIGRAPHIE
Heureux l'homme qui trouve un travail, car ce dernier
profitera et sera utile à la société.
Princesse YETA BALUTIDI
DEDICACE
A mon père YETA BAKU DOMINIQUE, à ma mère
MAYIMONA ZOLA Alphonsine pour le grand travail que vous avez fait de moi et que
vous continuez à faire pour ma vie, tant social que professionnel,
spirituel que privé ; que ce travail soit pour vous un symbole de
fierté.
A mes frères et soeurs Guy YETA, Huguette YETA, Ange
YETA, Maspy YETA, Steven YETA, Vanessa MAYIMONA, Bob YETA, Naomi LINGESA, David
dont j'adresse toute mon affection et attachement.
Et aussi à vous mes futures enfants ;
Avant propos
Personne ne saurait trouver son chemin dans ce labyrinthe qui
est le Droit économique et social sans l'encadrement des personnes plus
instruites. C'est pour quoi nous tenons à remercier tous ceux qui nous
ont été très chers.
Nous adressons notre profonde reconnaissance et nos vifs
remerciements au professeur Docteur KUMBI ki NGIMBI et à l'assistant
NGUEJI Elie qui par leur disponibilité et par leur sens du travail,
ont bien voulu diriger ce modeste travail scientifique.
Nous remercions toutes les autorités académiques
de l'université de Kinshasa particulièrement celles de la
Faculté de Droit pour leur formation.
Nos remerciements d'une manière exceptionnelle à
Maître TSHIBANGU MWAMBA Claude pour de souvenir inoubliables.
Nos sentiments de reconnaissance s'adressent à mon
pasteur Léon BULANGI MUNTU et à son épouse Carine
MAKILUAMBAKA.
A vous mes amis Rose KAPINGA, Aimée MUSESE, Gold' Avine
LUZIZILA, Bernard OMELE, Delphin MULENDA, Samuel SILVAKETSHIA, Coco KILONGOZI,
Wilson KILONGOZI, Patrick BUKASA, Djofils MWANGE, Lémien MAPUATA, Joe
KASONGO, Manassé KONGOLO, Laetitia MBUMBA, Gina KAMWANZA, Joëlle
NKOSI, Esther YIMBU, George NZANGIRE, apho LUTALA, Kenny et yavette
SUKISA ; sans oublié tantine Céline SUKISA.
Nous remercions aussi l'assistant Albert KOMBA pour son
encadrement intellectuel.
Que tous ceux qui n'ont pas eu l'occasion d'être
cités, trouvent à travers ces écrits l'expression de notre
reconnaissance.
Princesse YETA BALUTIDI
I. Problématique
Le survol synthétique de la situation économique
des pays pauvres en générale et la République
Démocratique du Congo en particulier, montrent qu'ils se battent tous
pour accéder à un meilleur développement économique
et sociale. C'est ainsi que les indépendances politiques devraient
nécessairement être suivies d'une indépendance
économique.
Face à cette préoccupation, et aux attentes
placées à l'économie de la jeune nation, il est
impérativement recommandé de recourir aux ressources internes.
Cette politique ne peut se concrétiser que par une participation interne
des nationaux à la vie économique d'un coté, et à
l'observance de la loi qui régit la matière de l'autre
coté.
La promotion des PME s'impose aujourd'hui comme une
priorité de la politique économique du Congo. Les pouvoirs
publics se détournent des politiques paternalistes et encouragent
l'initiative privée. Seuls peu d'Etat permet aux populations d'assurer
directement leur responsabilité dans la construction du pays. La crise
économique, le chômage, la précarité des salaires
poussent de nombreuses personnes à créer des PME informelles. La
création de ces PME est sans doute le signe de la vitalité du
peuple congolais et sa capacité de s'adapter aux situations nouvelles.
Nombreux sont ceux qui trouvent dans le PME leur moyen de subsistance1(*).
C'est pour cette raison que, l'Etat Congolais en intervenant
dans la vie économique, a estimé à cet effet, que
l'indépendance économique implique une détention du
capital et des moyens de production pour les nationaux. Ainsi, l'Etat doit
favoriser et soutenir les initiatives privées chez les congolais qui se
livrent à des activités économiques des petites et
moyennes entreprises.
Cette créativité contribue largement à
dégager certaines situations de pauvreté que connait notre pays
en trainant le développement rural par l'intégration
économique et la consolidation des classes moyennes ainsi que la
création d'Emplois.
Cependant, l'Entreprise privée apparait comme facteur
de développement essentiel, dotée d'une autonomie totale, elle
assure une croissance économique rapide. Par le jeu de la micro finance,
l'Etat congolais doit nous aider à régler des petits
problèmes qui guettent notre pays dont le principe fondamental de la vie
qui est « Struggle for live » exige que chaque humain
travail pour assurer une vie meilleur.2(*) Alors les Petites et Moyennes Entreprises qui sont le
fruit d'une créativité humaine, nous serait
nécessaire3(*). Par
ses paiement des impôts et taxes, elles développeraient la
sécurité sociale et poserait des bases dans l'économie de
la politique stable.
Que doit-faire l'Etat congolais pour encourager pareilles
initiatives et surtout permettre l'amélioration de celles existantes.
Tel est l'objet de cette étude qui ne manque pas
d'intérêt.
II. Intérêt du sujet
Le secteur des petites et moyennes Entreprises occupent une
place assez considérable dans la vie économique de notre pays.
Cependant, le constat est que le secteur devient de plus en plus
délicat. De tout ce qui précède, ce travail
présente un double intérêt tant sur le plan
théorique que pratique.
Sur le plan théorique, ce dernier permettra aux
doctrinaires, aux chercheurs et même aux étudiants non seulement
de la Faculté de Droit mais aussi des autres Facultés de s'y
référer, soit pour approfondir les recherches sur les apports des
Petites et Moyennes Entreprises dans le développement économique
de la RDC et en savoir plus sur ce sujet et même corriger les erreurs que
nous aurions commisses.
Sur le plan pratique, il apportera grâce aux analyses
critiques et suggestions constructives, qu'il proposera une solution aux
problèmes relevés et nous avions voulu encore vérifier si
les PME participent réellement à la diminution du chômage
et participe au développement, en payant réellement les
impôts et taxes prévus par la loi.
III. Délimitation du sujet
Il est important de circonscrire notre travail dans le temps
et dans l'espace.
Du point de vue espace, la ville de Kinshasa est la cible de
notre étude, mais nous allons analyser particulièrement quelque
PME des communes de LEMBA et MATETE.
Dans le temps nous allons examiner les Petites et Moyennes
Entreprises créées de 2007 à nos jours.
IV. Méthode du travail
L'examen de l'apport des Petites et Moyennes Entreprises pour
le développement de la République Démocratique du Congo
exige une méthodologie qui écarte tout en premier lieu le
préjugé. Nous avions adopté pour la méthode
juridico-sociologique qui consistera, d'un coté à analyser et
critiquer les textes des lois et de l'autre coté à
déboucher sur la dynamique de faits dans leurs réalités au
près des Petites et Moyennes Entreprises.
Au niveau des PME, nous avons mené nos investigations
en déposant un questionnaire aux investisseurs et nous avons fait la
sélection des réponses réservées à nos
questionnaires par les investisseurs.
Il est important de signaler que ce n'est pas facile aux
milieux d'affaires de mettre à la disposition des personnes
extérieures à l'entreprise leurs situations normales.
Certes, il est vrai, nous étions confrontés lors
de nos recherches à cette grande difficulté. Cependant, il
s'avère important de placer les limites à cette étude tout
en précisant le chemin à parcourir.
V. Plan sommaire
Notre réflexion portera sur deux chapitres dont le
premier parlera des notions générales des Petites et Moyennes
Entreprises.
Et le second parlera de l'évaluation des apports et
contraintes des Petites et Moyennes Entreprises.
Chapitre I : Notion générale sur les petites
et moyennes entreprises
Section I : Définition, organisation et importance
des PME
Avant de passer à la définition des Petites et
Moyennes Entreprises, nous allons tenter de parler de l'histoire et de
l'évolution de la PME.
L'histoire de la PME remonte au 19ème
siècle en Europe. A cette époque, l'exploitation agricole,
individuelle de commercialisation était les produits du travail.
Cependant, en Afrique, MORTORY rapporte que la PME est naît de
quatre manière à savoir ;
Ø Comme filiale d'une société
multinationale, dans ce cas elle hérite de la culture de l'Entreprise
mère, de ses pratiques et ses modes d'organisation ;
Ø Comme notion d'offices nationaux ;
Ø Cédées « clé en
main » et implantées de toute pièce.
Autour d'un homme dont les origines, la consommation, la
personnalité conditionne très fortement la structure et les
pratiques dans l'Entreprise. La PME étant restée confondue avec
la personne du promoteur, jouait un rôle limité dans la seule
circonférence de son promoteur.
De nos jours, les impératifs de circonscription, de
production, de distribution et même d'utilisation de l'oeuvre collective
en rassemblant la rentabilité par l'affectation des ressources rares et
coûteuses.
§1. Définition de la PME
L'appellation PME recouvre une panoplie de définition
néanmoins, le nombre de salariés dans une entreprise semble
être retenu comme critère de définition.
En règle générale, une PME compte moins
de 500 salariés mais dans beaucoup de pays, le seuil est plus bas (300
ou 100 salariés).
Certains pays utilisent une définition
différente selon qu'il s'agit de PME révélant de
l'industrie manufacturière ou PME révélant du secteur des
services, les secondes étant gérées
généralement plus petites par sa définition entre PME.
Alors, il est difficile d'adopter une définition claire
et nette sur la notion de PME, d'identifier les composantes et de
déterminer les principaux rôles. C'est ainsi que nous donnerons
ci-dessous les définitions de différents pays ;
1. Au Gabon : une PME est une entreprise dont le capital
est détenu à 50% par les nationaux ;
2. Au Cameroun : la PME est définie comme toute
entreprise quelle que soit sa formation juridique dont 50% au moins du capital
et les dirigeants sont camerounais ;
3. Au Maroc : la PME est définie comme une
unité se situant entre l'atelier des grandes entreprises et dont la
simplicité des structures de gestion donne une meilleure adaptation
à son environnement ;
4. Au Japon : la PME est définie en se servant
des critères comme le nombre des travailleurs, le capital et le secteur
d'activité, c'est-à-dire considère comme PME une sorte
d'entreprise qui n'emploie pas plus de 300 personnes et qui a un capital
inférieur à 50 personnes et qui a un capital inférieur
à 10 millions (de gens), pour celles qui ont des activités dans
les secteurs du commerce et de services4(*).
5. Aux USA : le « Small business »
définit la PME comme une entreprise à propriété
indépendante non dominante dans un secteur d'activité.
L'entreprise est conçue comme une affaire de cent, deux cents, cinq
cents employés.
6. En République Démocratique du Congo, on
entend par les PME, les entreprises agricoles, commerciales, industrielles,
artisanales et de services dont le capital est détenu uniquement par des
personnes physiques ou morales de nationalité congolaise. Les PME sont
considérées comme toute entreprise qui emploie moins de cent
salariés qui utilisent également des méthodes simples de
production et de gestion.
Dans le cadre légale en R.D.Congo, la petite et
moyenne entreprise est définie selon la loi n°73-011 du 05 Janvier
1973 qui porte création de l'office de promotion des Petites et Moyennes
Entreprises du Congo (OPEC ) comme « les entreprises industrielles,
agricoles, artisanales et commerciales qui sont la propriété
personnelle physique ou morale de nationalité congolaise ou des
sociétés congolaises dont le capital est détenu uniquement
par les personnes physiques ou morales de nationalité congolaise, et
où le chef d'entreprise est obligé d'assurer lui-même
directement toutes les fonctions que l'on retrouve dans une grande entreprise
qui doivent être remplies par un directeur commercial, un Directeur
financier, un Directeur de production et un Directeur personnel de grande
entreprise5(*).
D'après l'ordonnance du 1er Novembre 1999
est considéré comme PME, toute entreprise quelle que soit sa
forme juridique qui emploie un personnel de moins de 200 personnes et dont la
valeur bilantaire ne dépasse pas 11. 200 000 FC.
Selon la conférence nationale souveraine (CNS) ;
la petite et moyenne entreprise est une unité économique
constituée sous forme de société commerciale, agricole,
industrielle dont la propriété revient aux personnes physiques ou
morales privées de droit congolais.
Comme on peut le constater, la définition légale
de la petite et moyenne entreprise du Congo met surtout l'accent sur l'aspect
de la concentration de la gestion au niveau du chef d'entreprise.
Ce trait se trouve dans la plupart des définitions de
la PME et constitue un élément fondamental du comportement de ce
type d'entreprise. La PME est, en effet le plus souvent le fait d'une
personnalité.
*Définition de PME sous l'ordonnance-
loi n° 86-028 du 05 Avril 1986 portant codes des investissements.
Il y a lieu de constater qu'une évaluation, a abouti
au code des investissements de 1986.
Il fait partie d'une série de mesures prises par les
pouvoirs publics et tendant à remettre aux nationaux la gestion de
l'économie dans le cadre de l'intraversion de celle-ci.
C'est ainsi que le cadre congolais des investissements tenant
compte des mesures de libéralisation économique entend par PME,
les entités économiques constituées sous forme
d'entreprise individuelle ou société commerciale, agricoles,
revient aux personnes physiques ou morales où le chef d'entreprise est
obligé d'assurer lui-même directement les fonctions essentielles
de gestionnaire financier et administratif.
Le seuil de recevabilité au régime
général du présent code des entreprises classées
dans la catégorie de Zaïre au maximum.
Ce moment maximum pourra être prévue par
ordonnance du Président de la république sur proposition
conjointe du ministère du plan et du ministère ayant
l'économie et l'industrie dans ses attributions après
consultation l'OPEC notamment en fonction de la variation du pouvoir d'achat de
la monnaie et d'éventuels réajustements monétaires.
Les PME bénéficient à l'occasion de leur
création ou de leur extension, des exonérations
prévues.
Alors, il en découle que la définition claire et
précise de la PME parait difficile, et que la notion de PME est
nécessairement relative au contexte socio-économique dans lequel
elle vit et il semble plus souhaitable de rechercher une dénomination
commune en déterminant un certain nombre de caractéristique
globales des PME.
§2. Organisation des PME
La petite et moyenne entreprise comprend en son sein :
par organigramme ; une direction générale, une direction
administrative et une direction financière.
Organigramme
DIRECTION GENERAL
GESTION DU PERSONNEL
DIRECTION FINANCIERE
SECRETARIAT
INTERNDANCE
GESTION FINANCIERE
DIRECTION ADMINISTRATIVE
Disons que, la gestion est l'affaire d'une personne dont le
Propriétaire. Il cumule donc les attributions
essentielles à savoir :
·Administrateur
·Propriétaire
·Production qui dans les grandes entreprises
gère les répartitions entre les directeurs techniques, les
directeurs financier et commercial.
Avant de demander, la PME se conforme à la
législation congolaise qui exige l'obtention du décret
présidentiel (entreprise étrangère), du permis
d'exploitation, de numéro de registre du commerce et de numéro
d'identification nationale.
Quand au personnel, l'entreprise recrutera :
· une charge de personnel
· un superviseur de recouvrement
· un comptable
· un délégué commercial
· un chauffeur
· un secrétaire
· une sentinelle
Pour les PME, il résulte une implication qui est
à la fois :
· le propriétaire lui-même les capitaux
· l'animateur (l'homme orchestre)
· le dirigeant qui, lui-même gère
l'entreprise et, c'est dans une taille humaine » car les contrats
directs patron employés sont fréquents.
Comme déjà dit, la PME est le plus souvent le
fait d'une personne, le chef d'entreprise. Le chef d'entreprise dans le PME
s'occupe de tout et que sans lui ne peut fonctionner.
Les PME sont limitées généralement par
les moyens financiers, le capital est financé par une seule
personne qui finance à 100%, et elles ont des difficultés
d'accéder au crédit bancaire faute de garantie, une
comptabilité souvent faussé par la fragilité de
l'organisation et de la gestion.
Selon le code larcier, en conformité avec les
dispositions de l'article 5 de la loi cadre N°78-002 du Janvier 1978
portant disposition générales applicables aux entreprises
publiques, les structures de l'office sont : le conseil d'administration,
le comité de gestion et le collège des commissaires aux
comptes6(*)
§3. Importance de PME
L'importance de la PME réside particulièrement
dans des avantages politiques, économiques, sociaux et fiscaux qui
offrent son importance au regard de sa contribution au développement.
A. sur le plan politique
L'existante des PME dans les pays favorise la naissance d'une
génération des entrepreneurs nationaux. Elle permet aussi de
lancer et de consolider le tissu économique adapté aux besoins du
pays. Cette importance, pour ne pas la restreindre au plan politique,
s'étend aussi au plan économique et au plan social.
B. le plan économique
En amont, les PME exercent des effets d'entrainement en ce
sens qu'elles contribuent à la valorisation des ressources nationales
par la création d'autre activités telles que l'agriculture pour
le commerce alimentaire, l'intégration du secteur artisanal pour une
entreprise manufacturière, etc.
En aval, elles contribuent au développement du secteur
tertiaire de même, elles concourent à l'accroissement de produit
national brut.
La création des PME favorise particulièrement la
diversification de la structure industrielle, en même temps qu'elle aide
à exploiter des ressources inutilisées recelant ainsi la
formation de capital.
En effet, lorsque la demande d'un produit
déterminé est restreinte à la production des petites
quantités, est souvent la seule solution de rechange à
l'importation. La petite et moyenne entreprise facilite par conséquent
la substitution de fabrication locale aux importations.
Les PME orientées vers la production des
éléments ou des pièces détachées favorisent
la croissance d'autres secteurs entrainant un développement rapide et
intègre de l'économie.
C. Sur le plan social
La création des PME est considérée comme
un moyen de résorber le chômage ; elle est aussi sans doute
le signe de la vitalité du peuple congolais et de sa capacité de
s'adapter aux situations nouvelles. Nombreux sont ceux qui trouvent dans les
PME leur moyen de subsistance.
Les PME favorisent une répartition des richesses entre
différentes couches de la population par l'accès de celle-ci aux
revenus du travail, l'évaluer correctement est essentiel pour toutes les
PME implantées au Congo (RDC) surtout en période de crise.
Ainsi, les PME sont les centres de développement de la
main d'oeuvre et de l'esprit d'entreprises locales indispensables à
l'industrialisation.
D. Sur le plan fiscal
Il est impérieux pour l'Etat congolais de fiscaliser et
de prêtée une vigilance remarquable à ce secteur des PME
car les petites et moyennes entreprises se développent en partie non
négligeable dans l'informel et ne sont pas par conséquent
contrôle par les pouvoirs publics. De ce fait, l'élargissement de
l'assiette fiscale vise du point de vue financier, à étendre
l'imposition de toutes les PME car le secteur informel du gisement fiscal
susceptible de renflouer la caisse de l'Etat et contribuer ainsi au
développement économique et même sociale de notre
pays.
Sur ce, l'importance de PME dans l'économie de la
République Démocratique du Congo, qu'il s'agisse de leur
structure économique ou de leur organisation, les petites et moyennes
entreprises ne ressemblent pas aux autres, ce qui les met en excellente
position pour jouer un rôle à la foi économique, sociale,
politique de premier plan du point de vue création d'emploi, de
l'utilisation de ressources et de la constitution de revenu et faire en sorte
que le changement se produise par degré sans convention.
Les PME représentent au moins la moitié de
l'économie Canadienne, le trois quart de l'économie
américaine et japonaise. C'est un des facteurs essentiels de la
supériorité économique des ces pays sur celle des pays
Européens.
En France, on estime qu'un travailleur sur deux est
employé dans une PME, c'est pour quoi, les économies
Européennes reconnaissent actuellement l'impérieuse
nécessité de freiner le déclin des PME7(*)
En RDC, deux travailleurs sur trois sont employés dans
une PME, les PME représentent au moins le 80% de l'économie en
termes d'activité économique porteur de revenus.
Les PME congolaises englobent les entreprises commerciales et
artisanales, jouent un rôle moteur dans le développement
intègre grâce à l'utilisation d'une matière
première locale et d'une technologie adaptée au savoir faire
national.
L'installation d'un grand nombre de PME dans le pays devrait
contribuer à la stabilité sociale et au transfert de valeurs de
la culture industrielle vers nos villages. Les domaines agricoles et de
l'industrie de transformation sont plus importants.
En ce qui concerne l'inflation, les PME luttent contre
l'inflation en mettant sur le marché des biens et services essentiels au
bénéfice de la population à des prix défiant toute
concurrence. Elles peuvent le faire parce que les propriétaires ne se
contentent souvent d'un bénéfice minime. Elles sont d'ailleurs
forcées par la concurrence très forte qui règne entre
elles, alors que beaucoup de grandes entreprises jouissent d'un quasi
monopole.
Ainsi, pour ce qui est des PME agricoles, le
développement agricole est une nécessité presque pour tous
les pays du monde.
En effet, d'un autre moyen de production des aliments
nécessaires à la population d'autre part, l'accroissement
démographique et les besoins en produits alimentaires augmentent de nos
jours à une allure menaçante.
Il n'existe aucune estimation valable du chômage
à Kinshasa, certain prétendent qu'il atteint 70% de la population
active.
La solution consiste à réduire
l'émigration rurale par le développement des PME rurales. Les PME
agricoles défavorisent la croissance des PME urbaines, surtout des
plus petites avec leur dynamisme, leur créativité et leur mode de
production à forte intensité de main d'oeuvre.
C'est ainsi qu'à Kinshasa, le secteur des petites
entreprises se révèle, le plus gros employeur de la ville
avec plus de 80% des emplois sont l'artisanal, le commerce et le transport,
alors que le secteur moderne n'en compte que dans 20 % emplois.
L'éclosion de PME constitue, certes la seule
réponse aux problèmes de déséquilibre sur le
marché de l'emploi.
Section 2 : Régime fiscal et encadrement de
PME en RDC
A. Disposition générales et
catégories
Les petites et moyennes entreprises sont, en matière de
contribution sur les revenus professionnels et de contribution sur le chiffre
d'affaire à l'intérieur, soumises aux régimes
d'imposition déterminés par le décret-loi n°086 du 10
Juillet 1998 portant régime fiscale des PME.
Aux termes du présent décret-loi, les petites et
moyennes entreprises sont réparties en quatre
catégories :
1. Les petites et moyennes entreprises dont le chiffre
d'affaire annuel excède 300.000 FC
2. Les petites et moyennes entreprises dont le chiffre
d'affaire annuel se situe entre 150.000FC et 300.000FC
3. Les petites et moyennes entreprises dont le chiffre
d'affaire annuel est de 75.000 FC à 150.000 FC
4. Les petites et moyennes entreprises ayant le chiffre
d'affaire annuel de moins de 75.000FC8(*).
Le Ministre ayant les finances dans ses attributions est
habileté, en cas de nécessité, de réajuster les
chiffres limites des catégories des petites et moyennes entreprises.
Les petites et moyennes entreprises des trois premières
catégories doivent se conformer à l'obligation d'immatriculation
au registre de commerce prévue par le décret du 06 Mars 1951, tel
que modifié et complété à ce jour
B. Régime fiscal applicable aux PME
1. PME de 1ère catégorie
Les petites et moyennes entreprises de la première
catégorie sont soumises au régime d'imposition de droit commun
prévu par l'ordonnance - loi n°69-009 du 10 février 1969 et
n°69-058 du 05 Décembre 1969, telles que modifiées et
complétées à ce jour, relatives respectivement aux
impôts cédulaires sur les revenus, et à l'impôt sur
le chiffre d'affaire9(*).
Mais qu'en est-il de la 2ème
catégorie?
2. PME de 2ème catégorie
Les petites et moyennes entreprises de la
2ème catégorie sont imposées suivant des bases
réelles annuelles des revenus et du chiffre d'affaire qu'elles
réalisent et selon le barème d'imposition au taux progressif des
personnes physiques prévu par l'article 84 de l'ordonnance-loi
n°69-003 du 10Février 1963 telle que modifié et
complété à ce jour10(*).
Les petites et moyennes entreprises de la
2ème catégorie doivent souscrire et déposer au
début de chaque année, avant le 1er Mars, une
déclaration conforme au modèle défini par l'administration
faisant état des éléments caractéristiques de
l'exploitation de synthèse simplifié tels que prévus par
le plan comptable général congolais11(*).
Elles doivent également tenir la comptabilité
prévue par les dispositions visant les agents économiques de
3ème catégorie du plan comptable général
congolais et être en mesure de présenter à toutes les
requêtes des agents des impôts, les livres comptables
retraçant le détail par ordre chronologique de toutes leurs
recettes et de toutes leurs dépenses, les pièces justificatives y
afférentes ainsi que les inventaires annuels et le détail des
immobilisations.
Ainsi, toutes les dispositions de droit commun notamment
celles relatives au contrôle, à la réclament, aux recours,
au droit de rappel, au recouvrement, aux garanties du trésor et aux
pénalités fiscales sont applicables aux petite et moyennes
entreprises de deuxième categorie.et que dire de celle de
troisième catégorie.
3. PME de la 3eme catégorie.
Les petite et moyenne entreprises de troisième
catégorie sont soumises au régime d'imposition forfaitaire en
matière de contribution cédulaire sur les revenus professionnels
et d'impôt sur le chiffre d'affaires à l'intérieur12(*).
Les petites et moyennes entreprises de troisième
catégorie doivent souscrire et déposer avant le 1er
février de chaque année une déclaration fiscale conforme
ou tableaux de synthèse modèle réduit tels que
prévu par le plan comptable congolais.
Elles doivent également être en mesure de
présenter à toutes requête des agents des impôts des
livres comptable tenue conformément aux dispositions légales
retraçant le détail par ordre chronologique de toute leurs
recettes et de toutes leurs dépenses ainsi que les pièces
justificatives y afférente13(*).
Les petites et moyennes entreprises de troisième
catégorie relevant du régime d'imposition forfaitaire peuvent
opter pour l'imposition selon le régime simplifié à la
condition de formuler par écrit cette option avant 1er
février de l'année de réalisation du
bénéfice et du chiffre d'affaire imposable, et de remplir toutes
les obligations fiscales est comptables prévues par ce régime.
Cette option est irrévocable pendant au moins trois exercices suivants
celui au cours du quel elle a été levée.
La contribution forfaitaire est établie
conformément au tarif fixé é par le ministre ayant
les finances dans ses attributions. Elle est payée par voie de
rôle, ce qui n'est pas le cas avec le PME de 4eme
catégorie.
4. PME de 4eme catégorie
Sans préjudice des dispositions légales
réglementant le petit commerce, les petites et moyennes entreprises
relevant du régime de la patente acquittent une contribution forfaitaire
sur les revenus professionnels et sur le chiffre d'affaire à
l'intérieur, nous dit l'article 25 du décret-loi n°086 du
10juillet 1998 portant régime fiscale des PME.
La contribution forfaitaire est fixée en fonction de la
classification des entreprises individuelles relevant de la patente.
Notons que le ministère ayant les finances dans ses
attributions détermine la classification des entreprises individuelles
relevant de la patente et le taux de la contribution forfaitaire.14(*)
Les personnes exemptées de la patente ne sont pas
assujetties à l'impôt à charge de l'entreprise individuelle
relevant de la patente est effectué par quotité trimestrielle,
avant le dernier jour du trimestre considéré et constaté
par un timbre fiscal posé sur la patente délivrée par
l'autorité locale.15(*)
La patente et le timbre fiscal visés à
l'alinéa précédent sont conformes aux modèles
déterminés par le ministre ayant les finances dans ses
attributions.
Le contribuable patenté est tenu de présenter sa
patente revêtue de timbres fiscaux à toutes réquisitions
d'un agent dû moins mandater par les autorités compétentes,
nous dit l'article 17 du texte précité.
Section III : Les PME par rapport au
développement économique de la RDC.
§1. Le développement des PME congolaise
A l'heure actuelle, l'importance des petites et moyennes
entreprises, des institutions de micro finances et de l'artisanat dans le
processus de développement d'un pays n'est plus à
démontrer. Il est indéniable que les économies de beaucoup
de pays du monde reposent essentiellement sur les PME. Le dynamisme de ces
dernières détermine l'évolution des économies
nationales et, par conséquent il y a dans le monde de plus en plus des
Etats qui fondent leur espoir de développement et de mieux être
sur les PME. En effet, par une certaine aptitude à la
flexibilité, les PME permettent, entre autres, d'économistes les
devises et d'expérimentes des technologies simples et adaptées,
d'utiliser des ressources locales et une main-d'oeuvre intensive.
En République Démocratique du Congo, les PME
constituent actuellement une partie importante du secteur
privé congolais susceptible de promouvoir le développement
d'une classe moyenne locale. Les PME s'établissent sous diverses
forme ; individuelles, familiales, sociétaires... et s'implantent
dans la quasi-totalité des secteurs de l'économie, pour assurer
les activités de production et de distribution des biens et des
services, et des services financiers accessibles à tous. Elles sont
créatrices d'emplois, distributions de revenus et pourvoyeuses des
capitaux, facteurs de la croissance économique et du
développement.
Cependant, ces PME (au sens large) ne
bénéficient presque pas de l'encadrement nécessaire
à leur développement harmonieux, faute d'un soutient effectif du
gouvernement et des partenaires de la coopération au
développement au profit du secteur de la PME congolaise, gelé
à partir de 1992 avec le retrait de la coopération structurelle
en République Démocratique du Congo.16(*)
A. L'importance de la PME dans le développement
socio-économique de la République Démocratique du
Congo
L'intérêt porté aux petites et moyennes
entreprises s'explique notamment par les résultats forts modestes des
politiques de la grande entreprise héritée de la colonisation.
Celle-ci ne s'est pas adaptée aux différentes crises qui ont
secoué le pays face aux espoirs et aux objectifs de développement
tant au niveau de la production qu'a celui de la création d'emplois. En
outre, le caractère extraverti de la grande entreprise n'a pas permis de
répondre aux besoins essentiels de l'économie.
Il s'avère nécessaire de recentrer les efforts
sur la promotion des petites et moyennes entreprises capables de :
- Assurer l'intégration de l'économie congolaise
(filières industrielles, sous-traitance) ;
- S'adapter et d'employer les nouvelles technologies
(unités industrielles, électromécanique etc.) ;
- Fixer les populations et combattre l'exode rural
(activités agricoles) ;
- Susciter une nouvelle génération
d'entrepreneur
Les PME constituent donc, non seulement en facteur
d'enrichissement des masses populaires d'émergence d'une classe moyenne
congolaise et d'intégration économique, mais aussi un facteur
d'accroissement et de diversification de la production nationale.
B. Les caractéristiques de la PME
congolaises
Les congolaises présentent les caractéristiques
suivantes :
· Le faible niveau d'investissement et
d'exploitation ;
· L'inadaptation technologique ;
· La rigidité par rapport à
l'évolution des normes et des exigences du marché ;
· Faiblesse de gestion ;
· La souplesse et la simplicité des
procédures administratives ;
· La prépondérance de l'économie
informelle ;
§2. Les petites entreprises et le renouvellement du
tissu économique.
La création d'une PME est une pratique à la mode
dans les pays en développement en général et en RDC en
particulier, la conjoncture met clairement en évidence la
nécessité d'un renouvellement constant du tissus
économique. C'est depuis le milieu des années 70 que le PME
apparait comme un vecteur essentiel de la croissance économique et comme
un relais indispensable de la grande unité de production.17(*)
Les petites et moyennes entreprises occupent une position
stratégique. Leur organisation et leur fonctionnement ainsi que la
diversification de leurs activités constituent un facteur de
développement non négligeable. Ces entreprises
omniprésentes interviennent dans toutes les étapes de la vie
économique (production, distribution, consommation) et accomplissement,
une gamme variée d'activités dans une multitude de secteur :
agriculture, industrie, construction, ou de coopération dont le
propriétaire est obligé d'assurer lui-même directement les
fonctions essentielles de gestion financière et administrative.
Elle fait référence, par rapport au Droit de la
République Démocratique du Congo à une catégorie
d'entreprises qui exercent en petit commerce. Et par petit commerce, il faut
entendre : le commerce de toutes denrées, marchandises ou
objets de consommation courantes effectué par la vente ou l'offre de
vente à l'acheteur, soit au domicilier du vendeur, soit de porte
à porte ou de place en place, soit encore sur la voir publique ou sur
les marchés publics sauf si l'échappe ou l'Etat placé sur
la voie publique constitue le prolongement d'un magasin.18(*)
a. La gestion des PME
La création, la survie et la croissance des PME sont
entièrement liées à l'esprit de l'entreprise mais
étant à caractère privé au familial, les PME
passent beaucoup de problèmes concernant la gestion.
Généralement, la PME a peu d'employés,
cela implique une gestion des ressources humaines très
centralisées, informelles et une fonction du personnel peu
développé.
b. L'émergence de la micro-entreprise de
subsistance
Dans le contexte de crise qui prévaut en
République Démocratique du Congo, les congolais tentent de
trouver des raccourcis, c'est-à-dire des solutions différentes et
rapides. Ce contexte motive de nombreux congolais à embrasser une
quelconque activité rémunératrice qui leur permet de
joindre les deux bouts du mois. C'est dans cette perspective que s'inscrit la
création de la micro-entreprise de la subsistance. La micro-entreprise
se révèle être un des points de départ alternatif
pour un développement endogène basé sur
l'ingéniosité du congolais.19(*) L'essor de la micro-entreprise surtout informelle est
un phénomène complexe en République Démocratique du
Congo, avec une signification différente qu'en occident ou ailleurs. Le
secteur informel en République Démocratique du Congo est
géré par une population à la recherche de sa survie, du
fait de l'effondrement de secteur formel.
Cependant, il faut mettre en place une politique volontaire de
promotion et de viabilité des petites unités économiques,
le peuple congolais vit dans une solidarité culturelle qui s'accorde mal
avec la logique capitaliste, basée sur un certain individualisme. En
République Démocratique du Congo, le surplus de la
micro-entreprise doit être partagé entre les membres de la
famille. Pour assurer la vraie croissance de la micro-entreprise informelle et
son passage vers le circuit formel, le congolais doit se passer de la culture
ancestrale basée sur la solidarité et le partage du surplus de
l'initiative économique informelle.
A.L'insertion de la PME dans le tissu
économique
Les PME jouent un rôle de grande importance dans le
processus de croissance et de modernisation des pays tant
développés qu'en voie de développement ;c'est le cas
des USA ?du japon et de certains pays d'Europe occidentale qui partent une
attention soutenue aux PME.
En RDC, plus de 3.730 entreprises affiliées à
l'office de promotion des petites et moyennes entreprises congolaise(OPEC)
fonctionnent sur le territoire nation. Le secteur de la PME représente
plus de 90%du marché de l'emploi ; elle est relativement plus
créatrice d'emplois. Elle permet surtout l'utilisation des ressources
locales, contribue à la mobilisation des l'épargne nationale et
constitue un facteur de décentralisation de l'économie et de
stabilisation de la production.
Notons que le lancement d'une PME est une passionnante mais
risquée ; le secteur des PME connait bon nombre des
difficultés notamment :d'ordre institutionnel,
psychologique ;économique et financier, administratif,
technologique, juridique et organisationnel ;face à cette
situation, il importe de recouvrir donc à des politiques de
révision des structures économiques en rapport avec son secteur
et d'envisager des stratégies d'insertion et de promotion en vue d'aider
les PME pour la plupart informelles à passer de la clandestinités
au stade de véritables entreprises modernes, bien structurées, en
les aidant à se développer pour devenir l'ossature de
l'économie congolaise. Car l'entreprise privée peut facilement
accélérer la croissance et favoriser le développement du
tissu économique.
Ainsi, les pouvoir publiques ont manifesté un certain
intérêt à l'égard des PME car en 1969 une commission
d'études fut constituée pour créer des structures
d'encadre, en faveur de l'initiative privée nationale. Trois lois furent
publiées par cette commission pour la promotion des PME, il s'agit de la
loi n 73-010 du 05 janvier 1973,partant création et OPEC, actuellement
modifié par l'ordonnance n 78-221 du 05 mai 1978, loi n 73-012 du 05
janvier 1973,créant des fonds de garantie des crédits
accordés aux PME congolaise ;en 1989 ;le FPI(font de promotion
de l'industrie) fut crée en vue de promouvoir les PME et l'année
2005 fut déclarée année nationale de la micro-finance.
B. Les PME est l'éventuel soutien des
institutions
Plusieurs institutions internationales ont toujours
envisagé entreprendre des actions soit pour le renforcement de
l'identité, la reconnaissance et l'organisation du secteur, soit pour
valoriser l'ensemble des ressources de la PMI, ses produits et ses services,
ainsi que la capacité d'innovation dont elle est capable. Le principal
objectif de ces institutions est sans doute l'amélioration de
l'accès des PME aux sources de financement.
Selon les analystes de la banque mondiale, des niveaux
élevés de pauvreté combinés avec une croissance
économique lente du secteur formel ont forcés une grande partie
de la population africaine doivent faciliter le développement de leur
secteur à se replier dans les activités informelles et l'auto
emploi.les gouvernement africains doivent faciliter le développement de
leur secteur privé autochtone. Ceci peut être aidé par un
secteur financier diversifié, capable de répondre à la
gamme complète de la demande des travailleurs indépendants et des
pauvres des zones rural à maintenir les activités
économiques qui sont essentielles à leur survie. Au niveau
international, une variété d'institutions financières a
trouvé des moyens pour rendre soutenable l'octroi des prêts et,
recherchent des opportunités pour épargner.
Le défi en Afrique est de créer la
capacité dans la secteur financier en s'inspirant des leçons
tirées des meilleures pratiques internationales des petites et micros
entreprises de financement.
L'objectif de la stratégie adoptée par la
région Afrique de la banque mondiale est d'accroitre l'accès aux
services financiers, les petites entreprises et ménages à faible
revenu en s'attaquant aux cadres politique juridique et réglementaire
essentiels pour permettre le développement institutions
financières et des instruments innovateurs.la stratégie fait la
distinction entre les besoins financiers ,le développement des micro
entreprises, les PME et ménages ruraux .
§3.Le rôle de la PME dans le
développement économique
Point n'est besoin de rappeler ici que le PME
représentent le potentiel le plus inexploité par le Congo
à l'heur actuelle.20(*) Elles viennent palier aux maux dont souffre
l'économie congolaise .c'est ainsi qu'elles sont devenues de nos
jours, non seulement une nécessité pour le développement
économique du pays, en raison des avantages économique et sociaux
que présente leur installation ; mais aussi un maillon important de
l'industrialisation du pays, fondement de sa croissance économique
endogène.21(*)certes, les PME jouent rôle indéniable
dans le développement de l'économie congolaise .Ainsi les
pouvoirs publics doivent à tout prix encourager leur essor dans la
mesure ou la politique volontariste menée par le gouvernement à
la suite des mesures de zaïrianisation a complètement
détruit le tissus des PME existant dans le pays et la crise qui s'en est
suivie complètement miné la confiance du capital privé
local .22(*)La petite
et moyenne entreprise joue un rôle dans le processus du
développement national d'un pays. Cette importance se justifie à
la fois par des arguments politiques, économique et sociaux.
1. Au plan politique
La petite et moyenne entreprise est un excellent moyen de
développer la naissance d'une génération d'entrepreneurs
nationaux elle permet de lancer et consolider un tissu économique
adopté aux besoins du pays. l' dépendance politique passe par la
maitrise du processus de création de richesse par les entreprises
nationales.
2. Au plan économique
La PME consiste à un soutien majeur et
inébranlable dans le développement d'un pays. La PME exerce des
effets entrainant en amont et en aval.
En amont, elle contribue à la valorisation des par la
création d'autres activités de bases telles que le
développement de l'agriculture, l'intégration du secteur
artisanal, pour une entreprise.
En aval, par sa création d'emploi qui aide la
population à se prendre en charge afin de contribuer au
développement de l'économie de la nation
3. Au plan social
La PME contribue à la résorption du
chômage, elle est un génératrice d'emploi. Elle contribue
en outre à la lutte contre la pauvreté.
Chapitre II. Evaluation des apports et contraintes des
PME.
Section I : Evaluation des PME
La conception universelle que l'on peut se faire sur les PME
est que ce sont des petites unités
économiques. Néanmoins, chaque pays trace une ligne de
démarcation au-dessus de laquelle, elles sont considérées
comme petites ou moyennes23(*).
Pour ce qui est de cette ligne, il ya plusieurs
éléments, mais on voit surtout deux qui sont : chiffre
d'affaire et le nombre de salariés.
§1. Forme juridique d'une PME en RDC
On distingue deux principales formes juridiques que peuvent
prendre une pme : _soit la forme d'entreprise individuelle.
-soit la forme d'une société
1. l'entreprise individuelle
L'entreprise individuelle est celle qui appartient en toute
exclusivité à son initiateur.
Elle n'a pas de personnalité morale (juridique) entant
que telle et ne constitue pas une entité distinctive vis-à-vis de
son initiateur.
2. la société
La société est le contra par lequel deux ou
plusieurs personne mettent en commun certains bien en vue de partager le
bénéfice qui pourra en résulter tout en acceptant la
participation aux pertes éventuelles.
Ainsi, la société dans son sens
dérivé désigne également la personne morale
créée par le contrat de société et dont le
patrimoine est constitué par les apports effectués par chaque
associé.
De ce fait, la société a donc une
personnalité morale et constitue une entité juridique distincte
des associés
La structure juridique d'une société correspond
au cadre légal dans lequel va être étudié
minutieusement si possible avec l'aide d'un professionnel pour éviter
toutes conséquences sur le statut de l'entreprise tant au niveau
patrimonial que social et fiscal
§2. Les caractéristiques des PME
Les caractéristiques comprennent le dirigeant de la
PME, la taille, l'organisation et la gestion
1. le dirigeant de PME
Généralement, le dirigeant d'une PME
présente les caractéristiques suivantes :
-Confiance en soi et besoin de réalisation ;
-Créatif et talentueux ;
-Initiative privée et indépendance ;
-Défi et gout du risque ;
-Acuité et persévérance ;
-Optimisme et réalisme ;
-Orientation sur le profit ;
-Connaissance de soi et imagination ;
-Aptitude de la recherche, à la communication, à
la délégation, à l'organisation ;
-Capacité de prévoir et
d'analysé ;
-Centralisation de la gestion, de l'administration et du
fonctionnement au niveau du chef ;
-Nationalité (avoir la nationalité congolaise
pour au moins un des associés et disposer d'au moins 40%du capital
social24(*).
Cependant, on trouve des trouve des dirigeants qui sont loin
de regrouper l'ensemble de ces caractéristiques.
2. la taille d'une PME
De ce point de vue, il convient de spécifier l'effectif
des salariés et le chiffre d'affaire selon marchenay ;
Très petite entreprise
|
Petite moyennes entreprises
|
Grandes entreprises
|
0 à 9 salariés
|
10 à 500 salariés
|
Plus de 500 salariés
|
On remarque de ce fait que l'effectif de travailleur est
limité pour mieux contrôler l'évolution des
activités et assurer la communication souvent en RD .Congo, on
limité l'effectif de travailleur dans une PME de deux à cent
personnes. Mais cela peut varier au fur et à mesure que la PME
s'agrandit.
·Le chiffre d'affaire est significatif pour les PME.
Cependant, dans le contexte de celles de la RD Congo, le chiffre d'affaire ne
constitue plus un critère d'appréciation de la taille.
3. l'organisation
Le terme organisation renvoie à deux
idées :
·L'organisation, en tant que collectivité des
personnes réunies en vue de l'obtention d'un but commun.
·l'action d'organiser qui consiste à
définir des taches, à les attribues à des individus,
à regrouper ces taches et ces individus en unités de travail (des
services, des départements, des fonctions), à distribuer des
responsabilités, à déléguer l'autorité,
à concevoir des systèmes de communications...
4. la gestion
La création, la survie et la croissance des PME sont
intimement liées à l'esprit de l'entreprise mais étant
à caractère privé ou familial, les PME posent beaucoup de
problèmes concernant la gestion.
Généralement, la PME a peu d'employés,
cela implique une gestion des ressources humaines très
centralisées, informelles et une fonction du personnel peu
développé.
§3.classification des PME
La PME est toute entreprise économique dont les actions
se situent soit dans le secteur formel, soit dans le secteur informel, qui
utilise des matières locales et crée des emplois de deux à
cent personnes et qui est surtout ouvert à la
décentralisation.
La notion de la PME peut être divisée en deux
catégories comme l'exige la réalité sur terrain, on peut
donc avoir la PME formelle et la PME informelle.25(*)
1. Les PME formelles
En RD Congo, il est- très difficile de faire une
distinction entre entreprise structuré et non structurée,
formelle et non formelle en ce sens que toutes les entreprises évoluent
dans les mêmes branches économiques. La seule différence
est que pour les PME formelles, c'est celle qui est créée dans le
respect de la loi qui, de ce fait s'acquitte de tout ce que la loi leur exige.
Une telle PME bénéficient des garanties et protections
légales :
Stabilité, encadrement, accès possible au
crédit et autres avantages prévus dans le code des
investissements, etc... disons par là que, dans les PME formelle, la
comptabilité est solide, il y a souvent le contrôle du pouvoir
public. Elles reconnues officiellement par le régime fiscal et
l'administration du pays.
·En ce qui concerne les communes de LEMBA et de
MATETE dans l'ensemble par rapport à l'évaluation des PME
formelles, les communes de LEMBA et de MATETE participent au
développement économique de la RDC.
Outre en circulant dans des différents coins et places
de la commune telles que : salon de coiffure, boulangerie, boutique,
maison de communication, restaurant, chambre froide etc... sont
considérée comme les PME formelles. Tout d'abord, elle est
responsable : en louant une place ou une maison et en payant les
impôts et différentes taxes que notre Etat leur soumet tel
que :
La DGRAD, DGI, culture et art, affaire économique, DGRK
et la commune à son tour.
Dans la commune, ce sont les taxes qui se payent et maintenant
la DGRK se lié à la commune pour ces impôts dont :
l'impôt sur le revenu locatif (IRL) et l'impôt foncier (IF). Quant
à la DGRAD et la DGI c'est toujours l'impôt et ces impôts se
payent avec beaucoup de difficulté suite à la vente du taux du
jour ; et le ministère de culture et art à son tour passe
pour les taxes en ce qui concerne les panneaux publicitaires ; l'affaire
économique pour l,'exploitation de l'économie.
2. Les PME informelles
La PME de ce secteur et toute activité
économique spontanée échappant en grande partie au
contrôle de l'administration suivant les obligations légales non
recensé dans les statistiques nouvelles, bénéficient
rarement des activités promotionnelles de l'Etat. Ainsi, nous remarquons
qu'elles ne sont pas explicitement reconnues par les autorités
compétentes et légales du pays, il y a ignorance total des
règles élémentaires de la gestion, de la
législation sociale et fiscale et de la comptabilité.
Cependant, la majorité des PME de la RDC se trouve dans
l'informel. Le souhait est que, les PME informelles évoluent vers les
PME formelles et structurées.
·En ce qui concerne les communes de LEMBA et
de MATETE ; telle que le terme l'indique "informel "ces sont des
entreprises qui ne sont pas crées selon les prescrits de la loi.
Par les investigations et statistiques mènent dans la
comme de LEMBA et de MATETE, le taux des PME informels est plus
élevé que celui des PME formelles.
En outre, elles sont considérées comme des PME
non responsables, qui peuvent à tout moment se déplacer comme ils
veulent et l'autorité Etatique n'aura pas de contrôle en ce qui
concerne des telles entreprises.
L'Etat congolais a prévu la patente pour les PME vivant
de l'informelle, et c'est l'hôtel de ville qui le faisait, il a suspendu
pour année 2007-2008 jusqu'à ce jour.
En cela, pour trouver une solution au PME informelle au niveau
de la commune de LEMBA et de MATETE.
L'Etat congolais doit procéder aux bouclages et aux
recensements afin de leur faire payer les taxes prévues et
nécessaires, au lieu que des telles entreprises gèrent dans la
clandestinité.
·Par exemple : le BANA CABINE ou BANA appel qui
à tout moment peut se déplacer, il peut même changer de
commune à commune.
Nous demanderons à l'Etat congolais de prendre
certaines mesures au sujet des PME informelles, même le peu de leur
participation peut contribuer au développement de la RD Congo.
§4. Les obstacles à l'éclosion des PME
congolaises
Nonobstant les avantages liés aux PME, cette
catégorie d'entreprise connait, sans cesse en RDC, des
difficultés d'ordre jurido institutionnelle, administratif, financier,
psycho socio, culturel et technologique qui peuvent se résumer en ce
termes :
Ø L'absence d'une définition officielle de la
PME
Ø L'insuffisance des moyens opérationnels de
l'OPEC
Ø L'absence de coordination des actions pour les
PME
Ø L'ignorance des textes légaux par les PME
Ø Les tracasseries administratives et
policières
Ø La prolifération des taxes et textes
fiscaux
Ø Les manques de garantie bancaire par les PME
Ø L'utilisation d'une technologie inappropriée
Ø L'utilisation d'une main d'oeuvre non
qualifiée
Ø L'insuffisance d'incitation juridique et fiscale
à l'investissement privé
Ø L'inadaptation technologique et de gestion
Ø L'absence des mécanismes règlementant
la sous traitante
Ø La difficulté d'accès au financement et
aux marchés publics.
§5. Institution spécialisée des PME
A .Institution créée par l'Etat
congolais : OPEC
L'office de promotion des petites et moyennes entreprises
congolaises (OPEC), fut crée par l'ordonnance loi n°73/011 du 05
Janvier 1973 modifié par la loi n°21/736 26(*)
Cette nouvelle institution aura pour but de concevoir et
mettre en oeuvre sur l'ensemble de la République démocratique du
Congo ; toutes études, actions ou intervention pouvant
contribuer ;
v A la création, au développement d'entreprises
industrielles, artisanales ou commerciales congolaise ;
v A l'amélioration de l'efficience et de la
productivité de ces entreprises et secteurs d'activités
v A l'organisation collective des différentes branches
d'activités concernées.
Concernant sa mission, l'OPEC a pour mission de
réaliser toute étude, concevoir et mettre en oeuvre toutes
actions de nature à susciter le développement ou la
création de petites et moyennes entreprises congolaises,
d'améliorer l'efficience et la productivité, d'en promouvoir
l'organisation collective et d'en assurer la défense27(*).
Pour réaliser sa mission l'OPEC dispense avec 267.050
petites et moyennes entreprises, quatre principaux types de services :
v L'assistance à la gestion: il s'agit des
différents services que l'office dispense des petites et moyennes
entreprises pour les aider à mieux s'organiser et à
réaliser leur équilibre d'exploitation;
v L'assistance technique : il s'agit des
différents services que l'office dispense aux petites et moyennes
entreprises pour les aider à mieux s'organiser et à
réaliser leurs équilibres d'exploitation
v L'assistance technique : ce vocable réunit
plusieurs formes dans ce choix d'équipement et des investissements
ponctuels pour procéder aux réparations ou à l'entretien
v L'aide au financement : elle consiste à la
préparation des dossiers de financement des promoteurs nationaux
à soumettre aux organismes de crédits et institutions
financières ainsi que la recherche des sources de financement des
petites et moyennes entreprises congolaises
v La formation et le perfectionnement des chefs d'entreprise
en matière de gestion pour ce qui est des objectifs, l'office compte
réaliser au cours des années à venir inscrire dans le
cadre de sa mission générale d'encadrement technique des petites
et moyennes entreprises en vue de réaliser les objectifs
suivants :
Ø Amélioration l'organisation technique et la
gestion des PME surtout dans le domaine de petite industries et des services.
la production des biens et services.
Ø Accroitre la production le rendement des PME dans la
production des biens et service, l'organisation des circuits d'échange
et la création d'emploi.
Ø Contribuer au renforcement de l'intégration
économique, à l'équilibre sectoriel et régionale
grâce à la production, développement des relations inter
entreprises, à la coopération et à la sous- traitance
En fin, l'OPEC exige aux PME en certain nombre de conditions
à remplir avant son intervention à savoir :
§ Chaque entreprise qui entre en contact avec l'OPEC doit
être identifiée et possédée un numéro
d'enseignement. Pour une meilleure évaluation de ses actions, avant
toute intervention, l'OPEC doit préalablement connaitre
profondément l'entreprise en établissant une fiche synectique de
départ. Elle comprendra notamment :
ü L'effectif du personnel
ü Le chiffre d'affaire
ü Degré d'organisation et d'intégration
§ L'entreprise qui s'attend à recevoir une
quelconque intervention de l'OPEC doit s'y affilier. L'affiliation donne droit
à des visites régulières gratuites. Le fonds de
garanties.
B. le rôle de l'OPEC dans le processus du
développement
Le rôle de l'OPEC est de soutenir et d'accompagner
directement ou indirectement la création d'un tissu des petites et
moyennes entreprises autour des grandes affaires, de renforcer leur
efficacité, familiariser les congolais avec les règle essentielle
de la bonne gestion, créer des emplois, accroitre le niveau de transfert
et de maitrise technologique.
Section 2 : apports et contraintes des PME pour
le développement économique et social de la République
Démocratique du Congo
§1 : Apports des PME dans le
développement économique et social de la RDC
Le PME est devenue le principal moyen de survie pour le bien
des congolais, le PME répond à l'attente de population. Elle
contribue à la création de l'emploi, paie les impôts et
différentes taxes de l'Etat. Sa création et son implantation ne
font pas appel à des gros moyens d'investissement, mais avec des moyens
locaux appropries et moins couteux28(*).
La plupart des pays industrialisés ont atteint
aujourd'hui un niveau économique et social très enviable par les
biais des PME.
C'est aussi grâce à la promotion de celles-ci
qu'un grand nombre des jeunes pays asiatiques (TAIWAN, SINGAPOUR, HONG KONG,
JAPON, COREE DU SUD, CHINE) émergent progressivement du lot des pays du
« tiers monde »29(*)
A. L'apport des PME au développement
économique
L'une des caractéristiques d'une bonne économie
d'un pays c'est d'avoir une bonne production, consommation suffisant et une
augmentation des exportations des biens et services, sans oublier une bonne
répartition du revenu national. Tout cela entrainerait des
conséquences positives sur la fiscalité.
L'économie de la RDC ne correspond plus à ce que
nous venons de décrire ci haut. Les PME peuvent donc aider à
remédier à la situation dans les domaines de :
§ La production, la consommation et les exportations
§ La fiscalité
§ La lutte contre l'inflation
1. En matière de production, de consommation et
d'exportation.
Avec plusieurs PME installées à travers toute
l'étendue de la RDC et exploitant des divers domaines, l'augmentation de
la production est possible. Il est évident qu'une PME n'est qu'une
petite unité de production, d'où sa production en dépend
aussi. Mais ensemble la production de chacune des PME dans son domaine
respectif, il est possible d'atteindre une certaine autosuffisance.
Généralement, lorsqu'il y a une bonne
production, la consommation suit également l'autosuffisance étant
atteinte, le surplus pourra être exporté et faire rentrer des
devises au pays.
2. En matière fiscale
Le système fiscal d'un pays est étroitement
lié à ses structures économiques. Cette dépendance
est d'ailleurs le corollaire des objectifs de l'activité
financière de l'Etat. En effet le système fiscal a pour objet
premier de prélever sur le revenu de la nation les ressources
nécessaires pour couvrir les dépenses publiques.30(*)
Ainsi donc, les PME peuvent rendre plus florissante la
fiscalité dans ce sens qu'une fois que certaines exemptions fiscales
temporaires dont elles bénéficient arrivent à terme, elles
vont rentrer dans le régime fiscal du droit commun.
Vu leur nombre et surtout leur mode de gestion qui n'est pas
complexe comme dans des entreprises sociétaires, le
prélèvement fiscal ne poserait pas tellement des
problèmes.
3. En matière de lutte contre l'inflation
L'inflation est un déséquilibre
économique caractérisé par une hausse
généralisée des prix suite à une augmentation
excessive de la masse monétaire en circulation.
En mettant sur le marché les biens et services
essentiels au bien être de la population à des prix
défiant toute concurrence, les PME aident à lutter contre
l'inflation. Ceci se justifie par le fait que leurs capitaux d'investissement
sont minimes et leurs promoteurs se contentent le plus souvent des
bénéfices minimes. Elles y sont d'ailleurs forcées par la
concurrence très forte qui règne entre elles, alors que des
grandes entreprises jouissent dans la plupart des cas d'un grand monopole.
B. Apport des PME au développement social
La situation sociale d'un pays ne peut être que le
reflet de son économie. Dans ce cadre, les PME ont un rôle
très important à jouer dans le domaine de la création des
emplois, de la formation professionnelle et de la distribution des revenus
1. La création des emplois
Dans ces pays en voie de développement, tout comme dans
des pays développés, on constate que la croissance du secteur
industriel est incapable de résoudre le problème de l'emploi dans
le milieu urbain. A l'origine de cette impuissance, il y a évidemment la
forte croissance de l'agglomération urbaine due à
l'émigration rurale et à un taux de croissance naturellement
élevé31(*).
Mais les PME amèneront un grand nombre d'emplois
supérieurs à ceux des grandes entreprises, étant
donné que les PME utilisent des techniques de production qui utilisent
intensivement la main d'oeuvre locale32(*).
2. La formation
professionnelle
Les PME n'ont pas nécessairement besoin du personnel
formé à l'université. Car la plupart des enseignements qui
y sont dispensés ne sont pas toujours adaptés à la
nécessité de développement des PME.
C'est dans ce sens qu'une enquête menée en 1985
releva que les entreprises artisanales qui produisent les biens et services
spécialisés sont les seules qui employant un personnel
qualifié elles assurent elles même presque la totalité de
la formation professionnelle requise. 396 entrepreneurs sur 482, soit 82%
déclarent avoir été formés sur les tous et 1102
salariés sur 1160 soit 95%. 33(*)
3. La distribution des
revenus
Les mécanismes qui déterminent actuellement la
distribution des revenus dans la majorité des pays en voie de
développement entrainent une forte concentration des revenus entre les
mains d'une minorité. L'épargne des nationaux à revenu
élevé se perd très souvent en voyage à
l'étranger, en mission d'étude en Europe, en achat d'appartement
dans des grandes villes Européennes et transfert dans des banques
suisses34(*) .
§2. Contraintes des PME
Les petites et moyennes entreprises congolaises sont fortement
entravées dans leur expression par les obstacles ou les contraintes des
divers ordres, parmi lesquelles nous pouvons citer les suivantes :
A. Contraintes d'ordre juridique
Il y a lieu de relever d'abord l'absence d'un cadre juridique
cohérent et spécifiques aux petites et moyennes entreprises
congolaises, est aussi l'inexistence des conditions fixées par le
législateur relative à la constitution des petites et moyennes
entreprises congolaises, car les conditions auxquelles la personne ou les
personnes désirent créer une PME doivent se
référer à celles de droit commun applicable surtout
à la « grande entreprise » lesquelles ne sont pas du
tout adaptables aux réalités des PME.
C'est pourquoi, bien l'article 22 de l'ordonnance- loi portant
le code des investissements prévoit la possibilité de constituer
une PME sous forme de société commerciale ; dans la pratique
il n'est pas que PME sous forme de société commerciale ;
mais en ce sens que la plupart des petites et moyennes entreprises congolaises
même celles qui sont sociétaires se déguisent toujours en
PME individuelles.
En fin, le législateur puisse prendre le temps de
mettre les PME à la logique de chose, de l'aide par rapport aux efforts
propices de PME.
B. contraintes d'ordre fiscal
Au regard de tout, dans ce cadre bien précis, le
rôle de l'Etat demeure primordiale dans la mesure où il lui
revient de faire régner les conditions économiques minimales
propices à l'éclosion de PME35(*).
Les PME sont victimes et soumises à des multiples
tracasseries des taxes et impôts, et la chose à craindre et que
notre pays a besoin de se développer, mais parmi tant d'autre solution
trouvée au développement, les PME fondra dès ; de ce
fait vu tout ce tracasserie qui subissent les PME, cela ne profitera pas aux
multiplications des PME.
C. Contraintes d'ordre économique
Les difficultés de gestion, l'absence d'une
comptabilité régulière et d'une organisation
contrôlée, le manque d'une sous-traitance entre les grandes
entreprises, tout ce contrainte d'ordre économique, empêchent
l'éclosion de PME.
D. Contraintes d'ordre administratif
Il faut d'abord relever le fait que les promoteurs des petites
et moyennes entreprises congolaises sont soumis à des multiples taxes
administratives notamment lors de la constitution de la PME les
difficultés pour eux d'accéder aux instances administratives et
judicaires et la lenteur administrative sont autant de contrainte que
connaissent les PME.
Il s'en suit que certains agents économiques sont
contraints à se refuge dans la clandestinité à causes
précisément de ces tracasseries administratives dont ils sont
souvent soumis36(*).
Voilà autant de contraintes qui freinent l'expression
des petites et moyennes entreprises congolaise.
Mais en dépit de ces contraintes qui bloquent leur
épanouissement, les petites et moyennes entreprises congolaises qui
existent jouent quand même un rôle moteur dans la stratégie
économique et dans la lutte contre la pauvreté.
Section 3 : Analyses et suggestions sur les PME
§1. Analyses sur les PME
En raison du rôle déterminant qu'elle joue dans
le développement des Etats modernes, la PME est l'heure actuelle au
centre de la préoccupation de tout le gouvernement. En ce qui concerne
la République Démocratique du Congo, le problème de la
relance de la PME se pose avec acuité suite à la
déliquescence du tissu économique national, d'infrastructure de
base subséquente aux perturbations socio politiques qui ont
secoué le pays. En dépit de cet environnement
macroéconomique difficile, certaines PME se sont adaptées et se
confirment comme alternative de développement économique et
sociable de la RDC à l'occurrence, la lutte contre la
pauvreté37(*).
Sur le plan social, il est bon de souligner que dans les pays
en voie de développement, tout comme dans les pays
développé, on constate que la croissance du secteur industriel
est impuissante à résoudre le problème du chômage
urbain.
A l'origine de cette impuissance, il y a évidement la
forte croissance de l'agglomération urbaine, à
l'émigration rurale et à un taux de croissance naturelle
élevée.
A Kinshasa, l'emploi dans le secteur moderne à
considérablement diminué ces dernières années, avec
un taux de croissance négatif de 11,4% la production des grandes
entreprises minières et agricoles accuse une baisse sensible.
Il n'existe aucune estimation valable du chômage
à Kinshasa, Certain prétendent qu'il atteint 70% de la population
active.
Malgré son importance stratégique à
contribuer à l'essor économique et à la création
d'emplois, les PME congolaises n'ont pas bénéficient
jusqu'à ce jour des assistance conséquentes, collectivement ou
individuellement, face aux multiples difficultés qu'elles
rencontrent.
§2. Suggestions sur les PME
Malgré les handicaps qui ne permettent pas vraiment
aux PME de bien s'épanouir normalement, nous avons quelques
remèdes à soumettre à notre Etat pour qu'ils puissent en
tenir compte ;
§ Sur le plan économique, l'Etat peut aussi
octroyer des crédits aux agents pour l'épanouissement des PME
§ Sur le plan juridique, il faudrait qu'il ait une loi
qui organise les PME.
§ Sur le plan fiscal, l'Etat peut exonérer ou
diminuer le taux des taxations et d'imposition aux PME, afin que ces PME ne
puissent ne pas avoir la difficulté de payer l'impôt et taxe et
tout serait au profit et bénéfice de l'Etat.
Que l'Etat congolais puisse procéder aux encadrements
des PME, et de faire la promotion des PME.
Que l'Etat congolais puisse favoriser l'épanouissement
des PME, et de laisser la porte libre à toutes personnes qui veulent
participer ou encourager les PME, d'où il serait aussi important de
faire appel aux investisseurs d'investir dans les PME.
Conclusion
A la fin de notre étude, consacrée à
l'apport des petites et moyennes entreprises au développement
économique de la République Démocratique du Congo, nous
n'avons pas la prétention d'avoir analysé tous les contours du
problème. Néanmoins, nous nous sommes efforcés de
réaliser une oeuvre qui s'est penchée en substance sur le
problème auquel la majorité des PME congolais sont
confrontées.
En effet, le premier chapitre était consacré aux
généralités relatives aux PME, nous avons constaté
que les PME jouent un rôle moteur dans le développement de notre
économie, par la diminution du taux de chômage et elle crée
les emplois.
Le second chapitre s'est focalisé sur
l'évaluation des apports et contraintes des PME, il ressort ici que les
PME congolaises sont plus informelles que formelles, suite à des
tracasseries qu'elles subissent par des taxes et impôts. Et en fin, nous
pouvons dire que l'importance de leurs apport est considérable, car
l'apport des PME au développement économique est susceptible de
provoquer un élan de création d'emploi et constituent ipso facto,
une de sources de revenus et d'impulsion pour le développement du
pays.
Quant à nous, on sait bien que toute personne doit
contribuer à son pays et c'est par le travail qu'on peut contribuer au
pays, les PME contribuent au développement économique de la RDC
par la diminution de taux des chômages, le taux des pauvretés et
ses travailleurs participent encore au développement économique
par les paiements des impôts
Bibliographie
1. Textes légaux et
réglementaires
1. Code larcier, tome III, vol 12, Afrique édition,
Bruxelles 2003.
2. décret-loi n°086 du 10 juillet 1998 portant
régime fiscal des PME
3. Ordonnance loi n°73/011 du 05 janvier 1973 portant
création et organisation d'un office de promotion des petites et
moyennes entreprises (OPEC)
4. Ordonnance-loi n°73-010 du 05 janvier 1973
instituant le régime d'agrément de PME.
2. Ouvrages
1. BIBOMBE MWAMBA, élément des finances
publiques, éd
BIOMETRIX, Kinshasa, janvier, 1993
2. EKWA BIS ISAL Martin S.J, vade-mecum du gestionnaire de
la PME, fascicule II, créer et gérer une PME, éd
CADICEC, 1994
3. GUY VERHAGEN, le rôle du secteur informel dans le
développement économique du zaïre, in
CADICEC-information n°44, 1995
4. LUKIENI LUNIMI, comment créer une PME en
RDC », formalités juridiques essentielles, éd
GRICED, Kinshasa, 1992
5. MAKUNZA KEKE(E), la performance des entreprises
problématiques et stratégies des PME en RDC, P.U Laval 2001
6. MASAMBA MAKELA (J.R), droit économique,
éd CADICEC Kinshasa 1995, la PME moteur de développement, in
CADICEC n°44, 1995
IV. REVUE, JOURNAL et AUTRES
PUBLICATIONS
1. BEMBA SAOLONA, l'ANESCO et promotion des PMEC, in
acte de symposium tenu à NSELE, 2007
2. Les PME au japon, in japon économique,
spécial n°53, 2001
3. Partenariat Wallonie-RD Congo, les PME congolaise et les
accords de partenariat économique union européenne Afrique
centrale 9 l'économie au 16 Décembre 2007, édition centre
protestant.
4. Pro news Congo, journal des employés de ProCredit
Bank,
Élément de banque pro-crédit
édition spéciale n°1, 2008
5. TSHILOMBELA (J), la PME au service de
développement in journal le potentiel n°3155 du 23 Juin 2004
V. Articles et études
spéciaux
1. ASSECHE VAN et MAYENGO(A), guide pratique pour
entreprendre à Kinshasa, ociv, Bruxelles, 2005
2. BISENGIMANA(R), la PME moteur de développement,
CADICEC-information, n°44 ,1998
3. BOMBITO BOTOMBA, l'ajustement structurel au Congo face aux
PME, in CADICEC - information n°1, Kinshasa, 1988
4. KITOPI KIMPINDI KATAWA : « la
prolifération des taxes au zaïre et son impact sur la promotion des
PME », in cahier économique et sociaux, vol XXII
n°spécial 1985
5. LUKUSA MENDE : « les PME dans le plan
quinquennal », in- CADICEC- INFORMATION n°42,
2ème trimestre 1985
Cours et dissertations
1. ILUNGA BUKASA (P), l'apport de la micro finance et PME
dans le développement de la RDC, droit, UNIKIN 2006-2007
2. MATENDA (A) : notes des cours de management,
3ème graduat ISC-Kinshasa, 2003-2004
3. MPINDI MBESA : droit des affaires, notes de cours, 1er
licence, faculté d'économie du développement ;
faculté catholique de Kinshasa, 2007-2008
4. TSHIKA MBWEBWE : l'apport du financement des PME dans
l'économie nationale, Droit UNIKIN 2008-2009
Table des matières
Epigraphie...............................................................................................................................................i
Dédicace..............................................................................................................ii
Avant
propos.........................................................................................................................................iii
I. Problématique
1
II. Intérêt du sujet
2
III. Délimitation du sujet
3
IV. Méthode du travail
4
V. Plan sommaire
4
Chapitre I: Notion générale sur les petites et
moyennes entreprises.......................................5
Section I: Définition, organisation et importance de
PME.......................................................5
§1. définition des
PME.................................................................................................................6
§2. Organisation des
PME...........................................................................................................9
§3. Importance des
PME...........................................................................................................12
Section II: Régime fiscal et encadrement des PME en
RDC.....................................................................15
A. Disposition générales et
catégories des
PME...................................................................................15
B. Régime fiscale applicable aux
PME....................................................................................................16
Section III: Les PME par rapport au développement
économique de la RDC......................................20
§1. Le développement des PME
Congolaises.......................................................................................20
A. Importance des PME dans le développement
socio- économique de la RDC.............................21
B. Caractéristique de la PME
Congolaise...............................................................................................22
§2. Les petites entreprises et le renouvellement du
tissu économique..........................................22
a. Gestion des
PME.................................................................................................................................23
b. L'émergence de la micro-entreprise de
subsistance....................................................................23
A. L'insertion de la PME dans le tissu
économique............................................................................24
B. Les PME est l'éventuel soutien des
institutions..............................................................................26
§3. Rôle de la PME dans le
développement
économique.................................................................27
Chapitre II. Evaluation des apports et contraintes des
PME........................................................................29
Section I: Evaluation des
PME....................................................................................................................29
§1. Forme juridique d'une PME en
RDC...............................................................................................29
§2. Les caractéristique des
PME............................................................................................................30
1. Les dirigeant de la
PME...............................................................................................................30
2. Taille des
PME...............................................................................................................................32
3.
Organisation..................................................................................................................................32
4.
Gestion...........................................................................................................................................32
§3. Classification des
PME......................................................................................................................32
1. Les PME
formelles........................................................................................................................33
2. Les PME
informelles.....................................................................................................................34
§4. Les obstacles à l'éclosion des
PME
Congolaises...........................................................................35
§5. Institution spécialisée des
PME......................................................................................................36
A. Institution créé par l'état
Congolais:
OPEC...................................................................................36
B. Le rôle de l'OPEC dans le processus de
développement............................................................38
Section II: Apport et contraintes des PME pour le
développement économique et social de la
RDC.....................................................................................................................................................................39
§1. Apport des PME dans le développement
économique et social de la RDC..........................39
A. Apport des PME au développement
économique
......................................................................39
B. Apport des PME au développement
social....................................................................................41
§2. Contraintes des
PME........................................................................................................................43
A. Contraintes d'ordre
juridique.........................................................................................................43
B. Contraintes d'ordre
fiscal.................................................................................................................43
C. Contraintes d'ordre
économique....................................................................................................44
D. Contraintes d'ordre
administratif...................................................................................................44
Section III: Analyses et suggestions sur les
PME.....................................................................................45
§1. Analyses sur les
PME......................................................................................................................45
§2. Suggestions sur les
PME.................................................................................................................46
Conclusions.........................................................................................................................................................47
Bibliographie.......................................................................................................................................................48
Tables des
matières..........................................................................................................................................51
Chapitre II. Evaluation des apports et contraintes
des PME.
28
Section I : Evaluation des PME
28
§1. Forme juridique d'une PME en RDC
29
§2. Les caractéristiques des PME
30
§3.classification des PME
32
§4. Les obstacles à l'éclosion
des PME congolaises
35
§5. Les institutions
spécialisées de PME
36
Section 2 : apports et contraintes des PME
pour le développement économique et social de la
République Démocratique du
Congo........................................................................................................................................
38
§1 : Apports des PME dans le
développement économique et social de la RDC
38
Section 3 : Analyse et suggestion sur les
PME
44
§1. Analyse sur les PME
44
§2. Suggestion sur les PME
45
Conclusion...........................................................................................................................................................49
Bibliographie.........................................................................................................................................
48
* 1 Martin(E), vade-mecum du
gestionnaire de la PME, III fascicule, créer une PME, éd cadicec,
1997, p.7
* 2 Pro news Congo, le journal
des employés de ProCredit Bank, n°1, p.9
* 3 MARTIN(E),op.cit., p.5
* 4Revue, les PME au japon
«in japon économique»,spécial n°53,p.2
* 5 Ordonnance-loi n°73-011
du 05 janvier 1973 partant création et organisation d'un office de
promotion des PME.
* 6 Code larcier
République Démocratique du Congo, droit commercial, Tome III,
vol, Afrique de l'éd. Bruxelles, 2003, p.752
* 7 LUKUSA MENDA, les PME dans
le plan quinquennal, in CADICEC-info n°64, Kinshasa, P.27
* 8 Art 3, du décret-loi
n°086 du 10 Juillet 1998 portant régime fiscal des PME
* 9 Art 4, du décret-loi
n°086 du Juillet 1998, op cit
* 10 Art 5, Idem
* 11 Art 6, Idem
* 12 Art 9, du
décret-loi n°086 du 10 juillet 1998, op.cit.
* 13 Art 11, idem
* 14 Art 15 alinéa 3 du
décret d-loi n°086 du 10 juillet 19998, op.cit
* 15 Art 15 alinéa 4,
idem
* 16 Les PME congolaises et les
accords de partenariat économique union Européenne-Afrique
centrale 9-16 décembre 2007. Avec la participation de l'OPEC ;
p.133
* 17 MAKUNZA KEKECE), la
performante des entreprises ; problème et stratégie des PME
en République Démocratique du Congo, pu Laval,2001 ,p.84
* 18 MASAMBA MAKELA. Droit
économique, éd. CADICEC, Kinshasa, p16
* 19 Lire certaines
expériences réussies dans « A. Mayengo et A. Van
Assèche, Guide pratique pour entreprendre à Kinshasa, OCIV,
Bruxelles, 2005
* 20 Bombito botomba ,l'
ajustement structurel au congo face aux PME ,in cadicec info P 47
* 21 Bemba saolona, l'anesco et
la promotion de la PME in acte du symposium tenu à n'sele
op ;cit P 64
* 22Bombito botomba ,
op .ci t ;pp 49-50
* 23 Bisengimana(R) :la PME
moteur de developpement,cadicec-information,n44,p25
* 24 Pindi mbesa, droit des
affaire, note de cours, 1 er licence, faculté d'économie du
développement ;faculté catholique de
Kinshasa ;2007-2008
* 25 LUKENI (L) : comment
crée une PME en RDC ? Formalité juridique essentielle ;
éd GRICED, KIN, 1992 ; p.5
* 26 Article 4 de la loi
n°73/001 du Janvier 1973 portant création d'un office de promotion
des petites et moyennes entreprises COPEC
* 27 Les PME Congolaises et les
accords de partenariat économique, Union européenne-Afrique,
Edition centre protestant, P135
* 28 TSHILOMBELA(J) «le
PME au service du développement», journal le potentiel,
n°3155, du 23juin 2004
* 29 KITOPI (K) :op cit
p 177
* 30 BIJBOMBE MWAMBA :
éd. BIOMETRIX, Kin, P179
* 31 GUY VERHAGEN (S.J), le
rôle du secteur informel dans le développement économique
du zaire, in Cadicec information, n°44, P.39
* 32 Idem P41
* 33 Idem P43
* 34 Congo Afrique n°195,
cité par GUY VERHAGEN : op cit P36
* 35 KITOPI KIPMENDE, la
prolifération des taxes au Congo et son impacte sur la promotion des
PME, in cahiers économiques et sociaux, vol XXIII,
n°spécial Déc. 1989, P178
* 36 B.C, rapport annuel,
1994, P.27
* 37 PME congolaise et les
accords de partenariat économique, du 9-16 décembre 2007,
éd, centre protestant P.140
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