CONCLUSION GENERALE
Le PCN été le
référentiel le plus conforme dans une économie
planifiée où l'état exerce un contrôle sur ses
ressources. Sa conception rependait à des objectifs macroscopiques dont
l'utilisateur principal été l'état.
La nouvelle situation économique marquée par
l'ouverture au marché mondial oblige les entreprises algériennes
à s'adapter à des normes internationales, dont la normalisation
comptable et financière.
Le travail présente est conçu pour approfondir
la connaissance de notre projet de nouveau système comptable financier,
cette nécessité nous apparue évidente en raison
d'application de ce nouveau référentiel que connaît notre
pays mais aussi en l'absence de travaux consacrés à
l'étude d'application des normes IFRS dans les
PVD et les pays en transition.
À ce titre, on a choisi de s'intéresser à
la mise en oeuvre des normes IAS-IFRS en Algérie, notre
objectif est :
· d'une part de contribuer à la réflexion
sur les conséquences qui en découlent sur la gestion comptable et
financière de nos entreprises et la préparation de la
profession.
· d'autre part, de faire connaître un domaine de
recherche peu exploré.
En ce qui concerne la présentation de notre travail de
recherche, celui-ci s'articule en quatre chapitres et un chapitre
préliminaire dont nous récapitulons les principaux aspects et
conclusions.
Donner quelques définitions et décrire les
acteurs sociaux qui s'intéressent à la comptabilité et les
principes comptables.
Décrire l'évolution de l'environnement comptable
internationale est les démarches d'harmonisation comptable, nous
distinguons les deux systèmes de normalisation comptable : la
normalisation confiée au secteur privé (pays anglo-saxon) les
USGAAP et la normalisation confiée au secteur public
(Europe continentale) l'IASB.
Les PVD considèrent
l'IASB comme un assistant pouvant les aider à
l'amélioration de leurs normes comptable par manque de profession locale
capable de produire des normes nationales. L'adoption des IFRS
est sans coût ; quelque PVD adoptent les IFRS
par souci de gagner du temps et de l'argent, pour augmenter la
confiance des investisseurs étrangers, mais en contrepartie le prix a
payer peut être l'adoption de normes comptables complexes et non
adaptées à leur besoins, surtout les pays qui n'ont pas les
compétences professionnelles pour modifier les IFRS
afin de refléter les condition locales.
Présenter l'actuel système comptable
algérien (le PCN 1975), l'évaluer du
PCN, les travaux de réforme. Décrire l'avant
projet du nouveau système comptable financier.
Présenter les insuffisances du PCN au
niveau des objectifs qui lui sont assignés par ses concepteurs, en
faisant ressortir sec défaillances en matière de conception des
tableaux de synthèse macro-économique, évaluation des
faits comptables. Ainsi que les insuffisances rencontrées quant à
la prise de décision vu le manque d'informations fournies par ce
dernier.
Préparation au niveau macroéconomique,
préparation du CNC, la profession comptable et
l'enseignement de la comptabilité.
Présenter les incidences d'application du nouveau
système comptable, et on a proposé un projet de passage.
Etendre et enrichir le PCN notamment
par :
§ le changement de mode d'amortissement en tenons compte
les la consommation des avantages économiques liées à
l'actif ;
§ le changement de méthode d'évaluation en
introduisons un teste de dépréciation (interne ; externe)
pour déterminer la valeur recouvrable liée à certains
actifs et calculer sa perte de valeur, si éventuelle ;
§ la prise en compte de la notion économique en
distinguant le contrat de location simple et le contrat de location
financement.
§ la comptabilisation de certaines informations qui
été au part avant seulement en annexes. de certains actifs
correspond, dans toute la mesure du possible, à celle que le
marché leur reconnaît.
On peut retenir que la mise en oeuvre des normes
IAS/IFRS se traduit par d'importantes différences au niveau des
résultats, de la situation patrimoniale et du volume des informations
fournies par rapport à ce qui résulte de l'application du
PCN 1975.
L'adoption du nouveau SCF implique des
impacts opérationnels sur les entreprises algériennes car ce
renversement aux normes IAS/IFRS ne passe pas sans un minimum
coût ainsi que la création d'un vaste chantier de formation des
professionnelles du métier comptabilité.
Malgré ces travaux de préparation la mise en
oeuvre de ce nouveau référentiel comptable ne peut pas tout
résoudre. Dans la mesure ou reste à rependre aux
problématiques suivantes :
· le SCF, est-il vraiment le
référentiel comptable conforme à une économie telle
que l'économie algérienne ?
· est-ce que ce passage été
réellement nécessaire pour les entreprises
algériennes ?
· est-il vrai que ce passage représente une aussi
grande difficulté pour les entités ? tant que :
- Plan humain ;
- Plan matériel et financier.
· les impacts du SCF demeurent
évaluables qu'au fil des années à venir, été
il vraiment nécessaire d'imposer l'application du SCF
à toutes les entreprises Algériennes sans exception ?
· les problèmes rencontrées par les
entreprises algériennes trouverons-t-elles vraiment, des solutions dans
le SCF ?
Nous souhaitons que ce travail contribuera à enrichir
la connaissance de notre nouveau système comptable et peut aider les
entreprises algériennes a utilisé ce nouveau
référentiel. Et nous espérons aussi que notre travail
ouvre un nouveau domaine de recherche qui est celui de la
comptabilité.
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