FACULTE DES SCIENCES ECONOMIQUES,SOCIALES ET DE
GESTION
DEPARTEMENT DE GESTION DES ENTREPRISES
Effets de la variation des prix sur la
commercialisation des produits de la BRALIRWA S.A. (2005-2009)
HARELIMANA Jean Bosco(M.SC)
Musanze, Octobre 2010
DEDICACE
A nos parents , pour tout de sacrifices consentis ;
A tous nos frères et soeurs,
A tous nos amis et camarades.
REMERCIEMENTS
Au moment où nous présentons ce mémoire,
qu'il nous soit permis, à travers ces quelques lignes d'exprimer nos
sentiments de profonde gratitude à toutes les personnes qui, d'une
manière ou d'une autre, ont concouru à sa réalisation.
Nos remerciements vont d'abord à tout le corps
enseignant et administratif de l'INES-RUHENGERI et en particulier celui de la
faculté des Sciences Economiques et de Gestion.
En particulier, nous remercions Monsieur Jean Yves HARELIMANA
pour avoir accepté de diriger ce mémoire, malgré d'autres
occupations qu'il avait.
Nous restons très reconnaissants envers tout le
personnel de la BRALIRWA s.a, collègues de classes, membres de la
famille et toute personne qui n'ont pas cessé de nous encourager
dès le début de la formation. Ils sont d'une grande valeur devant
nos yeux.
Que tous ceux qui nous ont été utiles de
prêt ou de loin à la réalisation de ce mémoire
trouvent ici l'expression de notre profonde gratitude.
Jean Bosco
HARELIMANA
SIGLES ET ABREVIATIONS
% : Pourcentage
B.G : Boissons gazeuses
BRALIRWA : Brasserie et
Limonadérie du Rwanda
C02 : Gaz carbonique
IPC : Indice des Prix à la
Consommation
INES :Institut d'Ensegnement Superieur de
Ruhengeri
M1 : Billets et pièces en
circulation
M2 : Placements à vue sur des
comptes livres
M3 : Placements en devises
M4 : Placements à terme non
négociables
PNB : Produit National Brut
S.A : Société Anonyme
ULK : Université Libre de
Kigali
RRA : Rwanda Revenue Authority
MP : Matières
Premières
CCA : Chargé de Cours Associé
TVA : Taxe sur la valeur Ajoutée
TPR : Taxe Professionnelle sur
Rémunérations
ULK : Université Libre de Kigali
N° : Numéro
= : Egal
+ : Plus
- : Moins
% : Pourcentage
Et al : et d'autres
Op.cit : opere citato
LISTE DES TABLEAUX
Tableau 1. Impôts et taxes de la BRALIRWA
versés à l'Etat en millions de frw (2005-2009)
50
Tableau 2. Moyenne mensuelle de cours de
changes 2005-2009
53
Tableau 3. Comparaison des ventes mensuelles 2005
à 2009 des bières en (hl)
56
Tableau 4. Les pourcentage des ventes mensuelles
2005/2009 des produits des bières
58
Tableau 5. Comparaison de vente mensuelle des
boissons gazeuses
59
Tableau 6. Les pourcentages des ventes mensuelles
des boissons Gazeuses
60
Tableau 7. Variation du tarif produits BRALIRWA
SA
61
Tableau 8. Pourcentage de variation du tarif
produits BRALIRWA
62
Tableau 9. Boissons alcoolisées et non
alcoolisées
64
Tableau 10. Comparaison de boisons Gazeuses et non
gazeuses
64
Tableau 11. Corrélation des boissons
alcoolisées et non alcoolisées
65
Tableau 12. Comparaison des boisons
alcoolisées et non alcoolisées
66
Tableau 13. Comparaison de Primus et BG
67
Tableau 14. Comparaison de Primus et BG
68
Tableau 15. Comparaison entre le M. 65 Cl et BG par
rapport à la variation de prix
68
Tableau 16. Comparaison entre le M. 33 cl et par
rapport à la variation de prix
69
Tableau 17. Comparaison entre le Guinness et B.G
par rapport au variation de prix
70
Tableau 18. Comparaison entre l'Amstel et BG par
rapport à la variation de prix
71
Tableau 19. Comparaison entre le Heineken et BG par
rapport au variation de prix
71
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
i
REMERCIEMENTS
i
SIGLES ET ABREVIATIONS
ii
LISTE DES TABLEAUX
iv
TABLE DES MATIERES
vi
INTRODUCTION GENERALE
1
1. Choix et intérêt du sujet
1
1.1. Intérêt personnel
1
1.2. Intérêt académique et
scientifique
1
1.3. Intérêt social
2
2. Délimitation du sujet
2
3. PROBLEMATIQUE
2
4. HYPOTHESES
4
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
4
5.1. Objectif global
4
5.2. Objectifs spécifiques
5
6. TECHNIQUES ET METHODES
5
6.1 Techniques
5
6.1.2. Technique documentaire
5
6.1.3. L'interview libre non structurée
6
6.2. Les méthodes
6
6.2.1. Méthode historique
6
6.2.2. La méthode statistique
7
6.2.3 La méthode
analytique-synthétique
7
7. SUBDIVISION DU TRAVAIL
7
CHAPITRE I. CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
8
I.1. Cadre conceptuel
8
I.1.1. Impact
9
I.1.2. Variation
10
I.1.3. Prix
10
I.1.4. Commercialisation
13
I.1.5. Produit
13
I.2. Cadre théorique sur la fixation des
prix
14
I.2.1. Présentation du prix
14
I.2.2. Détermination des prix en fonction
de l'offre et de la demande
15
I.2.3. Contrôles des prix et inflation
17
I.2.4. Fixation des prix
19
I.2.4.1. Introduction
19
I. 2.4.2. Stratégies de production
20
I. 2.4.3. Stratégies de vente
20
I. 2.4.4. Stratégies de consommation
21
I. 2.4.5. Prix et commerce international
22
Conclusion partielle
23
CHAPITRE II. LES FACTEURS QUI INFLUENCENT LA
VARIATION DES PRIX DES PRODUITS DE LA BRALIRWA S.A.
25
Introduction
25
II.1. Présentation de la BRALIRWA s.a.
25
II.1.1. Appellation
25
II.1.2. Aperçu historique
26
II.1.3. Statut juridique de la BRALIRWA S.A
29
II.1.4. Capital social de la RBALIRWA S.A
29
II.1.5. Mission de la BRALIRWA S.A
30
II.1.6. Organigramme de la BRALIRWA S.A
31
II.1.7. Présentation structurelle de la
BRALIRWA S.A
33
II.1.8. Les organes de gestion quotidienne
34
II.1.9. Les produits de la BRALIRWA S.A
38
II.2. Les facteurs qui influencent la variation des
prix des produits de la BRALIRWA
39
II.2.1. Les facteurs majeurs
40
II.2.1.1. Le taux de change
41
II.2.1.2. Variation des prix de biens
importés
42
II.2.1.3. Les prix de produits
pétroliers
43
II.2.2. Les facteurs mineurs
44
II.2.2.1. Les coûts liés à la
recherche du marché
45
II.2.2.2 La publicité et la promotion
46
II.2.2.3. Les coûts de la place
46
II.2.2.4. Les coûts liés aux
produits
47
II.2.2.5. Les coûts de la force
énergétique et l'eau
47
II.2.2 6. Les coûts du transport
48
II.2.2.7. Les coûts du personnel
49
II.2.2.8. Les types d'impôts qui affectent le
prix
49
Conclusion partielle
51
CHAPITRE III. IMPACT DE LA VARIATION DES PRIX DE LA
BRALIRWA SUR LA COMMERCIALISATION DE SES PRODUITS
52
Introduction
52
III.1. Impact du taux de change sur la
commercialisation des produits de la BRALIRWA
52
III.2. Les coefficients de corrélation
63
III.2.1. Les séries de la variation de
tarifs de produits de la BRALIRWA entre les boissons alcoolisées et non
alcoolisées.
64
III.3. Impact de la crise énergétique
dans l'augmentation des prix des boissons de la BRALIRWA
72
Conclusion partielle
73
CONCLUSION GENERALE ET SUGGESTIONS
75
BIBLIOGRAPHIE
79
INTRODUCTION GENERALE
Le prix de vente des biens et services se détermine sur
le marché par la confrontation de l'offre et de la demande de ces biens
et services. En conséquence, la variation des prix traduit
généralement l'existence ou l'apparition soudaine d'un
déséquilibre entre l'offre et la demande. L'inflation a alors des
causes réelles qui proviennent de la sphère économique. Il
arrive pourtant que les raisons de la hausse des prix soient à
rechercher du côté de la sphère monétaire.
1. Choix et
intérêt du sujet
Le choix de ce sujet est motivé par le fait de
connaître l'impact de la variation des prix sur la commercialisation des
produits des entreprises privées mais surtout sur ceux de la BRALIRWA
S.A. Ce sujet présente donc un intérêt sur trois
dimensions : personnel académique & scientifique et social.
1.1. Intérêt
personnel
Sur le plan personnel, ce travail a l'intérêt car
il nous a permis d'approfondir nos connaissances en matière de
recherche. Il nous a donné l'occasion de mettre en pratique les
théories étudiées sur la méthodologie de la
recherche et ainsi devenir plus compétent.
1.2. Intérêt
académique et scientifique
Sur le plan académique, ce sujet répond aux
exigences académiques qui stipulent que tout étudiant finaliste
doit rédiger et présenter un travail de fin d'études.
Sur le plan scientifique, cette étude servira de
documentation aux futurs chercheurs qui voudraient bien s'intéresser aux
études similaires pour nous compléter.
1.3. Intérêt
social
Nous pensons que notre travail fournit des renseignements
précis, sur l'impact social de l'augmentation et de la diminution de
prix de la Bralirwa S.A. sur les consommateurs vu que le pouvoir d'achat de ces
derniers ne suit pas les fluctuations des prix.
2. Délimitation du
sujet
Selon Madeleine GRAWITZ, « Limiter son sujet, c'est
déterminer ce que l'on retient mais c'est aussi écarter un
certain nombre de problèmes »1(*). Comme tout autre travail scientifique, notre sujet
est limité dans le temps, l'espace et le domaine. Dans le temps, cette
étude s'étend sur une période allant de 2005 à
2009. Dans l'espace, nous nous intéressons uniquement sur l'entreprise
industrielle de BRALIRWA. Quant au domaine, notre sujet se limite dans le celui
de contrôle de gestion.
3. PROBLEMATIQUE
Une entreprise ne fixe pas un prix de façon
isolée, mais elle définit toute une cascade de tarifs. De
nombreuses entreprises modifient leurs prix de vente afin de se conformer aux
dépenses que la production a occasionnées2(*).
Depuis quelques années, la plupart des entreprises
pratiquent des hausses de prix réguliers tout en sachant que cela peut
entraîner certains mécontentements de la part de consommateurs,
des distributeurs ou même des vendeurs de l'entreprise. Pourtant une
hausse de prix acceptée par le marché constitue un levier
puissant3(*).
La principale raison évoquée pour justifier une
hausse de prix est la répercussion de l'inflation qui affecte
pratiquement tous les facteurs de coûts. Une hausse de coûts non
compensée par le gain de la productivité amenuise en effet le
bénéfice de l'entreprise qui ne révise pas ses tarifs,
souvent d'ailleurs, les entreprises accroissent leur prix des proportions
supérieures afin d'anticiper un accroissement du taux
d'inflation4(*).
C'est ce qui arrive souvent aux prix des produits de la
BRALIRWA. En effet, ceux-ci ont connu une variation très frappant depuis
2005 jusqu'en 2009. Par exemple, le prix d'une bouteille de Primus est
passé de 350 Frw en 2004 à 550 frw en 2008, soit, une variation
de 57% en seulement 4 ans5(*). L'augmentation des prix a concerné tous les
produits de la BRALIRWA pendant cette période. En effet, de la Mutzig
à la Guinness, en passant par les boissons gazeuses, la variation des
prix a été toujours supérieure à 50% de 2005
à 2009.
Eu égard de cette variation impressionnante des prix
des produits de la BRALIRWA, nous nous sommes posé les questions
suivantes qui devaient aussi nous guider tout au long de ce travail :
§ Quels sont les facteurs qui influencent la variation
des prix au sein de la BRALIRWA S.A. ?
§ La variation des prix de la BRALIRWA S.A. a-t-elle un
impact favorable ou défavorable dans la commercialisation de ses
produits ?
4. HYPOTHESES
D'après BRAY et HOHMANN Y, les hypothèses sont
des éléments des réponses anticipées aux
problèmes soulevés dès le départ. Elles sont des
propositions qui peuvent être confirmées ou infirmées ou
nuancées selon le cas précis6(*). C'est la pierre angulaire du travail de recherche.
Elle est le fil conducteur d'un travail scientifique7(*).
Cette étude s'est basée sur les travaux
antérieurs, les rapports et les interviews sur terrain pour tester les
hypothèses suivantes:
§ Les prix des produits sont influencés par les
prix des matières premières, le régime fiscal, le taux de
change, le prix des produits pétroliers, etc.
§ La variation des prix des produits de la BRALIRWA S.A.
est défavorable a cette entreprise car elle risque de perdre les clients
potentiels.
5. OBJECTIFS DU TRAVAIL
5.1. Objectif global
L'objectif global de ce mémoire est d'évaluer
l'impact de la variation des prix sur la commercialisation des produits de la
BRALIRWA S.A.
5.2. Objectifs
spécifiques
Les objectifs spécifiques sont :
§ Identifier les facteurs qui influencent la variation
des prix des produits de la BRALIRWA S.A. ;
§ Analyser l'impact de cette variation sur la
commercialisation des produits de la BRALIRWA ;
§ Formuler des suggestions pouvant contribuer à
l'amélioration de la gestion des prix de cette entreprise.
6. TECHNIQUES ET METHODES
Pour atteindre nos objectifs, nous avons recouru à
quelques techniques et méthodes de recherche.
6.1 Techniques
La technique est définie comme l'ensemble des moyens et
des procédés qui permettent aux chercheurs de rassembler les
données et les informations sur son sujet de recherche8(*)
6.1.2. Technique documentaire
Cette technique constitue selon MASIALA en "un art de
rassembler les matériaux nécessaires pour effectuer le travail
scientifique"9(*).
Grâce à cette technique nous avons consulté des livres,
articles, rapports, sources électroniques et autres documents en rapport
avec notre étude.
6.1.3.
L'interview libre non structurée
Dans l'entendement de GRAWITZ l'interview consiste en une
communication verbale entre l'enquêté et toute personne
censée retenir l'information sur un sujet de recherche.10(*)
Cette technique nous a permis de compléter les
informations récoltées à partir des entretiens que nous
avons faits avec les autorités de la BRALIRWA s.a, les distributeurs et
les consommateurs finals.
6.2. Les méthodes
GRAWITZ et PINTO définissent la méthode comme
"l'ensemble d'opérations intellectuelles par lesquelles une discipline
cherche à atteindre les vérités qu'elle poursuit, les
démontre et les vérifie.11(*)
Notre travail va recourir aux méthodes suivantes:
6.2.1. Méthode
historique
Comme elle se base sur l'analyse des faits d'une
période bien précise ou d'un temps bien déterminé
dans le passe, cette méthode nous a aide à analyser
l'évolution de faits de période (couverte par notre
étude).
6.2.2. La méthode
statistique
Selon BOUDON, la méthode statistique est "celle qui
permet de quantifier ou de chiffrer les éléments
recueillis"12(*). Cette
méthode nous a aidé pour confectionner les tableaux et les
graphiques afin de pouvoir vérifier les hypothèses par calcul des
pourcentages et autres paramètres quantitatifs.
6.2.3 La méthode
analytique-synthétique
Elle englobe deux méthodes à savoir ; la
méthode analytique et la méthode synthétique. Pour
HABIMANA Gabriel (2002 :20). La méthode analytique permet
d'analyser systématiquement toutes les informations ainsi que les
données récoltées. Elle insiste beaucoup sur chaque
élément d'un tout. Cette méthode considère les
choses dans leurs éléments plutôt que dans leur
ensemble. »13(*)
La méthode synthétique procède à
une synthèse des données afin de donner une vision globale
d'étude. Grâce à cette méthode nous avons
analysée les données reçues en rapport avec notre sujet de
la manière détaillé et nous avons procédé
à leur synthèse en vue de tirer des conclusions logiques
7.
SUBDIVISION DU TRAVAIL
Outre l'introduction et la conclusion générale,
notre étude s'articule autour de trois chapitres à savoir :
Le premier chapitre porte sur le cadre conceptuel et théorique sur la
commercialisation des produits. Le deuxième chapitre porte sur
l'identification des facteurs qui influencent la variation des prix des
produits de la BRALIRWA S.A. et nous amène à vérifier la
première hypothèse.
Le troisième chapitre est une analyse de l'impact de la
variation des prix de la BRALIRWA sur la commercialisation de ses
produits et nous permet de vérifier la deuxième
hypothèse.
CHAPITRE I. CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans ce chapitre, nous avons défini les concepts
clés utilisés dans ce travail et des termes en rapport avec notre
sujet de recherche dans le but de permettre aux lecteurs d'en avoir une
même idée que nous. Il dégage certaines théories
dont la connaissance est d'une importance capitale pour une bonne
compréhension de l'ensemble du travail. Ce qui permet aussi de rendre le
travail suffisamment clair et d'éviter toute confusion possible.
Bref, le cadre théorique et conceptuel est très
important dans ce sens qu'il constitue un cadre de référence pour
la récolte et l'analyse des données et précise les
relations entre les concepts utilisés dans ce travail.
I.1. Cadre conceptuel
Sous ce titre, nous allons dégager la définition
et les différentes approches conceptuelles des mots clés à
notre étude qui sont impact, variation, prix, commercialisation et
produit.
I.1.1. Impact
Selon Catherine Véret et Richard
Mékouard14(*),
Impact est un mot utilisé dans de nombreux domaines : par exemple
ceux des sciences, de l'informatique ou de la gestion et finances.
L'impact est une mesure des effets tangibles et intangibles,
positifs et négatifs qu'un incident, un accident, un changement, un
problème ou un mouvement a, ou pourrait avoir, sur son environnement. Au
départ, l'impact désigne habituellement le choc d'un projectile
(Point d'impact)15(*).
Par extension, le mot est utilisé
pour désigner les conséquences (éventuellement indirectes
et/ou différées dans l'espace et dans le temps) d'un
événement, d'un processus, d'une activité, d'une
infrastructure, par exemple dans l'expression
étude
d'impact dans le domaine de l'Environnement, du Social, de
l'Économie, de l'Éducation ou de la Santé16(*).
En commerce et gestion, l'impact concerne les effets sur les
affaires d'une organisation, notamment sur les niveaux de services convenus et
attendus, les concurrents, le marché et les clients. On distingue les
effets ou conséquences attendus et les effets inattendus d'un
événement sur le projet, sur l'actif informationnel ou sur
l'environnement, et qui peut influer sur l'atteinte des objectifs de
l'organisation. En français, l'impact correspond souvent aux effets
négatifs : les pertes financières induites, et plus
généralement à l'impact sur les objectifs fondamentaux de
l'organisation, tous n'étant pas traduisibles en termes
financiers17(*).
I.1.2. Variation
Selon le REY A.18(*), le mot variation a plusieurs signification. Elle
signifie :
§ L'écart d'amplitude ou d'intensité
(rapportés ou non à un état de référence).
Synonyme : fluctuation Exemple : L'importante variation des
températures diurnes caractéristique des climats arides.
§ La forme particulière, visant au renouvellement,
donnée (à quelque chose) Synonyme : variante. Exemple : Une
énième variation sur le thème du triangle amoureux.
§ Une forme de composition musicale consistant dans la
transformation du matériau thématique utilisé.
Exemple : Le mouvement à variations d'une sonate pour piano.
§ Un changement progressif ou successif, Synonyme :
évolution, modification. Exemple : Les variations
génétiques qui aboutissent à des mutations.
§ Une configuration distincte ou
différenciée (d'une même réalité). Synonyme :
variante. Exemple : Les variations dialectales ou sociales d'une langue.
§ En économie : fluctuations contingentes
affectant la valeur monétaire (d'un bien, d'un produit ou d'une devise)
de manière permanente au cours d'une période inférieure
à un an
I.1.3. Prix
Le prix est le montant monétaire échangé
contre un
bien ou un
service
lors d'un achat ou d'une vente.
En
économie et en
finance, le concept de prix
diffère de celui du
coût en ceci que le
coût à voir avec les dépenses liées aux
intrants alors que le prix
à voir avec la
vente ou la
valeur
psychologique qu'est prêt à payer le consommateur ou le client.
Ce qui est pour l'un prix de vente est pour l'autre un
coût d'achat et si la valeur numéraire est par définition
identique, les problématiques en jeu sont fort différentes. En
microéconomie,
le prix est un concept central.
Le prix peut être un «prix
de marché» ou un «prix imposé», selon le
régime économique. Dans une
économie
de marché, les prix résultent de la libre confrontation de l'
offre et de la
demande sur le
marché : la
rareté fait monter les prix tandis que l'offre excessive les fait
descendre19(*).
L'importance du système de prix libres a
été mise en avant par les économistes de l'
école
autrichienne d'économie, en particulier lors de la
controverse sur le
calcul économique qui opposa dans les années 1920-1930
Ludwig von Mises
puis, ultérieurement
Friedrich Hayek, aux
tenants du socialisme de marché,
Oskar Lange au premier
chef.
«Pour
Ludwig von Mises,
le système de prix est le seul moyen de coordination des actions des
millions d'individus qui composent l'économie d'un pays.
Friedrich Hayek
reprend la réflexion de Mises et insiste pour sa part sur le rôle
des prix comme vecteur de transmission de l'information disponible aux
individu20(*)s.
L'économiste
Milton Friedman
résume pour partie cela en écrivant que le système de prix
libres remplit trois fonctions21(*) :
· Transmission de l'information sur l'offre et la
demande ;
· Incitation pour les producteurs à s'orienter
vers les secteurs aux prix élevés et, partant, à permettre
un retour à l'équilibre ;
· Répartition des revenus.
Dans une
économie
centralement planifiée, les prix n'ont pas la même importance.
L'appareil productif peut s'en passer au lieu de chercher à maximiser la
valeur
ajoutée de sa production comme il le ferait dans une économie
de marché, un producteur peut se voir attribuer un quota de
matières premières et un objectif de production.
Quand ils existent (pour des biens de consommation finale,
notamment, ainsi que pour des biens importés ou exportés), ils
sont fixés autoritairement par les pouvoirs publics à un niveau
considéré comme politiquement souhaitable, mais ils ne sont pas
directement connectés aux décisions d'allocations des
matières premières ou d'objectif de production, qui sont
fixés par ailleurs.
Il peut en résulter une pénurie (file d'attente
et marché noir), si le prix est inférieur à
l'utilité pour les consommateurs, ou des excès de production
(dans le cas contraire). De plus, il apparaît des subventions implicites,
pas toujours cohérentes avec les choix officiels de priorité (un
bien prioritaire mais moins cher à produire que son prix officiel "est
en fait taxé, alors qu'un bien non prioritaire mais dont le coût
excède son prix officiel est subventionné) ni avec les besoins de
la population.
Dans certaines situations (comme dans une économie de
guerre), ou dans certains systèmes interventionnistes de l'
économie
planifiée, les autorités recourent au
« contrôle des prix », ou du moins de certains prix
pratiqués sur le marché, ou encore influent sur l'offre (
protectionnisme,
subvention... ou la
demande «
rationnement »).
La liberté totale des prix n'existe dans les faits
jamais, notamment à cause de l'impact de la
fiscalité, de
lois anti-
dumping, des engagements
pris à l'avance, etc. »22(*)
I.1.4. Commercialisation
Selon LAROUSSE23(*), la commercialisation désigne une action de
mise en vente (d'un produit) dans les circuits de distribution ouverts aux
acheteurs. On peut alors parler de l'interdiction de la commercialisation d'un
vaccin, d'une boisson, d'un produit quelconque etc.
I.1.5. Produit
D'après JOUVE24(*), on appelle produit tout ce qui peut être
offert sur le marché de façon à y être
remarqué, acquis ou consommé en vue de satisfaire un besoin.
Quant à REY A.25(*), le mot produit renvoi à plusieurs
significations :
§ bien né d'une activité humaine et
destiné à la vente. Exemple : Les produits
agricoles ;
§ article, objet ou bien vendu (par une entreprise).
Exemple : Produit de marque
· un magasin de produits de luxe
· chef de produit ;
§ substance destinée à un usage domestique.
Exemple : Produit d'entretien
· un produit toxique ;
§ gain ou revenu (tiré d'une activité,
d'une charge, d'un patrimoine, d'une opération économique).
Synonyme : bénéfice. Exemple : Vivre du produit de son
travail ;
§ fait qui est le résultat (d'une activité,
d'une situation, du hasard). Exemple : Cette découverte est le
produit de longues expériences ;
§ en chimie : substance chimique. Exemple :
Créer un produit de substitution ;
§ en mathématiques : résultat de la
multiplication de (deux nombres). Exemple : 20 est le produit de 4
multiplié par 5.
I.2. Cadre théorique
sur la fixation des prix
Sous ce point, nous allons donner les
généralités sur les prix. Nous parlerons successivement
de la présentation du prix, de la façon de
le déterminer, de son contrôle ainsi que de la stratégie de
le fixer.26(*)
I.2.1. Présentation du
prix
En économie, le prix est la valeur des biens
estimée en fonction de ce que l'acquéreur est prêt à
donner sur un marché pour les obtenir27(*).
Les prix sont généralement exprimés en
monnaie, instrument d'échange et unité de compte. Toutefois, dans
les systèmes fondés sur le troc, le prix pouvait être
exprimé à travers l'échange de produits de base ayant une
valeur comparable. Les prix de ces produits étaient ainsi définis
les uns par rapport aux autres, sans que le moyen de règlement que
constitue l'argent ne soit utilisé28(*).
I.2.2. Détermination
des prix en fonction de l'offre et de la demande
Le mécanisme des prix joue un rôle fondamental
dans l'ajustement de l'offre et de la demande, dans la mesure où il
existe, dans les économies de marché, un niveau de prix qui
permet d'établir, pour tout produit, un équilibre entre la
production et la consommation. Ce prix d'équilibre constitue un
compromis entre ce que les producteurs peuvent se permettre de facturer et ce
que les consommateurs sont disposés à payer. Les prix vont donc
permettre de déterminer ce qui sera produit, pour qui, dans quelle
quantité et de quelle manière. Les questions relatives au prix
sont, par conséquent, cruciales en science économique, notamment
en microéconomie, et font l'objet d'études approfondies29(*).
Ce sont les facteurs constitutifs de l'offre et de la demande
qui déterminent le prix des produits (fixation des prix). Ainsi, lorsque
la demande est trop importante, les prix diminuent jusqu'à ce qu'un
équilibre soit atteint.
En matière d'offre, les prix sont définis sur la
base des coûts de production et de distribution, qui sont fonction de la
rareté des matériaux et de la technologie employée, ainsi
que des limites imposées par l'organisation même de l'entreprise,
telles que la loi des rendements décroissants, le coût du travail,
etc. Le producteur recourt généralement à une politique de
prix à même de porter les bénéfices obtenus à
leur niveau le plus élevé30(*).
D'autres objectifs du même type, repris dans la
théorie de la firme, peuvent également entrer en ligne de compte.
La nature du marché a également son importance dans la mesure
où, dans une situation de monopole ou d'oligopole, les prix peuvent
grimper de manière considérable, car la concurrence est
limitée. Les membres d'un cartel peuvent s'accorder sur les prix ; la
stratégie à long terme d'une entreprise peut nécessiter
que l'on pratique des prix inférieurs à la valeur marchande,
voire aux coûts de revient d'un produit (stratégie dite de
dumping)31(*).
La prise en compte des stratégies des autres
entreprises peut avoir une influence sur les décisions de l'entreprise
(problèmes étudiés par la théorie des jeux). Dans
la pratique, les situations de concurrence parfaite sont rares sur les
marchés et avantagent généralement les fournisseurs.
La demande correspond à la somme des décisions
individuelles d'achat prises par les acquéreurs sur un marché
déterminé alors qu'ils s'efforcent de maximiser l'utilité
disponible32(*). Cela
suppose, bien entendu, que les acheteurs effectuent des choix rationnels, choix
que la publicité et le marketing modifient. Les efforts
déployés par l'entreprise pour influencer la demande peuvent, en
grevant le coût du budget publicitaire, se répercuter sur les
prix. Chacun décide ou non d'acheter un bien en fonction du prix de
celui-ci.
Dans la réalité, toutefois, la demande ne
détermine pas tant le prix que le nombre d'unités vendues pour un
même produit, car la plupart des entreprises préfèrent
fabriquer un nouveau produit plutôt que de laisser le prix de celui,
déjà en place, dériver pour atteindre un niveau
d'équilibre. Pratiquer des prix bas ne constitue pas toujours la
solution idéale dans la mesure où si l'on commercialise des
produits de qualité à des prix défiant toute concurrence,
les acheteurs potentiels risquent d'imaginer que ces biens ont des
défauts, ou qu'ils ne sont pas vraiment novateurs33(*).
La formation des prix, modélisée en
économie, ne peut que rarement avoir lieu dans les économies
modernes intégrées. Par conséquent, le rapport entre les
prix et la demande est souvent beaucoup plus indirect que ne le laissent
supposer les théories économiques34(*).
I.2.3. Contrôles des prix
et inflation
Les gouvernements se sont toujours efforcés
d'influencer la fixation des prix. Dans les économies planifiées,
les prix sont décidés par l'État, qui se passe de ce
mécanisme d'ajustement économique : cette décision a
entraîné des situations de pénurie, l'ajustement se faisant
par les quantités échangées.
Dans les pays occidentaux, les États soutiennent
certains secteurs économiques en maintenant artificiellement les prix
dans ces secteurs ; c'est le cas aux États-Unis dans le domaine agricole
et en Europe avec la politique agricole commune. L'État, en rachetant
les surplus de production pour protéger les agriculteurs de l'Union
européenne, contribue à maintenir un niveau de prix
élevé35(*).
Dans d'autres cas, tels que celui des services publics en
période de privatisation, les bénéfices des entreprises de
service public sont réduits afin de limiter le monopole dont ils
bénéficient, les prix sont volontairement maintenus à de
faibles niveaux. Les gouvernements peuvent subventionner certaines industries
et leur permettre ainsi de baisser leurs prix, ou imposer des droits de douane
à l'importation et augmenter par là même le prix des
produits importés de l'étranger. En temps de guerre, les prix
peuvent être gelés afin de maîtriser les effets
perturbateurs des pénuries sur l'économie36(*).
Le contrôle général des prix par
l'État s'inscrit souvent dans une politique des prix et des salaires
visant à maîtriser l'inflation, qui se traduit par une hausse
continue des prix, entraînant une modification de la valeur de la monnaie
plutôt que de celle des produits.
En effet, la monnaie est elle-même un produit assorti
d'un prix, qui est déterminé par rapport à celui d'autres
produits, et susceptible de baisser si le bien devient trop répandu
(argument défendu par le monétarisme). Un excès de la
demande par rapport à l'offre entraîne normalement une hausse des
prix. Si, toutefois, le gouvernement maintient artificiellement les prix
à un faible niveau, l'inflation sera contenue mais le surplus de demande
restera, aboutissant à des pénuries, qui conduisent au
rationnement, à l'apparition de marchés noirs37(*).
La demande insuffisante de devises d'un pays, sur les
marchés des changes, peut être source d'inflation dans la mesure
où le cours de ces devises diminue par rapport à celui des autres
devises, ce qui contribue à augmenter les prix à l'importation,
à réduire le prix des exportations et à développer
par là même les dites exportations38(*).
I.2.4. Fixation des prix
I.2.4.1. Introduction
La fixation des prix est une stratégie adoptée
par une entreprise en matière de fixation du prix de ses
produits39(*).
I. 2.4.2.
Stratégies de production
Il existe deux grandes méthodes de détermination
du prix des biens mis en vente sur les marchés : la première
consiste à fabriquer le produit, à évaluer son coût
de production et à ajouter un pourcentage de marge (le
bénéfice) ; la seconde revient à définir
préalablement le prix auquel un produit peut être vendu sur un
marché déterminé, puis à concevoir et à
fabriquer ce produit en respectant des impératifs de coût qui
permettront de le vendre à un prix compétitif tout en
dégageant un bénéfice raisonnable40(*).
I. 2.4.3. Stratégies
de vente
Lorsqu'elle élabore sa stratégie commerciale,
une société détermine le prix de ses produits en fonction
de celui qui est pratiqué par ses concurrents. Elle peut ainsi opter
pour une politique de bas prix afin d'accroître ses parts de
marché ou, au contraire, se lancer dans une politique de prix soutenus
afin de conforter le consommateur dans son sentiment que ses produits sont de
meilleure qualité ou plus prestigieux que ceux de ses
concurrents41(*).
Le secteur de la grande distribution, hyperconcurrentiel, est
typique du premier cas de figure : les premiers prix et les promotions
spéciales servent à attirer une clientèle
réputée volatile, très sensible aux effets d'annonce. Bien
que compensée par d'importants volumes de vente, les marges restent
volontairement très faibles. Les industries du luxe appliquent
plutôt une politique de prix inverse.
Ces entreprises cherchent à se démarquer de
leurs concurrents en maintenant des prix élevés, arguant de la
qualité d'un savoir-faire transmis de génération en
génération (le champagne) et du prestige de leurs marques (haute
couture). Une société peut également baisser ses prix pour
s'aligner sur les tarifs pratiqués par la concurrence. C'est notamment
le cas dans le secteur des parfums, où la pratique des rabais s'est
étendue à l'ensemble du secteur à la suite de
l'arrivée de nouveaux concurrents sur ce marché (chaînes de
distribution)42(*).
D'autres considérations entrent en ligne de compte dans
la stratégie des entreprises. Un nouveau produit peut ainsi être
mis en vente à un prix spécial de lancement. De la même
façon, il est possible de baisser le prix (ou d'améliorer les
caractéristiques) d'un produit ancien confronté à la
concurrence de nouveaux produits de meilleure qualité pour qu'il
continue de générer un niveau de bénéfices
stable43(*).
I. 2.4.4. Stratégies
de consommation
Les sociétés prennent également en
considération la sensibilité des consommateurs aux fluctuations
du prix d'un produit, autrement dit l'élasticité de la demande
par rapport au prix (l'importance, par exemple, de la diminution de la demande
par rapport à l'augmentation du prix)44(*).
Dans un marché très concurrentiel et qui plus
est sur des produits de consommation courante (l'agroalimentaire, les
lessives), l'élasticité de la demande par rapport au prix risque
d'être très importante. Dans un marché plus « captif
» de produits d'un certain prix (l'automobile haut de gamme, par exemple),
la variation des prix aura des conséquences moindres sur la demande. Les
entreprises peuvent, par ailleurs, décider de faire preuve de davantage
de flexibilité en laissant leurs représentants adapter les prix
en fonction de leurs clients45(*).
I. 2.4.5. Prix et commerce
international
Il peut être nécessaire d'adopter une politique
de prix différente pour chaque marché, en optant peut-être
pour une gamme de prix bas ou moyens sur le marché intérieur et
pour un éventail de prix plus élevés sur les
marchés étrangers où la marque bénéficie
d'une plus grande notoriété ou sur les marchés pouvant
supporter cette hausse46(*).
Ainsi, certaines entreprises auront-elles tendance à
gonfler leurs prix à l'exportation, particulièrement dans les
pays à fort pouvoir d'achat : un produit de luxe français peut
par exemple coûter plus cher au Japon qu'en France. Les
différences de prix entre les marchés peuvent donner l'occasion
aux distributeurs de se procurer des produits dans un pays (l'informatique, par
exemple, aux États-Unis), puis de les transporter dans un autre pays
où les prix sont plus élevés afin de dégager un
bénéfice lors de la vente.
Il arrive que certaines sociétés vendent un
produit à un prix inférieur à son coût de revient
afin de réduire leurs stocks ou de gagner des parts de marché.
C'est notamment le cas de certains « discounters » dans le domaine de
la confection ou de l'électronique grand public47(*).
Pour décourager cette pratique, appelée dumping,
de nombreuses réglementations nationales et accords internationaux tels
que ceux qui sont régis par l'Organisation mondiale du commerce
prévoient l'application d'une large gamme de sanctions pouvant, par
exemple, passer par l'application de tarifs spéciaux et prohibitifs
à l'importation.
Conclusion partielle
Pour permettre aux lecteurs de mieux comprendre le sujet que
nous avons traité, dans ce premier chapitre intitulé
« Cadre théorique et conceptuel », nous y avons mis
les définitions des concepts clés et passé en
revue la théorie concernant notre thème. Ainsi,
avons-nous défini impact, variation, prix, commercialisation et
produit.
Outre la définition des concepts, nous avons
donné les généralités sur les prix et la
façon de les fixer.
Nos venons de définir les concepts clés de
l'étude et de présenter la théorie sur laquelle on peut se
baser pour comprendre le mécanisme de fixation des prix. Dans le
chapitre qui va suivre, nous allons identifier les facteurs qui influencent la
variation des prix des produits de la BRALIRWA S.A.
CHAPITRE II. LES FACTEURS
QUI INFLUENCENT LA VARIATION DES PRIX DES PRODUITS DE LA BRALIRWA S.A.
Introduction
Dans ce chapitre, nous avons identifié les facteurs qui
influencent la variation des prix des produits de la BRALIRWA S.A. Cette
identification s'est faite dans le cadre de la vérification de la
première hypothèse de ce travail selon laquelle « Les
prix des produits sont influencés par les prix des matières
premières, le régime fiscal, le taux de change, le prix des
produits pétroliers, etc. »
Les outils que nous avons utilisés pour la collecte des
données sont la documentation et l'interviewe. Toutefois, avant de
commencer la vérification de l'hypothèse, nous commençons
par la présentation de la BRALIRWA qui constitue notre cadre
d'étude.
II.1. Présentation
de la BRALIRWA s.a.
II.1.1. Appellation
La Brasserie et Limonaderie du Rwanda, BRALIRWA S.A en
sigle, est une société anonyme dont le siège se trouve
à Kigali dans la capitale Rwandaise.
Dans ses activités quotidiennes, la BRALIRWA S.A
produit, commercialise et distribue des boissons gazeuses (B.G) et les
Bières. L'usine qui fabrique les bières est implantée
à GISENYI et celle de production des boissons gazeuses à
Kigali48(*).
La BRALIRWA S.A étant l'une des grandes entreprises du
Rwanda, elle participé relativement à diminution de chômage
et verse à l'état rwandais à titre de diverses taxes et
impôt représentant 20 à 25% des recettes fiscales
rwandaises.
II.1.2. Aperçu historique
N'eût été HEINEKEN, la BRALIRWA S.A ne
pourra exister. HEINEKEN a été fondé par GERARD Adrian
HEINEKEN né en 1864, un jeune de 22 ans dont les ambitions sont en
disproportion avec son âge. Ayant assisté à la
fièvre d'industrialisation de l'Europe, il décide de racheter la
BRASSERIE «HOOIBERG» qui fonctionnait depuis 1972. Trois ans
après, il construisit une nouvelle usine à la stahou ders Kade
qui, aujourd'hui, devient une grande multinationale cotée à la
Bourse d'Amsterdam49(*).
Avant 1957, le Rwanda était approvisionné par la
BRASSERIE de BUKAVU via Cyangugu et Bujumbura via Butare. Cet
approvisionnement était fort coûteux. Pour corriger cette
situation, les conseils d'administration de la BRASSERIE/Kinshasa et Burundi
décidèrent d'implanter une Brasserie au Rwanda, de
référence à côté du Lac Kivu, pour le
marché du Rwanda et du Nord -kivu malgré la concurrence de la
BRASSIMBA à Goma.
L'emplacement choisi était justifié par
l'avantage que présente le lac Kivu, qui à l'époque,
était la seule voie d'acheminement possible tant pour le matériel
que pour les approvisionnements en matières premières. En effet,
tout transitait par Dar-ES-Salam-Kigoma-Lac Tanganyika-Kalundu-Buakavu
-Lac-Kivu.
En plus, Gisenyi jouissait à l'époque d'une
installation, d'épuration des eaux qui était une des plus
modernes de l'Afrique et avait une centrale hydro-électrique dont la
capitale était plus que suffisante aux environs de l'endroit où
est installé la BRALIRWA S.A était découvert le gaz
méthane, d'où possibilité de l'extraire aisément.
La BRASSERIE était par ailleurs totalement à l'abri des coules de
lave50(*).
Les travaux de construction ont prix une année et le
premier brassin a été fabriqué au début de
l'année 1959. En Avril de la même année fut
inaugurée la BRASSERIE de Gisenyi. Au Départ, les installations
permettaient de produire 1.000.000 des bouteilles par mois avec l'effectif du
personnel composé de 12 expatriés et de 170 rwandais et autres
Africains.
En 1963, fut créée la société de
droit rwandais : «BRASSERIE et limoderie du Rwanda, BRALIRWA
S.A» en 1971, la BRALIRWA S.A devient 70% HEINEKEN. Ce dernier entre dans
son actionnariat tout en y apportant une amélioration technique dans la
production de la Primus. En 1974, l'installation de l'usine de limonade
à Kigali. Celle -ci permet à la BRALIRWA S.A d'élargir la
gamme de ses produits51(*).
Ainsi, sous licence de «The COCA-Cola campany», elle
produit le Coca-cola, Fanta orange, Fanta citron, Sprite, Krest-tonic et l'eau
gazeuse sous la marque de Vitalo. En 1980, le siège social de la
BRALIRWA S.A fut installé à KICUKIRO-KIGALI. En 1981 à
1982, la primus subit un changement de son emballage. Elle se débarrasse
de sa bouteille longue et effilée pour mettre désormais une
bouteille plus robuste52(*).
En 1987, la Miitzing, une nouvelle marque de bière,
originaire l'absence et disponible dans une bouteille de 33cl et 65cl sort de
l'usine de Gisenyi.
En 1989, la guiness en bouteille de 33cl fait son apparition
dans la gamme des produits de la BRALIRWA S.A produits sous licence. En 1991,
les rwandais importés désormais pour la première fois la
Bière Heineken de la Hollande et la proposa sur le marché
rwandais dans l'objectif de partager avec le reste du monde le goût de
celle-ci.
En 1992-1993, elle augmente sa capacité de production
annuelle. En 1994, la crise malheureuse qu'a connue le Rwanda a affecté
sérieusement la BRALIRWA S.A, à ce sens qu'une partie de son
outil de production et du matériel d'appoint a été
pillée ainsi que ses installations extrêmement endommagés.
Ainsi donc, trois mois après l'arrêt du
génocide et de la guerre, en octobre 1994, la BRALIRWA S.A reprend ses
activités et remet progressivement en marche son système de
production mais avec un niveau qui reste toujours inférieur à la
moitié de celle d'avant 1994 en juin 2001, la RRALIRWA S.A, prend
l'initiative d'importer du BURUNDI la Bière, Amstel, qui jusque
là, par sa voie frauduleuse était déjà
présente sur le marché rwandais malgré cette situation
défavorable, nous ne pouvons pas passer sans dire que la BRALIRWA S.A
tient bon à ce sens qu'elle améliore sans cesse son outil de
travail, affirme ses méthodes de production et de vente.
Ses efforts ont été reconnus par des nombreuses
distinctions rémunérées par Heineken Golden Award 2000
pour la gestion et la qualité de ses bières et une
médaille d'or 2000 de «the Coca-cola campany» pour la
qualité de ses boissons gazeuses.
II.1.3. Statut juridique de la BRALIRWA S.A53(*)
La BRALIRWA est une société anonyme de droit
rwandais. Sa dénomination est Brasserie et limonaderie du Rwanda
«BRALIRWA, son siège social se situe à Kigali. Son Capital
social tel qu'il est prescrit dans son statut s'élève à
38.671.3750Frw, et se trouve intégralement souscrit et libellé en
entièreté
II.1.4. Capital social de la RBALIRWA S.A
Le capital social de la BRALIRWA S.A, d'après ses
statuts, s'élève à 385.713.750FRw et se trouve
intégralement souscrit et entièrement libéré comme
suit :
§ Heineken International Beheer BV : 36.000 actions
soit 135.000.000FRw ;
§ Beleggins mmaat shappij «LIMBA B.V»: 35995
action, soit 134.981.250Frw;
§ Etat rwandais: 30857 actions, soit 115.713.750Frw; et
§ 5 actionnaires ayant chacun une action, soit 18.750Frw.
Après l'indépendance du Rwanda, la Belgique qui
faisait partie des actionnaires Heineken, s'est retiré suite à la
perte des certaines entités qui étaient sous la domination
notamment, de production et technique. Ainsi, le capital social est
détenu par le groupe Heineken et le gouvernement rwandais à
concurrence de 70% et 30% respectivement.
II.1.5. Mission de la BRALIRWA S.A
La mission principale de la Brasserie et limonaderie du
Rwanda, communément connue sous le non de «BRALIRWA S.A», est
de garantir l'offre de bières et des boissons gazeuses dont la
qualité est d'un standard international sur le marché rwandais
à des prix compétitifs.
En vue de réaliser cette mission la BRALIRWA S.A
dispose d'un personnel hautement qualifié selon les normes
internationales. Elle exploite des matières premières et des
installations techniques plus performantes, ainsi qu'un ensemble de processus
de production et d'opérations strictement contrôlées.
Quant à Heineken, son intervention est le service
technique, c'est-à-dire la consultation et la supervision des
équipements et le processus de production y compris la formation du
personnel.
Les matières premières utilisées pour la
production des bières, c'est-à-dire l'eau, le malt, le Sorgho, le
Mas, le sucre, le houblon et la levure sont achetées, stockées
et traitées selon les normes Heineken. Tandis que celles
utilisées dans la production des boissons gazeuses tel que l'eau, le
sucre, le gaz carbonique, les concentrées et les extraits d'arômes
sont sucre, le gaz carbonique, les concentrées et les extraits
d'arômes sont achetées, stockées et traitées selon
les normes de «the Coca-cola campany54(*)».
II.1.6. Organigramme de la BRALIRWA S.A
L'organigramme est défini par FAYOL comme une
représentation visuelle de la structure hiérarchique,
linéaire et fonctionnelle ou il est une représentation
schématique des différentes services ou postes d'un
organigramme55(*).
Il permet :
§ d'informer de façon concrète et
simplifiée sous forme d'un tableau schématisé qui fait
apparaître la place à la fonction de chaque service ainsi que les
relations qui les unissent ;
§ d'éviter se danger de structure
disfonctionnement et de confusion dans l'exercice du cahier de charge ;
§ permet de déceler les erreurs et les lacunes
d'organisation et d'y remédier56(*).
Assemblée Générale
Gestion du persol
Affaires juridiques
Affaires juridiques
Dvp.RH
Infor et comm.Techn.
Audit interne
Contrôle de gestion
Trésorerie
Comptabilité
Service financier
Marketing
Logistique
Limonaderie
Brasserie
Direction Commerciale
Direction Technique et Production
Direction Générale
Conseil d'administration
Direction Financière
Graphique 1. Organigramme de la BRALIRWA
Direction de Ressource Humaine
Source : Direction des Ressources Humaines de la BRALIRWA
S.A.
II.1.7. Présentation
structurelle de la BRALIRWA S.A57(*)
Le BRALIRWA S.A, est une société bien
organisée et parfaitement hiérarchisée. Celle-ci est
administrée par un conseil d'administration qui
délégué la gestion journalière de la BRALIRWA S.A
à un Directeur général chargé de l'exécution
des décisions du conseil d'administration et du comité de
direction. Ainsi alors, le statut de la BRALIRWA S.A a un prévoit quatre
organes de décision, notamment : l'assemblée
générale, le conseil d'administration, le commissariat aux
comptes et le conseil général :
§ L'assemblée générale :
celle-ci constitue l'organe suprême de la société. Ils
actionnaires ainsi que les représentants qui la constituent ont le
pouvoir de porter une modification qui intéresse la
société et ses décisions sont ceux des actionnaires. Elle
se réunit obligatoirement le premier jour de mai, au moins une fois par
an ;
§ Le conseil d'administration : celui-ci est nomme
par l'assemblé générale des actionnaires qui
déterminent leur nombre et la durée de leur montant sans que
celui-ci n'excède six ans. Le conseil d'administration doit e conseil
d'administration doit être compose de 3 à 9 membres, qui
s'occupent des opérations et des actes d'administration qui
intéressent la société ;
§ Le commissariat aux comptes : le commissariat aux
comptes sont nommés par l'assemblé générale des
actionnaires et ont dans leur responsabilité le devoir de suivre de
prés toutes les opérations qui se font au sein de la BRALIRWA
S.A, en vue de soumettre le résultat de leur travail à
l'assemblé générale et de donner des suggestions qu'ils
jugent utiles.
§ Conseil général : celui-ci est
récemment crée et constitué des administrateurs et des
commissaires aux comptes. Ces derniers, se réunissent dans le cas
où il y a un ou plusieurs postes d'administration vacants en vue de
répondre provisionnement à cette quotidienne.
II.1.8. Les organes de gestion quotidienne
La gestion journalière est assurée par un
directeur général qui est délégué par le
conseil d'administration ; les organes de la gestion journalière
sont au nombre de cinq, à savoir58(*) :
§ Département de contrôle de
gestion ;
§ Département de comptabilité ;
§ Département de trésorerie ;
§ Département d'audit interne ;
§ Département de gestion de risques et
fiscalité.
Ceux-ci considèrent la planification et le
contrôle comme leurs missions principales, c'est ainsi qu'ils
établissent le budget, font les préventions des coûts fixes
ainsi que les suivis budgétaires mensuel en intégrant toutes les
données techniques et en analysant l'évolution des
activités. La direction financière. Il entrain de lancer un
projet communication par satellite, pour piloter à partir de Kigali un
certain nombre d'opérations, en ce qui concerne la transmission des
données.
1. La direction commerciale : elle est
chargée de la distribution et la vente des produits de la BRALIRWA S.A,
c'est-à-dire d'organiser l'écoulement des produits finis de la
BRALIRWA S.A. il a sous sa responsabilité deux départements
à savoir :
Le Département de Marketing : c'est le
département d'étude et développement des ventes, ce
département est chargé de mener des études tendant
à développer les ventes de la société : il
joue un rôle d'un conseiller de la direction commerciale pour la
définition des stratégies et l'établissement des plans et
budget59(*).
Le Département des ventes nationales : il s'occupe
de toutes les ventes de la BRALIRWA S.A sur tout le territoire rwandais. Il
est chargé de la supervision et du suivi de toutes les opérations
commerciales, ainsi que l'encadrement du réseau de distribution en vue
de l'optimisation des ventes des produits de la société.
2. La Direction technique : Elle est
chargée de tous les aspects techniques de la production. Tout le savoir
faire de la BRALIRWA S.A sur le plan technologique est supervisé par
celui-ci. Tout ce qui est matière première, la fermentation pour
les bières, la filtration, le soutirage en bouteilles et en fins, s'y
trouve. Les analyses physiques, micro-biologiques et techniques sont
réalises dans ses laboratoires de contrôle chaque jour60(*).
Ainsi, vient l'étape de dégustation qui est
faite par une équipe bien formée. La phase qui suit est elle de
l'embouteillage qui se fait en six étapes, puis vient tout ce qui
concerne le conditionnement.
La maintenance des machines, se fait sous la supervision du
chef de la maintenance planifiée sur l'ordonnateur en temps réel
sur réseau où se font tous ces travaux de répartitions et
d'entretien des machines. Il y a un département chargé de la
formation professionnelle dans le domaine technicobrassicole et un projet de
développement de production des matières premières qui
forme et encadre les agriculteurs qui produisent le sorghobrassicole.
3. La Direction financière : Elle
a comme activité, la gestion des finances de la société et
compte sous sa responsabilité six départements, à
savoir :
§ Département de contrôle de gestion,
§ Département de comptabilité,
§ Département de l'information,
§ Département de trésorerie,
§ Département d'audit interne
§ Département de gestion de risques et
fiscalité.
Ceux-ci considèrent la planification et le
contrôle comme leur mission principale. C'est ainsi qu'ils
établissent le budget, font les préventions des coûts fixes
et le suivi budgétaire mensuel en intégrant toutes les
données techniques et en analysant l'évolution des
activités. La direction financière est entrain de lancer un
projet de communication par satellite pour piloter, à partir de Kigali
un certain nombre d'opérations en ce qui concerne la transmission des
données61(*).
4. La Direction des ressources
humaines : elle est chargée de tout ce qui est lié
aux conditions dans lesquelles employés et les ouvriers travaillent,
leur santé et la qualité du travail qu'ils offrent à la
BRALIRWA S.A ceci veut dire que cette direction s'occupe essentiellement du
recrutement du personnel, de l'organisation des conditions de travail.
Ainsi, après la guerre de 1994, sur 960 travailleurs
permanents, 350 seulement sont venus au service compte tenu de cela, la
BRALIRWA S.A à investir beaucoup plus dans la formation du personnel en
vue de revenir à l'équilibre. Aujourd'hui, la BRALIRWA S.A a sous
cette direction quatre départements, à savoir :
§ Département des ressources humaines ;
§ Département de personnel Kigali ;
§ Département du personnel Gisenyi ;
§ Département juridique.
II.1.9. Les produits de la BRALIRWA S.A
§ La Primus en 1981-1982, la primus, une bière de
qualité adaptée au goût des consommateurs rwandais, change
d'apparence au niveau de son emballage. Elle débarrasse de sa bouteille
longue et effilée pour mettre une plus robuste. Aujourd'hui, elle est
disponible en bouteille de 72cl, dans laquelle les amateurs de la primus dans
le monde entier se retrouvent62(*).
§ La miitzig en 1987, une nouvelle marque sort de l'usine
de Gisenyi, la miitzig, une pulsaner originaire d'alsace en France dont la
BRALIRWA S.A, exploite la licence aujourd'hui est disponible en bouteilles de
33cl et 65cl.
§ La guiness en 1989, la guiness fait son apparition
produit sous licence, elle est disponible en bouteille de 33cl.
§ La Heineken en 1991, le rwandais ont enfin partage avec
le reste du monde le goût de cette bière, désormais
importée de la Hollande, leader mondial des bières alliant
tradition et qualité, vendue à raison de 21.6millions de hl dans
le monde. Elle est disponible en bouteille de 33cl.
§ L'amstel en 2001, l'amstel entrait dans le pays d'une
façon frauduleuse en ce moment elle est produite et vendue à
raison de 10.8 millions de hl dans le monde. Les importations du Rwanda
viennent du Burundi. Elle est disponible en bouteille de 33cl. Heiniken n'est
pas produite sur place mais plutôt elle est importée par la
BRALIRWA S.A et est la marque Heineken la plus internationale.
§ Le Turbo king : c'est une bière forte
produite sous licence depuis 2009. Il est nouveau à la BRALIRWA.
A la limonaderie de Kigali, depuis 1974, la BRALIRWA S.A
produit :
§ Coca-cola ;
§ Fanta orange ;
§ Fanta citron ;
§ Sprite ;
Krest tonic et enfin, les boissons gazeuses produites sous
licence de the Coca-cola campany et eau gazeuse sous la marque vital.63(*)
II.2. Les facteurs qui
influencent la variation des prix des produits de la BRALIRWA
A la BRALIRWA S.A. plusieurs facteurs interviennent pour que
celle-ci procède à la hausse tout comme à la baisse des
prix. En effet, pour bien fonctionner la BRALIRWA est obligée d'importer
la majorité de ses matières premières. Il se
présente alors des coûts additionnels qui sont directement
incorporés lors de la détermination du prix des produits
fabriqués et commercialisés par la BRALIRWA S.A64(*).
Elle met donc l'accent sur le prix dans l'objet de maximiser
son profit tout en minimisant les coûts. Cependant, selon les explication
du responsable du marketing a la BRALIRWA, il y a les facteurs dits majeurs, et
d'autres dits mineurs qui influencent le changement de prix. Autrement dit,
plusieurs facteurs influencent le prix mais tous n'ont pas le même
poids.
Les uns ont une influence directe sur les prix et chaque fois
qu'il se produit une modification à la hausse tout comme à la
baisse tant sur le marché national qu'international, provoquent un
impact direct sur le prix.
Ce sont des facteurs majeurs les autres facteurs,
c'est-à-dire les facteurs mineurs interviennent à la modification
des prix, mais d'une façon indirecte. Comme nous allons le voir, tout
les prix des boissons fabriquées et commercialisées par la
BRALIRWA S.A. ne varient pas de la même façon.
II.2.1. Les facteurs majeurs
Les facteurs majeurs sont ceux qui ont un impact direct sur le
prix c'est- à -dire qui influence l'entreprise à modifier
directement les prix de ses produits. Il s'agit notamment :
§ Du taux de change
§ Des prix des produits pétroliers
§ Des prix de biens importés
II.2.1.1. Le taux de change 65(*)
Le taux de change est le prix d'une devise par rapport
à une autre devise monnaie : c'est le prix de la monnaie d'un pays
par rapport à la monnaie d'autre pays. Il existe deux types de taux de
changes : le taux de change réel et le taux de change
nominal66(*).
§ Le taux de change nominal : le taux de change
nominal mesure le prix d'une monnaie étrangère (devise) en
monnaie national.
§ Le taux de change réel : c'est le taux qui
exprime le prix relatif des produits étrangers par rapport aux produits
nationaux. Il représente la valeur de la monnaie en termes de pouvoir
d'achat.
Le taux de change est donc l'une des causes de la variation
des prix des produits fabriqués à la BRALIRWA SA. Etant
donné que ladite entreprise fonctionne à l'aide des biens
importés pour dire qu'elle utilise la monnaie étrangère
pour acheter les matières premières venant de
l'extérieur67(*).
Ainsi, une dépréciation de la monnaie nationale
sur le marché de change renchérit les biens importés. Ceci
parce que l'importateur payera pour une même quantité des biens,
une somme considérable de la monnaie nationale sur le marché
commun. A ce moment là, la BRALIRWA SA supporte les coûts de
dépréciation. Pour se maintenir sur le marché, la BRALIRWA
est obligée de procéder à la hausse des prix de ses
produits pour compenser les coûts additionnels occasionnés par la
dépréciation de la monnaie locale par rapport aux devises
étrangères. Ceci veut dire que la variation de cours de change
frappe la BRALIRWA S.A.
Ainsi, pour les informations reçues auprès des
autorités de cette entreprise68(*), les prix des matières premières
utilisées dans la fabrication des boissons de la BRALIRWA SA, ont connu
une augmentation suite à la perte de valeur de la monnaie nationale.
II.2.1.2. Variation des prix de biens importés
Les commerçants et les hommes d'affaires opèrent
suivant la réalité du marché. Ils doivent étudier
leurs projets d'affaire après sa conception pour enfin l'exécuter
avec exactitude d'une préférence de gain quelconque69(*).
C'est à partir de cette étape qu'il aura
à décider pour ou contre la poursuite des objectifs ultimes qui
porteront atteinte à ce gain envisagé. Nous ne pouvons pas
ignorer que la BRALIRWA S .A est une entreprise industrielle et
commerciale. Celle-ci pour fonctionner dans la fabrication et dans la
commercialisation de ses produits elle ne fait qu'importer les matières
premières.
On dit qu'une entreprise importe, si pour son bon
fonctionnement elle achète des matières premières à
l'extérieur du pays70(*). Importer c'est introduire dans un pays en vue de
commercialisation des biens et services de l'étranger.71(*)
Ainsi, pour les informations reçues, les prix des
matières premières utilisées dans la fabrication des
boissons de la BRALIRWA SA ont connu une augmentation suite à la
flambée des denrées alimentaires qui a directement suivi le
déclenchement de la crise économique mondiale en 2007. En effet,
d'après le Directeur de la production à la BRALIRWA,
« la crise économique mondiale a durement affecté
les prix des matières premières comme le sorgho ou le blé
de façon qu'il fallait a tout prix revoir a la hausse les prix pour
rester sur le marché ».
II.2.1.3. Les prix de produits pétroliers
Étant donné que les produits pétroliers
occupent une place considérable dans les échanges commerciales
nationales et internationales, leurs prix est l'une des variables qui influent
sur le changement des prix des autres biens et services.
Les produits pétroliers sont entre autre, le
pétrole, le Mazout, l'essence etc. Ils sont utilisés
nécessairement dans le processus de détermination du prix de
transport qu'il soit aérien, terrestre ou lacustre.
C'est la raison pour laquelle il est d'autant plus
délicat de connaître l'influence qu'ont les prix des produits
pétroliers sur les autres prix de biens et services vu que notre pays
est importateur de tous les produits pétroliers. La montée du
prix ou la stabilité des prix des autres biens et services au Rwanda
dépendent souvent des prix des produits pétroliers.
Donc, tenant compte des informations reçues des
différents responsables de la BRALIRWA SA le changement de prix des
produits pétroliers est l'un des facteurs majeurs qui influencent la
société à modifier ou à stabiliser le prix des ses
produits. Selon les propos du Directeur de la Production, « Il
était impossible pour la BRALIRWA de rester avec une bouteille de Primus
a 500Frw alors que le baril s'est envolé de 20$ a 60$ dans une
période d'une année. On a du ajuster les prix a la flambée
du pétrole ».
II.2.2. Les facteurs mineurs
Les facteurs mineurs sont ceux qui influencent ou
interviennent d'une façon indirecte à la modification des prix
des biens et services. Il s'agit
§ Des coûts indirects supportés par
l'entreprise au cours des différentes phases,
§ Du régime fiscal
Selon MARTINET et SILEM Ahmed : un coût est une
somme des éléments, des charges réelles,
supplétives, de substitution, concernant un moyen d'exploitation ou un
produit 72(*)
Les coûts sont des frais engagés par l'entreprise
pour produire. Les coûts que la BRALIRWA SA. Supporte sont des
coûts d'entretient et maintenance, les coûts de transport, les
coûts de l'électricité et l'eau, les coûts de
dépréciation, les coûts liés au personnel de
l'entreprise, les coûts liés à la recherche du
marché (Marketing) etc. A la BRALIRWA SA, la Direction
financière calcule le coût unitaire des boissons et
détermine la marge bénéficiaire qui est fonction de la
politique générale de l'entreprise.
II.2.2.1. Les coûts liés à la recherche du
marché
Ce sont des coûts destinés au marketing des
produits de l'entreprise. Le marketing est défini comme étant
l'ensemble des actions ayant pour objet, l'analyse, le marché
présent ou potentiel d'un service et de mettre en oeuvre les moyens
permettant la demande ou les cas échéants, de la stimuler ou de
la susciter.73(*)
Le marketing est un moyen permettant à l'entreprise
d'évaluer le marché dans l'objectifs de détecter les
besoins ainsi que les désirs du consommateur en vue de répondre
à la demande de ce dernier et/ satisfaire les besoins de la
clientèle.
La réussite de la BRALIRWA SA dans le domaine du
marketing vient de ses publicités, de ses actions promotionnelles, de la
multiplication de points de vente (Place) et de la stabilité du prix de
ses produits.
II.2.2.2 La publicité et la promotion
La publicité est l'ensemble des moyens que l'entreprise
utilise pour faire connaître ses produits auprès des
consommateurs. Celle-ci est une arme utilisée pour attirer la
clientèle74(*). La
promotion quant à elle, c'est l'ensemble des techniques permettant
d'atteindre les objectifs spécifiques dans les domaines de vente en
fournissant un stimulant supplémentaire par des actions limitées
dans le temps et dans l'espace sur un groupe donné75(*). Ces frais sont
incorporés indirectement sur le prix des produits de la BRALIRWA SA.
II.2.2.3. Les coûts de la place
Il s'agit des frais engagés lors de la
détermination de la place ou lieu de vente des produits de l'entreprise
pour atteindre un nombre considérable des clients76(*). A propos des coûts
liés à la place, la BRALIRWA a beaucoup investi dans la
construction de plusieurs dépôts éparpillés dans
tout le pays. En effet, la BRALIRWA vend tous ces produits à un
même prix sur tous ses dépôts.
II.2.2.4. Les coûts liés aux produits
Ceux-ci sont des frais engagés pour la
spécification du produits c'est-à-dire les frais des emballages
et conditionnement77(*).
D'après les explications que nous avons reçues de la par des
autorités de cette entreprise, les emballages des produits de la BRALIRA
sont chers78(*) :
elle utilise les bouteilles. Certaines brasseries, dans les autres pays,
utilisent des sachets ou des bouteilles en plastique pour diminuer le
coût lié au produit. Toutefois, la cherté des bouteilles
utilisées par la BRALIRWA est compensée par le fait qu'elles ne
sont pas à usage unique. Elles sont ramassées, lavées et
réutilisées.
Le prix de la bière ou de la limonade de la BRALIRWA
est donc influencé, certes de façon insignifiante, par le
coût des bouteilles utilisées pour leur conditionnement.
II.2.2.5. Les coûts de la force
énergétique et l'eau
Nul ne peut ignorer le rôle de l'eau et
l'électricité dans une économie. Dans ses activités
quotidiennes, la BRALIRWA S.A ne peut travailler que s'il y a la
présence de l'eau et du courant. C'est la raison pour la quelle la
variation des prix de ces derniers affecte sensiblement les prix des produits
de la BRALIRWA SA vu que les tarifs appliqués au Rwanda pour
l'électricité sont excessifs. Par exemple, le Directeur de la
Production nous a évoqué le cas en 2007 où Electrogaz
avait revu à la hausse les prix d'eau et d'électricité
pour les gros consommateurs. « Comme la BRALIRWA est parmi ces
gros consommateurs, elle a été durement touchée par cette
augmentation des prix et cela a eu un impact sur le prix de nos
produits », a-t-il dit.
II.2.2
6. Les coûts du transport
Vu que la BRALIRWA SA adopte une politique de distribution de
ses produits vers les consommateurs ainsi que le transport de son personnel,
l'entreprise débourse sans doute. Les charges utilisées par
celle-ci sont classées dans les frais de transport qui se font
répercutés sur les prix de boissons fabriquées par la
BRALIRWA SA.
Les observations que nous avons menées a cette
entreprise nous ont également confirmé l'importance des
coûts liés au transport dans les prix de ses produits. En effet,
plusieurs camions de la BRALIRWA sillonnent le pays en emportant ses produits
vers différents dépôts. Les produits du dépôt
de Huye sont vendus au même prix que ceux de Kigali ou Rubavu alors
qu'ils ont fait un long trajet avant d'arriver au point de vente. Ceci veut
dire que l'entreprise a supporté les frais engagés pour le
transport de ces produits.
II.2.2.7. Les coûts du personnel
Dans une interview que nous avons eue avec le Responsable de
la Gestion des Ressources Humaines à la BRALIIRWA, les coûts du
personnel sont engagés à la BRA LIRWA SA au profit de son
personnel en termes de salaire, des frais médicaux, et d'autres
avantages offerts par l'entreprise.
Ceci veut dire que les salaires du personnel de la BRALIRWA et
d'autres avantages sociaux influencent le prix de la bière ou de la
limonade puisque « les salaires sont élevés et les
soins sont supportés à 100% »79(*).
II.2.2.8. Les types d'impôts qui affectent le prix 80(*)
La BRALIRWA fait bénéficier à
l'économie rwandaise des recettes d'une importance considérable.
Ces recettes proviennent des taxes à la consommation, impôts sur
le revenu, droit de douanes, impôts sur les dividendes, la TVA, etc.
Taxes de consommation : cette taxe est
perçue sur certains produits fabriqués localement ou
importés.
Droits d'entrées : Ces droits
sont dûs sur les marchandises importées. Le tarif de droits
d'entrées se trouve dans les livres relatifs aux tarifs douaniers.
Taxe sur la valeur ajoutée : Cet
impôt est payé par le dernier consommateur des biens ou services
imposables qu'ils soient importés ou produits localement. Concernant la
BRALIRWA SA. Elle est frappée par la taxe sur la consommation.
Tableau 1. Impôts et taxes de la BRALIRWA
versés à l'Etat en millions de frw (2004-2008)
Année
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Impôts
|
4.305
|
12.927
|
17.872
|
13.214
|
11.085
|
Source : BRALIRWA s.a, Services des ressources
humaines.
D'après ce tableau, nous constatons que les recettes de
la BRALIRWA versées à l'Etat ont augmenté en de 2005
à 2007 pour chuter en 2008 et 2009. Ces sommes ne sont pas
négligeables si l'on considère qu'elles représentent entre
20 et 25% des recettes totales de l'Etat81(*). Ils influencent le prix des produits de la BRALIRWA.
Ceci veut dire si l'Etat augmentait les tarifs de ses impôts et taxes, la
BRALIRWA serait également obligée d'augmenter le prix de ses
produits.
Conclusion partielle
Nous arrivons à la fin du deuxième chapitre qui
était consacré à la vérification de notre
première hypothèse selon laquelle, « Les prix des
produits sont influencés par les prix des matières
premières, le régime fiscal, le taux de change, le prix des
produits pétroliers, etc. ».
En effet, après avoir mené des recherches
documentaires ou interviewé les personnes clés pour
récolter les données dont nous avions besoin pour vérifier
cette hypothèse, nous avons trouvé que les prix des produits de
la BRALIRWA sont effectivement influencés par les prix des
matières premières, le régime fiscal, le taux de change,
le prix des produits pétroliers, etc.
D'après ces résultats, nous constatons que tous
les indicateurs que nous avions retenus pour vérifier l'hypothèse
la vérifient par confirmation. Passons maintenant à la
vérification de la deuxième hypothèse. C'est l'objectif du
troisième chapitre.
CHAPITRE III. IMPACT DE LA
VARIATION DES PRIX DE LA BRALIRWA SUR LA COMMERCIALISATION DE SES PRODUITS
Introduction
Dans ce chapitre, nous vérifions la deuxième
hypothèse du travail ainsi libellée : « La
variation des prix des produits de la BRALIRWA S.A. est défavorable
à cette entreprise car elle risque de perdre les clients
potentiels ».
Les outils que nous avons utilisés pour la collecte des
données sont également la documentation et l'interviewe.
III.1. Impact du taux de
change sur la commercialisation des produits de la BRALIRWA
La variation de prix est souvent dans le sens de la hausse, ce
qui n'avantage ni la société qui veut que le prix de ses boissons
soient compétitifs, ni bien évidemment, les consommateurs dont
l'évolution du revenu ne suit pas les mouvements des prix. Le tableau
suivant nous montre les moyennes mensuelles de cours de changes 2004-2008.
Tableau 2. Moyenne
mensuelle de cours de changes 2004-2008
|
Euros
|
Monnaie
|
|
|
|
|
|
|
Année
|
2005
|
%
|
2006
|
%
|
2007
|
%
|
2008
|
%
|
2009
|
%
|
Mois
|
|
|
|
Janvier
|
733.7258
|
8.52
|
744.3879
|
8.91884995
|
690.6525
|
8.19244005
|
714.2538
|
7.94441323
|
800.2877
|
8.29174274
|
Février
|
736.118
|
8.54926235
|
734.0407
|
8.79487545
|
760.6577
|
9.02283363
|
716.1616
|
7.96563307
|
800.8105
|
8.29715945
|
Mars
|
715.4666
|
8.30941733
|
743.7064
|
8.91068459
|
664.2065
|
7.87874065
|
724.1515
|
8.05450213
|
843.6632
|
8.74115423
|
Avril
|
699.594
|
8.12507322
|
726.0454
|
8.69908012
|
676.1902
|
8.02088992
|
737.4593
|
8.20252047
|
857.9776
|
8.88946505
|
Mai
|
696.5168
|
8.08933467
|
711.1063
|
8.52008797
|
703.8595
|
8.34909995
|
738.0549
|
8.20914514
|
846.0486
|
8.76586925
|
Juin
|
703.7231
|
8.17302852
|
679.8658
|
8.14578133
|
699.5436
|
8.29790525
|
732.2542
|
8.14462584
|
843.8669
|
8.74326476
|
Juillet
|
710.7119
|
8.25419633
|
669.6094
|
8.02289474
|
699.5943
|
8.29850664
|
752.3851
|
8.3685353
|
859.6393
|
8.90668184
|
Aout
|
704.2677
|
8.17935349
|
681.4243
|
8.16445443
|
706.7121
|
8.38293716
|
747.0077
|
8.30872423
|
822.3885
|
8.52072808
|
octobre
|
701.9804
|
8.15278883
|
679.2712
|
8.13865716
|
701.6999
|
8.32348303
|
759.0069
|
8.44218744
|
790.8999
|
8.1944762
|
Septembre
|
711.699
|
8.26566049
|
667.0991
|
7.99281769
|
693.8538
|
8.2304135
|
776.6093
|
8.63797322
|
737.8957
|
7.6453022
|
Novembre
|
737.3498
|
8.56356846
|
652.8953
|
7.82263551
|
707.0372
|
8.38679346
|
799.6002
|
8.89369354
|
704.273
|
7.29693901
|
Décembre
|
759.157
|
8.81683692
|
656.7801
|
7.86918106
|
726.3565
|
8.61595676
|
793.6981
|
8.8280464
|
743.8715
|
7.70721718
|
Total G
|
8610.3101
|
100.00
|
8346.2319
|
100
|
8430.3638
|
100
|
8990.6426
|
100
|
9651.6224
|
100
|
Moyenne Annuelle
|
717.5258
|
19.6097095
|
695.5193
|
19.0082801
|
692.5303
|
18.9265919
|
749.2309
|
20.4761979
|
804.227
|
21.9792206
|
Source : Elabore par nous même
à partir de donnée de la BNR
Commentaire
Dans ce tableau, nous avons considéré la valeur
du franc rwandais par rapport a l'Euro parce que la BRALIRWA recours a l'Euro
dans l'importation des matières premières dont elle a besoin. Ce
tableau nous montre donc l'évolution des taux de change entre la monnaie
locale et la monnaie devise (Euros) dans la période de 2004-2008.
Graphique 2. Taux de change entre monnaie locale et
monnaie devise
251683328
Source : Elaboré par nous
même a partir du donnée de la BNR
Ce graphique nous montre de façon présentable
l'évolution du franc rwandais par rapport à l'Euro. Il se
dégage les réalités ci-après :
§ En 2005, 1Euros avait la valeur de 717.5258 Frw et
cette valeur est devenue 695.5193 Frw en 2006. C'est-à-dire que la
monnaie locale a connu une déflation d'ordre de 2.9% de 2005 à
2006 ;
§ En 2007, 1 Euro était équivalent à
692.5303. C'est-à-dire que la monnaie locale a connu une
déflation d'ordre de 0.4% de 2006 à 2007 ;
§ En 2008, 1 Euros avait la valeur 749.2309.
C'est-à-dire que la monnaie locale a connu une inflation d'ordre de 8.2%
de 2007 à 2008 ;
§ En 2009, 1 Euros avait la valeur de 804.227 Frw.
C'est-à-dire que la monnaie locale a connu une inflation d'ordre de 7.3%
de 2008 à 2009.
Tableau 3. Comparaison des ventes mensuelles 2005
à 2009 des bières en (hl)
MOIS
|
VENTE
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
37029
|
40037
|
48517
|
57359
|
68379
|
Février
|
30825
|
39594
|
44661
|
45309
|
57396
|
Mars
|
35559
|
44186
|
51198
|
54351
|
32300
|
Avril
|
34848
|
41972
|
47983
|
53674
|
66243
|
Mai
|
34480
|
45396
|
54237
|
58451
|
73021
|
Juin
|
38628
|
46639
|
56394
|
53777
|
72721
|
Juillet
|
41598
|
51039
|
59429
|
66674
|
78844
|
Août
|
45014
|
56689
|
63957
|
68510
|
70457
|
Septembre
|
40418
|
48077
|
58430
|
55217
|
66992
|
Octobre
|
38500
|
43832
|
57286
|
60448
|
68241
|
Novembre
|
37793
|
46102
|
54496
|
60182
|
62811
|
Décembre
|
49590
|
57630
|
68857
|
76184
|
81580
|
Total
|
464283
|
561194
|
665445
|
710166
|
829019
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
Le tableau ci-dessous montre l'évolution des ventes des
bières en hectolitres de 2005 à 2009. En résumé,
les ventes se présentent comme suit :
§ En 2005 la BRALIRWA a vendu 464283Hl ;
§ En2006 elle a vendu 561194 Hl. C'est-à-dire que
les ventes ont augmenté de 20.9% par rapport à l'année
précédente ;
§ En 2007 elle a vendu 665445 Hl. C'est-à-dire
que les ventes ont augmenté de 18.6% par rapport à l'année
précédente ;
§ En 2008 elle a vendu 710166 Hl. C'est-à-dire que
les ventes ont augmenté de 6.7% par rapport à l'année
précédente ;
§ En 2009 elle a vendu 829019 Hl. C'est-à-dire
que les ventes ont augmenté de 16.7% par rapport à l'année
précédente.
Tableau 4. Les pourcentages des ventes mensuelles
2004/2008 des produits des bières
Pourcentage
|
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
84,7%
|
70.8 %
|
40.9 %
|
19.2 %
|
-8.5 %
|
Février
|
86.2%
|
45.0%
|
28.5 %
|
26.7 %
|
3.3 %
|
Mars
|
75.2%
|
41.0%
|
21.7 %
|
14.6 %
|
2.1 %
|
Avril
|
90.1%
|
57.8%
|
38.1 %
|
23.4 %
|
-9.0 %
|
Mai
|
111.8%
|
60.9%
|
34.6 %
|
24.9 %
|
-12.8 %
|
Juin
|
88,3%
|
55.5%
|
29.0 %
|
35.2 %
|
-1.5 %
|
Juillet
|
89.5%
|
54.4%
|
32.7 %
|
18.3 %
|
-100.0 %
|
Août
|
56.7%
|
24.3%
|
10.2 %
|
2.8 %
|
-100.0 %
|
Septembre
|
65.7%
|
39.3%
|
14.7 %
|
21.3 %
|
-100.0 %
|
Octobre
|
77.2%
|
55.7%
|
19.1 %
|
12.1 %
|
-100.0 %
|
Novembre
|
66.2%
|
36.2%
|
15.3 %
|
4.4 %
|
-100.0 %
|
Décembre
|
64.5%
|
41.6%
|
18.5 %
|
7.1 %
|
-100.0 %
|
Total
|
78.6%
|
47.7%
|
24.6 %
|
16.7 %
|
-54.0 %
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
Ce tableau nous montre qu'il y'a une évolution des
ventes mensuelle sauf en 2009 là où les ventes
représentent -54 % de celles da l'année précédente.
De 2005 à 2006 cette entreprise a présenté une forte
évolution de vente de 47.7%.
Tableau 5. Comparaison de vente mensuelle des boissons
gazeuses
MOIS
|
VENTES EN HL
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
16262
|
20017
|
27626
|
31441
|
36463
|
Février
|
14374
|
19155
|
24640
|
22979
|
28661
|
Mars
|
16457
|
20049
|
26140
|
27802
|
32738
|
Avril
|
14951
|
205402
|
24245
|
27395
|
32822
|
Mai
|
16397
|
21549
|
27284
|
27892
|
37024
|
Juin
|
18126
|
23750
|
30240
|
26450
|
37749
|
Juillet
|
21199
|
25225
|
31340
|
32693
|
43398
|
Août
|
20841
|
30333
|
35719
|
35593
|
35151
|
Septembre
|
21226
|
26051
|
31371
|
27121
|
32703
|
Octobre
|
19087
|
21617
|
29409
|
30798
|
30323
|
Novembre
|
17553
|
24757
|
25644
|
30155
|
29380
|
Décembre
|
21303
|
32309
|
35819
|
42471
|
39463
|
Total
|
217774
|
285352
|
349477
|
362790
|
415875
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
Ce tableau nous montre que il y'a une évolution de
ventes des boissons gazeuses durant notre étude de recherche soit
217774 en 2005 ; 285352 en 2006 ; 349477 en 2007 ; 362790 en
2008 et 415875 en 2009.
Tableau 6. Les pourcentages des ventes mensuelles des
boissons Gazeuses
Pourcentages
|
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Janvier
|
124.2 %
|
82.2 %
|
32.0 %
|
16.0 %
|
-10.7 %
|
Février
|
99.4 %
|
49.6 %
|
16.3 %
|
24.7 %
|
-15.0 %
|
Mars
|
98.9 %
|
63.3 %
|
25.2 %
|
17.8 %
|
-10.1 %
|
Avril
|
119.5 %
|
59.8 %
|
35.4 %
|
19.8 %
|
-20.3 %
|
Mai
|
125.8 %
|
71.8 %
|
35.7 %
|
32.7 %
|
-27.8 %
|
Juin
|
108.3 %
|
58.9 %
|
24.8 %
|
42.7 %
|
-17.3 %
|
Juillet
|
104.7 %
|
72.0 %
|
38.5 %
|
32.7 %
|
-100.0 %
|
Août
|
68.7 %
|
15.9 %
|
-1.6 %
|
-1.2 %
|
-100.0 %
|
Septembre
|
54.1 %
|
25.5 %
|
4.2 %
|
20.6 %
|
-100.0 %
|
Octobre
|
58.9 %
|
40.3 %
|
3.1 %
|
-1.5 %
|
-100.0 %
|
Novembre
|
67.4 %
|
18.7 %
|
14.6 %
|
-2.6 %
|
-100.0 %
|
Décembre
|
85.2 %
|
22.1 %
|
10.2 %
|
-7.1 %
|
-100.0 %
|
Total
|
91.0 %
|
45.7 %
|
19.0 %
|
14.6 %
|
-59.0 %
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
Ce tableau nous montre qu'il y'a une évolution positive
des ventes mensuelles des boissons Gazeuses sauf en 2009 où elle est de
-59 %. En 2005 elle est de 91.0 %. Il y a eu une forte évolution de
vente mensuelle des boissons Gazeuses.
Tableau 7. Variation du tarif produits BRALIRWA
SA
Produits
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Primus
|
4100
|
3900
|
3809
|
4425
|
5425
|
M. 65 cl
|
4700
|
5250
|
5128
|
6400
|
7400
|
M.33 cl
|
5700
|
5750
|
5616
|
8085
|
8085
|
Guinness
|
6524
|
7724
|
7545
|
9990
|
11000
|
Amstel
|
6000
|
6000
|
5861
|
8450
|
9440
|
Heineken
|
19000
|
19000
|
18558
|
20900
|
24500
|
B.G
|
2870
|
2870
|
2803
|
3450
|
4540
|
Total
|
48894
|
50494
|
49320
|
61700
|
70390
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
Ce tableau nous montre l'évolution du tarif des
produits de la BRALIRWA SA au cours des années 2005 a 2009. Le tarif
inclusif a été de 48894 en 2005, de 50494 en 2006, de 49320 en
2007, de 61700 en 2008 et de 70390 en 2009.
Tableau 8. Pourcentage de variation du tarif produits
BRALIRWA
Pourcentage de variation du tarif produits
|
Produits
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Primus
|
8.3
|
7.7
|
7.7
|
7.1
|
7.7
|
M.65cl
|
9.7
|
10.3
|
10.3
|
10.3
|
10.5
|
M.33cl
|
11.7
|
11.3
|
11.3
|
13.1
|
11.4
|
Guinness
|
13.3
|
15.2
|
15.2
|
16.1
|
15.6
|
Amstel
|
12.2
|
12
|
11.8
|
13.6
|
13.4
|
Heineken
|
39
|
37.6
|
37.6
|
33.8
|
34.8
|
B.G
|
6
|
5.6
|
5.6
|
5.5
|
6.4
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
Ce tableau nous montre que la variation du tarif produits BG a
baissé de 2005 à 2006. Elle a stagné de 2006 à
2007. Elle a encore baissé de 2007 à 2008. Elle n'a
augmenté que de 2008 à 2009.
Au niveau des boissons alcoolisées :
§ Guinness a connu une évolution positive de
tarification dans ces années, sauf en 2009 ;
§ Primus a chuté sur toute la période de
l'étude sauf en 2009 ou il a augmenté ;
§ Mutzig a stagné pendant trois ans ;
§ Les autres produits ont également
baissés.
III.2.
Les coefficients de corrélation
Le but du coefficient de corrélation est de
découvrir les relations possibles entre différents variables.
C'est à dire cherche si une fluctuation (augmentation ou diminution) de
l'une est accompagnée d'une fluctuation de l'autre positivement ou
négativement.
Il existe une relation parfaite si et seulement si lorsqu'une
variable augmente l'autre aussi augmente ou si elle diminue l'autre aussi
diminue. Dans ce cas le coefficient de corrélation est égal
à 1 pour une corrélation positive et le coefficient de
corrélation est égal à -1 quand il s'agit d'une
corrélation parfaitement négative.
Tableau 9. Boissons alcoolisées et non
alcoolisées
Produits
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
Primus
|
4100
|
3900
|
3809
|
4425
|
5425
|
M. 65 cl
|
4700
|
5250
|
5128
|
6400
|
7400
|
M.33 cl
|
5700
|
5750
|
5616
|
8085
|
8085
|
Guinness
|
6524
|
7724
|
7545
|
9990
|
11000
|
Amstel
|
6000
|
6000
|
5861
|
8450
|
9440
|
Heineken
|
19000
|
19000
|
18558
|
20900
|
24500
|
B.G
|
2870
|
2870
|
2803
|
3450
|
4540
|
Total
|
48894
|
50494
|
49320
|
61700
|
70390
|
Source : BRALIRWA SA, contrôle de
gestion.
III.2.1. Les séries de la variation de tarifs de
produits de la BRALIRWA entre les boissons alcoolisées et non
alcoolisées.
Tableau 10. Comparaison de boisons Gazeuses et non
gazeuses
z
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
2009
|
x
|
7670
|
7937
|
7752
|
9708
|
10975
|
y
|
2870
|
2870
|
2803
|
3450
|
4540
|
Source : élaboré par nous
même partir du donné tableau N0 7
Tableau 11. Corrélation des boissons
alcoolisées et non alcoolisées
x
|
y
|
x-
|
(x- )2
|
y-
|
(y- )2
|
xy
|
7670
|
2870
|
-1138
|
1295044
|
-436
|
190096
|
22012900
|
7937
|
2870
|
-871
|
758641
|
-436
|
190096
|
22779190
|
7752
|
2803
|
-1056
|
1115136
|
-503
|
253009
|
21728856
|
9708
|
3450
|
900
|
810000
|
144
|
20736
|
33492600
|
10975
|
4540
|
2167
|
4695889
|
1234
|
1522756
|
49826500
|
Tot : 44042
|
16533
|
|
8674710
|
|
2176693
|
149840046
|
Source : Elaboré par nous
même à partir de la donnée du tableau N°7
= =8808.4
= =3306.6
a. Interprétation 82(*)
En 1965 un mathématicien statisticien du nom de
GUILFOND a proposé une interprétation générale du
coefficient de corrélation de Pearson de la manière
suivante :
0.90 et plus : corrélationnel
très forts
0.70 à 0.89 : corrélation
forte
0.40 à 0.69 : corrélation
modérée
0.20 à 0.39 : corrélation
faible
0.19 et moins : corrélation
presque négligeable
III.2.2. Indice de prix simple des
produits alcoolises (prix relatif)
Cet indice mesure les variations des prix d'un seul item
à différentes périodes dans le temps. Sa formule est la
suivante ;
Tableau 12. Comparaison des boisons alcoolisées
et non alcoolisées
Produit
|
2005 à 2006
|
2006 à 2007
|
2007 à 2008
|
2008 à 2009
|
Primus
|
|
|
|
|
Différence
|
95 %
|
97 %
|
116%
|
122%
|
M 65 cl
|
|
|
|
|
Différence
|
111 %
|
97 %
|
124 %
|
115 %
|
M 33 cl
|
|
|
|
|
Différence
|
100.8 %
|
97.7 %
|
143.9 %
|
1 %
|
Guinness
|
|
|
|
|
Différence
|
118.3 %
|
97.6 %
|
132.4 %
|
110.1 %
|
Amstel
|
|
|
|
|
Différence
|
1 %
|
97.6 %
|
144.1 %
|
111.7 %
|
Heineken
|
|
|
|
|
Différence
|
1 %
|
97.6 %
|
112.6 %
|
117.2 %
|
D'après ce tableau, nous constatons les
réalités ci-après :
§ Le prix de Primus a diminué de 5% et 3% et
augmenté de 16% et 22% au courant des années respectivement en
2005, 2006, 2007, 2008 et 2009.
§ Le prix de Mutzig 65cl a augmenté 11% de 2005
à 2006 ; il a diminué de 3% l'année qui a
suivi ; il a augmenté de 24% et 15 % en 2008 et 2009.
§ Le prix de Mutzig 33cl a augmenté de 0.8% en
2006. il a chuté de 2.3% en 2007. il a augmenté de 43.9% en 2008
et il a augmenté de 1% en 2009.
§ Guinness a augmenté de 18.3% de 2005 à
2006. il a diminué de 2.4% en 2007. il a augmenté de 32.4% en
2008 et de 10.1% en 2009.
§ Amstel a augmenté de 1% de 2005 à 2006.
Il a diminué de 2.4% en 2007. Il a augmenté de 44.1% en 2008 et
de 11.7% en 2009.
§ Heineken a augmenté de 1% de 2005 à 2006.
il a diminué de 2.4% en 2007. il a augmenté de 12.6% en 2008 et
de 17.2% en 2009.
Tableau 13. Comparaison de Primus et Boisson
Gazeuse
Produits
|
2005 à 2006
|
2006 à 2008
|
2007 à 2008
|
2008 à 2009
|
BG
|
|
|
|
|
Différence
|
1 %
|
97 %
|
123 %
|
131%
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau nous montre les réalités
ci-après :
§ Entre 2005 et 2006 il y'a une eu augmentation de 1%.
§ Entre 2006 et 2007 il y'a une diminution de 97%,
§ Entre 2007 et 2008 Il y'a augmentation 23%.
§ Entre 2008 et 2009 Il y'a une augmentation de prix de
31%.
Tableau 14. Comparaison de Primus et BG
Produits
|
2005
|
2006 et 2007
|
2008
|
2009
|
Primus
|
95%
|
97 %
|
116 %
|
122 %
|
B.G
|
1%
|
97 %
|
123 %
|
131 %
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau de variation de prix entre le Primus et G.B nous
montre que :
§ En 2005/2006 les BG ont connu une augmentation par
rapport à la Primus ;
§ En 2006/2007 il y'a eu équilibre de variation de
prix soit 97% de Primus et 97% de BG ;
§ En 2008 et 2009 les BG ont le prix des BG a plus
augmenté que ceux de la Primus.
Tableau 15. Comparaison entre le M. 65 Cl et BG par
rapport à la variation de prix
Produits
|
2005/2006
|
2006/2007
|
2007/2008
|
2008/2009
|
M. 65 cl
|
111 %
|
97 %
|
124 %
|
115 %
|
BG
|
1 %
|
97 %
|
123 %
|
131 %
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau nous montre que la variation de prix :
§ En 2005/2006 le M. 65cl a augmenté de 11%
contre 1% des BG ;
§ En 2006/2007 il y'a eu l'équilibre de M 65 cl
soit 97% et B.G 97% ;
§ En 2007/2008 la variation de prix de M 65 cl a
augmenté de 24% alors que les BG cela a été de
23% ;
§ En 2008 /2009 la variation de prix de BG a
augmenté de 31% tandis que M 65.cl a augmenté de 15%.
Tableau 16. Comparaison entre le M. 33 cl et par
rapport à la variation de prix
Produits
|
2005/2006
|
2006/2007
|
2007/2008
|
2008/2009
|
M. 33 cl
|
100.8 %
|
97 est %
|
143.9%
|
1 %
|
BG
|
1 %
|
97 %
|
123 %
|
131 %
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau nous montre que la variation de prix des M.33cl et
les BG est comme suit :
§ Entre 2005/2006 les B.G ont augmenté de 1%
contre 100.8 de M.33 cl ;
§ En 2006/2007 la variation de prix est équilibre
soit de 97% ;
§ En 2007/2008 la variation de prix de M.33 cl a connu
une augmentation de 43,9% et les B.G de 23% ;
§ En 2008/2009 la variation de prix des BG a
augmenté de 31% contre 1 % de M.33.cl.
Tableau 17. Comparaison entre le Guinness et B.G par
rapport à la variation de prix
Produits
|
2005/2006
|
2006/2007
|
2007/2008
|
2008/2009
|
Guinness
|
118.3 %
|
97 %
|
132.4 %
|
110. 1 %
|
BG
|
1 %
|
97 %
|
123 %
|
131 %
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau nous montre que :
§ En 2005/2006 le Guinness a augmenté de 18.3 %
alors que les BG nt augmenté de BG de 1% ;
§ En 2006/2007 il y a eu l'équilibre de 97 % par
rapport à la variation de prix des deux produits ;
§ En 2007/2008 la variation de prix de Guinness a
augmenté de 32.4 % et les BG de 23% ;
§ En 2008/2009 la variation de prix de prix des BG a
augmenté de 31% tandis que le Guinness a augmenté de 10%.
Tableau 18. Comparaison
entre l'Amstel et BG par rapport à la variation de prix
Produits
|
2005/2006
|
2006/2007
|
2007/2008
|
2008/2009
|
Amstel
|
1 %
|
97.6
%
|
144.1
%
|
111.7
%
|
BG
|
1 %
|
97
%
|
123
%
|
131
%
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau nous montre que :
§ La variation de prix entre 2005/2006 est
équilibre. Elle est de 1% ;
§ En 2006 /2007 il y'a eu l'équilibre de la
variation de prix au niveau de 97% ;
§ En 2007/2008 la variation de prix de s BG a
monté jusqu' à 31% contre 11.7% de l'Amstel ;
§ En 2008/2009 la variation des prix des B.G a
été de 31% contre 11.7% de l'Amstel.
Tableau 19. Comparaison
entre le Heineken et BG par rapport au variation de prix
Produits
|
2005/2006
|
2006/2007
|
2007/2008
|
2008/2009
|
Heineken
|
1 %
|
97
%
|
112.6
%
|
117.7
%
|
BG
|
1 %
|
97
%
|
123
%
|
131%
|
Source : Elaboré par nous
même à partir des données du tableau 12
Ce tableau nous montre que :
§ Pour le Heineken et les BG en 2005/2006 la variation
de prix a été équilibrée. Elle a été
de 1% ;
§ En 2006/2007 la variation des prix est
équilibrée entre le Heineken et les BG. Elle a été
de 97% ;
§ En 2007/2008 la variation des prix des BG a
augmenté de 23% contre 12.6% pour Heineken ;
§ En 2008/2009 la variation des prix des BG a
augmenté de 31% contre 17.7% pour Heineken.
III.3.
Impact de la crise énergétique dans l'augmentation des prix des
boissons de la BRALIRWA
Il y'a longtemps que le Rwanda a connu un grand
problème de pénurie d'énergie. Les changements climatiques
et d'autres problèmes liés à l'habitat ont remarquablement
accentué l'insuffisance accrue d'électricité et sur toute
l'étendue du territoire rwandais.
Pour résoudre ce problème sans
précèdent, le gouvernement rwandais a procédé par
des moyens variés, avec des solutions à court, moyen et long
terme. Elle a procédé à l'achat des groupes
électrogènes, la construction du barrage hydroélectrique
sur la chute de Rusumo et à l'exploitation du Gaz méthane
contenu dans le Lac Kivu.
La BRALIRWA SA fait partie de ces grandes industries qui
utilisent l'électricité pour la réalisation de ses
affaires. La hausse du coût d'une unité de
l'électricité se répercute directement à
l'augmentation du coût de production des boissons de la BRALIRWA.
D'après le chargé de la logistique de l'usine de Kicukiro, la
succursale de Kicukiro utilise plus de 700 KWH par jour de
l'électricité et plus de 35m3 d'eau par jour dans la
fabrication des limonades. De 2005 à 2009 le prix d'une unité
d'un KWH et d'un m3 d'eau ont respectivement augmenté. Nous
en déduisons qu'il y a eu une hausse du coût de production des
limonades de 46200 FRW par jour par rapport aux autres années.
Sachant que la BRALIRWA produit en moyenne 364hl de limonades
par jour, soit 792 casiers par jour, le coût de production a ainsi
été augmenté d'une valeur de 68.5 FRW par casier. Soit
2.85 FRW par bouteille de limonade.
Conclusion partielle
Nous arrivons à la fin du troisième chapitre qui
était consacré à la vérification de notre
deuxième hypothèse selon laquelle, « La variation des
prix des produits de la BRALIRWA S.A. est défavorable a cette entreprise
car elle risque de perdre les clients potentiels ».
En effet, après avoir mené des recherches
documentaires ou interviewé les personnes clés pour
récolter les données dont nous avions besoin pour vérifier
cette hypothèse, nous avons trouvé que les prix des produits de
la BRALIRWA ont augmenté sur une grande partie de la période sous
études a cause des facteurs que nous avons exposé dans le
deuxième chapitre.
Cette augmentation du prix pourrait dissuader une partie des
consommateurs des produits de la BRALIRWA à les acheter ou ceux-ci
pourraient diminuer la quantité qu'ils prenaient faute de moyens
financiers.
Ainsi, l'hypothèse a été
confirmée.
CONCLUSION GENERALE ET
RECOMMANDATIONS
1. Conclusion
générale
Nous voici arrivé au terme de notre étude
intitulé Impact de la variation des prix sur la commercialisation des
produits de la BRALIRWA S.A. (2005-2009).
Hormis l'introduction et la conclusion, notre travail comporte
trois chapitres :
§ Cadre théorique et conceptuel
§ Identification des facteurs qui influencent la
variation des prix des produits de la BRALIRWA S.A.
§ Impact de la variation des prix de la BRALIRWA sur la
commercialisation de ses produits et nous permet de vérifier la
deuxième hypothèse.
Notre préoccupation majeure a consisté à
évaluer l'impact de la variation des prix sur la commercialisation des
produits de la BRALIRWA S.A.
Pour attendre nos objectifs, nous sommes parties des questions
suivantes :
§ Quels sont les facteurs qui influencent la variation
des prix au sein de la BRALIRWA S.A. ?
§ La variation des prix de la BRALIRWA S.A. a-t-elle un
impact favorable ou défavorable dans la commercialisation de ses
produits ?
Pour y parvenir, nous avons retenu les hypothèses
ci-après :
§ Les prix des produits sont influencés par les
prix des matières premières, le régime fiscal, le taux de
change, le prix des produits pétroliers, etc.
§ La variation des prix des produits de la BRALIRWA S.A.
est défavorable a cette entreprise car elle risque de perdre les clients
potentiels.
Pour récolter les données, afin de
présenter la synthèse de notre travail, nous avons recouru
à la technique documentaire et à l'interview libre non
structurée. Quant aux méthodes, nous avons utilisé la
méthode statistique, historique et analytico-synthétique.
Dans le premier chapitre, nous y avons mis les
définitions des concepts clés et passé en
revue la littérature consacrée
à notre thème.
Dans le deuxième chapitre, nous avons
vérifié la première hypothèse de notre travail
selon laquelle.
En effet, après avoir mené des recherches
documentaires ou interviewé les personnes clés pour
récolter les données dont nous avions besoin pour vérifier
cette hypothèse, nous avons trouvé que les prix des produits de
la BRALIRWA sont effectivement influencés par les prix des
matières premières, le régime fiscal, le taux de change,
le prix des produits pétroliers, etc.
D'après ces résultats, nous constatons que tous
les indicateurs que nous avions retenus pour vérifier l'hypothèse
l'ont vérifiée par confirmation.
Dans le troisième chapitre de notre travail, nous avons
vérifié la deuxième hypothèse selon laquelle.
Après avoir mené des recherches documentaires ou
interviewé les personnes clés pour récolter les
données dont nous avions besoin pour vérifier cette
hypothèse, nous avons trouvé que les prix des produits de la
BRALIRWA ont augmenté sur une grande partie de la période sous
études a cause des facteurs que nous avons exposé dans le
deuxième chapitre.
Cette augmentation du prix pourrait dissuader une partie des
consommateurs des produits de la BRALIRWA à les acheter ou ceux-ci
pourraient diminuer la quantité qu'ils prenaient faute de moyens
financiers.
Ainsi, l'hypothèse a été
confirmée.
Nous ne prétendons pas avoir épuisé tout
ce qui est de notre sujet de recherche, mais nous venons de tracer la piste et
demandons aux futurs chercheurs de nous compléter.
2.
Recommandations
A la fin de ce travail, nous formulons les suggestions
suivantes a l'entreprise qui constitue notre cas d'études :
§ La BRALIRWA S.A doit repenser à d'autres
facteurs qui influencent la vente car le prix n'est pas le seul facteur qui
influence la vente en grande quantité ;
§ Elle doit renforcer les actions marketing pour faire
face a la concurrence des nouveaux produits venant des pays de l'Afrique d
l'Est.
BIBLIOGRAPHIE
A. Ouvrages généraux
§ GRAWITZ. M et PINTO, R. Méthode des sciences
sociales, éd. Dalloz, Paris, 1994.
§ GRAWITZ, M, Lexique des sciences sociales,
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§ BOUDON, R, La méthode statistique,
éd, DUNOD, Paris, 1980
§ KOTLER et DUBOIS, Marketing management,
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§ GENERAUX, J. Economie politique,
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§ CHEVALIER J., Théorie générale de
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§ BRAY L. et HOHMANN Y., Le travail de fin
d'études, une approche méthodologique du mémoire,
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§ BOUDON, R., La méthode statistique,
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§ HABIMANA, G, Cours d'initiation à la
recherche scientifique, ULK,Gisenyi, 2001
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§ Jean-Claude YOUMKER cité par DUSENGUMUREMYI,
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§ DRUCKER P., La formation des dirigeants
d'entreprise, apprendre à diriger, Paris, éd. By Tendances
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§ LAMBIN J., et Alli, Marketing stratégique et
Opérationnel à l'orientation du marché 6e
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§ Revue de la BRALIRWA, Je te dirais un monde de
qualité, 2002
§ BNR, Etudes et statistiques, 2008
§ BRALIRWA, Contact, n°242, 2006
§ BRALIRWA, Les statuts de la BRALIRWA S.A, in J.O.R.R
n°13 au 1/7/1997
§ BRALIRWA S.A, Je te dirai, BRALIRWA S.A in monde de
qualité, Kigali, 2006
§ BRALIRWA, Archives, 2008
§ BARLIRA, Rapport annuel 2008, Kigali, 2009
B. Mémoire et notes de cours
§ MFITUMUKIZA Ildefonse, La politique de prix des
Brasseries et Limonaderies au Rwanda «BRALIRWA S.A, 1999-2004, ULK
Gisenyi, 2006
§ FEZA Francine, La modification des prix et son
incidence sur les ventes des Limonaderie de la Bralirwa S.A, 2002 - 2005,
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§ BUTARE Léonard, L'analyse de la fluctuation
de prix des biens de consommation, cas des Bralirwa SA, ULK Kigali,
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§ SEBUSERUKA MPIGA H. L'impact de l'analyse
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- 2008, mémoire inédit, ULK Kigali
§ HABIMANA G., Cours d'initiation à la
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C. Source électronique
§
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§
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du 27/09/2009
§
http://www.economieonline.fr/fixation_prix.html, consulté le 21
novembre 2009
* 1 GRAWITZ M., Méthode
des sciences sociales, Dalloz, Paris 1992, p. 24
* 2 KOTLER et DUBOIS,
Marketing management, Paris, 9ème édition, public-union,
1997, p. 173
* 3 PHILIPPE et al., Les
entreprises face à la concurrence, Paris, Hachette, 1995, p. 83
* 4 Idem, p. 84
* 5 BARLIRA, Rapport annuel
2008, Kigali, 2009, p. 23
* 6 BRAY L. et HOHMANN Y.,
Le travail de fin d'études, une approche méthodologique du
mémoire, Paris, Masson, 1998, 47
* 7 GRAWITZ M., Op. Cit., p.
398
* 8HABIMANA G., Cours
d'initiation à la recherche scientifique, U.L.K Kigali, 2001,
p.6
* 9MASIALA,
Rédaction et présentation d'un travail scientifique,
éd. Enfance et paix Kinshasa, 1993, p. 40
* 10 GRAWITZ, M,
Lexique des sciences sociales, Paris, éd. Dalloz, 2004, p.
55
* 11 GRAWITZ, M et PINTO,
R, Méthodes des sciences sociales, Paris, éd. Dalloz,
1994, p. 28
* 12. BOUDON, R., La
méthode statistique, Paris, éd. Dunod, 1980, p. 41
* 13 HABIMANA, G, Cours
d'initiation à la recherche scientifique, ULK,Gisenyi, 2001, p.
20
* 14 VERET, C., et MEKOUARD,
R., Fonction : Risk management, Dunod, Paris, 2005, p. 88
* 15 Ibidem
* 16 VERET, C., et MEKOUARD,
R., Op. Cit., p. 89
* 17 Ibidem
* 18 REY, A., Le Petit
Robert, éd. Le Robert, Paris, 1991, p. 1317
* 19
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix
Consulté le 27/07.2009 à 18 h12
* 20 LUDWING M.,
Eléments de tarification, Paris, Dalloz, 1988, p. 218
* 21 FRIEDMAN M, Le
système des prix, Paris, Seuil, 1996, p. 32
* 22
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix
Consulté le 27/07.2009 à 18 h12
* 23 La Rousse, P., Le
Petit Larousse Grand Format, éd. Française Inc., Paris,
2004, p. 468
* 24 JOUVE, Dictionnaire
Universel, éd. Françaises n° 6, Paris, 1998, p.1350
* 25 REY A., Op. Cit.,
p. 1874
* 26
http://fr.wikipedia.org/wiki/Prix
consulté 27/09/2009 en date du 27/09/2009
* 27 Idem
* 28 KOTLER et DUBOIS,
Marketing management, 9éme édition,
Publi-union, Paris, 1997, p. 139
* 29 KOTLER et DUBOIS, op.
cit p. 174
* 30 HIAM A., et SCHEWE
C., MBA MARKETING : Les outils, Paris, Seuil, 1998, p.
136
* 31 KOTLER et DUBOIS, op.
cit p. 176
* 32 Idem, p. 177
* 33 Jean-Claude YOUMKER
cité par DUSENGUMUREMYI, Rôle du service marketing dans la
croissance d'une banque commerciale en concurrence, mémoire, ULK,
Kigali, Inédit, 2005, p.26
* 34 Idem, p. 27
* 35 DRUCKER P., La
formation des dirigeants d'entreprise, apprendre à diriger, Paris,
éd. By Tendances actuelles, 2002, p.138
* 36 Idem, p. 139
* 37 DRUCKER P., Op.
Cit., 2002, p.142
* 38 Ibidem
* 39
http://www.economieonline.fr/fixation_prix.html,
consulté le 21 novembre 2009
* 40 KOTLER et DUBOIS, op.
cit p. 174
* 41 Idem, p. 175
* 42 KOTLER et DUBOIS, op.
cit p. 181
* 43 Idem, p. 182
* 44 LAMBIN J., et Alli,
Marketing stratégique et Opérationnel à l'orientation
du marché 6e éd, Dunod, Paris 2005, p.11
* 45 Idem, p. 12
* 46 MEMSLON, Place de la
promotion dans le Marketing Mix, Paris, Seuil, 1999, p. 22
* 47 Idem, p. 24
* 48 Revue de la Bralirwa,
Bralirwa contact, 1959, p. 3
* 49 BRALIRWA S.A, je te dirai,
BRALIRWA S.A in monde de qualité, Kigali, 2002
* 50 Revue de la Bralirwa,
Op. Cit., p. 5
* 51 Revue de la Bralirwa,
Op. Cit., p. 5
* 52 Revue de la Bralirwa,
Bralirwa contact, 1984, p. 10
* 53 BRALIRWA, les statuts de
la BRALIRWA S.A, in J.O.R.R n°13 au 1/7/1997, p.8.
* 54 BRALIRWA, Archives,
2000, p.25, consulté en 2008
* 55 FAYOL cité par
HENRI MWENZE, Cours des principes généraux d'organisation de
l'entreprise 2e graduat, inédit, UNIC/UVIRA. 2002-2003
* 56 Idem
* 57 BRALIRWA, Rapport annuel
2008 Bralirwa S.A
* 58 BRALIRWA, Op.
Cit., p. 9
* 59 Rapport annuel 2008
BRALIRWA S.A
* 60 Rapport annuel 2008
BRALIRWA S.A
* 61 Rapport annuel 2008
BRALIRWA S.A
* 62 BRALIRWA, Rapport annuel
2008 Bralirwa S.A
* 63 IMANIRAGUHA A, le
Marketing et son impact sur les ventes des produits de La BRALIRWA,
Mémoire, ULK, Gisenyi, 2005,pp 40-42
* 64 Interview avec le
Responsable de la Direction Commerciale à la BRALIRWA
* 65 DUBOIS J.
Dictionnaire du Français d'aujourd'hui, Paris, éd.
Larousse, 2000, p.1288
* 66 GENERAUX J.
Economie politique, Paris, Ed. Hachette Supérieur, p.25
* 67 Interview avec le
Responsable de la Direction Commerciale à la BRALIRWA
* 68 Interview avec le
Responsable de la Direction Commerciale et celui de la Direction Technique et
Production à la BRALIRWA
* 69 LAMBIN J., et Alli,
Op. Cit., p. 44
* 70 Ibidem
* 71 KEGEL H., et alii,
Dictionnaire universel, 2 è éd. 1995.p 579
* 72 MARTINET A. et SILEM
A., Lexique de gestion, Paris, 6è éd Dalloz, 2003,
p.138
* 73 REY A., Op.
Cit., p. 971
* 74 KOTLER DU BOIS. B.
op.cit, p. 71
* 75 Idem, p. 72
* 76 Idem, p. 145
* 77 KOTLER DU BOIS. B.
op.cit, p. 102
* 78 Interview avec le
Responsable de la Direction Commerciale et celui de la Direction Technique et
Production à la BRALIRWA
* 79 Propos du Chef du
Personnel de la BRALIRWA
* 80 BUTARE Leonard, op
cit
* 81 BRALIRWA, Op. Cit., p.
28
* 82 NSANZIMNA J.C.
Statistique descriptive, cours inédit ULK campus de Gisenyi
2004-2005 p.56