CHAPITRE II. APERCU GENERAL SUR LA COOPERATIVE
AMANA
Bien que certaines institutions de micro finances aient vite
périclité au Tchad, d'autre par contre, malgré certaines
difficultés, font des percées positives et donnent un coup de
main non négligeable aux pauvres. C'est le cas d'Amana de N'
Djaména.
SECTION I : APERÇU THEORIQUE
Amana, la caisse populaire créée le 10 Mai 2002,
Amana qui veut dire littéralement « confiance »
en Arabe tchadien, est une institution d'épargne et de micro
crédit, destinée à ceux qui n'ont pas accès aux
banques. Elle travaille en étroite collaboration avec ses
épargnants appelés aussi clients.
Pour être client, il suffit d'ouvrir un compte à
5000 FCFA (cinq mille de francs CFA) plus une carte photo, et une carte d'un
suppliant. Ce qui donne alors à l'intéressé, le titre de
client actif et qui permet d'épargner.
Amana octroi à ses clients de crédit de l'ordre
de 5000 CFA (cinq mille de francs) à 3 000 000 FCFA (trois millions
de francs). Mbaiguedem Daniel, gérant de cette maison
déclare : « Amana est créée pour les
pauvres notre objectif est d'aidé les pauvres à sortir de leur
état. D'ailleurs les micro crédits naissent pour améliorer
les conditions des pauvres ».
Elle octroie deux types de crédits : Le prêt
en découvert et le prêt en crédit. Le premier est
remboursable en un mois et second en 12 mois. En plus du coup de mains qu'elle
donne aux misérables, elle facilite aussi la tâche à
certaines fonctionnaires de l'Etat qui ont coutume de ce faire payer par le
bail étage. Ils font virer leurs salaires à Amana. Ainsi, sur
ses 1025 épargnants, 350 sont des fonctionnaires de l'Etat
alignés au virement. Ce virement s'effectue de commun accord avec le
service de la solde du ministère de la fonction publique.
Ses agents de l'Etat peuvent avoir des crédits qui leur
permet de réaliser bien de projets : construction, achat de moyen
de déplacement et bien d'autre propriétés .Ses
employés de l'Etat dont les salaires sont virés à Amana
viennent surtout des Ministères de l'Administration du Territoire ;
de l'Education, de la Culture, de l'Environnement.
Par ailleurs dans sa logique d'améliorer les
conditions de vie des pauvres, Amana n'épaule pas que ceux de N'djamena.
Elle penche aussi vers les organisations villageoises des provinces. C'est
ainsi qu'en 2004, elle a financée deux groupements villageois à
Kelo dans la Tandjilé Ouest.
IL s'agit de : « maison de commerce le
paysannat et de DKPK (kabé kirbé pina, né kayang) qui veut
dire en Lelé, « Unir les idées pour le
développement »
Le premier groupement villageois a
bénéficié de vingt six vélos d'un montant global de
1 170 000 FCFA (million cent soixante dix mille francs CFA). ET DKPK a
reçu un moulin a mil d'une valeur de 3 000 000FCFA (trois millions
de francs CFA).
Selon le gérant de l'entreprise, de micro crédit
son entreprise se porte aujourd'hui comme un charme bien qu'affectée en
2004 par la crise des coopératives. « Nous avons
été touché par les crises des coopératives, les
agents avaient peur et ils viennent massivement retirer leurs sous. Nous avons
malgré tout puis résisté et cela a causé de notre
sérieux. Nous avons aucun problème maintenant ».
|