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UNIVERSITE DE DSCHANG
FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES
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CENTRE REGIONAL D'ENSEIGNEMENT SPECIALISE EN
AGRICULTURE FORET-BOIS
(CRESA FORET-BOIS)
Etude de la contribution des ressources
naturelles aux budgets des ménages ruraux
:
Cas du village BANGA
(République Centrafricaine)
Par NGUEREGAYE Régis Aristide
Mémoire de fin d'études
présenté
En vue de l'obtention du Diplôme d'Etudes
Supérieures Spécialisées (DESS)
Option : Aménagement et Gestion Participative
des Ressources Forestières (Promotion 2004 -2005)
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UNIVERSITE DE DSCHANG
FACULTE D'AGRONOMIE ET DES SCIENCES AGRICOLES
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CENTRE REGIONAL D'ENSEIGNEMENT SPECIALISE EN
AGRICULTURE FORET-BOIS
(CRESA FORET-BOIS)
Etude de la contribution des ressources
naturelles aux budgets des ménages ruraux
:
Cas du village BANGA
(République Centrafricaine)
Mémoire de fin d'études
Présenté par NGUEREGAYE Régis
Aristide
Ingénieur Agro Formateur
Option : eaux et forêts
Encadreur Superviseur
FARGEOT Christian, PGTCV -RCA Dr. FOUDA MOULENDE
Thérèse
Chargée de cours, FASA
FICHE DE CERTIFICATION DE L'ORIGINALITE
Je soussigné, NGUEREGAYE Régis Aristide, atteste
que le présent mémoire est le fruit de mes propres travaux
effectués dans la commune de la Lobaye au sud ouest de la
République Centrafricaine sous la supervision de Dr. FOUDA MOULENDE
Thérèse, chargée de cours à la FASA et
l'encadrement de M. Christian FARGEOT, chef de projet PGTCV en
République Centrafricaine.
Ce présent mémoire est authentique et n'a jamais
été antérieurement présenté pour
l'acquisition de quelque grade universitaire que ce soit.
Auteur Superviseur
NGUEREGAYE Régis Aristide Dr. FOUDA
MOULENDE
Thérèse
DEDICACE
A mon fils NGUEREGAYE Melchie Ulrich, pour son inspiration durant
tout mon parcours universitaire ;
A ma chère mère, BLEWANE Yvonne, pour toute
l'affection et le courage qu'elle a su m'apporter ;
Amon feu père, NGUEREGAYE David, que son âme repose
en paix.
AVANT-PROPOS
L'objectif du CRESA Fortt-Bois est d'assurer une formation
professionnelle relative aux demandes des entreprises, ce qui justifie les
différents voyages d'études, les travaux pratiques sur le terrain
durant la formation et achevée par un stage en entreprise tout ceci
permet aux stagiaires de renforcer leurs connaissances théoriques et
concilier la théorie et la pratique et de se frotter les
réalités socio professionnelles en vue d'accroître leur
expertise.
Ce stage nous a permis de développer un sujet de recherche
portant sur « l'étude technico aéconomique et sociale du
village »
.
Le but de cette étude était d'obtenir des
données technico ~ économique sur le village en vue de faire un
diagnostic participatif lié à la gestion de la faune commune. Ce
travail n'aurait pu ~tre réalisé sans l'appui financier du PGTCV
et l'apport technique des personnes que nous ne pouvons toutes citer ici.
Toutefois, nous tenons à exprimer notre profonde gratitude
à :
M. Christian FARGEOT qui nous a fait confiance en acceptant de
nous accueillir dans son projet et pour l'encadrement et les orientations qu'il
nous a fournies ;
Mlle Ewa KANIOWSKA et M. Hadrien VANTHOMME pour leur assistance
technique ; La secrétaire du PGTCV pour avoir saisi certaines de nos
données et tout le personnel du projet ;
Toutes les populations du village Banga pour voir accepté
de travailler avec le stagiaire malgré leur relation conflictuelle avec
le Projet ECOFAC ;.
Dr FOUDA MOULENDE Thérèse pour avoir accepté
de nous encadrer tout au long de notre travail ;
M. Bernard VANTHOMME, conseiller du CRESA, qui a tout mis en
oeuvre pour nous permettre d'avoir une très bonne formation ; a travers
lui, nous remercions l'AUF pour tous les efforts qu'il consent à notre
formation et le personnel du CRESA Fortt ~ Bois ; Tous les enseignants du
CRESA, en l'occurrence le Pr. FOUDJET Amos Eric ;
Tous nos camarades stagiaires de la 8è promotion du CRESA
Forêt -bois ;
Tous les parents et frères qui nous soutiennent et nous
encouragent à poursuivre les études.
TABLE DES MATIERES
DEDICACE ii
AVANT-PROPOS iii
TABLE DES MATIERES iv
LISTE DES TABLEAUX v
LISTE DES FIGURES vi
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES ACRONYMES vi
INTRODUCTION 1
1. Cadre théorique 4
1.1 Au niveau mondial 4
1.2 Au niveau sous régional 4
1.3 Au niveau national 5
2. Cadre conceptuel 6
3. Revue de la littérature 7
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE 14
2 .Présentation du milieu d'études 15
2.1 La République Centrafricaine : milieux biophysiques
15
2.2 La République Centrafricaine : situation socio
économique 16
2.3 Le site de l'étude. 18
2.4 Collecte des données 21
2.4.1 Types de données 21
2.4 .2 Données secondaires 21
1.4..3 Données primaires 22
1.4 .4 Traitement et Analyse des données 25
1.4 .4.1 Analyse de l'économie et son fonctionnement ..
25
1.4.1.2 Analyse du budget ménage 25
1.4.5 Difficultés et limites d'études 26
3.1 Economie du village 29
3.1.1 Caractéristiques socio démographique du
village 29
3.1.1.1 Population 29
3.1.1.2 Relation avec les ressortissants en ville et association
30
3.1.1.3 Les initiatives 30
3.1.2 Les activités économiques 31
3.1.2.1 L'agriculture . 31
3.1.2.2 Elevage 31
3.1.2.3 Exploitation des PFNL 31
3.1.2.4 La chasse 32
3.1.2.5 La pêche 32
3.1.2.6 Extraction de diamants 32
3.1.2.7 Alcool de traite 32
3.1.2.8 Vannerie 33
3.1.2.9 Petits commerces 33
3 .1.3 Le travail 34
3.1.3.1 La répartition de la force de travail du
ménage 34
3.1.3.2 le relevé du travail du ménage 35
3.1.4 Les calendriers des activités de production 37
3.1.5 Evolution du terroir villageois 41
3.1.5.1 Mode d'exploitation de terre . 41
3.1.5.2 Le transect du village 41
3.1.6 Sécurité alimentaire 42
3.1.7 Production et Commercialisation 42
3.1.8 Le système de production agricole 42
3.1.9 Le système de production de la chasse et des PFNL
43
3 .1.10 Limites de ces systèmes de production 43
3.1.11 Les moyens de production 44
3.1.12 Appréciation du rôle des flux culturels et
des différentes connaissances endogènes 45
3 .1.12.1 Dépendances monétaires et non
monétaires 45
3.1.12.2 Incidence de l'Ecole sur la vie économique .
46
3.2 Fonctionnement de l'économie du village 46
3 .2.1 Flux des produits 46
3.2.1.1 Flux des agricoles 46
3.2..2 Les différents types d'échange . 48
3 .2.3 Flux des produits manufacturés 49
3.2 .4 Flux monétaires 50
3.2.4.1 Revenus générés 50
3.2.4.2 L'utilisation des revenus générés
par les différentes activités économique 51
3.2.5 Le syst~me de fonctionnement de l'économie 53
3.2.5.1 L e secteur moteur 53
3.2.5.2 L e secteur passif 53
3.3 Budget du ménage 56
3.3.1 Données socio démographique des
ménages 56
3.3 .2 Caractères de suivi #177;ménages
réalisés 57
3 .3.2.1 Le suivi régulier 57
3.3.2.2 Le suivi perturbé ou irrégulier 58
3 .3.2.3 Le suivi rompu 58
3 .3.3 Présentation des résultats du budget des
différents ménages suivis et son analyse 58
3.3.3.1 Présentation et discussion des résultats
traités 59
3.3.4 Analyse des résultats 61
3.3.4.1 Analyse monétaire 61
3.3..4.2 Analyse globale 62
3.3.4.3 Récapitulatif des analyses 62
CONCLUSION 64
BIBLIOGRAPHIE 68
ANNEXES 71
vi
Tableau 1: Importance économique de la faune sauvage hors
commerce ivoire et animal 9 Tableau 2: Contribution des PFNL et des produits
agricoles au revenu des ménages
lors de la période située entre septembre 1997 et
janvier 1998. 11
Tableau 3: Les critères de caractérisation des
ménages suivis 23
Tableau 4: Récapitulatif de la caractérisation des
ménages suivis 23
Tableau 5: Répartition de la population du village dans le
temps et dans l'espace 29
Tableau 6 : Relevé de travail Journalier de l'homme (Age :
= 18 ans) . 35
Tableau 7: Relevé de travail Journalier de la femme (Age =
15ans) . 36
Tableau 8 : Récapitulatif de types de plantes
cultivées 43
Tableau 9 : Relevé des moyens de
production par activité 44
Tableau 10 : Répartition par âge et sexe des enfants
scolarisés des ménages suivis 46
Tableau 11 : Récapitulatif des produits agricoles et des
prélèvements en forêts entrant
dans les échanges 49 Tableau 12 : Revenus
générés par les différentes activités
économiques hors la
production caféière 50 Tableau 13: Montant des
dépenses des ménages suivis par activité de
consommation
51
Tableau 14 : Relevé des dépenses
journalières du ménage 52
Tableau 15 : Catégorisation de la population des
ménages suivis 56
Tableau 16 : Structure du budget du ménage 58
Tableau 17: Soldes pondérés des ménages
suivis en FCFA 60
Tableau 18 : Part des RF dans le solde monetaire 61
Tableau 19 : Part des RF dans le solde global des ménages
suivis 62
LISTE DES FIGURES
Figure 1: Plan du village BANGA, NGUEREGAYE R. de concert avec
les populations,
2006 - RCA 19
Figure 2 : Récapitulatif de la démarche
méthodologique 24
Figure 3: répartition de la force de travail du
ménage suivi 34
Figure 4: Calendrier agricole 38
Figure 5: Calendrier des PFNL du village 39
Figure 6: Flux des agricoles 47
Figure 7 : Schéma montrant les flux commerciaux entre
cueillettes et consommateurs 48
Figure 8 : Graphe de la consommation du village 50
Figure 9 : Présentation du système de
fonctionnement de l'économie 55
Figure 10: Pyramides des âges des ménages suivis
57
Figure 11 : % des RF dans le solde monétaire des
ménages suivis 61
LISTE DES ABREVIATIONS ET DES ACRONYMES
CARPE = Central Africa Regional Program for Environment
(Programme Régional pour l'Environnement en Afrique Centrale)
CITES = Convention Internationale et Transfrontalière pour
la protection des Espèces menacées d'extinction.
CNUED : Commission des Nations Unies pour l'Environnement et le
Développement. CRESA = Centre Régional
d'Enseignement Supérieur Spécialisé en Agriculture ECOFAC
Ecosystèmes Forestiers d'Afrique Centrale.
F .A.O = "Food and Agricultural Organization"
(Programme des Nations Unies pour l'Alimentation et
l'Agriculture)
FFEM = Fonds Français pour l'Environnement Mondial
ORCCPA = Office de la Réglementation et de la
Commercialisation et du contrôle du Conditionnement des Produits
agricoles.
PGTCV = Projet de Gestion de Terroirs de Chasse Villageoise PFNL
= Produits Forestiers Non Ligneux
PIB = Produit Intérieur Brut
RCA := République Centrafricaine
PNUD = Programme des Nations Unies pour le Développement
RN = Ressources Naturelles
SEFCA Société d'Exploitation Forestière de
Centrafrique SIDA = Syndrome de l' Immuno Déficience Acquise
UNICEF Fonds des nations unies pour l'Enfance
UICN = Union Internationale pour la Conservation de la Nature UPF
= Unité de Production Familiale
WWF =" World Wilde Fund " ( Fonds Mondial pour la Nature)
Les forêts tropicales fournissent tout un ensemble de
biens et services nécessaires à la survie et au
développement des sociétés humaines. Parmi ceux-ci, on
peut relever : la production de bois d'oeuvre, de bois de service et de
bois-énergie, celle de produits forestiers non ligneux (PFNL),
l'existence de sites récréatifs et touristiques, de sites
destinés aux rites magico-religieux, et de sites pour l'éducation
et la recherche, etc.
L'économie du village est basée essentiellement
sur les prélèvements en forêts, autoconsommés en
partie, et dont la vente procure des revenus qui financent des
activités qui financent des activités relevant des
autres secteurs de l'économie.
C'est une économie tributaire du marché
extérieur et dépendant du jeu d'argent dont le secteur moteur est
representé par les produits forestiers non ligneux.
Les enquêtes menées auprès des
ménages ruraux forestiers montrent que Les ressources forestières
autres que le bois d'oeuvre contribuent pour plus de 70% de la capacité
d'investissement et d'épargne des ménages ruraux.
Ces exigences ne peuvent rtre satisfaites que dans le cadre
d'une stratégie globale d'aménagement et de gestion durable des
ressources forestières, qui intègrent systématiquement
l'exploitation et la valorisation des produits forestiers non ligneux , en
prenant en considération l'ensemble des facteurs écologiques et
socio économiques intervenant dans la filière de production et de
commercialisation des PFNL.
Malgré les contraintes et les insuffisances
liées au mode d'exploitation des ressources qui les fournissent et au
mode de leur valorisation et de leur commercialisation, les PFNL
présentent des intérêts économiques et sociaux
certains et continuent à intéresser les ménages ruraux.
Les perspectives d'exploitation des ressources
forestières autres que le bois d'oeuvre sont réelles, bien qu'un
effort important reste à accomplir pour passer à une
véritable intégration de cette composante dans les
aménagements et dans le plan de gestion durable.
Mots clés : Prélèvements en forêt,
secteur moteur, gestion durable, ménages ruraux
ix
The tropical forests provide a whole whole of goods and
services necessary to the survival and the development of the human societies.
Among those, one can raise: production of wood , wood of service and
wood-energy that of nonwoody forest products (PFNL), the existence of
entertaining and tourist sites, sites intended for the rites magico-monk, and
of sites for education and research, etc.
The economy of the village is based primarily on the taking
away in forests, autoconsommés partly, and whose sale gets incomes which
finance activities which finance activities concerned with the other sectors of
the economy.
It is an economy tributary of the market external and depend
on the money play whose driving sector is represented by the nonwoody forest
products. The surveys carried out near the forest rural households show that
forest resources others that the wood contribute for more than 70% of the
capacity of investment and saving of the rural households.
These requirements cannot be satisfied that within the
framework with a total strategy of installation and durable management of the
forest resources, which systematically integrate the exploitation and the
beneficiation nonwoody forest products by taking into account the whole of the
ecological factors and socio economic intervening in the die of production and
marketing of the PFNL. In spite of the constraints and the insufficiencies
related to the mode of exploitation of the resources who provide them and at
the mode of their valorization and their marketing, the PFNL are of economic
interests and social some and continue to interest the rural households.
1 INTRODUCTION
Les forets tropicales d'Afrique centrale sont sources
d'alimentation pour des millions de personnes qui dépendent directement
des écosystèmes forestiers et elles constituent un
réservoir de biodiversité sans équivalent. Mais de plus en
plus, elles ne sont considérées que sous l'angle de
l'exploitation industrielle. L'industrie forestière, dominée par
des sociétés transnationales, a le contrôle de la plupart
des forêts dans la région.
q Ceci a favorisé le développement à
grande échelle de l'exploitation illégale par le secteur
privé, et à une utilisation des concessions forestières
à des fins clientélistes par les gouvernements locaux, un
processus qui perpétue le manque de transparence et de
démocratie, en particulier quand il implique des personnalités
politiques et militaires de haut rang.
q Dans ce contexte, les populations dépendantes des
ressources forestières sont encore plus marginalisées. Elles sont
exclues des prises de décisions relatives à l'usage et à
l'aménagement des forêts, et de ce fait leurs droits sont
réduits et leurs besoins ignorés. L'exploitation industrielle
entraîne la disparition de nombreux arbres dont les communautés
locales dépendent pour l'alimentation, les produits médicinaux et
les matériaux de construction. La chasse commerciale, directement ou
indirectement facilitée par l'existence des chantiers d'exploitation, a
décimé les animaux sauvages, a mis en danger la chasse de
subsistance et a augmenté l'insécurité alimentaire. La
chasse commerciale d'espèces menacées, comme les primates et les
éléphants, présente un danger pour la survie de ces
espèces qui nécessite des réponses appropriées.
Cette situation complexe, tant au point de vue biologique que
socio ~
économique a incité le FFEM à participer au
financement du Projet de Gestion DES Terroirs de Chasse Villageoise.
Pour conserver durablement la biodiversité de la zone
forestière, en République Centrafricaine, le projet
prévoit la mise en place des modalités techniques , sociales et
administratives d'une gestion durable des ressources forestières autres
que le bois par les populations de la région, dans un but
d'approvisionnement durable des marchés ruraux et urbains en prenant en
compte la présence structurante des exploitations forestières et
des sites diamantifères.
La problématique de la gestion durable a été
focalisée sur le rapport activités socio-économiques
rurales, déforestation. Ses problèmes se sont imposés
à l'analyse et sont d'une actualité sans précédent
.
L' étude de la contribution des ressources
forestières aux budgets des ménages ruraux ,est un outil
incontournable pour mener un diagnostic participatif en vue d'une
éventuelle réussite de toutes les opérations de
développement et de recherche.
Ces données permettent aux gestionnaires des ressources
naturelles de prendre des décisions relatives à l'utilisation de
la ressource surtout en tenant compte de la part des produits forestiers non
ligneux dans les revenus des populations locales
Cette étude vise à estimer la contribution des
ressources forestières dans le budget des ménages ruraux et voire
avec des objectifs spécifiques ci - après:.
- Comprendre l'économie et le
fonctionnement du village, à travers les différentes
activités économiques effectuées, les moyens de
productions et leurs limites, et les différents types d'échanges
ainsi que le fonctionnement de l'économie ;
- Déterminer le budget des
différents ménages ruraux suivis tout en faisant ressortir la
part des ressources naturelles dans ce budget.
La présente étude comporte trois ( 3) parties :
- La première partie concerne le cadre
théorique et la revue de la littérature ; - La
deuxième partie , l'approche méthodologie del'étude ;
- Et enfin la présentation et l'analyse
des résultats.
CHAPITRE 1 : CADRE THEORIQUE ET REVUE DE LA
LITTERATURE
1. Cadre théorique
1.1 Au niveau mondial
La conférence des nations unies sur l'environnement et
le développement, réunie à Rio #177; Janeiro du 3 au 14
Juin 1992 ; réaffirmant la déclaration de la conférence
des nations unies sur l'environnement adoptée à Stockholm le 16
Juin 1972 , et cherchant à en assurer le prolongement ;dans le but
d'établir un partenariat mondial sur une base nouvelle et
équitable , en créant des niveaux de coopération nouveaux
entre les états, les secteurs clés de la société et
les peuples ; oeuvrant en vue d'accords internationaux qui respectent les
intér~ts de tous et protéger l'intégrité du
système mondial de l'environnement et du développement .
1.2 Au niveau sous régional
Les traits majeurs des législations africaines
récentes peuvent être dessinés autour de trois idées
maîtresses: une gestion forestière planifiée reposant sur
les principes de durabilité et sur le recours aux plans
d'aménagement; une gestion forestière dont la dimension locale et
le caractère privé sont de plus en plus marqués; et une
prise en compte plus nette des fonctions environnementales des forêts,
l'Etat gardant le rôle principal à travers ses organes
chargés des forêts. A l'évidence, ces différents
aspects sont difficilement dissociables les uns des autres: il va de soi qu'une
forêt sera d'autant mieux protégée qu'elle sera
gérée durablement, selon des méthodes planifiées et
participatives. L'analyse de ces législations doit également
permettre d'apprécier dans quelle mesure elles prennent en compte les
principes énoncés dans les instruments internationaux se
rapportant aux forêts.
Un autre but important de ces législations est de lutter
contre les exploitations abusives et illégales des ressources
forestières. Ce but ne peut être efficacement atteint que par
l'implication de la société civile et des opérateurs
économiques dans la mise en oeuvre des nouvelles normes
forestières.
Les pouvoirs publics tendent à confier la gestion et la
conservation des forêts autant à des services publics qu'à
d'autres catégories d'acteurs, comme les communautés locales et
les agents économiques. La mise en place d'un tel partenariat entre
l'administration publique et les opérateurs privés rentre dans le
cadre de
nouvelles politiques forestières. Au Cameroun, par
exemple, la législation forestière favorise ce genre de
partenariat entre l'administration et les communautés villageoises, en
rendant possible la conclusion de conventions de gestion forestière
assorties d'obligations réciproques pour les deux parties.
La planification de la gestion constitue une dimension importante
du développement durable du secteur forestier. Comme le soulignent les
Principes forestiers de Rio, elle permet une approche
intégrée de tous les aspects de la protection de l'environnement
et du développement socio-économique liés aux forêts
et aux terres forestières (principe 3-c). Partant de là, les
objectifs assignés au processus de planification se diversifient et
s'étendent, du moins dans les textes, aux aspects de durabilité
et aux questions sociales et écologiques. Parallèlement,
l'instrument fondamental de planification que constitue le plan
d'aménagement forestier tend à se généraliser. Un
tel plan requiert l'inventaire des ressources forestières. Conçu
comme instrument de gestion, il prescrit des directives aux différents
intervenants et prévoit les moyens de contrôle de son application
effective.
1.3 Au niveau national
En RCA , les droits de chasse coutumiers sont reconnus mais ils
ne sont accessibles à des fins de subsistance et non au regard des
catégories d'espèces aux quelles la loi accorde plus qu'un
degré ordinaire de protection, la loi limite également les droits
à l'utilisation de méthodes de chasse traditionnelle , de
production locale et exclut expressément l'utilisation des armes
à feu et la chasse nocturne ( Loi 84 #177; 045 du 27 Juillet 1984 ).
Ce cadre théorique montre que au niveau national et
international, les attentes sociales et économiques des populations
riveraines sont prises en compte mais l'accès aux ressources
forestières est sélectif voire incompatible avec la loi du fait
que les populations ont accès aux ressources mais elles n'ont pas le
droit des moyens performants tels que : Les armes automatiques , les filets ,
les lacets, les pièges ,et l'utilisation du feu à des fins de
chasse ( Art. 61 de la loi 84 ) pour pouvoir exploiter ces ressources .
2. Cadre conceptuel
Cette rubrique nous permettra de passer en revue et clarifier
quelques concepts qui sont énoncés dans ce rapport.
> UPF
L'unité de production familiale est l'agent de base
processus agricole de production.
Elle constitue l'unité familiale :
- A l'intérieur de laquelle, de manière
privilégié, s'effectue la mise en oeuvre des
facteurs de productions: terre, force de travail et moyen de
travail;
- A partir de laquelle s'opère le processus d'utilisation
et de circulation des produits
obtenus.
La maîtrise de cette UFP est détenue par le chef
de l'UFP qui assure aussi généralement la maîtrise su r la
mise en oeuvre, des facteurs de production, de la production obtenue et de
l'utilisation de cette production ( Dunod ,1936 ).
> Ressources naturelles
TONDOH, 2001 définit une ressource comme un moyen
matériel utile pour satisfaire les besoins des Ttres vivants. En ce qui
concerne les RN , l'homme les utilise, les valorise pour son confort personnel,
son épanouissement ou sa survie. Les RN ont une valeur marchande ; elles
peuvent être renouvelables ou non renouvelables.
Les ressources naturelles renouvelables sont celles dont les
réserves se reconstituent à mesure qu'on les utilise , c'est le
cas des ressources forestières, l'eau , « .... Lorsqu'elles sont
utilisées abusivement ou non par l'homme, elles peuvent
subir d'importante pertes , voire s'épuiser entraînant ainsi
la disparition du couvert végétal, l'érosion
des sols, l'extinction des espèces animales et végétales
.
Les ressources renouvelables quant à elles sont
constituées par l'ensemble dont les réserves fixes finissent par
s'épuiser à force d'~tre exploitées ; c'est le cas des
minerais ( or, diamant, cuivre, cobalt ) et des combustibles ( pétrole ,
gaz ,... ) .
Aux vues de cette définition, il ressort que le village
regorge deux (2) types de ressources naturelles à savoir les ressources
renouvelables et les ressources non renouvelables.
> Système de production
C'est la combinaison des productions, des facteurs de production
(La terre, le travail et le capital) et des facteurs environnementaux (facteurs
climatiques et sociaux) dans l'exploitation agricole.
Cette définition est rarement appliquée au milieu
traditionnel africain parce que la cellule de base de production est soit
l'agriculteur lui- même, soit sa famille restreinte ou élargie
.Les règles qui régissent l'utilisation d'une part des facteurs
de production et d'autre part de la répartition et l'utilisation du
produit ne permettent pas de permettent pas de faire apparaître un profit
au sens indiqué ( Dunod 1963).
> Diagnostic participatif
C'est un exercice qui consiste à identifier, à
travers un processus bien défini et participatif (Parties prenantes et
agents extérieurs ensemble) les besoins de développement, le
moment, le lieu, les rôles et responsabilités de la mise en oeuvre
des actions visant à satisfaire ses besoins.
( Cours de diagnostic participatif, CRESA 2005)
3. Revue de la littérature
> Emergence des activités
cynégétiques
TCHANOU Z. , 2005 La for~t et les formations
végétales sont à l'origine de la chaîne alimentaire
qui nourrit tous les animaux. Elle sert aussi d'habitat pour les
mammifères, les oiseaux et les reptiles qui sont la plupart des temps
chasser pour l'alimentation protéinique des populations rurales avec une
partie commercialisée en ville sous forme de gibiers frais ou
boucanés.
Au fil des ans , la chasse est passée d'une
activité de subsistance à une activité économique,
puis de loisir, puis sportive.
L'activité de subsistance est celle exercée par
exemple par les pygmées et autres populations des zones faiblement
peuplées à la périphérie des réserves de
faune . Comme activité lucrative, on considère
que la chasse est parmi celle qui demande peut d'investissement et peut
rapporter beaucoup d'argent en peu de temps ...
> Importance des ressources
forestières
La crise économique qui a frappé la région,
les politiques d'ajustement structurels prônées par les
institutions internationales, la dévaluation du Franc CFA et la
mévente des produits agricoles tels que le Cacao ou le Café, ont
augmenté le niveau
de dépendance des populations rurales, mais aussi parfois
urbaines, vis-à-vis des PFNL. C'est le cas pour les plantes
médicinales (en remplacement des médicaments devenus trop chers)
ou le vin de palme et les alcools locaux. Ces populations sont à la
recherche de revenus supplémentaires en dehors du secteur agricole et se
tournent de plus en plus vers les PFNL.
Les femmes sont très impliquées dans la collecte et
la commercialisation de ces PFNL. Hormis dans le cas de la chasse, ces deux
activités sont en effet traditionnellement réservées aux
femmes et aux enfants. Le développement des filières
concernées peut permettre à ces femmes d'augmenter leur
indépendance financière et leur pouvoir dans le ménage.
Cependant, en particulier au Cameroun, le manque d'opportunités d'emploi
en milieu urbain amène de plus en plus les hommes à
s'intéresser à la commercialisation des PFNL. Dans tous les pays,
le chômage urbain les pousse aussi à retourner au village pour y
exercer la chasse, une activité rapidement rémunératrice
au regard de l'investissement relativement faible qu'elle demande. Elle a aussi
l'avantage de pouvoir être pratiquée en fonction des besoins, sans
avoir à se tenir à une activité
régulière.
L'étude menée par LIENGOLA I. renseigne que «
l'exploitation durable des PFNL pourrait contribuer, non seulement à la
préservation d'une part importante de la diversité biologique des
forêts tropicales, mais également à l'amélioration
du sort de nombreuses communautés locales, grâce à la
création des revenus et à la distribution équitable des
richesses de la forêt ».
Le secteur des PFNL en RDC suscite de plus en plus
d'intérIt, tant pour sa contribution au bien-être des habitants
des forêts que pour son potentiel commercial dans le développement
de nombreux produits médicaux, cosmétiques et alimentaires.
Toutefois, avant de pouvoir réaliser ce développement, des
informations essentielles de base sont requises, afin de déterminer
quels sont les PFNL de valeur et comment ils peuvent contribuer à
l'économie locale.
Pour cette raison, des études préliminaires
évaluent le degré d'importance des PFNL dans certaines zones
choisies ont été réalisées. Des études
réitérées complémentaires fourniront davantage
d'informations sur le secteur des PFNL et sur les effets des variations
saisonnières. Les objectifs de ces études sont entre autres,
établir un inventaire sur les PFNL vendus dans les marchés
urbains ; identifier les réseaux de distribution des PFNL,
déterminer la partie des plantes utilisée ainsi que ses modes de
préparation ; évaluer si les PFNL sélectionnés est
durable, évaluer le potentiel (ou la nécessité) de
domestication de certains PFNL.
> Contribution de la faune au revenu des
ménages et au revenu national
L'utilisation de la faune sauvage
considérée comme activité économique genere des
revenus et est donc à l'origine d'une certaine valeur ajoutée
nationale, constitue ce qu'on appelle le PIB faune
Le tableau I montre l'importance économique de la faune
sauvage hors commerce ivoire et des animaux vivant en RCA :
Tableau 1: Importance économique de la faune sauvage hors
commerce ivoire et animal
PIB Faune
|
PIB Agricole
|
PIB National
|
950$US
|
1050 $US
|
442 $US
|
(Source : Chardonnet P., 1995).
Sur une étude de deux mois dans la forêt des
Abeilles, (Boussougou R. ,1995 )a enregistré plus de 1000 animaux
tués par des employés des sociétés
forestières et leurs familles, y compris des espèces
protégées telles que le gorille et le chevrotain. Dans certaines
parties du Congo, il a été prouvé que la chasse dans les
concessions forestières avait un impact important sur les populations
animales.
Au Gabon, une étude menée par le WWF a
estimé qu'environ 17 millions de kg de gibier, d'une valeur
approximative de 22 millions de $ (soit 10 milliards de FCFA), étaient
consommés annuellement dans les zones urbaines. Ceci équivaut
à presque 2% du PNB, et se réalise complètement en dehors
de l'économie formelle.
La vente de PFNL est source de revenus généralement
importants, mais concerne le plus souvent des produits tels que la viande de
brousse, le vins de palme et ses produits dérivés, pour lesquels
le marché est limité au niveau du village.
L'extraction et la vente de PFNL, pour des marchés
extérieurs au village, ne sont pas particulièrement bien
développées. Le tableau 1 montre la part des PFNL et des produits
agricoles dans les revenus des ménages. Ces chiffres sont basés
sur des données préliminaires, provenant d'une recherche en cours
auprès de 11 familles d'origine Bagyeli et 19 familles bantoues et ne
prennent pas en compte les coûts d'investissement, tels que des fils
métalliques pour fabriquer des pièges et des balles de fusil. Ces
données reflètent les résultats obtenus lors d'une
période de 4 mois à la fin de l'année 1997 (correspondant
à la période où l'exploitation et la vente du cacao sont
maxima). On a pu constater que même lors de cette période, la
vente de viande de brousse génère un revenu équivalent
à celui qui est obtenu par la vente de cacao. La viande de brousse
représente en effet 75% du revenu obtenu grâce à la vente
des PFNL.
Le tableau II présente la contribution des PFNL et des
produits agricoles au revenu des
ménages au cours de la période allant de septembre
1997 à janvier 1998.
Tableau 2: Contribution des PFNL et des produits agricoles au
revenu des ménages lors de la période située entre
septembre 1997 et janvier 1998.
|
% du revenu
|
Nombre de familles concernées (N=30)
|
Viande de brousse Poisson
Miel
Paniers
Aliments forestiers Vin de palme/liqueur
Composants pharmaceutiques
|
31.2% 0.4% 0.7% 1.3% 3.3% 6.0% 1.0%
|
23
4 9
5
15
12
2
|
Total PFNL
|
43.9%
|
|
Cultures commerciales Cultures alimentaires Fruits/noix
Elevage animal
|
42.9% 12.6% 0.6%
0.0%
|
14 19 18 1
|
Total agriculture
|
56.1%
|
|
|
|
|
(Source : NDOYE et al. 1997)
En tenant compte des données de ce tableau, on peut
déduire que l'extraction commerciale de PFNL dans la région
étudiée a un potentiel de développement et que la
réalisation d'un inventaire des ressources peut contribuer à
examiner les opportunités de ce développement.
L'inquiétude sur le sort des forêts tropicales et
des populations dépendant de leurs ressources a suscité d'amples
débats sur les perspectives d'extraction par les communautés
traditionnelles en vue d'un développement économique rural et de
la conservation de la forêt. Des études récentes
effectuées notamment en Amazonie montrent la contribution importante des
produits de la forêt ombrophile aux économies
ménagères, locales, régionales et même nationales
(Fearnside, 1989; Peters, Gentry et
Mendelsohn, 1989; FAO, 1993). Encouragés par ces
conclusions, un certain nombre d'organisations non gouvernementales et d'autres
groupes s'efforcent d'aider les populations forestières autochtones
à garantir leurs droits sur la forêt et à élaborer
des régimes de gestion pour la récolte durable et avantageuse des
ressources locales non ligneuses. Ce faisant, ces groupements espèrent
préserver la forêt, conserver ses ressources et améliorer
les conditions de vie rurale en augmentant les revenus des communautés
forestières. Toutefois, praticiens et chercheurs reconnaissent de plus
en plus la nécessité d'approfondir la connaissance des facteurs
qui influent sur la création de revenus pour les habitants des
forêts, au-delà de la valeur marchande du bois et des produits
forestiers non ligneux (PFNL) (voir Godoy et Bawa, 1993; Coomes et Barham, 1997
et articles dans ce numéro). Cette connaissance est primordiale pour la
conception de programmes adéquats et la formulation de politiques.
Le présent article soutient qu'un des facteurs
clés qui conditionnent la manière dont les populations
forestières utilisent leurs ressources locales - et créent ainsi
des revenus - est le niveau et le type de richesse, c'est-à-dire les
actifs fonciers et autres biens détenus par les ménages ruraux
forestiers. Les écarts de richesse apparemment minimes entre les
familles et durant le cycle d'évolution passent souvent
inaperçus; ils peuvent toutefois faire la différence dans les
possibilités qui s'offrent aux ménages et entraîner une
diversité et une spécialisation considérables dans les
moyens d'existence des habitants de la forêt. Il est de fait que la
richesse peut servir à jeter la lumière sur la diversité
que l'on rencontre dans l'extraction des produits forestiers chez les
populations forestières. Cette thèse est soutenue par les
conclusions d'une étude en cours sur l'exploitation des forêts
pluviales dans la région de la Réserve nationale de PacayaSamiria
en Amazonie péruvienne, une des réserves forestières les
plus étendues et renfermant la plus vaste biodiversité
d'Amérique latine. Les auteurs en concluent que les initiatives visant
à promouvoir l'utilisation durable des ressources et
l'atténuation de la pauvreté chez les habitants de la forêt
pluviale pourraient améliorer leur efficacité en se concentrant
davantage sur le rôle de la richesse dans la formation de revenus et en
cherchant des moyens d'améliorer les perspectives d'accumulation de la
richesse des ménages ruraux de la forêt.
Selon cette littérature , les ressources
forestières contribuent non seulement aux budgets des ménages
ruraux et urbains mais elles améliorent les conditions de vie des
populations à travers les revenus générés
permettant ainsi de financer les activités de développement.
CHAPITRE 2 : METHODOLOGIE
2 .Présentation du milieu d'études
VW LV RVVVVlXYuV CWWfrXWVXne : / XlXVVV
bXoVVVVXYVVs
Située au coeur du continent africain, la
République centrafricaine est un pays enclavé n'ayant aucun
accès à la mer. Elle couvre 623 000 km2 entre les
parallèles 2° 3' et 11°2' latitudes Nord et les
méridiens 13°25' et 27°27' longitudes Est. Elle fait
frontière sur 1 100 km avec le Tchad au Nord, 1 000 km avec le Soudan
à l'Est, 1 200 km avec le Congo Démocratique et 400 km avec le
Congo Brazzaville au sud enfin 700 km avec le Cameroun à l'ouest.
Sur le plan administratif, elle est divisée en 16
préfectures, elles-mêmes divisées en sous
préfectures et en communes. La capitale est Bangui. Voir la carte 5.1.1
en annexes.
Le relief est formé d'une dorsale oubanguienne, une
sorte de pénéplaine à une altitude variant de 500 à
700 m. Il délimite distinctement deux bassins : celui de la cuvette
tchadienne au nord et celui de la cuvette congolaise au sud. Les massifs du
Fertit à l'est et du Yadé à l'ouest limitent cette
pénéplaine.
Les principales formations géologiques proviennent du
précambrien et sont constituées de roches comme : le granite, le
gneiss et les quartzites.
Le climat est de type tropical humide au sud et sec au nord. Il
est caractérisé par deux saisons placées sous l'influence
de deux anticyclones :
- L'anticyclone de Lybie dirige l'harmattan,
vent chaud et sec du nord-est vers le sud-ouest : c'est la saison sèche
;
- L'anticyclone de Sainte Hélène
apporte la mousson et la pluie du sud-ouest vers le nord-est : c'est la saison
des pluies.
On observe (3) trois grandes zones climatiques :
- Guinéen forestier avec une
pluviométrie de 1 500 mm à 1 800 mm ;
- Soudano-guinéen ou tropical humide au
centre avec une pluviométrie entre 1 100 mm et 1 500 mm ;
- Soudano-guinéen ou
soudano-sahélien au nord avec une précipitation de 800 à 1
000 mm.
La température moyenne se situe entre 25°C et
26°C avec une humidité relative de 80% à Bangui et 57%
à Birao.
Les sols sont essentiellement ferralitiques sur du grès
pour la plupart du territoire et deviennent ferrugineux tropicaux vers le nord
avec l'insolation. Les vertisols sont specifiques au bassin tchadien.
La vegetation se caracterise par une grande diversite allant
de la forêt dense humide au sud aux savanes arborees et herbeuses au
nord. Cette diversite est confirmee par la richesse et l'abondance de la faune
qui utilise cette végétation comme habitat et nourriture.
Les principales essences exploitees sont les meliacees et des
espèces comme l'ayous, le limba, l'aniégré.
La richesse du réseau hydrographique montre
l'importance des deux bassins. Au niveau du bassin du Chari, les eaux sont
drainees vers le nord vers le Lac Tchad qui devient le reservoir de captage.
Les eaux du bassin oubanguien sont drainees vers le sud en direction de la mer,
ce qui explique la separation nette du pays par la dorsale oubanguienne.
2.2 La République Centrafricaine : situation socio
économique
La situation socio-economique de la Republique centrafricaine
est resumee par les objectifs prioritaires contenus dans le Document Cadre de
Politique Economique (DCPE) : `réduire la pauvreté par
l'augmentation des revenus par habitant et de maintenir la stabilité
économique'. Plusieurs orientations ont ete definies par le Gouvernement
pour parvenir à cet objectif :
- Le retablissement des equilibres macro
economiques ;
- La remediation des faiblesses
institutionnelles et structurelles ;
- La reduction des obstacles au developpement
socio-economique ; - L'amélioration de la bonne
gouvernance ;
- Le renforcement de la capacité de
gestion de l'économie et l'assainissement des finances publiques ;
- L'encouragement des investissements
privés et nationaux.
- Les mesures d'ajustement macro
économiques (1998-2000) visent essentiellement :
- L'augmentation du produit interieur brut reel
à 5,2% ;
- Le maintien de l'inflation à 2,5% ;
- La reduction du deficit du compte courant
à 5% ;
- La normalisation des relations avec les
organismes creanciers.
Pour appliquer ces mesures, les decideurs doivent renforcer
les capacites de gestion economique, institutionnelle et structurelle, proceder
au recouvrement des créances de l'Etat, réduire les
exonérations non maîtrisées en matière de douanes,
revoir la fiscalite interne, renforcer les textes legislatifs forestiers et
mines.
Le secteur forestier apparaît comme un des maillons
essentiels des mesures envisagées. C'est l'une des conditions sine quo
none pour l'obtention des financements. La forêt centrafricaine a
beaucoup beneficie de financements exterieurs (Banque Mondiale, Union
Europeenne, Union Internationale de la Conservation de la Nature, WWF). Elle a
fait l'objet de plusieurs restructurations institutionnelles, administratives
et juridiques.
Le secteur forestier a aussi developpe des contacts avec
toutes les institutions de recherche, les universites nationales et
etrangères pour la formation des cadres. L'Etat s'est investi aussi dans
un vaste programme de privatisation du secteur forestier en privilegiant les
capitaux etrangers. Ce processus de desengagement a commence en 1980 et s'est
poursuivi jusqu'en 1990. L'adoption de la loi n° 91/014 de 1994 portant
organisation d'un cadre institutionnel et juridique est applicable aux
entreprises et offices publics.
Le désengagement total interviendra avec l'adoption de
la `stratégie de réforme du secteur para-public centrafricain'
visant la libéralisation du commerce, la déréglementation
des prix, l'incitation en faveur de l'initiative privée (Loi fixant le
régime de privatisation des entreprises publiques votee en 1995).
L'Etat s'est aussi penché sur la mise en place d'une
stratégie nationale coherente en matière d'environnement pour
répondre aux modes d'exploitation peu durable des ressources naturelles.
Un Plan National d'Action Environnementale (PNAE) a ete elabore et mis en
chantier.
Le secteur agro-sylvo-pastoral et agro-industriel occupe une
place prépondérante dans l'économie nationale. Il apporte
51% au PIB et contribue à la résorption du chômage par la
création d'emplois. Le secteur touristique est en pleine reforme et
connaît une prise de conscience nationale. Un plan directeur a ete
elabore pour mieux suivre les actions en matière de developpement
touristique.
2.3 Le site de l'étude
Le village d'étude est situé dans la commune de
Lobaye dont le Chef lieu est NGOTTO où se trouve la grande forêt
de Ngotto dans la sous-préfecture de Boda, en République
Centrafricaine. Il est situé dans la partie Sud-Ouest du pays en zone de
transition forêt dense humide et savanes et, a pour coordonnées :
04° 16,160' Latitude Nord et 17° 33, 946' Longitude Est-Ouest avec
une altitude de 607 m (source : Données biophysiques de la zone
d'intervention de PGTCV ,2005).
Les populations sont constituées essentiellement de
BOFFI, avec deux activités économiques majeures ce qui
caractérise deux principaux types de relations sociales :
-HLa relation biologique qui est celle relative
à la parenté, presque tout le monde
est parent c'est-à-dire des frères, soeurs, ou
père, mère et fils.
-HLa relation économique ; cette
relation est liée aux différentes activités
économiques exercées telles que l'agriculture et la chasse avec
fourniture de la main d'oeuvre comme manoeuvre, porteur, et assureur
Le plan du village ainsi que la coupe du paysage nous
permettent de comprendre comment ces populations occupent sur leur terroir
ainsi que les types d'exploitations de ces terroirs.
2.4 Collecte des données
L'étude est menée dans une zone
forestière conformément à la vision du projet qui vise
à conserver durablement la biodiversité de la zone
forestière en République Centrafricaine, dans la partie sud ouest
, précisément dans le village « Banga », la commune de
lobaye où longe la grande forgt de Ngotto qui a fait l'objet de
plusieurs études et expérimentations en matière
d'aménagement forestier.
C'est une population estimée à environ 300
habitants dont leur survie dépend étroitement des ressources
forestières, caractérisée par une importante
activité de chasse, pratiquée pour toutes les populations allant
des adolescents aux adultes due à une raison essentiellement
culturelle.
C'est le premier village pilote parmi les six ( 6) villages
choisis par le projet où les activités de chasse sont
pratiquées à 100% de la population, et faisant partie des
villages phares qui approvisionnent les grands centres urbains de la partie sud
de la République.
2.4.1 Types de données
Les données utilisées dans le présent
mémoire, sont à la fois des données de source secondaire
et primaire; elles sont détaillées à partir des rubriques
ci -dessous.
2.4 .2 Données secondaires
Les données secondaires sont des données à
partir des entretiens avec les populations et celles qui ont été
obtenues à travers la revue bibliographique menée respectivement
au CRESA Forêt #177;Bois et au centre de documentation du
ministère centrafricain des eaux et forêts ainsi que la
documentation du PGTCV ;
Cette revue a été complétée par une
recherche sur l'internet.
1.4..3 Données primaires
La collecte des données primaires s'est faite dans un
premier village pilote du projet où la chasse est pratiquée par
toutes les populations.
La collecte des informations aux différents niveaux
mentionnés ci- dessous, a nécessité une panoplie d'outils
de recherche participative qui a fait appel au principe de triangulation avec
utilisation à la fois du questionnaire suivi ménage, de
l'interview semi - structuré suivi du guide d'entretien, du focus groupe
et de l'observation directe (annexes à partir de p...) à chaque
niveau et point de recherche.
Chaque point de recherche est abordé à la fois sous
deux (2) aspects : - Aspect qualitatif ;
- Aspect quantitatif.
L'Etude a comporté quatre (4) unités statistiques
d'ordre spatio- temporel qui sont : Le terroir de Banga, le village, le
ménage et l'individu.
Le terroir de Banga et le village constitue l'unité
globale de référence qui est le
site d'études tandis que le ménage et l'individu
constitue l'unité statistique la plus petite. Le terroir de Banga et le
village offrent juste un champ d'analyse par contre les
autres unités statistiques correspondent à des
niveaux d'observation et /ou d'analyse. Cette collecte comprend deux niveaux
:
> Le niveau ménage,
Ce niveau de collecte concerne la part des ressources
forestières dans ce budget, et les activités économiques
effectuées ainsi les que les revenus générés.
Les critères retenus pour caractériser les
différents ménages suivis sont basés essentiellement sur
l'importance des activités économiques et celle
génératrices de revenus qui dépendent, étroitement
du nombre d'actifs opérationnels, de l'ge des chefs de ménages
ainsi du capital d'exploitation ou fonds du roulement de commerce pour chaque
ménage suivi.
On en distingue les critères Principaux et les
critères secondaires qui sont presentés dans le tableau III.
Tableau 3: Les critères de caractérisation des
ménages suivis
Critères Principaux
|
Critères secondaires
|
Importance des activités économiques
effectuées
1' Importance des activités
génératrices des revenus
|
1' Age des chefs de ménage
1' Nombres d'actifs opérationnels
1' Capital d'exploitation et/ou
fonds de roulement
|
Les ménages caractérisés sont
récapitulés dans le tableau IV.
Tableau 4: Récapitulatif de la caractérisation des
ménages suivis
N°
|
Catégorie des
ménages
|
Caractéristiques d'exploitation des PFNL
|
1
|
Ménages dont la part des RF est < à 50%
|
La part des RF dans le solde monétaire et global<
à 50%
|
2
|
Ménages dont la part des RF est > à 50%
|
La part des RF dans le solde monétaire et global >
à 50%
|
Les ménages caractérisés et suivis ont
représenté 22%, soit un total de 15 ménages par rapport au
67 du village qui est de 67.
> Le niveau village concerne l'économie du village et
son fonctionnement.
La figure 2 présente le récapitulatif de la
démarche méthodologique.
Niveau de collecte
|
|
Points de recherche
|
|
Outils utilisés
|
Village Economie du village Questionnaire, entretien
et son fonctionnement transect participatif, profil
historique, carte des
ressources
et focus groupe
Ménage Budget du ménage Questionnaire,
observation
directe, et entretien
Figure 2 : Récapitulatif de la démarche
méthodologique
Echantillonnage
Compte tenu du temps imparti, l'étude est menée
dans le premier village pilote du projet. C'est un village des chasseurs
où la chasse est pratiquée par toutes les populations
Le suivi ménage a été fait auprès
de quinze (15) ménages dont les critères de sélection sont
la représentativité des activités économiques ainsi
que du groupe technique basés sur quelques paramètres suivants
:
- Facilité de travailler avec l'enqurteur
en français ou en sango , langue nationale du pays ;
- Importance des activités
économiques effectuées ;
- La catégorie du ménage
(Ménage, jeune, adulte,...) ;
- La taille des foyers ;
- Et le nombre des actifs
opérationnels.
1.4 .4 Traitement et Analyse des données
Le dépouillement des questionnaires et la
synthèse ont été faits manuellement puis l'ensemble des
résultats obtenus ont été introduit dans le tableur Excel
pour le calcul de la somme, de la moyenne et la représentation graphique
en histogramme et en secteur.
1.4 .4.1 Analyse de l'économie et son
fonctionnement
L'analyse de l'économie du ménage se fait à
partir des observations directes des
réalités économiques et surtout du
dépouillement du questionnaire d'informations générales et
de fiche de suivi journalier.
Les variables économiques pris en compte dans cette etude
de l'économie villageoise sont : les caractéristiques socio
démographique, les activités économiques, les calendriers
des activités économiques, l'évolution du terroir, la
sécurité alimentaire, les flux des produits, les flux
monétaires et l'appréciation des flux culturels et connaissances
endogènes, et en fin les différentes innovations
réalisées.
Quant au fonctionnement de l'économie, il est
abordé de part les types
d'échanges, les flux des produits, les flux
monétaires, le secteur moteur et les secteurs passifs de
l'économie et enfin la présentation du système de
fonctionnement .
1.4.1.2 Analyse du budget ménage
L'analyse des données sur le budget à consister
à ressortir les tableaux croisés dynamiques du budget des
ménages suivis à partir du budget mensuel établi
manuellement
Les résultats pondérés, ce sont des
résultats dont le montant de la vente de café est reparti dans
l'année et seul, le montant qui correspond au nombre de jours de suivi
qui est pris en compte dans ces résultats ce qui les différencie
des résultats brutes
Les approches du budget ménage
Le budget du ménage est abordé sous trois (3)
aspects :
- La production ;
- La commercialisation ou la vente ;
- La consommation : l'autoconsommation et les
dons.
- Les recettes monétaires et non
monétaires, ce sont des entrées qui peuvent être
des productions, de l'argent et de cadeaux en nature reçus
dans le ménage ;
- Les dépenses monétaires et non
monétaires, ce sont toutes les sorties liées à la
production, à la liquidité, et aux dons offerts aux
autres ménages ;
- Les revenus monétaires qui prennent
n'en compte rien que de l'argent liquide ; ils résultent d
- Solde Monétaire =Recettes
monétaires #177; Dépenses monétaires
- Solde Global, c'est la sommation des revenus
monétaires et les différentes autoconsommations familiales.
Notons que ces différents paramètres sont
calculés par activité tout comme les revenus globaux.
1.4.5 Difficultés et limites d'études
Les difficultés rencontrées lors de la
réalisation de cette étude sont de deux ordres :
- La première difficulté est
d'ordre organisationnel, du au retard accusé par le
PGTCV dans la fourniture des fiches de suivi ménage ;
à cela il faudrait ajouter le problème de liaison entre le
stagiaire dans son lieu d'études et le Projet PGTCV à Boda,
cette distance évaluée à environ 53Km ; Ceci a pour
conséquence un double travail effectué par le stagiaire : il fait
le suivi ménage dans un bloc note pendant une semaine et dès
l'arrivée des fiches, il faut reprendre les informations
collectées sur les fiches de suivi ; soit un total de 105 fiches
à remplir en plus le suivi continue, ce qui a posé un
problème de temps matériel pour contrôler quotidiennement
les fiches à la fin de suivi journalier.
- La deuxième difficulté est
d'ordre opérationnel, les difficultés d'ordre
opérationnel
concerne le caractère du suivi ménage qui est
régulier ce qui démotive les chefs de ménage à
cause de la fatigue liée aux travaux agricoles et/ou extra-agricoles ou
du moins qu'ils n'ont pas mangé à leurs faims et/où un des
membres de la famille est malade ou en malheur.
La difficulté majeure observée est la
réticence des femmes et certains hommes, chefs de ménage à
livrer les informations relatives aux revenus générés par
les activités effectuées ; au début cette réticence
était active mais à la longue elle semble être passive du
fait que ces personnes sont rodées et sensibilisées.
Enfin, nous notons la méfiance de la dite population
vis-à-vis du projet PGTCV quand à la livraison intégrale
des informations liées aux activités de chasse ; des informations
telles le propriétaire du fusil, le nombre de cartouches payées
et utilisées, le nombre d'animaux abattus ainsi que leurs sexes) et ceci
dans le but de s'échapper à une éventuelle
répression de la part des éco gardes du projet ECOFAC.
Les limites de cette étude sont les suivantes :
- La notion de temps qui n'est pas bien
perçue par ces populations, le temps alloué au travail et le
temps de départ et retour du village, Par exemple le paysan quitte le
village à 8h 30 pour aller au champ, lors de l'enregistrement du
questionnaire ménage, il a déclaré le
départ qu'il avait quitté la maison à 7h 00.
- Rien 40-50% de la production de chasse qui
est déclarée ; ce qui a pour conséquence une
sous-estimation des revenus de chasse en particulier et des revenus
ménages en général ; mais nous notons un cas exceptionnel
pour le ménage (I) parmi les 15 ménages suivis.
- Rien que 30-40% des montants de vente des
diverses productions qui sont observés par l'enqurteur au moment de
l'enregistrement tandis que le montant d'argent généré par
la production est entièrement observé du fait que l'enqurteur
était observateur pendant les achats du café des ménages
suivis
- En fin le manque de temps matériel
pour relever les points GPS et mesurer les distances des différents
terroirs villageois (terroir agricole, terroir de chasse et de cueillette),
recenser les populations et le manque de matériels sophistiqués
pour évaluer le niveau des différentes pentes observées,
et le niveau de la couverture forestière, savanicole et agricole.
CHAPITRE 3 : PRESENTATION DES RESULTATS ET ANALYSES
3.1 Economie du village
L'économie du village est abordée à partir
des variables économiques déjà mentionnés à
savoir: les caractéristiques socio démographique, les
activités économiques, les calendriers des activités
économiques, l'évolution du terroir, la sécurité
alimentaire, les flux des produits, les flux monétaires et
l'appréciation des flux culturels et connaissances endogènes, et
en fin les différentes innovations réalisées.
3.1.1 Caractéristiques socio démographique du
village
Elles concernent l'évolution de la population, la
croissance annuelle, et les différentes relations existantes ainsi que
les initiatives locales.
3.1.1.1 Population
L'effectif des populations à différentes
périodes est récapitulé dans le Tableau V
Tableau 5: Répartition de la population du village dans le
temps et dans l'espace
Catégorie
|
Hommes
|
Femmes
|
Garçons
|
Filles
|
|
Effectif
2002
|
66
|
64
|
61
|
68
|
259
|
Effectif
2004
|
84
|
81
|
59
|
61
|
285
|
(Source : Projet ECOFAC, Recensement de 2002, UNICEF Recensement
2004)
En se référant à ces différents
recensements démographiques, nous avons constaté un léger
accroissement numérique de la population et une forte proportion des
femmes comme nous montre également les deux effectifs.
Entre la période de 2002 à2004, nous avons
constaté une augmentation de 26 personnes soit une croissance de 9
personnes par an.
3.1.1.2 Relation avec les ressortissants en ville et
association
Il n'y a aucune association active dans le village mais les
populations ont des relations d'ordre personnel avec les ressortissants en
ville, aucune relation associative; même ceux qui sont en ville ne sont
pas organisés en association.
3.1.1.3 Les initiatives
Les initiatives locales que nous pouvons noter concernent plus
particulièrement le système de gestion des terres agricoles ; il
s'agit particulièrement de mettre en évidence le mode de gestion
des terres agricoles gérés par les dites populations. Ce mode
consiste à s'approprier d'une superficie de forit environ 1-3 ha
où le paysan la divise en 3-5 parties dont les dimensions sont
différentes et commence à l'installer ses cultures dès la
première année à la deuxième, la troisième,
il va dans la deuxième superficie et l'exploite pendant 1-2 ans
jusqu'à la dernière. Une fois que la dernière superficie
est exploitée, il revient à la première qui a
été exploitée et a pu se reconstituer en améliorant
les propriétés physique, chimique et biologique sous l'effet des
déchets agricoles, des débris végétaux ainsi que
les micro-organismes du sol ainsi que l'effet de la jachère.
Ou bien le pay san sans pour autant la diviser en petite
superficie qu'on appelle
Surface Agricole à Exploiter (SAE), exploite une
portion cette année ou dans deux ans, mettant cette dernière en
jachère ainsi de suite jusqu'à exploiter la dernière
superficie puis il retourne à la première.
Ce mode de gestion de terroir agricole est intéressant
et constitue même le principe d'aménagement forestier qui consiste
une fois à exploiter une assiette de coupe (AAC) l'exploitant doit
fermer annuellement cette AAC et n'a pas le droit d'y revenir couper du bois,
ce qui permettra à cette dernière de se reconstituer et
susceptible d'~tre exploité à la prochaine rotation.
La rotation de ces terroirs agricoles de 5 à 8 ans en
fonction de la superficie des forts à s'approprier.
3.1.2 Les activités économiques
Ces activités sont nombreuses et diversifiées et on
y trouve :
3.1.2.1 L'agriculture
La culture dominante est le manioc. La culture industrielle
est celle de café cerise reprise par les dits planteurs, il y a quelques
années due à la chute du prix de café marchand sur le
marché international. Les populations cultivent également la
courge sollicitée par les commerçants venant de Boda et les
autres centres urbains tels que Boguèré, Yawa. La culture de
bananier est très peu représentée.
3.1.2.2 Elevage
L'élevage est du type extensif, étroitement
liés aux conditions écologiques et, caractérisé par
deux types d'élevage :
- l'élevage des volailles (poulets)
- Et l'élevage des caprins
L'élevage des caprins est tenu essentiellement par deux
ménages qui les élèvent en enclos avec apport de
nourriture constitué des feuilles des plantes savanicoles
"Déré, mongue, kokolo", des feuilles de manioc mais on ne note
aucun traitement sanitaire apporté à ces animaux.
3.1.2.3 Exploitation des PFNL
Cette exploitation des PFNL concerne la cueillette de Gnetum
africanum (koko), le ramassage des champions et des chenilles, des escargots et
des termites. Elle concerne aussi l'exploitation du palmier à huile et
ou à raphia en vin de palme et ou raphia, la cueillette de payo,
(considéré comme la mangue sauvage), de poivre sauvage, ananas
sauvage...
C'est une zone riche en PFNL diversifiée et abondante
3.1.2.4 La chasse
Elle est pratiquée par toutes les populations et constitue
la première activité économique la plus importante devant
l'agriculture en termes de revenus et d'activités due à une
raison essentiellement culturelle et économique . La majeure partie des
revenus des populations est tirée de la chasse et de l'exploitation des
PFNL
3.1.2.5 La pêche
C'est une prche extensive pratiquée en amont de la
rivière Belali, mais elle est de faible ampleur à cause de la
pauvreté de la rivière en poissons causé par la
présence d'un point de chute en aval où les poissons ne peuvent
pas circuler en amont, certaines populations font la pêche dans la
rivière Kode mais seulement les populations du village Aya Gbado qui
font plus de la prche sur la rivière Belali parce qu'ils sont en aval de
la cette rivière.
3.1.2.6 Extraction de diamants
Cette exploitation est du type artisanal, pratiquée de
manière aléatoire par les jeunes hommes du village mais ne
faisant pas l'objet d'une exploitation intense. Quelques groupes de jeunes
environ trois groupes qui l'exercent momentanément.
Les anciens assureurs sont également présents au
village, notons qu'un assureur de diamants est une personne qui sert
d'intermédiaire entre un exploitant minier ( collecteur de diamants
considéré comme patron) ) et les artisans miniers qui travaillent
dans le compte de ce dernier . L'assureur est comme superviseur des travaux
d'extraction de diamants et finance ces travaux à travers la nourriture
plus une modique somme d'argent ou en leur donnant de l'argent pour payer la
nourriture et boire dans le but de les encourager à travailler ; les
diamants obtenus ne seront vendus rien qu'au collecteur qui les a
financé( assureur), dans le cas échéant (
détournement de diamants ou vente de diamants à un autre
collecteur) , ils seront purement et simplement poursuivis judiciairement.
3.1.2.7 Alcool de traite
Cette activité est tenue en majorité par les femmes
du village et fait entrer de l'argent assez important au ménage
villageois et c'est de l'alcool le plus sollicité et plus
consommé par ces populations. Cet alcool provient de la
transformation de manioc et du mais.
3.1.2.8 Vannerie
Elle est considérable mais les produits obtenus sont
essentiellement auto consommés ; cette activité est
exercée exclusivement par les hommes dont les matières
premières à utiliser proviennent des prélèvements
en forêt.
3.1.2.9 Petits commerces
Les petits commerces sont de deux (2) catégories :
- Le commerce de beignets, de viandes de
brousse, de café en poudre et celui
de manioc produit ou acheté mais qui est vendu en
détails ou en poudre.
- Le petit commerce des produits
manufacturés avec trois (3) points de vente dont deux (2) sont
permanents et l'autre point de vente momentané est du au
déplacement du propriétaire sur Yawa et Boganda.
Les activités économiques les plus importantes
exercées par toutes les populations sont l'agriculture et les
prélèvements en for~t c'est-à-dire la chasse, cueillette
et le ramassage.
C'est une zone qui est riche en diamant d'après les
populations mais les populations ont préféré la chasse
qu'à l'extraction du diamant pour une raison essentiellement culturelle
et alimentaire, elles ont choisi cette activité de chasse parce qu'elle
a été exercée par leurs ancrtres et elles ne peuvent pas
la laisser tomber donc il faut continuer de l'exercer afin de retrouver leur
identité culturelle.
3 .1.3 Le travail
3.1.3.1 La répartition de la force de travail du
ménage
La force de travail de l'UPF se décompose en :
- D'une part par la force de travail domestique qui est la force
de travail des membres du ménage ;
- D' autre part, la force de travail extérieur à
l'UPF mais venant s'investir sur les champs et plantations en production.
La figure 3 présente la répartition de la force de
travail du ménage suivi.
Sorties de travail
Force de travail
Emigration
Invitation
-Travail salarié
Travaux extra- agricoles
-Chasse
Travail salarié
Domestique
Force de travail ( [ WI11M11 à R'F )3
Travaux agricoles
-Entraide
extérieur
Entrées de
Travail
Entraide
Prestation en travail divers
|
|
-Pêche
|
|
|
|
-
|
Cueillette et
|
|
ramassage
|
|
|
|
|
-Artisanat Scolarisation
|
|
Figure 3: répartition de la force de travail du
ménage suivi
La répartition de cette force de travail dans les deux
activités économiques majeures n'est pas la mrme du fait de la
particularité de chacune de ses activités ainsi que les travaux
des hommes relatifs à ceux des femmes.
3.1.3.2 le relevé du travail du
ménage
Les différents relevés de travail du ménage
selon le genre sont présentés dans les tableaux VI et VII.
Tableau 6 : Relevé de travail Journalier
de l'homme (Age : = 18 ans)
Types d'activité
|
Nature des travaux
|
Durée
|
Caractère hebdomadaire
|
observations
|
Agriculture
|
Semis
Sarclage
Récolte
Défrichage savane ou jachère agricole
Défrichage forêt
|
1-3h
|
Régulier
|
|
PFNL
|
Récolte de bois de chauffage
|
10-15mn
|
Momentané 1-2 fois
|
|
Chasse
|
Piégeage autour des champs Piégeage en forêt
Chasse au fusil
|
2 m-
15mn 30mn-2h 30mn-6h
|
Régulier 2-3 fois 2-6 fois
|
|
PFNL
|
Vin de palme Vin de raphia
|
2-15mn
|
Régulier
|
|
Vannerie
|
Confection lit Bambou pour le toiture, grenier, poulailler
endogène
|
5mn-1h
|
Momentané 1-3 fois
|
|
|
Observation
Les activités de cueillette et ramassage ainsi que la
recherche d'eau sont tenues essentiellement par les femmes.
Tableau 7: Relevé de travail Journalier de la femme (Age
IEEDZW)
7\ S-W d31DF\iviifi
|
Nature des travaux
|
Durée
|
Caractère hebdomadaire
|
Observations
|
Agriculture
|
Semis
Sarclage
Récolte
Travaux de rouissage et séchage manioc Défrichage
savane ou jachère agricole
|
1-4h
|
Régulier sauf dimanche
|
|
PFNL
|
Cueillette koko Ramassage
champions, termites
|
10mn-4h
|
Momentané 2-4 fois
|
|
PFNL
|
Ramassage bois de chauffage
|
10-20mn
|
Momentanément 2-6 fois
|
|
Alcool de traite
|
Production alcool de traite
|
|
Momentanément 2-3 fois
|
|
commerce
|
Petits commerces : beignets, viande de brousse,
café
|
15mn- 1h 30
|
Momentanément 2-6 fois
|
|
Chasse
|
Visite des piégeages autour des champs
|
2-10mn
|
Régulier
|
|
Ménage
|
5 -F11-1111- 1d31-DX lD u40
rivière
|
-1h30
|
Momentanément 3-4 fois
|
|
Ménage
|
Lessive
|
30mn-2h
|
Momentanément 1-2 fois
|
|
Ménage
|
Préparation des repas
|
45mn-2h
|
Régulier
|
|
|
Nettoyage de la cour
|
5-10mn
|
Régulier
|
|
Total
|
|
1h40- 15h40
|
|
|
|
Observation
Les femmes visitent simplement les pièges en cas de
capture, elles récupèrent la bête mais elles ne posent pas
ces pièges ; c'est un problème essentiellement culturel.
3.1.4 Les calendriers des activités de
production
les entretiens et observations réalisés lors de
notre étude permettent d'établir le calendrier agricole ainsi que
celui des PFNL tel que présentés dans les figures 4 et 5.
Saison des pluies Saison sèche
Types de culture
Mars
|
Avril
|
Mai
|
Juin
|
Juillet
|
Août
|
Septemb re
|
Octobre
|
Novem bre
|
Décemb re
|
Janvier
|
Février
|
Association culturale
|
Défrichage suivi du brûlis
|
Maïs #177;Courge
|
|
Semis
|
|
Récolte
|
|
Récolte maïs sec
|
|
|
|
|
Maïs Manioc
|
|
|
|
Planting manioc
|
|
Récolte dans 1an
|
|
|
|
|
Arachide #177; Manioc
|
Semi arachide
|
|
Récolte arachide 2ème semi
|
|
|
2ème
récolte
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Sésame Manioc
|
|
|
|
Semi sésame
|
|
Récolte sésame
|
|
|
|
|
Culture pure
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Taro
|
Planting
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Igname
|
Planting
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Patate douce
|
Planting
|
|
1ère récolte
|
2ème
Plantin g
|
|
|
|
|
|
|
Café
|
|
|
|
Planting
|
Récolte dans 3-4 ans
|
Riz
|
|
|
|
Semi riz
|
|
|
Récolte riz
|
|
|
|
Autre
association
café igname Palmier à huile manioc
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Figure 4: Calendrier agricole
Saison des pluies Saison sèche
Types de PFNL
|
mars
|
avril
|
mai
|
juin
|
juillet
|
août
|
septembre
|
octobre
|
novembre
|
décembre
|
Janvier
|
fevrier
|
Koko
|
Toute l'année
|
Ndèlè
|
cueillette
|
|
|
|
cueillette
|
Payo
|
|
|
|
cueillette
|
|
|
|
|
Poivre
sauvage Mazindi
|
|
|
|
|
|
|
|
|
cueillette
|
Amarante sauvage
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Rotins
|
Toute l'année
|
Vin de palme et raphia
|
Toute l'année
|
Chenilles
|
|
|
|
ramassage
|
|
|
|
|
|
Escargot
|
|
|
|
|
ramassage
|
|
|
|
|
|
Chenilles de savane
|
ramassage
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
almier (raphia)
|
Pas de période spécifique
|
Kundu
|
|
|
|
|
|
ramassage
|
|
|
Termites (bobo)
|
Pas de période spécifiques pour les termites
|
ramassage
|
Champignons
|
Toute l'année
|
Ananas sauvages
|
|
cueillette
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Ignames sauvages
|
|
|
|
|
|
|
|
|
récolte
|
|
Figure 5: Calendrier des PFNL du village
Ces calendriers nous permettent de voir les
différentes activités économiques des populations dans le
temps et dans l'espace et de comprendre comment elles les combinent en vue de
satisfaire leurs besoins.
3.1.5 Evolution du terroir villageois
L'importance de l'évolution du terroir, est de voir
comment les populations combinent leur activité socio économique,
et surtout comment elles utilisent leur terroir.
.TBE.T IO RGN11N[SlRUIPiRQ
RSNItNrrN
Les cultures sont installées en forêt et la
technique utilisée est le sur brûlis, la culture dominante est le
manioc et celle d'exportation est le café tenu par quelques habitants.
Les cultures vivrières sont associées de la manière
suivante :
- Maïs - Manioc;
- ou Maïs - Courge.
Les cultures pures observées sont l'arachide et le
café.
La relation existant entre les habitants hors le lien familial
est d'ordre économique, certains fournissent de la main d'oeuvre et
d'autres, le travail.
C'est le mode de faire valoir direct qui est observé
et les villageois n'ont pas arrivés à un stade où ils
disputent les terres agricoles et le problème de fertilité de ces
sols n'est pas relevé par les agriculteurs.
La durée de rotation est de 2-5 ans
L'on note une forme d'érosion en nappe au niveau du
village ( lieu d'habitation) due à une pente légère
relevée au niveau du village ; les travaux de défrichage
commencent à partir de fin décembre jusqu'à fin
février et au plus tard fin Mars suivi du brûlis.
3.1.5.2 Le transect du village
Le transect longitudinal réalisé de la partie
Sud au Nord montre que les actions anthropiques prennent progressivement la
place des forêts et des savanes au profit surtout des habitations et des
cultures ; cette dégradation du milieu est aggravée par la
pratique annuelle du feu de brousse pour la chasse
Quand au milieu, il est plus utilisé pour installer les
cultures et chasser les animaux avec de câbles, de fusil et de feu.
3.1.6 Sécurité alimentaire
Le problème alimentaire ne se pose pas dans le
village, ceci peut se justifier par l'absence de maladie telle que le
Kwashiorkor , la famine,... on note une diversité et une abondance des
aliments prélevés en forêt puis complétée par
les aliments cultivés, mais la référence alimentaire est
surtout les feuilles de koko , les chenilles et la viande de brousse
complétées par la boule de manioc. Ces populations vivent dans
une situation d'opulence naturelle où presque 50% des autoconsommations
provient des prélèvements en forêt.
Les produits de chasse (chasse au fusil et piégeages)
sont destinés, essentiellement à la vente par contre
l'exploitation des PFNL et les produits agricoles, près de la
moitié de cette production est auto consommée ce qui permet
d'assurer la sécurité alimentaire
3.1.7 Production et Commercialisation
Ce sont les productions agricoles et des ressources
forestières ainsi que leur commercialisation qui sont traitées
à cause de leur importance socio économique en terme
d'activités génératrice de revenus et de subsistance ainsi
la cohésion sociale qu'elles assurent entre les différents
membres de la population à travers les cadeaux et les dons
enregistrés auprès des ménages villageois
3.1.8 Le système de production agricole
L'unité de la production est la famille ; ce
système de production résulte de la combinaison des facteurs de
production (le capital, le travail et la terre) et des facteurs
environnementaux et sociaux (pluviométrie, ensoleillement, , la pratique
culturale , les obligations sociales,...).
Le système de culture est dominée par la technique
de sur br~lis et l'association des cultures, nous notons les associations
suivantes :
- Manioc #177; mais ;
- Mais #177; courge ;
- Mais #177; arachide.
Seule la culture de café qui est pure.
Les cultures dominantes sont le manioc et la courge.
Le récapitulatif des plantes cultivées se
présente dans le Tableau VIII:
Tableau 8 : Récapitulatif de types de plantes
cultivées
Types de plantes
|
Durée de culture
|
Cultures
|
Plantes à cycle court
|
3-4 mois
|
Maïs, Arachide, Patate douce
|
Plantes à cycle long
|
12mois minimum
|
Manioc, Bananes, Taro
|
|
On ne note aucun autrH IPR2H 12'HxSlRi1CALRn O2H EIHLIH 1 iSCrt
lH IPR2H 12H C1CEH ENClRiL direct.
3.1.9 Le système de production de la chasse et des
PFNL
3RKIFHttH ICFtINIto, EeK11o 12H 1SLR2uFtLRn iHMtAlC 1CPEH
IFREMtIINoH 12H 1FKH112H 1 1CPEH, lC 1HPPH iHRAlHMACrdRnM r2RnwiicgH ii m iCiMm
t HM u1CFtHurM D2H ISUR2KFtLRnM constituent essentiellement de :
- Le travail ;
- (H IFCSIICC FRZMtIINo 12H11XMAO 2H lFicElHM, T2H MCPSH IRLFKH
HtI2H 1l'Cr1HWSHrPHttCEW 2'CFKHtHL2HM FCrXRuFKHM Ht SIlHM TFKCMMH Cu C1uMAl)
;
- Et la terre, qui dans ce cas est la forêt et la
savane.
Ce système de production dépend des facteurs de
production énumérés ci #177; haut mais la production est
largement sous la dépendance des facteurs climatiques et MRFiCN, AC
IFKCMMH 1HMt SMM SrR2uFtEtH EHn MCiMRZ SOD1HDMH IIXIHl MCIMRC Mèche.
3 .1.10 Limites de ces systèmes de production
Les limites de ce système sont les suivantes :
- Les moyens de production sont rudimentaires (Cf.
matériels et outils agricoles) ;
- la technique est extensive ;
- la dégradation rapide des terres cultivéeM MRuM
l'H11HWI2HM SluiHM AORSIFCXHM à1FCXMH du brûlis et les facteurs
de production se limitent à la famille, la terre et le travail ;
- Et le tout est en fonction des facteurs environnementaux
(climatiques et économiques) et sociaux (contraintes sociales : dons,
solidarité, tradition ...) ;
- La dépendance vis à vis du marché
extérieur
3.1.11 Les moyens de production
Les différents moyens de production utilisés sont
listés dans le tableau IX. Tableau 9 : Relevé
des moyens de production par activité
7\ SF1131pRiTiW
|
Matériels, outils ou cheptel
|
Prix unitaire
|
Agriculture
|
Machette Houe
Hache
Fossile
|
3000
500
1000
|
Alcool de traite
|
Ft d'eau Tuyau
Cuvette
|
1000
|
Chasse
|
Fusil
Câbles
Matériels végétaux et roselle
|
200
|
Exploitation PFNL
|
Sac étoile ou sac blanc Couteau
|
300-500F
|
Pêche
|
Fil
Hameçon Nasse
|
10 F / m
10 F/m
250 F/ unité
|
Elevage
|
Volailles (poulets) caprins
|
1000F/ Adulte 7000-10000/ Jeune
|
|
Les moyens de production utilisés relèvent des
habitudes de leurs parents
3.1.12 Appréciation du rôle des flux
culturels et des différentes connaissances endogènes
3 .1.12.1 Dépendances monétaires et non
monétaires
L'économie du village présente deux (2) aspects du
point de vue de dépendances :
- la dépendance des populations vis-à-vis des
produits de champs, de cueillette et
de ramassage ; cette dépendance est liée
à leur subsistance et le problème de santé que ces
populations rencontrent ainsi la construction de leurs cases durant leur
existence.
- L'autre dépendance est d'ordre monétaire due
à des dépenses de premières
nécessités énumérées ci-
haut.
Quant aux activités de chasse au fusil, les cultures de
café et de courge dépendent étroitement du jeu d'argent
pour leur renouvellement.
Si nous confrontons ces dépendances à la fois
non monétaire et monétaire, la dernière dépasse la
première du fait que beaucoup de leurs cultures ne sont pas
entrées en production et leur préférence alimentaire pour
la viande de brousse et les activités de chasse qui nécessitent
des dépenses de fonctionnement.
En dehors du Projet de Gestion des Terroir de Chasse
Villageoise qui aide les populations à avoir leurs terroirs de chasse et
les gérer durablement, l'on note aucune assistance extérieure des
autres projets de développement, des ONG,...,Rt mais les animateurs
endogènes formés par l'UNICEF dans le domaine de la santé,
de l'éducation et de la maçonnerie sont présents dans le
village et la présence occasionnelle d'un animateur du projet COOPI dans
le domaine de droit de l'homme et de la discrimination raciale (surtout le
droit de minorité)en vue de sensibiliser les dites populations sur leurs
droits et devoirs.
Nous notons l'intervention occasionnelle du projet ECOFAC pour
la patrouille des zones banales autour de la forêt de Ngotto où se
situe notre village..
Les moyens de communications reçus sont
premièrement la radio suivie de l'information transmise de bouche
à oreille à travers les personnes qui sont en
déplacement.
3.1.12.2 Incidence de l'Ecole sur la vie
économique
La situation des enfants scolarisés est
présentée dans le Tableau X:
Tableau 10 : Répartition par âge et sexe des
enfants scolarisés des ménages suivis
Tranche d'~ge
|
Masculin
|
Féminin
|
Total
|
[0,5[
|
0
|
0
|
0
|
[5,10[
|
4
|
4
|
8
|
[10,15[
|
1
|
4
|
5
|
[15,25[
|
1
|
-
|
1
|
Total
|
6
|
8
|
14
|
|
Relativement à un effectif total de 67 ménages ,
or la moyenne des enfants scolarisés par ménage est de 1, soit au
total 67 enfants qui sont scolarisés par rapport à un total de
120 enfants soit un taux de scolarisation de 56 % .
3.2 Fonctionnement de l'économie du village
Le fonctionnement de l'économie du village
étudié prenne en compte les paramètres économiques
suivants : les flux des produits les plus importants, les échanges
villageois, les flux des produits manufacturés et les flux
monétaires; il est intéressant de savoir aussi comment les
populations utilisent leurs revenus et enfin à quel système de
fonctionnement que l'on peut présenter cette
économie.
3 .2.1 Flux des produits
3.2.1.1 Flux des agricoles
La figure 6 permet d'identifier les flux des produits agricoles
depuis la récolte jusqu'à la consommation.
Ressources Emplois commercialisation
Reprise sur stock Pertes Achat par paysans
Production
Achats ou emprunts Autoconsommation Achat pour transformation
locale
Prestation sociale (dons)
Commercialisation Achat par les acheteurs agrées
(café)
Nourriture des salariés
Agricoles
Stockage annuel
Semences
Achat par les commerçants
Figure 6: Flux des agricoles (Source : DUNOT,
1963)
3.2.1.2 Flux des PFNL
Les flux des échanges commerciaux des PFNL entre
exploitants et consommateurs, peuvent être représentés de
la manière ci - dessous:
Exploitants des PFNL
Consom mateurs
Cueillette , ramassage et chasse
Vente dans le village
Exploitation commerciale
Intermédiai res
Consommateurs
V I L L E S
V I L L A G E S
Figure 7 : Schéma montrant les flux commerciaux entre
cueillettes et consommateurs Source : (ANTPGAFT, 1998)
Les emplois finaux de ces produits sont la consommation rurale
et urbaine ainsi que l'exportation des produits tels que le café et le
diamant.
imiimpl HV IDII I pUHCtVIIVSHV IID'pEKDCUH
Les produits concernés sont le manioc, la courge, le
café, la viande de brousse et les gnetum ( koko) .
Le manioc, les champignons et les chenilles font
essentiellement partie des produits qui sont entrés dans les
échanges intérieurs ( entre les villageois eux #177; mêmes
et les villageois avec les pygmées).tandis que la viandes de brousse, la
courge, le café, les gnetums (koko ) ainsi les chenilles font partie des
produits d'échanges exterieur.
Tableau 11 : Récapitulatif des produits agricoles et des
prélèvements en forêts entrant dans les échanges
Type d'échange
|
Produits
|
Echange intérieur
|
Manioc, koko, champignons, viande de brousse et chenilles
|
Echange extérieur
|
Café, courge, koko, viande de brousse et chenilles
|
|
Ce sont des produits les pus cultivés et /ou les plus
exploités et qui sont plus au centre des échanges
extérieurs et intérieurs.
Parmi ces échanges, l'on peut noter :
- le paiement en espèce ou au comptant
;
- le système d'assurance ;
- l'avance sur production ;
- et le troc
on note le système de coxage ou le marché noir
du café cerise et de diamants ,tenu par quelques ménages et
à cela s'ajoute des demandes occasionnelles extérieures pour le
café ; cela a permis aux planteurs qui sont au bout de leurs
possibilités de se procurer de l'argent pour subvenir à certains
de leurs problèmes urgents tels que : la maladie, la grossesse de la
femme, le manque d'argent de poche, la nourriture,...
3 .2.3 Flux des produits manufacturés
Comme toutes les zones rurales d'Afrique Centrale, ce sont
les produits de première nécessité qui sont plus
sollicités ; il s'agit du sucre, de sels, du café, de l'huile, du
pétrole et de savons ; du fait de la particularité du village,
les cartouches de chasse occupent le premier rang des produits de
première nécessité suivies de sels, du sucre et du
café.
Les enquêtes menées au près des
commerçants montre que ces populations dépendent
étroitement des produits surtout les cartouches pour le renouvellement
des activités de chasse en vue de se nourrir et se procurer de
revenus.
Les produits les plus sollicités et qui
dépensent plus les ménages sont les cartouches; Les consommations
les plus importantes ainsi que leurs emplois peuvent être
schématisés à partir du graphe ci après :
Emplois Consommations
Piles et ampoules Habillement
Nourriture Chasse Cartouche
Biens matériels (Radio, habits, montres,...)
Subsistance
Figure 8 : Graphe de la consommation du village
Notons que, ce sont les cartouches qui sont les plus
employées. 3.2 .4 Flux monétaires
3.2.4.1 Revenus générés
Les revenus obtenus au niveau global se présentent de la
manière suivante :
Tableau 12 : Revenus générés par
les différentes activités économiques hors la production
caféière
Activités
|
Montant d'argent
|
Chasse
|
204850 FCFA
|
Agriculture (manioc)
|
73350 FCFA
|
Diamant
|
2800000FCFA
|
Elevage
|
52500 FCFA
|
PFNL
|
27650 FCFA
|
Total
|
3158350
|
|
(Source : questionnaire et entretien)
Les revenus présentés ci #177;hauts proviennent
de traitement des informations collectées à partir du
questionnaire sauf l'argent du diamant , qui est obtenu gr~ce à
l'entretien .
Nous constatons que les diverses activités
économiques exercées génèrent une quantité
d'argent importante dans le village.
Cette somme d'argent associée à celle de
l'agriculture nous permet d'atteindre 4010730 FCFA pendant les 67 jours de
suivi quotidien des différents ménages durant notre étude
de terrain.
EminlipaillIaaiRQ rdes revenus
générés par les différentes activités
économique
Les revenus générés par les
différentes activités servent à se nourrir en payant la
nourriture (le sucre, le café, le manioc, l'huile, la viande de brousse,
les beignets « ...), en se procurant du savon, du
pétrole et des médicaments. Ils permettent de renouveler le
capital d'exploitation soit en achetant d'autres matériels et outils
pour l'agriculture, la chasse pour en les réparant.
En dehors de ces dépenses de subsistance ; les revenus
permettent de payer les bien matériels tels que la radio, le
vélo, les meubles de la maison .
Les biens matériels payés permettent à ces
villageois de liquider en cas de force majeure tout comme les produits
d'élevage.
Le tableau récapitulatif des dépenses des
ménages suivis est présenté dans le tableau XII.
Tableau 13: Montant des dépenses des ménages
suivis par activité de consommation
Produits
|
Prix d'achat total (FCFA)
|
Cartouches et piles
|
130100
|
Habillement
|
40600
|
Divers
|
25450
|
Nourriture
|
118025
|
Total
|
314175
|
|
(Source : questionnaire et entretien)
Les différentes dépenses effectuées par
ces ménages sont relevées dans le tableau XIII.
Tableau 14 : Relevé des dépenses
journalières du ménage
Type de dépenses
|
Libellés
|
Montant alloué
|
|
sucre
|
25-200F
|
|
café
|
25-50F
|
|
sels
|
25F
|
Nourriture
|
cubes
|
25F
|
|
huile
|
50-100F
|
|
viande de brousse
|
100-750F
|
|
gnetum
|
25F
|
|
manioc
|
100-500F
|
Autres dépenses
|
savon
|
50F
|
|
pétrole
|
50-100F
|
Alcool
|
alcool de traite
|
50-300F
|
|
vin de palme/ raphia
|
50-200F
|
Chasse
|
cartouches
|
500-1000
|
|
piles pour la chasse
|
500F
|
Cigarette/ tabac
|
Tabac/ cigarettes
|
50-100F
|
|
Le montant de ces dépenses est en fonction de la
saison, elle est importante en saison pluvieuse du fait que les paysans n'ont
pas le temps de produire le manioc séché et cela est soutenu par
les activités de chasse qui devienne intenses.
3.2.5 Le système de fonctionnement de
l'économie
L'économie du village fonctionne comme celle des
villages ou des régions dont les populations sont étroitement
dépendantes des ressources forestières
caractérisées par une importante activité de chasse
renforcée par l'exploitation des PFNL.
3.2.5.1 L e secteur moteur
Les prélèvements en forêts et / ou en
savane constituent le secteur moteur de fonctionnement de cette économie
et occupe le 1er rang des activités économiques les
plus rentables, et les plus pratiquées.
3.2.5.2 L e secteur passif
Quand à l'agriculture, elle joue un rôle de soutien
à tous les autres secteurs de l'économie.
Les secteurs de l'économie tels que l'élevage,
la prche, le commerce et l'artisanat en sont les branches de cette
économie , qui apparaissent essentiellement comme des secteurs passifs
.
Relativement à ce système de fonctionnement, on
note une grande quantité d'argent qui circule dans le village à
travers les produits de chasse (la viande de brousse), les produits agricoles
et les PFNL mais seulement une petite quantité d'argent qui est
utilisée pour payer la nourriture et les biens mentionnés et le
reste d'argent permet de renouveler davantage les activités de
chasse.
La figue 9 présente le système de fonctionnement
de l'économie du village.
Fonctionnement du
Commerce
Production d'élevage
commerce
Fonctionnement et promotion de l'agriculture
Fertilisation des sols
Agriculture l'économie
Valorisation de la main
Renou
Velement
Finance ment du commerce
Fonctionnement
du commerce
'
Main d'oeuvre Paysann e et Pygmée
Financement des exploitations
Renouvellement de chasse
Les ressources forestières, Secteur moteur de
l'économie
Financement des activités
Soutien de la chasse
Elevage
Valorisation
de la main d'oeuvre
Financement Des activites
Alimentation de la chasse
a travers les
Production, alimentation des animaux
élevés
Figure 9 : Présentation du système de
fonctionnement de l'économie (Source ; Observation directe et
entretien
3.3 Budget du ménage
3.3.1 Données socio démographique des
ménages
Le recensement démographique réalisé nous a
permis de repartir les différents membres des ménages dans le
tableau ci #177;dessous.
Tableau 15 : Catégorisation de la population des
ménages suivis
Catégorie classe
d'Age
|
Femmes
|
Hommes
|
Total
|
Adolescents [0-15]
|
18
|
11
|
29
|
Jeunes [15-35]
|
9
|
9
|
18
|
Adultes [35-60]
|
8
|
6
|
14
|
Vieillard 60 ans et +
|
1
|
1
|
2
|
Total
|
36
|
27
|
63
|
|
Le dépouillement des résultats du recensement
démographique des 15 ménages suivis donne un effectif total de 63
habitants dont 36 femmes et 27 hommes soit un % respectif de 57% des femmes et
43% des hommes.
Pour 14 ménages recensés, nous avons
dénombré 62 habitants c'est-à-dire en moyenne 63/15=4,
Individus / ménage. Or lors de notre étude, nous avons
dénombré 67ménages pour tout le village.
En extrapolant cette moyenne sur l'ensemble des
ménages du village, nous avons environ 281 habitants. La
répartition de cette population montre une forte proportion des
adolescents suivie de celle des jeunes et cette population est dominée
par les femmes.
Pour bien examiner la répartition de la dite
population ; nous avons établi la pyramide des âges de ces
ménages (Figure N°..) où les 63 personnes de notre
échantillon sont classées en fonction de leur âge et
sexe.
C'est une pyramide à base large qui montre que cette
population est jeune constituée majoritairement des adolescents et l'on
note également une très faible proportion des populations dont la
tranche d'~ge comprise entre [15-30[ (surtout les hommes) due aux
déplacements vers les zones diamantifères les plus actives pour y
trouver leurs comptes et les centres urbains à la recherche d'emplois
d'une part et d'autre part le phénomène de mysticisme qui
bloquent les jeunes à s'émanciper.
Figure 10: Pyramides des âges des ménages suivis
Les ménages suivis représentent 22% de l'effectif
total des ménages du village
3.3 .2 Caractères de suivi -ménages
réalisés
Les différents suivis ménages
réalisés auprès des populations présentent les
aspects suivants :
3 .3.2.1 Le suivi régulier
C'est le cas où le ménage est suivi depuis le
début d'études jusqu'à la fin, relativement à notre
étude aucun ménage n'est suivi régulièrement dans
le village cela s'explique par des raisons entre autres mentionnées ci
~haut.
3.3.2.2 Le suivi perturbé ou
irrégulier
C'est la majorité des cas de suivi rencontrés dans
le cadre de notre étude, sur 19 ménages enquêtés,
nous avons 14 cas de suivi perturbé.
3 .3.2.3 Le suivi rompu
Le suivi rompu est un suivi qui existe au départ mais
à la suite le suivi est interrompu pour les raisons suivantes :
- La maladie (cas d'un seul ménage agriculteur) ;
- La méfiance des ménages vis-à-vis des
informations collectées (cas de deux (2) ménages qui sont tous
des gros chasseurs) ;
Et enfin le manque d'intér0t pour certains
ménages pour les travaux d'enqurtes (cas de deux ménages : 1
ménage chasseur et 1autre à activité confondue). 3
.3.3 Présentation des résultats du budget des différents
ménages suivis et son analyse
La structure du budget des ménages suivis est
présenté dans le tableau XV. Tableau 16 :
Structure du budget du ménage
Recettes
|
Dépenses
|
Agriculture
|
Frais de chasse
|
Elevage
|
Frais de cueillette
|
Chasse
|
Frais de ramassage
|
Cueillette
|
Main d'oeuvre agricole
|
Ramassage
|
Nourriture
|
Alcool de traite
|
Santé
|
Petits commerces
|
Education
|
Tontine
|
Tontine
|
Cadeaux reçus en nature
|
Dons offerts en nature
|
Cadeaux reçus en espèce
|
Dons offerts en espèce
|
Main d'oeuvre agricole
|
Dîmes et offrandes
|
Main d'oeuvre de la cueillette
|
Main d'oeuvre de la cueillette
|
Main d'oeuvre de ramassage
|
Main d'oeuvre de ramassage
|
Main ménagère
|
Impôts et taxes
|
De manière générale chacun de ses postes du
budget est relevé dans le budget de chaque ménage suivi durant
notre étude.
3.3.3.1 Présentation et discussion des
résultats traités
Les différents résultats traités prennent
juste en compte la pondération des recettes de café sur
l'année, car le café est vendu une seule fois dans
l'année.
Les soldes pondérés de budget des ménages
suivis sont présentés dans le tableau XVII.
Tableau 17: Soldes pondérés des ménages
suivis en FCFA
Ménages
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
G
|
H
|
I
|
K
|
M
|
N
|
R
|
S
|
W
|
Solde Global
|
6875
|
7525
|
13815
|
3525
|
109870
|
42700
|
19900
|
52550
|
53615
|
(7675)
|
250
|
9875
|
14150
|
5700
|
18650
|
Part des RF dans le solde global
|
13950
|
22175
|
22815
|
6575
|
18750
|
7325
|
8050
|
21325
|
81640
|
7700
|
4625
|
9175
|
10725
|
1500
|
8400
|
Solde Monétaire
|
5425
|
3100
|
5900
|
600
|
89670
|
28675
|
8100
|
35775
|
15625
|
12805
|
(1325)
|
1700
|
(1775)
|
250
|
7700
|
Part des RF dans le solde monétaire
|
12500
|
18450
|
15400
|
3750
|
12450
|
5500
|
7500
|
13800
|
57500
|
3400
|
3050
|
2500
|
4150
|
3300
|
3700
|
Les résultats présentés dans le tableau
XVI proviennent du dépouillement des enquêtes ménages
menées du 20 Décembre 20005 au 3 mars 2006; le nombre de jours de
suivi n'est pas le même du fait des différents caractères
des suivis relevés pendant cette période d'étude.
3.3.4 Analyse des résultats
Les soldes du budget obtenus peuvent être
interprétés comme la capacité d'investissement et
d'épargne du ménage rural
Les résultats obtenus, permet de faire deux niveaux
d'analyse:
3.3.4.1 Analyse monétaire
Le tableau 18 presente la part des ressources forestières
dans le solde monetaire des
ménages suivis
Tableau 18 : Part des RF dans le solde monetaire
énages
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
G
|
H
|
I
|
K
|
M
|
N
|
R
|
S
|
W
|
olde onetaire
|
5425
|
3100
|
5900
|
600
|
89670
|
28675
|
8100
|
35775
|
15625
|
12805
|
(1325)
|
1700
|
(1775)
|
250
|
7700
|
des RF
|
100
|
100
|
100
|
100
|
14
|
19
|
93
|
39
|
100
|
27
|
100
|
100
|
100
|
100
|
48
|
Toute fois La figure 11 présentant la part des ressources
forestières dans le solde monétaire du budget des ménages
suivis nous permet de bien fixer les idées.
Figure 11 : % des RF dans le solde monétaire des
ménages suivis
s e ode ds ménaIs suvi
Cette situation montre que 67 % des ménages suivis tirent
leurs revenus dans les 20
ressources forestières autres que le bois d'oeuvre mais on
note la part non négligeable A B C D E F G H I K M N R S W
des RF dans le reste de ces ménages.
Ce sont des menages dont la survie depend totalement des
ressources .
3.3..4.2 Analyse globale
L'analyse globale prend en compte non seulement les revenus
monétaires generes mais aussi l' autoconsommation familiale ; cette
situation est presentee dans le tableau 18.
Tableau 19 : Part des RF dans le solde global des menages
suivis
enages
|
A
|
B
|
C
|
D
|
E
|
F
|
G
|
H
|
I
|
K
|
M
|
N
|
R
|
S
|
W
|
olde lobal
|
6875
|
7525
|
13815
|
3525
|
109870
|
42700
|
19900
|
52550
|
53615
|
(7675)
|
250
|
9875
|
14150
|
5700
|
25
|
des RF
|
100
|
100
|
100
|
100
|
17
|
17
|
40
|
41
|
100
|
100
|
100
|
96
|
76
|
26
|
45
|
Le tableau 19 montre que 60 % des menages suivis depend des RF
non seulement pou leur survie mais ces ressources constituent une source
importante de revenus des menages ruraux.
Il est interessant de noter que le reste de 40 % Des menages ne
mène pas leur activite economique en marge d'exploitation de ces RF.
3.3.4.3 Récapitulatif des analyses
Les differentes analyses relatives à la contribution des
RF dans le budget des menages ruraux sont presentees dans la figure 15.
Figure 12 : synthèse l'analyse de la contribution des RF
dans le budget des ménages
Cette analyse montre que la contribution les RF dans les budgets
desménages ruraux s'eleve a plus de 60 % en termes de solde
monétaire et global. % des
CONCLUSION
La gestion durable des ressources forestières constitue
le fondement d'un développement durable du secteur forestier. L'un des
principaux enjeux pour les pays africains est de définir cette gestion
durable des forêts en fonction des intérêts nationaux et
locaux, présents et futurs, et de la valeur de cette ressource. La
deuxième gageure est de parvenir à traduire cette notion de
gestion durable, au sens large de gestion des rôles environnemental,
social et économique des forêts, en des pratiques applicables sur
le terrain.
C'est une population jeune dont l'économie est
basée sur les prélèvements en forts qui constituent le
moteur du fonctionnement de l'économie et les autres secteurs
apparaissent essentiellement comme des secteurs passifs ; les activités
économiques les plus importantes sont premièrement la chasse et
l'exploitation des autres PFNL suivie de l'agriculture.
C'est une économie tributaire du monde extérieur
de part les échanges commerciaux et le jeu d'argent
Les revenus générés par les
activités économiques permettent d'une part de renouveler surtout
la chasse et d'acheter des biens matériels qui serviront
d'épargne en cas de force majeure (maladie, grossesse, et malheur
Malgré les contraintes et les insuffisances
liées au mode d'exploitation des ressources qui les fournissent et au
mode de leur valorisation et de leur commercialisation, les PFNL
présentent des intérêts économiques et sociaux
certains et continuent à intéresser le marché
extérieur.
Les perspectives de développement de la filière
« PFNL » sont réelles compte tenu des possibilités de
promotion des différentes filières, bien qu'un effort important
reste à accomplir pour passer à une véritable
intégration de cette composante dans les aménagements et dans le
plan de gestion des ressources forestières.
L'implication des collecteurs des RF et des associations dans
la mise en oeuvre de ces orientations est déterminante pour garantir la
complémentarité entre les secteurs des ressources
forestières, qui devraient constituer des facteurs de protection et de
valorisation des ressources naturelles.
Les études menées nous a permis de comprendre
que la survie des populations est étroitement liée à ces
ressources naturelles ( + 70% ), de part la nourriture et le revenu qu'elles
fournissent , les produits pharmacopées, les recréations et leur
existence à travers le cadre de vie qu'elles offrent à cette
population.
La prise en compte de ces données tant au niveau
économique et social est indispensable dans la proposition des modes de
gestion de la faune commune et la grande faune.
Les ressources forestières offrent une gamme de PFNL
très diversifiés, qui sont commercialisés sur le
marché local. L'exploitation de ces ressources procure à la
population forestière de sources de revenus importante.
L'impact socio-économique de cette filière est
cependant tributaire du renforcement de la position des PFNL sur le
marché local en garantissant la qualité et la
régularité de l'approvisionnement.
Ces exigences ne peuvent ~tre satisfaites que dans le cadre
d'une stratégie globale d'aménagement et de gestion rationnelle
des ressources forestières, qui intègrent systématiquement
l'exploitation et la valorisation des PFNL (inventaire multi - ressources), en
prenant en considération l'ensemble des facteurs écologiques et
socioéconomiques intervenant dans la filière de production et de
commercialisation des PFNL.
La diversité des PFNL et leur importance
socio-économique constituent des opportunités réelles pour
la création de micro-entreprises locales, spécialisées
dans l'exploitation et la valorisation des PFNL.
D'autre part, l'absence d'aménagement limite
considérablement l'impact socioéconomique de la des RF en zone
forestier.
En Centrafrique, la faible densité de population
autorise des utilisations très extensives de l'espace, ce qui a garanti
une bonne qualité de l'environnement biologique et le maintien d'un
potentiel des ressources forestières important actuellement
utilisé pour la production de viande de chasse et qu'il convient de
gérer de façon durable et rentable. La protection de la
biodiversité , qui est actuellement un souci majeur de l'opinion
internationale et des bailleurs de fonds, passe par la reconnaissance des
réalités socio-économiques et donc, par l'organisation de
l'exploitation.
En contrepartie, il est envisageable de convaincre les
populations locales des nécessités de la protection des
ressources forestières.
La politique de gestion des ressources forestières doit
donc évoluer et ne plus considérer uniquement la chasse sportive.
En particulier, il convient d'étudier et de mettre au point des
méthodes de gestion de la faune pour la production de viande de chasse,
applicables par les populations et tenant compte des impératifs
économiques et sociaux. Il faut donc réfléchir à
une réforme de la législation, en particulier dans la zone
forestière, pour :
- Reconnaître la production des PFNL
comme une activité économique à part entière et
mettre fin au mythe des utilisations traditionnelles de la ressource qui ne
correspond plus aux réalités actuelles;
- Favoriser l'appropriation, dans le droit
moderne, de cette ressource par les
populations locales en définissant les terroirs
d'exploitation de chaque
collectivité et en mettant fin à l'accès
libre qui découle de la législation actuelle;
- Et mettre en place une filière
économique officielle, transparente et efficace sur
le plan économique, écologique et de la
santé publique.
Si les politiques d'industrialisation forestière se
poursuivent dans la région et si ces problèmes ne sont pas
traites, les acheteurs de bois continueront à jouer un rôle
prépondérant dans l'aggravation de la pauvreté et la
dégradation de l'environnement. S'assurer que les for~ts de l'Afrique
Centrale sont gérées de façon à éviter leur
degradation ou leur destruction et à garantir que les populations
locales pourront continuer à en tirer durablement leurs moyens de
subsistance doit être le principal objectif de toutes les parties
prenantes. Dans ce but, les gouvernements nationaux, assistes par les
creanciers multilateraux et bilateraux, doivent mettre en place un cadre
reglementaire profondement ameliore et renforce, au sein duquel les compagnies
forestières pourront operer. Un tel cadre devra repondre aux
problèmes sociaux et aux problèmes relatifs à la politique
forestière industrielle et à l'environnement.
Les premiers pas vers une veritable gestion durable des
forêts seront faits en s'assurant que toutes les populations locales sont
equitablement representees dans les prises des decisions et les developpements
politiques.
Un tel changement sera aussi de nature à assurer un
developpement socialement juste qui respecte les ecosystèmes forestiers.
Ceci impliquera de :
- reconnaître et respecter les droits
fonciers coutumiers, y compris dans le cadre des lois nationales ;
- reconnaître le droit pour toutes les
communautes locales à une participation significative et equitable dans
la definition du type de gestion forestière qu'elles souhaitent, y
compris en offrant des solutions de remplacement à la production
industrielle de bois ;
- fournir aux communautes locales, dans le
respect de leur culture, des occasions d'identifier leurs besoins et d'itre
impliquées dans la preparation et la conduite des strategies de
developpement et des infrastructures sociales ;
- aider les communautes et les ONG locales
à renforcer leur capacite à traiter avec les autres parties
prenantes dans la gestion forestière, qui sont plus puissantes qu'elles
;
- s'assurer que tous les membres des
communautés, y compris les femmes, les personnes âgees et les
enfants, sont impliques dans la gestion et les prises de décision d'une
façon qu'ils considèrent comme pertinente.
Il est vrai qu'il serait un peu prématuré de
tirer des conclusions en ce qui concerne les niveaux de contributions
socio-économiques étant donné que les données n'ont
été collectées que pendant environ six semaines et dans
une seule localité. Toutefois, on peut, en faisant des projections et en
extrapolant, relevés quelques faits caractéristiques de cette
étude.
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Organisation de la filière viande de brousse dans un site industriel
forestier d'Afrique centrale ( Société SEFCA
Mambélé, République centrafricaine), Rapport
de DESS de productions animales en régions chaudes ( CNEARC), 70p.
MBOUROU al. , 1996 , Étude sociologique dans les villages
de la Lopé, rapport final, Ecofac-Gabon, 74 p.
MOABI N° 08 Juin99,Special sommet de Yaoundé,2p.
NIRA G. , 2004, Analyse de la place des populations locales dans
le partenariat pour la gestion des parcs nationaux : Cas des parcs nationaux de
la Bénoué et de Korup , Memoire de fin d'études DESS
CRESA, 67p.
ROBERT M., 1996Le sol : Interface dans l'Environnement, Ressource
pour le Développement Durable, Tome I,« Michel Robert(c) Masson,
Paris 1996 ISBN 2-225 #177; 85177 #177; 8,(Masson, 120 bd Saint Germain, 75280
Paris cedex 06),244p
SERGY, A. , 1994. Nature et fonction des fétiches
enAfrique Noire, l'Harmattan, Paris, 446 p.
SESDES, 1981, Guide des en quêtes statistiques pour le
suivi des opérations de développement rural.
OSLISLY R . , 1996 , Archéologie et paléo
environnement dans la réserve de la Lopé: rapport final,
Ecofac-AGRECO/CTFT, 127 p.
OSLISL, R. & WHITE L.J.T, 1996 , La relation Homme/Milieu
dans la réserve de la lopé (Gabon) au cours de l'holocène;
les implications sur l'environnement , in Dynamique à long terme des
écosystèmes forestiers intertropicaux, Paris, CNRS/ORSTOM, pp/163
- 165.
PGTCV , 2005 , Données socio économiques et de la
chasse du village Banga,RCA Convention sur la diversité biologique
TCHATAT , Produits forestiers autres que le bois :Place dans
l'aménagement durable des forêts denses
WHITE, L.J.T., 1995. Étude de la végétation,
rapport final, Ecofac.
ANNEXES
Annexe 1 : Fiche de suivi journalier
Chef de ménage : N° : Date : Heure de suivi :
Activités de la journée
la Chasse la Piégeage la Champ laExploitation des PFNL la
Temporaire la Pêche la Alcool de traite
la Vente à la boutique laElevage
laVannerie la Diamant /or la Travail salarié la Retour de
la chasse la Repos
1 #177; Chasse au fusil (Exercée par
.....................)
Durée de la chasse la 1/2 journée la
Journée la Une nuit Plusieurs jours
Existence d'un campement oui non
Si oui nombre de 1/2 journée Localisation
Types de viande la Viande fraîche la Viande
boucanée
Animaux la Entier la En morceaux
Frais de production
Porteurs Nombre Salaire
|
Munitions
|
Ampoules
|
Piles
|
Nourriture
Chasseurs + porteurs
|
Lieu d'approvisionnement
|
|
|
|
|
Acheté
|
|
|
|
|
Emmené
|
|
|
|
|
Utilisé
|
|
|
|
|
Reste
|
|
|
|
|
Prix unitaire
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dépense réelle
|
|
|
|
|
Productions et commercialisation
Espèces chassées
|
Nombre
|
Consommation
en nature
|
Vente en FCFA
|
|
|
En forêt
|
Autoconsommation
|
Dons
|
Vente aux villageois
|
Vente
vers l'extérieur
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaire
Piégeage (Exercé par ...........)
Autour des champs En forêt
Localisation :
Type de pièges utilisé
Nombre de pièges /champs ou/ligne
Nombre de lignes de pièges
Frais de production
Nature des achats effectués Montant des achats
effectués
Productions et commercialisation
Espèces capturées
|
Nombre
|
Consommation
en nature
|
Vente en FCFA
|
|
|
En forêt
|
Autoconsommation
|
Dons
|
Vente aux villageois
|
Vente
vers l'extérieur
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Commentaire
3- Cueillette (Exercée................)
PFNL
|
|
|
|
Localisation
|
|
|
|
Mode de récolte
|
|
|
|
Nature des achats
effectués
|
|
|
|
Montant des achats effectués
|
|
|
|
Temps de travail
|
|
|
|
Conservation des
produits
|
|
|
|
Autoconsommation familiale (quantité)
|
|
|
|
Dons (quantité)
|
|
|
|
Vente aux villageois
(quantité)
|
|
|
|
Vente aux villageois
(FCFA)
|
|
|
|
Vente vers
(quantité)
|
l'extérieur
|
|
|
|
Vente (FCFA)
|
vers
|
l'extérieur
|
|
|
|
Commentaire
4. Travaux agricoles (Exercés par )
Cultures vivrières Cultures de rente
Type de culture
|
|
|
|
Nom du travailleur
|
|
|
|
Mode de récolte
|
|
|
|
Nature des achats
effectués
|
|
|
|
Montant des achats
effectués
|
|
|
|
Temps de travail
|
|
|
|
Coat de la main d'oeuvre non familial
|
|
|
|
Conservation des produits
|
|
|
|
Autoconsommation familiale (quantité)
|
|
|
|
Dons (quantité)
|
|
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
|
|
Vente vers l'extérieur
(quantité)
|
|
|
|
Vente vers l'extérieur
(FCFA)
|
|
|
|
5 #177; Elevage
Espèces élevées
|
Poulets
|
Caprins
|
Autres à preciser
|
Nom du travailleur
|
|
|
|
Nature des achats
effectués
|
|
|
|
Montant des achats
effectués
|
|
|
|
Temps de travail
|
|
|
|
Total des animaux
vendus
|
|
|
|
Autoconsommation familiale (quantité)
|
|
|
|
Dons (quantité)
|
|
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
|
|
9 Hn\H 171 1H3 171 eli\MHKr171 (quantité)
|
|
|
|
9 Hn\H 171 1H3 171 eHi\ériHKr171 (FCFA)
|
|
|
|
6 #177; 3r FKI- 14 [ I-JFp SOr .........L.)
Techniques de pêche :
Espèces pêchées
|
|
|
|
Localisation
|
|
|
|
Mode de pêche
|
|
|
|
Nature des achats
effectués
|
|
|
|
Montant des achats
effectués
|
|
|
|
Temps de travail
|
|
|
|
Conservation des produits
|
|
|
|
Autoconsommation familiale (quantité)
|
|
|
|
Dons (quantité)
|
|
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
|
|
9 I-CII- 1I-LW el[ IpriI-ur
(quantité)
|
|
|
|
9 I-CII- 1I-LW eI-[ IpriI-Kr
(FCFA)
|
|
|
|
7 #177; Alcool de traite (Fait par ..................
Localisation
|
|
Mode de production
|
|
Nature des achats effectués
|
|
Montant des achats effectués
|
|
Temps de travail
|
|
Conservation des produits
|
|
Autoconsommation familiale
(quantité)
|
|
Dons (quantité)
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
Vente vers l'extérieur
(quantité)
|
|
Vente vers l'extérieur (FCFA)
|
|
8 #177; Exploitation de diamant et or (Exercée par
................)
Localisation
|
|
|
Mode de production
|
|
|
Nature des achats effectués
|
|
|
Montant des achats effectués
|
|
|
Temps de travail
|
|
|
Conservation des produits
|
|
|
Autoconsommation familiale
(quantité)
|
|
|
Dons (quantité)
|
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
|
Vente vers l'extérieur
(quantité)
|
|
|
Vente vers l'extérieur (FCFA)
|
|
|
Commentaires ( activités)
9-Vannerie
Mode de production
|
|
Nature des achats effectués
|
|
Montant des achats effectués
|
|
Temps de travail
|
|
Longueur des rotins récoltés
|
|
Autoconsommation familiale
(quantité)
|
|
Dons (quantité)
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
Vente vers l'extérieur
(quantité)
|
|
Vente vers l'extérieur (FCFA)
|
|
Commentaire
10 #177; Exploitation de vin de palme et de raphia
Activités effectuées
|
Vin de palme
|
Vin de raphia
|
Localisation
|
|
|
Mode de production
|
|
|
Nature des achats effectués
|
|
|
Montant des achats
effectués
|
|
|
Temps de travail
|
|
|
Production journalière
|
|
|
Autoconsommation familiale
(quantité)
|
|
|
Dons (quantité)
|
|
|
Vente aux villageois
(quantité é)
|
|
|
Vente vers l'extérieur
|
|
|
(quantité)
Vente vers l'extérieur (FCFA
Commentaire 11- Travail salarié
Employeur (entreprise ou ménage)
.................................. Temps de travail Activités
effectuées
Lieu d'activité
ggggg«....................... Salaire journalier
...............ggg«
12 #177; Autres recettes (dont commerce)
13- Autres dépenses à préciser (dont
santé, habillement, éducation,....)
Tableau récapitulatif des recettes et dépenses du
ménage (en FCFA)
Sorties
|
|
Entrées
|
Frais de production
|
|
Chasse au fusil
|
|
|
Frais de production
piégeage
|
|
Piégeage
|
|
|
Frais cueillette
|
|
Cueillette
|
|
|
Autres frais de
production
|
|
Agriculture
|
|
|
Nourriture achetée
|
|
Elevage
|
|
|
Santé
|
|
Pêche
|
|
|
Education
|
|
Alcool de traite
|
|
|
Habillement
|
|
Exploitation diamant et or
|
de
|
|
Alcool
|
|
Vannerie
|
|
|
Tontine
|
|
Vin de palme
|
|
|
Main d'oeuvre
|
|
Vin de raphia
|
|
|
Amendes
|
|
Emploi salarié
|
|
|
Dote
|
|
Cadeaux reçus
|
|
|
Dons
|
|
Commerce
|
|
|
Cigarettes
|
|
Autres entrées
préciser
|
à
|
|
Impôts
|
|
|
|
|
Total
|
|
|
|
|
Annexe 2 : Fiche de mouvement démographique
Enquêteur : Village : Date : Heure :
Ménage :
|
Année 2006
|
Année 2005
|
Année 2004
|
Année 2003
|
Année 2002
|
Effectif au
début d'enqu~te
|
|
|
|
|
|
Naissance
|
|
|
|
|
|
Mortalité -Causes -Nombre de décès
|
|
|
|
|
|
Variation naturelle
|
|
|
|
|
|
Migration
|
|
|
|
|
|
Emigration
|
|
|
|
|
|
Variation migratoire
|
|
|
|
|
|
Variation globale
|
|
|
|
|
|
Effectif en
fin
d'enqu~te
|
|
|
|
|
|
Observation
Annexe 3 : Fiche d'inventaire de matériels et
outils
Enquêteur : Village : Date : Heure :
Ménage :
Types d'activités
|
Matériels et
outils
|
Nombre
|
Etat
|
Agriculture
|
Machette
|
|
|
Houe
|
|
|
Fossille
|
|
|
Hache
|
|
|
Scie à
recepage
|
|
|
Lime
|
|
|
Autres à
préciser
|
|
|
Elevage
|
Matériaux de construction de poulailler à
lister
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Alcool de traite
|
Fut
|
|
|
|
Cuvette
|
|
|
|
Tuyau
|
|
|
|
Autres préciser
|
à
|
|
|
Chasse
|
Câbles
|
|
|
|
Fil de roselle
|
|
|
|
Fusil
|
|
|
|
Torche
|
|
|
|
Autres préciser
|
à
|
|
|
Diamant et or
|
Pelle
|
|
|
|
Gic
|
|
|
|
Sonde
|
|
|
|
Bara mine
|
|
|
|
Autres préciser
|
à
|
|
|
Exploitation des PFNL
|
Sacs
|
|
|
|
Couteaux
|
|
|
|
Cuvettes
|
|
|
|
Autres préciser
|
à
|
|
|
Observation
Annexe 4 ) IFKH1311C1RlPDARC JoColD3
Suivi des différentes productions, commercialisations et
consommations du ménage Fiche d'informations
Enquêteur : Date d'enqurte Heure
Identification de la famille N° :
Chef de ménage :
Niveau de scolarisation ? Nul ? Iaire ? II aire ?Universitaire
Nombre total d'enfants : Dont enfants à charge :
Autres personnes vivant sous le toit familial : Nombre d'actifs
opérationnels :
Activité principale : Activité secondaire
Activités économiques 1 #177; Chasse au
fusil
Activité Principal Secondaire à la demande
Fusil Artisanal Manufacturé
Propriétaire Prix d'achat ........... Durée
d'utilisation........... « «
Locataire Valeur................ Lieu d'achat des
cartouches.........««« Lampe torche
? Propriétaire Prix d'achat. Durée
? Location valeur Nom du propriétaire
2 #177; Piégeage
Activité ? Principale ? secondaire ? à la
demande
Types de pièges utilisés
Localisation du piégeage
Prix d'achat
Valeur actuelle mensuelle
Durée
Valeur
Matériels utilisés
Personnes concernées par la vente des produits de chasse ?
Villageois ? Commerçants ? Autres à préciser :
3 #177; Agriculture
Types de cultures ? Cultures vivrières ? Cultures
industrielles
Nombre de champs : ......................... Surface
................... Localisation ................................ Direction
......................
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
|
Durée
|
Valeur
|
Valeur actuelle mensuelle
|
4- Elevage
Animaux domestiques
|
Nombre
|
Espèce
|
Prix par espèce
|
|
|
|
|
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
|
Durée
|
Valeur
|
Valeur actuelle mensuelle
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Personnes concernées par la vente des produits agricoles ?
Villageois ? Commerçants ? Autres à préciser :
5 #177; Cueillette
Types de
produits
|
|
|
|
|
Localisation des récoltes
|
|
|
|
|
Période des
récoltes
|
|
|
|
|
Techniques de récolte
|
|
|
|
|
Prix d'achat
|
|
|
|
|
Durée
|
|
|
|
|
Valeur
|
|
|
|
|
Valeur actuelle
|
|
|
|
|
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
Durée
Valeur
Valeur actuelle mensuelle
8- Boutique
Produits
|
Prix d'achat
|
Quantité
|
Etat du stock
|
Sucre
|
|
|
|
Savon
|
|
|
|
Café
|
|
|
|
Médicaments
|
|
|
|
Autres à préciser
|
|
|
|
9 #177; Exploitation du diamant et or
Description de l'activité : Nom du commanditaire :
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
|
Durée
Valeur
Valeur actuelle mensuelle
11- Vannerie
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
|
Durée
|
Valeur
|
Valeur actuelle mensuelle
|
12 #177; ? Vin de palme ? Vin de raphia
Nombre de pieds : Durée de la récolte :
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
|
Durée
Valeur
Valeur actuelle mensuelle
13 #177; Autres activités Nature de l'activité
Matériels utilisés
|
Prix d'achat
|
Durée
Valeur
Valeur actuelle mensuelle
Annexe 5 : Exemple de résultats brutes du budget
d'un ménage suivi
|
Récapitulatif des dons et cadeaux reçus
|
|
|
|
|
Libellés
|
Dons
|
|
Cadeau
|
|
Total
|
|
Valeur
|
%
|
Valeur
|
%
|
|
Argent liquide
|
75
|
27
|
|
|
-75
|
Alcool de traite
|
200
|
73
|
|
|
-200
|
Total
|
275
|
100
|
|
|
-275
|
Récapitulatif du budget
|
|
|
Ménage A
|
|
Nombre de jours de suivi:
|
33
|
|
Activités de production
|
Recettes
|
Dépenses
|
Autoconsommation.
|
Revenus monétaires
|
Revenus Globaux.
|
Agriculture
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Café
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Elevage
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Alcool de traite
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Activités agricoles
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Chasse
|
25500
|
13000
|
1200
|
12500
|
13700
|
PFNL
|
|
|
250
|
|
250
|
Pêche
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Activités rurales
|
25500
|
13000
|
1450
|
12500
|
13950
|
Petits commerces
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Loyer
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Travail salarié
|
375
|
|
|
375
|
375
|
Activités de consommation
|
|
|
|
|
|
Education
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Santé
|
0
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Nourriture
|
|
2800
|
|
-2800
|
-2800
|
Habillement
|
|
300
|
|
-300
|
-300
|
Dons et cadeaux en espèce
|
100
|
75
|
|
25
|
25
|
Dons et cadeaux en nature
|
|
0
|
0
|
0
|
0
|
Divers
|
|
4375
|
|
-4375
|
-4375
|
Total
|
25975
|
20550
|
1450
|
5425
|
6875
|
|