IV.8.CRITIQUE DE L'EXISTANT
Comme nous l'avons fait remarquer dans le point
précédent, le réseau dispose de trois serveurs physiques
dédiés remplissant chacun un ou plusieurs services.
En terme d'investissement, avoir trois machines
dédiés serveurs supposes en d'autres termes : avoir beaucoup
d'argent.
Certains nouveaux services exigeant des serveurs
dédiés, obligerons l'ISTA à acquérir ou à
acheter d'autres serveurs, c'est qui veut dire faire un autres investissement,
dépense après dépense.
En termes de consommation d'énergie, trois serveurs
dédiés et quatre autres non dédiés exigent beaucoup
de courant électrique, il faut alors disposer des onduleurs de grandes
puissances.
L'utilisation du matériel n'est pas optimale,
c'est-à-dire, que le matériel n'est pas à chaque instant
sollicité, il devra attendre qu'une requête arrive, comme un
utilisateur qui doit s'authentifier ou consulter ses mails pour offrir, le
service ou encore qui demande de résoudre un nom pour aller sur
internet. Et les autres moments, les serveurs ne consomment que de
l'énergie électrique sans être sollicités.
En plus, l'administrateur du réseau devra assurer une
maintenance préventive à ces serveurs. Par exemple, ajouter des
mémoires vives supplémentaires ou encore assurer la
propreté physique des serveurs, en termes, en de
dépoussiérage.
IV.9.PROPOSITIONS DES SOLUTIONS
Pour répondre à ces problèmes, nous nous
proposons de virtualiser les serveurs de l'ISTA. La virtualisation des serveurs
est une solution d'entreprise qui permet de partager les ressources d'un
méme serveur entre plusieurs applications, systèmes
d'exploitation ou utilisateurs.
Aussi, nous aurons un seul serveur, comme l'illustre la figure
25 cidessous, qui exécutera tous les serveurs avec leurs systèmes
d'exploitation respectifs avec des performances très
élevées.
Utiliser un même serveur pour plusieurs applications ou
plusieurs systèmes d'exploitation qui, le temps normal, ne sont pas
faites pour coexister, est source d'économies. Car ces applications
requièrent le plus souvent des versions de systèmes
d'exploitation ou de bases de données différentes.
A ce niveau :
Nous maitrisons les dépenses qui devront être faites
du point de vue économique pour obtenir les serveurs ;
· Nous avons la possibilité d'exécuter ou
de déployer des systèmes d'exploitation différents sur le
méme serveur physique : serveurs hétérogènes.
· Nous optimisons l'utilisation du serveur physique,
profiter de sa puissance, soit 70% d'exploitation par rapport à 5% pour
chaque serveur ; c'est-à-dire qu'une application qui ne fonctionne que
de façon périodique, tel qu'à la fin du mois, n'a plus
besoin d'un serveur dédié qui est inactif le reste du mois ;
· La consommation en énergie est réduite,
d'où réduction de la facture de l'électricité.
· Le réseau est plus flexible, car pour installer
un nouveau serveur, il ne suffit que de préciser un autre serveur
virtuel et d'installer l'application et le système d'exploitation
appropriés.
· L'administration du serveur est moins perturbante car,
il n'est plus nécessaire d'ouvrir et de fermer les serveurs pour ajouter
de la mémoire. Une commande envoyée à l'hyperviseur ou au
logiciel de virtualisation déplace la ressource d'un serveur virtuel
à un autre, lorsque les exigences varient au cours d'une
journée.
Présenté par : Bonhomie BOPE
bonhomie.bope@ista.ac.cd 243 851 796 942, 243 898 297 100
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