III.3.2. Conclusion sur KVM
Basé sur QEMU, KVM reprend
naturellement toutes ses fonctionnalités mais grace à
l'utilisation des instructions de virtualisation des processeurs
récents, les performances des systèmes invités sur KVM
sont bien plus élevées que sur QEMU.
Étant basé sur QEMU, KVM souffre
des mêmes inconvénients sur la complexité du code et la
difficulté de manipuler les images disques.
En plus de cela, la partie propre à
KVM, c'est-à-dire le module noyau utilisant les
instructions de virtualisation, est encore jeune et manque de maturité.
Même si effectivement utilisable en production pour un petit nombre de
machines virtuelles, la difficulté de maintenance et la montée en
charge restent inconnues.
Il y a donc un risque certes faible, mais pas inexistant
d'affronter des difficultés inattendues en utilisant
KVM pour virtualiser un ensemble de serveurs.
|