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UNIVERSITE DE Lubumbashi
ECOLE DE SANTE PUBLIQUE
BP : 1825
ETUDE EVALUATIVE DES FORCES ET FAIBLESSES DU
SYSTEME NATIONAL D'INFORMATION SANITAIRE ET SON APPLICATION
EN PROVINCE.
Cas de la Province du Katanga
Mémoire présenté et
défendu pour l'obtention du grade de licencié en Santé
publique, option Gestion des Institutions de Santé.
Présenté par MONGA MUTOMBO
Steve
Dirigé par CT UMBA KASONGO
Septembre 2011
EPIGRAPHE
« Si la répartition des ressources est faite en
fonction de la performance et que la performance reconnue exige l'information,
l'information devient de fait une ressource. »
-M. Fieschi, P. Dujols et R. Beuscart-
« L'accès à l'information sanitaire ne
doit pas être limité à ceux qui la produisent, mais il doit
être facilité à tous ceux qui en ont besoin. »
« Des informations approximatives fournies à
temps valent mieux que des informations précises fournies trop tard.
»
-Manuel de formation sur le Système national
d'information sanitaire, Burkina Faso -
DEDICACE
A vous mes très chers parents, vous qui m'avez
donné la vie et qui avez toujours cru en ma personne, vous qui m'aimez
de tout temps, je dédie ce travail.
A vous mes frères et sSurs, vous qui avez toujours
été présents, qui me soutenez dans toutes les
circonstances, pour votre attention, votre confiance et votre foi en moi, je
dédie ce travail.
A vous mes cousins et cousines, oncles et tantes, neveux et
nièces, amis et amies, à vous tous qui croyez en moi ; je
dédie ce travail.
Et toi, ma très chère et tendre amie et amour, toi
qui a cru en moi et qui a été présente malgré les
difficultés diverses ; je dédie ce travail.
AVANT PROPOS
Le présent travail de fin d'études
universitaires étant le fruit d'efforts conjugués de plusieurs
personnes, nous tenons à remercier toutes celles qui, de près ou
de loin, ont eu à contribuer à son élaboration.
C'est ainsi que nous remercions de tout cSur toutes ces
personnes, nous citons :
Nous remercions la direction de l'Ecole de santé
publique pour l'opportunité qu'elle nous offre aujourd'hui de
présenter ce travail. Nous remercions également tout le corps
professoral de cette Institution pour la science et la conscience qu'ils nous
ont transmis.
Nous remercions plus particulièrement notre directeur
de mémoire, le Chef des travaux UMBA KASONGO pour toute l'aide et
orientation qu'il nous a accordé.
Nous remercions de tout cSur : notre cher père,
Jose-Roland MONGA BANZA ; notre très chère et tendre mère,
Arlette ILUNGA KATO pour le soutien et la confiance sans réserve qu'ils
n'ont cessé de nous donner et pour tout les gestes de foi en nous qu'ils
ont jamais cessé de manifester.
Nous remercions aussi nos frères, sSurs, cousins,
cousines, neveux et nièces, oncles et tantes pour leur soutien et leur
présence de tout temps. Nous citons Ludovic MONGA BANZA et sa tendre
femme, Rudy MONGA ; Armand MONGA ; Margot MONGA ; Liz MAYAYA ; Jonathan NGOYI,
Mical MONGA ; Benjamin MONGA.
Nous remercions toutes notre famille étendue : nos
cousins et cousines, nos oncles et nos tantes, nos grand parents
Nous tenons à remercier et du fond de notre cSur, celle
qui a toujours cru en nous, et que notre cSur aime tendrement, notre
très chère amie Natasha MUKAZ
Nous remercions encore nos amis et amies et nos camarades de
promotion : Thiery SONY ; Trésor MUSUNGU, Pépé ILUNGA ;
Serge NDEND ; etc.
Et nous tenons aussi à remercier tous ceux qui ne
voient pas leurs noms figurés parmi ceux cités, qu'ils sachent
qu'ils ne sont pas oubliés.
MONGA MUTOMBO Steve
LISTE DES ABREVIATIONS
1. BCZS : Bureau Central de la Zone de Santé
2. HGR : Hôpital Général de
Référence
3. OMS : Organisation Mondiale de la Santé
4. SNIS : Système National D'information Sanitaire
5. RDC : République Démocratique du Congo
6. GIS : Gestion des Institutions de Santé
7. ZS : Zone de Santé
8. DPS : Division Provinciale de la Santé
9. DSNIS : Division SNIS
10. CNSS : Caisse National de Sécurité Sociale
11. PNDS : Plan de Développement Sanitaire
12. GESIS : Gestion de l'Information Sanitaire (logiciel de
gestion de l'information sanitaire)
13. CS : Centre de Santé
14. CSR: Centre de Santé de référence
15. PS : Poste de Santé
16. B5 : Cinquième bureau de la DPS
17. ECZS : Equipe Cadre de Zone de Santé
INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre de l'organisation de l'Université de
Lubumbashi, il est prévu la rédaction d'un mémoire de fin
d'études universitaires pour les étudiants finalistes du second
cycle en vue d'une défense. C'est ainsi que nous nous proposons de faire
une étude évaluative du Système National d'information
Sanitaire et de son application en province.
0.1. ETAT DE LA QUESTION
Considérant la résolution AFR/RC43/17 du Bureau
régional de l'OMS pour l'Afrique de 1993 demandant aux pays membres de
renforcer leurs systèmes d'informations sanitaires pour un meilleur
développement des systèmes de santé ;
Considérant la résolution AFR/RC54/12 Rev.1 du
Bureau régional de l'OMS pour l'Afrique du 3 Septembre 2004 sur les
interventions prioritaires pour renforcer leurs systèmes d'informations
sanitaires ;
Considérant la résolution sur les principes de
la nouvelle stratégie de renforcement du SNIS prise au cours de
l'atelier national sur le renforcement du SNIS en RDC tenu du 25 au 27 mars
2003 à Kinshasa qui institue la province comme responsable de la mise en
Suvre opérationnelle du SNIS ;
Nous nous proposons d'effectuer une étude critique du SNIS
de notre pays (la RDC) et surtout son application en province vu que le SNIS
est devenue d'actualité.
0.2. CHOIX ET INTERET DU SUJET
Le cadre normatif du SNIS définit le fonctionnement du
Système National d'informations Sanitaires en RDC et définit le
circuit d'informations sanitaires par le rapport SNIS dans tout le pays suivant
un schéma (que nous donnerons dans la suite). Le SNIS existe en RDC
depuis un certain temps et ses mérites ne sont pas à chercher.
Tout de même, depuis son institution en RDC, le SNIS a
apporté beaucoup de changements dans le circuit de l'information dans
les systèmes de santé parmi lesquels nous tenons à
souligner les forces et les faiblesses dans son application en province et plus
particulièrement dans notre province qu'est la province du Katanga, car
il est sans ignoré que l'information est la base de tout
succès.
0.3. PROBLEMATIQUE
Ici, nous nous posons la question de savoir si dans son
application, le SNIS, en RDC et surtout en province (Katanga), comporte des
forces (performances) et des faiblesses (points à corriger) et
quelles-sont-elles ?
Nous nous demandons aussi si, tel que définies par le
cadre normatif, toutes les exigences sont remplies pour l'application du SNIS
en province, si les différentes structures sanitaires de la place
contribuent au bon fonctionnement du SNIS tel que prévu par le cadre
normatif du SNIS de notre pays.
0.4. HYPOTHESE
Aux préoccupations soulevées dans la
problématique, nous proposons une réponse hypothétique est
donnée selon laquelle il existe, en effet, dans l'application du SNIS
des forces et des faiblesses qui peuvent être multiples. Vue la
précarité du Système national de Santé,
l'accès difficile aux ressources financières et à la
technologie-même qui assure un bon fonctionnement du SNIS, les structures
sanitaires de notre pays sont loin d'assurer un rendement efficace en ce qui
concerne l'information sanitaire. Les principes sur papier ne sont pas toujours
appliqués. Et tout de même, le SNIS permet une certaine
fluidité dans la circulation de l'information sanitaire malgré
les difficultés auxquelles il se trouve confronter dont la plus grande
est le manque des différentes ressources et surtout les ressources
financières.
0.5. BUT ET OBJECTIFS
Le but de notre étude est de souligner l'importance du
SNIS dans un Système de Santé organisé et ses forces
d'application.
Les objectifs de notre mémoire sont :
- Informer la communauté sur l'existence du SNIS ;
- Décrire le circuit de l'information sanitaire dans la
province du Katanga ; - Identifier les difficultés liées à
l'application du SNIS en province.
0.6. DELIMITATION DU SUJET
Notre étude sera centrée sur la province du
Katanga, plus précisément sur l'organe de coordination
provinciale du Système de Santé qui est la Division Provinciale
de la Santé. Celleci étant le centre de synthèse des
rapports SNIS des différentes structures et institutions de santé
de la province du Katanga.
0.7. METHODE ET TECHNIQUE
Notre travail consiste en une étude descriptive
transversale qui va recourir à la revue de la littérature et
à des outils d'enquête sur terrain tels que :
- Un questionnaire d'enquête ;
- Une interview avec les operateurs de différents bureaux
centraux des zones de santé ; - Et notre appréciation personnelle
sur le fonctionnement du SNIS en province.
0.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL
Notre mémoire de fin d'études comportera, à
part l'introduction générale et la conclusion, deux parties
importantes dont :
- Une première partie théorique avec deux grands
chapitres qui traiteront :
_ Des
généralités
_ Et de la Revue de la
littérature.
- Une deuxième partie, pratique avec quatre chapitres dont
:
_ La description du lieu d~étude
;
_ La méthodologie d~étude
;
_ La présentation des résultats et
interprétation; _ La discussion et les commentaires ;
_ Et les suggestions.
. APPROCHE THEORIQUE .
CHAPITRE I. GENERALITES
I. DEFINITION DES CONCEPTS DE BASE
1. 1. Etude:
· Application de l'esprit pour apprendre ou comprendre les
choses. Examen d'une question (1).
· Travail préparatoire, examen d'une chose
(2).
1. 2. Evaluative : adj. qual.
De évaluatif, ve ; vient du verbe évaluer qui veut
dire apprécier, fixer la valeur, le prix, l'importance de quelque chose
ou de quelqu'un (1).
1. 3. Forces : n.f.
· intensité, efficacité, puissance
(2).
· Toute cause capable de produire un effet
(2).
1. 4. Faiblesses : n.f.
· manque de force. Etat de ce qui est faible, de ce qui
manque d'intensité, d'acquitté (2).
· manque de puissance, de talent, de capacité, de
force morale (2).
1. 5. Système : n.m.
· Ensemble ordonné des principes formant un corps de
doctrine. Ensemble ordonné d'idées scientifiques ou
philosophiques. Système newtonien (3).
· Combinaison des parties qui se coordonnent pour former un
ensemble (2).
· Ensemble cohérent des notions; assemblage
d'éléments formant un ensemble régi par des
lois(1).
(1) MEDIA DICO, 36 dictionnaires et recueil, Windows.exe
(2) Larousse de poche, 1994
(3) Larousse de poche 2010, Windows Media dico
1. 6. National: adj.qual.
§ De la nation ; qui concerne le pays tout entier
(1).
§ Relatif à une nation ; qui lui appartient. Hymne
national. Qui intéresse l'ensemble d'un pays (par opposition à
régional, local) (1).
1. 7. Information : n.f.
Action d'informer ou de s'informer. Elément de
connaissance susceptible d'être codé pour être
conservé, traité ou communiqué (3).
1. 8. Sanitaire : adj.qual.
§ Relatif à la santé, l'hygiène
(2).
§ 1. Relatif à la
conservation de la santé collective. Règlement sanitaire.
2. Relatif aux installations et appareils destinés aux
soins de propreté, d'hygiène. Équipement sanitaire.
3. nom masculin pluriel
Ensemble des installations de propreté (lavabos,
toilettes, etc.) d'un lieu (3).
1. 9. Application : n.f.
1. Action d'appliquer une chose sur une autre. L'application
d'un enduit sur un mur.
2. Mise en Suvre, mise en pratique. Application d'une
théorie. Fig. mise en pratique d'une doctrine (3).
1. 10. Province : n.f.
1. Division territoriale d'un Etat, partie du pays en dehors de
la capitale (1).
2. Division administrative de nombreux pays (3).
(1) MEDIA DICO, 36 dictionnaires et recueil, Windows.exe
(2) Larousse de poche, 1994
(3) Larousse de poche 2010, Windows Media dico
II. DEFINITION DES CONCEPTS CONNEXES
2.1. Le Système de santé :
Ensemble d'éléments interdépendants
contribuant à la promotion de la santé d'une communauté,
famille, entreprise, etc. (4)
2.2. L~information sanitaire :
L'information sanitaire peut se définir comme
étant un apport précieux de connaissances permettant de mieux
cerner les problèmes de santé et de choisir facilement entre
plusieurs solutions possibles. Elle facilite ainsi la prise de
décision(4).
L'information sanitaire est une série de données
ou un ensemble de renseignements choisi pour exprimer une situation sanitaire.
Cette série comprend en général des données
démographiques, épidémiologiques, socioéconomiques,
culturelles et des données sur le Système de santé
(5).
2.3. Le Système National d~Informations
Sanitaires(SNIS) :
- Ensemble organisé de structures, institutions,
personnel, méthodes, outils et équipements permettant de fournir
l'information nécessaire à la prise de décision, l'action,
la gestion des programmes et des systèmes de santé à tous
les niveaux (central, intermédiaire et périphérique)
(6).
- Un système d'information sanitaire est un processus
d'organisation de l'information nécessaire pour la gestion d'un
système de santé. Il organise l'information en six volets,
à savoir :
(4) Cours d'organisation des services, L1 GIS, Ecole de
santé publique, 2010
(5) Burkina Faso - Ministère de la santé-
Direction générale de l'information et des statistiques
sanitaires : Manuel de Formation sur le SNIS, 1ere édition,
juillet 2009, p.8
(6) Olivier LUKANKA ; Séminaires et conférences
2010, Ecole de Santé Publique : Information Sanitaire : un des
piliers du développement du système de santé en
RDC
· les problèmes de santé ;
· les structures et leurs activités ;
· les ressources humaines, financières,
matérielles et les médicaments. (7)
2.4. Le système de santé
intégré :
Ensemble d'éléments interdépendants
où les éléments sont disposés, organisés et
gérés ou coordonnés comme un tout et poursuivant un seul
objectif commun qui est la prise en charge des problèmes de la
communauté (4).
2.5. Le système d~information sanitaire(SIS) :
- Ensemble organisé de structures, institutions,
personnel, méthodes, outils et équipements permettant de fournir
l'information nécessaire à la prise de décision, l'action,
la gestion des programmes et des systèmes de santé au niveau
provincial. On l'appelle aussi le SNIS en province ou SIS/Province. Et dans
notre cas, nous parlerons de SIS/ Katanga (6).
- Le Système d'information sanitaire est un ensemble
organisé de structures, d'institutions, de personnel, de
procédures, de méthodes et d'équipements permettant de
fournir l'information sanitaire nécessaire à la prise de
décision, à la planification, à la gestion et à
l'évaluation des programmes sanitaires et des services de
santé.(8)
(6) Olivier LUKANKA ; Séminaires et conférences
2010, Ecole de Santé Publique : op.cit
(7) Mapatano M.A. et Piripiri L. :« Quelques erreurs
courantes d'analyse d'un système d'information sanitaire (RDCongo)
», Santé Publique, 2005/4 Vol. 17, p. 551-558. DOI :
10.3917/spub.054.0551
(8) Burkina Faso - Ministère de la santé-
Direction générale de l'information et des statistiques
sanitaires : op.cit, p.9
2.5. Le Cadre normatif du SNIS :
C'est le document technique de référence qui
décrit de manière exhaustive toutes les règles de
fonctionnement du Système National d'Information Sanitaire. Il
définit le rôle de chaque acteur. Il définit les
activités menées au niveau central. Il définit de
manière précise les règles de fonctionnement qui devront
être respectées par les systèmes d'information mis en place
au niveau des provinces, sous la responsabilité des inspections
provinciales de la santé. Il définit les modalités des
transferts d'information qui auront lieu entre les SIS provinciaux et le niveau
central. Le Cadre normatif du SNIS est la référence officielle
sur laquelle les provinces devront se baser lors de la mise en place de leur
système d'information sanitaire provincial (9).
(9) CASIS : SNIS, Fascicule A3, Circuit de
l'Information ; Cahier des charges informatiques, Octobre 2004.
CHAPITRE II. REVUE DE LALITTERATURE
Cette partie permettra de situer le présent travail par
rapport aux différentes études déjà
effectuées sur le Système National d'Information Sanitaire.
Ainsi, nous parlerons du SNIS sous différents points de vue dont :
· ses objectifs,
· ses principes de fonctionnement,
· ses principes généraux et ses fonctions,
· les ressources nécessaires pour l'organisation
d'un SNIS efficace et
· les différentes composantes du SNIS selon le Cadre
Normatif dans notre pays;
· enfin de ses forces et .ses faiblesses
II.1. LES PRINCIPES DE FONCTIONNEMENT DU SNIS
a. Les objectifs du SNIS
Les objectifs du Système national d'information sanitaire
(SNIS) se déclinent à travers les points suivants :
1. fournir à l'Etat un outil d'aide à la prise de
décision (définition des politiques de santé entre autres)
;
2. fournir à tous les acteurs et utilisateurs du
système de santé ainsi qu'aux secteurs connexes de la
santé l'information utile ;
3. soutenir le processus de planification, de gestion, et
d'évaluation des programmes et des services de la santé ;
4. soutenir la recherche et
5. soutenir l'échange international d'information
sanitaire.
Le système d'information doit ainsi permettre de :
- détecter rapidement et apporter une réponse aux
problèmes de santé et aux épidémies ; -
contrôler les tendances dans le domaine de la santé publique et
régulièrement ;
- apporter une réponse aux priorités en
matière de soins de santé ;
- évaluer l'efficacité des interventions et la
couverture des services;
- s'assurer que les ressources sont correctement orientées
par zones et vers les bénéficiaires prioritaires ;
- évaluer la qualité des programmes de
santé.
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app2.png)
Source : Fascicule A3 du Cadre Normatif du SNIS en
RDC/ Ministère de la santé publique, 2004.
b. Principes de fonctionnement du SNIS :
Le Système National d'Informations Sanitaires est un
système organisé qui fonctionne selon un schéma
précis, nous citons le cadre normatif du SNIS que nous avons
souligné dans la partie traitant de la définition des concepts
qui définit les principes de fonctionnement du SNIS en RDC.
Ici, nous allons présenter le fonctionnement du SNIS
sous la forme d'un schéma décrivant le circuit des
différentes informations dans un système de santé
intégré depuis la périphérie ou le niveau
périphérique jusqu'au niveau central en passant par le niveau
intermédiaire. Ces éléments sont tirés du fascicule
A3 du Cadre normatif du SNIS portant sur l'organisation du circuit de
l'information sanitaire et les délais de transmission, sur le niveau
minimum d'informatisation du SNIS à atteindre dans les provinces et sur
les règles de transmission que devront respecter les provinces pour
transmettre les données obligatoires à la division SNIS.
Schéma du circuit de l'information sanitaire dans le SNIS
selon le cadre normatif du SNIS en RDC :
Le schéma du SNIS ci-haut est un schéma
idéal considérant qu'à tous les niveaux du système
de santé on dispose de l'outil informatique pour la collecte des
données, l'analyse et la transmission des données.
Dans ce schéma idéal, toutes les zones de
santé sont dotées d'un ordinateur et du programme
nécessaire à la gestion de l'information sanitaire, le bureau
central de la zone de santé assure l'encodage des données
provenant des centres de santé y compris les données de la
communauté, provenant des hôpitaux et provenant du bureau central
de la zone de santé. Elle assure un contrôle de la qualité
des données, analyse les données et utilise les résultats
pour sa propre prise de décision. La zone de santé élabore
des rapports de synthèse (retro-information) à destination des
centres de santé et des hôpitaux. Enfin, elle transmet toutes les
données de la zone de santé au bureau du district de santé
sur un support informatique.
Le bureau du district de santé assure la centralisation
des données envoyées par les zones et encode son propre rapport
d'activités ainsi que ceux des éventuelles structures qui
dépendent de lui. Il procède au contrôle de la
qualité des données, analyse les données et utilise les
résultats pour sa propre prise de décision. Il élabore des
rapports de synthèse à destination des zones de santé et
des structures. Enfin, il transmet l'ensemble des données du district, y
compris les données des zones, à l'inspection provinciale de la
santé, sur un support informatique.
L'inspection provinciale de la santé assure la
centralisation des données envoyées par les districts. Elle
encode son propre rapport ainsi que ceux des éventuelles structures
sanitaires qui dépendent d'elle. Elle assure un contrôle de la
qualité des données. Elle analyse les données et utilise
les résultats pour sa propre prise de décision. Elle
élabore des rapports de synthèse (retro-information) à
destination des districts et des structures. Enfin, elle transmet à la
Division SNIS de la Direction de Développement de Soins de Santé
Primaires, au niveau central, les données de la province définies
dans le cadre normatif en respectant les procédures de transferts
prévues.
Les services centraux du Ministère de la Santé
(Programmes, Directions centrales et Secrétariat Général)
envoient leurs données à la Division SNIS de la Direction de
Développement de Soins de Santé Primaires. Celle-ci assure la
centralisation des données envoyées par les provinces et les
services centraux du Ministère de la Santé. Elle assure un
contrôle de la qualité des données. Elle met à la
disposition du Secrétariat Général, des programmes, des
directions et des autres acteurs sanitaires (ONG, ASBL,&), les
informations
nécessaires à leurs processus de décision.
Elle analyse les données et élaborera des rapports de
synthèse (retro-information) à destination des provinces et des
services centraux (9).
c. Les principes généraux du SNIS
On dénombre dix principes généraux, à
savoir :
1. La collecte, l'analyse et la diffusion de l'information
sanitaire font partie du système de santé ;
2. Il n'y a pas de modèle universel pour l'organisation,
le fonctionnement d'un SNIS ;
3. La structure et l'organisation d'un SNIS sont conçues
de façon adaptée par rapport à celles du système de
santé ;
4. Le SNIS a pour vocation de pourvoir aux besoins d'information
minimum des responsables des programmes et des services de santé ;
5. La nature de l'information à collecter doit être
clairement définie ainsi que son utilisation ;
6. Une information approximative venue à temps est
préférable à une information précise arrivée
trop tard ;
7. Une rétro information en direction des producteurs de
l'information est indispensable pour renseigner sur l'utilisation des
données collectées ;
8. Un mécanisme d'évaluation et d'adaptation
continue est nécessaire afin d'établir périodiquement les
besoins en information et éviter la collecte, le traitement et l'analyse
d'information ayant cessé de servir à un but ;
9. L'information doit être fournie dans les meilleurs
délais, elle doit être actualisée et fiable ;
10. Le système doit être souple, capable de
s'adapter à toutes les circonstances, ainsi qu'aux besoins nouveaux en
fonction de l'évolution de la médecine et des progrès
acquis en santé publique.
d. Les fonctions du SNIS :
Les principales fonctions du SNIS consistent: - en la collecte
;
- au traitement ;
- à l'analyse ;
- à la diffusion et l'archivage de l'information
sanitaire.
e. Le rôle de l'information sanitaire
:
Le rôle des systèmes d'information sanitaire est
de produire, analyser et diffuser à temps des données fiables
devant servir à la prise de décisions en matière de
santé. Les données n'ont aucune valeur en elles-mêmes.
L'objectif final d'un système d'information sanitaire est de donner des
informations sur les mesures à prendre dans le domaine sanitaire. Les
performances d'un tel système doivent donc être mesurées
non seulement sur la base de la qualité des informations produites, mais
aussi sur la preuve d'un usage continu de ces informations pour
l'amélioration des activités et de la situation sanitaires
(10).
f. Les ressources matérielles du SNIS
:
La collecte et la transmission des données font partie
intégrante du paquet minimum d'activités des formations
sanitaires. A ce titre, le SNIS bénéficie de l'ensemble des
ressources mis à la disposition des structures administratives et de
soins pour la gestion de l'information sanitaire.
L'ensemble des districts sanitaires et des directions
régionales de la santé (Divisions Provinciales de la
Santé) doivent être équipés en ordinateurs.
Les principaux problèmes matériels
rencontrés par le SNIS peuvent se résumer comme suit :
- absence d'un plan stratégique ;
- ruptures de stocks des supports ;
- absence de locaux adaptés surtout dans certains
hôpitaux ;
- insuffisance du parc informatique ;
- problème de maintenance du parc informatique ;
- faiblesses de la production statistique et de la
diffusion(10).
(10) OMS : « Conférence ministérielle d'Alger
sur la recherche pour la sante dans la région africaine » :
Systèmes d'information sanitaire en Afrique : Ressources,
Indicateurs, Gestion, Diffusion et Utilisation des données, p.2
Il faut noter l'inexistence d'un équipement
spécifique réservé aux activités SNIS dans la
plupart des cas. Cela pose le problème de la sécurité des
données et de la rapidité du traitement et la diffusion des
informations collectées. La pénurie de matériel
informatique est surtout sensible au niveau des centres hospitaliers
(11).
g. Les composantes du SNIS en RDC selon le cadre normatif
du SNIS (6)
· SNIS/Soins de Santé Primaire ;
· SNIS/Surveillance Epidémiologique ;
· SNIS/Suivi et évaluation des Programmes
prioritaires de santé ;
· SNIS/ Hygiène et surveillance des
déterminants de la santé ;
· SNIS/Médicament ;
· SNIS/Comptes nationaux ;
· SNIS/Gestion administrative;
· SNIS/Enseignement des sciences de santé ;
· SNIS/ Établissements de santé de formation
et recherche, Évacuations sanitaires à l'étranger ;
· SNIS/Données issues de la communauté ;
· SNIS/Médecine Traditionnelle et Plantes
Médicinales ;
· SNIS/État civil et mouvements
démographiques.
(11) Burkina Faso - Ministère de la santé-
Direction générale de l'information et des statistiques
sanitaires : op.cit, p.15
II.2. LES PERFORMANCES (FORCES) ET LES FAIBLESSES DU
SNIS DANS LES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT.
Le développement d'un système d'information
national sanitaire fonctionnel dans les pays de l'Afrique sub-saharienne pose
encore des problèmes (12).
Depuis deux décennies les pays en voie de
développement notamment ceux de la région africaine et
particulièrement la République Démocratique du Congo ont
déployé des efforts pour :
· augmenter la couverture par la construction et
l'équipement de formations sanitaires aux différents niveaux et
échelons de la pyramide sanitaire.
· Former un grand nombre d'agents de la santé
(médecins, chirurgiens, pharmaciens, infirmiers, sages-femmes etc.)
· Réformer le système de santé dans
le sens d'une plus grande décentralisation, d'une disponibilité
en médicaments essentiels génériques et d'une
participation (en particulier financière) des populations afin de
résoudre les problèmes d'inefficacité de leur
système de santé.
Cependant, ces efforts n'ont pas été suivis
d'une évaluation de la qualité des services ou de l'impact des
ressources sur la santé et le bien-être des populations alors
qu'il est reconnu qu'une attention portée à la qualité
aide à améliorer l'état de santé des populations
mais aussi contribue à éviter le gaspillage des ressources.
Consciente de ce fait, l'OMS dont l'assurance de
qualité de soins de santé est inscrite dans le mandat, a pris la
résolution AFR/RC 45/R3 qui invite instamment les États membres
à mettre en Suvre un programme national d'assurance qualité de
soins.
Les objectifs du Millénaire pour le
développement, qui découlent de la Déclaration du
Millénaire adoptée par l'Assemblée générale
des Nations Unies en 2000, s'accompagnent de cibles ambitieuses et
quantifiables permettant de mesurer les progrès accomplis pour plusieurs
aspects du développement, dont la santé. L'accent mis sur le
suivi des progrès a révélé les faiblesses
intrinsèques des systèmes d'information sanitaire des pays ;
alors qu'il est essentiel, pour prendre des mesures de santé publique,
de disposer rapidement d'informations sanitaires fiables, peu de pays en
développement sont dotés de systèmes efficaces.
Malgré l'essor du savoir au cours des années 1990, un
écart persiste entre ce que les responsables de la santé
publique
savent et les informations dont ils auraient besoin pour
améliorer la santé et atteindre les objectifs internationaux de
développement (12).
En effet, l'organisation de la politique de système
national d'information sanitaire constituait une résolution face a ce
problème, mais il a été constaté, par la suite que
dans les pays en voie de développement, l'organisation du système
national de l'information sanitaire était butée à un
certain nombre de difficultés tout en comportant un grand nombre des
mérites.
Le présent paragraphe de notre travail parlera des
performances ou forces et des faiblesses que présente le SNIS des pays
en voie de développement en général et plus
particulièrement celles rencontrées en RDC. En effet, ici, nous
allons généraliser les différentes situations de force ou
de faiblesse que rencontre l'organisation des systèmes nationaux
d'informations sanitaires des pays en voie de développement. C'est ainsi
que ce paragraphe comprendra deux points essentiels, à savoir :
- Les performances du SNIS
- Les faiblesses du SNIS dans les pays en voie de
développement.
1. LES PERFORMANCES DU SYSTEME NATIONAL D'INFORMATION
SANITAIRE
Comme dit plus haut, au point parlant des fonctions du SNIS,
le rôle du SNIS est celui d'une organisation plus aisée de la
circulation de l'information sanitaire entre les différentes structures
et échelons du système de santé (ou de la pyramide
sanitaire) en vue de permettre une prise des décisions
appropriées et de concevoir des politiques de santé plus
efficaces. Les systèmes nationaux d'information sanitaire africains ont
permis d'organiser une politique de santé appropriée aux
problèmes que ces pays rencontrent spécifiquement chez eux, mais
aussi aux problèmes de santé à connotation
internationale.
Ainsi, nous pouvons citer parmi les performances du
système national d'information sanitaire dans les pays en voie de
développement ses objectifs qui sont entre autre :
(12) OMS : Conseil exécutif, Cent dix huitième
session, Systèmes d'information sanitaire à l'appui des
objectifs du Millénaire pour le développement, 2006
- Recueillir des données utiles pour l'analyse de la
situation sanitaire en vue de permettre l'élaboration de plan d'actions
adaptées.
- Améliorer la qualité des données
collectées par la standardisation de la définition de chaque
maladie ou groupe de maladies.
- Analyser les données à chaque niveau du
système de santé et prendre des décisions
adaptées.
- Faciliter la communication entre les différents
échelons de la pyramide sanitaire par l'information et la
rétro-information.
- Fournir des informations fiables aux Décideurs.
- Assurer la rétro-information à tous les
niveaux.
- Assurer l'accès à la banque de données aux
différentes structures sanitaires et à ses partenaires.
- Assurer la surveillance épidémiologique et donner
l'alerte en cas d'épidémie. (13)
Les biens --faits du SNIS sont nombreux et la liste que nous
venons de donner n'est pas exhaustive, mais n'en constitue qu'une
synthèse. De ce fait, nous pouvons dire que le Système National
d'information Sanitaire constitue la base organisationnelle d'un bon
fonctionnement de tout système de santé. En organisant un
système de santé efficace, un pays applique ainsi la
résolution de l'OMS AFR/RC 45/R3 qui invite instamment les États
membres à mettre en Suvre un programme national d'assurance
qualité de soins.
Entre autre, les performances suivantes sont citées
dans le Module de formation sur le Système National d'Information
Sanitaire élaboré par le Ministère de Santé
publique du Burkina Faso.
Ce module stipule que les forces du SNIS sont :
- l'existence d'un système structuré et
échelonné de collecte et de traitement de l'information
sanitaire, et la standardisation des protocoles et procédures de
collecte des données ;
- l'existence d'un support de gestion informatisé des
données uniforme dans tous les districts et DRS (Divisions
Régionales de la Santé)/DPS ;
(13) Mamadou H. : DSNIS, « Les Système National
d'Information Sanitaire du Niger»
- la production régulière d'un annuaire
statistique de santé, servant de cadre de référence pour
l'ensemble du pays, du tableau de bord de la santé, des rapports de
progrès, des comptes nationaux de la santé et de la carte
sanitaire.
- l'existence d'un système d'alerte précoce
fonctionnel ;
- l'élaboration en cours du plan stratégique du
système national d'information sanitaire ;
- la disponibilité d'un personnel aux différents
niveaux du système ;
- le soutien de l'Etat et des partenaires techniques et
financiers au développement sanitaire dans la production statistique.
(14)
Nous n'allons pas nous attarder sur les forces du
système national d'information sanitaire, au contraire nous allons, dans
le point suivant parler plus longuement des faiblesses du SNIS dans les pays en
voie de développement dont notre pays en fait partie.
2. LES FAIBLESSES OU INSUFFISANCES DU SYSTEME NATIONAL
D'INFORMATION SANITAIRE DES PAYS EN VOIE DE DEVELOPPEMENT.
Ici, nous allons donner les difficultés que rencontre
la mise en place d'un Système National d'Information Sanitaire efficace
dans les pays en voie de développement. Ainsi, nous pouvons citer :
Les systèmes d'information sanitaire périodique
dans la région subsaharienne sont principalement axés sur les
maladies infectieuses et les services de santé.
Dans la plupart des pays, la qualité des données
souffre de l'insuffisance du soutien diagnostique dans les centres de
santé périphériques. Les professionnels de santé
qui doivent assurer la qualité des données sont souvent
découragés par le grand nombre de formulaires qu'ils
reçoivent, la plupart n'étant accompagnés d'aucune fiche
explicative. Le retour d'informations de la part du système central est
souvent insuffisant, ce qui est d'autant plus décourageant. Les
professionnels de santé sont nombreux à se demander si les
rapports qu'ils soumettent sont exploités et, s'ils le sont, à
quoi ils servent. (15)
(14) Burkina Faso - Ministère de la santé-
Direction générale de l'information et des statistiques
sanitaires : op.cit, p.16
(15) OMS : Développement du Secteur Sanitaire : Bases
factuelles et information sanitaire à l'appui des politiques, p.
206
Le système de santé du Burkina Faso a
révélé les faiblesses suivantes dans l'application du
SNIS, nous citons :
«Les principales insuffisances et difficultés
rencontrées dans la mise en Suvre d'un système performant
d'information sanitaire sont :
a) Au niveau central:
- la faible coordination entre les sous-systèmes ;
- la diffusion insuffisante des données ;
- l'irrégularité des supervisions à
l'endroit des acteurs opérationnels ;
- l'inadéquation du matériel informatique ;
- l'inadéquation des canaux utilisés pour la
collecte des données (utilisation possible de réseaux) ;
- la faiblesse dans l'analyse des données de laboratoires
;
- l'insuffisance de feed-back à l'endroit des agents sur
le terrain ;
- l'insuffisance du personnel chargé du SNIS au niveau
central ;
- la rupture des supports de collecte ;
- l'insuffisance de l'analyse de la qualité des
données des formations sanitaires.
b) Au niveau intermédiaire :
- le faible niveau de compétence des agents
chargés de la collecte des données ;
- la faible contribution des services de santé
privés, des forces armées et de la Caisse nationale de
sécurité sociale (CNSS) dans la collecte des informations
sanitaires.
c) Au niveau périphérique :
- la multiplicité des supports de collecte de
données ;
- les faibles taux de promptitude et de complétude des
rapports de certaines formations sanitaires ;
- la faible qualité du remplissage des supports ;
- l'insuffisance de compétences des agents en
matière de collecte et d'analyse des données ;
- l'insuffisance d'analyse au niveau périphérique
pour la gestion et la planification ;
- l'irrégularité et la non-exhaustivité des
données transmises par les acteurs au niveau communautaire ;
- l'absence de feed-back. (14)
Les systèmes d'information sanitaire ont connu des
améliorations remarquables, mais il existe encore de sérieuses
lacunes, et beaucoup reste encore à faire pour améliorer leur
qualité et leur opportunité. Peu de pays sont dotés de
systèmes d'information sanitaire suffisamment efficaces même pour
maîtriser parfaitement les objectifs du Millénaire pour le
développement. Les systèmes d'information sanitaire ont
été victimes d'un sous investissement chronique pour ce qui est
de la collecte, de l'analyse, de la diffusion et de l'utilisation des
données. Même quand elles sont disponibles, les données
sont souvent dépassées et peu fiables.
Les efforts visant à améliorer les
systèmes d'information sanitaire ne peuvent pas porter uniquement sur
les pays ou sur quelques partenaires de développement. Le programme de
réforme et d'amélioration du système doit se fonder sur
l'engagement et les efforts du pays, et accroître la demande et l'offre
des informations. Il doit comprendre tous les éléments
ci-après :
· Création de la demande et engagement national ;
· Prise en compte des besoins des utilisateurs ;
· Développement d'un plan pluriannuel global ;
· Evaluation des capacités existantes ;
· Formation du personnel et utilisation de nouveaux
instruments de collecte et d'analyse des données ;
· Accroissement du financement ;
· Amélioration de la coordination.
Il y a lieu d'insister sur le respect de la
périodicité définie pour la transmission des informations
à l'échelon supérieur. Des informations approximatives
fournies à temps valent mieux que des informations précises
fournies trop tard. Il faut prendre les moyens d'assurer aux producteurs de
données ou d'informations l'accès à l'information retour.
Les collecteurs d'informations doivent savoir l'usage qui est fait des
données et des informations qu'ils fournissent et comprendre
l'importance de leur travail.
La rétro-information ne saurait donc être une simple
synthèse ou un résumé de l'ensemble des informations dans
la prise des décisions. (16).
Si cela peut être une répétition, nous
disons qu'il s'impose encore un problème d'ordre matériel dans la
gestion du système national d'information sanitaire dans les pays en
voie de développement. C'est ainsi que l'on peut citer les faiblesses
suivantes :
- absence d'un plan stratégique ;
- ruptures de stocks des supports ;
- absence de locaux adaptés surtout dans certains
hôpitaux ; - insuffisance du parc informatique ;
- problème de maintenance du parc informatique ;
- faiblesses de la production statistique et de la diffusion.
II.3. LA PARTICULARITE DES FORCES ET FAIBLESSES DU
SYSTEME NATIONAL D'INFORMATION SANITAIRE DE LA RDC.
Le fonctionnement du système d'information sanitaire
demeure à ce jour un réel problème en RDC par le fait
qu'il ne permet pas de rendre disponible, à temps réel,
l'information dont les décideurs et les prestataires ont besoin pour la
prise de décision.
La faiblesse de la couverture sanitaire est une
conséquence directe du
désengagement du Gouvernement vis-à-vis du
secteur de la santé, de la vétusté des infrastructures et
de la destruction d'une bonne partie de celles-ci lors des conflits
armés. Les résultats de l'évaluation des districts
sanitaires ont montré une couverture sanitaire de 26% en terme de la
proportion de la population, habitant à moins de 5 Km ou à moins
d'une heure de marche d'un Centre de santé. (17)
Le paragraphe ci-haut cité, nous montre que le domaine
de la santé ne peut être séparé de celui du
bien-être de la population. Ainsi, pour être efficace, le SNIS doit
avant tout être au bénéfice de la population.
(16) OMS : « Conférence ministérielle d'Alger
sur la recherche pour la santé dans la région africaine » :
Systèmes d'information sanitaire en Afrique : Ressources,
Indicateurs, Gestion, Diffusion et Utilisation des données, p.6.
(17) Revue du DSCRP de la R.D. Congo Kinshasa Hôtel
Memling : Note de santé, 8 et 9 mars 2010, p5.
Le rapport d'évaluation du système national
d'information sanitaire a mis en évidence les problèmes suivants
:
1. faible qualité des données,
2. existence d'un parallélisme des systèmes de
suivi et évaluation avec les Programmes
Spécialisés,
3. faible complétude et promptitude des rapports
et
4. une gestion non systématique et non
informatisée de données.
Pour pallier à ces insuffisances, un cadre normatif du
système national d'information sanitaire a été
défini en collaboration avec les partenaires. Ce cadre normatif est le
document de politique et de stratégie qui détermine la nouvelle
organisation du système d'informations sanitaire dans le pays.
(18)
Pour pallier aux faiblesses du SNIS, le Gouvernement et le
Ministère de la santé publique ont appliqué les
résolutions AFR/RC43/17 et AFR/RC54/12 Rev.1du Bureau régional de
l'OMS pour l'Afrique de 1993 et 2004 sur les interventions prioritaires des
pays membres pour renforcer leurs systèmes d'informations sanitaires.
Ainsi, le ministère de la santé de notre pays s'est doté
aujourd'hui des programmes pour rendre plus performant son système
d'information sanitaire. On peut citer par exemple les articles 321 et 322 du
Plan National de Développement Sanitaire (PNDS 2011-2015) sur le
programme relatif à l'amélioration de la qualité de
l'information dans l'ensemble des composantes du SNIS en RDC:
Article 321. Programme de
renforcement du système d'information sanitaire. Ce programme comprend
les actions suivantes : la mise à jour de la règlementation du
SIS, la mise en place des organes de coordination au niveau central et au
niveau intermédiaire, l'élaboration d'un plan de renforcement du
SNIS avec toutes les composantes, fonctionnalisation des composantes
prioritaires.
(18) Revue du DSCRP de la R.D. Congo Kinshasa Hôtel Memling
: Note de santé, 8 et 9 mars 2010, p7.
Article 322. Les actions que
comprend ce programme sont : renforcement des capacités des ressources
humaines, renforcement des capacités logistiques, renforcement des
capacité de production des outils de gestion au niveau des divisions
provinciales de la santé (DPS), renforcement de l'intégration des
structures privées dans le système d'information sanitaire,
définition et mise en Suvre des procédures.
(19)
« Le financement du système de santé
fait partie des multiples faiblesses du système d'information sanitaire
du fait du faible budget attribué à la santé dans notre
pays. Par conséquent, le secteur de la santé doit être
soutenu avec les ressources financières nécessaires pour la
réussite de sa mission ».
En plus des faiblesses qui lui sont propres, le système
national d'information sanitaire de notre pays rencontre, pratiquement, les
mêmes difficultés dans son application que celui des
différents autres pays en voie de développement.
(19) RDC, Ministère de la sante publique,
Secrétariat général : «Plan De
Développement Sanitaire 2011-2015», p.80, Mars 2010.
. APPROCHE PRATIQUE .
PRESENTATION DU TRAVAIL
Après avoir parlé du SNIS, de ses forces et
faiblesses d'application sous une approche théorique, nous voici face
à la réalité que nous avons rencontrée sur le
terrain. Mais avant de présenter les résultats de notre travail,
nous nous proposons de faire une brève présentation du cadre
notre étude.
Le présent travail de fin d'études
universitaires vise comme dit plus haut l'évaluation de l'application du
SNIS en province en soulignant ses forces et ses faiblesses. Le site de notre
travail est, en fait, toute la province du Katanga (càd les structures
de santé de la province).
Pour des raisons de commodité, nous avons choisi
d'effectuer notre travail sur les quelques structures de santé du
deuxième et du troisième échelon du district sanitaire de
Lubumbashi, tout en incluant les différentes caractéristiques des
structures de santé selon qu'il s'agisse des structures
d'intérêt public ou privé, et les bureaux de liaison qui
sont les BCZS, le District de santé et la DPS. La logique que nous
utilisons sur ce point est celle de la déduction.
En effet, puisque nous sommes dans une même province,
les réalités que connaissent les structures de santé du
district de santé de Lubumbashi sont les mêmes que celles des
autres districts de santé de cette même province. Tout de
même, au cours de notre étude, nous n'avons pas oublié
d'effectuer une enquête à propos de la contribution des autres
districts de santé au système d'information sanitaire en
province.
C'est ainsi que le centre d'intérêt de notre
travail de fin d'études universitaires sera porté sur la
Division Provinciale de la Santé du Katanga vue que
celle-ci est le centre de coordination du système de santé et de
toutes les informations de santé, et aussi le garant de la santé
dans la province.
De ce fait, notre travail comprendra dans cette approche les
points ou chapitres suivants, à part les suggestions et la conclusion,
nous auront :
· La présentation de la province du Katanga ;
· La méthodologie d'étude ;
· La présentation des résultats
d'enquêtes et l'interprétation ;
· La discussion et commentaires.
CHAPITRE I. PRESENTATION DE LAPROVINCE DU KATANGA
La province du Katanga fait partie des plus grandes provinces
de la RDC. Sur le plan sanitaire, la province comprend plusieurs institutions
de santé parmi lesquelles nous pouvons citer les structures de
santé de premier échelon (PS, CS et CSR), les structures de
santé de second échelon (HGR) et les structures de santé
de troisième échelon. Ces structures de santé sont
reliées entre elles, en vue d'assurer la circulation de l'information
sanitaire de manière efficace par des structures de liaison et de
coordination qui sont les bureaux centraux des zones de santé (BCZS) et
les districts de santé ou districts sanitaires (DISTRICT). La province
du Katanga comprend sept districts sanitaires et 68 zones de santé (68
BCZS) au total.
Les sept districts sanitaires de la province du Katanga sont :
· Le district sanitaire de Lubumbashi;
· Le district sanitaire de Likasi ;
· Le district sanitaire de Kolwezi ;
· Le district sanitaire de Lualaba ;
· Le district sanitaire de Haut Katanga ;
· Le district sanitaire de Haut Lomami ;
· Et le district sanitaire de Tanganyika.
Ainsi, la province du Katanga, sur le plan sanitaire, est
subdivisée en districts sanitaires. Les différents districts sont
à leur tour subdivisés en zones de santé et enfin, les
zones de santé en aires de santé de telle sorte que les aires de
santé qui comprennent les centres de santé et les centres de
santé de référence sont sous la juridiction des bureaux
centraux des zones de santé dans la zone de santé. Les zones de
santé qui comprennent des centres de santé et les hôpitaux
de référence sont sous la juridiction du district de santé
qui, à son tour est sous la juridiction de l'autorité provinciale
en matière de santé, la Division provinciale de la santé,
avec à sa tête le Ministre provinciale de la santé.
Le système de santé du Katanga récolte 362
données auprès des structures dont 37 concernent essentiellement
la surveillance épidémiologique.
Au Katanga 13 812 formations sanitaires sont
intégrées dans le système. Par rapport à
l'intégration du cadre normatif, la situation suivante se
présente1 :
- 43 ZS sur 68 ont intégrées le cadre normatif,
- 64 ECZS formées en SNIS et 58 en GESIS ; - 46 ZS ont formé les
prestataires ;
- GESIS installé dans 48 ZS ;
- GESIS utilisé dans 17 ZS (4 ZS ont
transféré à la DPS) - 41 ZS ont des ordinateurs et au
B5.
Notre étude d'évaluation des forces et
faiblesses du système national d'information sanitaire, bien qu'incluant
toute la province sera effectuée sur le district sanitaire de Lubumbashi
pour des raisons de commodité comme nous l'avons dit plus haut.
Le district sanitaire de Lubumbashi comprend des structures
de santé d'intérêt public et des structures de santé
d'intérêt privé. Notre étude sur le SNIS concernera
aussi bien les structures publiques que celles privées du dit district
sanitaire.
Ainsi, le district sanitaire de Lubumbashi comprend, en plus
de l'Hôpital Provincial et l'Hôpital Universitaire (Cliniques
Universitaires de Lubumbashi), les institutions de santé publiques
suivantes :
Ø Les zones de santé, avec leurs BCZS, qui sont
:
· KAMALONDO,
· KAMPEMBA,
· KATUBA,
· KENYA,
· KISANGA,
· KOWE,
· LUBUMBASHI,
· MUMBUNDA,
· RWASHI,
· TSHAMILEMBA
1 Olivier LUKANKA ; Séminaires et conférences
2010, Ecole de Santé Publique : « l'Information Sanitaire, Un
des Piliers du Développement du Système de Santé, »
diapo 11.
· et VANGU.
Ø Les hôpitaux généraux de
référence qui sont :
· KAMOLONDO,
· KATUBA,
· KAMPEMBA,
· KENYA,
· KISANGA
· et RWASHI.
Ø Les centres de santé (de
référence) :
· BUKAMA,
· KALEBUKA,
· KENYA I,
· MAMBA I,
· MUMBUNDA I,
· MUMBUNDA II,
· MUNUA et
· KILIMA SIMBA.
Pour ce qui est des institutions privées, nous en
avons un nombre qui croit pratiquement chaque jour et il nous a
été difficile de préciser le nombre exact des structures
de santé privées dans le district sanitaire de Lubumbashi du fait
de leur naissance anarchique ; et malgré le nombre élevé,
notre étude ne concernera qu'une part minime de celles qui nous ont
ouvert les portes lors de nos enquêtes.
CHAPITRE II. METHODOLOGIE D~ETUDE
Le présent travail étant le fruit d'un effort
conjugué et multiple, sa rédaction nous a conduits à
recourir à une méthodologie assez particulière : notre
étude consiste en une étude descriptive transversale. La
technique utilisée a été essentiellement la revue
documentaire, l'usage d'un questionnaire d'enquête et les interviews des
acteurs clés des bureaux centraux des zones de santé et des
cellules SNIS dans les structures des soins.
Pour se faire, nous avons procédé, pour la
récolte des données, par une enquête sur terrain dans les
différents bureaux de liaisons (BCZS) du district sanitaire de
Lubumbashi avec un questionnaire d'enquête repris dans les annexes. Ce
questionnaire d'enquête nous a permis de nous en querir de la
réalité rencontrée dans les différentes zones de
santé (BCZS) du district sanitaire de Lubumbashi et quelques grandes
structures de santé entre autre les hôpitaux de
référence de ces différentes zones de santé
qu'elles soient d'intérêt public ou privé.
La technique utilisée a consisté en l'usage
d'un questionnaire d'enquête et d'une interview avec les
différents operateurs attachés à la transmission des
rapports SNIS et à la coordination du service dans les différents
niveaux de la pyramide sanitaire en provincial.
Ce questionnaire d'enquête se présente en deux
exemplaires selon qu'il s'agit d'une structure des soins ou d'une structure
administrative ou structure de liaison. Il comprend des questions
fermées qui nous ont permis de faire une analyse chiffrées des
résultats et également des questions ouvertes qui nous ont permis
de faire une étude critique sur le niveau de connaissance du personnel
affecté au SNIS, la qualité des services en particulier et du SIS
provincial en général.
Nous avons eu recours à une méthodologie
d'échantillonnage non-probabiliste aléatoire systématique.
C'est-à-dire que notre échantillon ne comprend que des structures
de santé qui nous ont reçus dans leurs installations et qui ont
consenti à nous donner les éléments dont nous avions
besoin pour notre étude en ce qui concerne les privées, et toutes
les structures sanitaires publiques du deuxième échelon et
au-delà pour ce qui est des structures de soins d'intérêt
public ou étatiques. La période de la descente sur terrain ou
période d'enquête va du 13 juin 2011 au 6 juillet de la même
année.
C'est ainsi que notre travail de fin d'études
universitaires concernera obligatoirement tous les bureaux centraux des onze
zones de santé du district de santé de Lubumbashi, le bureau du
DISTRICT de santé de Lubumbashi, la Cellule SNIS de la Division
Provinciale de la Santé du
Katanga, les hôpitaux Provincial et Universitaire
(troisième échelon), les hôpitaux publics de
référence (tous) et les privés du deuxième
échelon (qui ont consenti à notre étude).
De ce fait, notre échantillon est composé de
· 11 bureaux centraux de zones de santé, le bureau
du District de santé de Lubumbashi et la Division provinciale de
santé ;
· 6 hôpitaux de référence
d'intérêt public;
· L'hôpital provincial;
· L'hôpital universitaire (Cliniques Universitaires
de Lubumbashi);
· Structures (polycliniques) privées qui ont
consenti à notre étude.
L'analyse des données récoltées lors des
enquêtes que nous avons effectuées sera faite sur base du logiciel
de gestion des bases des données, Epi-Info la version
3.3.2, édité en février 2005. Ce logiciel
nous a permis de faire une analyse chiffrée de la situation dans
laquelle se trouve le Système d'Information Sanitaire au niveau
provincial. De par ce procédé, nous avons eu la
possibilité d'évaluer les forces et les faiblesses du SNIS en
province et plus particulièrement dans le district sanitaire de
Lubumbashi en nous basant sur les variables suivantes :
i. Pour les bureaux de liaison qui sont la DPS, le District
sanitaire de Lubumbashi et les 11 bureaux centraux des zones de santé
:
· La régularité de la réception des
rapports SNIS des structures (des soins)
· L'exactitude des données reçues des
structures (des soins)
· La disponibilité des ressources nécessaires
à la réussite du SNIS
· L'organisation des formations pour la remise à
niveau du personnel affecté au SNIS
· La disponibilité d'un équipement suffisant
pour la réussite du SNIS
· La disponibilité d'un équipement suffisant
pour la réussite du SNIS dans les structures.
ii. Pour les structures des soins :
· L'existence d'une unité SNIS
· L'intégration dans le système de
santé
· La connaissance du SNIS et le moyen de sa connaissance
· La participation de la structure au SNIS
· L'existence des fiches SNIS de la DPS dans la
structure
· L'existence des difficultés à remplir
les fiches SNIS de la DPS
· La structure d'envoie des rapports SNIS
· Le support SNIS utilisé
· La disponibilité d'un équipement
adéquat pour la réussite du SNIS
· La disponibilité de l'ordinateur et d'un logiciel
de gestion des données à leur niveau
· La fréquence de la réception de la
retro-information des rapports envoyés
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS D~ENQUETES ET
INTERPRETATION
Nous allons, dans cette partie de notre travail,
présenter les résultats de notre étude sur les forces et
faiblesses du Système national d'information sanitaire dans le district
sanitaire de Lubumbashi selon la méthodologie que nous avons
prédéfinie dans le chapitre précédent. Les
résultats de notre travail seront présentés sous forme des
tableaux suivis d'une interprétation.
Nous aurons deux groupes des tableaux qui reprendront les
différentes variables citées dans le chapitre
précédant selon qu'il s'agira des bureaux des liaisons ou des
structures des soins. De ce fait, ce chapitre comprendra deux points, à
savoir :
III.1. la présentation des résultats des bureaux de
liaison ou bureaux administratifs et leur
interprétation.
III.2. la présentation des résultats des structures
des soins et leur interprétation.
IIIi. PRESENTATION DES RESULTATS DES BUREAUX DE LIAISON
ET INTERPRETATION
Tableau I. Tableau récapitulatif des
résultats d'enquête des structures de liaison
STRUCTURES
|
Participation des structures
|
Réception
régulière rapport SNIS des
structures
|
Exactitude des données reçues
|
Disponibilité des ressources pour réussite
du SNIS
|
Remise à niveau du personnel SNIS
|
EpOement SKIS
|
Equipement
SNIS structures
sous juridiction
|
Finances
|
Penonnel
|
matend
|
DIVISION PROVINCIALE DE LA SANTE
|
100%
|
OUI
|
Pas toujours
|
NON
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
DISTRICT SANITAIRE DE LSHI
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS LUBUMBASHI
|
44.5%
|
OUI
|
Pas toujours
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
NON
|
BCZS KAMALONDO
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
NON
|
NON
|
NON
|
NON
|
BCZS KAMPEMBA
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS RUASHI
|
100%
|
QUELQUE S FOIS
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS KATUBA
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS KENYA
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
NON
|
BCZS MUMBUNDA
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
NON
|
BCZS VANGU
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
NON
|
BCZS KOWE
|
100%
|
QUELQUE S FOIS
|
Pas toujours
|
NON
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
NON
|
NON
|
BCZS TSHAMILEMBA
|
100%
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
NON
|
BCZS KISANGA
|
100%
|
QUELQUE S FOIS
|
Pas toujours
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
Le tableau I ou tableau récapitulatif des
résultats de notre enquête représente d'une manière
brute et sommaire les résultats de nos enquêtes tels que nous les
avons récoltés dans les différentes structures de liaison
du district sanitaire de Lubumbashi. Ce tableau renseigne sur la situation
générale du dit-district en ce qui concerne le SNIS selon les
variables qui font l'objet de notre étude.
Tableau II. Régularité de la
réception des rapports SNIS des structures des soins
Régularité de la réception
des rapports SNIS des structures des soins
|
Pourcentage
Fréquence Pourcentage
cumulé
|
NON, QLQ FOIS
|
3
|
23,1%
|
23,1%
|
OUI
|
10
|
76,9%
|
100,0%
|
Total
|
13
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau II, nous constatons que seuls 3 bureaux
centraux des zones de santé sur les 11 du district de Lubumbashi soit
23,1% ont déclaré que les structures de santé sous leur
juridiction ne leur envoyaient pas régulièrement les rapports
SNIS. Ce qui représente les proportions suivantes :
· Les zones de santé avec un taux de
participation des structures de 100%, càd toutes les structures qui
envoient régulièrement les rapports SNIS à la zone de
santé, représentent un taux de participation au niveau du
District qui est de 76,9%., inclus la DPS.
· Et les zones de santé où la
participation des structures n'est pas régulière, 23,1%.
Tableau III. Exactitude des données SNIS
reçues des structures des soins
Exactitude des données
reçues
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
NON, PAS TOUJOURS
|
4
|
30,8%
|
30,8%
|
OUI
|
9
|
69,2%
|
100,0%
|
Total
|
13
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau III, nous constatons que les
données que les structures des soins envoient aux bureaux de liaison ne
sont pas toujours exactes ce qui amène à dire qu'il se pose un
problème de l'efficacité du Système-même
d'information sanitaire. En effet, nous avons les proportions suivantes : 1/ 3
des structures de liaison a déclaré que les données
récoltées dans les structures des soins sont à exactitude
douteuse et les 2/3 restants ont reconnu que les données qui leur sont
transmises sont exactes.
Tableaux IV. Disponibilité des ressources pour
la réussite du SNIS
Au regard des tableaux IV, nous avons effectué un
croisement entre les variables disponibilité des ressources et les
différentes variables ressources que notre étude évalues.
Il s'agit des variables ressources financières, matérielles et le
personnel ou ressources humaines.
. Ressources financières
RESSOURCES FINANCIERES
Disponibilité des ressources
|
Oui
|
Non
|
TOTAL
|
Oui
|
2
|
5
|
7
|
Ligne
|
28,6%
|
71,4%
|
100,0%
|
Colonne
|
100,0%
|
45,5%
|
53,8%
|
Non
|
0
|
6
|
6
|
Ligne
|
0,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
Colonne
|
0,0%
|
54,5%
|
46,2%
|
TOTAL
|
2
|
11
|
13
|
Ligne
|
15,4%
|
84,6%
|
100,0%
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
TESTS STATISTIQUES Chi-carré Chi carré
corrigé (Yates) 0,4256
Au regard de ce tableau, nous constatons que, par rapport
à la disponibilité des ressources, seuls 7 bureaux de liaisons du
district sanitaire de Lubumbashi déclarent disposer des ressources
nécessaires à la réussite de la mission SNIS, ce qui
représente 53,8% et les 6 autres bureaux de liaisons, soit 46,2% ,
disent ne pas avoir à leur disposition des ressources nécessaires
à la réussite de la mission SNIS.
En ce qui concerne la disponibilité des ressource
financières nécessaires à la réussite du SNIS, seul
2 bureaux de liaison sur les 7 ont déclaré disposer des finances
nécessaires, ce qui représente 28,6% sur les 7 bureaux de liaison
et 15,4% sur la totalité des 13 bureau de liaison du district sanitaire
de Lubumbashi plus la DPS, tandis que les 5 bureaux de liaisons sur les 7, soit
71,4% et45,5% sur les 11 , disent avoir les autres ressources sauf celles
financières. Et les 6 autres structures restantes sur les 11, soit 54,5%
par rapport à la disponibilité des ressources et 46,2% sur les
13, ont déclaré ne pas avoir à leur disposition des
ressources nécessaires à la réussite du SNIS, y compris
celles financières.
Le Chi-carré étant égal à 0,4256
(Chi carré corrigé de Yates) à 95% d'intervalle de
confiance, il y a association entre la disponibilité des ressources et
celles des ressources humaines.
Ressources matérielles
|
|
|
|
|
|
RESSOURCES MATERIELLES
|
|
disponibilité ressources
|
OUI
|
TOTAL
|
Oui
|
7
|
7
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
Colonne
|
53,8%
|
53,8%
|
|
Non
|
6
|
6
|
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
|
Colonne
|
46,2%
|
46,2%
|
TOTAL
|
13
|
13
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, nous constatons que par rapport
à la disponibilité des ressources, les ressources
matérielles ne pose pas de problèmes. Toutes les structures de
liaisons déclarent avoir à leur disposition le matériel
nécessaires à la réussite du SNIS. Ainsi, nous avons 13
bureaux de liaisons sur 13 soit 100% des bureaux de liaisons qui attestent
avoir le matériel nécessaire, y compris les bureaux qui avaient
dit ne disposant pas des ressources en générale. Il
n'ya
|
pas d'association entre la disponibilité des ressources et
B. Ressources humaines
|
celle du matériel.
|
|
PERSONNEL
|
|
|
|
disponibilité ressources
|
OUI
|
TOTAL
|
Oui
|
7
|
7
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
Colonne
|
53,8%
|
53,8%
|
|
Non
|
6
|
6
|
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
|
Colonne
|
46,2%
|
46,2%
|
TOTAL
|
13
|
13
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, nous constatons que tous les bureaux
de liaisons du district de santé de Lubumbashi, y compris la DPS, disent
disposer des ressources humaines suffisantes pour la réussite de la
mission SNIS. Ainsi, les 7 bureaux qui avaient déclaré avoir
à leur disposition des ressources nécessaires à la
réussite du SNIS attestent que les ressources humaines ne posent pas de
problème et représentent une proportion de 53,8% et les 6 autres
bureaux de liaison restant qui disaient ne pas avoir la disponibilité
des ressources ont reconnu avoir les ressources humaines suffisantes, soit une
proportion de 46,2%. De ce fait, nous constatons qu'il
n'ya pas d'association entre la disponibilité des
ressources financières et matérielles et celle des ressources
humaines affectées au SNIS.
Tableau V. Organisation des formations de remise
à niveau pour le personnel SNIS.
Organisation des formations remise à
niveau
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
12
|
92,3%
|
92,3%
|
Non
|
1
|
7,7%
|
100,0%
|
Total
|
13
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, nous constatons que sur les 13
bureaux de liaison seul 1 dit que des formations de remise à niveau du
personnel affecté au SNIS ne sont pas organisées. Le tableau nous
présente les résultats suivants, pour l'organisation des
formations de remise à niveau, 92,3% des structures de liaison organise
des formations de remise à niveau du personnel et seulement 7,7% soit
1/13 bureaux de liaison du district n'organise pas ces formations.
Tableau VI. Disponibilité d'un
équipement suffisant pour la réussite du SNIS
Equipement SNIS
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
5
|
38,5%
|
38,5%
|
Non
|
8
|
61,5%
|
100,0%
|
Total
|
13
|
100,0%
|
100,0%
|
Le tableau VI nous révèle que seulement 1/3 des
bureaux de liaison sur les 13 affirment avoir un équipement suffisant
pour la réussite de la mission SNIS. Ce qui, en pourcentage
représente 38,5%. Les 2/3 restant des bureaux de liaisons, soient 61,5%,
déclarent qu'ils ne disposent pas d'un équipement suffisant pour
la réussite du SNIS.
Tableau VII. Disponibilité d'un
équipement suffisant pour la réussite du nouveau
SNIS
dans les structures.
|
|
|
|
|
|
Equipement structures
sous juridiction
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
3
|
23,1%
|
23,1%
|
Non
|
10
|
76,9%
|
100,0%
|
Total
|
13
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau VII, nous constatons que seulement 3
bureaux de liaisons sur les 13 du district sanitaire de Lubumbashi disent que
les structures des soins sous leur juridiction ont à leur disposent d'un
équipement suffisant pour la réussite du nouveau SNIS, ce qui
représente 23,1% et les autres bureaux de liaison, soient 76,9%, disent
que les structures sous leur juridiction ne possèdent pas un
équipement suffisant pour la réussite du nouveau SNIS.
III.2. PRESENTATION DES RESULTATS DES STRUCTURES DE
SOINS DU DISTRICT SANITAIRE DE LUBUMBASHI
Cette partie de notre travail va nous présenter les
résultats des enquêtes que nous avons effectuées dans les
structures des soins du district sanitaire de Lubumbashi. De ce fait, nous
aurons des résultats des analyses en rapport ave les différentes
variables prédéfinies plus haut sous formes des tableaux. Cette
étude ne concernera, comme dit dans la méthodologie, que les
structures des soins du deuxième échelon et ceux du
troisième échelon.
Tableau VIII. TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS DES
ENQUETES DANS LES STRUCTURES DES SOINS DU DISTRICT SANITAIE DE LUBUMBASHI
(cfr. Annexes)
Ce tableau présente d'une manière brute les
données que nous avons récoltées lors de nos descentes sur
terrain dans les différentes structures des soins qui ont
concerné notre étude. Les structures des soins qui ont
contribué à notre étude sont :
· Les Cliniques universitaires de Lubumbashi (3eme
échelon);
· L'hôpital provincial JASON SENDWE (3eme
échelon);
· HGR GCM SUD (2eme échelon) ;
· La polyclinique LUBUMBASHI (2eme échelon) ;
· L'HGR KAMALONDO (2eme échelon) ;
· L'HGR KAMPEMBA (2eme échelon) ;
· L'HGR KATUBA (2eme échelon) ;
· L'HGR KENYA (2eme échelon) ;
· L'HGR RUASHI (2eme échelon) ;
· L'HGR KISANGA (2eme échelon) ;
· La polyclinique SHALINA (2eme échelon) et
· La polyclinique AFIA DON BOSCO (2eme échelon).
Tableau IX. L'existence d'une unité SNIS dans les
structures des soins du district
sanitaire de Lubumbashi
Existence division SNIS
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Non
|
0
|
0,0%
|
0,0%
|
Total
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau IX, nous constatons que toutes les
structures des soins de deuxième échelon du district sanitaire de
Lubumbashi qui ont fait partie de notre échantillon ont une unité
qui s'occupe de la transmission des rapports SNIS. Ainsi, nous remarquons que
toutes les 12 structures des soins, soient100%, ont une unité SNIS dans
leurs services des soins.
Tableau X. L'intégration dans le système
de santé
Intégration dans le
Système
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Non
|
0
|
0,0%
|
0,0%
|
Total
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Nous remarquons, par rapport à ce tableau, que toutes
les structures des soins du deuxième échelon que nous avons
enquêtées ont intégré le système de
santé, ce qui représente un taux d'intégration de 100%.
Tableau XI. La connaissance du SNIS et moyen de
connaissance par le personnel des structures des soins enquêtées
MOYEN CONNAISSANCE
Connaissance SNIS
|
je fais partie du service
|
juste en passant
|
par la formation
|
TOTAL
|
Oui
|
1
|
1
|
10
|
12
|
Ligne
|
8,3%
|
8,3%
|
83,3%
|
100,0%
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
TOTAL
|
1
|
1
|
10
|
12
|
Ligne
|
8,3%
|
8,3%
|
83,3%
|
100,0%
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
Dans ce tableau, nous avons croisé deux variables, la
connaissance sur le SNIS et le moyen de connaissance, pour évaluer la
connaissance du personnel affecté au SNIS dans les structures des soins.
Nous voyons au regard de ce tableau que la plus grande proportion du personnel
affecté au SNIS dans les structures des soins est constituée des
gens qui connaissent le SNIS par une formation, soit 83,3%. Les autres
connaissent le SNIS soit parce qu'ils font partie du service (8,3%), soit juste
en passant (8,3%)
Tableau XII. La participation des structures des soins
au SNIS
Participation struc SNIS Fréquence
Pourcentage Pourcentage cumulé
Oui
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Total
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Le tableau ci-haut, laisse voir que la participation des
structures des soins à la transmission des données SNIS est de
100,0%. Toutes les structures des soins que nous avons enquêtées
participent au SNIS.
Tableau XIII. L'existence des fiche SNIS de la DPS
dans la structure des soins
Existence fiche DPS Fréquence Pourcentage
Pourcentage cumulé
Oui
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Total
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau ci-haut, nous constatons que toutes les
structures des soins qui ont fait l'objet de notre étude reconnaissent
avoir à leur disposition des fiches de récolte des données
SNIS de la DPS, soit 100%.
Tableau XIV. Difficultés à remplir les
fiches de récolte des données SNIS
Difficultés fiches DPS
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Oui
|
4
|
33,3%
|
33,3%
|
Non
|
8
|
66,7%
|
100,0%
|
Total
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, nous constatons que 1/3 soit 33,3% du
personnel affecté au SNIS des structures des soins que nous avons
enquêtées déclarent ils rencontrent des difficultés
à remplir les fiches de récoltes des données.les deux
tiers restant disent qu'ils ne rencontrent pas des difficultés à
remplir les fiches de récolte des données.
|
Tableau
XV. La structure d'envoie des rapports SNIS et
retro-information
|
|
STRUCTURE D'ENVOIE DES RAPPORTS SNIS
|
|
|
Retro info rapport SNIS
envoyé
|
BCZS
|
TOTAL
|
Oui
|
10
|
10
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
Colonne
|
83,3%
|
83,3%
|
|
Non
|
2
|
2
|
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
|
Colonne
|
16,7%
|
16,7%
|
TOTAL
|
12
|
12
|
Ligne
|
100,0%
|
100,0%
|
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau XV, nous constatons que toutes les
structures des soins que nous avons enquêtées envoient leurs
rapports SNIS au bureau central de leur zone de santé respective (100%),
mais en ce qui concerne la retro-information des informations envoyées,
seuls 83,3% des structures disent en recevoir et les 16,7% restants ont
déclaré qu'ils n'en reçoivent pas. Il n'y a pas
d'association entre la structure d'envoie des rapports SNIS et la retro
information.
Tableau XVI. Les supports SNIS utilisés pour la
transmission des données SNIS.
Support rapport SNIS
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
Papier imprimé
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Flash disc
|
0
|
0%
|
0%
|
Disquette/CD
|
0
|
0%
|
0%
|
TOTAL
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau XVI, nous remarquons que les structures
des soins n'utilisent que les fiches de notification des cas de la DPS pour la
récolte des données SNIS, soit 100,0% des supports
utilisés dans les structures des soins est constitué de papiers
imprimés.
Tableau XVII. La disponibilité d'un
équipement adéquat pour la réussite du SNIS, ordinateur
/logiciel de traitement des données.
|
EQUIPEMENT MISSION SNIS
|
disponibilité ordinateur et
logiciel
|
Oui
|
Non
|
TOTAL
|
Non Ligne Colonne
|
5 41,7% 100,0%
|
7 58,3% 100,0%
|
12 100,0% 100,0%
|
Oui
|
0
|
0
|
0
|
Ligne
|
0%
|
0%
|
0%
|
Colonne
|
0%
|
0%
|
0%
|
TOTAL
|
5
|
7
|
12
|
Ligne
|
41,7%
|
58,3%
|
100,0%
|
Colonne
|
100,0%
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard du tableau XVI, nous constatons qu'aucune structure
des soins ne dispose d'un ordinateur et d'un logiciel de gestion des bases des
données, malgré le fait que certaines structures ont
prétendu avoir à leur disposition un équipement pour la
réussite du SNIS. Ainsi, dans le tableau ci-haut, nous avons 7
structures qui reconnaissent ne pas disposer d'équipement pour le SNIS
et qui en plus ne disposent pas d'ordinateur et 5 structures qui ont
prétendu avoir l'équipement nécessaire pour le SNIS, mais
qui manquent l'outil de base qui est l'ordinateur.
Tableau XVIII. Fréquence de la réception
de la retro-information
Fréquence retro SNIS
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
Pourcentage cumulé
|
irrégulièrement/qlqs fois
|
3
|
25,0%
|
25,0%
|
jamais
|
2
|
16,7%
|
41,7%
|
régulièrement/chaque fois
|
7
|
58,3%
|
100,0%
|
Total
|
12
|
100,0%
|
100,0%
|
Au regard de ce tableau, nous constatons que 25,0% des
structures que nous avons enquêtées disent qu'elles ne
reçoivent la retro-information irrégulièrement, 16,7% ne
reçoivent jamais la retro-information et 58,3% reçoivent
régulièrement la retro-information.
CHAPITRE IV. DISCUSSION ET COMMENTAIRES
Tout au long de ce travail de fin d'études
universitaires, nous avons présenté le Système National
d'Information Sanitaire comme étant un outil très important dans
la réussite de la politique sanitaire de notre pays. Nous ne pouvons
dire le contraire dans cette partie. C'est la raison qui nous a poussés
à en faire une étude évaluative des forces et faiblesses
et son application en province.
Apres avoir effectué la présentation des
résultats et leur interprétation, nous constatons que le
Système National d'Information Sanitaire n'est pas en très bonne
santé dans son application en province.
Il s'avère, après l'analyse des
résultats, que plusieurs principes pour assurer l'efficacité du
SNIS ne sont pas d'application dans notre province et que la situation n'est
pas près de s'améliorer.
Nous avons constaté que la participation des structures
des soins à l'information sanitaire pose problème dans certaines
zones de santé du district sanitaire de Lubumbashi. Le tableau II nous
en présente la situation ce qui dénote une négligence du
personnel affecté au SNIS dans les bureaux centraux des zones de
santé, du manque de sensibilisation des structures des soins. Entre
autre, comme la souligné la revue de l'OMS sur le développement
du secteur de la santé, mais il se pose presque toujours un
problème avec les structures des soins du secteur privé. Dans la
normale, pour assurer une efficacité du SNIS, la participation des
structures des soins doit être de cent pourcents. La situation qui se
présente dans le district sanitaire de Lubumbashi laisse entendre qu'il
y a des informations qui n'arrivent pas aux BCZS du fait que certaines
structures des soins ne participes pas au SNIS, qui à leur tour
transmettent un rapport incomplet au District de santé avec comme
conséquence une méconnaissance de la situation sanitaire dans le
district de santé. A ce niveau déjà la chaine de
transmission des informations est biaisée et l'un des objectifs du SNIS
est bafoué : la connaissance de la situation sanitaire de toute les
structures des soins pour permettre un meilleure prise des décisions. Si
l'on veut assurer un bon système d'information sanitaire, toutes les
structures des soins doivent participer à la transmission des
informations en rapport avec leurs activités
régulièrement, avons-nous lu dans l'article 3 de
l'arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/S/BYY/PT/0005/2005
du 18mars 2005 portant sur l'institution, l'organisation et le fonctionnement
du SNIS.
Au regard du tableau III, tableau relatif à
l'exactitude des données récoltées dans les structures des
soins et les BCZS ou rapports SNIS, nous avons constaté après
analyse des
résultats de notre enquête que les données
qu'envoient les structures des soins ne sont pas toujours exactes. Ce qui
constitue une faiblesse du SNIS en province car avec des résultats
inexacts, il est difficile de prendre des décisions de politique de
santé appropriées
Pour palier à ce problème, ces résultats
sont analyser à nouveau et corrigées après des tests
d'exactitude, de complétude et de promptitude aux BCZS et des BCZS au
district de santé. Dans le même ordre d'idée, lors de notre
interview, à la Division SNIS de la DPS, les différents districts
sanitaires et les bureaux centraux des zones de santé ont
été accusés d'envoyer des résultats inexacts ou
contenant beaucoup d'erreurs. La raison donnée étant celle de
l'inefficacité du personnel affecté à cette tache entre
autre et la difficulté liée au matériel et au manque
d'équipement et aussi la démotivation de personnel. Cette
faiblesse revient dans presque tous les systèmes nationaux d'information
sanitaire des pays en voie de développement et la solution pour pouvoir
y pallier est d'appliquer la résolution de l'article 322 de la revue
DSCRP de la RDCongo Kinshasa Hôtel Memling : Note de santé,
8 et 9 mars 2010 citée plus haut
Parlant de la disponibilité des ressources
nécessaires à la réussite des objectifs du SNIS, les
tableaux IV.A, IV.B et IV.C, respectivement des ressources financières,
matérielles et humaines, nous constatons que les plus marquées de
ces ressources sont les ressources financières qui font défaut au
bon fonctionnement. La littérature nous a laissé voir aussi que
le financement du SNIS et du secteur de la santé pose un grand
problème pour son épanouissement et que pour pallier à ce
problème un budget conséquent devrait être attribué
au secteur de la santé. La Cellule SNIS de la Division Provinciale de la
Santé nous a laissé entendre que le SNIS n'est pas appuyé
financièrement bien que des partenaires existent. Cette situation n'est
pas particulière au SNIS, c'est tout le secteur de la santé qui
n'est pas appuyé. Le problème des finances s'applique aussi bien
aux bureaux de liaisons qu'aux structures des soins (du secteur public). M.A.
Mapatano et L. Piripiri, cités plus haut, ont abordé le
même sujet en parlant des erreurs courantes des SNIS dans notre pays dans
leur publication: « Quelques erreurs courantes du SNIS en
RDC » citée dans la partie théorique de notre
travail.
Le tableau IV.B, parlant des ressources matérielles a
laissé ressortir que la plupart des structures de liaison disent avoir
les ressources matérielles nécessaires à la
réussite du SNIS. Par ressources matérielles, nous entendons tout
le matériel nécessaire pour mener à bien la mission SNIS.
On peut y inclure l'équipement en ordinateur pour la gestion des
données, la disponibilité d'un logiciel de gestion des
données que le personnel maitrise et de tous les outils
nécessaires pour l'atteinte des objectifs du SNIS. Sur ce point, un
problème se pose du fait que les structures ne sont pas suffisamment
équipées en matériels aux vues des résultats
obtenus. Nous signalons
aussi que la plus grande plainte est le manque des
véhicules pour assurer le transport du personnel lors des descentes sur
terrains et des missions de supervision. Si la Cellule SNIS de la DPS, il n'a
pas de véhicule, comment effectuer les contrôles et les
supervisions dans les districts? Et si ceux-ci, a leur tour ne disposant pas
des véhicules comment accomplir la taches de supervision et de
contrôle dans les bureaux centraux des zones de santé. Nous voyons
par là que la chaine de l'information ne fait que s'alourdir entrainant
comme conséquences plusieurs failles qui peuvent conduire à des
nouvelles erreurs dans la transmission des données. Les districts
sanitaires et les zones de santé qui disposent d'au moins un ordinateur,
outil indispensable pour la gestion des données récoltées
à leur niveau, disposent-ils d'un logiciel de gestion de gestion de ces
données et si oui, savent-ils l'utiliser ? A cette question, la Cellule
SNIS de la DPS a répondu que très peu en possède et que
même s'ils en ont, il se pose un problème de multiplicité
des logiciels de gestion de ces données du fait que dans un même
district sanitaire, il ya des bureaux centraux de zone de santé qui
utilisent de logiciels différents : certains utilisant le GESIS et
d'autres l'EXCEL et d'autres encore ne possèdent même pas
d'ordinateur et transmettent leurs rapports sur des fiches imprimées de
récoltes des données. De ce fait, il se pose un grand
problème dans les centres de compilation des données. A ce
niveau, nous signalons aussi que l'application de la nouvelle norme du nouveau
SNIS (informatisation du SNIS) n'est pas d'application dans les structures des
soins. (cfr. Tableau XVI sur les supports SNIS utilisés pour la
transmission des données SNIS : toutes les structures des soins
n'utilisent que des formulaires imprimés, aucune ne dispose d'un
ordinateur en vue de cette tache et le tableau XVII sur la disponibilité
d'un équipement adéquat pour la réussite du SNIS,
ordinateur /logiciel de traitement des données). Cette partie inclue
aussi les tableaux VI et tableau VII.
En rapport avec les ressources humaines, nous avons
constaté que le personnel ne manque pas, il se pose plutôt un
problème de la performance et de l'efficacité de ces ressources
qui font suite aux problèmes de motivation et de possession du
matériel et d'un équipement appropriés pour effectuer le
travail. Nous pouvons citer LUBOYA N. et MASHINI N. dans leur cours de
Système et politique de Santé 2011 de deuxième licence
Santé publique qui dit : « il faut se souvenir que la
performance individuelle est proportionnelle à la compétence, la
disponibilité des ressources et la motivation»
Les tableaux IV.C sur la disponibilité des ressources
humaines, VI sur l'existence des fiches SNIS de la DPS dans la structure des
soins et difficultés à les remplir et le tableau XVII sur la
disponibilité d'un équipement adéquat pour la
réussite du SNIS et d'ordinateur et un logiciel de traitement des
données nous renseignent sur cette situation. Normalement, toutes les
structures impliquées dans la récolte des
données SNIS devraient bénéficier d'au moins un ordinateur
selon le nouveau cadre normatif qui est d'application dans notre pays, ce qui
n'est pas le cas sur le terrain et pose un très grand travail dans les
bureaux centraux des zones de santé pour l'encodage et l'analyse des
données récoltées et retarde ainsi la prise de
décision.
En ce qui concerne l'organisation des formations de remise
à niveau, le problème ne se pose pas. Il ressort du tableau V
parlant de l'organisation des formations de remise à niveau pour le
personnel affecté au SNIS que des formations de remise à niveau
du personnel sont bel et bien organisées dans tous les bureaux centraux
des zones de santé du district sanitaire de Lubumbashi. Et de
l'interview menée à la Cellule SNIS de la DPS, il est ressorti
que des formations de remise à niveau sont organisées à
tous les niveaux et dans tous les districts sanitaires pour mettre à
jour les compétences du personnel. La formation continue du personnel
permet ainsi d'avoir un personnel compétent et qui peut assurer un
service de qualité, mais il arrive que l'ont forme le personnel pour des
outils futures qu'ils n'utiliseront pas, le cas du manque d'équipement
et si il ya l'équipement, il se pose un problème de supervision
qui fait suite aussi au problème d'équipement de locomotion pour
les descentes sur le terrain (véhicule).
La retro information constitue un autre problème dans
le SIS provincial du Katanga (cfr. Tableau XVIII). Certaines structures des
soins prétendent ne recevoir qu'irrégulièrement les
feed-back des rapports qu'elles envoient et certaines autres disent qu'elles
n'en reçoivent jamais. Ici, nous rejoignons les idées de
PILI-PILI et MAKUTANO, cités plus haut, dans leur publication:
« Quelques erreurs courantes du SNIS en RDC »,
qui ont déclaré qu'un personnel moins informé sur
l'utilité et l'usage des données qu'il envoie, fera son travail
avec légèreté et négligence. Cependant, un bon
nombre des structures des soins du district sanitaire de Lubumbashi dit
recevoir la retro information régulièrement, alors que la retro
information doit être une réaction à ne pas attendre, celle
qu'ont peut qualifier de reflexe, elle doit être automatique càd
qu'à chaque rapport SNIS envoyé ou reçu, les bureaux
centraux des zones de santé doivent réagir par une retro
information.
A la question de savoir quel est le bénéfice du
SNIS, posée lors de nos interviews dans les structures des soins et dans
les bureaux de liaison de tous les niveaux du circuit de la transmission de
l'information sanitaire en province, la réponse était celle de
dire: « le SNIS nous permet de connaitre la situation sanitaire en
province et d'en évaluer la capacité de prise en charge des
problème de santé qui se pose pour une décision
appropriée et au moment opportun » . Sur ce point, nous
pouvons dire
que nos enquêtes se sont terminées par une note de
succès car, le niveau de connaissance sur SNIS du personnel des
structures des soins du deuxième échelon affecté au SNIS
est bon.
CONCLUSION
En définitive, nous disons qu'au cours de notre
étude sur les forces et les faiblesses du Système National
d'Information Sanitaire et son application en province, en occurrence la
province du Katanga, nous avons découvert que des performances du SNIS
existent et sont palpables du fait que le Système National d'Information
Sanitaire facilite la circulation de l'information dans les différentes
structures sanitaires de la province et du pays tout entier permettant ainsi de
mieux connaitre l'état sanitaire du pays.
Après analyse des résultats de notre
étude qui s'est étendue sur la province du Katanga et plus
précisément le district sanitaire de Lubumbashi, nous avons pu
constater que le taux de participation des structures des soins de
deuxième et troisième échelon au Système National
d'Information Sanitaire est élevé soit 100% (cfr. Tableau XII :
La participation des structures des soins au SNIS). Et la participation des
tous les districts de santé à l'information sanitaire est
effective.
Les différents districts sanitaires de la province du
Katanga savent ainsi faire l'état des lieux sanitaires des
différentes zones de santé sous leur juridiction, connaitre les
sites d'éclosion des maladies ainsi que l'état des besoins des
différentes structures des soins sous leur juridiction pour une
décision locale appropriée et en transmettre rapport à la
Cellule Provinciale de la Santé qui décide au niveau provincial
et transmet à son tour un rapport au niveau national. Le SNIS permet
ainsi une notification plus rapide des cas des maladies à potentiel
épidémique (épidémies, pandémies, etc.).
En ce qui concerne les faiblesses du SNIS, nous avons pu
déceler les failles suivantes dans l'application du SNIS en province et
plus particulièrement dans le district sanitaire de Lubumbashi:
· l'absence des ressources financières (cfr.
Tableau IV.A). Nous avons observé que 2 bureaux centraux de zone de
santé sur un total de 13, soit 15,4% des structures de liaison disent
avoir les ressources financières nécessaires à la
réussite du SNIS.
· Un manque très accentué de véhicule
pour les descentes sur terrain en vue des missions de supervision et de
contrôle et ce, à tous les niveaux en province.
· Le manque de motivation du personnel (absence d'une
rémunération suffisante).
· La multiplicité des logiciels pour l'encodage des
données récoltées dans les structures de soins.
· Un faible équipement, voir même un
équipement inexistant dans les structures des soins et certains bureaux
de liaison.
· Un problème de régularité
d'envoie des rapports SNIS par les structures des soins et les districts de
santé et, très souvent, un problème de retard dans le
rapportage des cas.
· Une inadéquation de l'intégration du
nouveau cadre normatif du SNIS vu le manque d'ordinateurs dans les structures
des soins et les bureaux de liaison, etc.
· Une irrégularité de la transmission du
feed-back ou retro information aux structures génératrices de
l'information.
La liste que nous venons de donner n'est pas exhaustive, les
faiblesses du SNIS dans son application en province sont multiples et nous
pensons que des études futures sur le sujet sauront en dénombrer
d'autres, entre autres celles de la participation des structures du premier
échelon.
Pour palier à toutes ces faiblesses le gouvernement doit,
dans un premier plan, allouer à la santé un budget
conséquent qui équilibrerait la balance et qui rendrait au SNIS
son efficacité.
SUGGESTIONS
A la suite de notre étude sur les forces et les
faiblesses du Système National d'information Sanitaire et son
application en province, nous tenons à suggérer aux
différentes autorités les idées suivantes :
· aux autorités politiques et administratives, nous
suggérons de mettre en Suvres des mesures nécessaires et
suffisantes pour allouer tous les niveaux du Système National
d'Information Sanitaire et au secteur de la santé les ressources
financières et matérielles nécessaires pour assurer leurs
missions respectives ;
· aux autorités sanitaires et responsables des
structures des soins : de concevoir un plan d'action qui vise à
améliorer la qualité et le rendement du secteur de la
santé et de ses services annexes et ce, en tenant compte du SNIS ;
· aux partenaires du Ministère de la Santé
publique d'allouer à ce secteur toutes les ressources dont les besoins
se font ressentir et de mettre en pratique les décisions,
résolutions et promesses qu'ils prennent avec le Ministère ;
· au personnel affecté au SNIS, de continuer
à travailler avec ardeur car des jours meilleurs sont à venir.
BIBLIOGRAPHIE
· MEDIA DICO, 36 dictionnaires et recueil.
· Larousse de poche, 1994
· Larousse de poche 2010, Windows Media dico
· Cours d'organisation des services, L1 GIS, Ecole de
santé publique, 2010
· Burkina Faso - Ministère de la santé-
Direction générale de l'information et des statistiques
sanitaires : Manuel de Formation sur le SNIS, 1ere édition,
juillet 2009.
· Olivier LUKANKA ; Séminaires et conférences
2010, Ecole de Santé Publique : Information Sanitaire : un des
piliers du développement du système de santé en
RDC
· Mapatano M.A. et Piripiri L. :« Quelques erreurs
courantes d'analyse d'un système d'information sanitaire (RDCongo)
», Santé Publique, 2005/4 Vol. 17.
· CASIS : SNIS, Fascicule A3,
Circuit de l'Information ; Cahier des charges informatiques, Octobre 2004.
· OMS : « Conférence ministérielle
d'Alger sur la recherche pour la sante dans la région africaine » :
Systèmes d'information sanitaire en Afrique : Ressources,
Indicateurs, Gestion, Diffusion et Utilisation des
données.
· OMS : Conseil exécutif, Cent dix huitième
session, Systèmes d'information sanitaire à l'appui des
objectifs du Millénaire pour le développement,
2006.
· Mamadou H. : DSNIS, « Les Système National
d'Information Sanitaire du Niger»
· OMS : Développement du Secteur Sanitaire :
Bases factuelles et information sanitaire à l'appui des
politiques.
· OMS : « Conférence ministérielle
d'Alger sur la recherche pour la santé dans la région africaine
» : Systèmes d'information sanitaire en Afrique :
Ressources, Indicateurs, Gestion, Diffusion et Utilisation des
données.
· Revue du DSCRP de la R.D. Congo Kinshasa Hôtel
Memling : Note de santé, 8 et 9 mars 2010.
· L'Arrêté ministériel
n°1250/CAB/MIN/S/BYY/PT/0005/2005 du 18mars 2005 portant sur
l'institution, l'organisation et le fonctionnement du SNIS en RDC.
· LUBOYA N. et MASHINI N. : Ecole de santé publique,
L2 SP : Cours de Système et politique de Santé, 2011
· M. Fieschi, P. Dujols et R. Beuscart : L'information :
une condition pour l'incitation à la performance dans les services de
soins. Informatique et Santé, 1993 (6)
ANNEXES .
.
QUESTIONNAIRES D~ENQUETE
ETUDE EVALUATIVE DES FORCES ET FAIBLESSES DU SYSTEME
NATIONAL D'INFORMATION SANITAIRE ET SON APPLICATION EN PROVINCE. (Cas de la
province du Katanga)
Identification de la structure
|
|
Caractéristique / catégorie de la structure
(intérêt)
|
publique
|
privée
|
Niveau de la structure
|
1er échelon
|
2e échelon
|
3e échelon
|
Niveau de formation et fonction de la personne
enquêtée
|
|
Existence d'une unité (division) SNIS
|
OUI
|
NON
|
Intégration dans le Système de
santé
|
OUI
|
NON
|
Connaissez-vous le système national d'information
sanitaire
|
OUI NON
|
Si oui, par quel moyen ?
|
Par la formation
|
Juste en passant
|
Je fais partie du service (unité)
|
Pouvez-vous dire de quoi il s'agit ?
|
|
Votre institution participe-t-elle à l'information
sanitaire en province ou y contribue--elle ?
|
OUI NON
|
Si oui, dites comment.
|
|
Si non, dites pourquoi ?
|
|
Existe-t-il des fiches standards de la division provinciale de la
santé qui vous servent à la récolte des données
SNIS ?
|
OUI
|
NON
|
Si oui, éprouvez-vous des difficultés à les
remplir ?
|
Oui. Lesquelles ?
|
Non.
|
Si non, comment faites-vous pour contribuer au système
d'information sanitaire (SIS) ?
|
|
A quelle structure faites vous votre rapport SNIS ?
|
Aucune
|
Au CS
|
A l'HGR
|
Au BCZS
|
Au District Sanitaire
|
Division SNIS de la DPS
|
Sur quel support y déposez-vous les données
(rapports) SNIS ?
|
Sur papier imprimé
|
Sur disquette/ CD
|
Sur flash disc
|
Pensez-vous avoir l'équipement nécessaire pour la
réussite de votre travail (SNIS) ?
|
Oui. Dites comment?
|
Non. Dites pourquoi ?
|
Disposez-vous d'un ordinateur et d'un logiciel pour l'analyse et
la gestion de l'information que vous récoltez à votre niveau ?
|
Oui. Quel logiciel ?
|
Non. Comment faites-vous ?
|
Recevez-vous une retro-information des rapports que vous
déposez ?
|
OUI NON
|
Si oui, selon quelle fréquence ?
|
Régulièrement/chaque fois
|
Irrégulièrement/quelques fois.
|
Quelles sont les maladies sous surveillance à votre niveau
?
|
|
ETUDE EVALUATIVE DES FORCES ET FAIBLESSES DU SYSTEME
NATIONAL D'INFORMATION SANITAIRE ET SON APPLICATION EN PROVINCE. (Cas De La
Province Du Katanga)
Identification de l'institution
|
BCZS
|
DISTRICT
|
DPS
|
Niveau de formation et fonction de la personne
enquêtée
|
|
|
|
Existence d'une unité (division) SNIS
|
OUI
|
|
NON
|
Recevez-vous régulièrement des rapports SNIS des
institutions qui sont sous votre juridiction ?
|
OUI
|
NON, quelques fois
|
JAMAIS
|
Si non ou jamais, pourquoi ?
|
|
Si oui, les données que vous en voient ces institutions
sont-elles correctes ?
|
OUI NON JAMAIS
|
Si oui, non ou jamais, dites comment vous le savez.
|
|
Disposez-vous des ressources nécessaires à la
réussite du SNIS à votre niveau ?
|
OUI NON
|
Si oui, quelles sont ces ressources ?
|
Financières
|
Personnel
|
Matériel
|
Organisez-vous des formations de remise à niveau du
personnel affecté au SNIS ?
|
OUI
|
NON
|
Pensez-vous être suffisamment équipé pour
assurer la réussite du SNIS à votre niveau ?
|
OUI
|
NON
|
Si oui, dites pourquoi ?
|
|
Si non, qu'est-ce qui vous manque ?
|
|
Que faites-vous à votre niveau pour assurer
l'efficacité du SNIS à votre niveau ?
|
|
Est-ce les institutions qui dépendent de vous sont
suffisamment équipées pour assurer le SNIS ?
|
OUI
|
NON
|
Quelles difficultés rencontrez-vous dans l'organisation du
SNIS à votre niveau ?
|
|
Comment faites vous pour pallier à ces difficultés
?
|
|
Pensez-vous que le système de santé est bien
intégré à votre niveau ?
|
|
Comment faites vous pour les privées qui ne sont pas
intégrés dans le système de santé mais qui sont
dans les entités sous votre juridiction ?
|
|
Selon vous, qu'est-ce que le SNIS a apporté dans le
circuit de l'information sanitaire et dans le domaine de la santé en
général?
|
|
Et à votre (votre institution) niveau, quel est le
bénéfice du SNIS ?
|
|
TABLEAU RECAPITULATIF DES RESULTATS DES ENQUETES DANS
LES STRUCTURES DES SOINS DU DISTRICT SANITAIRE DE LUBUMBASHI
nom de la structure
|
intérêt
|
niveau de la structure
|
niveau de formation
|
existence divSNIS
|
integration Systeme
|
connaiss ance SNI
|
moyen connaissance
|
participation struc SNIS
|
existence fiche DPS
|
difficultes fiches DPS
|
structure d'envoie rapport SNIS
|
support rapport SNIS
|
equipement mission SNIS
|
disposition ordi et logiciel
|
retro info rapport SNIS envoyé
|
fréquence retro information SNIS
|
poly DON BOSCO
|
privé
|
2
|
licencier
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
OUI
|
irrégulièrement/qlqs fois
|
HGR KAMPEMBA
|
public
|
2
|
licencier
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
HGR KISANGA
|
public
|
2
|
licencier
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
juste en passant
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
polyclinique Lubumbashi
|
privé
|
2
|
licencier
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
HP Jason Sendwe
|
public
|
3
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
irrégulièrement/qlqs fois
|
HGR KATUBA
|
public
|
2
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
CUL
|
public
|
3
|
licencier
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
je fais partie du service
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
HGR KENYA
|
public
|
2
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
OUI
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
polyclinique Shalina
|
privé
|
2
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
OUI
|
régulièrement/chaque fois
|
GCM SUD
|
privé
|
2
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
NON
|
jamais
|
HGR RUASHI
|
public
|
2
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
NON
|
BCZS
|
papier imprimé
|
NON
|
NON
|
OUI
|
irrégulièrement/qlqs fois
|
HGR KAMALONDO
|
public
|
2
|
gradué
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
formation
|
OUI
|
OUI
|
OUI
|
BCZS
|
papier imprimé
|
OUI
|
NON
|
NON
|
jamais
|
SOMMAIRE
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app3.png)
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app4.png)
EPIGRAPHE 1
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app5.png)
DEDICACE 2
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app6.png)
AVANT PROPOS 3
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app7.png)
LISTE DES ABREVIATIONS 4
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app8.png)
INTRODUCTION GENERALE 6
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app9.png)
. APPROCHE THEORIQUE . 9
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app10.png)
CHAPITRE I. GENERALITES 10
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app11.png)
CHAPITRE II. REVUE DE LA LITTERATURE
15
. APPROCHE PRATIQUE . 30
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app12.png)
PRESENTATION DU TRAVAIL 31
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app13.png)
CHAPITRE I. PRESENTATION DE LA PROVINCE DU KATANGA
32
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app14.png)
CHAPITRE II. METHODOLOGIE D~ETUDE 35
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app15.png)
CHAPITRE III. PRESENTATION DES RESULTATS D~ENQUETES
ET INTERPRETATION 38
CHAPITRE IV. DISCUSSION ET COMMENTAIRES
51
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app16.png)
. ANNEXES . 60
![](Etude-evaluative-des-forces-et-faiblesses-du-systeme-national-dinformation-sanitaire-et-son-app17.png)
QUESTIONNAIRES D~ENQUETE 61
SOMMAIRE 65
|