Sociologie des mouvements
sociaux
LE MOUVEMENT DES ETUDIANTS GNBISTES ET LES DIFFERENTS
SECTEURS DE LA VIE NATIONALE : UNE ANALYSE SOCIOLOGIQUE.
Resumé de mémoire presenté
Par Sylvens ALFRED
Sous la direction
du professeur Sainsiné YVES
Faculté d'Ethnologie (FE)
De l'Universite d'Etat d'Haiti
Introduction
En 1986, date, qui a marqué un tournant
décisif dans les annales de l'histoire des mouvements sociaux
haïtiens, s'initia une première grande étape dans la lutte
collective menée par la population haïtienne contre toute forme
d'autoritarisme du pouvoir politique pour inaugurer une nouvelle ère
de son histoire politique fondée sur le respect du pluralisme
idéologique, du multipartisme, et de l'alternance démocratique.
Et dans la tradition historique haïtienne post-duvaliériste, tous
les mouvements sociopolitiques se sont dirigés vers des luttes
collectives revendiquant ces acquis démocratiques fondés sur le
respect scrupuleux des droits humains et la liberté d'expression
garantie par la constitution haïtienne du 29 mars 1987. Au cours de ces
différentes luttes, les étudiants ont toujours joué un
rôle remarquable et avant-gardiste. Porteurs d'un discours plus
éclairé leur permettant de ralier plusieurs secteurs à la
cause qu'ils défendent, ils ont participé à la
clarification de la conscience nationale et à l'éveil de certains
secteurs nationaux. Dans le mouvement antiduvaliériste, la participation
des étudiants s'est révélée decisive et
indéniable. En témoigne l'Union Nationale des Etudiants
Haïtiens (UNEH) ( Gerard Pierre Charles, 1973 : 42)
En moins d'une année, le pouvoir en place a fait
sortir un communuqué dans lequel il a exigé le depart du Conseil
de l'Université d'Etat d'Haiti. En étant jugée
unilatérale et inconstitutionnelle, cette décision a
été denoncée par les étudiants. Dès lors,
ils se sont mis à manifester contre cette decision attentatoire, selon
eux, aux principes fondateurs de l'autonomie de l'UEH. Et devant cette grande
capacité des étudiants à réunir, en si peu de
temps, plusieurs secteurs de la vie nationale autour de leur projet
révendicatif, le pouvoir en place a reagi par ses partisans qui ont
entré violemment dans l'enceinte de la Faculté des Sciences
Humaines le 5 decembre 2003. Par cet acte odieux, tous les secteurs de la vie
nationale se sont conscients qu'il faut faire front commun afin de combattre ce
pouvoir.
Nous avons abordé cette étude sur trois grands
axes fondamentaux de la recherche scientifique : 1-L'axe theorique
qui nous ont fourni des outils techniques d'analyse, et un cadre d' explication
indispensable à la comprehention de ce phenomene en question; 2.-L'axe
methodologique qui nous ont fourni un ensemble d'elements qui nous permettent
de saisir le phenomene dans une perspective d'approchement du phenomene
; 3.-presentation de la participation des secteurs importants
de la vie nationale qui est un element qui nous conduit à la
verification de mon hypothese generale.
1-L'AXE THEORIQUE
1.1-les
théories de référence
Le mouvement des étudiants gnbistes est né dans
un contexte de conflt politique. Pour Marx, le conflit est le moteur de
l'histoire et un facteur indissociable au changement social. Les mouvements sociaux, nous dit Gilles Fereéol
(1991-1995 : 155) recouvrent des processus très divers dans
lesquels les individus se mobilisent ou sont regroupés pour tenter de
modifier des institutions, des règles ou des comportements au sein d'un
environnement donné. Pour Alain Touraine trois principes sont au
fondement de tout mouvement social. Le principe
d'identité : selon ce principe, le
mouvement social doit d'abord se donner une identité en disant ce qu'il
représente, au nom de qui il parle, quels intérêts il
protége et défend. Le principe
d'opposition : c'est un principe qui explique l'existence
des mouvements sociaux. Sans opposition, un mouvement, social n'existe pas. Sa
nature peut être changée. Principe de
Totalité : Un mouvement social agit, selon ce
principe, au nom de certaines valeurs supérieures, de grands
idéaux, d'une certaine philosophie ou d'une théologie. Son action
s'inspire d'une pensée qui se veut la plus élevée
possible.
.
Le mouvement des étudiants gnbistes s'inscrit, sans
conteste, dans la perspective de nouveaux mouvements sociaux qui, selon Alain
Tourrain (1999 :45), bien que pouvant être pensés
dans la même façon que les mouvements traditionnels,
possèdent des caractéristiques propres et posent le
problème par rapport à l'état d'une autre façon.
L'émergence d'acteurs sociaux regroupés autour de sujet aussi que
la liberté sexuelle, l'écologie, la consommation de même
que les contacts grandissants qu'ils établissent tout au long de leurs
parcours, même au delà de leurs frontières, ce qui peut
être défini comme le développement d'une
société civile internationalisée, est une
réalité qui ne peut être réduit au conditionnement
des classes sociales. Donc, c'est à la lumière de la
théorie d'Alain Touraine, ajoutées à quelques approches
théorisant sur les mouvements sociaux, que nous avons tenté de
cerner le mouvement des etudiants gnbistes à travers son evolution
historique et , du meme coup, d'établir les traits caracteristiques de
sa particularité.
1.2.-PROBLEMATIQUE
Nous nous sommes posés la question qu'est ce qui a
expliqué la particiaption des differents secteurs de la vie nationale
dans le mouvement des etudiants gnbistes. Il est, comme tant d'autres
mouvements qui ont eu lieu dans le pays, est né dans un contexte de
contestation géneralisée. Car, depuis 1804 à nos jours,
tous les gouvernements qui se sont succédé au pouvoir ont
toujours tenté à le ténir au delà du temps
constitutionnel. Le pouvoir lavalas, lui aussi, n'a pa échappé
à cette maudite règle, qui devient aujourd'hui un constant qui a
marqué les annales de l'histoire politique haitienne. En maintenant
cette tradition, le pouvoir lavalas s'est inscrit dans la voie de l'arbitraire
et de la répression politique.
En fait, L'histoire sociale haïtienne est marquée
par de grands mouvements sociohistoriques. Mais ils sont presque tous
traversés par les mêmes révendications sociopolitiques
visant, nous dit Michel Hector( 2000 : 101), à
l'établissement d'un régime démocratique, la modernisation
économique et l'intégration réelle dans la
communauté nationale de la grande majorité des populations
déshéritées des villes et des campagnes forment trois
objectifs majeurs exprimés dans les principaux conflits politiques et
sociaux d'hier et aujourd'hui. En d'autres termes, il s'agit de
démocratiser le régime politique, moderniser la vie politique,
socialiser l'Etat. Cependant, ces revendications constituent, d'une
façon ou d'une autre, la base à partir de laquelle se structurent
tous les développements importants de la protestation populaire en 1843
(avec Acaau) 1867 (avec Salnave) 1946 et 1956 (avec Fignolé) et 1986
pour ne retenir que cela.
Depuis longtemps, les pratiques des chefs d'etat au pouvoir
n'ont pas changé. L'appareils répressifs de l'Etat, qui devraient
etre placés au service de la sécurité de la nation
haitienne, les ont servi pour méner à bien leur projet
politique. Ils les font office d'instrument au service de la consolidation de
leur pouvoir politique. Une fois élus ils se sont mis, nous dit
(Georges Michel : 2002 : 2 ) allégrement à
violer et à fouler aux pieds les préscriptions de l'Etat de
droit : assassinats politiques, persécutions contre les
journalistes ou les militants de l'opposition, arréstations et
détentions arbitraires, intimidations de toute sorte,
clientélisme, pillage des derniers de l'Etat sont en pareil cas le pain
quotidien d'un tel régime politique ayant pourtant accédé
au pouvoir par les moyens démocratiques. En 2004, le pouvoir d'alors a
repris les memes pratiques politiques traditionnelles et son sort n'en a pas
été different des autres pouvoirs antérieurs qui ont
dirigé dans cette voie. En voulant rester au pouvoir pendant plus
longtemps, le pouvoir n'a pas échappé aux fortes mobilisations
collectives conduites par les différents secteurs de la vie nationale.
Parallèlement, les conditons de vie des citoyens ne cessent de se
degrader continuellement. Et pour satisfaire toutes ses revendications
socio-economiques et politiques, le depart du president d'Aristid est devenu un
impératif incontournable. Et les etudiants ont rejoint les secteurs dans
leur revendication. De cette reflexion s'est issue d'une hypothèse
générale.
Ø 1.- La participation des differents secteurs de la
vie nationale s'explique, entre autres, par le fait que les étudiants
aient pu les rejoindre dans leur principale revendication.
1.3.-histoire du mouvement des etudiants gnbistes
` L'histoire de ce mouvement comprend deux grandes phases dont
chacune d'elle est traversée par des révendications
differentes.
1.3.1.- Revendication académique du mouvement des
étudiants gnbistes
La première phase du mouvement des
étudiants gnbistes est dite académique. Elle a commencé
à partir de la publication de l'arrété pris par le
gouvernement d'alors en date du 28 juillet 2003 qui a fait état
de l'incapacité du Rectorat de l'Université d'Etat d'Haïti
à organiser des éléctions et nomme provisoirement Charles
Tardieu. Cette situation a provoqué le mécontentement des
étudiants.
La question de l'autonomie et l'indépendance de l'UEH
étaient au centre de grandes révendications. En témoignent
les démarches contestataires des manifestants. Le mouvement des
étudiants, ce qu'on devrait souligner, est né dans un contexte
d'autonomie et d'indépendance de l'Université d'Etat
d'Haïti. Cette revendication de l'autonomie et de l'université est
garantie par la constitution haïtienne de 1987. Et ce qui a donné
un terrain propice à sa propagation. Cet aspect venait confirmer le
caractère légaliste du mouvement.
1.3.2.-Revendications politiques du mouvement des
étudiants gnbistes
La seconde phase du mouvement des
étudiants gnbistes est politique. Cette phase peut être comprise
de la période allant du 5 décembre 2002 et jusqu'à la date
du départ du président Aristide au pouvoir le 29 février
2004. Le caractère politique que prend cette phase accuse une nouvelle
orientation au mouvement. Au début du mois de janvier 2003, il a pris
une étape décisive dans ses entreprises contestataires et
révendicatives. L'insatisfaction a atteint son paroxysme. Le slogan
propagandiste du gouvernement « 2003 ap bon tout bon », qui
renvoie à l'espoir d'un demain meilleur, est loin de traduire, dans les
faits, la réalité qu'a enduré la population
haïtienne au lendemain de 2002. Les conditions d'existence, loin de
trouver des changements souhaités et des satisfactions
espérées, se compliquent au jour le jour. Donc, face à
cette présente conjoncture politique difficile, le mouvement des
étudiants gnbistes a trouvé un terrain propice pour sensibiliser
les differents secteurs nationaux sur la nécessité de lutter
contre ce gouvernement.
II-l'axe methodologique
Pour réaliser ce travail de recherche scientifique,
nous avons utilisé la méthode qualitative qui est une technique
d'investigation qui donne un aperçu du comportement et des perceptions
des gens et permet d'étudier leur opinion sur un sujet particulier de
manière plus approfondie que dans un sondage. Elle génère
des idées et des hypothèses pouvant contribuer à
comprendre comment une question est perçue par la population cible et
permet de définir ou de cerner les options liées à cette
question. Les discussions en groupe et les entrevues individuelles en
profondeur représentent les techniques qualitatives les plus
fréquentes. Par ce fait, elle nous parait pertinente dans la mesure
où elle nous permet de recueillir une serie d'informations sur les
acteurs, les raisons qui les ont poussées à participer dans le
mouvement des etudiants gnbistes. C'est ainsi que nous avons entendu dix (10)
etudiants et deux (2) acteurs des differents secteurs de la vie nationale.
III.-presentation de la participation de certains
secteurs importants dans le mouvement
Il est
un fait que toutes les luttes politiques qui ont marqué l'histoire
haïtienne et qui ont abouti à des mouvements sociaux politiques
sont traversées par des revendications sociales qui exigent
l'amelioration des conditions de vie de la population et celles
formulées sur la base de participation politique des autres secteurs
dans le pouvoir.
3.1-Les partis politiques
Les partis politiques se sont tous régroupés
autour d'une structure appelée `'convergence democratique''.
Elle est une coalition de partis politiques qui s'était
opposée au pouvoir suite éléctions législatives de
mai 2000. La convergence démocratique a regroupé tous les
partis politiques de l'Opposition.
3.2.-Le groupe des 184
Le groupe des 184 est une structure qui est née
à la suite des constestations des éléctions
législatives réalisées par le pouvoir en place. Il a
réuni entre autres, les hommes d'affaires, les membres
des Eglises, les Proféssionnels, les Intéllectuels, les Groupes
populaires. Il a proposé un nouveau contrat social.
3.3..-La Plateforme
démocratique de la Société civile et des Partis politiques
de l'opposition
La Plateforme démocratique de la
Société civile et des Partis politiques de l'opposition a vu
le jour le 31 decembre 2003. Cette plateforme regroupe tant la Convergence
démocratique et d'autres partis politiques, que des groupes membres des
184.
3.4.-Les Organisations de base de
la société civile
Elles sont des étudiants, des travailleurs
syndiqués, Organisations paysannes, des Groupements de femmes, des
Organisations de droits humains, des Journalistes.
3.5-Le secteur des artistes
Parmi les secteurs qui ont manifesté
leur refus à la politique du pouvoir d'alors, s'ajoutent les artistes.
Ils s'etaient reunis autour d'un regroupement politique appelé Collectif
d'artistes et d'intellectuels pour la défense des libertés
civiles. Il est un regroupement d'intéllectuels haitiens dont Lyonel
Trouillot et Magalie Comeau Denis sont les figures emblématiques.
3.6.-Le secteur religieux.
Parmi les différents secteurs qui ont participé
au combat contre le pouvoir lavalas se figure le secteur réligieux
mené par l'église catholique.
3.7.- Gnbistes
le gnbisme prend dans le contexte du mouvement la dimension
d'une philosophie de changement, d'une détermination, d'un engagement de
lutter contre l'obscurantisme, l'arbitraire et l'autoritarisme du pouvoir en
place. Les gnbistes etaient tous ceux et celles qui s'approchaient de cette
caracterisitique.
Conclusion
La participation des differents secteurs de la vie nationale
dans ce mouvement est un fait indeniable. Ce mouvement est arrivé, au
bout du compte, à sonner le glas à ce régime lavalas avec
le départ d'Aristide. Un départ qui est devenu une condition
nécessaire mais pas suffisante. Car, un changement d'un individu dans
le système ne peut pas résoudre le problème. En
Haïti, le départ d'Aristide et de certains hauts gradés de
son pouvoir, n'est, comme le cas de tant d'autres mouvements sociaux
politiques qui l'ont précédés, porteur de changement qui
pourrait sortir la population haïtienne dans sa situation de
misère infrahumaine qu'elle vit depuis des siècles. Le mouvement
des étudiants gnbistes est vite récupéré par des
politiciens du clan oligarchique. L'alliance entre les étudiants et les
autres secteurs de la vie nationale notamment celui du privé n'est
allé plus loin qu'au-delà de la date du départ
d'Aristide, qui semblerait être leur seul objectif. Puisque tous les
projets qu'ils ont entrepris en commun se sont transformés, après
de ce départ, en des initiatives individuelles, personnelles et
mesquines. Toutes les anciennes figures de l'opposition se sont portées
candidats dans les élections présidentielles moins de trois ans
à peine qui on suivi le départ d'Aristide au pouvoir. En
Haïti, par contre, nous dit ( Alain Gilles 1985 : 18 ) la
démocratie, sous quelque forme que ce soit, n'a jamais pu
s'établir. Les mouvements d'étudiants ne sont jamais allés
trop loin au-delà des phases de fin de régime ou de gouvernement.
Ces mouvements finissent toujours par tomber sous le coup de l'arbitraire des
nouveaux pouvoirs,
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