Conclusion
Conclusion
générale.........................................................43
Bibliographie.........................................................44
Introduction
générale
L'atomicité et l'impossibilité de vivre en
autarcie mais aussi et surtout pour pouvoir subsister dans une économie
mondialisée et faire face à une éventuelle crise à
l'image de celle de 1929, les Etats ont été obligés de
constituer des groupes régionaux dès la fin de la seconde guerre
mondiale. Ainsi à titre illustratif on note l'union européenne
(UE) ; l'association de libre échange nord américain
(ALENA) ; association des nations du sud-est asiatique (ASEAN) ;
CEDEAO ; l'union du Maghreb arabe (UMA) ; l'union économique
et monétaire ouest africain (UEMOA)...
Cette dernière comme toutes les autres unions qui
existent à travers le monde s'inscrit dans le cadre du processus
d'intégration régionale pour la promotion du développement
économique, politique, culturel et social. C'est un espace sous
régional dont les huit pays membres ont en commun l'usage du franc CFA
(communauté financière africaine). Elle fut créée
par le traité signé à Dakar le 10 janvier 1994 par les
chefs d'Etats et des Gouvernements du Bénin, Burkina Faso, Cote
d'ivoire, Mali, Niger, Sénégal et Togo. Le traité est
entré en vigueur après ratification le 1èr août
1994 ; le 2 mai 1997 la Guinée-Bissau devient le huitième
membre de l'union. Dans un esprit de solidarité et de
complémentarité entre les Etats côtiers et les Etats
sahéliens, cet espace vise des objectifs tel que
ü Renforcer la compétitivité des
activités économiques et financières des Etats membres
dans un cadre d'un marché ouvert et concurrentiel et d'un environnement
juridique rationalisé et harmonisé ;
ü Assurer la convergence des performances des politiques
économiques des Etats membres par l'institution d'une procédure
de surveillance multilatérale ;
ü Créer entre les Etats membres un marché
commun basé sur la libre circulation des personnes, des biens, des
services, des capitaux et le droit d'établissement des personnes
exerçant une activité indépendante ou salariée,
ainsi sur un tarif extérieur commun et une politique commerciale
commune ;
ü Instituer une coordination des politiques sectorielles
nationales, par la mise en oeuvre d'actions communes et éventuellement
des politiques
communes notamment dans le domaine de ressources
humaines, aménagement du territoire, transports et
télécommunications, environnement, agriculture, industrie et
mines ;
ü Harmoniser dans la mesure de bon fonctionnement du
marché commun, les législations des Etats membres et
particulièrement le régime fiscal.
Ainsi pour efficacement atteindre ses objectifs, cette union
s'est dotée d'un certain nombre d'organes à savoir :
Organes de direction Il s'agit d'un ensemble
des administrateurs donnant l'orientation générale de l'union. On
distingue :
§ Conférence des chefs d'Etats qui est
l'autorité suprême. Elle réunit les présidents des
Etats membres, prend acte du retrait, d'exclusion d'un participant ou de
l'adhésion d'un nouveau membre.
§ Conseil des ministres qui rassemble 2 ministres de
chaque Etat dont celui de l'économie et de finance. Il définit la
politique monétaire et de crédit de l'union, il lui appartient
également de modifier la définition de l'unité
monétaire et sa parité à effectuer au fond
monétaire international (FMI). Le Gouverneur de la BCEAO assiste avec un
rôle consultatif.
§ La commission de l'UEMOA qui est un groupe
délégué par le conseil des ministres en vue d'assurer le
bon fonctionnement et l'intérêt général de l'union.
Elle transmet à la conférence et au conseil les recommandations
et l'avis qu'elle juge utile à la préservation et au
développement de l'union, elle juge également son budget
Organes de contrôle Ces sont les
services qui assurent la surveillance attentive de la légalité
des pays membres. Ils sont :
§ Cours de justice qui veille à
l'interprétation de droit communautaire et à son application.
Elle abrite les conflits entre les pays membres ou l'union entre ses agents et
juge leur manquement à des obligations communautaires.
§ La cours des comptes son rôle est de
contrôler la fiabilité des données budgétaires
nécessaire à l'exercice de la surveillance
multilatérale
§ Le comité interparlementaire qui joue un
rôle de consultation et d'animation débat sur
l'intégration
Organes consultatifs c'est
à la chambre consulaire régionale qu'est assignée cette
tâche d'intermédiation entre l'union et les principaux
opérateurs économiques. Elle joue un rôle relativement
disparate notamment sur :
La réflexion pour le processus d'intégration
et mise en oeuvre des reformes arrêtées par les organes
compétents ; promotion des échanges commerciaux et
d'investissement dans la zone ; négociations commerciales ;
politique monétaire
et financière ; création d'une bourse de
valeur mobilière de l'union (BRVM) ; législation fiscale,
douanière, sociale ...
Les institutions
spécialisées ces institutions sont celles qui
fournissent la liquidité et le contrôle nécessaire de la
masse monétaire. Il s'agit de la Banque Centrale des Etats de l'Afrique
de l'Ouest (BCEAO) qui détient le monopole d'émission et de la
Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) dont le rôle
s'inscrit dans le processus du développement sectoriel.
Conformément à l'art 41 du traité, la BCEAO et La BOAD
concourent sans préjudice à la réalisation des objectifs
de l'union
Bien qu'elle ait ces diverses institutions prêtes
à analyser des situations prometteuses, cette zone n'échappe pas
aux désastres économiques et financiers qui frappent la
planète. On peut expliquer cela d'abord par une faible industrialisation
du continent ce qui implique une dépendance agricole (qui est soumise
à la pluviométrie). Encore l'échange à
l'international de cette zone est composé essentiellement des produits
miniers et des matières premières dont le cours est instable ces
dernières années. Et finalement l'interdépendance
économique mondiale. C'est ce dernier point qui constitue objet de notre
étude. Nous verrons dans ce qui suit que les pratiques
économiques et financières à risque de certaines Nations
ont pour conséquence « crise » et que celle-ci
s'internationalise rapidement du fait de la globalisation. Après avoir
évoquer cette situation nous analyserons l'impact et les techniques
préventives de cette crise sur les pays sous développés en
l'occurrence ceux de l'UEMOA.
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