INTRODUCTION GENERALE
Le français en République Démocratique du
Congo n'est ni langue maternelle des Congolais ni langue
étrangère. Il est la langue officielle, par conséquent la
langue d'enseignement qui favorise la communication entre les membres.
Malgré cette grande importance de l'usage du
français dans notre pays, il ressort de l'opinion scolaire et publique,
un constat amer selon lequel le niveau de connaissance du français est
très lacunaire dans le milieu scolaire.
Plusieurs recherches antérieures à la
nôtre pour tester les connaissances du français à
l'école confirment que les apprenants de nos jours ignorent jusqu'aux
faits grammaticaux les plus élémentaires. Sans vouloir
présenter à ce sujet une liste exhaustive, la baisse du niveau
des connaissances du français par les élèves est
attestée entre autres par ces quelques études.
I. TULENGI, M., Vérification de l'Assimilation des
Règles d'accord à travers les copies des élèves de
4ème secondaire, TFE, ISP- Gombe, 1999-2000.
II.NGOLO, M. G., Enquête sur les Techniques
d'entraînement à l'expression orale et écrite en
français en 1"° année secondaire, TFE, ISP- Gombe,
1989-1990.
III. KAMANGO, P., Les Difficultés de l'enseignement et
de l'apprentissage de la grammaire française en 4éme
année des humanités, TFE, ISP - Gombe, 1993-1994.
IV. FELE, N., L'Emploi du participe passé et de
l'adjectif verbal pour les élèves de secondaire : Une Analyse
didactique, TFE, ISP - Gombe, 1999-2000.
V.ELONGO, Y., L'Enseignement - Apprentissage du
Français par C.I. du Degré élémentaire, TFE, ISP -
Gombe, 1999 - 2000.
VI. DEDISA, D., Analyse des fautes de français dans les
copies de rédaction chez les élèves de
3éme des humanités pédagogie, TFE, ISP - Gombe,
1989 - 1990.
Parmi les lacunes non encore examinées jusqu'à
ce jour dans notre milieu figure la nature des mots. En effet, connaître
les éléments du discours dans leur diversité et leurs
particularités afin d'éviter leur confusion est l'une des
tâches assignées aux classes terminales de l'école primaire
et de deux premières années de l'école secondaire. C'est
pour justement chercher à savoir ce que les élèves des
classes moyennes de 4éme des humanités savent
réellement de la nature des mots que nous avons abordé ce
sujet.
0.1.: INTERET ET CHOIX DU SUJET
Bien des lecteurs pourront se poser la question de savoir le
mobile qui nous a poussée à traiter un sujet de grammaire relatif
à la maîtrise de la nature des mots par les élèves.
Il s'agit en fait de chercher à savoir si la nature des mots,
matière supposée avoir été apprise depuis la fin de
l'école primaire, ne constitue plus une difficulté dans les
classes suivantes de 3ème 4ème
humanités.
Le choix de ce sujet est motivé en outre par le souci
permanent de revaloriser l'enseignement de grammaire en l'occurrence la nature
des mots, d'aider l'enseignant à progresser normalement dans son
travail, c'est-à-dire d'améliorer la façon de faire
acquérir les notions élémentaires de la grammaire
française aux enseignés.
Cette étude est d'un grand intérêt pour
nous dans la mesure où elle nous situe au centre même de notre
vocation de future enseignante. En choisissant ce sujet, nous voudrions, par
ailleurs, mettre à la disposition des enseignants et des
élèves des pistes de solution quant à la maîtrise
des éléments du discours, en général, et de la
nature des mots, en particulier.
0.2. : ECOLES COUVERTES
Pour examiner le niveau de connaissances de la nature des mots
par les élèves de 4éme année, nous avons
effectué des enquêtes sur le terrain dans quatre écoles
à savoir : le Collège Ngwanza, le Complexe Scolaire Anuarite II,
l'Institut Technique Industriel de Ndjili (ITI-Ndjili), et l'Institut de
Masina.
Nous avons eu comme toile de fond les classes de
4éme année des humanités technique,
commerciale, littéraire, et mécanique. Nous avons
travaillé sur un échantillon de 107 élèves
répartis de la manière suivante :
- Collège Ngwanza - 35 élèves
- ITI-Ndjili - 27 élèves
- Institut Anuarite II - 23 élèves
- Institut de Masina - 22 élèves
0.3. : METHODE DE TRAVAIL
Pour accomplir cette recherche, nous avons
élaboré un questionnaire contenant quatre phrases, dans
lesquelles les élèves devaient déterminer la nature des
mots soulignés. Notre enquête comportait donc, 19 formes qui
faisaient l'objet de réponses des élèves. Voici ce que
contenait effectivement cette enquête :
Donnez la nature des mots
soulignés.
- 1. Nous avons rencontré des
difficultés pour faire le devoir du soir.
- 2. Vous restez longtemps immobiles
dans cette position.
- 3. Ce cours est celui que j e
préfère.
- 4. Tu as tes défauts et lui a
les siens.
Pour plus d'objectivité, nous avons surveillé
nous-même le travail des élèves afin que les
réponses soient individuelles et que l'enquête s'achève
dans le temps imparti, c'est-à-dire en une heure.
: CONTENU
L'étude des éléments du discours
connaît une forte diversité en français, elle est
très longue et exige diverses recherches pour épuiser son
contenu. Quant à nous, nous avons limité notre intervention
à la nature des mots. Nous pensons que si l'élève
maîtrise cette matière, il sera capable de déterminer les
catégories des formes françaises et d'établir les rapports
qui les unissent au niveau syntaxique.
Ainsi au point de vue de sa division, le premier chapitre
examine les notions générales sur la nature des mots, le second
porte sur l'analyse des données, provenant des enquêtes afin d'en
déterminer le degré de connaissance des élèves
quant à la nature des mots. Le dernier chapitre traite des
remèdes pratiques pour prévenir les échecs
constatés sur la nature des mots en général. Une
conclusion générale viendra clore cette étude.
CHAPITRE I :
GENERALITES SUR LES ELEMENTS DU DISCOURS
1.0. : INTRODUCTION
Pour l'ensemble d'appréciations qui suivent sur les
éléments du discours provient particulièrement de RENE
THIMONNIER dans son livre « Code orthographique et grammatical
»1(*), de MAURICE
GREVISSE dans son « Précis de grammaire française
»2(*) et le « Bon
usage »3(*), et aussi
dans « Le français dans tous les sens »4(*) de WALTER H.
Lorsqu'on aborde les éléments du discours en
grammaire française, il se dégage que ceux-ci sont au nombre de
neuf. Il s'agit : du nom ou substantif; de l'adjectif; du pronom ; du verbe ;
de l'adverbe ; de la préposition ; de l'article ; de la conjonction ; et
de l'interjection.
En Français, chaque mot porte un nom particulier qui le
différencie des autres, en d'autres termes, le français comporte
des espèces de mots ou groupes de mots qui ne se confondent pas aux
autres en tenant compte du nombre, du genre, et des mots auxquels ils se
rapportent. C'est cela qu'on appelle la nature complète d'un
élément du discours.
1.1. : LE NOM
Les éléments du discours étant bien
connus, nous revenons à leur présentation générale
pour appuyer davantage le contenu d'une nature complète d'un
élément du discours.
1.1.1 : Définition
Le nom ou substantif est un mot qui sert à distinguer
les êtres, les choses, les idées.
1.1. 2. : Nature du Nom
En tenant compte de ce qui précède, la nature de
nom peut s'exprimer suivant l'espèce, le genre et le nombre.
1.1.3. : Espèce
Nous avons 8 sortes de noms à savoir :
- Le nom commun,
- Le nom propre,
- Le nom concret
- Le nom abstrait,
- Le nom individuel,
- Le nom collectif,
- Le nom simple,
- Le nom composé.
Ex. 1 : La classe est propre.
Classe : nom commun de chose, féminin
singulier.
Ex. 2 : Jean devient orgueilleux.
Jean : Nom propre de personne, masculin,
singulier.
Ex. 3 : Les bâtons brouillent :
Bâtons : Nom commun de chose, masculin
pluriel.
1.1.4. : Le genre
En français, nous avons deux genres : le masculin et le
féminin.
Ex. 1 :Une belle femme.
- Femme : nom commun, féminin, singulier .-
Ex. 2 : Les hommes sont mortels.
o Hommes : Nom commun de personne, masculin
pluriel.
1.1.5. : Le Nombre
Le français nous dit qu'il y a deux nombres : le
pluriel et le singulier.
Ex. : Les mangues sont mûres.
Mangues : nom commun de chose,
féminin, pluriel.
1.2.: L'ADJECTIF5(*)
1.2.1. : Définition
L'adjectif est un modo que l'on joint au nom pour le
qualifier au pour le déterminer
1.2.2. : Nature des adjectifs
Les adjectifs s'accordent tous en genre et en nombre avec le
nom qu'ils déterminent.
1.2.3. : Espèces
Ils sont des plusieurs sortes : qualificatifs, possessifs,
démonstratifs, indéfinis, interrogatifs, etc.
a) Les Adjectifs qualificatifs :
Un adjectif qualificatif détermine la qualité du
nom auquel il se rapporte. Cet adjectif se place avant ou après le nom.
Il prend le genre et le nombre du nom.
Ex. Un garçon méchant : une fille
méchante.
Un petit garçon ; une petite fille.
b) Les adjectifs possessifs :
Sont ceux qui déterminent le nom en indiquant en
général, une idée d'appartenance : voici un tableau des
adjectifs possessifs :
Masculin singulier Féminin singulier
Masculin et féminin pluriel
Mon ma
mes
Ton ta
tes
Son sa
ses
Notre
nos
Votre
vos
Leur
leurs
Ex. 1. Mes filles sont bonnes.
2. Tes objets semblent sales
3. Leur mère paraît
triste.
4. Notre repas se mange froid.
Mes : adjectif possessif,
féminin pluriel, se rapporte au nom filles.
Tes : adjectif possessif,
masculin pluriel, se rapporte au nom objets .
Leur : adjectif possessif,
féminin singulier, se rapporte au non mère .
Notre : adjectif possessif,
masculin singulier, se rapporte au nom repas.
c) Les Adjectifs démonstratifs : sont
ceux qui marquent, en général que l'on montre réellement
de par figure, les êtres ou les objets désignés par les
noms auxquels ils sont joints. Voici le tableau. :
Masculin
|
Féminin
|
Singulier
|
Ce, Cet
|
Cette
|
Pluriel
|
Ces
|
Cet se met devant un nom masculin
commençant par une voyelle ou un h muet.
Cette est pour le féminin
singulier.
Ces est pour le pluriel de deux
genres.
Exemple :
- Cet écolier
écoliers
- Ce garçon Pluriel : Ces
garçons
- Cet homme
hommes
NB. On ajoute parfois - ci et
là après le nom pour marquer la distance de
l'objet ou de
l'être désigné.
Exemple : Ce livre - ci (proche)
Ce livre-là
(éloigné)
Ces hommes - ci (proche)
Ces bois - là
(éloigné)
d) Les adjectifs relatifs, interrogatifs,
exclamatifs
(i) Les Adjectifs relatifs sont ceux qui se placent
devant un nom pour indiquer que l'on met en relation avec ce même nom
déjà exprimé (ou suggéré)
précédemment la proposition qu'ils introduisent. Ce sont :
Pour le singulier - masculin : lequel, duquel, auquel
féminin : laquelle, de
laquelle, à laquelle.
Pour le pluriel - masculin : lesquels, desquels,
auxquels
féminin : lesquelles,
desquelles, auxquelles.
Ex. ; Parmi ces mangues lesquelles sont mûres ?
(ii) Les Adjectifs interrogatifs : quel,
quelle, quels, quelles indiquent que l'être désigné par le
nom fait l'objet d'une question relative à la qualité, à
l'identité, au rang.
Ex. : Quel est ton nom ?
De quelle race est-il ?
Quelle est sa tribu ?
(iii) Ces mêmes adjectifs (quel, quelle, quels, quelles)
sont exclamatifs quand ils servent à exprimer l'admiration,
l'étonnement, l'indignation.
Ex. : Quelle ville qu 'Athènes !
Quel feu !
Quelle force !
e) Adjectifs indéfinis
Ce sont ceux qui se joignent au nom, pour marquer, en
général, une idée plus ou moins vague de quantité
ou de qualité, ou une idée d'identité, de ressemblance, de
différence. Les adjectifs indéfinis sont :
Aucun, divers, même, quel, autre, je ne sais quel, nul,
quelconque, certain, l'un et l'autre, pas un, quelque, chaque, n'importe quel,
plus d'un, tel, différents, maint, plusieurs, tout.
3. : LE PRONOM
1.3.1. Définition
Le pronom est un mot qui, en général
représente un nom, un adjectif, une idée, une proposition.
1.3.1.1. : Espèces
II y a cinq sortes de pronoms à savoir :
- pronoms personnels,
- pronoms possessifs,
- pronoms démonstratifs,
- pronoms relatifs,
- pronoms indéfinis.
1.3.1.2. : Pronoms personnels
Ils désignent des êtres en marquant la personne
grammaticale, donc en indiquant qu'il
s'agit : - soit de l'être qui parle
(1ére personne) : Je lis, nous lisons
- soit de l'être à qui l'on parle
(2éme personne) : Tu lis, vous lisez.
- soit de l'être de qui l'on parle
(3éme personne) : II lit, ils lisent.
1.3.1.3. : Nombre
En tenant compte du nombre, les pronoms personnels s'emploient
au singulier ou au pluriel. Suivant le petit tableau ci-après :
SINGULIER : je me, tu, te, il, elle, le, la, lui, se, moi,
toi, elle.
PLURIEL : nous, vous, ils, elles, les leur, se, eux, soi.
Ex. : II mange la mangue.
(Il = pronom personnel, 3ème personne, masculin,
singulier.
1.3.2. : Pronoms Possessifs
Ils représentent le nom en ajoutant à
l'idée de ce nom une idée de possession. En voici le tableau.
Masculin
Féminin
|
Singulier
|
Pluriel
|
Singulier
|
Pluriel
|
Le mien
Le tien
|
Les miens
Les tiens
|
La mienne
La tienne
|
Les miennes
Les tiennes
|
Le sien
|
Les siens
|
La sienne
|
Les siennes
|
Le nôtre
|
Les nôtres
|
La nôtre
|
Les nôtres
|
Le vôtre
|
Les vôtres
|
La vôtre
|
Les vôtres
|
Le leur
|
Le leurs
|
La leur
|
Les leurs
|
NB. : Pour différencier les genres, on fait
précéder chaque pronom possessif d'un article défini,
masculin ou féminin, singulier ou pluriel.
Ex. 1. : Mon fils est bon, le tien est
méchant.
Le tien pronom
possessif, masculin, singulier.
Ex. 2.: Ma fille est jolie, la sienne est
laide.
la sienne = pronom possessif, féminin,
singulier.
Ex. 3.: Mes enfants mangent bien, les tiens
sont affamés.
les tiens = pronom possessif, masculin,
pluriel.
1.3.2. : Les Pronoms
Démonstratifs
Ils désignent, sans le nommer, les êtres que l'on
montre, ou dont on va parler, ou dont on vient de parler. Les pronoms
démonstratifs sont :
Formes simples :
SINGULIER
PLURIEL
Masculin_____Féminin
Masculin Féminin Neutre
celui celle
ceux celles ce
Formes composées :
SINGULIER PLURIEL
Masculin féminin
Masculin Féminin
neutre
Celui-ci celle-ci
ceux-ci celles-ci ce
Celui-là celle-là
ceux-là celles-là
cela, ça
Ex. ; Ceux qui vivent, ce sont ceux qui
luttent
Ceux = pronom démonstratif, masculin
pluriel.
ceux = pronom démonstratif, masculin
pluriel.
1.3.3. : Pronoms relatifs
Ils servent à joindre à un nom ou à un
pronom qu'ils représentent, une proposition dite relative, qui explique
ou détermine ce nom ou ce pronom. Les pronoms relatifs ont des formes
simples et des formes composées, suivant le tableau ci-après :
qui pour les deux genres et les deux nombres
que
Formes simples quoi ordinairement
neutre
dont pour les deux genres et les deux nombres
où
SINGULIER PLURIEL
Masculin____féminin
Masculin___féminin
Formes composés · lequel
laquelle lesquels lesquelles
duquel
de laquelle desquels desquelles
auquel
à laquelle auxquels auxquelles
N.B. : Outre les formes signalées dans ce tableau, il y
a les pronoms relatifs composés :
- quiconque, quoique
Ex. : Un loup survient à JEAN qui cherchait
aventure.
Qui = pronom relatif, joint deux
propositions.
1.3.4. : Pronoms interrogatifs
Ils servent à interroger sur la personne ou la chose
dont ils expriment, ou représentent, ou annoncent l'idée.
N.B. : Les formes des pronoms interrogatifs ne sont autres que
celles des pronoms relatifs (dont et ou étant exclus).
Ex. : Que me veux-tu, triste oiseau de
passage ?
1.3.5. : Pronoms indéfinis
Ils désignent une manière vague,
indéterminée, des personnes ou des choses dont l'idée est
exprimée ou non, avant ou après eux. Les pronoms indéfinis
sont :
1. autre chose quelque chose je ne sais qui
autrui grand chose je ne sais
quoi
peu de chose chacun(e) quelqu'un (e)
2. on
personne anciens noms ayant pris un sens
indéterminé.
rien
3. aucun (e) l'un(e) nul (le)
plusieurs
d'aucun (e)s l'autre pas un (e)
un(e)tel(le)
certain(e)s l'un(e) et l'autre plus d'un(e)
tout
Ex. : Chacun est l'artisan de sa propre fortune.
Voici deux livres : l'un est agréable, l'autre est
utile.
1.4. : LE VERBE
1.4.0. : Définition
Le verbe est un mot qui exprime, soit l'action faite ou subie
par le sujet, soit l'existence ou l'état du sujet, soit l'union de
l'attribut ou sujet.
1.4.1. : Nature
On distingue les verbes d'après leurs espèces,
leurs formes, leurs voix, leurs modes, et leurs nombres.
1.4.2 : Espèces des verbes
a) Verbe copule est le verbe
être joignant l'attribut au sujet.
Ex L'homme est
mortel
b) Verbes transitifs / verbes intransitifs :
Au point de vue de leur objet, les verbes se divisent en
verbes transitifs et intransitifs. Dans l'une et dans l'autre catégorie,
se rencontrent les verbes pronominaux, Dans la catégorie des
intransitifs, on rencontre les verbes impersonnels.
1. Verbes transitifs :
Ce sont ceux qui expriment une action passant du sujet sur une
personne ou sur une chose. Ils appellent un complément d'objet (sans
lequel ils auraient un sens incomplet et resteraient comme en l'air).
Ils supposent donc une relation nécessaire entre un
être ou une chose qui fait l'action.
Un être ou une chose qui la reçoit.
a) ils sont transitifs directs quand le complément
d'objet est direct, c'est-à-dire sans préposition.
Ex. : - Le chien conduit
l'aveugle.
b) ils sont indirects quand leur complément d'objet est
indirect, c'est-à-dire introduit par une préposition.
Ex. : - J' use de
ce remède
Nous obéissons
à nos parents
c) Les verbes intransitifs sont ceux qui
expriment une action ne passant pas du sujet sur une personne ou sur une chose.
Ils n'appellent pas de complément d'objet et suffisent avec leur sujet
à exprimer l'idée complète de l'action.
Ex. : La terre tourne
Le chien dort
d). Verbes pronominaux :
Ce sont ceux qui sont composés accompagnés des
pronoms me, te, se, nous, vous, désignant les mêmes êtres ou
objets que le sujet.
Ex. : Je me cache.
Il se tait.
Tu t'habilles.
e). Verbes impersonnels
Ce sont ceux qui ne s'emploient qu'à la
troisième personne du singulier. Ils ont pour
sujet apparent le pronom neutre il.
Ex. : II pleut.
Il gèle
II neige
II grêle
II vente.
1.4.3. : Formes du verbe
Dans une forme verbale, on distingue :
1. Le radical généralement invariable,
qui exprime l'idée fondamentale du verbe.
Ex. : Chanter, nous chantons.
2. La désinence (ou la terminaison)
essentiellement variable, qui marque les modifications de personne, de nombre,
de mode et de temps.
Ex. : Je chante nous chantons
que je chantasse
Les formes du verbe varient non seulement d'après le
nombre et d'après la personne, mais encore d'après la voix, la
mode et d'après le temps.
i) Nombre : Le verbe varie en nombre,
c'est-à-dire suivant que le sujet est au singulier ou au pluriel.
ii) Personnes : Le verbe varie aussi en personnes,
c'est-à-dire suivant que le sujet désigné.
a) La personne ou les personnes qui parlent
(1ère personne)
Ex. : Je travaille / nous travaillons.
b) La personne ou les personnes à qui on parle
(2ème personne)
Ex. : Tu travailles / vous travaillez.
c) La personne ou les personnes, la chose de qui l'on
parle.
Ex. : II travaille / Ils travaillent.
iii) Voix : On appelle voix les formes que prend le
verbe pour exprimer le rôle du sujet dans l'action, le sens du
déroulement de l'action.
On distingue : -
a) La voix active : indiquant que le sujet fait
l'action celle-ci est considérée à partir de l'agent qui
la déclenche.
Ex. : Le berger bat ses moutons.
b) La voix passive : indique que le sujet subi l'action.
Celle-ci est considérée à partir de l'être ou de
l'objet qui l'éprouve :
Ex. : L'enfant est puni par son
père.
N.B. Les grammairiens distinguent en outre la voix
réfléchie ou pronominale indiquant que l'action fait par le
sujet, se réfléchit, revient sûr lui.
Ex. : Je me blesse. : c'est un fait particulier de
la voix active.
iv). Mode : Les modes sont les diverses manières de
concevoir et de présenter l'action exprimée par le verbe. Ils
sont personnels ou impersonnels.
a) Modes personnels ; II y a quatre modes personnels qui
admettent la distinction des personnes grammaticales.
1. L'indicatif qui présente l'action
comme réelle.
Ex. : Cet ouvrier
travaille.
1. Le conditionnel qui présente
l'action comme éventuelle ou comme
dépendant d'une condition.
Ex. : Je mangerais si je le veux
bien.
3. L'impératif qui présente
l'action sous la forme d'un ordre, d'un d'une
exhortation, d'une prière.
Ex. : Dansez
Viens chez
moi.
4. Le subjonctif qui présente l'action comme
simplement envisagée dans la pensée, avec un certain élan
de l'âme ( comme dans le désir, le souhait, la volonté,
etc.)
Ex. : II faut que je t'offre ce
cadeau.
Je veux que nous allions à
l'école.
b) Modes impersonnels ; II y a deux modes impersonnels, qui
n'admettent pas la distinction des personnes grammaticales :
1). L'infinitif- forme nominal du verbe, exprimant simplement
le nom de l'action.
Ex. : Souffrir.
2). Le Participe - forme adjective du verbe, exprimant
l'action à la manière d'un adjectif.
Ex. : Un homme cultive son
champ.
Une faute avouée est pardonnée
.
v) Temps : Sont les formes que prend le verbe pour
indiquer à quel moment de la
durée on situe l'action dans l'une des trois
époques : passé, présent, futur.
Passé
Présent Futur
On distingue deux temps qui sont : temps simple et, temps
composé.
Temps simples : sont ceux dans lesquels le verbe ne
présente, à chaque personne, qu'un seul mot. Ils se trouvent dans
la conjugaison active et dans la conjugaison pronominale (dans la conjugaison
passive, uniquement au participe passé employé seul).
Ex. : Venue en retard, Marie est chassée du
cours.
Je chante.
Il mange du riz.
Temps composés: sont ceux
dans lesquels le participe passé (simple) est joint à
différentes formes du verbe avoir ou être. Ils se trouvent dans la
conjugaison active, dans la conjugaison passive et dans la conjugaison
pronominale (dans la conjugaison passive, à tous les temps sauf le
participe passé employé seul).
Ex. : J'ai chanté.
Que j'eusse chanté.
Je suis arrivé.
1. 5. : L'ADVERBE
1.5.1. : Définition
Ce sont des mots qui modifient le verbe, c'est-à-dire
qui donnent une nouvelle valeur ou un autre sens au verbe ou à d'autres
expressions. Les adverbes les plus nombreux sont les adverbes en -ment, ce sont
des adverbes de manière. On les forme en ajoutant -ment au
féminin de l'adjectif qualitatif.
Ex. : fort = fortement
Lourd = lourdement
1.5.2. : Espèces
Les autres groupes d'adverbes sont :
a) Adverbes de temps :- souvent, parfois, maintes fois,
toujours, quelquefois, tôt, tard, plusieurs fois, demain, aujourd'hui,
hier, déjà.
b) Adverbes de négation :- non, plus, pas, point, non
pas, non point, jamais, nullement,
c) Adverbes d'opposition :- mais, cependant, pourtant,
toutefois.
d) Adverbes de quantité :- peu, beaucoup, trop, assez,
bien, tant, ...
e) Adverbes de lieu :- ailleurs, dehors, partout, ici,
là, où,
f) Adverbes de manière autres que ceux en
-ment :- bien, mal, vite,
g) Adverbes de doute :- ou, ou bien, plutôt...
N.B. : Les adverbes sont toujours invariables.
1. 6. : PREPOSITIONS
Ce sont des mots invariables qui servent ordinairement
à introduire un complément, qu'ils unissent par un rapport
déterminé, à un mot complété. Ils sont
invariables :
- sur, à, de, en-dessous, au dessus, devant,
derrière, dans, par, pour, avant, après,...
Ex. : II habite dans une
charnière.
Il régnait depuis deux
ans.
1. 7.: L'ARTICLE
1.7.1. : Définition
L'article est un mot que l'on place devant le nom pour marquer
que ce nom est pris dans un sens complètement ou incomplètement
déterminé, il sort aussi à indiquer le genre et le nombre
du nom qu'il précède.
1.7.2. : Espèces
Ils sont de quatre sortes :
a) Les articles définis : le -
masculin, singulier
la - féminin, singulier
les - masculin et féminin pluriel.
Ex. : Le cahier - les cahiers Les -
article défini, masculin, pluriel,
La famille - les familles
détermine le nom cahiers .
b) Les articles indéfinis : un -
masculin, singulier
une - féminin, singulier
des - masculin et féminin pluriel.
Ex. : Un garçon - des
garçons
Une fille - des filles
N.B. : Des devient de devant un adjectif qualitatif.
Ex. : Des grandes filles
De beaux garçons.
c) Les articles élidés : l' = masculin /
féminin singulier ( pluriel - les )
Ex. : L'école - les
écoles
L'enfant - les enfants
d) Les articles partitifs : du - masculin singulier
de la - féminin singulier
de l' = pour les deux genres
1.7.3. : Genre
II y a toujours trois genres en français : le masculin
et le féminin, le neutre
Ex. : Un homme - une
femme
L'argent
1.7.4. : Nombre
II y a deux nombres : le singulier et le pluriel.Ex. :
Une fille - des filles
1. 8. : LA CONJONCTION
1.8.1. : Définition
La conjonction est un mot invariable qui sert à joindre
et à mettre en rapport, soit deux propositions (de même nature ou
de natures différentes / soit deux mots de même fonction dans une
proposition.
Ex. : La tempête s'éloigne et les
vents sont calmes.
Voici quelques conjonctions : ainsi, donc, aussi, ou,
or, car, pourtant, puis, soit, toutefois, etc.
1.8.2. : Espèces
On distingue deux espèces de conjonction : les
conjonctions de coordination et les conjonctions de subordination.
a) Conjonctions de coordination sont celles
qui servent à joindre soit deux propositions de même nature, soit
deux éléments de même fonction dans une proposition.
Ex. : Je pense, donc je
suis.
Les principales sont : et, ou, ni, mais, or, car, cependant,
toutefois, néanmoins.
b) Conjonctions de subordination : sont
celles qui servent à joindre une proposition subordonnée à
la proposition dont elle dépend.
Ex. : On a perdu peu quand on garde
l'honneur.
1. 9. : INTERJECTIONS
1.9.1. : Définition
L'interjection est un mot invariable qu'on jette brusquement
dans le discours pour exprimer avec vivacité un mouvement de
l'âme.
Ex. : Ah ! Vous arrivez, !
Voici quelques interjections : Ah, Aie, Hé, Croc,
Mince, ô. Quoi, Pouah, etc.
1.9.2. : La fonction du mot ou des groupes de mots
C'est le verbe qui est la base ou l'élément
principal de la fonction des mots ou groupes dé mots. Par rapport
à la phrase simple, les principales fonctions sont :
sujet + verbe + attribut ou compléments
direct ou indirect
circonstanciel
Ex. : 1. Les
enfants mangent du pain dur
G.S B G. COD
2. Ces garçons sont de
grands voleurs.
G.S. Copule G. Attribut
3. Les feuilles rouges tombent sur nos
toits
G.S. B. G.C.C. Lieu
Rouges - épithète du mot
feuilles
4. Mon père distribue des
livres à ses élèves.
G.S. B. G. COD G. COL
5. Le maître écrit
rapidement la dictée au tableau.
G.S. B. C.C. de manière G. COD
C.Cdelieu
G.S. = groupe sujet
B= Base
C.C = Complément Circonstanciel
COD = Complément d'Objet Direct
COI = Complément d'Objet Indirect
G. COI= Groupe Complément d'Objet Indirect.
1.10. : CONCLUSION PARTIELLE
Nous venons de parcourir succinctement l'ensemble des
éléments du discours afin que le lecteur suive facilement les
commentaires que nous ferons au chapitre 2. En effet, après avoir lu
l'ensemble de la synthèse qui précède, le lecteur pourra
vite se rendre compte des lacunes, combien nombreuses, des élèves
sur la nature des mots.
CHAPITRE II :
ENQUETE ET RESULTATS
2. 0. INTRODUCTION
Dans ce chapitre, nous allons présenter la typologie
des fautes commises par les élèves sur la nature des mots. Deux
tableaux présentent les statistiques des résultats et des fautes
avant de les catégoriser pour en faciliter l'interprétation.
2.1 : PRESENTATION DE L'ENQUETE
2.1.1 : Description de test
Pour récolter les fautes commises par les
élèves sur la nature des mots, nous avons mené une
enquête auprès des élèves de quatre écoles :
une école catholique, deux écoles officielles et une école
privée agrée. Les écoles choisies sont celles où
les élèves sont réputés de savoir bien parles et
bien écrire le français, des écoles qui donnent de bons
résultats aux examens d'état. Il s'agit particulièrement
des écoles suivantes : I.T.I Ndjili, Collège Ngwanza, Institut II
de Masina et le Complexe Scolaire Anuarite II.
2.1.2 : L'Echantillon
ECOLE
|
NOMJBRE DES ELEVES
|
Collège Ngwanza
|
35
|
I.T.I. Ndjili
|
27
|
Institut II Masina
|
23
|
Complexe Scolaire Anuarite II
|
23
|
TOTAL
|
108
|
2.1.2. : Instrument
Un questionnaire était adressé aux
élèves de 4eme année des humanités des
écoles choisies. Il comprenait un seul exercice, à savoir :
Donnez la nature des mots soulignés.
1. Nous avons rencontré des
difficultés pour faire le devoir du soir.
2. Vous restez longtemps immobiles dans
cette position.
3. Ce cours est celui que je
préfère.
4. Tu as tes défauts et lui a
les siens.
RESULTATS DE L'ENQUETE
Voici le tableau issu du test.
Tableau No, 1 .'Réussites et Echecs au Test
ECOLES
|
No. Des Elèves
|
Réussites
|
Echecs
|
|
|
f
|
%
|
f
|
%
|
Collège Ngwanza
|
35
|
27
|
77
|
8
|
23
|
I.L.I NDjili
|
27
|
19
|
70
|
8
|
30
|
Institut II Masina
|
22
|
14
|
63
|
8
|
37
|
Complexe Scolaire
Anuarite II
|
23
|
22
|
96
|
1
|
4
|
TOTAL
|
107
|
82
|
77
|
25
|
23
|
2.1.3 : Analyse et Interprétation des
Résultats
A l'issu de la correction des copies, nous avons
remarqué avec amertume qu'aucun élève de quatrième
année des humanités n'est parvenu à nous donner ne
fût-ce qu'une seule nature complète d'un élément du
discours proposé dans le test. Pour le prouver, nous présentons
ci-dessous les réponses attendues pour chaque cas afin de permettre au
lecteur de se rendre compte de la grandeur des élèves.
Réponses attendues :
1. Nous : Pronom personnel, masculin, 3ème
personne du pluriel, sujet du verbe avons rencontré.
2. avons rencontré : verbe du premier groupe
conjugué au passé composé à la
1éèe personne du pluriel.
3. des : Article indéfini,
féminin pluriel, se rapporte au nom difficultés.
4. difficultés : Nom abstrait,
féminin pluriel.
5. pour : Préposition, elle relie deux
propositions, invariable.
6. le : Article défini, masculin
singulier, se rapporte au nom soir.
7. du : Article contracté ; masculin
singulier, se rapporte au nom soir.
8. Vous : Pronom personnel,
3ème personne du pluriel, sujet du verbe rester.
9. longtemps : adverbe de temps, mot
invariable.
10. immobiles : Adjectif qualificatif,
masculin pluriel, qualifie le pronom vous.
11. dans : préposition, elle relie
deux mots, mot invariable.
12. cette : Adjectif démonstratif,
féminin, singulier, se rapporte au nom position.
13. Ce : Adjectif démonstratif,
masculin singulier, se rapporte au nom cours.
14. celui : Pronom démonstratif
proche.
15. que : Pronom relatif, il relie deux
propositions, mot invariable.
16. Tu : Pronom personnel,
2ème personne du singulier, masculin singulier.
17. tes : Adjectif possessif, masculin
pluriel.
18. lui : Pronom personnel, 3ème
personne du singulier, masculin.
19. les : article défini, masculin
pluriel, se rapporte à siens.
20. siens : Pronom possessif,
3ème personne du singulier, masculin pluriel.
Lorsque nous comparons les réponses attendues à
celles des élèves, nous relevons que ces élèves
n'ont qu'effleuré la nature des mots. En effet, pendant que la nature
complète des mots renvoie au genre, au nombre, à la personne,
etc., les élèves, eux, n'ont trouvé, là où
ils l'ont pu, que des réponses trop partielles du type. Par exemple :
- Des : article indéfini
- Vous : Pronom personnel
- Immobile : Adjectif qualificatif
- Difficultés : Nom abstrait
Nos appréciations aussi très partielles ne
concernent particulièrement ici que les appellations des
éléments du discours. Ainsi le pourcentage de réussite de
nos tableaux sont à relativiser parce que les réponses des
élèves sont tronquées. Il n'est donc pas du tout vrai que
les élèves ont réussi comme il le fallait au test
proposé. Les réponses tronquées prouvent justement le
niveau très bas des élèves. En d'autres termes, le travail
à faire, pour apprendre aux élèves la nature
complète des mots, est encore très vaste. Les attentes des
enseignants et des élèves pour parvenir à atteindre ce but
peuvent trouver une bribe de solution dans le dernier chapitre sur les
remèdes pédagogiques.
Tableau No. 2 : Fautes d'identification commises
No.
|
MOTS
|
NATURE
|
Collège Ngwanza
|
I.T.L Ndjili
|
Institut II Masina
|
scolaire Anuarite II
|
1.
|
Nous
|
Pronom personnel
|
Sujet
|
- (6(*))
|
-
|
|
2.
|
Avons rencontré
|
P.P. conjugué avec avoir
|
-
|
Verbe auxiliaire
|
Article du pronom article défini,
|
Auxiliaire
|
3.
|
Des
|
Article indéfini
|
Article défini
attribut
|
-
|
- COD
-article
partitif
|
Article indéfini
|
No.
|
MOTS
|
NATURE
|
Collège Ngwanza
|
I.T.I. Ndjili
|
Institut II Masina
|
Complete scolaire Anuarite II
|
4.
|
Difficultés
|
Nom abstrait
|
- Cod, nom, adjectif qualitatif,
|
Adjectif qualitatif locution de conjugaison
|
-Adverbe conjonction de subordination
|
-
|
5.
|
Pour
|
Proposition
|
-
|
Préposition
|
-
|
-
|
6.
|
Le
|
Article défini
|
Pronom
personnel
|
-
|
COI
|
-
|
7.
|
Du
|
Article contracté
|
Pronom indéfini. Article partitif
|
article partitif
|
-
|
-
|
8.
|
Vous
|
Pronom personnel
|
Sujet
|
-
|
-
|
-
|
9
|
Longtemps
|
Adverbe de Verbe temps
|
Verbe
|
Locution conjonctive
|
CCT, adverbe de manière
|
-
|
10. proposition
|
Immobiles
|
Adjectif qualificatif
|
nom
|
adverbe
|
CC de manière
|
Nom commun
|
11
|
. Dans
|
préposition
|
-
|
Adverbe, locution, proposition,
|
CCL, Préposition Conjonction
|
conjonction de coordination
|
12.
|
Cette
|
Adjectif démonstratif
|
Pronom possessif
|
Pronom démonstratif
|
COD, pronom démonstratif
|
-
|
No.
|
MOTS
|
NATURE
|
Collège Ngwanza
|
I.T.I. Ndjili
|
Institut II
Masina
|
Complexe scolaire Anuarite II
|
13. possessif,
|
Ce
|
Adjectif démonstratif
Pronom démonstratif
|
Pronom possessif
|
Pronom démonstratif
|
Pronom
possessif
Pronom
démonstratif
|
-
|
14,
|
- Celui
|
Pronom
démonstratif
|
adjectif démonstratif
- présentatif - pronom possessif
|
Pronom personnel - pronom démonstratif
|
Pronom personnel - P relatif - Adjectif
démonstratif
|
pronom personnel Adjectif démonstratif
|
15.
|
Que
|
Pronom relatif
|
Pronom personnel
|
Conjonction
de subordination
|
-COD -pronom
personnel
|
Conjonction coordination pronom personnel
|
16.
|
Tu
|
Pronom personnel
|
Pronom possessif
|
-
|
COI
|
Adjectif
démonstratif
|
17.
|
Tes
|
Adjectif possessif
|
Pronom possessif -adjectif démonstratif
|
Pronom personnel -pronom possessif
-pronom démonstratif
|
Article indéfini -pronom possessif
|
-
|
18.
|
Lui
|
Pronom personnel
|
Pronom démonstratif
|
-
|
démonstratif adjectif
démonstratif
|
-
|
No.
|
MOTS
|
NATURE
|
Collège Ngwanza
|
I.T.I. Ndjili
|
Institut II
Masina
|
Complexe scolaire Anuarite II
|
19
|
. Les
|
Article défini
|
-
|
-
|
-
|
-
|
20
|
Siens
|
Pronom possessif
|
Adjectif démonstratif-adjectif possessif
|
Pronom démonstratif
|
Pronom démonstratif
|
Adjectif qualificatif
|
2. 2. COMMENTAIRE SUR LES FAUTES D'IDENTIFICATION
La lecture du tableau des fautes sur la nature des mots permet
de formuler le constat suivant :
a) Certaines notions sont relativement
maîtrisées. Il s'agit du pronom, de la préposition, de
l'article et de l'adjectif.
b) Une notion présente de grosses difficultés
dans deux écoles : l'article.
c) Enfin, quelques mots ont été également
mal identifiés par un petit nombre d'élèves de trois
écoles : c'est le cas de l'article, du nom et de l'adverbe.
Comme toute lacune provient d'une source bien précise,
il est vrai que les difficultés qui précèdent doivent
avoir aussi leur source spécifique.
2. 2.1. : Analyse et Interprétation des Fautes
Lorsqu'on observe l'ensemble des lacunes qui persistent dans
la tête des élèves sur la nature des mots, il saute vite
aux yeux du lecteur que la grosse difficulté se situe au niveau de la
confusion de la nature et de la fonction des mots. La nature d'un mot veut dire
le fait de retrouver son appellation réelle parmi les
éléments du discours, déterminer son genre, son nombre et
parfois le mot auquel il se rapporte. Quant à la fonction d'un mot, elle
correspond au rapport de ce mot avec d'autres mots au sein d'une même
phrase, ayant le verbe comme base.
Exemple : L' enfant mange du pain.
Dans cette phrase, le terme enfant a comme nature, un nom
commun de personne, masculin singulier. Quant à sa fonction, il s'agit
tout simplement en lui ajoutant l'article élidé l', d'un groupe
de sujet qui fait l'action du verbe manger.
Dans l'ensemble sur tout ce qui vient d'être dit, nous
pouvons retenir que les élèves confondent chaque fois, la
différence entre la nature et la fonction de tous les
éléments du discours qui font l'objet de notre travail à
savoir : le nom, le pronom, l'article, l'adjectif, l'adverbe, et les
déterminants (possessif, démonstratif, et indéfini.
Puisqu'on dit qu'il n'y a jamais de fumée sans feu,
nous déduisons des confusions précédentes qu'elles doivent
sans doute avoir des causes précises. C'est cela que nous comptons
examiner dans le point suivant.
2. 2. 2. : Causes des échecs
Par rapport à nos observations personnelles sur le
terrain dans notre école de stage et compte tenu des réponses que
nous avons obtenues lors de notre enquête orale auprès des
professeurs chevronnés, nous avons, parmi tant d'autres, retenu les
causes ci-après :
1. Les difficultés pédagogiques
liées aux règlements du travail des enseignants :
a) Préparation vétusté des fiches
b) Négligence des révisions des matières
précédentes.
2. La faible assiduité des élèves
au travail sérieux :
a) Négligence de l'étude quotidienne, les
absences répétées à l'école.
b) L'achat de conscience des enseignants.
3. Les difficultés matérielles et
financières
Celles-ci sont relatives particulièrement à
l'abandon de l'enseignant et des parents des élèves.
L'état a cessé de prendre en charge l'éducation de la
jeunesse7(*).
2.3. : CONCLUSION PARTIELLE
Voilà en synthèse quelques confusions que nos
élèves commettent sur la nature des mots en général
et quelques causes d'échec. Les résultats ci-dessus montrent la
situation générale des élèves dans nos
écoles partout dans notre pays.
CHAPITRE III :
REMEDES PEDAGOGIQUES
3.0. : INTRODUCTION
Le programme national de français, cycle long, est l'un
des documents qu'un enseignant de français doit posséder pour
connaître le contenu de la matière à enseigner et les
objectifs généraux et spécifiques qu'il doit poursuivre
pendant la transmission de cette matière.
3.1. PROGRAMME DE GRAMMAIRE AU DEGRE MOYEN
L'enseignement de la grammaire est complexe. Il fournit aux
élèves les éléments qui les aident à mieux
s'exprimer. Le professeur doit pour cela employer beaucoup d'exercices
structuraux.
Au degré moyen, l'enseignement de la grammaire est
occasionnel et systématique8(*) . Le professeur exploite les structures grammaticales
au fur et à mesure des difficultés rencontrées par les
élèves dans une analyse d'un texte ou bien, une leçon
d'expression ou de correction.
Le programme de français au degré moyen propose
ce qui suit99(*).
L'Enseignement de la grammaire s'oriente vers l'expression.
- L'expression de cause, du but, de la conséquence, de
la condition, de l'opposition, de la composition.
- La localisation dans le temps, dans l'espace, la notion de
date et de durée.
- - L'expression de la manière, de la mesure, de
l'ordre, de la défense, etc.
Nous remarquons que le programme accorde plus d'importance
à l'expression qu'à d'autres structures. Cela ne signifie pas que
l'enseignement doit négliger les autres structures de base comme la
nature des mots, qui, pour nous, est une notion très importante pour
l'apprentissage de la langue, qui s'enseigne au premier degré
normalement.
3.2. OBJECTIFS
Le degré moyen comprend les classe de
3ème et 4ème. L'enseignement du
français dans ces classes poursuit des objectifs généraux
et particuliers.
Les objectifs généraux désignent la
compétence linguistique des élèves, c'est-à-dire le
comportement que ces élèves doivent afficher face à la
langue française. Les objectifs particuliers désignent par
contre, sa performance, c'est-à-dire, ce que l'élève doit
savoir-faire. Dans le programme du français pour le degré
moyen10(*), ces objectifs
sont définis de la manière suivante :
a) Les objectifs généraux
- Assurer aux élèves, grâce à une
maîtrise de la langue, de bonnes techniques de lecture.
- Eveiller leur sensibilité, former leur goût et
leur jugement, développer leur esprit critique et leur curiosité
intellectuelle.
- Les initier à des méthodes efficaces et
rapides de travail individuel ou en équipe.
- Les informer des grands courants de pensée et de
sensibilité sans se limiter à la culture française ou
même occidentale.
b) Objectifs Particuliers
Le professeur fera principalement porter son effort sur
l'amélioration de l'environnement progressif des moyens d'expression
orale et écrite.
3. 3. METHODES D'ENSEIGNEMENT
On doit réfléchir sur la meilleure
manière de transmettre ou d'acquérir la matière. On, doit
bien préparer sa leçon. Celle-ci est avantageuse dans la mesure
où elle aide l'enseignant à avoir à l'esprit et dans sa
fiche de préparation tous les éléments capables de lui
permettre de réussir sa leçon et de capter l'attention des
élèves pour^une bonne maîtrise et assimilation de la
matière.
Nous pensons que la méthode expositive suivie de la
méthode communicative et interrogative sont indispensables pour
m?meilleur apprentissage de la langue dans le sens que les méthodes
donnent priorité aux besoins langagiers des apprenants. L'enseignant
doit chercher à activer et motiver les élèves.
Quant à la préparation de la leçon,
l'enseignant a le devoir d'animer un petit débat relatif à la
matière qui doit faire l'objet de son cours. Au cours de ce
débat, les élèves s'expriment et le professeur corrige de
temps en temps leur expression orale. Ainsi faisant, il aidera les
élèves à améliorer et enrichir leur expression.
L'enseignant ne manquera pas à habituer les
élèves à écrire même en mauvais
français pourvu qu'ils acquièrent ce réflexe. Il doit
souvent et surtout utiliser les exercices de phraséologie écrite,
de rédaction, et de composition.
3. 4. MANUELS SCOLAIRES ET AUTRES DOCUMENTS
Pour bien dispenser la leçon de grammaire,
précisément la nature de mots, l'enseignant ne peut pas seulement
compter sur ses propres connaissances et expériences.
Mais il doit utiliser plusieurs documents intéressants
pour une meilleure préparation enrichissement de l'expression et de la
matière. Il doit être un homme de recherche.
Nous pensons que le document proposé par
KALAMBAYI1111(*) est
vraiment indispensable pour le professeur de français et surtout pour
l'enseignement de grammaire. Le document est recommandé à tout
professeur de français. Nous demandons aussi que les
établissements mettent à la disposition des enseignants tous les
documents utiles pour leurs enseignements.
Les ouvrages de référence aident le professeur
à préparer la leçon. L'enseignant quel que soit son niveau
intellectuel ou son ancienneté a toujours besoin de se ressourcer
davantage en consultant les ouvrages. Un bon professeur de français doit
disposer d'un / dictionnaire, et d'autres livres ainsi que les exercices de
grammaire.
3.5. MATERIELS DIDACTIQUES
Pour réussir sa mission, l'enseignant doit recourir
à l'usage abondant et adéquat des matériels didactiques.
Ceux-ci permettent à l'élève déjouer, parler,
visualiser et manipuler les objectifs qui constituent le sujet de la
leçon.
Les matériels didactiques : images, affiches, dessins,
photos, etc., favorisent une bonne activité dans la salle. Une bonne
motivation des élèves et une bonne assimilation et
mémorisation des matières. L'enseignant doit avoir pendant le
cours des simples images ou objets réels qu'il montre aux
élèves pour une meilleure compréhension.
3. 6. METHODES D'APPRENTISSAGE
Les élèves pour la plupart, n'ont pas une
formation appropriée pour le français. Depuis l'école
primaire, ils n'ont pas acquis l'habitude d'écrire
régulièrement le français. Pourtant l'apprentissage se
fait en l'écrivant.
Pour avoir une bonne rédaction pour mieux
connaître la nature des mots, l'enseignant poussera les
élèves à la lecture, car c'est le meilleur moyen
d'apprendre à bien écrire. Avec la lecture, ils acquièrent
des structures grammaticales et enrichissent le vocabulaire. D'ailleurs,
le meilleur enseignant de français reste celui qui a
réussi à pousser les élèves à lire afin de
leur donner le goût de la lecture.
L'enseignant doit donner beaucoup d'exercices relatif à
la nature des mots et il devra recourir aux exercices structuraux qui sont
souvent négligés pour l'apprentissage des éléments
du discours. Il devra donner régulièrement les leçons de
grammaire.
3. 7. DES EXERCICES D'APPLICATION
Après chaque séance, l'enseignant proposera aux
élèves des exercices oraux et écrits sur la nature des
mots pour les aider à mieux assimiler et différencier leurs
emplois. Il pourra consacrer aussi une heure de cours pour les exercices de
grammaire concernant la nature des mots. Il est nécessaire que le
professeur varie ces exercices pour éviter l'ennui et la monotonie.
Il donnera des devoirs à domicile pour permettre aux
élèves, surtout aux paresseux, de revoir toute la matière
et de s'entraîner individuellement. L'enseignant donnera une fois par
semaine une interrogation. Il pourra utiliser des documents comme « au
gré de Vagues 1 et 2 » pour puiser ses exercices.
3. 8. METHODES DEVALUATION
L'enseignant gardera un rythme régulier pour
évaluer les élèves. Il se basera surtout sur
l'évaluation formative qui lui permet de répéter
les difficultés des élèves en vue de les corriger et
d'orienter les apprentissages.
3. 9. METHODES DE CORRECTION DES TRAVAUX
Etant donné que le français est dans notre pays
une langue étrangère, il en ésulte une ignorance, une
confusion dans la nature des mots. Il y a des interférences qui se
créent dans le langage des élèves.
L'enseignant tiendra compte de cet aspect pour faire les
corrections nécessaires. Il fera de son mieux pour ne pas laisser un
travail non corrigé. Il profitera de cette correction pour reprendre et
revoir les phénomènes de la nature des mots.
L'enseignant doit faire recours aux exercices de fixation, de
rattrapages pour une bonne assimilation de la nature des mots. Il doit
être rigoureux dans la correction parce que celle-ci aide à
contrôler les obstacles et à reconstituer la leçon.
Le professeur soulignera les fautes et cotera. Il fera une
synthèse des fautes en classe et exigera que chaque élève
corrige son devoir. Le nouveau devoir ne sera pas côté si le
précédent n'est pas corrigé.
3.10. : LES REMEDES PREVENTIFS
Puisque quelques élèves n'ont trouvé que
la nature encore trop partielle des éléments du discours et que
plusieurs autres sont demeurés soit dans la confusion de leur nature et
fonction, la question à laquelle nous devons ici répondre est la
suivante : « Comment pouvons-nous amener les élèves à
déterminer la nature complète des éléments du
discours et d'éviter la confusion entre la nature des mots et leur
fonction ? » Pour répondre à cette double
préoccupation, nous allons succinctement dire deux choses :
a) La nature des mots
Elle renvoie à ce que le mot représente
effectivement comme caractéristiques particulières dans un
énoncé déterminé. Car toute expression du discours
français comporte une dénomination spécifique. Et pour
distinguer ces éléments les uns des autres, on se
réfère, entre autres, au genre, nombre, personne, temps, mode, au
fait d'être concret ou abstrait, animé ou inanimé et enfin
d'avoir un rapport avec d'autres expressions du discours.
C'est dans ce sens que pour déterminer la nature -des
mots, il faut avoir avant tout des connaissances théoriques suffisantes
sur les éléments du discours en français. Ainsi pour
réussir par exemple le test de notre recherche, l'élève
devait avoir un bagage solide en grammaire dont la nature des mots tout comme
la conjonction des verbes constituent les principales notions
élémentaires en français.
De façon concrète, le bon élève
serait celui qui aurait, par exemple, pu dire avec précision qu'il
s'agit :
- d'un nom de personne ou de chose, propre ou commun, masculin
ou féminin, singulier ou pluriel.
- d'un article défini ou indéfini, partitif ou
élidé, masculin ou féminin, singulier
ou pluriel et rapportant à x nom.
- d'un verbe conjugué à telle personne ou un
infinitif, verbe conjugué à tel mode
et tel temps.
- d'un adverbe (de quantité, de doute, de
manière...) modifiant la nature des
mots.
C'est en apportant de manière précise les
détails qui définissent chaque éléments du discours
que l'on peut parvenir à donner la nature complète d'un mot.
b) La fonction des mots
Pour parler de la fonction d'un élément du
discours dans une chaîne parlée, l'élève - doit
être capable de savoir avant toute chose que dans toute phrase chaque mot
remplit une fonction bien précise.
Durant l'apprentissage de l'analyse fonctionnelle, on insiste
sur l'importance du verbe. On l'appelle généralement la
base, parce que c'est par rapport à lui que se déterminent
les fonctions des autres mots qui l'entourent à gauche et à
droite. Une phrase simple comporte par exemple un sujet (nom, groupe nominal,
pronom etc. ) une base et un complément ou un attribut.
Il faut avoir aussi de bonnes connaissances pour parvenir
à bien déterminer des diverses fonctions relatives à la
base ou au verbe ou parfois même à d'autres éléments
de la phrase. Dans la phrase «Jean et Paul distribuent du sucre
aux enfants » c'est après une bonne formation en grammaire
que l'élève parviendra à dire que :
- Jean et Paul sont un groupe sujet.
- distribuent est la base.
- du sucre est un groupe COD.
- aux enfants est un groupe COI.
Dans l'ensemble de tout ce qui vient d'être dit, nous
voyons que la confusion de la nature et de la fonction des mots n'est possible
que pour les élèves qui ne savent pas auparavant ce qui
différencie la nature et la fonction des mots.
3.11. : LES REMEDES CORRECTIFS
Nous venons, dans le point précédent, fournir
les moyens qu'il faut pour parvenir à bien déterminer la nature
des éléments du discours dans un énoncé. Ce sont
les principales voies théoriques pour permettre aux enseignants à
bien préparer leurs fiches sur la nature des mots.
Pour ne pas laisser le lecteur dans une distraction, nous
allons dans les lignes qui suivent, produire quatre fiches modèles sur
la nature de quelques éléments du discours à savoir
· l'article.
· le nom.
· l'indéfini
· l'adjectif possessif.
FICHE No .l
Date et jour : Samedi 21 Juin 2003
Classe : 4eme Année des
Humanités
Branche : Français
' S/Branche :.Grammaire
Sujet : La nature de l'article
Réf. : Code Orthographique et
Grammatical, p. 188
Matériel : Craie de
couleur
Objectif : A la fin de la leçon
les élèves seront capables de distinguer les différents
articles.
Méthodes et Procédes
|
Materie à enseigner
|
Observatiom
|
. INTRODUCTION
A. Rappel
- observer bien la phrase au tableau Quels types de mots
avons-nous
dans cette phrase ?
Qu'est-ce qui différencie ces types de mots ?
B. Annonce du sujet
Aujourd'hui nous allons parler de la nature des articles.
II. DEVELOPPEMENT
Qui peut déterminer la nature des Articles ?
Le livre de Paul
La vase noire
Quelle est la nature des articles soulignés ?
Dans la première phrase, le est
|
Le professeur cherche à connaître
la matière enseignée
précédemment.
Ma mère nous a donné des fruits.
Dans cette phrase nous avons : - un possessif, un nom, un
pronom
personnel, un groupe verbal, un
article et un nom.
c'est la nature qui les différencie.
L'article est un mot que l'on place
devant le mon pour marquer que le
mot est pris dans un sens
complètement ou incomplètement
déterminé ; il sert aussi à indiquer
le genre et le nombre du nom qu'il
précède.
Ce sont des articles définis.
Le est du genre masculin ,
singulier, il détermine le nom livre
|
|
La est de quel genre et quel nombre, il détermine quoi
?
Citez d'autres articles définis
Formez des phrases à l'aide
de ces articles.
Un agneau se désaltérait Quelle
est la nature de un ?
Faites l'analyse de cet article
Citez d'autres articles
indéfinis que vous connaissez
Formez des phrases avec ces
articles indéfinis (une, des).
Prendre du sel, de la
farine,
de l'eau ; manger des
épinards.
Quels types d'article avons-
nous dans ces phrases ?
Citez ces articles partitifs.
Donnez une phrase avec un .
article partitif
Quelle est la différence entre
au et un, a la et une
Citez d'autres article
contractés que vous
connaissez.
Formez des phrases avec les _
articles contractés
|
La : - genre féminin, singulier, il
détermine le nom vase.
Les, 1'
- Les élèves sont en classe.
- L' enfant est malade.
C'est un article indéfini
Un : article indéfini, masculin
singulier,
D'autres articles indéfinis sont : Une,
des
-J'écris une lettre à mes
parents
- Des hommes courageux arrivent.
Nous avons les articles partitifs.
Ce sont : du, de la, del', des.
'Phrase : J'ai acheté des
épinards au marche.
Au et à
la sont des articles contractés tandis que un et une
sont des articles
Indéfinis
- de le, de les, à le, à les
-à le contracte en au.
- de le se contracte en du.
- à les se contracte en aux.
- de les de contracte en des.
- Nous sommes allés au bureau
J'ai distribué les cahiers aux élèves
|
|
III SYNTHESE
Combien existe-t-il de types
d'articles ? Citez-les.
Donnez des exemples pour
chacun,
IV. APPLICATION
Remplacez les espaces (---)
par un article qui convient.
|
- Il y a quatre types d'articles :
- article défini,
- article indéfini,
- article contracté,
- article partitif.
a) la, le, 1', les.
b) un ,une, des.
c) au, à la, aux
d) du, de la, de 1', des.
1. Nous sommes allés au marché
2. La fille du voisin est allée à
la
messe.
3. Le cahier est sur la table.
4. Le chat est un animal domestique.
5. Les enfants mangent des fruits
|
|
FICHE No. 2
Date et jour : Samedi 21 Juin 2003
Classe : 4eme Année des
Humanités
Branche : Français
S/Branche '^Grammaire
Sujet : La nature des noms.
Réf. : Précis de grammaire
française, p. 5 7-5 8
Objectif : A l'issu de cette leçon,
l'élève sera capable de connaître les différentes
natures des
noms.
Méthodes et procédés
|
Matière à enseigner
|
Observation
|
I. INTRODUCTION
a) Rappel
Comment détermine t-on la nature
d'un mot en français ?
Quelle est la nature du mot élève ?
b) Annonce du sujet
Aujourd'hui nous allons parler de la nature de nom
II. DEVELOPPEMENT
Quelle sorte de nom avons-nous dans
cette phrase : Blandine est malade.
Quand est-ce qu'on parle du nom
propre ?
Donnez d'autres exemples de nom
propre que vous connaissez.
Ex. : Le musicien est parti. = Quelle sorte de nom avons-nous
dans cette phrase ?
Que désigne un nom commun ?
Donnez des exemples.
Cette fille a de la patience4éme
Quelle est la nature de patience ?
Pourquoi est-il appelé abstrait ?
|
- La nature d'un mot se détermine
suivant son rôle, et sa place dans la phrase.
- C'est un nom.
- Blandine = nom propre de
personne.
On parle du nom propre lorsqu'il
s'agit du nom désignant un seul être
ou objet ou un groupe d'individus de
même espèce.
Jean, Madeleine, Paul, Lilian ...
Nous avons un nom commun.
Un nom commun est celui qui
convient à tous les êtres ou objets
d'une même espèce.
Table, élève, bâtiment, classe,
tableau, craie...
C'est un nom abstrait.
Parce qu'il désigne une qualité.
Nom abstrait est celui qui désigne
|
|
Que désigne un nom abstrait ?
J'ai un habit seulement=
= Quelle est la nature de habit ?
Que désigne un nom individuel ?
Donnez-en un exemple.
J'ai vu une foule des femmes au
marché central.
= Quelle est la nature de une foule ?
= Que désigne un nom collectif ?
Observez les deux phrases suivantes :
La ville de Kikwit est propre.
Sur la route de Matadi il y a un
chemin de fer.
Q. 1 : Quelle différence faites-vous
entre le nom ville et le nom chemin
de fer ?
Q.2 : Pourquoi on l'appelle nom
simple ?
Donnez un exemple d'un nom simple
Q. 3 : Pourquoi chemin de fer est
appelé nom composé ?
Donnez un exemple d'un nom composé.
III. SYNTHESE
Combien de types des noms existe-t
il ?
Citez-les.
Donnez une phrase contenant ces noms
IV. APPLICATION
Donnez la nature des mots soulignés dans
ces phrases.
|
une qualité, une propriété
séparée|
par notre esprit du sujet auquel
elle est unie, et considérée
comme existant indépendamment
de ce sujet.
Habit est nom individuel.
Celui qui désigne un individu, un objet particulier.
Un jardin.
C'est nom collectif.
Un nom collectif est celui, même
au singulier, désigne un
ensemble, une collection d'êtres
ou d'objets.
Exemple : Un tas des bois.
Le premier est simple et le second est composé.
Parce qu'il est formé d'un seul
mot.
Je. : - nom simple : famille
On l'appelle nom composé parce qu'il est formé par
la réunion de plusieurs mots exprimant une idée unique et
équivalent à un seul nom.
Ex. : - nom composé : arc-en-
ciel.
Il existe huit types de nom qui
s'opposent deux à deux.
- Noms propres et noms communs
- Noms concrets et noms abstraits
Noms individuels et noms
collectifs.
- Noms simples et noms composés
. J'ai vu une foule de gens autour de la maison qui
regardait l'arc-en-cieL
EXERCISES
1 · Le sommet du Mont Blanc s
élevé
à plus de quatre mille huit cents
mètres.
2. La pyramide de Cléops a une
hauteur de 138 mètres.
3. Ma soeur achète des pommes de
terre au marché.
4. Ce matin. Monseigneur
MAURO LALLI a prêché sur
l'amour du prochain.
|
|
FICHE No. 3
Date et jour : Samedi 21 Juin 2003
Classe : 4ème Année des
Humanités
Branche : Français
S/Branche '.Grammaire
Sujet : Les Indéfinis
Réf. : Précis de grammaire
française, p. 103
Matériel : Craie de couleur
Objectif : A la fin de la leçon,
l'élève sera capable de préciser un indéfini d'un
autre adjectif.
Méthodes et procédés
|
Matière à enseigner
|
Observation
|
I. INTROPDUCTION
a) Motivation
Observer bien ces phrases
- Tous les enfants sont venus.
- Chacun prendra sa part.
- Ces mêmes problèmes surgissent.
Quelle est la nature des mots : tous,
chacun, et mêmes
b) Annonce du sujet.
Aujourd'hui, nous allons parler des
indéfinis.
II. DEVELOPPEMNT
Ce sont des indéfinis.
Combien de sortes d'indéfini existe-t-
il ?
Citez quelques indéfinis marquant
l'identité.
Quand est-ce que l'indéfini est un
adjectif?
Donnez un exemple.
Quand est-ce qu'il est pronom ?
Donnez un exemple pour ce cas.
Exemple : Personne n 'est sorti.
Quand est-ce qu'un indéfini est un
adverbe ?
Donnez un exemple pour ce cas.
III. SYNTHESE
Combien d'indéfinis existe-t-il ?
Les quels ?
Combien de natures l'indéfini a-t-il ?
Les quelles ?
IV. APPLICATION
Justifiez la nature des indéfinis dans
ces phrases
|
Ce sont des indéfinis
Il y a deux sortes
- l'indéfini marquant la quantité et
l'identité.
- Les indéfinis marquant l'identité
sont :
même, autre, tel,...
L'indéfini est un adjectif lorsqu'il se
place à côté d'un nom ou d'un
déterminant.
Exemple : Toutes les filles sont
belles.
Il est pronom lorsqu'il est à côté du
verbe, soit devant ou après.
Exemple : Personne n' est
sorti
Il est adverbe lorsqu'il est placé devant un adjectif
Exemple : Ces enfants sont tout
contents,
adv.
adj.
Il existe deux types d'indéfinis :
- L'indéfini marquant l'identité, et
- L'indéfini marquant la quantité
L'indéfini a trois natures
L'indéfini peut être un adjectif, un
pronom, ou un adverbe.
1. Ces élèves sont devenus tout autres
adjectif
2. Apportez vos offrandes mêmes petites
Adj
3. J'ai quelques cahiers dans mon sac.
Adj.
4. Chacun prendra sa part.
Pron.
5. Certains élèves sont chaque
fois
Pron. adj.
absents.
6. Cette femme est tout heureuse.
adv.
|
|
FICHE No. 4
Date et jour : Samedi 21 Juin 2003
Classe : 4ème Année des
Humanités
Branche : Français
S/Branche '.Grammaire
Sujet : Les Adjectifs Possessifs.
Réf. : Code Orthographique et
grammatical, p. 191
Matériel : Craie de couleur
Objectif : A la fin de la leçon,
l'élève sera capable de connaître les adjectifs
possessifs.
Méthodes et procédés
|
Matières à enseigner
|
Observation
|
I. INTRODUCTION
A. Motivation
- Ma table est propre.
- Mon enfant est parti.
- Mes livres sont tombés.
- Vos cravates sont volées.
Quelle est la nature des mots
soulignés ?
Quelle sorte d'adjectif avons-nous ?
B. Annonce du sujet
Aujourd'hui nous allons voir les
adjectifs possessifs.
II. DEVELOPPEMENT
Ma table est propre.
Y a-t-il combien de possesseurs dans
cette phrase ?
ma est du quel genre et quel nombre ?
Il détermine quel nom ?
Table est du quel genre ?
|
Nous avons les adjectifs
possessifs.
Ce sont des adjectifs.
Il y a un seul possesseur dans cette
phrase.
ma est du genre féminin et du nombre
singulier.
Il détermine le non table.
table est du genre féminin.
Il y a un seul possesseur dans cette phrase
Ma est du genere fèminin et nombre
singulier.
Il détermine le non table
table est du genere féminin
|
|
Quel nombre ?
Donnez un exemple avec l'adjectif
possessif ma.
Mon enfant est parti.
Mon est du quel genere et quel
nombre
Enfant est du quel genre et quel
nombre ?
Donnez un exemple avec mon
Nos livres sont tombés
. Nos est du quel genre et du quel nombre ?
Il détermine quel nom ?
Quel nombre ?
Livres est du quel genre et quel nombre
?
Il y a combien de possesseurs dans cette phrase ?
Nos femmes sont jolies.
Nos est du quel genre et quel nombre ? //
détermine quel nom ?
Donnez un exemple
Citez d'autres adjectifs possessifs que vous connaissez.-
|
Nombre singulier.
Ex. : - Ma tante est malade
Mon est du genre masculin, nombre
singulier.
Il détermine quel nom ?
Il détermine le nom enfant
enfant est du genre masculin, nombre
singulier.
Mon fils est orgueilleux.
Nos est du genre masculin, nombre pluriel.
Il détermine le nom livres.
Le nombre pluriel.
livres est du genre masculin, nombre
pluriel
II y a plusieurs possesseurs dans cette phrase.
Nos est du genre féminin, nombre pluriel
-determine le nom femmes qui est du genre masculin, nombre pluriel.
Ex- : - Nos étudiantes sont sages.
-ta, ton, sa, son, notre, votre, vos, leur, mes, tes, ses,
leurs.
|
|
III. SYNTHESE
Qu'est-ce que nous venons de voir
aujourd'hui ?
Comment détermine-t-on un adjectif possessifs ?
Quels sont les deux cas ?
En quoi dépend la forme de l'adjectif
possessif?
IV. APPLICATION :
Remplacez les .... Par les adjectifs qui conviennent.
|
Nous venons de voir les adjectifs
possessifs.
On détermine un adjectif possessif en envisageant les
deux cas :
- Un seul objet est possédé.
- Plusieurs objets
La forme de l'adjectif possessif
dépend de la personne qui possède (1e,
2e et 3e personnes), du nombre de la
personne qui possède ( une ou pluriel),
du genre et du nombre de ce qui est
possédé.
1. Il m'a promis de ne pas salir ses
vêtements.
2. Tous les enfants étaient occupés à
boucher leurs valises et à plier leur
couverture.
3. Il a oublié son couteau dans ga
poche.
4. Elle retourna à leur place sans se soucier de
leurs voisins.
5. Il glissa entre ses lèvres une autre
cigarette.
|
|
3.12. : CONCLUSION PARTIELLE
Tous les conseils méthodologiques ne sont donnés
qu'à titre suggestif et indicatif. Dans la pratique pédagogique,
chaque enseignant pourra trouver des voies personnelles pour obliger les
élèves à maîtriser la notion de la nature des mots
et à respecter les règles de grammaire. Ce sont donc des
initiatives pareilles que voudrait initier ce modeste travail.
CONCLUSION GENERALE
Nous nous sommes fixé comme objectif du départ
de vérifier auprès des élèves la maîtrise de
la nature des mots en général.
Après avoir présenté dans un premier
temps les considérations de ces natures qui nous ont amené
à analyser chaque élément du discours en nous basant
surtout aux notions qui ont été à la base des
difficultés des élèves. Le deuxième chapitre a
constitué au dépouillement de l'échantillon. Cet
échantillon constitue les donnés que nous avons nous-mêmes
collectées sur terrain.
Second sous-point, nous avons compulsé
l'interprétation des fautes en nous appuyant sur le tableau. Statistique
des résultats pour faciliter cette interprétation .
Dans l'ensemble, il se re marque un déséquilibre
sur la nature des mots dans toutes les écoles.
Vu les nombre exorbitant d'échecs, nous avons enfin
cherché dans le second point, les causes de ces échecs, et
donné notre contribution par l'amélioration de la leçon de
grammaire au degré moyen.
Nous remarquons que l'élève est l'objet de :
- confusion et de non-assimilation des natures des mots en
général.
- la non-maîtrise de l'écriture. A force de
beaucoup parler, le Lingala, l'élève a tendance à traduire
les phrases lingala en français. Il est plus influencé par
l'oralité et s'adonne moins à la lecture.
Que l'enseignant :
- trouve de bonnes méthodes pour l'organisation de
l'enseignement.
- recourt aux différents exercices pour la
maîtrise de la nature des mots.
- utilise une documentation adéquate pour la
préparation des leçons.
- renforce les prévisions des matières en y
insérant de manière élaborée les exercices
dessus.
- instaure la lecture obligatoire suivie des exposés
(volume relatif au niveau des élèves à partir de la
1ére année secondaire, sans oublier des
rédactions fréquentes qui aideront les élèves
à bien écrire et surtout bien connaître la nature des mots
en général.
Il se remarque aussi l'incompétence des maîtres
du primaire en particulier, et de enseignement primaire en
général dans la mesure où la formation de base est
très lacunaire.
Les élèves qui entament les études
secondaires ne savent ni lire ni écrire, qui pourtant font partie des
objectifs principaux du primaire. Les élèves n'ont pas
été soumis à cet exercice.
Les mauvaises conditions (qui favorisent la corruption) dans
lesquelles évoluent les enseignants tant au primaire qu'aux
humanités ne permettent pas à ces enseignants de remplir
convenablement leur mission.
Ceci dit, notre souhait le plus vif est que les
autorités gouvernementales prennent les dispositions qui s'imposent afin
que les enseignants puissent à tous les niveaux évoluer dans des
conditions susceptibles de faciliter leur travail. Aussi, doivent-elles prendre
de mesures contre l'enrôlement des enseignants sous-qualifiés et
mettre à la place qu'il faut l'homme qu'il faut.
BIBLIOGRAPHIE
A : OUVRAGES
1.) GREVISSE, M, Précis de Grammaire
française, 28éme Edition, Duculot, Paris, 1969
2.) Idem. - BonUsage, 11 ^Edition, Duculot, Paris,
1998.
3.) KALAMBAYI. M.. Guide de Méthodolosie pour
l'enseignement du français à l'école secondaire : Cellule
de didactique de français, Kinshasa, 1994.
4.) THIMONNIER, R., Code orthographique et
grammatical. Marabout, S. A. Vivien, 1924.
5.) WALTER, A., Le Français dans tous les
sens, Edition Robert, - Laffront, Paris,1988.
6.) Internet : Cite de Recherche sur la grammaire
française.
7.) De PSP, Programme national de Français,
cycle long, EDIPS.
B : TRAVAIL DE FIN D^ETUDES
1.) DEDISA, D., Analyse des fautes de français
dans les copies de rédaction chez les élèves de
3éme des humanités pédagogique, TFI, ISP-Gombe,
1989-1990.
2.) ELONGO, Y., L'enseignement - apprentissage du
français .,C.I. du egré élémentaire. TFE,
ISP-Gombe, 1999- 200.
3.) FELE, N., L'emploi du participe passé et de
l'adjectif verbal, par les élèves de 4ème
secondaire : Une analyse didactique, TFE, ISP-Gombe, 1999-2000.
4.) KAMANGO, P., Les Difficultés de l
`enseignement et de l'apprentissage de la rammaire française en
4éme année des humanités. TFE, ISP-Gombe,
1993-1994
5.) NGOLO, M., G., Enquête sur les techniques
d'entraînement à l'expression orale et
écrite en Français en Première année
secondaire.
6.) NSIMBASANI, L., Quelques difficultés
qu'éprouvent les élèves de deuxième nnée
secondaire dans la variation des mots en genre, TFE, ISP-Gombe,
1995-1996.
7.) TULENGI, M, Vérification de l'assimilation des
règles d'accord à travers les copies des élèves de
4ème secondaire. TFE, ISP-Gombe, 1998-1999
C : DICTIONNAIRE
1.) JOUETTE.A.. Dictionnaire d'orthographe, éd. Les
usuels de Robert. Paris. 1995.
2.) Le Micro-Robert : Dictionnaire d'apprentissage de la
langue française. Nouvelle Edition, 1993.
D : NOTES DE COURS
1.) M. NDENDI, J., Notes de Cours de Complément de
l'Etude de la langue française. 3ème Graduât.
Inédit. ISP-Gombe, 2002-2993.
2.) TUKUNDA, 0., Notes de Cours de la langue
Française, 2ème Graduât. Inédit.
ISP-Gombe, Kinshasa, 2001-2002.
TABLE DES MATIERES
Page
DEDICACE .i
AVANT PROPOS ii
INTRODUCTION GENERALE .1
0.1 : Intérêt et choix du
sujet 2
0.2 : Ecole couverte 2
0.3 : Méthode de travail 3
0.4 : Contenu .4
CHAPITRE PREMIER :
LES PRINCIPAUX ELEMENTS DU DISCOURS 5
1.0 : Introduction 5
1.1 : Le nom 5
1.2 : L'adjectif .6
1.3 : Le pronom 9
1.4 : Le verbe 13
1.5 : L'adverbe 18
1.6 : Prépositions 18
1.7 L'article 19
1.8 : La conjonction 20
1.9 : Interjections 20
1.10 : Conclusion partielle 21
CHAPITRE II :.
ENQUETE ET ESULTATS 22
2.0 : Introduction 22
2.1 : Présentation de l'enquête 22
2.2 : Commentaire sur les fautes d'identification 28
2.3 : Conclusion partielle 29
CHAPITRE III :
REMEDES EDAGOGIQUES 30
3.0 : Introduction 30
3.1 : Programme de grammaire au degré moyen
30
3.2 : Objectifs. 30
3.3 : Méthodes d'enseignement 31
3.4 : Manuels scolaires et autres documents 32
3.5 : Matériels didactiques 32
3.6 : Méthodes d'apprentissage 33
3.7 : Des exercices 33
3.8 : Méthodes d'évaluation 33
3.9 : Méthodes de correction des travaux
34
3.10 : Les remèdes préventifs 34
3.11: Les remèdes correctifs 36
Fiche no.1 37
Fiche no.2 40
Fiche no.3 43
Fiche no.4 45
3.12 : Conclusion partielle 47
CONCLUSION GENERALE 48
BIBLIOGRAPHIE 50
TABLE DES MATIERES 52
* 1 THIMONNIER, R., Code
Orthographique et Grammatical, Marabout, S. a, Veiviers, 1974.
* 2 GREVISSE, M.,
Précis de Grammaire Française 28e Edition, Duculot,
Paris, 1969.
* 3 3 Idem, Bon
Usage, 1e Edition, Duculot, Paris, 1998.
* 4 WALTZER, H., Le
français dans Tous les Sens, Ed. Robert- Laffront, Paris, 1988.
* 5 Nous considérons
comme adjectifs, les adjectifs qualificatifs ainsi que certains
déterminants (possessifs, demonstratifs etc) tel que la grammaire
traditionnelle les subdivise.
* 6 Note : Dans nos tableaux,
les traits ( - ) signifient l'absence des réponses.
* 7 Les détails sur
certains de ces causes viendront au chapitre 3 relatif aux remèdes
pédagogiques.
* 8 8 DEPSP, Programme
National de Français, Cycle long, EDIPS, p. 15
* 9 9 Idem, p.80
* 10 Idem, p. 15
* 11 " KALAMBAYI, M,
Guide de méthodologie pour l'enseignement du français
à l'école secondaire : cellule de didactique de
langues, Kinshasa, 1999,p.74.
|