Dédicaces
Nous tenons à dédier ce travail aux êtres
qui nous sont très chers, et qui n'ont jamais manqués de nous
témoigner leur soutien, leur affection et leur amour et pour tout ceux
qu'ils n'ont jamais cessé d'accomplir pour nous.
Nous dédions ainsi ce travail particulièrement
à :
Ø nos parents ;
Ø nos frères et soeurs ;
Ø nos enseignants ;
Ø nos amis ;
Sans oublier le tous puissant miséricordieux.
Remerciements
Très souvent, confronté par certains
problèmes, le besoin de tout arrêter nous envahit l'esprit.
Cependant, bon nombre d'individu, proches ou pas, de par leurs conseilles,
enseignements et autres soutiens, nous aide à retrouver le chemin du
bonheur.
Ainsi, nous adressons spécialement nos remerciements
à notre enseignant et encadrant Monsieur Youssef OUBOUALI qui n'a
cessé de nous apporter son soutien intellectuel en nous guidant sur le
droit chemin.
Notre reconnaissance va également à l'endroit de
tous nos enseignants, la direction de l'Institut Supérieure du
Génie Appliqué de 2 Mars (I. G. A 2 Mars), ainsi qu'à son
personnel administratif.
Nous remercions également la Direction et personnel de
la société INTELCIA pour leur aimable collaboration dans la
réalisation de ce modeste travail.
Enfin, sans relâche, ils n'ont jamais cessé de
croire en nous, de nous soutenir même quand l'on croit que tout est
perdu, grand merci à vous très chers parents.
Introduction
De nos jours, la réactivité et la souplesse
semblent impératives dans un contexte de forte concurrence. Les
entreprises deviennent de plus en plus complexes et la connaissance de
l'information de plus en plus indispensable. Le poids des charges fixes ne
cesse d'augmenter par rapport aux charges variables. Les méthodes
traditionnelles de détermination des coûts de revient deviennent
de moins en moins adaptées. La méthode ABC/ABM (Activity Based
Costing / Activity Based management) autrement, la méthode de gestion
par activités permet une approche beaucoup plus réaliste. Cette
méthode va permettre de comprendre, de visualiser les activités
consommatrices de ressources et donc la constitution du coût de revient
des produits ou des services. Cette méthode peut s'appliquer à
tous les secteurs d'activité et va s'appuyer sur le fonctionnement
réel de l'entreprise. Elle n'est en aucun cas une comptabilité
mais permet la mise en place d'outils de gestion très efficaces,
réactifs et collant à la réalité économique
des entreprises. Quels produits réaliser ou commercialiser ? A quels
coûts ? Quels marchés développer ? Ces nombreuses
questions, voire bouleversements, vont obliger l'entreprise à disposer
d'un outil qui puisse évoluer au même rythme.
Cependant, certains questions se posent à savoir :
qu'est ce que la méthode ABC/ABM ? Quels sont ses objectifs en
qualité de système de gestion ? Quels sont ses avantages et
inconvénients ? Comment élaborer la mise en place de cette
méthode au sein d'une entreprise ?
Ce dans ce vaste champ d'idées que nous tenterons
d'étayer nos propos afin de mieux appréhender ce sujet
très délicat.
Ainsi, nous commencerons par présenter les principes
généraux de la méthode ABC/ABM et par la suite voir
comment une entreprise peut entreprendre la mise en place de cette
méthode. Ceci fera l'objet de notre étude.
Partie I
Principes Généraux de la Méthode
ABC/ABM
Chapitre I - Objectifs fondamentaux et Aspects
particuliers de la méthode
Les méthodes classiques de calcul des coûts ont
atteint leurs limites et ne permettent plus aux opérationnels et aux
décideurs de prendre des décisions efficaces. En outre, la
structure des coûts elle-même est en évolution.
Section I - Définition et Objectifs Fondamentaux
de la méthode ABC/ABM
Suite à une évolution économique, il est
devenu primordial d'accroître la connaissance de la structure de ses
coûts afin de pouvoir maîtriser rapidement toute évolution
défavorable. Améliorer la connaissance des coûts et
analyser la rentabilité des produits ou services offerts aux clients
sont les principales motivations avancées par les organisations qui
utilisent ou sont en train de mettre en oeuvre la méthode de gestion par
activités.
L'outil va au-delà d'une simple imputation de
coûts entre produits, en analysant les causes des coûts grâce
à l'emprunt d'une technique de gestion des coûts largement
acceptée dans le milieu des affaires, en l'occurrence la méthode
des coûts par activité.
Sous section I : Définition de la
méthode ABC/ABM
Le modèle Activity Based Costing - Activity Based
Management (ABC/ABM) est apparue à la fin des années 1980 aux
États-Unis. Il répond à des besoins accrus d'analyse et de
réactivité en environnements complexes et s'applique
particulièrement aux secteurs dans lesquels les coûts indirects
sont prépondérants. Le modèle se base sur l'analyse et le
pilotage des coûts par activités pour une approche transverse
orientée processus métiers. Il se compose de deux volets à
savoir :
· l'ABC qui consiste à modéliser et mesurer
les coûts par activités et processus ;
· l'ABM qui fournit aux managers à partir de l'ABC
les clés pour la maximisation de la performance (définition
d'objectifs, arbitrages, planification d'actions, suivi des objectifs). C'est
une gestion managériale pure et simple des coûts.
Sous section II : Objectifs fondamentaux de la
méthode ABC/ABM
La méthode ABC/ABM apporte une réponse
complémentaire aux organisations qui souhaitent développer de
nouveaux modèles de pilotage de leurs coûts et de leur
rentabilité.
La Direction générale, la Direction commerciale
et surtout la fonction gestion -finance de l'organisation sont les principaux
demandeurs et acteurs de la mise en oeuvre de cette méthode.
La gestion par activités a déjà fait ses
preuves aux États-Unis et en France. Elle permet notamment de
maîtriser les coûts et les marges, mettre en place des indicateurs
pour réagir à temps, comprendre d'où vient la
rentabilité d'une entreprise, réduire les frais
généraux, d'orienter une entreprise vers ses clients.
Cette approche permet aux dirigeants une meilleure
compréhension complète des vrais coûts de chaque produit,
elle permet également d'identifier des capacités en excès
au niveau de leurs opérations et de prendre des décisions
fondées pour améliorer l'efficacité.
Elle permet d'analyser de manière fine les coûts
indirects qui composent les produits ou services. Désormais on prend
conscience au sein d'une organisation qu'il est utile non pas de calculer un
coût mais de le piloter.
La méthode ABC/ABM qui est une gestion par
activité se révèle un outil efficace pour connaître
et piloter une entreprise.
Aujourd'hui, l'avantage concurrentiel des entreprises ne
repose plus essentiellement sur leur capacité à produire plus et
mieux. Il faut qu'elles sachent innover et s'adapter, bref qu'elles soient en
mesure de gérer une complexité croissante. Bref, souple et
réactive, elle repose sur l'observation de l'enchaînement des
tâches, des activités et des processus de l'entreprise, qui permet
de comprendre la formation du coût et de la valeur de ses produits ou
services.
Section II - Aspects particuliers de la méthode
ABC/ABM
Sous section I : Apports de la méthode ABC/ABM
par rapport à la Comptabilité Analytique d'exploitation
Vu l'importance de certains éléments, il est
nécessaire de repenser le comportement des frais d'opération et
voir l'entreprise comme un ensemble d'activités (chaînes
d'activités ou processus) par opposition à un ensemble de
ressources (dépenses regroupées traditionnellement par
unités administratives), afin de déterminer le coût de
revient d'un produit. C'est la base de la comptabilité par
activités.
Définie comme étant un
ensemble de tâches ou d'actes imputables à une personne ou
à une machine, une activité c'est ce que fait l'entreprise et
c'est ce que font les employés et les gestionnaires.
Les méthodes traditionnelles d'imputation des
coûts utilisent des bases d'imputation pour affecter les coûts sur
les différents produits. Une base d'imputation est la méthode
pour partager les coûts entre produits, par exemple en fonction du nombre
d'heures de travail, ou en fonction des soldes comptables de tel ou tel
produit. L'exercice d'imputation des coûts peut s'avérer
relativement simple à mettre en place, et peut donner un bon
aperçu de ce qui est dépensé sur chaque produit.
La plupart des méthodes d'imputation des coûts
utilisent des bases d'imputation liées aux volumes, pour affecter les
coûts entre les produits. Malheureusement, ces imputations peuvent
surestimer les coûts unitaires pour les plus « gros »
produits, et peuvent ne pas rendre compte de la complexité des
« petits » produits. Une autre limitation des
méthodes traditionnelles d'imputation de coûts réside dans
le fait qu'à elles seules, elles ne fournissent pas aux dirigeants
d'informations approfondies sur le «POURQUOI » c'est à
dire pourquoi un produit donné coûterait-il plus qu'un
autre ?
Au lieu d'affecter immédiatement les coûts
indirects aux produits, la méthode des coûts par activité
retrace les coûts en les reliant aux activités spécifiques
mises en oeuvre par l'institution. Ces activités sont alors «
utilisées » ou « consommées » par les
différents produits, selon des attributs spécifiques qui
conduisent les coûts de l'activité. Un produit donné
consomme de nombreuses activités différentes, et quand toutes ces
activités sont ajoutées, le coût total de distribution de
ce produit se révèle alors.
Insérer des activités entre le temps
passé par les employés et les produits qu'ils délivrent,
met à jour une distinction très importante dans l'analyse des
coûts. Cette approche de cotation d'un produit donne une information
beaucoup plus riche qu'une méthode directe d'imputation des coûts,
car les sources de coûts d'un produit peuvent être retracées
selon des activités très spécifiques.
Cette capacité de quantification et d'adressage des
activités fournit un outil puissant pour comprendre et gérer les
coûts. La méthode ABC/ABM vise donc, dans un premier temps,
à identifier et à rattacher les ressources aux activités
et dans un deuxième temps, les activités (recherche,
ingénierie, approvisionnement, mise en course, transformation,
assemblage, contrôle de qualité, livraison, etc.) aux produits.
Les frais d'exploitation à savoir : vente,
administration et finance n'étaient pas imputés dans la
méthode des coûts complets. Toutefois, dans le concept des
activités, plusieurs de ces frais, de plus en plus élevés,
peuvent être reliés à des activités. C'est pourquoi
ils sont considérés dans la méthode des coûts par
activités.
Il faut cependant reconnaître qu'en pratique, plusieurs
entreprises ne comptent que la main-d'oeuvre et les frais
généraux de fabrication dans l'évaluation du coût
des activités. Cette variation ne donnera donc que des résultats
partiels, puisque tous les frais d'opération ne seront pas
imputés aux activités.
Cette nouvelle méthode permet d'obtenir une idée
plus précise du coût réel d'un produit, en reliant le
processus de fabrication à des activités précises, ce qui
peut conduire à des décisions opposées à celles que
suggère la méthode traditionnelle des coût complets.
Coûts Directs
Coûts Indirectes
Produit A
Produit B
Produit C
Approche Classique
Coûts Directs
Coûts Indirectes
Activité 1
Activité 2
Produit A
Produit B
Produit C
Segment X
Approche
ABC/ABM
Inducteurs
Inducteurs
Tableau comparatif
|
Imputation des coûts
|
Coûts par activité (ABC)
|
Avantages
|
· Moins d'étapes
· Plus simple, moins cher
· Cohérent avec le compte de résultat
· Peut être efficace quand utilisé pour
identification, et focalisation de recherches supplémentaires
|
· Retrace (plutôt qu'alloue) les coûts dans
une relation cause à effet
· Permet à la direction de comprendre comment et
pourquoi on s'expose à des coûts
· Se focalise sur des activités qui ont un sens
précis pour les agents et la direction
· Identifie des «inducteurs» de coûts,
et les circonstances ou conditions qui amènent une activité
à prendre plus de temps
· Permet à la direction de se concentrer sur
où réduire les coûts en examinant les points-clés et
les activités coûteuses
· Utile pour des projections et l'introduction de
nouveaux produits
· Utile pour concevoir des systèmes d'incitation
pour les agents ou les clients
|
Inconvénients
|
· Se base sur des entrées d'information
subjectives
· Alloue les coûts de façon simpliste
· L'entrée de données sur des bases
liées aux volumes ne permet pas de prendre en compte la diversité
et la complexité des produits, et
surcharge les « gros » produits
· Présente les coûts dans la logique d'un
cadre comptable (cf. par compte du grand livre), qui n'est pas
compréhensible par la plupart des agents
|
· Incorpore une étape supplémentaire
d'imputation des coûts aux activités
· Est plus complexe, coûte davantage de temps et
d'argent pour être mise en oeuvre
· Se base sur des entrées d'information
subjectives
|
|
La terminologie de la comptabilité analytique et
volumineuse et parfois source de confusion. En particulier, la confusion
règne souvent en ce qui concerne l'utilisation appropriée de
termes comme coûts directs contre indirects, variables contre fixes,
coût total contre coût marginal.
Inducteurs
de
coûts
(cost drivers)
Total
des
coûts
Coûts
Indirects
A 1
A 2
A 3
Produit/
Service
2
Produit/
Service
1
...
A 3
A 1
A 2
A 1
A 2
A 3
A 2
A 1
Centre 1
Centre 2
Centre 3
Centre n
Coûts Directs
La mise en place d'une gestion par activités n'est pas
synonyme d'abandonner les anciennes méthodes de gestion de l'entreprise.
Elle vient en amélioration des méthodes classiques.
Comme on l'a vu, il s'agit de définir (ou de s'en
rapprocher) le coût réel d'un produit ou service ... Les
coûts de revient sont tous traités comme des coûts
variables. En effet, les coûts des produits sont suivis au travers de
leur consommation d'activités, lesquelles intègrent toutes les
charges sous une forme directe et variable. Les coûts indirects et
directs n'existent quasiment plus car toutes les charges de l'entreprise sont
affectées directement à des activités : en fait, ce sont
les activités qui consomment toutes les charges, et les produits qui
consomment toutes les activités.
Sous section II : Avantages et limites de la
méthode ABC/ABM
1. Avantages de la méthode ABC/ABM
L'Activity Based Costing (ABC) et l'Activity Based Management
(ABM) favorisent une meilleure perception des coûts et de la
rentabilité, entre autres, des produits et des clients. Il s'agit de
techniques permettant d'identifier les facteurs de coûts réels et
les économies de coûts potentielles. Sur la base des
résultats de sa mise en oeuvre, l'on peut affirmer que l'ABC est une
technique de management à part entière qui a
dépassé le stade expérimental.
Parmi les grands axes d'amélioration rendus possibles
par la mise en oeuvre du modèle, citons la formalisation et
l'optimisation des activités-processus, la facilitation de la prise de
décision opérationnelle et stratégique, la
définition au plus fin du coût de revient des prestations, le
benchmark des activités-prestations. Les apports sont multiples et
constituent la base de l'excellence financière recherchée.
L'intérêt du modèle ne s'arrête pas là, il
intègre aussi des notions facilitant le dialogue avec les clients.
L'ABC requiert une analyse précise de l'ensemble de la
chaîne production-vente et permet ainsi de manière aisé de
calculer des coûts de processus (ensemble ou une combinaison
d'activités qui sont finalisées par un but global pour atteindre
un résultat et reliées par des relations client - fournisseur).
Il est bon de retenir également que ce modèle
fonctionne même si l'organisation de l'entreprise change et qu'il n'est
pas obligatoirement applicable à toute l'entreprise, il peut venir
compléter une méthode de calcul des coûts traditionnelle.
De plus si le but n'est pas de définir un coût de revient par
produit ou de calculer la valorisation des stocks on peut appliquer la
méthode sur plus ou moins de temps qu'un exercice.
2. Limites de la méthode ABC/ABM
Malgré tous ses avantages, la méthode des
coûts par activité a aussi ses limitations.
A côté des succès, beaucoup d'entreprises
rencontrent des difficultés lors de l'implantation de la méthode,
par manque de ressources appropriées,
en termes de ressources humaines et de supports informatiques,
essentiellement, ou en raison d'une résistance des personnes.
Si l'entreprise constate que le coût d'un produit est
trop élevé, il devient compliqué de savoir quoi couper
lorsque les frais fixes et variables sont tout mélangés. Un bon
nombre de frais fixes sont des frais de périodes ou de structure, et
peuvent rarement être comprimés. Toute cette fonction d'analyse et
de choix relève de la phase additionnelle appelée Activity-Based
Management ou Gestion des activités.
Quant à la prise de décision stratégique
c'est-à-dire prix de vente, quantité, etc., elle est
difficilement applicable avec cette méthode car on ne peut plus retracer
le point mort ni la contribution marginale (marge contribuant à payer
les frais fixes).
Une réflexion s'impose donc sur la pertinence des
coûts unitaires obtenus au moyen de cette méthode. Comme tous les
frais sont imputés aux activités, et qu'une bonne partie de ces
frais sont fixes de par leur nature, la fiabilité des informations
obtenues est donc discutable, puisque toute base d'imputation est, par
définition, subjective ou arbitraire. Si la méthode des
coûts complets est connue pour sa simplicité, le point noir de la
méthode ABC réside dans la complexité du choix des
activités et le choix des modèles. Ainsi la mise en oeuvre de
cette méthode est coûteuse en temps et en argent : il faut
analyser bon nombre de documents, interroger le personnel, et tester de
multiples modèles avant d'en retenir un.
L'adéquation de l'outil avec l'entreprise est donc
fonction non pas de la méthode de contrôle de gestion
employée, mais de la manière de la mettre en place.
Chapitre II - Les critères d'organisation et de
mise en place de la méthode ABC/ABM
Section I - Le développement de la
comptabilité par activités
L'organisation et la mise en place du modèle
nécessitent, par conséquent, une réflexion sur les
activités réalisées, les ressources nécessaires
à leur réalisation et les produits issus de ces activités.
Le choix de l'ABC/ABM et la réussite de sa mise en oeuvre sont avant
tout liés à une volonté stratégique de la direction
générale en matière de connaissance des coûts
d'amélioration des performances, et des marges des produits et
services.
Sous section I: Cadre d'élaboration de la
comptabilité par activité
De façon générale, la comptabilité
par activités est mieux adaptée aux entreprises qui
présentent les caractéristiques suivantes:
· haute technologie;
· frais généraux très
élevés par rapport à la main-d'oeuvre directe;
· plusieurs activités très
diversifiées;
· conception du produit et du processus de fabrication
coûteuse;
· coûts de mise en route élevés;
· fortement automatisées et informatisées.
Sous section II : Méthodologie de
développement de la méthode
La construction du nouveau système de mesure ou
méthode des coûts par activité s'appuis
généralement sur les étapes suivantes :
· identification des activités;
· évaluation des ressources consommées par
chaque activité;
· définition des inducteurs d'activités;
· affectation du coût des activités aux
objets de coût.
1. Identifier les activités
Définie comme un ensemble des tâches
homogènes caractéristique d'un processus de réalisation de
la chaîne de valeur et consommateur de ressources, l'activité
définit ce que les différents services font. L'entreprise
apparaît alors comme un ensemble d'activités ayant des liens entre
elles au sein de processus identifiés. Traduisant un processus,
l'activité dépasse le cadre strict des découpages
fonctionnels et hiérarchiques. C'est en cela qu'elle exprime une vision
transversale de l'entreprise.
2. Evaluer les ressources consommées par les
activités
Cette étape consiste à faire disparaître
l'arbitraire existant dans l'imputation des ressources mise en place dans la
méthode des coûts complets.
En effet, si des nombreuses consommations sont indirectes par
rapport aux produits, elles sont directes par rapport aux activités.
Ainsi, les ressources mobilisées pour les activités de support ne
sont plus allouées aux coûts des produits par des clés de
répartition arbitraires. Les produits consomment les activités et
les activités consomment les ressources. Ce postulat oblige à
ventiler différemment les charges indirectes.
Ressources Tâches Activités Processus
Produit / Service
Pour mettre au point une gestion des coûts par
l'activité il faut raisonner en
amont c'est-à-dire se demander quelle est la cause du
coût et non la conséquence.
consomment consomment
Ressources Activités
Produit / Service
Les produits consomment des activités, les
activités consomment des ressources.
Le travail de ventilation doit être le fruit d'un
dialogue entre les opérationnels et les contrôleurs de gestion
chargés de la mise en oeuvre de la nouvel analyse. Il s'appuie sur les
données de la comptabilité analytique ou celles des budgets.
Ce travail consiste à rechercher les facteurs
expliquant le mieux possible les consommations de ressources afin de mettre en
évidence les inducteurs d'activités.
3. Définir les inducteurs
d'activités
Pour une activité regroupant des coûts
homogènes, il est nécessaire de définir une mesure unique
d'activité: c'est l'inducteur d'activité qui est similaire
à l'unité d'oeuvre en comptabilité analytique. Le choix de
la nature de l'inducteur est primordial, c'est-à-dire qu'il doit mettre
en évidence un comportement de coût cohérent qui
évolue proportionnellement au volume de l'inducteur.
Ainsi, il est possible de regrouper les activités en
quatre grands types possibles à savoir:
· Les activités liées aux volumes
fabriqués: on choisira comme inducteur ici, l'heure de mais d'oeuvre ou
l'heure machine;
· Les activités liées aux changement des
lots ou de séries: seront retenus comme inducteurs le nombre d'ordre de
fabrication ou le nombre de séries fabriquées;
· Les activités de soutien concernant un objet de
coût: les inducteurs principaux sont le nombre de composants, le nombre
de modifications techniques;
· Les activités de soutien général
dont les charges sont indépendantes du volume et de la gamme de produit:
ici, l'inducteur s'apparente à une assiette de répartition comme
la valeur ajoutée mais on peut préférer ne pas chercher
à attribuer le coût de ces activités aux produits.
Ce travail de définition permet souvent un regroupement
d'activités quand les inducteurs sont identiques afin de ne pas
démultiplier le nombre d'activités.
4. Affecter le coût des activités aux
objets des coûts
Il s'agit ici de déterminer, pour chaque objet de
coût, les activités auxquelles il a recours et la quantité
d'inducteurs consommée par ces activités. Le coût obtenu
est composé de consommation de charges directes en fonction
d'indications extraites de la nomenclature et la gamme opératoire et du
coût des activités consommées. Il s'agit d'un coût
qui peut être qualifié de coût attribuable au produit car
à tout moment le principe de causalité de consommation de
ressources est respecté.
Pour obtenir le coût unitaire de production des
produits, il faut au préalable dans un tableau spécifique
calculer le coût global des activités consommées par chaque
produit. Cette étape nécessite d'intégrer la notion de
volume de production.
La logique de ces calculs consiste à répartir le
coût unitaire de l'inducteur, qui est le plus souvent fixe, dans le
coût unitaire du produit en tenant compte du nombre de produits
fabriqués.
Section II : Une approche centrée sur les
métiers
Cette méthode est indissociable de son utilisation
managériale, dite management des activités ou ABM.
Concrètement, cela consiste à typer les activités selon
leur nature : principale ou de soutien, selon leur coût, leur valeur
ajoutée, les risques, les opportunités d'amélioration ou
selon tout autre facteur que l'établissement chercherait à
maîtriser. ABM s'appuie sur l'analyse économique
réalisée par ABC et ajoute aux coûts les autres dimensions
de la performance. Les logiciels utilisés par les auteurs fournissent
automatiquement des matrices d'orientation pour l'aide à la
décision à partir de la typologie des activités.
Partie II
Mise en place de la méthode ABC/ABM
Chapitre I - Présentation générale
de la société et objectifs
La mise en place requiert une connaissance approfondie de
l'entreprise, de ses activités et processus, et une implication active
du personnel. Dans la même optique d'optimisation des processus, la
méthode ABC est souvent couplée à un management par
l'activité (méthode ABM - Activity Based Management). Elle
consiste donc à valoriser les processus et les activités, puis
les objets de coût.
Dans le but de mieux entreprendre la méthode ABC/ABM,
nous avons procédé à une collecte des informations
financières et fonctionnelles d'une entreprise dénommée
INTELCIA c'est-à-dire à une prise de connaissance
générale de l'entreprise. Cette première phase nous a
permis de connaître tant bien que mal les objectifs visés par
cette dernière et son fonctionnement.
Cependant, nous allons plus nous appesantir sur la formation
de ses coûts.
Section I - Présentation générale
de la société
La société TWW a été
créée en 2000 suite à un partenariat entre Transcom
Worldwide qui est une multinationale spécialisée dans le Call
Center et filiale du Groupe suédois Kinevike et Transcall
société des entrepreneurs marocains. La société
Transcom Worldwide est une SA au capital de 5.000.000 Dhs avec pour
siège à Casablanca plus précisément à Sidi
Maarouf. TWW est un centre de contact communément appelé centre
d'appel ou Call Center. La répartition du capital à la
création de cette joint-venture était de 60% pour Transcom
Worldwide et de 40% pour Transcall. Après 5 années
d'activités et à fin de permettre à la structure de se
développer, les actionnaires se sont mis d'accord pour que Transcall
fasse l'acquisition des parts de Transcom Worldwide et qu'elle détienne
dorénavant 100% du Capital de TWW SA. La relation entre Transcom
Worldwide et TWW SA n'est plus capitalistique, mais plutôt d'ordre
commercial. Ainsi, TWW devient INTELCIA avec pour activités principales
l'émission et la réception d'appels auprès d'une
clientèle bien définie.
Elle compte 400 salariés dont 370 positions et exploite
sur 2 sites à Casablanca, l'un sur le boulevard Mohamed V et l'autre
à Sidi Maarouf.
En effet, TWW SA a l'exclusivité de la sous-traitance
des activités de Transcom au Maroc pendant 5 ans avec en plus une
garantie de volume d'affaires pendant les 2 prochaines années.
La nouvelle répartition du capital de TWW SA est de
plus ou moins 30% pour chacun des actionnaires et 10% des parts seront
réservées au personnel d'encadrement.
Durant ses 5 années d'activité depuis sa
création, TWW SA a acquis une notoriété auprès de
ses clients grâce à la qualité de ses prestations et au
professionnalisme de ses équipes. Ses clients en plus d'être
fidèles, lui confient de plus en plus d'activités.
Sous section I : Organigramme
hiérarchique
Définit comme étant une représentation
schématique du fonctionnement d'une entreprise du point de vue
responsabilités. INTELCIA est une société qui comprend un
Président Directeur Général et six Directions dont la
responsabilité des fonctions se présente comme suit :
Président Directeur
Général
Direction Financière
Directeur des
Opérations
Directeur Commercial
HR Manager
Chargé de Mission RH
Chargé de Recrutement
Coordinateur Achat et
Services
Généraux
Chargé de Mission
Coursier
Réceptionniste
Comptable
IT Assistant
IT Manager
Formateur
Agent Qualité
Training & Quality
Manager
BST Members
Business Manager
Responsable
d'Activités
Team Leaders
Télé Conseiller
Business Support Manager
Sous section II : Présentation
des principaux clients
INTELCIA travail en collaboration avec plusieurs entreprises
françaises et nationales. Elle sert de relais entre ces entreprises et
les consommateurs. Les principaux clients de TWW SA sont:
Télé 2, premier
opérateur de téléphonie privée en France
représente 40% de l'activité de TWW SA. Les prestations sont de
deux natures : Relation Client (appels entrants) et Ventes (appels
sortants) ;
Daxon, marque du groupe Redcats et
filiale de la Redoute également représente 25% de
l'activité de TWW SA. Les prestations fournies sont la vente en appels
entrants et également de la vente en appels sortants sur fichier
clients.
CSA est une Institut de sondage
français. C'est une activité en pleine croissance qui
représente 10% de l'activité de TWW SA. Les prestations fournies
sont la réalisation d'enquête pas téléphone
auprès du public français.
ONCF qui est une entreprise nationale
spécialisée dans le chemin de fer est l'unique client marocain
d'INTELCIA. Elle représente une toute petite activité et la
prestation fournie est le renseignement.
Verbaudet, marque du groupe Redcats
et filiale de la Redoute représente 15% de l'activité de TWW SA.
La prestation fournie est la vente en appels entrants.
TWW SA a signé avec l'ensemble des clients ci-dessus
des contrats annuels avec tacite reconduction.
Section II - Objectifs recherchés
Dans le cadre de notre formation estudiantine, il nous est
recommandé dans le seul objectif de parfaire nos acquis de traiter un
sujet en guise de mémoire. Pour ce qui est de notre cas, en notre
qualité d'étudiants professionnels, nous avons penché
notre choix sur un sujet très délicat.
Plusieurs entreprises, soucieux de leur devenir, se voient
confrontées à une gestion des coûts qui s'avèrent
très capitale à leur rentabilité. Ainsi, auditeurs de
formation, nous avons opté pour la méthode des coûts par
activités (Activity Based Costing) qui nous semble la mieux
appropriée pour répondre aux exigences de pertinence de la
situation actuelle des entreprises en matière de coûts. En
observant les entreprises, elle permet une représentation plus
réaliste de leur fonctionnement et autorise ainsi un progrès
dans la connaissance et le calcul des coûts. Son utilisation pourrait
conduire à une allocation des ressources plus judicieuse et à des
changements organisationnels, autorisant ainsi un management par la performance
(méthode dite Activity Based Management).
Sous section I : Objectifs de l'entreprise
INTELCIA est une jeune entreprise implantée au Maroc
à caractère privée de part son statut. Comme toute
entreprise ou organisme, privée ou public, INTELCIA a pour objectif
premier la survie. Pour cela, elle veille à améliorer sa
rentabilité tout en recherchant à réduire ses coûts.
Cependant, afin de faire face aux différents
coûts, il est tout d'abord nécessaire d'identifier les charges ou
encore les activités créatrices de richesses.
Ainsi, dans l'optique d'aboutir à une meilleure analyse
des charges, elle a optée pour la mise en place d'une gestion de
coûts par activités autrement dit méthode ABC / ABM afin de
connaître la rentabilité de chacun de ses activités.
Sous section II : Objectifs de la méthode pour
la société
La gestion des coûts par activité vise à
démontrer aux dirigeants que la théorie disant : « les
produits consomment les ressources » est fausse. L'observation de la
formation des coûts montre que ce ne sont pas les produits qui consomment
des ressources à la base de la constitution des coûts, mais
plutôt les activités. Ensuite ce sont les produits qui consomment
des activités.
En effet, la méthode ABC diffère de la
méthode usuelle de comptabilité analytique en ne rattachant pas
directement les coûts des ressources consommées aux produits mais
aux activités. Les activités sont ensuite reliées aux
produits qui les consomment. Là est toute la différence que la
méthode ABC/ABM vise à clarifier afin de mieux discerner les
différents coûts d'une entreprise.
Chapitre II - Elaboration de la méthode et
définition de la rentabilité de chaque activité du projet
DAXON
La mise en place d'une gestion par activités
nécessite énormément de temps et de moyen financier. Par
conséquent, confronté à ce problème de temps, afin
de mener à bien notre projet, nous avons opté pour l'étude
d'un seul projet c'est-à-dire DAXON qui est le deuxième projet le
plus rentable d'INTELCIA après TELE 2. Ce projet regroupe deux
activités (émission et réception d'appels).
Ainsi, dans l'optique de connaître la rentabilité
de chaque activité du projet DAXON, nous allons présenter le
chiffre d'affaire par activité ainsi que leurs charges respectives.
Section I - Présentation des
charges et des informations financières
Sous section I : Définition et identification
des charges
1) Notion de charges
Définit comme étant les moyens ayant servis
à la réalisation d'un produit, l'on peut distinguer deux types de
charges à savoir les charges directes et les charges indirectes.
Les charges directes sont des charges que l'on sait
directement affecter à un coût ; les charges indirectes sont des
charges qui ne peuvent être affectées directement à un
coût précis.
2) Identification des charges
L'identification des charges à pour but d'allouer les
coûts directs et indirects aux produits. Cet exercice est uniquement
focalisé sur les coûts non financiers par exemple. Il ne prend pas
en compte le coût des ressources ou des dotations aux provisions.
Ainsi, chaque élément ou coût dans le
compte de résultat est éclaté selon les
départements ou services, de telle sorte que chaque département
à son propre compte de résultat.
a) Les charges directes
Les charges directes sont des charges que l'on sait
directement affectées à un coût. Ainsi, l'on peut citer
:
§ Les charges de personnels (salaires et charges
sociales) ;
§ Les charges de transports.
b) b) Les charges indirectes
Les charges indirectes sont des charges qui ne peuvent
être affectées directement à un coût précis et
pour cela, il faut les repartir grâce aux inducteurs consommés
autrement appelés unités d'oeuvre en Comptabilité
Analytique d' Exploitation.
Ainsi, comme charges indirectes, l'on peut observer :
§ Les charges de la Direction Générale ;
§ Les charges de la Direction Commerciales ;
§ Les charges de la Direction Ressources humaines ;
§ Les charges de la Direction Financière ;
§ Les charges d'Entretien et Fourniture ;
§ Les charges Informatique ;
§ Les charges de Structure.
En analysant le tableau ci-dessus, l'on peut constater que les
charges les plus importantes sont celles liées aux matériels
informatiques d'autant plus que ces dernières sont engendrées par
l'activité principale de l'entreprise.
Sous section II : Présentation des informations
financières
Les informations financières de l'entreprise
s'avérèrent nécessaire dans le calcul des coûts.
Pour cela, il est primordial de procéder à la collecte des
données susceptibles de calculer la rentabilité de
l'activité par projet.
1) Chiffre d'Affaire par projet
Définit comme étant l'ensemble des ventes
réalisées par une entreprise, le chiffre d'affaire des
différents projet d'INTELCIA se présente comme suit :
a) En montant
b) En pourcentage
NB: Les charges sont définies d'une manière
globale tandis que les chiffres d'affaires sont repartis selon chaque projet.
Quelles sont les charges qui reviennent directement ou indirectement à
chacun des projets ?
2) Marge opérationnelle
a) En montant
b) En pourcentage par projet
TELE 2 dégage le plus grand chiffre d'affaire et par
conséquent la plus grande marge suivis du projet DAXON.
Section II - Présentation du projet DAXON
Le projet DAXON est l'un des projets clés de la
société. Il génère le deuxième chiffre
d'affaire de la dite société. Le projet DAXON se définit
autour de deux activités à savoir la Réception et
l'émission d'appels.
§ Processus Réception:
La réception consiste à la prise des commandes
et au traitement des réclamations. C'est le traitement des appels via
une base de données envoyée par DAXON afin de traiter la commande
avec le client.
§ Processus Emission:
L'émission correspond à la vente par
correspondance des vêtements pour dames. Cette activité consiste
à émettre des appels via une base de données
envoyée par DAXON afin de solliciter le client à voir le
catalogue dans le but de prendre un rendez vous de vente avec le
client.
Sous section I : Analyse et choix des inducteurs
des charges par activité
L'analyse des informations et le choix des inducteurs sont une
étape incontournable de la Gestion des coûts par Activités.
C'est la clé même du principe et à cet effet, il faut
comprendre certaines notions.
Les entités consomment des ressources pour effectuer
des tâches. Celles-ci peuvent être regroupées en
« activités », ensemble de tâches
complémentaires et coordonnées pour fournir une prestation
identifiée.
Les activités forment elles-mêmes des ensembles
cohérents, des processus définis comme des ensembles
d'activités complémentaires et interdépendantes
orientées vers une finalité commune et vers un client interne ou
externe.
Les processus concourent directement ou indirectement à
la réalisation des produits ou, plus généralement,
à celle de l'offre de l'entreprise.
Pour allouer le coût d'une activité à un
utilisateur, il faut identifier la variable qui exprime la loi de ses
consommations, c'est unité d'oeuvre. Mais pour agir sur la consommation
de ressources dans une activité, il faut en identifier les causes,
c'est-à-dire les facteurs qui déclenchent l'activité, dits
inducteurs d'activité et ceux qui déterminent voire alourdissent
ses coûts, dits inducteurs de coûts.
1) Présentation du Chiffre d'Affaire et
des charges du projet DAXON
De juillet à décembre, le chiffre d'affaire et
les charges du projet DAXON peuvent s'étaler comme suit :
a) Chiffre d'Affaire
b) Charges Directes
c) Charges Indirectes
2) Choix des Inducteurs des charges
Le choix des inducteurs permet de repartir ou encore de
ventiler les charges destinées à l'activité proprement
dite. C'est l'élément clé de la méthode ABC, c'est
la clé de répartition des charges.
Ainsi, afin de mieux identifier les charges d'une
activité, il est capital de définir les inducteurs de charges
c'est-à-dire la cause réelle qui a donnée naissance
à la charge.
a) Charges de structure
b) Charges informatiques
c) Charges administratives
Sous section II : Etude de la rentabilité de
chaque activité du projet
Dans le but de calculer le coût par agent, INTELCIA
utilise le nombre d'agent comme unité d'oeuvre pour le calcul des
charges indirectes. C'est qui est peut normal pour la comptabilité
analytique d'exploitation.
Mais, en appliquant la méthode ABC l'on peut constater
une certaines incohérence, car il y a des positions qui sont
réservées à un projet mais ne sont pas occupées
faute de prévision de flux d'appels.
Ainsi, nous avons décidé de choisir « la
position » comme base de calcul pour mieux définir le coût de
chaque agent.
1) Définition de la position
La position est définie comme étant un poste
équipé de plusieurs outils l'informatiques, un poste
téléphonique, les supports de travail pour la réception
d'appels (casque et Danaswitsh), ainsi que les charges de structure et les
charges administrative qui seront attachées à chaque projet
selon le nombre de position occupée ;
Pour chaque catégorie de charge il est
nécessaire de définir les inducteurs de répartition.
2) Exemple d'application
Conclusion
En recherche de performance et face à un environnement
qui se complexifie, le modèle ABC/ABM apporte aux entreprises de
nombreux avantages pour l'analyse et le pilotage des coûts et la prise de
décision. Sa mise en place est structurante et nécessite une
réflexion forte sur les activités et prestations
réalisées. En se plaçant dans une optique de projet
ABC/ABM, il conviendra, outre les éléments déjà
évoqués, de se focaliser également sur la conduite du
changement et l'urbanisme des entreprises en vue d'homogénéiser
les référentiels et interfacer les flux de celles ci. Dans sa
démarche, le contrôleur de gestion veillera à ne pas se
limiter uniquement aux aspects financiers de la performance. En effet, d'autres
volets doivent être également abordés tels que la
performance commerciale et l'excellence métier. C'est grâce
à une approche transverse impliquant l'ensemble des métiers que
l'entreprise maximisera sa performance afin de s'imposer sur le marche.
Il existe plusieurs méthodes pour allouer les
coûts à différents produits. Une méthode
d'imputation raisonnable devra avoir pour but de minimiser les distorsions de
coûts, et d'augmenter la performance institutionnelle globale, à
travers une utilisation plus efficace des ressources communes (coûts
indirects). Quelle que soit la méthode choisie, les dirigeants
d'institutions de micro finance doivent être conscients de la
contradiction toujours présente entre exactitude, complexité, et
coût. Les méthodes de mesures des coûts les plus complexes
et les plus onéreuses ne seront pas celles qui amèneront
nécessairement à des résultats plus précis. En
pratique, des modèles simples peuvent fournir suffisamment
d'informations pour aider les dirigeants à démarrer la
réflexion sur les coûts des produits. D'un autre
côté, les institutions de microfinance doivent être
conscientes que des modèles d'établissement des coûts qui
seraient trop simples ou trop généraux ne fourniront sans doute
pas les informations suffisamment détaillées dont ils ont besoin
pour prendre des décisions.
Ainsi, la mise en place d'une méthode ABC/ABM n'exclue
pas l'utilisation des autres méthodes de gestions telles la
Comptabilité Analytique d'Exploitation et j'en passe. Toutes les
méthodes se valent et les utiliser complémentairement ne fera que
du bien à celui qui en cherche.
Bibliographie
§ Contrôle de Gestion: Claude LAZARD, Sabine SEPARI
;
§ Audit et contrôle interne, 2ème
édition : Benoît PIGE ;
§ Evaluation du contrôle interne dans la mission
d'audit : Guy BENEDICT, René KERAVEL ;
§ Documentation de la société ;
§ Sites web:.........
Annexes
Annexe 1 : Organigramme
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