EPIGRAPHE
« Les lois économiques se vengent d'elles
mêmes contre tout contrevenant raison pour laquelle les
économistes doivent s'astreindre à respecter les règles ou
principes élémentaires de l'économie car quand ils les
ignorent ils récoltent ce qu'ils ont semé. C'est à dire
la tempête ».
STROUMILINE
DEDICACE
A vous Père Et Mère, Grands Frères,
Belles Soeurs, jeunes Frères Et Soeurs, Hommes de Dieu et amis partisans
de la paix ;
Je Dédie Ce Travail
MULEKA MPUNGU JOEL
AVANT-PROPOS
Nous avouons notre remerciement à toutes les personnes
qui ont contribué à la perfection de notre cursus
éducatif, et ce depuis l''ecoles primaire jusqu'à ce stade de fin
de deuxième cycle à l''université.
Nos remerciements s'adressent plus particulièrement
à notre directeur, l'assistant KAYOMBO A ISUEL , pour avoir
accepté de nous diriger malgré ses multiples occupations, sans
oublier tout le corps professoral de l'université de Lubumbashi CENTRE
UNIVERSITAIRE DE KOLWEZI en générale et ceux de la faculté
des sciences économique et de gestion en particulier.
MULEKA MPUNGU JOEL
DIFFICULTES RENCONTREES
Ici il convient de signaler que d'une façon
générale, l'élaboration de notre travail n'a pas
été du tout facile par le fait que nous avons eu du mal à
recueillir certains renseignements sur la fusion de KOL et DCP car certains
agents que nous avons interrogés ont préférés
garder la discrétion sur certaines informations.
0. INTRODUCTION
Depuis plusieurs années, la Gécamines,
société d'Etat qui jadis, était considérée
comme « Poumon économique de notre pays »,
connaît aujourd'hui des moments de fonctionnement difficile. Ce qui a
donné lieu à la naissance de nombreuses sociétés
par actions et privées à responsabilité limitée
entre autres DCP, KOL, PLATMINES, CCC, COMETCO, etc.
C'est ainsi, pour se faire géant, DCP et KOL qui ont
réciproquement leurs actionnaires KATANGA MINING et NIKANOR,
décident de fusionner leurs apports. C'est dans ce cadre que nous avons
choisi comme sujet : « Fusion DCP/KOL, analyse et
perspectives d'avenir ».
1. PROBLEMATIQUE
D'une manière générale, la
problématique est l'ensemble des questions autour desquelles doit
tourner le travail1(*).
C'est ainsi que notre travail s'articulera autour de trois
grandes questions qui sont :
- Quelles peuvent être les raisons conduisant à
la fusion de ces deux grandes entreprises à savoir KOL et DCP ?
- Quelles peuvent être les implications ou perspectives
économiques et sociales résultant de cette fusion ?
- Quelles sont les critiques et suggestions que nous pouvons
émettre de manière à orienter cette fusion vers les
objectifs de l'entreprise ?
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
L'hypothèse peut se définir comme étant
une proposition aux questions que l'on se pose de la recherche formulée
en des termes tels que l'observation et l'analyse puissent fournir une
réponse.2(*)
Nous donnons une idée directive à titre
d'hypothèse. Les raisons conduisant à la fusion de ce deux
grandes entreprises KOL et DCP sont dues à la production plus
élevée. Les implications des perspectives économiques et
sociales résultant de cette fusion s'avèrent être plus
importantes parce que devant permettre ainsi de devenir le plus grand
producteur de cuivre en Afrique. Une fois la nouvelle usine commence à
produire en tant que plus gros producteur de cobalt dans le monde.
Les deux sociétés n'ont pas attendu le rapport
officiel de révisitation des contrats miniers de la RDC avant d'annoncer
la fusion. Des recommandations de la commission de révisitation semblent
avoir été publiées par certaines sources et l'objectif
étant de garantir une évolution normale de ces deux
sociétés au regard des dispositions prévues le code minier
congolais promulgué en 2003.
3. CHOIX ET INTERET DU
SUJET
a. CHOIX DU SUJET
Le choix de ce sujet nous est paru judicieux en fonction
d'une curiosité face à l'implantation des entreprises
étrangères à Kolwezi et plus précisément
dans notre milieu de vie dans lequel nous sommes observatrices scientifique et
en conséquence nous pouvons rester indifférente à ce
changement.
b. INTERET DU SUJET
Pour notre part, nous pensons que ce sujet est d'une grande
importance en ce sens qu'il permettra à nos lecteurs et à
l'opinion publique de connaître les raisons ayant engendré la
fusion de ces deux grandes entreprises KOL et DCP. Ce sujet permettra aussi aux
dirigeants de KOL et DCP d'avoir une idée sur les remèdes qu'on
peut apporter à la société pour sa relance pour le bien
être des travailleurs KOL et DCP d'une part et de la ville de Kolwezi en
même temps et de tout le pays d'autre part.
4. METHODES ET
TECHNIQUES
4.1 METHODE DE TRAVAIL
PINTO R. et GRAWITZ M. Définissent la méthode
comme étant « un ensemble d'opérations intellectuelles
par lesquelles une discipline cherche à atteindre les
vérités qu'elle poursuit, les démontrer et les
vérifier ».3(*)
Dans l'élaboration de notre travail et tout au long de
notre recherche, nous nous sommes proposée de faire recours aux
méthodes ci - après : l'induction et la méthode
historique.
a. La méthode inductive
La méthode inductive consiste à mener le
raisonnement partout d'un fait particulier afin de généraliser.
Cette méthode nous permettra, à partir des données
précises, de faire une analyse détaillée afin d'arriver
à certains résultats.
b. La méthode historique
Nous avons analysé les divers
événements qui ont influencé le niveau de production
à la Gécamines à travers les différentes
étapes historiques dans le but de pouvoir bien comprendre la situation
présente.
4.2 TECHNIQUES
Une technique est un ensemble des moyens ou outils mis
à la disposition des méthodes pour faciliter les
recherches.4(*)
Pour récolter les données nécessaires
à l'élaboration de notre travail, nous nous sommes servie de la
technique documentaire et de l'interview.
a. La Technique documentaire
Elle porte sur l'effet des traces des
phénomènes, elle permet aussi d'étudier et d'analyser les
documents pour arriver à atteindre le message en rapport avec le sujet
de recherche.
Par cette technique, nous aurons à consulter quelques
documentations qui seront mises à notre portée, notamment les
archives, les rapports d'études sur les états de production de
Katanga Mining.
b. Technique d'interview
Elle nous a permis d'aborder chaque fois différents
agents oeuvrant au sein de l'entreprise pour avoir des informations.
4.3 DELIMITATION DU
SUJET
a. Délimitation temporelle
Vue la disponibilité des données statistiques
mises à notre possession, notre analyse part de la période
couvrant les années 2006 à 2008. L'année 2006 est celle de
l'implantation effective de deux sociétés à Kolwezi,
tandis que celle de 2008 marque le début de la fusion DCP/KOL.
b. Délimitation Spatiale
Elle porte sur les installation ex Gécamines entre
autres : SKM, KTC, KTO, LUILU, TILWEZEMBE ayant fait partie
intégrante du groupe Ouest dont le siège reste toujours
Kolwezi.
4.4 PLAN SOMMAIRE DU
TRAVAIL
Outre l'introduction générale et la
conclusion, notre travail est subdivisé en trois chapitres ci -
après :
- Dans le 1er Chapitre, nous allons d'abord
définir les concepts de base, ensuite nous parlerons
- Dans le second chapitre, il sera question de la
présentation des entreprises Gécamines, KOL et DCP.
- Et enfin dans le troisième chapitre qui constitue
l'ossature même de cette étude, nous nous pencherons sur la Fusion
de KOL/DCP : analyse et perspectives d'avenir.
CHAPITRE I : CADRE
CONCEPTUEL ET THEORIQUE
Dans le présent chapitre, il sera question de
définir les concepts de base du sujet et de présenter
brièvement le cadre théorique.
SECTION 1 : DEFINITION
DE QUELQUES CONCEPTS DE BASE
§1. FUSION :
C'est la réunification intégrale ou partielle
de deux ou plusieurs sociétés pré - existantes.5(*)
La disparition d'une société qui se fait
absorber par une société qui se fait absorber par une autre,
laquelle deviendra plus importante.
§2. ABSORPTION :
L'absorption suppose qu'une société transfert
l'ensemble de ses biens actifs et passifs à une seconde
société précédemment existante.6(*)
§3. ANALYSE :
Une analyse est une opération intellectuelle
consistant à décomposer une ou un texte en ses
éléments essentiels afin d'en saisir les rapports et de donner un
schéma de l'ensemble.7(*)
C'est une étude faite en une de discerner les diverses
parties d'un tout.8(*)
§4. PERSPECTIVE :
C'est un événement ou une succession
d'événements éloignés mais probables qui se
présentent devant nous c.à.d pour cerner l'avenir.9(*)
L'aspect sans lequel une chose se présente ;
manière de considérer quelque chose.
§5. ACTION :
Opération menée par un acteur politique,
économique, social sur une population cible.10(*)
L'action c'est un titre de propriété d'une
fraction du capital d'une entreprise qui donne droit à des revenus
(dividendes) et à une participation au destin de l'entreprise (vote,
information).
§6. ACTIONNAIRE :
Toute personne physique ou morale associée au capital
social d'une même entreprise, par un apport financier ou d'action
ordinaire ou particulière.11(*)
§7. ENTREPRISE :
Alphonse VERHUSLST définit l'entreprise comme
étant une cellule économique où sont combinés
à l'initiative et sous les responsabilités de l'entrepreneur, les
facteurs nature, travail et capital en vue de la production des biens et
services dans le lucre.12(*)
SECTION 2 : CADRE
THEORIQUE
§1. NOTION SUR LA CRATION
DES SOCIETES
La société, née d'une convention, n'est
qu'un être moral, abstrait et donc fictif. Elle est incapable
d'accomplir le moindre acte par elle même, ceci malgré la
personnalité civile que la loi lui accorde. C'est pourquoi son
administration doit forcément être confiée à des
personnes physiques, associées ou non, désignées sous le
nom de gérants ou d'administrateurs.
Le point de départ des opérations de
constitution sont des écritures comptables par lesquelles est ouvert en
son crédit un compte capital. Ces opérations comptables fixent le
montant du capital comme il a été défini dans l'acte de la
société. Les opérations sont :
- La souscription du capital : les associés qui
s'engagent pour leur part. Cet engagement constate leur promesse d'apports qui
peuvent être faits en mises réunies ou en mises
séparées.
- La libération du capital ou la réalisation
effectives des promesses qui peuvent être pur et simple ou à titre
onéreux, en numéraires, en nature ou en industrie.
Comme déjà dit plus haut, les associés,
dès que la société est constituée, n'ont plus aucun
droit sur les biens de la société. Ils n'ont qu'un droit de
créance. Ce droit de créance est constaté :
a) Par la création au passif du bilan du compte capital
social
b) Par la création des droits sociaux
représentant les droits de chaque associé.
Ce droit ne s'exerce, en principe, qu'à la dissolution
de la société lors du partage de la masse de l'actif net. Mais ce
droit peut également s'exercer en cours d'exercice de la
société, à l'occasion de l'amortissement du capital
social. Ce droit est transmissible, ces parts sociales étant
négociables.13(*)
§2. NOTION SUR
L'ENTREPRISE
Suivant la personnalité de l'entrepreneur on
distingue les entreprises privées, publiques, mixtes et
multinationale.
· Les entreprises privées :
Ce genre d'entreprises sont celles ayant une forme
d'exploitation dont les propriétaires sont des personnes morales ou
physiques de droit privé et dont le but est la réalisation du
profit.
· Entreprises publiques :
C'est comme étant « une unité
juridique économique et financière affectée à la
production de biens et services à caractère
économique ».
Elle est placée selon les modalités diverses
sous l'autorité de l'Etat ou des autres personnes publiques.
Il est à remarquer que la participation
financière de la collectivité publique sous la forme d'actions ou
obligations dans le capital social de l'entreprise est particulièrement
exclusive et non partagée, càd il n'y a pas de participation
financière de personnes physiques ou morales.
Il existe deux types d'entreprises publiques à
savoir :
- L'entreprise publique à caractère
industriel et commercial
Sont celles qui ont comme objectif la production des biens
et services dans l'intérêt général de la
population.
Ex : La SNEL qui est chargée de la distribution du
courant électrique à la population.
- Entreprises d'Etat
Ce sont des Entreprises nationalisées, il s'agit
d'anciennes sociétés dont l'Etat s'est rendu propriétaire
par le mode exorbitant de nationalisation en acquérant la
totalité des actions tout en conservant le statut antérieur des
sociétés commerciales de droit privé.
· Entreprises mixtes
C'est une entreprise dans laquelle le capital de
l'entreprise est constitué d'une part des capitaux privés et
d'autres part des capitaux provenant de l'Etat, même ci la participation
financière de ce dernier puisse être minoritaire ou majoritaire il
est le propriétaire unique des actions de l'entreprise.
· Les entreprises multinationales
L'ensemble organisé des moyens soumis à un
centre de décision unique capable d'autonomie à l'égard du
marché et dont les établissements productifs sont activés
sur plusieurs territoires nationaux.
Nous pouvons définir une entreprise multinationale
comme étant « celle dont les activités se ramifient
à travers différentes pays, d'où la création des
ficelles qui fonctionnent selon les directives de la maison
mère ».
Ex : Coca cola.
Ce type d'entreprises se caractérisent par les
éléments suivants :
- Un statut national puisque toute entreprise commerciale ou
financière possède une nationalité.
- Une implantation de filiales à
l'étranger ;
- Une internationalisation des activités de
production.
- Un Etat major international qui contrôle et dirige
à partir d'un centre de décision unique.
Leurs activités échappent souvent au
contrôle des gouvernements et elles traversent différentes
frontières nationales.
Lorsqu'à la création, plusieurs personnes de
nationalités différentes apportent leurs capitaux, l'entreprise
n'est pas multinationale, mais sera de la nationalité du pays qui
accueille le siège social.
Ces entreprises développent des stratégies
économiques et financières autonomes. Elles ont tendance à
considérer la planète comme un marché unique des
producteurs et consommateurs.
§3. NOTION SUR FUSION,
ABSORPTION ET LIQUIDATION
· FUSION :
Deux ou plusieurs sociétés participent
à la constitution d'une nouvelle société. On parle dans ce
cas de fusion proprement dite qui comporte :
- la dissolution des sociétés fusionnantes
- la création d'une nouvelle société dont
la responsabilité morale est bien entendu différente des
personnalités morales des sociétés fusionnées.
v DISSOLUTION DES SOCIETES
FUSIONNEES
Cette dissolution comprend :
a) le travail préparatoire de la fusion :
càd le redressement, la régularisation en fonction des valeurs
acceptées par les parties.
b) Transmission des valeurs actives et passives.
Actifs 46.8 Nouvelle société Passifs
Solde Débiteur Solde
créditeur
SD
N.B :
Les comptes « *74 » et
« *64 » sont à virer dans le compte
« *82.2 Résultat brut hors exploitation de fusion »
et de la « *83.2 Résultat Net hors exploitation de
fusion ».
c) Le compte « 46.8 Nouvelle
société » est par le compte « 25 titres et
valeurs à plus d'1 an ».
d) Partage des ressources entre les associés des
sociétés dissoutes par le crédit de
« 44.7 ».
v CONTITUTION DE LA NOUVELLE
SOCIETE
Il y a enregistrement des apports des sociétés
fusionnées pour fixer le capital (en numéraire ou en nature).
· L'ABSORPTION
Une société absorbe une autre. On parle dans
ce cas de l'absorption, qui comporte :
- Une société dite absorbée qui transfert
l'ensemble des biens actifs et passifs à une deuxième
société et est dissoute.
- Une deuxième société dite absorbante
qui procède à l'augmentation du capital correspondant aux apports
de la société.
Ø COMPTABILISATION
a) Chez la société
absorbante
Elle procède à une augmentation de son capital
en tenant compte de :
- l'actif net apporté
- la valeur intrinsèque de ses propres parts ou actions
pour pouvoir déterminer le nombre des parts ou actions à
créer afin de maintenir l'égalité entre nouveaux et
anciens associé.
N.B :
La différence entre le nombre de parts à
la valeur nominale qui détermine l'augmentation du capital et de la
valeur intrinsèque constitue une prime d'émission appelée
« prime de fusion 10.7 »
On trouvera donc :
- Les écritures de l'augmentation du capital et de la
prime de fusion.
- Les écritures des réalisations des apports.
b) Chez la société
absorbée
- Elle fait un travail d'ajustement les comptes aux valeurs
retenues de commun accord pour la fusion.
- Elle transfert les actifs et les passifs à la
société absorbante en ouvrant un compte spécial
« 46.8 Société absorbante » Nouvelle
société.
- Le solde de 46.8 est viré pour les parts obtenues. Au
cas où le solde ne correspond pas au nombre de parts obtenues la
différence constitue une soulte pour la différence.
Actif 46.8 Sté Absorbante Passif
X 1
2 X
25 Valeur et titres à + d'1 an
57 Caisse
Soulte
On partage les ressources propres entre les associés
par les comptes courants et on remet s'il y a lieu, la soulte d'après le
schémas ci - après :
44.70 ASS X S/C Cour. 10.4 Cap Social
25 Val & Titres 44.71 ASS Y S/C Cour
11 Réserves
5 4
57 Caisse 44.72 ASS Z S/C Cour
13.0 Bénéfice Net
· LA LIQUIDATION
Comme l'homme, une entreprise naît, vit et meurt. La
mort d'une entreprise est couramment connue sans le vocable de
« liquidation ».
La liquidation intervient également lors de la fusion
de l'absorption.
La liquidation comprend :
- Les opérations de partage entre associés des
valeurs actives et passives.(La liquidation est opérée par les
liquidateurs choisis parmi les associés conformément au statut,
publication etc...)
- Les opérations de la liquidation proprement dite.
Si la valeur de l'actif est inférieur au passif,
à régler, les liquidations exigent.
v Des actionnaires responsables, indéfiniment les
sommes nécessaires.
v Des associés qui n'auraient pas encore
v Des associés qui n'auraient pas encore
libéré intégralement leurs apports, de procéder
à la réalisation de leurs promesses en compétant leurs
apports encore dus.
Si la société se réunit pas à
payer des dettes, elle sera déclarée en faillite et elle sera
liquidée par voie judiciaire après dépôt du bilan
(càd il y a cessation de paiement).
CHAPITRE II :
PRESENTATION DES ENTREPRISES : GECAMINES, KOL ET DCP
A voir l'intitulé de notre travail, il est tout
à fait indiqué au cours de ce deuxième chapitre que nous
puissions procéder à la présentation structurelle de trois
grandes entreprises du moment, implantées sur ce grand plateau de Manika
pour y mener l'exploitation minière. Cette démarche se fera d'une
manière chronologique, c'est - à - dire par ordre
d'ancienneté sur le site de Kolwezi en commençant bien sur par la
GECAMINES pour finir après par les deux dernières
précitées (KOL et DCP).
II.1 LA GECAMINES
La pierre angulaire sur laquelle la Gécamines a vu
jour reste indébutablement la grande société
appelée jadis l'Union Minière du Haut Katanga ou l'UMHK.
II.1.1 LE CADRE GENERAL
Pour la mise en valeur économique de l'Etat
Indépendant du Congo, le roi des belges, LEOPOLD II, eut l'idée
de créer une compagnie minière congolaise au Katanga pour
l'exploitation de Cuivre déjà travaillé par les
autochtones durant la période précoloniale dans les fours de
TENKE et ayant attiré la convoitise de certains peuplades africains
(NGELENGWA M'SIRI et les BAYEKE) et mêmes occidentaux (Anglais,
portugais et hollandais) avant l'expédition STAIRS et BODSON).
Cette société minière, l'UMHK, fut
créée le 28 Octobre 1906 par décret royal de Belgique
à partir d'un capital Belgo - anglais de la Société
Général de Belgique (SGB) et de la TANGANYIKA concession Ltd
(TCL). La prospection de la zone minière du Katanga fut effectuée
par le géologue Belge Jules CORNET.
C'est en 1909 qu'il y eut inauguration des usines de
Lubumbashi (UL) et le début officiel de production industrielle de
l'UMHK eut lieu en 1913 avec 2.500 tonnes de Cuivre celui - ci à
l'état brut devrait être raffiné dans les usines de la
société Métallurgique de HOBOKEN (SGMH) en Belgique ,
laquelle devrait traiter également les minerais cobaltifères et
d'étain.
En 1923, ce fut l'inauguration du siège de KIPUSHI,
sans le nom de mine de prince Léopold, puis en 1929, la naissance de
la société générale industrielle et chimique du
Katanga (SOGECHIM) pour la fabrication de l'acide sulfurique intervenant dans
le raffinage du cuivre. C'est l'ouverture du siège de Jadot ville (=
Likasi) avec extension des mines de KAMBOVE.
Enfin en 1930, la mine de Kolwezi de Mutoshi (Ex RUWE) fut
ouverte à l'exploitation pour être complétée
après par celle de la cité Kolwezi. Le 14 Juillet 1941, ce fut
l'achèvement et l'inauguration de concentration de la
société métallurgique du Katanga (METALKAT actuelle UZK)
pour le traitement de minerais de Zinc.
L'U.M.H.K eut une double vocation, c'est - à - dire
celle de l'exploitation minière d'abord du cuivre, du cobalt,... et
ensuite celle de la commercialisation de tous ses produits miniers à
travers le monde pour un essor économique et social du Congo et
même de la Belgique. C'est à dire que cette entreprise nuit sur
pied des infrastructures sociales pour la stabilisation à demeure de
son personnel.
La production, dans son ensemble, de cuivre passer de 1912
à 1960, de 2.500 tonnes à 300.000 t en accusant une
période difficile suite à la crise mondiale de 1929 à
1932, pour être plus prospère durant les deux guerres mondiales
avec le système imposé aux congolais de l'effort de guerre par la
métropole.
A l'accession du traits à son indépendance et
malgré les mutations jusqu'en 1967 (sécession, guerre civiles) la
production minière (cobalt, cuivre) fut maintenue.
Cependant, l'avènement de la deuxième
République en 1965 sous l'égide du Général MOBUTU
va imposer au pays un autre projet de société visant la
réaffirmation de « l'indépendance
économique » du Congo.
En effet, durant l'époque coloniale, l'Etat
détenait d'importantes participations dans les sociétés
minières ainsi que dans leurs filiales situées à
l'intérieur et à l'extérieur du pays (dont la
société Générale de Métallurgie de HOBOKEN
et la société Générale des minerais)
II.1.2 APERÇU
HISTORIQUE
Pour permettre au secteur minier de reprendre le rôle
qu'il avait joué durant la colonisation dans le développement
économique et social du pays, l'Etat prit des mesures énergiques
en vue de lui permettre de s'assurer désormais jusqu'à environ
90%, le contrôle de l'ensemble du patrimoine minier avec la
création de la Gécamines, l'une des quatre sociétés
d'Etat (MIBA, OKIOLO, FORMINIERE).
Pour mieux comprendre cette évolution historico -
économique de la Gécamines en générale et groupe
Ouest en particulier dont le siège réside à Kolwezi, nous
avons voulu reproduire le tableau ci - dessous de la production annuelle de
métaux de cuivre et de cobalt à partir de 1965, année de
l'avènement de la 2ème République avec la prise
du pouvoir par l'Etat Major Général de l'armée sous
l'égide de MOBUTU.
Ce porte feuille constituait une source substantielle des
revenus pour l'Etat actionnaire. A titre indicatif, jusqu'en 1920, les
revenus du porte feuille représentaient en moyenne 35% des recettes
totales de l'Etat. Suite à un tour de passe juridico - financier
réussi à la veille de l'indépendance/loi belge du 16 Juin
1960, par les grands holdings belges qui tenaient à préserver
leurs intérêts dans le secteur minier congolais, le portefeuille
légué au jeune état indépendant fut de
manière délibérée fortement réduit. Ainsi
durant les premières années de l'indépendance, le secteur
minier échappait dans une large mesure au contrôle des
autorités congolaises et le trésor public n'en profitait pas au
temps de la colonie.
C'est dans ce contexte qu'en 1967 l'Union Minière du
Haut Katanga (UMHK) une société productrice de cuivre, ut
nationalisée. Elle devient la Générale Congolaise de
Minerais (GECOMIN) pour être en 1972 rebaptisée en
Générale des Carrières et des Mines càd la
Gécamines, ou sa qualité d'une des principales
sociétés pourvoyeuses de devises fortes pour l'Etat.
TABLEAU EVOLUTIF DE LA PRODUCTION ANNUELLE DE
CUIVRE ET DE COBALT
TABLEAU N°1
ANNEE
|
CUIVRE (t)
|
COBALT (t)
|
1965
1966
1967
1968
1969
1970
1971
1972
1973
1974
1975
1976
1977
1978
1979
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
|
287.568
309.239
318.976
318.976
362.216
385.460
405.832
428.203
460.697
471.072
463.835
407.704
450.938
391.347
369.796
425.695
468.241
466.404
465.792
465.549
476.233
476.033
473.373
438.451
422.492
338.708
222.097
134.993
45.910
29.300
34.000
|
8.385
10.945
9.718
10.540
10.590
13.958
14.518
13.043
15.052
17.542
13.644
10.686
10.208
13.095
14.029
14.593
11.123
5.475
5.360
9.075
14.033
14.518
11.871
10.026
9.311
9.981
9.662
6.547
2.092
3.274
4.200
|
SOURCE :(14(*))
En visualisant minutieusement ce tableau, force est de
constater que la Gécamines connut une production minière
ascendante de Cuivre 1965 à 1972, date de la création de la
Gécamines. Cette croissance atteint son apothéose à partir
de 1973 suite au concours financier de la banque Arabe Libyenne. Ce fut
là l'application du premier plan quinquennal initié cette
entreprise (1970 - 1974)(P1)
Le 2ème plan quinquennal (1975 - 1980)
(P2) visant l'augmentation de la production de cuivre de 470.000 à
600.000 t en 1980 et suite aux événements politiques survenus
surtout en 1978 entre l'Angola et la RDC avec l'entrée à Kolwezi
des ex gendarmes katangais ayant engendré l'intervention armée
des parachutistes français, la plupart des techniciens blancs oeuvrant
au groupe ouest furent rapatriés en Europe à cause de cette
guerre du 13 Mai dite « la guerre de six jours ». Ce fut
là une guerre économique imposée au régime Mobutien
en vue de saboter le fameux P2 de Luilu et privé ainsi le pays des
ressources financières devant lui permettre l'essor de la
Gécamines.
Malgré le départ massif des expatriés
occidentaux, les techniciens congolais relevèrent le défi en
faisant fonctionner l'entreprise, tout en maintenant le rythme de production
minière, grâce également au déstockage des remblais
stratégiques des minerais de 1980 à 1987.
Toute fois, il y a lieu de remarquer la chute de la
production du métal de cobalt de 1982 - 1983, après les
tentatives de notre pays d'imposer ses prix sur le marché mondial.
En 1990, ce fut la suspension de financement par les
bailleurs de fonds internationaux, consécutive au désordre
socio - politique vécu au pays depuis le début de la
démocratisation. Cette année fut, à coup sur, la descente
de cette entreprise minière aux enfers due aux mobiles divers que nous
aurons développé dans la partie relative à la politique du
partenariat imposé à cette grande société
minière par l'Etat congolais en application du fameux « code
minier ».
Et avant d'aborder le dossier, il sied de voir d'abord en
grandes lignes la structure organique actuelle de la Gécamines.
II.1.3 STRUCTURE
ORGANISATIONNELLE ET FONCTIONNELLE
PCA
ADG
ADGA
ADFI
ADT
DEX/O
DEX/C
DEX/S
PRD
CTG
SG
DPA
DRH
DAT
AI
TRG
UZK
FELCO
DSA
AO
(15(*))
LEGENDE
PCA : Président du conseil d'administration
ADG : Administrateur Directeur Général
ADGA : Administrateur Directeur Général
Adjoint
ADT : Administrateur Directeur Technique
ADFI :Administrateur Directeur Financier
TRG :Trésorier Général
CTG : Contrôleur Général
PRD : Planification, Recherche et
Développement
DEX/S : Directeur des Opérations du Groupe
Sud/l'shi
DEX/C : Directeur des Opérations du Groupe
Centre/likasi
DEX/O : Directeur des Opérations du Groupe
Ouest/kzi
SG : Secrétaire Général
DPA : Directeur des Participations
DRH : Directeur des Ressources Humaines
AI : Directeur de L'Audit Interne
DAT : Directeur des Approvisionnements
AO : Directeur des Ateliers Ouest
DSA : Directeur de Départe ment des Services
Administratifs
UZK : Usine de Zinc de Kolwezi
La lecture de cet organigramme montre à suffisance
le gigantisme de la structure Gécamines comprenant à la
tête le Conseil d'Administration comme organe de conception,
d'orientation et décision. En dessous de lui, vient la Direction
Générale s'occupant de la coordination et d'exécution de
toutes les dispositions relatives au fonctionnement normale de cette grande
entreprise minière du pays. Elle est secondée dans ses multiples
tâches par les Directions Technique et financière, chacune avec
ses départements , sièges, divisions et services divers.
Au niveau de chaque groupe minier, nous trouvons la
Direction Exécutive des exploitations placée sous le
contrôle d'un DEX ayant sous sa dépendance les sièges, les
départements ainsi que d'autres services détachés.
Quand au groupe Ouest, compte tenu de son importance
minière, le DEX est assisté dans ses fonctions par deux DEX
adjoints dont l'un s'occupe des mines et l'autre de la métallurgie.
En dessous d'eux, nous retrouvons les différents
sièges tels que LUILU, KTC, KAMOTO, UZK, FELCO, DTG, KZC, SKM, LUENA
ainsi que les départements (ex : DSA/O, puis les divisions /ENS/O,
AGO, TRG, DCI) et enfin les services divers. Ci - dessous, nous vous
présentons les deux structures anciennes et nouvelles de la
Gécamines au groupe Ouest.
II.1.3.1 ORGANIGRAMME STRUCTUREL ET FONCTIONNEL
ANCIEN
DEX/O/DIR
DEX/SECRETARIAT
DEX/A/MINES
DEX/A/MET
UZK/
DIR
LNA/
DIR
LUILU/
DIR
SKM/
DIR
DSA/O
DTG/O
KTC/
DIR
FELCO
KZC/
DIR
SERVICES
DETACHES
GMS/O
AO
GEO
EMM/O
JUR/O
FCC/O
MNZ
GI/O
CAN/O
DET
GSO
EC/O
DIF/IFC
HST/O
ACO
TRF/O
EMI/O
EMT
EGO
MED/O
Source : Gécamines siège KAMOTO/DCE
Les services détachés sont gérés au
niveau du groupe par le DEX/O, mais dépendent aussi directement de leurs
directions mères se trouvant au central à Lubumbashi.
II.1.3.2 ORGANIGRAMME STRUCTUREL ACTUEL
DEX/O/DIR
DEX/SECRETARIAT
UZK/
DIR
LNA/
DIR
LUILU/
DIR
SKM/
DIR
DSA/O
DTG/O
KTC/
DIR
KZC/
DIR
FELCO
SERVICES
DETACHES
AO
GMS/O
EMM/O
GEO
MED/O
EC/O
EGO
GSO
EMT
DET
EMI/O
CAN/O
TRF/O
GI/O
ACO
MNZ
HST/O
FCC/O
JUR/O
DIF/IFC
Source : Gécamines siège KAMOTO/DCE
II.1.4 LES MOBILES DES
PARTENARIATS
L'économie nationale, disions - nous, en grande
partie sur l'exploitation des produits miniers notamment le Cuivre
exploité par la Gécamines, qui constituent l'essentiel des
exportations du pays . or à partir des années 1975, notre
économie nationale manifestant déjà certains signes
annonciateurs de son effondrement suite à l'incompétence des
gestionnaires des entreprises publiques, en l'occurrence la GCM de la
corruption quasi institutionnalisée par le régime de
l'époque, de la chute spectaculaire des cours du cuivre sur le
marché mondial .
C'est dans ce contexte que la Gécamines KOLWEZI ne
pouvait pas échapper au divers maux rongeant le secteur minier et connut
entre autres les difficultés ci - après :
- Le non financement des projets à réaliser
suite à la suppression de financement par les bailleurs des fonds
internationaux
- L'effondrement partiel en Septembre 1991 de la mine
souterraine de KAMOTO privant ainsi la GCM - KOLWEZI d'une partie de sa
production.
- Le manque des outils de production et des pièces de
rechange pour les divers engins, de processeurs, des consommables et d'autres
articles nécessaires aux travaux d'exploitation
- La détérioration au fil des années de
la capacité d'autofinancement de la GCM ainsi que de son
insolvabilité.
- Le refoulement massif du personnel Kasaien (#177; 9200
agents) de 1992 à 1993, sous l'investigation des problèmes socio
- économiques
- L'opération « mitrailles »
dépouillant surtout la GCM - Kolwezi de son matériel cuivreux
technique pour des raisons fallacieuses économiques (création
d'une classe moyenne katangaise).
- L'assainissement d'une partie du personnel sous
l'étiquette trompeuse de « l'opération départs
volontaire » ou « ODV » en 2004 avec le concours
de la Banque Mondiale (#177; 4500 travailleurs du groupe Ouest sur 10.655 ODV
pour un effectif total de près de 21000 agents).
- Le délaissement du personnel GCM à son triste
sort avec un salaire mensuel échelonné sur toute une
année, d'où la démotivation, l'indiscipline, la
débrouillardise,...
C'est suite à ce tableau combien sombre que l'Etat
congolais, dans ses multiples tentatives et mesures de redressement
économico - financier de la Gécamines, avait jugé bon
d'autoriser cette entreprise minière à trouver des partenaires
étrangers pour constituer des joints - ventures de longue durée
en vue de rentabiliser l'exploitation des gisements dont elles
détenaient les titres et les droits.
Pour l'Etat congolais, les mobiles de ces partenariats sont
les suivants :
· La situation socio - économique catastrophique
ayant engendré une pauvreté extrême de la majorité
de la population.
· Un faible taux de croissance
· Des nombreuses infrastructures de base à
réhabiliter ou à construire.
· Un endettement extérieur insoutenable.
· Un refus de mourir des entreprises minières
congolaises et en l'occurrence la Gécamines.
Comme on peut le constater, le souci de l'Etat congolais est
de relancer le secteur minier notamment à Kolwezi jadis
considéré comme « le poumon économique du
Congo » en vue d'en faire un catalyseur de l'économie du pays
pour en tirer le maximum des revenus (l'impôts, dividendes et autres
redevances), ressources nécessaires pour jeter les fondements d'une
croissance durable et réduire, à terme, la pauvreté
à Kolwezi et par ricochet dans tout le pays. C'est à ce titre que
les contrats miniers des partenariats ont été signés avec
DCP et KOL.
II.2. PRESENTATION DE
L'ENTREPRISE D.C.P
II.2.1 DENOMINATION ET
LOCALISATION
L'institution est dénommée DRC Copper and
Cobalt Projet (le projet du Cuivre et Cobalt en RDC), en sigle DCP. Son
siège social est situé sur l'Avenue Lusanga N°57 Commune de
Dilala. Son numéro d'identification est le C9625 IDN - 1933 -
N44887L.
II.2.2 STATUT JURIDIQUE
La DCP est une entreprise ou une société par
action à responsabilité limitée, SARL en sigle. Ceci
étant, le partage des bénéfices de la production
s'effectue selon l'apport des actionnaires, ici la Gécamines et
NIKANOR.
II.2.3 HISTORIQUE
Commencé officiellement le 01 Août 2006, la DRC
Copper and Cobalt Project, n'est autre qu'une partie de la Gécamines qui
fut l'une des grandes entreprises mondiales du point de vue de la production du
Cuivre et du Cobalt, une société d'état congolais.
En effet, la Gécamines a connu une crise très
considérable qui l'entraînait vers la faillite. Elle a dû
passer plus de 5 ans sans quasi produire, ce qui a poussé cette
entreprise une grande partie de ses agents. C'est la fameuse
« opération départ volontaire ».
Pendant qu'elle allait revenir à sa position d'autre
fois en diminuant les effectifs de ses agents, la Gécamines n'a pas pu
atteindre ses objectifs. Alors, avec la libéralisation du secteur
minier, déclaré par le gouvernement actuel, le groupe NIKANOR,
qui est une entreprise mondiale de l'extraction et de la transformation du
Cuivre et du Cobalt a proposé un marché au gouvernement congolais
pour pouvoir extraire et transformer le Cuivre et le Cobalt de la
République Démocratique du Congo.
C'est ainsi qu'est né DCP qui signifie « Projet
du Cuivre et du Cobalt en RDC », c'est - à - dire que le
partenariat de la GCM et NIKANOR forme ce qu'on appelle D.C.P.
II.2.4 STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNELLE DE DCP
DIRECTEUR GENERAL
SECRETARIAT DU DG
SERVICE DE SECURITE
DIRECTEUR DES MINES ET CARRIERES
DIRECTEUR FINANCIER
DIRECTEUR DES H/R
DIRECTEUR DE L'INGENEERING
DIRECTEUR DE LA METALLURGIE
Contrôleur Financier
Division des H/R
Responsable du Concentrateur
Chargé de Technique
Responsable de la nouvelle Usine de Luilu
Division
Technique
Division
des opérations
Division
de la Formation
Division
de
Maintenance
Chargé de la formation
Gestion des ressources Humaines
Responsable du réseau
Chargé du Laboratoire
Responsable de la Maintenance
Chargé des achats
Carrière KOV
Chargé du Budget
Equipements fixes
Gestion des Programmes Medico - sociaux
Chargé du Concentrateur
Chargé des Stocks
Carrière Kinanga
Equipements Mobiles
Chargé de la Maintenance
Relation du travail
Chargé de la comptabilité
Carrière Tilwezembz
Equipements Semi mobiles
Sélectivité
Géologue
Topographie
Prospection
Hydrogéologie
Laboratoire
Stab. et env.
Drilling
Suivi Hydro
Hydrologie
Source : DCP Manuel Procédures
II.3. PRESENTATION DE
L'ENTREPRISE KOL
II.3.1 DENOMINATION ET
LOCALISATION
L'institution se dénomme « KAMOTO OPERATING
LIMITED » KOL en sigle cette dernière regorgeant la mine
souterraine Kamoto, le Concentrateur de Kamoto (KTC), l'Usine de Luilu (LUI),
est située à plus ou moins dix Kilomètres de la ville de
Kolwezi, non loin de la Cité Gécamines KAPATA au Sud de la
Cité Gécamines LUILU dans la Commune de Dilala.
II.3.2 HISTORIQUE
L'entreprise KOL société privée a
acquis certaines installations de la Gécamines à l'occurrence le
siège de la Mine souterraine de Kamoto (KTO), le concentrateur de Kamoto
(KTC) et l'usine de LUILU et tout le personnel de cette filière.
En effet, à la date du 27 Juin 2006, Kamoto Copper
Company « KCC » propriétaire exclusive de Katanga
Mining Limited prend officiellement la relève de l'exploitation
minière du gisement de Kamoto. KCC lance ainsi le retour de l'un des
plus grands producteurs de Cuivre et de Cobalt au monde.
Dépositaire d'un patrimoine imposant, KCC
ramènera progressivement sur une période de 5 ans l'exploitation
de Kamoto au niveau antérieur de production de cuivre et de cobalt, soit
plus de 150.000 tonnes de cuivres et 5000 tonnes de cobalt, moyennant des
dépenses en capital d'environ 426.000.000 dollars. Grâce à
un tel investissement, Kamoto sera en mesure de résister aux futurs
chocs de prix des matériels qui pourraient intervenir pendant et
après la mise en route de 5 ans.
C'est ainsi que notre étude sur l'ex -
Gécamines groupe Ouest qui comprenait jadis plusieurs sièges tels
que : DSA, KTC, UZK, KTO, KZC, LUILU,... reste d'une importance capitale
du fait certains de ces sièges ont été cédé
à KOL, à savoir KTC, KAMOTO, LUILU.
II.3.3 SITUATION
DEMOGRAPHIQUE
Concernant l'aspect démographique, la période
allant de 2003 à 2007 est regroupée en deux parties ci -
dessous :
1° De 2003 à fin Juin
2006 « GECAMINES »
2° De Juillet 2006 à nos jours
« KOL »
Pour ce faire, KOL a démarré ses
activités de la réhabilitation des installations notamment les
sièges de Kamoto mine souterraine (KTO), Kamoto Concentrateur (KTC) et
l'usine de Luilu (LUI) Les travailleurs de la GCM qui travaillaient dans ces
sièges ont été récupérés à KOL
le 1er Mai 2006 et leur nombre s' élevait à 1250,
raison de 1246 hommes et 4 femmes) ; soit 433 hommes et 2 femmes du
siège de Kamoto. Mais à partir du 31 Mars 2007, l'effectif des
agents s'élevait à 1873 à KOL parmi lesquels nous
comptons au siège de Kamoto Mine souterraine (KTO) 501 agents dont 5
femmes. Ce personnel comprend à son sein quatre catégories
d'agents, à savoir :
- Les ex - agents Gécamines
- Des départs volontaires réembauchés
- Les diplômés des instituts secondaires,
supérieurs
- Universitaires nouvellement engagés
- Agents expérimentés venant d'autres
entreprises.
II.3.4 STRUCTURE ORGANIQUE ET
FONCTIONNELLE KOL
ADMINISTRATEUR DIRECTEUR GENERAL
DIRECTEUR GENERAL
App. Achat et logistique
Chef de Div. Des techno. de l'info.
Directeur Financier
Directeur Administratif
Directeur Technique
Directeur des Opérations
Directeur Recherches, Développement et Program.
Adm. Réseaux syst. de l''nfo
Chef de Serv. Trp et logis.
Assistant Comptable Senior
Chef de Division Bureau Technique Central
Directeur du Siège de KAMOTO/MINES
Chef de Div. Fondation Katanga et Initiative sociale
Chef de Division Métallurgique
Chef de Division Financière
Directeur de Siège DIMA/KTC
Chef de service planification
Chef de Division Electromécanique KTO, KTC LUILUI
Chef de Div. Sécurité et Méd. Trav.
Directeur de Siège Usine LUILU
Chef de division hydrogéologique
Superviseur Comptable
Chef de Division Méthode et foration Maintenance
Chef de Div. formation
Chef de division géologique
Chef de Div. Sécurité
Equipe Comptable additionnelle
Chef de Division Utilité voirie énergie, SGX et
Habitation
Chef de service Staff Mylene Counouble
Chef de division Garage Central Véhicules et engins
Chef de Division études constructions industr.
Chef de Service MED.
Source : Renseignements recueillis à la
D.G/KOL
CHAPITRE III : FUSION
KOL/DCP : ANALYSE ET PERSEPECTIVES D'AVENIR
Dans ce Chapitre qui constitue le noeud de notre travail, il
sera question de mettre en exergue les mesures et décisions prises par
le gouvernement congolais de privatiser le secteur minier et ainsi accepter
certaines multinationales privées à travailler en collaboration
avec certaines entreprises Etatiques.
Au regard de tout ce qui précède il sera
également question d'épingler les différentes clauses qui
revêt deux aspects principaux à savoir : Fusion KOL/DCP ainsi
que les perspectives d'avenir
SECTION 1 : ANALYSE
SITUATIONNELLE
§.1 PRESENTATION
GENERALE
Notre élan part de 1988 année ou la GCM de
dégringoler en ce qui concerne la production suite aux vieillissement de
l'outils de la production et aussi et surtout suite à l'embargo
économique intervenu en 1990 (assassinat des étudiants à
l'UNILU) et dans le souci de relever le tissu économique du pays qu'il a
été judicieux pour les autorités politiques de faire appel
aux privées afin de relancer la production, voilà le pourquoi de
la présence de KOL et DCP dans notre entité Urbano rural de
Kolwezi.
Vu tant ce qui précède il sera question de
faire une radioscopie de toutes les entreprises en ce qui concerne ses
différentes productions il s'agira de la : GCM, KOL, DCP.
§.2 PRESENTATION DES
DONNEES DE LA GCM
TABLEAU N°2 : PRODUCTION CUIVRE ET COBALT
EN TONNAGE
ANNEE
|
Cu (t)
|
Co (t)
|
1988
|
177.848
|
5.046,6
|
1998
|
165.014
|
5.128,7
|
1990
|
133.291
|
5.099,4
|
1991
|
96.203
|
3.402,9
|
1992
|
68.762
|
2.895,4
|
1993
|
18.785
|
568,5
|
1994
|
14.082
|
598,2
|
1995
|
18.347
|
1.367,7
|
1996
|
27.209
|
1.199,4
|
1997
|
15.153
|
895,1
|
1998
|
21.861
|
1.858,8
|
1999
|
24.015
|
1.842,0
|
2000
|
20.195
|
1.696,5
|
2001
|
11.266
|
1.257,6
|
2002
|
7.024
|
439,1
|
2003
|
1.865
|
53,8
|
2004
|
6.507
|
118,5
|
2005
|
20.117
|
1.615,7
|
2006
|
20.718
|
1.716,5
|
Source : DT/GCM
Groupe Ouest.
Graphique N°1 : Evolution graphique du
Cuivre de 1988 à 2006
Graphique N°2 : Evolution Graphique du Cobalt de
1988 à 2006
PRODUCTION DCP
TABLEAU N°3 : PRODUCTION DCP DU CUIVRE ET
DU COBALT
ANNEE
|
CUIVRE
|
COBALT
|
2007
|
36362 t
|
1638,5 t
|
Jusqu'en Juin 2008
|
19.600 t
|
912,71 t
|
Source : DT/DCP
Interprétation du tableau
Nous constatons que la production est entrain de
connaître une croissance remarquable. En rapport avec le Cuivre nous
pouvons dire que de façon prévisionnelle que la production 2008
sera supérieure à celle de 2007 et en faisant une extrapolation
pour la production de 6 premiers mois de l'année en cour, cela
étant, il en est de même pour le Cobalt.
TABLEAU N°4 : PRODUCTION KOL DU CUIVRE ET
COBALT
ANNEE
|
CUIVRE
|
COBALT
|
2007
|
1.100 t
|
400 t
|
Jusqu'en Juin 2008
|
1.320 t
|
480 t
|
SOURCE :
Renseignement recueillis sur le net http:/WWW.Katangamining.Com
Interprétation du Tableau
Nous remarquons bien évidemment une reprise de la
production tant du Cuivre que du Cobalt, cette reprise de la production a
été sanctionnée par le renouvellement de
l'équipement de production, c'est pourquoi nous constatons l'allure de
la production est croissante.
PRESENTATIONS DES DONNEES
SYNTHETIQUES
TABLEAU N° 5 : Production KOL/DCP du
Cuivre et Cobalt en tonnage
ANNEE
|
CUIVRE
|
COBALT
|
2007
|
37.462 t
|
2038,5 t
|
Jusqu'en Juin 2008
|
20.920 t
|
1392,71 t
|
SOURCE : Tableau élaboré
par nous même KOL + DCP
Interprétation du Tableau
L'allure de la production est ascendante comparativement
à la dernière production de la Gécamines, nous constatons
qu'avec KOL/DCP la reprise de la production est sensible par extrapolation,
nous pouvons dire que la production totale de 2008 sera supérieure
à celle de 2007.
SECTION 2 : FUSION
KOL/DCP
La fusion de Katanga mining et NIKANOR a été
approuvé Vendredi 11Janvier par une grande majorité des
actionnaires des deux sociétés et a été
déclarée inconditionnelle. A compter du 21 Janvier, Katanga va
assumer l'ensemble du contrôle de gestion et financière de la
société fusionnée
- Sur le plan des actions
La fusion a été effectuée au niveau des
actionnaires Katanga mining et NIKANOR.
- Sur le plan organisationnel du travail
La fusion est quasi effective et progressive
- Du point de vue juridique
La fusion n'est pas encore effective, d'où jusque
là, la gestion est entrain d'être progressivement
centralisée d' une même direction
§1. MOTIF OU RAISONS
La stratégie des deux sociétés consiste
à permettre la mise en production des complexes miniers tout en
étudiants des possibilités d'expansion si les paramètre
stratégique le permettent.
- Raisons principales
· Leadership dans le secteur d'activité : la
société issue de la fusion aura plus d'importance et sera un des
leaders dans le secteur.
· Valeur ajoutée pour l'ensemble des
intéressés : Des redevances et taxes plus
élevées et des projets de RSE (Responsabilité Sociale
d'Entreprise) ayant plus d'impact devraient permettre d'accroître
considérablement sa valeur au profit des deux groupes d'actionnaires,
et de la population et du gouvernement de la RDC.
· Importantes synergies financières et
opérationnelles : l'intégration des deux projets voisins
permettra d'importantes synergies financières et opérationnelles
grâce aux économies faites sur les dépenses
d'équipements et de fonctionnement, une production plus
élevée de meilleures récupérations, une logistique
optimisée et des besoins de financement moins importants.
§2. OBJETCIFS
Katanga mining et NIKANOR a comme objectif :
- Faire du travail un outil de base qui produit
quantitativement et qualitativement le cuivre et le cobalt.
- Faire développer l'esprit d'équipement et de
collaboration entre ses travailleurs.
- Réhabiliter les bâtiments scolaires et les
hôpitaux de la ville de Kolwezi.
SECTION 3 :
PERSPECTIVES D'AVENIR
La fusion entre KOL et DCP permettra à ces deux
sociétés ou à la nouvelle société issue de
la Fusion d'avoir le leadership sur le marché mondial du cuivre et du
cobalt dans les années à venir et par la même occasion les
deux sociétés ou la nouvelle société issue de la
fusion aura le monopole de fixer le prix du Cuivre et du Cobalt sur le
marché mondial.
SECTION 4 : CRITIQUES
ET SUGGESTIONS
§1. CRITIQUES
- Le fait de la confidentialité et du mauvais
contrôle de la production peut provoquer la réduction de la part
des bénéfices de la GECAMINES et le paiement de la
fiscalité.
- Le étrangers touchent de grands salaires de
même que l'entreprise comprend un grand pourcentage des travailleurs
vieux qui bloquent le recrutement des jeunes et leur formation.
- La Générale des Carrières et des Mines
risque d'être épuisée et ne pas se relever pour redevenir
d'ancien poumon du pays.
§2. SUGGESTIONS
Vu l'enjeu que présente le secteur minier pour
l'avenir de la République Démocratique du Congo, nous pensons que
c'est d'abord dans le secteur que le gouvernement congolais doit tirer les
enseignements essentiels qui éviteraient à la RDC le sous
développement. C'est dans ce domaine qu'ensemble, la R.D.C et ses
partenaires, doivent afficher la volonté de relever le défi en
faisant que tous les moyens soient mis en oeuvre afin de garantir au peuple
congolais le mieux être escompté car sans cela, le potentiel
minier de la RDC ne pourra devenir un des moteurs de reconstruction et de son
développement.
Sur ce, nous suggérons que certaines conditions
soient observées afin de redynamiser le secteur minier pour
l'épanouissement intégral du peuple congolais et le
développement de la RDC.
Nous citerons notamment :
- Une transparence totale de la part de l'entreprise dans sa
production, doit être exigée. Le gouvernement de son
côté doit rendre public les contrats miniers hérités
du passé.
- Le gouvernement congolais, avec l'assistance des partenaires
internationaux, doit créer un groupe de travail d'experts congolais
autonomes et d'autres oeuvrant au sein de l'entreprise pour le suivi et le
contrôle efficace.
- Réviser les contrats dits
« léonins » avec patriotisme, loyauté,
perspicacité et dans le grand sérieux afin du faire triompher
l'intérêt supérieur de la nation tout en brisant tous les
actes qui visent à brader le patrimoine national, comme c'est le cas
de la GECAMINES dans les accords et contrats avec les entreprises KOL et
DCP.
§3. FAISABILITE
Sur la plan opérationnel, tout au début de
synergie sont déjà en voie de réalisation, un
combiné étude de faisabilité et plan de mine pour le
patrimoine commun et de devrait être achevé d'ici Septembre 2008.
D'où il nous est impossible de donner une réponse à
l'heure actuelle mais nous pensons qu'une année au d'avantage devrait
être nécessaire pour réaliser cette étude de
faisabilité.
CONCLUSION GENERALE
Nous voici au terme de notre travail qui a
été de longue haleine et dont l'aboutissement ne constitue
nullement pas l'épuisement de tout le sujet mais plutôt une porte
ouverte pour les recherches futures.
Dans ce cursus scientifique, force nous a été
donnée de cerner dans un premier temps non seulement les divers
éléments définitionnels d'appoint en vue de mieux
appréhender la quintessence même de cette étude.
Au deuxième volet, nous nous sommes appesanti sur la
présentation des entreprises Gécamines, KOL et DCP.
Enfin, dans le troisième volet, nous nous sommes
attelé à l'analyse fusionnelle entre KOL et DCP ainsi que ses
perspectives d'avenir.
En effet, en ce qui concerne la fusion de deux institutions,
l'objectif est de former le géant mondial du Cuivre et du Cobalt et qui
aura bien évidemment des conséquences positives sur le socio
économique dans le Chef de la population urbano rurale de Kolwezi.
Il y va donc de l'intérêt de notre Etat
d'appliquer d'une manière rationnelle le système de partenariat
des grandes entreprises privées et publiques s'avérant
crédibles pour un conseil radieux de toute la République et plus
particulièrement de la ville urbano rurale de Kolwezi.
BIBLIOGRAPHIE
- OUVRAGES :
1. IKOS R, La Gécamines une culture et une
civilisation, Lubumbashi, 2006
2. PINTO R. et GRAWITZ M., Méthodes de Sciences
Sociales, Paris, éd. Dalloz, 1977.
3. MULUMBATI N, manuel de sociologie
générale, éd Africa, 1980
4. VERHULS A., Comptabilité des
Sociétés, éd Kinshasa 1992, mise à jour
5. VERHULS A., Economie de l'entreprise, éd
Kinshasa . CRP, 1950
- DICTIONNAIRES
1. Dictionnaire Petit Robert, éd. Librairie, Paris,
1973
2. Dictionnaire, Micro Robert, éd., Librairie, Paris,
1998
- REVUES
1. SAMIRG, « Balises, la faillite en
chiffres », in jeunes Afrique N°1948, du 18 Mai 1998
- COURS :
1. KATUTWA D, Cours de rapport économique et
correspondances Commerciales française, UNILU Extension de
Kolwezi, G1, Année Académique 2000 - 2001.
2. NGONGO J.C, Cours de méthodes de recherches en
sciences économiques, UNILU/Extension de Kolwezi, 1er
Graduat, Année Académique 2001 - 2002.
- INTERNET
1.
http://WWW.katangamining.com
TABLE DES MATIERES
EPIGRAPHE
I
DEDICACE
II
DIFFICULTES RENCONTREES
III
0. INTRODUCTION
1
1. PROBLEMATIQUE
1
2. HYPOTHESE DU TRAVAIL
2
3. CHOIX ET INTERET DU SUJET
2
a. CHOIX DU SUJET
2
b. INTERET DU SUJET
3
4. METHODES ET TECHNIQUES
3
4.1 METHODE DE TRAVAIL
3
4.2 TECHNIQUES
4
4.3 DELIMITATION DU SUJET
5
4.4 PLAN SOMMAIRE DU TRAVAIL
5
CHAPITRE I : CADRE CONCEPTUEL ET THEORIQUE
6
SECTION 1 : DEFINITION DE QUELQUES CONCEPTS DE
BASE
7
§1. FUSION :
7
§2. ABSORPTION
7
§3. ANALYSE :
7
§4. PERSPECTIVE :
7
§5. ACTION :
8
§6. ACTIONNAIRE :
8
§7. ENTREPRISE :
8
SECTION 2 : CADRE THEORIQUE
8
§1. NOTION SUR LA CRATION DES SOCIETES
8
§2. NOTION SUR L'ENTREPRISE
10
§3. NOTION SUR FUSION, ABSORPTION ET
LIQUIDATION
12
CHAPITRE II : PRESENTATION DES
ENTREPRISES : GECAMINES, KOL ET DCP
17
II.1 LA GECAMINES
17
II.1.1 LE CADRE GENERAL
17
II.1.2 APERÇU HISTORIQUE
19
II.1.3 STRUCTURE ORGANISATIONNELLE ET
FONCTIONNELLE
23
LEGENDE
25
II.1.4 LES MOBILES DES PARTENARIATS
30
II.2. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE D.C.P
33
II.2.1 DENOMINATION ET LOCALISATION
33
II.2.2 STATUT JURIDIQUE
33
II.2.3 HISTORIQUE
33
II.2.4 STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE DE
DCP
35
II.3. PRESENTATION DE L'ENTREPRISE KOL
37
II.3.1 DENOMINATION ET LOCALISATION
37
II.3.2 HISTORIQUE
37
II.3.3 SITUATION DEMOGRAPHIQUE
38
II.3.4 STRUCTURE ORGANIQUE ET FONCTIONNELLE KOL
40
CHAPITRE III : FUSION KOL/DCP : ANALYSE
ET PERSEPECTIVES D'AVENIR
42
SECTION 1 : ANALYSE SITUATIONNELLE
42
§.1 PRESENTATION GENERALE
42
§.2 PRESENTATION DES DONNEES DE LA GCM
43
PRODUCTION DCP
46
PRESENTATIONS DES DONNEES SYNTHETIQUES
47
SECTION 2 : FUSION KOL/DCP
47
§1. MOTIF OU RAISONS
48
§2. OBJETCIFS
49
SECTION 3 : PERSPECTIVES D'AVENIR
49
SECTION 4 : CRITIQUES ET SUGGESTIONS
49
§1. CRITIQUES
49
§2. SUGGESTIONS
50
§3. FAISABILITE
51
CONCLUSION GENERALE
52
BIBLIOGRAPHIE
53
TABLE DES MATIERES
55
* 1 NGONGO J.C, Cours de
méthodes de recherches en sciences économiques,
UNILU/EXTENSION de Kolwezi, 1ère graduat, année
académique 2001 - 2002.
* 2 PINTO. R et GRAWITZM.,
Méthodes des Sciences Sociales, Paris, éd DALOZ,
1977, p20.
* 3 PINTO R. GRAWITZM.
Cité par MULUMBATI N, manuel de sociologie
générale, éd. Africa, 1980, p19.
* 4 KATUTWA D., Cours de
rapports économiques et correspondances commerciales
françaises, UNILU EXTENSION DE KOLWEZI, G1, année
académique 2000 - 2001.
* 5 VERHULST A,
Comptabilité des sociétés, éd
kinshasa, de 1992 mise à jour
* 6 idem
* 7 Dictionnaire petit Robert,
éd librairie, Paris, 1973 p43
* 8 idem
* 9 Dictionnaire, le Robert
Micro, éd Librairie Paris 1998, p973
* 10 Dictionnaire, le Robert
Micro, éd librairie Parie 1998 p973
* 11 Idem
* 12 VERHUST .A,
Economie de l'entreprise, éd. CRP, Kinshasa
* 13 VERHULST A, op cit p
15
* 14 IKOS R, La
Gécamines une culture et une civilisation, L'shi, 2006 Pg139
* 15 Gécamines
siége KAMOTO/DCE
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