3.1.2.3. Les sols
Les sols identifiés dans la localité de Djoum
sont des sols ferralitiques typiques moyennement et fortement
désaturés, de couleur brun jaune. Ce sont des sols acides
caractérisés par une faible teneur en éléments
nutritifs et une capacité d'échange en cation relativement basse.
Ils ont des teneurs en azote très faibles du fait de la
dégradation rapide de la matière organique. Ils sont
généralement déficients en phosphore. L'on y retrouve
également des sols hydromorphes situés dans les bas fonds ainsi
que des sols sableux ou sablo-argileux très pauvres.
Ces sols ont une faible valeur agricole et leur mise en
valeur nécessite un investissement important. L'utilisation des engrais
sur ces sols doit être accompagné d'amendement organique et
calcique pour améliorer la rétention des nutriments et diminuer
l'acidité (MEDINOF, 2008)..
3.1.2.4. Hydrographie
La zone d'étude s'étend sur deux bassins
hydrographiques : celui du Dja au Nord et surtout celui d'Ayina au Sud. Les
cours d'eau sont répartis aussi en fonction de cette
distribution. Ceux qui sont au nord sont des affluents du Dja
et ceux au sud de cette forét sont des affluents d'Ayina. On en
rencontre principalement comme affluents du Dja les cours d'eau Ngoundou,
Ntotok et Abiete. Les autres affluents de Miete qui se jette dans Ayina au sud
sont : Lazibi, Leidjo, Ndameben, Otong Bissa, Nkoulouvena (MEDINOF., 2008). Il
faut reconnaItre que beaucoup de ces cours d'eau n'ont pas de noms sur les
cartes au 1/200 000ème.
3.1.2.5. Végétation
Les formations végétales rencontrées
dans la zone d'étude sont celles de la forét congolaise encore
qualifiées de forét dense humide sempervirente, alternant avec la
forét semi décidue.
La première se caractérise par une forte
densité d'arbres a l'hectare et de nombreuses essences de valeurs avec
une hauteur de canopée estimée a environ 50 m. Les familles
dominantes sont entre autre les Méliacées et
Sterculiacées.
La seconde, moins complexe que la première du point de
vue de la richesse floristique, se caractérise par une hauteur de
canopée estimée a 40 m et les familles dominantes sont les
Combrétacées, Sterculiacées et Ochnacées, perdant
leur feuillage en saison sèche. Parmi les essences présentes dans
la zone d'étude, on peut citer : le Moabi (Baillonnella
toxisperma), le Padouk (Pterocarpus soyauxii), le Movingui
(Distemonanthus benthamianus), le Tali (Erythrophleum
suaveolens), le Sapelli (Entandrophragma cylindicum), le Sipo
(Entandrophragma utile), le Bibolo (Lovoa trichilioides),
l'Iroko (Milicia excelsa), le Kossipo (Entandrophragma
candolei), l'Okan (Cilicodiscus gabonensis), l'Ilomba
(Pycnanthus angolensis), le Fraké (Terminalia
superba), le Bilinga (Nauclea diderrichii), etc (MEDINOF,
2008).
L'importance du réseau hydrographique a certains
endroits et l'hydromorphie des sols dans les bas fonds influent sur la
végétation qui se caractérise alors par des superficies de
foréts marécageuses inondées temporairement le long des
cours d'eau qui sont pour la plupart encaissés.
Les PFNL retrouvés dans le massif forestier communal
sont nombreux, on y retrouve : le rotin, le bambou, les feuilles de
Marantacées et l'Okok (Gnetum africanum), a côté
des arbres a usage domestique tels que l'Andok (Irvingia gabonensis),
le Djangsang (Riccinodendron heudolotti), et le Moabi (Baillonella
toxisperma) (MEDINOF, 2008)
|