SIGLES ET ABREVIATIONS.
I.S.D.R. : Institut Supérieur de Développement
Rural
T.D.R. : Technicien de Développement Rural
ADABU : Association de Développement des Artisans de
Bugobe
A.D.I-Kivu : Actions pour Développement
Intégré du Kivu
CIDISHA : Comité d'Initiatives de Développement
d'Ishamba
P.N.K.B. : Parc National de Kahuzi Biega
SIDEBU : Syndicat d'Initiatives pour le Développement de
Bugobe
C.T. : Chef des Travaux
UPDI : Union Paysanne de Développement
Intégré
PNUD : Programme des Nations Unies pour le
Développement
% : Pourcentage
CERUKI : Centre d'Etude et de Recherche Universitaire de Kivu
UNILU : Université de Lubumbashi
C.C.T. : Congo Chine Télécom
G.T.Z. : Deutshe Gesellscht Füs technishes Zusamme
narbeit(cooperation
technique Allemande
SARCAF : Service d'Accompagnement et de Renforcement de
capacitéd'Autopromotion de la femme.
B.D.O.M. : Bureau Diocésain des cEuvres
Médicales
A.D.E.K.A : Association de Développement de Kalulu
P.A.M. : Programme Alimentaire Mondial
C.I.C.R. : Comité International de la Croix Rouge
C.A.B. : Comité Anti-Bwaki
$ : Dollar américain
IRC : International Rescue Comminittee
RCK : Radio Communautaire de Kabare
CHAP. 0. INTRODUCTION GENERALE
0.1. PROBLEMATIQUE
En Afrique et en ses régions rurales, l'agriculture est
au centre des activités humaines. Elle occupe plus de quatre vingt
pourcent de la population congolaise.
Elle est née au cours de la préhistoire
dès que l'homme a dépassé le stade de la chasse et de la
cueillette et qu'il a commencé a domestiquer les plantes et les animaux
pour assurer leur production selon sa volonté ou assurer les meilleures
conditions de vie 1
L'agriculture constitue le facteur le plus essentiel pour le
développement du fait qu'elle a été la base de
l'amélioration des conditions de vie de l'homme dès
l'antiquité jusqu'a présent, selon la satisfaction socio
économique des ménages qui se justifie par le progrès
agricole mondial avec augmentation du revenu de la population2
Traditionnelle avec peu ou pas du tout d'intrants externes, et
une main d'oeuvre locale et mécanique, elle conduit les pratiquants a
exploiter une petite fraction de la superficie du territoire national qui
s'élevé a 2.345Km2. Qu'il s'agisse de la culture
vivrière ou celle d'exportation autrement dit de plantation, elle est
toujours source de revenu, des biens et de services.
La canne a sure dit saccharum SPP est appréciée
pour sa tige sucrée dont le liquide cristallisable est riche en
saccharose. Elle est utilisée pour la consommation directe comme canne
de bouche en plus comme canne fourragère aussi pour la production du
sucre.
La cause de la prolifération de cette culture a Bugole
est multidimensionnelle. Elle se rapporte d'abord a l'économie : dans le
dessein de se procurer des montants colossaux d'argent, les paysans y recourent
pour subvenir a leurs besoins soit de construction, de mariage, paiement de
frais scolaire, ....
La principale conséquence est que la production
vivrière devient inférieur par rapport aux besoins des
populations ; ce qui a un impact négatif sur le revenu des
ménages. Plusieurs villages de Bugobe se trouvent dans ces roues
négatives enchamnées par la monoculture des cannes a sucre. Une
désintégration socio économique et
1 MWANGALALO AITE, cours d'agriculture
générale, G1 ISDR /Bukavu, 2006-2007, inédit
2 Roger MPANANO Cours de géographie humaine
et économique, G2 ISDR/Bukavu, inédit
culturelle s'en suit pourtant, pour l'homme, il faut une
production suffisante, stable et a long terme pour améliorer son
standing de vie.
La canne a sucre n'étant pas capable de subvenir aux
besoins vitaux familiaux de manière directe et de facon quotidienne,
mais, elle occupe une grande superficie champêtre toute la durée
de sa croissance. Elle est prédatrice, concurrence et étouffe
d'autres cultures surtout celles vivrières.
Son circuit de commercialisation, lui a son tour reste informel
sans réglementation.
La monoculture de canne a sucre, qui est assez
générale montre ses limites dans diverses régions oü
elle dégrade les sols sur le plan physique (compaction, diminution de la
réserve utile), chimique (acidification du sol, carence en silice) et
biologique (réduction de l'activité microbienne,
prolifération des nématodes) avec conséquences
négatives sur le revenu des ménages3
Après trois a quatre productions successives, Elle
devient de plus en plus faible. Ainsi, il ne sera plus possible de produire
suffisamment des denrées vivrières, le sol étant
dégradé. Avec cette allure combien inquiétante, on se pose
la question et demain ?parce que cette culture peut détruire l'agro
écologie ; la génération future ne produira plus jamais
dans un environnement écologiquement sain, économiquement
viable,socialement équitable,adapté et humanisé pour un
lendemain meilleur des ménages.
Quel bilan peut on réellement faire par rapport a cette
culture a
Bugobe ?
Quelles stratégies faut- il adopter en vue de
réduire sensiblement d'adoption de la conne a sucre a Bugobe ?
Que faire pour augmenter la production et le rendement des
plantes vivrières au détriment de la canne a sucre ? C'est ce
questionnement qui va guider notre réflexion tout au long de ce
travail.
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