B - Commentaire du tableau de flux de trésorerie
:
L'entreprise a dégagé une capacité
d'autofinancement importante du fait de l'augmentation du besoin en fonds de
roulement, celle-ci s'est totalement transformée en liquidité, et
a de ce fait couvert les opérations d'investissement mais n'a toutefois
pas pu compenser le déficit de trésorerie constaté au
niveau des opérations de financements. Sur l'ensemble des
opérations, les flux négatifs (Décaissements) l'emportent
sur les flux positifs (Encaissements), ce qui explique la diminution de la
trésorerie.
106
+ La prise de décision :
L'entreprise « X » est une entreprise a
responsabilité limitée au capital de 1500000DA, son
activité se traduit par la distribution des vêtements de travail
et de protection.
La S.A.R.L a fourni toute la documentation nécessaire
(Bilan, TCR, Extrait de rôle, Assurance...) afin d`obtenir une
autorisation de crédit auprès de la BEA.
Ces renseignements fournis ont permis la banque d'avoir une
idée sur la personnalité des dirigeants, leurs intentions, la
fiabilité de leurs produits, la capacité de l'entreprise à
se positionner sur le marché.
108
FEUILLE 1 : PAGE DE GARDE
La page de garde du dossier est conçue dans le but de
faire d'emblée ressortir les données génériques du
dossier de crédit.
> Catégorie de l'entreprise étudiée et
son secteur économique.
> La saisie du sigle et/ou dénomination sociale de
l'entreprise se répercute
automatiquement sur les autres planches du dossier, afin
d'éviter toute confusion. > L'indication du secteur
d'activités est assortie du code de la nomenclature retenue
par la Banque d'Algérie.
> La date de traitement du dossier s'affiche
automatiquement, dès ouverture du dossier. > La date de la
dernière visite de l'entreprise est une donnée essentielle
destinée à
motiver le commercial à régulièrement
visiter le client et à mesurer le délai écoulé
entre cette visite et le traitement du dossier
> Cette fiche permet de spécifier s'il s'agit d'une
nouvelle demande ou d'un dossier ponctuel, en renouvellement,
éventuellement en augmentation.
> Elle positionne le niveau de comité dont
relève la décision sur ce dossier.
· Niveau 1 = Comité d'agence
· Niveau 2 = Comité de région
· Niveau 3 = Comité central
· Niveau 4 = Comité Direction
Générale
· Niveau 5 = Comité du Président
> La mention de la date du précédent
comité permet de contrôler le caractère régulier des
révisions de crédit.
> L'indication de la date prochaine de révision de
crédit permet de programmer ces travaux en cherchant un meilleur
étalement dans le temps des dossiers, afin d'éviter l'engorgement
périodique des services concernés.
> La rubrique « origine du dossier » identifie
les intervenants en agence qui, placés sous l'autorité du
Directeur, procèdent au montage du dossier et à l'analyse du
risque, avant de le transmettre au Secrétariat Engagements.
Cette rubrique intègre également le niveau
régional, qui, selon les options retenues par la banque dans
l'organisation de la fonction crédit, pourrait intervenir directement
dans le montage et l'analyse de certains dossiers de crédit de nature et
de montant à définir.
110
FEUILLE 2 : DEMANDE DE CREDIT & GARANTIES
Cette fiche intègre à l'identique au dossier le
formulaire de demande de crédits actuellement utilisé,
complété toutefois d'une sommation des concours par nature, d'une
distinction à opérer entre les crédocs import à vue
et ceux à usance et d'un élargissement des crédits
d'investissement à des crédits court terme, inférieurs
à 2 ans.
S'agissant des crédocs à usance, il importe de
les isoler dans la mesure où la consistance du risque est
différente du crédoc à vue. En effet, leur
dénouement amène la banque à se dessaisir des documents
avant paiement intégral, se privant ainsi de tout recours
éventuel sur la marchandise. Ce qui conduit, en complément
à la provision d'ouverture du crédoc, à la constitution
d'une provision complémentaire à la levée des documents et
à la persistance d'un risque résiduel jusqu'à son
dénouement. Ces données méritent donc d'être
isolées dans la demande de crédit.
Concernant les investissements légers, qu'il s'agisse
d'acquisition, renouvellement ou valorisation, il est jugé utile
d'introduire leur financement à court terme, soit amortissable sur une
période inférieure à 24 mois. Ce type de concours est,
semble-t-il, peu usité dans la banque et mériterait pourtant
d'être plus largement promu.
D'une part, dans le cadre d'une approche marketing, il
répond aux attentes d'une clientèle soucieuse d'une
adéquation entre la durée de vie de ses actifs légers et
celle de leur financement. Il constitue de ce fait un produit performant
d'appel ou d'entretien de la relation.
D'autre part, en interne, la convention de prêt dont il
est assorti confère à cet engagement causé une meilleure
lisibilité que tout découvert ou autre facilité, tout en
l'écartant de la contrainte prudentielle de couverture des concours
à moyen et long terme.
Cette fiche intègre par ailleurs la rubrique des
garanties afin d'afficher d'emblée leur consistance face aux engagements
sollicités.
Il est ici rappelé que, dans le cadre des travaux en
cours sur le Plan de Surveillance, chaque garantie constituée devra
porter la même référence de base que celle de
l'autorisation
La rubrique « commentaires spécifiques » permet
d'indiquer, par ligne de crédit :
112
> son mode d'utilisation.
> les modalités de tirage de crédits
d'investissement.
> le taux d'intérêt proposé et les
natures et niveau de commission prévus.
114
FEUILLE 3 : EVOLUTION BILANCIELLE
Cette fiche intègre au support la planche de
dépouillement des bilans actuellement utilisée, avec
automatisation du calcul grande masses.
Elle contient néanmoins quelques apports :
· Insertion automatique des dates sous revue.
· Inclusion de lignes « autres » destinées
à faciliter le dépouillement.
· Lignes réservées à l'indication de
données de l'annexe au bilan
o Achats matières premières o Total achats
o Une autre ligne disponible
· lignes réservées à l'indication de
données à calculer o encours d'escompte non échu
o deux autres lignes disponibles
116
FEUILLE 4 : Indicateurs Financiers
Cette fiche reprend à l'identique la planche des soldes
intermédiaires de gestion actuellement utilisée.
Elle contient néanmoins quelques apports :
· calcul automatisé de l'Excédent Brut
d'Exploitation
· calcul automatisé de la variation des principales
données
· calcul automatisé du Chiffre d'Affaires TTC, une
fois saisi le taux en vigueur de la TVA
Dès saisie manuelle des données
financières des bilans et comptes de résultats, le logiciel
d'aide à la décision de crédit procède au calcul
automatique des indicateurs propres à chaque exercice ainsi que de leur
moyenne sur la période sous revue.
Ces indicateurs sont regroupés, selon les besoins du
logiciel « STAR CREDIT SCORING (c) », sous 4 chapitres de
Structure, Trésorerie,
Activités et Rentabilité. Seuls
les indicateurs surlignés sont repris dans la fiche de notation et de
scoring de la société.
118
Conclusion Générale
A travers l'étude que j'ai effectué, ainsi que les
différentes informations et connaissances que j'ai acquise a mon passage
par l'agence BEA, j'ai constaté l'importance des différents
crédits dont peuvent bénéficier les entreprises en vue de
soulager leurs trésoreries, d'apaiser leurs surface financière,
et de ce fait assurer une bonne gestion et atteindre un rendement optimal.
Cela-dit, bien qu'ils aient la même finalité, il
convient de distinguer entre les crédits par caisses et les
crédits par signatures, vue que le premiers se base sur un
décaissement rapide et en espèce, alors que le deuxième ne
fait pas l'objet d'aucun décaissement étant donné que
c'est le banquier qui s'engage a la place du client ,mais profite toutefois
d'un taux d'intérêt nettement inferieur a celui appliqué
par les crédit par caisse, ce qui nous amène a en déduire
que le crédit par signature est plus avantageux que le crédit par
caisse, mais il est utile de signaler que ces derniers sont les plus
prisés du fait de leurs liquidité immédiate ; cependant,
le banquier exige lors de toutes opération de crédit des
garanties, en plus d'évaluer l'ensemble des risques qui lui sont
liés, et ce afin de les minimisés et d'assurer le bon
déroulement de la relation entre lui et son client.
Toutefois, pouvant avoir a faire face a des clients
défaillants, incapable de remplir leurs obligations en remboursant leurs
crédits involontairement ou bien volontairement, la banque doit a tout
prix récupérer son dû, donc :
« Quelles sont les différentes modalités qui
permettent a l'entreprise d'assurer le recouvrement de ses créances ?
»
120
- BENHALIMA A., « Pratique des techniques bancaires »,
REFERENCE A ALGERIE, éditions DAHLAB, 1997.
- Cherif MONDHER, « Les taux d'intérêt »,
BANQUE éditeur, Paris, octobre 2000. - DESMICHT F,
« Pratique de l'activité bancaire », éditions DUNOD,
2004.
- Dictionnaire de la comptabilité, les publications
fiduciaires, septembre 1995.
- Farouk BOUYACOUB, « L'entreprise et le financement
bancaire », CASBAH édition, Algérie, 2001.
- Garsnault et S. Priani « La banque fonctionnement et
stratégie », ECONOMICA Paris 1997.
- Henri CALVERT, « Méthodologie de l'analyse
financière des établissements de crédit », ECONOMICA
2éme édition, Paris, 2002.
- Hubert de la BRUSLERIE, « Analyse financière
», DUNOD 3éme édition, Paris, 2006. -
HUBERT R., « Analyse financière et risque de crédit »,
éditions, DUNOD, Paris, 1999.
- James C.VAN HORNE, « Gestion et politique
financière », DUNOD, tome2 Paris, 1976.
- Jean LOCHARD, « Les bases de l'analyse financière
», les éditions d'organisation, Paris, 1997.
- Josette PILVERDIER, « Finance d'entreprise »,
ECONOMICA 6éme édition, Paris, 1993.
- Jean Pierre LAHILLE, « Analyse financière »,
DALLOUZ 2éme édition, Paris, 2004.
- Luc BERNET - ROLLANDE, « Principe de technique bancaire
», DUNOD 23éme édition, Paris, avril2004.
- MANCHON E., « Analyse bancaire de l'entreprise »
édition ECONONICA, Paris, 1999.
- Michel MATHIEU, « L'exploitant bancaire et le risque
crédit », la revue banque, Paris, 1995.
- Michel LOZATO - Pascal NICOLLE, « Gestion des
investissements et de l'information financière », DUNOD, Paris,
2001.
- NICOLAS V, « ECONOMIE BANCAIRE », édition
BREAL, Paris, 2001. - PETIT-DUTAILLIS G., « Le
crédit et les banque », éditions, Sirey, 1964.
- Roland PEREZ, « Finance d'entreprise », ECONOMICA
6éme édition, Paris, 1993.
Site Internet :
-
http://www.banque-credit.org
-
http://www.bank-of-algeriens.dz
- http://www.bea.dz/
-
http://www.cours-comptabilite.com
-
http://fr.wikipedia.org
-
http://www.toutsurlescredits.fr
-
http://www.trader-finance.fr
-
http://www.vernimmen.net
Travaux universitaires :
- « Etude et analyse de la distribution des crédits
aux entreprises », Magister en Marketing 2005.
- « Le financement du crédit d'investissement »,
licence en sciences économiques option Monnaie Finance Banque MFB
2005.
- «L'octroi de crédit aux entreprises »,
Diplôme de Technicien Supérieur (DTS) option
Finance-Comptabilité 2009.
|