1.1.2. Le couvert végétal.
En juin 1990, le site expérimental n'est pas encore
aménagé. Il présente une
hétérogénéité dans le couvert
végétal qui peut être attribuée dans une
première approche à sa topographie et à l'influence de
l'homme. Le sol a subi des travaux culturaux récents à certains
endroits alors que d'autres parties sont restées incultes. Ces
différentes couvertures sont répertoriées sur le plan
topographique ci-joint. Une liste détaillée des espèces
est donnée en annexe 1.
Tableau 2: Groupement végétaux
observés sur le site expériemental en septembre 1990.
Groupe des surfaces cultivées en 1990
(symbole sur carte topographique)
|
Groupe des surfaces non cultivées en 1990
désignées par les espèces dominantes (symbole sur carte
topographique)
|
Culture d'arachide (Ara)
Culture de pois (Vigna sinensis)(H) Culture de
patate douce (P)
Zone labourée non semée (FL)
|
Sesbania rostrata (S)
Setaria pallidifusca et Indigofera (F)
Crotalaria mucronata(Cr) Crotalaria et Sorghum
(FM) Sesbania et Pennisetum (SG) Pennisetum
pedicellatum (G)
|
Les prélèvements de sol sont effectués
sur chacune des surfaces mise à part celle sur laquelle des patates
douces (P) ont été cultivées en raison
des très grandes modifications provoquées par les billons.
Le développement de la végétation
naturelle se fait en deux périodes. Avec les premières pluies se
développent des plantes à cycles courts. Pendant cette
première période, le site apparaît comme homogène
avec un couvert végétal composé en majorité par
Setaria pallidifusca. Ces plantes de petite taille (50 cm env.) arrivent
rapidement (en un mois et demi) à maturité. Une deuxième
période commence vers la fin du mois de juillet. Le couvert
végétal se transforme rapidement avec l'apparition de plantes de
taille beaucoup plus importante (2 à 2.5 m au max.). Ces plantes
à cycles plus longs (deux mois env.) fleurissent à partir du mois
d'août jusqu'à la fin du mois d'octobre. On procède
à un relevé floristique dans le courant du mois d'octobre afin
d'obtenir un inventaire précis de la
végétation (cf. Annexe 1) et d'en mesurer la biomasse
aérienne. La production sur les zones cultivées n'a pu être
mesurée. Nous mesurons la production végétale
épigée afin de pouvoir comparer la productivité du
dispositif expérimental avec les chiffres disponibles dans la
littérature.
Tableau 3 : Production de biomasse végétale
épigée, septembre 1990 (végétation naturelle).
Surface non cultivée
|
Poids frais
(g/m2)
|
Poids frais
(t/ha)
|
Poids sec
(g/m2)
|
Poids sec
(t/ha)
|
G (Pennisetum)
|
949
|
9
|
368
|
3,7
|
Cr (Crotalaria)
|
3319
|
33
|
804
|
8
|
SG (Sesbania et Pennisetum)
|
1358
|
13
|
468
|
4.6
|
S (Sesbania)
|
1865
|
18
|
725
|
7,2
|
La production moyenne de phytomasse aérienne est de 5,9
t/ha ce qui est dans la moyenne régionale, les chiffres de production
aérienne se situant entre 4 et 13 t/ha (Fournier, 1991) .
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