Promotion: 2010 / 2011
République Algérienne Démocratique
et Populaire Ministére de l'enseignement supérieur et de la
recherche scientifique UNI VERSITE AMAR THELIDJI LAGHOUAT FACULTE DES
SCIENCES ET DE L'INGENIERIE DEPARTEMENT DE GENIE ELECTRIQUE
MEMOIRE DE FIN D'ETUDES En vue de l'obtention du
diplôme licence LMD En électronique Filiére :
Electronique Option : Licence (STR)
Theme
Detection de la vegetation a partir d'une
image
satellitaire
Présenté par : Dirigé par
:
ICyfORS'I Afimed ridjani Or.
BEVICOVIVEREatifia ZIA~I A~i
A mes chers parents
Et une grande reconnaissance a tous (es enseignants
du
le remercie avant tout
c DIEV o
Le miséricordieuc qui nous a
donne
La force pour ria~iser ce travai~.
Toute ma gratitude Et une grande reconnaissance
ENKOVIDER Eatiña' notre encadreur
Toute ma gratitude
Departement de genie e~ectrique de
~'universite
D'Amar Tielidji-Lagnouat.
le tiens a remercier vivement et
particulièrement : Wa sceur AZIZI
WIRA
Et Wes frires et autre sours et a toutes
~afami~~e c ZIANI et VfORSTIo
A mes coflegues de a promotion de
2011 Tiacommunication et réseau~
Liste des figures
Figure Titre Page
Figure 1.1 Principe de la teledetection 2
Figure 1.2 Signatures spectrales typiques et bandes spectrales
retenues pour 4
Vegetation
Figure 2.1 Melange de la repense spectrale au niveau du capteur
satellitaire ou 6
aeroportee en milieu urbain
Figure 2.2 Droit des sols ideale et distribution des pixels 9
Figure 3.1 Carte de la situation
geographique de la wilaya de Laghouat.(Extrait de 11
la carte topographique de Laghouat 1956, E : 1/100.000)
Figure 3.2 Extraction des canaux de l'image SPOT , (a) :
Extrait de l'image 13 SPOT, (b) Canal infrarouge correspondant, (c) Canal
Rouge
Figure 3.3 Application du NDVI 13
Figure 3.4 Application du NDVI avec seuillage de 0.4 14
Figure 3.5 Application du TNDVI 14
Figure 3.6 Application du TNDVI avec seuillage de 1 14
Figure 3.7 Application du RIV 15
Figure 3.8 Application du RIV avec seuillage de 2.5 15
Figure 3.9 Application du ndvi4 15
Figure 3.10 Application du NDVI 4 avec seuillage de 0.21 16
Figure 3.11 Extraction des canaux de l'image IKONOS 16
Figure 3.12 Application de l'indice de vegetation normalise 16
Figure 3.13 Application du NDVI e avec seuillage de 0.04 17
Figure 3.14 Application de l'indice de vegetation normalise
Transforme 17
Figure 3.15 Application de l'indice de vegetation transforme avec
seuillage de 0.75 17
Figure 3.16 Application de Ratio Index Vegetation 18
Figure 3.17 Application Ratio Index Vegetation rapport avec
seuillage de 1.1 18
Figure 3.18 Application de l'indice de vegetation difference
18
Figure 3.19 Application du l'indice de vegetation difference
rapport avec seuillage 19 de 0.04
Liste des tableaux
N° Titre Page
Tableau 1.1 Les bandes de l'image SPOT multi-spectrale 3
Tableau 1.2 Composition colorée en fausse couleur 4
Tableau 3.1 Principales types de vég étaux de
centre ville le la wilaya de 12
Laghouat,
Tableau 3.2 Résumé des indices de v ég
étation utilis é 19
Les Abréviations
SPOT Systeme Probatoire d'Observation de la
Terre ou Satellite Pour
l'Observation de la Terre
NDVI Normalized Difference Vegetation Index
TNDVI Indice de Vegetation Transforms
IVT Transformed Normalized Difference Vegetation
Index
RIV Ratio Index Vegetation
DVI Indice Differentiel de Vegetation
Introduction generale ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~..
01 Chapitre 1: L'imagerie satellitaire~~~~~~~~~~~~~~~~~........
02 1.Introduction~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.... 02
2. La teledetection~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~.. 02 2.1 Les
images satellitaires SPOT~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~... 03 2.2 Les differents canaux
~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 03
3. SPOT vegetation~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 04
4. Conclusion 0 4 Chapitre 2: detection de la
vegetation ~~~~~~~~~~~~~~~~~.. 05
1. Introduction~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 05
2. Choix des indices de vegetation~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 05
3. Les indices de vegetation ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 06
a. NDVI (Normalised Difference Vegetation Index)~~~~~~~~~~~.
06
b. TNDVI (Indice de Vegetation Transforme)~~~~~~~~~~~~~ 07
c. RIV (Ratio Index Vegetation)~~~~~~~~~~~~~~~~~ 07
d. DVI (Indice de Difference de Vegetation)~~~~~~~~~~~~~~ 08
4. Droite des sols~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~ 08
5. Conclusion 10
Chapitre 3: Resultats et
Interpretations~~~~~~~~~~~~~~~~... 11
1. Introduction 11
2. Presentation du site d'etude 11
3. Types de vegetations~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 12
4. Resultats et interpretation. 13 4.1 Sur l'image SPOT de
Laghouat~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 13
a. Utilisant l' NDVI : indice de vegetation normalise 13
b. Utilisant l' TNDVI : indice de vegetation
transforme~~~~~~~~~~ 1 4
c. RIV (Ratio Index Vegetation) : taux d'indice de
vegetation~~~~~~~~ 15
d. Indice de difference 15
4.2 Sur l'image IKONOS~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~. 16
a. Utilisant l' NDVI : indice de vegetation normalise 16
b. Utilisant l' TNDVI : indice de vegetation transforme 17
c. RIV (Ratio Index Vegetation) : taux d'indice de vegetation
~~~~~~~~.. 18
d. Utilisant l'indice de vegetation difference 18
5. Conclusion 20
Conclusion generale 21
References Bibliographiques 22
INTRODUCTION
1
Introduction générale
Le paysage vegetal est une mosaIque composee de divers types
de vegetaux dont les composants changent d'une annee a l'autre, d'une saison a
l'autre et meme d'un mois a l'autre. Dans la presente etude nous nous
interessons a l'extraction d'un des paysages de la ville au moyen d'indicateurs
radiometriques des vegetaux. Nous utilisons pour cela quatre types d'indices de
vegetation afin de faire une etude comparative qualitative des resultats
concernant le couvert vegetale d'une zone de la ville de Laghouat a partir d'un
extrait d''une image satellitaire SPOT, et nous essayerons d'appliquer les meme
indicateurs sur un extrait d'une image Ikonos. Ainsi La teledetection de la
vegetation dans le domaine optique repose sur la forte absorption du
rayonnement rouge par les vegetaux verts, alors qu'ils reflechissent la lumiere
solaire dans les longueurs d'onde correspondant a l'infrarouge. Ainsi, les
capteurs des satellites cites sont equipes de canaux centres sur ces portions
du spectre (symbolises plus loin par R et IR).
otre memoire s'articule autour de trois chapitres :
1. Un premier chapitre premier dans lequel nous presenterons
l'image satellitale ;
2. Un deuxieme chapitre dans lequel nous presenterons la
definition de quelques indices de vegetation utilises dans notre travail.
3. Un troisieme chapitre a travers lequel seront presentes les
resultats et discussions ;
Et enfin nous terminerons avec une conclusion.
PREMIER CHAPITRE
2
1. Introduction
La télédétection, de nos jours ouvre de
nouvelles techniques permettant d'identifier et de suivre les
caractéristiques du globe terrestre. Dans ce chapitre nous allons
essayer tres brievement de la définir.
2. La télédétection
La télédétection se définit comme
« l'ensemble des connaissances et techniques utilisées
Pour déterminer des caractéristiques physiques et
biologiques d'objets par des mesures effectuées a distance, sans
contacts matériels avec ceux-ci », [1].
L'image satellitale est une image numérique,
c'est-à-dire un assemblage de pixels, ou surfaces
élémentaires, référencés en ligne et
colonnes formant un maillage régulier de la surface totale
balayée par le capteur. Chaque pixel contient une somme d'informations
codées par les valeurs des comptes radiométriques et les
coordonnées en pixels (figure 1.1).
A chaque surface élémentaire de l'image
correspond autant de mesures numérisées qu'il existe de canaux.
Il existe 256 (0 a 255) valeurs radiométriques possibles
définissant une mesure de l'intensité de la lumiere solaire
réfléchie par la surface terrestre ayant atteint le capteur en
orbite. Cette intensité, appelée luminance, est donnée
dans chaque canal. De même il existe 256 niveaux de gris
différents dans la table de codage associée a l'image : chaque
valeur radiométrique est représentée par un niveau de
gris.
Figure 1.1 : Principe de la télédetection
2.1 Les images satellitaires SPOT
Elles sont issues des satellites SPOT (Satellites Pour
l'Observation de la Terre), destines a l'observation du sol terrestre. Les
caracteristiques de ces satellites definissent la resolution et le mode
spectral des images. Il faut savoir que le systeme SPOT est operationnel depuis
fevrier 1986, et qu'il existe plusieurs generations de satellites avec des
caracteristiques differentes. Ainsi, en 1986 est lance le premier satellite. S
POT2 l'a rejoint en orbite en janvier 1990, suivi de S POT3 en septembre 1993,
de S POT4 en mars 1998 et enfin de S POT5 en mai 2002. Il est possible
d'obtenir des images de resolution allant de 20 metres (pour les images
multispectrales de S POT1, 2, 3 et 4) a 2,5 metres (pour les images
panchromatiques de S POT5).
Le principal avantage des images SPOT est leur disponibilite
depuis 1986 avec des capteurs similaires. Cela permet ainsi d'analyser
l'evolution de certains phenomenes dans le temps.
De plus, les bandes spectrales des satellites SPOT permettent de
suivre l'evolution des couverts vegetaux , [2].
Une image multispectrale est une image obtenue a partir de
capteurs operant dans plusieurs bandes spectrales a la fois, tableau 1 .1.
Tableau 1.1 : Les bandes de l'image SPOT multispectrale
Bande spectrales
|
canal
|
Longueur d'onde
|
bande 1
|
vert
|
0.50 -- 0.59 um
|
bande 2
|
rouge
|
0.61 -- 0.68 um
|
bande 3
|
proche infrarouge
|
0.78 -- 0.89 um
|
Les satellites SPOT 4 et SPOT 5 comprennent une bande
supplementaire bande 4 en moyen infrarouge (1.58 -- 1.75 gm).
Les bandes spectrales les plus utilisees dans les analyses
sont le Rouge (bande 2) et l'Infrarouge (bande 3). Cela parait logique, car ce
sont les bandes dans les quelles le contraste entre le sol et la vegetation est
le plus grand, [3], [4].
2.2 Les différents canaux
On appelle composition coloree en fausse couleur, un nouveau
codage oft on affecte le canal XS1 la couleur rouge, on affecte au canal XS2 le
canal vert et enfin au canal XS3 la couleur rouge, voir le tableau 1.2.
4
Tableau 1.2 : Composition colorée en fausse couleurs
Canal
|
Longueur d'onde
|
Couleur affectée
|
XS 1
|
vert
|
bleu
|
XS 2
|
rouge
|
vert
|
XS 3
|
proche infrarouge
|
rouge
|
3. SPOT végétation
Ces images sont prises grace aux capteurs SPOT 4 (pour VEGETATION
1) et SPOT 5 (pour VEGETATION 2), lancés respectivement en 1998 et 2002.
La couverture est mondiale et Quasi quotidienne. La fauchée est de 2 250
km pour une résolution d'image d'un kilometre. C'est un instrument
étudié pour le suivi de la végétation et de
l'environnement terrestre.
Le capteur comprend les quatre bandes spectrales suivantes
(figure 1.2) :
· Une dans le bleue B0
· Une bande dans le rouge B2 ;
· Une dans le proche infrarouge (maximum de
réflectance de la végétation) B3 ;
· La troisiéme dans le moyen infrarouge MIR.
Les bandes B2, B3 et MIR sont adaptées a l'étude du
couvert végétal et la bande bleue est utilisée pour les
corrections atmosphériques, [5].
Figure 1.2 : Signatures spectrales typiques et bandes spectrales
retenues pour Végétation
4. Conclusion
On note que les images SPOT ne sont pas les seules images en
télédétection mais il existe plusieurs types d'images qui
se caractérisent principalement par le type de capteur et par la
résolution spatiale.
DEUXIEME CHAPITRE
5
1. Introduction
Les indices de végétation dérivés
des données de télédétection constituent une
information de base précieuse pour la gestion de l'environnement
végétal. Ces programmes ne peuvent exclure de leur champ
d'intérêt l'étude de l'environnement végétal
urbain qui est sensible aux changements continus à cause des
activités humaines. L'indice de végétation s'avère
un paramètre indicatif de la qualité de vie urbaine; il constitue
un indicateur de l'état de l'environnement et une source d'information
potentielle originale et utile aux urbanistes et aux aménageurs
responsables de la protection des milieux naturels. Les rares travaux dans la
littérature sur l'utilisation des indices de végétation en
milieu urbain nous réfèrent seulement à cinq indices :
NDVI, RVI, PVI, TSAVI et ARVI. Aucun de ces travaux ne considérait les
avantages ou les désavantages de l'utilisation de l'un ou l'autre de ces
indices. Ces derniers ont été développés pour
différentes applications et dans des conditions bien
particulières, lesquelles peuvent être incompatibles avec le
milieu urbain. Toutefois, le choix d'un indice donné pour
caractériser l'environnement de ce milieu est assez délicat.
2. Choix des indices de végétation
Les indices ont été développés
pour différentes applications et dans des conditions bien
particulières, lesquelles peuvent être incompatibles avec le
milieu urbain. Toutefois, le choix d'un indice donné pour
caractériser l'environnement de ce milieu est assez délicat. Dans
les zones urbaines à couvert végétales éparses, un
espace vert n'est pas une entité en soi, mais bien un mélange
à proportions variables de zones herbacées, boisées, de
sols nus, d'espaces construits, de voies de communication, etc. La
réponse spectrale du couvert végétal est donc
automatiquement altérée par la présence de ces facteurs
contradictoires. Un des problèmes majeurs en milieu urbain est la
présence de surfaces minérales et de matériaux de
construction. En effet, ces éléments ont des signatures
spectrales très proches. Par exemple, la réflectance d'une
toiture de maison dépend de sa couleur, de sa brillance, de son
âge, de son orientation, de son inclinaison, etc., (figure 2.1). Par
conséquent, un même matériau peut connaître
d'importantes variations de réflectance. En outre, l'atmosphère
des régions urbanoindustrielles contient divers gaz et beaucoup de
poussières qui affectent l'indice de végétation.
D'ailleurs, malgré toutes ces difficultés, l'espace urbain reste
quand même un excellent milieu pour tester la fiabilité des
indices de végétation afin de discriminer le
végétal du minéral.
Figure 2.1. Mélange de la repense spectrale au niveau du
capteur satellitaire ou aéroportée en milieu urbain
3. Les indices de végétation
Malgré le développement de plusieurs nouveaux
indices adaptés aux comportements des sols, le NDVI (Nurmalized
Difference Vegetation Index), proposé par ROUSE et al en 1974, [6].
reste l'indice le plus utilisé. En exploitant la philosophie de la
droite des sols nus (pente et origine). JACKSON et al en 1980
développent le PVI (Perpendicular Vegetation Index), [7]. HUET
démontre en 1988 qu'il existe une certaine contradiction dans la
façon dont les indices NDVI et PVI décrivent le comportement
spectral de la végétation et du sol nu, [8], [9].
Plusieurs autres indices de végétations ont
été développés. Des études
postérieures ont montré qu'il est tout de même relativement
sensible aux positions respectives du capteur et du soleil (effets
directionnels), aux variations spatiales et temporelles de composition de
l'atmosphère (effets atmosphériques) , et à la couleur de
la strate sous jacente comme le sol.
Nous présentons dans ce qui suit les quatre indices de
végétation utilisés dans cette étude.
a. NDVI (Normalised Difference Vegetation
Index)
Parmi les plus utilisés sont la différence
normalisée, Les raisons de cette "popularité" historique tiennent
principalement à sa simplicité de calcul, à son
caractère normalisé et à sa réputation de moindre
sensibilité (par rapport aux réflectance) vis à vis de
facteurs externes tels que les propriétés optiques du sol, la
géométrie de l'éclairement ou les effets
atmosphériques.
Il est donné par :
7
Oil PIR est la réflectance dans le proche infrarouge et R
la réflectance dans le visible (le rouge).
Pour un sol nu, le NDVI (mesuré au sol) se situe autour de
0.1550.20 alors qu'il peut atteindre 0.850.9 pour un couvert
végétal dense (le NDVI est borné par 51 et +1.
b. TNDVI (Indice de Végétation
Transformé)
Cette indice est appelé indice de
végétation transformé. Cette transformation a un double
but :
Eviter la valeur négative à l'ordinateur (+0.5) et
stabiliser la variance du rapport (grâce à la racine)
TNDVI = j NIR-R + 0.5 (2)
NIR+R
c. RIV (Ratio Index
Végétation)
L'indice de végétation par quotient (RVI),
s'exprime également de façon très simple. Il est
égal au rapport entre les bandes du PIR et du rouge
C'est le plus simple, son expression est donnée par:
RIV = NIR (3)
R
L'inconvénient de ces indices est qu'ils sont très
sensibles aux variations atmosphériques, ainsi qu'à la
contribution spectrale des sols. En outre, lorsque la végétation
est très dense, la réflectance dans la bande rouge devient
très faible, ce qui entraîne une saturation des valeurs de
l'indice RVI , [10].
d. DVI (Indice de Différence de
Végétation)
Difference Vegetation Index renseigne sur une couverture
suffisante ou non du sol par la végétation. Permet une bonne
discrimination des éléments du paysage, [11].
NDVI4 = NIR -- R (4)
4. Droite des sols
On définit un indice de brillance d'un point quelconque de
l'image par rapport aux axes rouge et infrarouge, comme sa distance à
l'origine des axes (KAUTH et THOMAS, 1976)
Soit :
B = iiQ~~~ -- Qi~
Ces auteurs montrent que pour les données LANDSAT MSS,
seules disponibles à l'époque, l'ensemble des points
correspondant à des sols nus occupe une position particulière
dans l'espace multispectral. Il se dispose, en effet, comme une sorte de cigare
allongé, six fois plus long que large, deux fois plus large
qu'épais et deux fois plus épais que développé dans
la quatrième dimension . Dans le cas d'une droite idéale des sols
passant donc par l'origine des axes, chaque sol peut être
caractérise par une brillance formée du segment du grand axe
joignant l'origine au pixel-sol correspondant de cet axe. Un indice de la ligne
des sols qui est la somme arithmétique des valeurs du pixel dans les
deux canaux est donné par :
ILS= aQr + bQIR + c (5)
Dans le cas idéal a=b=1et c=0.
Cette droite (figure 2.2) partage le plan R-IR en deux partie
.L'une comprise entre l'axé IR et la droit contient des pixels
correspondant essentiellement à la couverture végétale ;
l'autre , inferieure, entre la droite et l'axe rouge comporte des pixels
caractérisant l'eau , les surfaces humides ,situés d'ailleurs
prés de l'origine des axes
100% sol nu
100% vegetation Chlorophyllien
100% biomasse ligneuse
9
Figure 2.2 : Droite des sols idéale et
distribution des pixels
10
5. Conclusion
Dans cette étude, nous avons décrit les indices
de végétation les plus simple et souvent utilisé en
télédétection. Ils constituent des combinaisons de
réflectance et permettent de mettre en évidence les
différences de comportement spectral entre végétation
"verte" et sol nu (ou végétation sénescente) dans le
visible et le proche infrarouge. L'étude et l'application de ces indices
permet de suivre spatialement et temporellement l'évolution du
développement de la végétation, [12].
TROISIEMME CHAPITRE
Chapitre 3
1. Introduction
Dans ce chapitre nous allo indices de vegetation sur deu
i. Un extrait d'u couvrant la re Benkouider (d Brusselles
(B
ii. Une image IK
2. Presentation du site d
Laghouat est situ~e au piemo saharien du cote sud. De nat
l'autre, constituant ainsi, une La region de Laghouat, est e route nationale de
(33° 48'N,
Sur le plan administratif, la la wilaya d'El Baydh, au No
Ghardaia.
Figure 3.1 : Carte de la sit
topogra
12
3. Types de vegetations
Dans cette region certains parcours steppiques sont menaces de
desertification suite a plusieurs facteurs. Dans la steppe algerienne on peut
distinguer soit des especes de vegetales qui se regenerent naturellement comme
pin d'Alep ; LE PALEME DATIER ; WILLOW LEAF ou elles sont cultivees comme LES
OLIVIERS et aussi des arbres et herbaces. Principaux types de vegetaux sont
presentees dans le tableau suivant :
Tableau 3.1 : Principales types de végétaux de
centre ville le la wilaya de Laghouat, [15].
No
|
Nom scientifique
|
Nom commun
|
Famille
|
1
|
Phoenix datylifera
|
Palmier dattier
|
Palmaceae
|
2
|
Pinus halpensis
|
Pin d'Alep
|
Pinaceae
|
3
|
Platenus onientalis
|
Platane orient
|
Platanaceae
|
4
|
Tamarix africana
|
Tamaris d'Afrique
|
tamaricacceae
|
5
|
Tamarix articulata
|
Tamarix articulée
|
tamaricacceae
|
6
|
Taraxacum officinale
|
Pissenlit
|
composeteae
|
7
|
Elaegnus anguustifolia
|
Olivier de oehemb
|
Oléacea
|
8
|
Eucaluptus camaldulensis
|
Eucalyptus
|
Myrtaceae
|
9
|
Olea europea var oleastre
|
Olivier sauvage
|
Oléaceae
|
10
|
Olea europea var sativa
|
Olivier
|
Oléaceae
|
13
4. Resultats et interpretation 4.1 Sur l'image SPOT de
Laghouat
a. Utilisant l' NDVI : indice de vegetation
normalise
L'image (a) de la figure 3.2 représente l'image
originale, l'extraction des deux canaux le rouge est représentée
en (b) et le Proche infrarouge en (c) qui correspondant respectivement aux
canaux XS1 et XS2 de l'image SPOT ;
(a) (b) (c)
Figure 3.2 : Extraction des canaux de l'image SPOT (a)
Extrait de l'image SPOT, (b) Canal rouge correspondant ; (c) Canal infrarouge
correspondant
L'application du premier indice de vegetation utilisant les deux
canaux PIR et le R est donne par la figure 3.3(a).
(a) (b)
Figure 3.3: Application du NDVI : (a) image NDVI, (b) Droite de
sol
Nous avons appliqué un seuillage de 0.4 pour obtenir le
résultat de la figure 3.4.
(a) (b)
Figure 3.4: Application du NDVI avec seuillage de 0.4 ; (a)
carte de droite de sol ; (b) vegetation detect~e
b. Utilisant 1' TNDVI : indice de vegetation
transformé
(a) (b)
Figure 3.5: Application du TNDVI ; (a) image TNDVI, (b) Droite
de sol.
Nous avons appliqué un seuillage de 1 pour obtenir le
resultat de la figure 3. 6.
(a) (b)
Figure 3. 6: Application du TNDV avec seuillage de 1 ;
(a) carte de droite de sol ; (b) vegetation
détectée
c.
15
RIV (Ratio Index Vegetation) : taux d'indice de
vegetation
(a) (b)
Figure 3.7: Application du RIV ; (a) image RIV; (b) droite de
sol
Nous avons appliqué un seuillage de 2 .5 pour obtenir le
résultat de la figure 3.8.
(a) (b)
Figure 3.8: Application du RIV avec seuillage de 2.5 ; (a)
carte de droite de sol ; (b) vegetation detect~e
d. Indice de difference:
(a) (b)
Figure 3.9: Application de l'indice de difference ;
(a) image Indice de difference, (b) Droite de sol
Nous avons appliqué un seuil
|
lage de 0.21 pour obtenir le résultat de la
figure 3.10.
|
(a) (b)
Figure 3.10 : Application de l'Indice de
difference avec s euillage de 0.21
(a) carte de droite de sol ; (b) vegetation
détectée
4.2 Sur l'image IKON OS
a. Utilisant l' NDVI : indice de vegetation
normalise
Figure 3 .1 2: Application de l'indice de
vegetation normalis e; (a) image NDVI, (b) Droite de sol
(a)
S, (b) Canal rouge correspondant, (c) Canal
infrarouge correspondant
IR et le R est donné
Figure 3.11 : Extraction des canaux de l'image
IKONOS (a) Extrait de l'image IK ONO
L'application du premier indice de vegetation
utilisant les deux canaux P par la figure 3.12(a).
(a) (b)
17
Nous avons appliqué un seuillage de 0.04 pour obtenir le
résultat de la figure 3.13.
(a) (b)
Figure 3.13: Application du NDVI e avec seuillage de 0.04 (b)
carte de droite de sol ; (c) vegetation détectée
b. Utilisant 1' TNDVI : indice de vegetation
transformé
(a) (b)
Figure 3.14: Application de l'indice de vegetation normalise
Transforms (a) image l'indice de vegetation transforms, (b) Droite de sol
Nous avons appliqué un seuillage de 0.75 pour obtenir le
résultat de la figure 3.15.
(a) (b) Figure 3.15: Application de l'indice de vegetation
transformé avec seuillage de 0.75
(b) carte de droite de sol ; (c) vegetation
détectée
c.RIV (Ratio Index Vegetation) : taux d'indice
de végétation
(a) (b)
Figure 3.1 6: Application de Ratio Index Vegetation rapport
; (a) image RIV ,(b) carte de droite de sol ;
Nous avons appliqué un seuillage de 1.1 pour obtenir le
résultat de la figure 3.17.
(a) (b)
Figure 3.17: Application Ratio Index Vegetation rapport avec
seuillage de 1.1 (b) carte de droite de sol ; (c) vegetation detectee.
d.Utilisant l'indice de vegetation difference
(a) (b)
Figure 3.18: Application de l'indice de vegetation difference (a)
image Indice de difference, (b) Droite de sol
19
Nous avons applique un seuillage de 0.04 pour obtenir le resultat
de la figure 3.19.
(a) (b)
Figure 3.19: Application du l'indice de vegetation difference
rapport avec seuillage de 0.04 (b) carte de droite de sol ; (c) vegetation
detectee
Le tableau 3.2 resume les differents types d'indice de vegetation
utilise dans notre travail et le seuil choisis pour chaque cas ainsi que les
caracteristiques correspondant a chaque indice.
Tableau 3.2 : Resume des indices de vegetation utilise
L'indice
|
Formulation
|
Caracteristique
|
Seuil
utilise (image Spot)
|
Seuil
utilise (Image IKONOS)
|
Auteurs
|
Indice de vegetation normalise
|
NIR -- red
|
Sensibilite aux caracteristiques de sols et a l'atmosphere
|
0.4
|
0.04
|
Rouse et al. 1974, Tucker 1979
|
NIR + red
|
Indice de vegetation normalise transforme
|
NIR -- red
0.5
+
|
Elimination des valeurs
negatives, stabilisation de la variance
|
1
|
0.75
|
DEERIN G et
al.,1975
|
NIR + red
|
Rapport
|
NIR
|
Saturation aux forts indices Sensibilite aux caracteristiques des
sols
|
2.5
|
1.1
|
Knipling
1970, Viollier et al. 1985
|
red
|
Difference
|
NIR-red
|
Forte sensibilite aux variations atmospheriques
|
0.21
|
0.04
|
Monget
1980
|
5. Conclusion
A travers ce modeste travail, en utilisant quatre indices de
végétations nous avons pu extraire la végétation
dans une zone de la ville de Laghouat les résultats sont presque
semblables. Car selon le tableau des caractéristiques, ces images sont
sensibles aux variations atmosphériques, image prise en mois de mars et
le type de sol est presque identique. On a pu bien montré que la droite
de sol est bien mise en évidence sur l'image IKONOS par apport a l'image
SPOT ceci est du a la grande résolution spatiale de cette
derniére. Or sur l'image SPOT on peut confondre la zone
végétation et certain sols.
CONCLUSION
GENEBALE
21
Conclusion générale
Dans ce memoire nous avons pu programmer et mettre en evidence
le paysage vegetal d'une zone de la ville de Laghouat et ceci en appliquant les
indices de vegetations. En effet le paysage vegetal est une mosaique composee
de divers types de vegetaux dont les composants changent d'une annee a l'autre,
d'une saison a l'autre et meme d'un mois a l'autre.
A travers ce modeste travail, en utilisant quatre indices de
vegetations, nous avons pu extraire la vegetation dans une zone de la ville de
Laghouat les resultats sont presque semblables ces indices sont sensibles aux
variations atmospheriques et a la nature des sols. Pour notre cas d'application
l'image a ete prise en mois de mars et le type de sol est presque identique.
On a pu bien montre que la droite de sol est bien mise en
evidence sur l'image IKONOS par apport a l'image SPOT ceci est du a la grande
resolution spatiale de cette derniere. Or sur l'image SPOT on peut confondre la
zone vegetation et certain sols.
Nous avons a travers ce travail pu s'initier au domaine de
traitement d'image et a la teledetection, nous avons elargi nos connaissance
aussi en programmation et surtout ce qui est interessant a l'analyse et
l'interpretation d'un probleme.
Les programmes realises dans ce travail ont ete faite en langage
Matlab.
REFERENCES
BIBLIOGRAPHIQUES
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22
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