Chapitre Premier: GENERALITES SUR LE PALUDISME
Ce chapitre présente les
généralités sur le paludisme, analyse comment la RDC peut
contrôler le paludisme et étudie ensuite la manière dont on
peut faire reculer le paludisme.
1.1. DEFINITION DES CONCEPTS
1.1.1. Paludisme
1.1.1.1. Définition du paludisme
Selon le dictionnaire de médecine Flammarion, le
paludisme vient du mot latin palus, qui signifie marais et en anglais malaria;
maladie fébrile, parasitaire, endémique et cosmopolite due
à un protozoaire, sporozoaire du genre plasmodium transmise par la
piqûre de la femelle hématophage d'un moustique du genre
anophèle.
Le paludisme selon l'encyclopédie est une maladie
parasitaire produite par un protozoaire parasite du sang et transmise par un
moustique des régions chaudes et marécageuses.
Le dictionnaire médical stipule que le paludisme est
une maladie infectieuse endémique provoquée par des parasites du
genre plasmodium et transmise à l'homme par la piqûre des femelles
de moustiques du genre anophèles.11
1.1.1.2. Historique du paludisme12
Les connaissances empiriques des alchimistes au
moyen-âge avaient permis l'établissement des liens de
causalité entre la redoutable affection fébrile et
proximité des marécages d'où l'expression «
fièvre des marais » d'une part, mal aria ou mauvais air,
d'autre part, dont dérivent respectivement les termes synonymes de
paludisme.
En 1650, l'écorce d'un arbuste sauvage, quinquina,
importé du Pérou où les autochtones l'utilisaient depuis
des temps immémoriaux, a permis aux européens d'accéder
enfin au traitement de la malaria.
En 1820, deux chimistes, Pelletiers et Caventou, isolent de
l'écorce de quinquina une trentaine d'alcaloïdes dont les
célèbres quinines et quinidines. En 1880, un biologiste, Laveran,
découvre dans les globules rouges des patients atteints de la malaria le
protozoaire responsable de cette inffection qu'il baptisa du nom Plasmodium et
obtint pour cette découverte le Prix Nobel de médecine.
En 1898, Bignama, puis Grassi en 1899, décrivent le
cycle complet des plasmodiums chez l'anophèle. Le développement
hépatique des plasmodiums chez l'être humain est
démontré en 1948 par Shortt et Garnham.
De 1820 jusqu'à 1940 environs, aucun progrès
thérapeutique n'avait été réalisé, mais peu
avant la seconde guerre mondiale, la chloroquine, premier antipaludique de
synthèse, est préparé et ouvre la voie à toute une
série de dérivées.
En 1957, le recherches sont entreprises dans le monde par
l'OMS. Après des succès rapides surtout en zone subtropicale et
tempéré, dans les pays développé, dans les Iles,
les progrès deviennent lents, en particulier dans les pays
déshérités.
En 1961 lors de la découverte de P. Facifarum
résistantes aux amino-4-quinoléines, antipaludiques de
synthèse largement utilisés, et leur extension au monde et
actuellement inquiétante ; alors qu'en 1968 un programme de lutte est
redéfinit afin d'éradiquer les effets de la maladie
(mortalité et morbididté). A présente, la recherche est
orientée vers la lutte anti vectorielle, le traitement curatif et
prophylactique (résistance aux insecticides) sont d'ordre technique mais
aussi économique, le traitement requiert de nouveau produit efficaces
contre les souches de P. Falciparum résistantes aux amino-4-
quinoléines, et des antipaludiques visées
exoérythrocytaire.
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