2.4. ORGANIGRAMME DE L'ORGANISATION MEDICO-SANITAIRE EN
RDC
MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE
Cabinet du Ministre
INRB
Première Direction
Deuxième Direction
Troisième Direction
Services généraux et
personnel
Hôpital
Pharmacie et laboratoire
Secrétariat général
Sixième Direction
Epidémiologie, Gds
Endémie, Méd. Préventive,
Hygiène, assainissement
Soin de santé primaire
Enseignement et formation
Cinquième Direction
Quatrième Direction
PEV BNL/BNT
BCT BCC/SIDA
Ceplanut PSND
BNLO TDCI
Premier Bureau
Inspection Provinciale
Deuxième Bureau
Troisième Bureau
Quatrième Bureau
Cinquième Bureau
SPT
PEV BNL/BNT BCT BCC/SIDA Ceplanut PSND,
BNLO
Sixième bureau
Bureau Central de la ZS
Centre de Santé de
référence
Hôpital général de
Référence
Centre de Santé/ Poste de
Référence
Délégation
Appui technique
Source : Secrétariat général, Service
informatique, novembre 2010
2.4. ROLE DE L'ETAT DANS LE SECTEUR DE LA SANTE
D'une manière générale, les
dépenses de la santé se chiffrent entre 13 et 15% du revenu
mondial. En 2005, elles se sont chiffrées à plus de 1.700
milliards de dollars, ce qui représente plus au moins 13 % de revenu
mondial. La seule ampleur des dépenses que l'Etat consacre à la
santé fait qu'il est absolument indispensable de comprendre l'effet de
la politique des gouvernements sur la santé de la population. Le
rôle de l'Etat varie d'un pays à l'autre. Trois raison d'ordre
économique justifient et orientent l'action de l'Etat, à savoir
:
1. Les pauvres n'ont pas toujours les moyens d'obtenir les
soins de santé propres améliorer leur productivité et leur
bien - être. Les pouvoirs publics peuvent faire reculer la
pauvreté en investissant pour la santé de la population.
2. Certaines interventions de santé d'authentiques
biens publics ou créent d'importance externalités positives. Les
marché privés n'en produiraient que peu.
3. Comme le fonctionnement des marchés de santé
et de l'assurance maladie présente des faiblesses, l'Etat peut
améliorer le bien - être en améliorant le fonctionnement de
ces marchés.
Une bonne politique de santé tient compte des
différences de prévenance des maladies. Elle est efficace si elle
accroit le bien - être de la population par une amélioration de
son état de santé, par une plus grande satisfaction du
consommateur ou par une réduction du coût total des services par
rapport à ce qu'il serait si l'Etat n'intervenait pas.
2.5. TYPES DE SYSTEME MEDICO SANITAIRE
En RDC nous avons deux types de système, où d'un
coté le système formel représentant l'organisation
étatique et de l'autre côté le système informel qui
en plus parait mieux organisé que le système formel.
2.5.1. Système formel
Tel qu'évoqué plus haut, c'est la structure
étatique qui organise le système de soins de santé selon
le désir du pouvoir public. Il se fait que depuis un certain temps,
cette structure officielle n'est plus à mesure d'assurer avec
efficacité les objectifs qui lui sont assignés par
l'autorité publique. Aujourd'hui, cette structure est
caractérisée par un délabrement avancé des
infrastructures, des équipements et de la fuite systématique des
cadres vers les secteurs informel.
Les bâtiments qui abritent les services centraux du
Ministère de la Santé publique, sont en général en
mauvais état non entretenu. Au niveau de
Kinshasa, la Capitale de la RDC, on peut enregistrer quelques
installations qui résistent telles que les Cliniques Universitaires de
Kinshasa, l'Hôpital Général, de référence de
Kinshasa, la Clinique Ngaliema, la Pédiatrie de Kalembelembe... il y a
également d'autres qui se meurent sous l'oeil complaisant de
l'autorité.33
Nous citons l'hôpital de Kitambo, la Clinique Kinoise,
le centre hospitalier Roi Baudouin 1er. Si à Kinshasa, il y a
des installations qui ont un degré de délabrement avancé,
qu'en est-il au niveau de l'intérieur du pays ? En effet, à
l'intérieur du pays certains Centres de Santé sont très
délabrés et rendent de soins quasiment inefficaces. Ces
hôpitaux qui avaient un objectif d'abord social sont devenus de vrais
centres d'affaires où de médecins et l'ensemble du personnel
n'ont pas d'honoraires décents.
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