III.-Résultats et Discussions
Elle correspond au nombre de journées de travail
multipliées par le nombre d'actifs mobilisés pour la
réalisation de l'opération sur un hectare.
L'épandage de fumure organique dans les champs a un
impact sur la production et donc sur les performances
technico-économiques du système de culture dans lequel elle est
intégrée. La réalisation de cette opération joue un
rôle crucial dans le mode de gestion de la fertilité des sols.
C'est pourquoi ce facteur est retenu pour décrire la diversité
des systèmes de culture.
Tableau 1: synthèse des opérations culturales et
des temps de travaux
Opérations
|
Fenêtre de temps
|
main d'oeuvre
|
Quantité de travail
|
Équipement et animaux
|
Capital
|
Epandage de la fumure organique
|
mi-avril à Juin
|
Qualifiée en cas de
location d'un camion
|
6 à 8 H.J/ha
|
: sacs, vélo, charrette,
pelles ; âne, boeuf voir camion pour la traction
|
Bovins en nombre
suffisant
|
Labour motorisé
|
Mai à Juillet
|
Actif qualifié pour la conduite du tracteur
|
0,2 à 0,33 H.J/ha
|
tracteur, charrue à disques
|
22 500F CFA
|
Labour attelé à traction
animale
|
Mai à Juillet
|
charrue et accessoires, socs billonneurs, socs de labour,
boeufs de traction
|
4 à 8 H.J/ha
|
1 actif pour tenir la
charrue et au moins 1
autre pour guider les boeufs
|
liquidités pour
l'entretien du matériel voire pour l'acquisition de
nouveaux équipements
|
Préparation manuelle du sol
|
Mai à Juillet
|
|
16 H.J/ha
|
Houe
|
|
Traitement herbicide de pré-
levée
|
(2-3 jours) après le semis
|
1 homme adulte
|
1 H.J/ha
|
pulvérisateur
|
commande SOFITEX ou liquidités pour un achat du produit
comptant
|
Épandage des engrais minéraux : NPK et
Urée
|
10 à 25 jours après le semis
|
|
0,5 à 1,5 H.J/ha
|
Pioche à semer
|
|
Traitement herbicide post- levée : faciiter
les opérations de sarclage
|
selon l'étalement
des travaux
|
l'homme adulte par
pulvérisateur
disponible
|
2 H.J/ha
|
pulvérisateur
|
commande SOFITEX ou liquidités pour un achat du produit
comptant
|
Premier sarclage manuel
|
de 10 à 25 jours
après le semis
|
|
4 à 20 H.J/ha si
attelé ; jusqu'à 40 H.J/ha si travail
entièrement manuel
|
Houes
|
|
Conclusion/perspectives
Les engrais organiques sont disposés en priorité
sur les endroits du champ les plus appauvris. Les quantités vont de
quelques sacs de 50 Kg transportés à vélo à
plusieurs voyages de camions (ou remorque de tracteur soit 10 tonnes). 20
à 30 charrettes (petit ou grand plateau) correspondraient à 5
tonnes environ (informations diffusées et/ ou retenues au village). Le
nombre de tas varie d'une dizaine à quelques dizaines par parcelle. Cela
nous a conduits à considérer trois types de pratiques : apport
important, de l'ordre de grandeur des recommandations ; apport modeste, moindre
mais significatif et absence d'apport en matière organique.
Nous pouvons souligner que la majorité des
systèmes de production dans la zone dispose d'au moins une paire de
boeufs mais n'épandent pas de matière organique dans leur champ.
La quantité de fumure organique potentiellement produite sur
l'exploitation (et donc son impact) est considérée (à tord
semble-t-il parfois) comme négligeable comparée aux efforts
déployés.
L'opération de préparation du sol favorise le
développement des plants cultivés : bonne levée, lutte
contre les adventices et croissance rapide de l'appareil racinaire. Par
ailleurs, la vitesse de réalisation de cette opération joue un
rôle crucial dans la gestion du calendrier cultural.
Le labour motorisé réalisé avec un
tracteur présente trois avantages majeurs : la rapidité (3
à 5 ha par jour) mais en pratique, l'opération de rayonnage
systématiquement réalisée après le labour va
limiter l'avancée des travaux (2 H.J/ha mais 1 seul actif par outil) de
semis ; le labour relativement profond réalisé avec une charrue
à disques favorise l'infiltration, la rétention en eau et limite
l'échec des semis tout en facilitant le développement racinaire ;
il peut s'effectuer sur un sol relativement sec dès les toutes
premières pluies (même sporadiques).
Ses contraintes principales sont le capital nécessaire
que ce soit pour son achat ou pour la prestation de service ; la qualification
requise car seuls quelques individus au village maîtrisent la traction
motorisée ; son inadaptation aux parcelles peu accessibles (voie
d'accès trop étroite) ; son inadaptation aux parcelles où
poussent de nombreux ligneux et où subsistent trop de souches.
Ce mode de préparation du sol est encore largement
minoritaire (< 5% des terres cultivées). Il y a cependant une
dynamique, notamment en matière d'offre de services. La plupart du
temps, les producteurs qui pratiquent le labour motorisé
bénéficient d'un certain capital. C'est pourquoi nous avons voulu
illustrer les performances technico-économiques de cette
opération à travers son intégration dans un système
de culture intensif (engrais minéraux et organiques, traitements
herbicides...) : cas du SC1 moto-mécanisé.
L'accès à la traction animale correspond
à plusieurs cas de figure : attelage(s) complet(s) propre(s) et
attelage(s) complet(s) non propre(s) ; attelage incomplet ; et accès
sporadique (1 jour sur 3 typiquement)
Dans notre modèle, nous avons ainsi
différencié des attelages expérimentés et des
attelages moins performants, réclamant grossièrement deux fois
plus de temps pour un même travail.
Un enfant de moins de 15 ans est mobilisé à cet
effet. On le considère comme actif dans le calcul du temps de travail
des opérations attelées (labour, sarclage, buttage) dans la
mesure oüil est indispensable à leur bon
déroulement.
Deux types de préparation du sol à la traction
animale sont : le labour à plat et le labour superficiel. Dans le cas
d'un début précoce des pluies ou plus généralement
d'un rapport favorable entre attelages disponibles et superficies à
travailler, le labour « à plat » est pratiqué. Dans le
cas contraire, beaucoup plus fréquent, un travail superficiel du sol,
plus rapide, est privilégié.
Il faut souligner qu'à Gombèlèdoudou, une
bonne partie de ces labours est réalisée dans des conditions
d'humidité du sol peu favorables. Au regard de la distribution moyenne
des pluies (figure 7), nous avons considéré que la moitié
des parcelles est travaillée dans ces conditions peu favorables. Les
estimations réalisées avec les producteurs laissent penser que le
temps de travail est alors doublé !
Figure 7: histogramme des moyennes pluviométriques de
Gombèlèdougou de 2003 à 2008
Source : relevés pluviométriques de l'INERA
et de la SOFITEX (2003-2008)
Le calendrier de travail présenté sur la figure 8
ci-dessous représente ce que la force de travail d'un attelage bovin
propre et expérimenté peut permettre : la mise en culture de 12,5
hectares.
Travail (en Homme.jour)
25
20
30
15
10
5
0
labour sarclage buttage
MARS AVRIL MAI JUIN JUILLET AOUT SEPT OCT NOV DEC
Figure 8: Calendrier de travail pour un attelage bovin
Nous avons ici un maximum de 25 H.J (en Juillet) soit 12,5
journées de travail pour l'attelage par quinzaine. (2 actifs sont en
effet mobilisés par attelage dans le modèle). En fait 15 H.J/ha
sont suffisants pour débuter le labour mais par la suite 5 H.J/ha pour
le sarclage (qui commence théoriquement 15 jours après les semis)
et le buttage attelés (45 jours après semis) sont
nécessaires. Ces dernières opérations vont en effet se
dérouler souvent 'simultanément' sur différentes parcelles
selon l'étalement des travaux.
Dans le cas d'une exploitation bénéficiant d'un
attelage en contrepartie de services (conduite d'attelage, participation
à des opérations manuelles ou autres...) et qui ne
bénéficie de l'attelage qu'un jour sur trois, environ 4 hectares
pourront bénéficier de la traction animale. La pratique du labour
manuel ne concerne qu'une minorité de parcelles sur le terroir de
Gombèlèdoudou. Autrefois commune, cette pratique a quasiment
disparue de nos jours. Le traitement herbicide total (et de
pré-levée) est la solution privilégiée, puisqu'il
permet ensuite d'effectuer immédiatement un semis direct. Dans certains
cas, seuls les billons de l'année précédente sont
retravaillés pour créer un environnement favorable au semis et
à la levée des plants cultivés. Dans d'autres cas, un
léger labour est effectué sur l'ensemble de la parcelle afin
d'éliminer les mauvaises herbes.
Il est admis au village que le labour permet une meilleure
rétention de l'humidité du sol et est favorable à la
production végétale. Quant au semis direct présente
l'avantage indéniable d'accélérer la mise en culture en
sautant l'opération de préparation du sol. Cependant, il
représente une alternative par défaut, comme en témoigne
la moindre proportion de parcelles non travaillées (environ 10 à
20 % de parcelles en semis direct observées sur le terrain).
Le traitement à l' « herbicide total » (puis
éventuellement de pré-levée) conditionne alors la
réalisation du semis direct à cause des risques de
prolifération des adventices.
Effectué en général juste après le
semis, le traitement de pré-levée (couramment
désigné « colle »), permet de retarder
significativement la prolifération des adventices. Cette
opération diminue de manière sensible le temps de travail de
l'opération de premier sarclage. Rapide, la progression du chantier
réalisé par 1 seul actif peut 'suivre le rythme' de semis de 5
actifs.
La dose d'engrais épandue constitue la principale
caractéristique de cette opération. Il est recommandé
d'épandre le NPK 15 jours après le semis et l'urée environ
45 jours après le semis. Une pratique commune est l'application des deux
types d'engrais (NPK + urée) lors de la même opération, de
30 à 45 jours après le semis. Cela est expliqué par la
difficulté d'organisation du travail à une période
où les travaux de sarclage sont très contraignants (mois qui suit
les semis). Les pratiques varient en fonction de la quantité d'engrais
disponible et de la perception qu'a le producteur de ses intérêts
propres.
Quelques exemples de facteurs courants expliquant
l'impossibilité, pour la majorité des producteurs, de respecter
la dose de 4 sacs par hectare sur l'ensemble de leurs surfaces sont entre
autres : la vente d'engrais minéraux pour assurer l'alimentation de la
famille durant la soudure ; l'augmentation des surfaces cultivées en
maïs par rapport au coton (rapport 1/3 ou 1/2); la réduction du
crédit accordé en engrais (impayés, rendements
exagérément faible traduisant le 'détournement' des
engrais fournis, problèmes internes au GPC...)
D'autres raisons permettent en revanche de mieux respecter la
dose théoriquement optimale : parcelle particulièrement fertile
où la dose de NPK est diminuée et allouée ailleurs ;
parcelle où un épandage de matière organique a
été effectué ; accès plus importants aux engrais
grâce aux relations avec le GPC et/ou les fournisseurs ; accès
alternatif (achat auprès de cultivateurs à la recherche de
liquidités, engrais non subventionnés trouvés sur le
marché noir...).
Pour simplifier, nous avons considéré des
systèmes de culture où la dose de 4 sacs/ha est respectée
et des systèmes de culture où la dose est diminuée d'un
tiers (2,67 sacs/ha).
La façon d'épandre les engrais en elle
même varie. Dans la majorité des cas, les granulés sont
juste déposés aux pieds des plants. Mais afin d'optimiser leur
impact (et pour éviter les risques liés au ruissellement),
certains cultivateurs les enfouissent légèrement toujours aux
pieds des
plants. Cela prend néanmoins plus de temps (1,5 H.J/ha au
lieu de 0,5 H.J/ha) et suppose une main d'oeuvre (familiale) motivée.
Effectué dans le cas de parcelles envahies par les
adventices, cette opération permet avant tout de retarder
considérablement les travaux de sarclage qui représentent le pic
de travail. Nous avons considéré des proportions
grossières de parcelles traitées pour illustrer la
diversité des pratiques. Elle est un peu moins rapide que le traitement
pré-levée car le risque lié à la toxicité du
produit pour les plants cultivés implique une plus grande attention dans
son application.
L'opération de sarclage correspond au pic de travail de
la plupart des systèmes de production. L'accès à la
traction animale est heureusement facilité car les travaux de sarclages
attelés sont (environ trois fois) plus rapides que les travaux de
préparation du sol. Pour donner un ordre de grandeur et d'après
nos enquêtes, le temps nécessaire à la réalisation
des travaux de sarclage est divisé par deux dans le cas d'un sarclage
attelé préliminaire. D'après les données obtenues,
on peut faire l'approximation que le même facteur 2 s'applique en
fonction de la réalisation des opérations de traitement
herbicides de pré-levée et de post levée. Par ailleurs,
l'âge de mise en culture de la parcelle influence son « taux
d'enherbement » et accroît la force de travail à mobiliser.
Enfin, la nature du sol exerce également une influence. Aussi difficile
que soit l'estimation de ce facteur, nos recherches nous ont permis d'estimer
que ces parcelles réclament environ 50% de force de travail
supplémentaires pour le désherbage.
Dans la pratique, pour de nombreux systèmes de production,
l'enchaînement des chantiers, parcelle par parcelle, ne suffit souvent
pas à effectuer les premiers sarclages.
3.3.1.2. Diversité des systèmes de
culture
La rotation Coton // Maïs domine, mais
l'hétérogénéité des modes de conduite est
telle que nous avons distingué jusqu'à 9 systèmes de
cultures basés sur cette rotation. Ceci afin d'illustrer la
diversité des pratiques culturales à
Gombèlèdoudou.
> Système de culture 1 (SC1) :
moto-mécanisée, intensif à rotation « Coton //
Maïs »
Ces systèmes de culture reposent sur la
disponibilité suffisante en engrais minéraux, véritable
facteur limitant de la production dans la zone. La dose d'engrais
minéraux est ainsi celle qui est recommandée par la SOFITEX. De
plus, la date d'épandage des engrais est respectée. Juste
après le semis, un traitement de pré-levée
spécifique est réalisé sur toutes les parcelles. Un
traitement post levée est de plus effectué sur la moitié
des parcelles. On note une préparation du sol à l'aide d'un
tracteur, un apport important en fumure organique, comparable
aux doses recommandées. De même la
préparation du sol par traction animale peut s'effectuer, la
moitié des parcelles faisant l'objet d'un labour à plat plus
profond et plus lent. Il y'a une durée importante d'exploitation
(âge des parcelles de 2 à 25 ans).
> Système de culture 2 (S) : « Coton //
Maïs » avec apport en fumure organique
Ce système de culture représente le cas des
systèmes intensifs, où la dose d'engrais minéraux est
respectée. Par ailleurs, les traitements herbicides ou l'apport en
matière organique favorisent sensiblement les rendements et la
durabilité du système par rapport aux pratiques les plus
courantes. La préparation du sol se fait avec un labour à plat
pour la moitié des parcelles en fonction de l'humidité. Les
rendements sont proches de ceux du SC1 mais avec des temps de travaux
relativement plus élevés.
> Système de culture 3 (SC3) : « Coton //
Maïs » classique, peu intensif
Ce système de culture est celui qui représente
le plus typiquement l'agriculture à Gombèlèdoudou. La
préparation du sol se fait par des labours superficiels grâce
à la traction animale. Les doses en engrais minéraux
diminuées de la moitié au tiers par rapport aux recommandations.
Il n'y a pas d'apport en fumure organique ou cet apport est moindre. Les
traitements herbicides sont moyennes et les temps de travaux liés au
sarclage légèrement augmentés du fait de l'âge des
terrains.
> Système de culture 4 (SC4) : la rotation «
Coton // Maïs » exclusivement manuel
Il y'a pratique de semis direct. Le sarclage
entièrement manuel double les temps de travaux et diminue la surface
maximum cultivable. Il n'y a pas de buttage et les doses, en engrais
minéraux, sont diminuées d'un tiers par rapport aux
recommandations pour accroître les superficies au détriment de
l'intensification. Conséquence, les rendements sont moindres et
affectent la durabilité de l'exploitation.
> Système de culture 5 (SC5) : la rotation «
Coton // Maïs » dans les zones inondées
Les sols sont relativement favorables à la production
d'après les données recueillies, on attribue un gain de 25 % par
rapport aux sols classiques. On peut affecter un supplément de 50 % pour
les travaux de sarclage du fait de la sensibilité à l'enherbement
et de l'humidité relative des sols. Les doses, en engrais
minéraux, sont diminuées d'un tiers du fait de la
fertilité. La préparation du sol se fait en traction animale avec
un labour superficiel. Il n'y a pas d'apport en fumure organique et les
traitements herbicides sont importants, ce qui diminue les temps de travaux
liés au sarclage.
> Système de culture 6 (SC6) : la rotation «
Coton // Maïs » extensif
Dans le contexte de Gombèlèdoudou, de vastes
superficies sont emblavées par certains producteurs, à tel
point que des pratiques particulièrement extensives sont
observées. Ces
pratiques se font sur des sols relativement favorables
à la production. D'après les données recueillies, on
attribue un gain de 25 % par rapport aux sols classiques. On note par contre
une sensibilité à l'enherbement du fait de l'humidité
relative des sols. Les résultats de nos enquêtes nous permettent
d'admettre un supplément de 50 % pour les travaux de sarclage. Les
traitements herbicides sont importants (proportion élevée de
parcelles traitées), ce qui réduit les temps de travaux
liés au sarclage.
On rencontre d'autres types de rotations culturales :
La rotation Coton // Maïs // Coton //
Sorgho
La rotation Coton // Maïs // Sorgho (ou petit
mil) La rotation Coton // Coton // Maïs
La rotation Coton // Maïs // arachide ou
niébé//Maïs La rotation Maïs // Sorgho
La monoculture de Maïs.
Quant à la monoculture du maïs, elle est
représentée par le système de culture SC9 qui se pratique
dans les zones inondées. A ce niveau il y'a un apport important en
fumure organique et un strict respect des doses d'engrais organiques
recommandées. Les rendements se trouvent alors doublées par
rapport à la moyenne au village. De plus il est parfois possible
d'effectuer eux productions au cours de la même saison.
Tableau 2: Comparaison des systèmes de culture et leurs
performances technico-économiques
Identifiant SC SC1 S
rotation C/M C//M
descriptif
moto-mécanisé/inteintensif
TRAVAIL TOTAL (H.J/ha) 76 80
|
SC3 C/M typique
84
|
SC4 C/M manuel
89
|
SC5 C//M bas fond 86
|
SC6 C/M extensif 73
|
SC7
C/M/C/S
87
|
SC8 C//M/S
80
|
SC9 M//M bas fond
86
|
SC10 M//S_Mil
79
|
SC11 M//S_Mil
79
|
SC12 C/M//a_n//M
80
|
SC13 C//C/M
87
|
Rendements Coton
|
2125
|
1858
|
1273
|
673
|
1841
|
898
|
1270
|
1273
|
|
|
|
1499
|
1562
|
(kg/ha) Maïs
|
3676
|
3085
|
2196
|
1014
|
2868
|
1112
|
2076
|
2196
|
4500
|
1903
|
2554
|
2281
|
2410
|
Sorgho
|
|
|
|
|
|
|
1331
|
713
|
|
1206
|
1282
|
|
|
Mil
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
987
|
1213
|
|
I
|
Niébé
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
650
|
|
Arachide
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
1035
|
|
PRODUIT BRUT (Fcfa)
|
358029
|
340179
|
215611
|
108511
|
295170
|
128252
|
168941
|
162133
|
472500
|
161379
|
189605
|
201610
|
252535
|
CONSO INTERMEDIAIRES
|
124251
|
119001
|
92280
|
68280
|
100905
|
80655
|
75548
|
72253
|
119001
|
23850
|
41802
|
81708
|
105561
|
Valeur Ajoutée Brute (Fcfa
|
233778
|
221178
|
123331
|
40231
|
194265
|
47597
|
93394
|
89880
|
353499
|
137529
|
147803
|
119902
|
146974
|
V A B / Hectare
|
233778
|
221178
|
123331
|
40231
|
194265
|
47597
|
93394
|
89880
|
353499
|
137529
|
147803
|
119902
|
146974
|
V A B / Homme.jour
|
3475
|
2985
|
1694
|
552
|
2486
|
689
|
1174
|
1267
|
4110
|
1837
|
2017
|
1495
|
1683
|
|