Impact de l'intégration régionale sur la pacification de la RDC( Télécharger le fichier original )par Gaston Mashaka Millat université de Goma - grdué en relations internationales 2009 |
CHAP II. IMPACT DE L'INTEGRATION REGIONALE SUR LA PACIFICATION DE LA RDCII. I CONTRIBUTION DES PAYS MEMBRES DE LA SADCII.I.1 LE ZIMBABWE.La RDC est menacé d'une deuxième guerre en 1998, c'est la recherche des alliés, Kabila va former une coalition de trois pays de la SADC mais l'équipe est composée par le Zimbabwe, l'Angola et la Namibie pour secourir la RDC ne présentait aucune réelle homogénéité et les mois qui se sont écoulés ne lui en ont pas donné davantage, chaque Etat ayant apporté son soutien à la RDC pour des raisons spécifiques, ainsi, après deux ans et demi de guerre, le Zimbabwe a perdu une partie de la fougue qui l'animait lorsqu'il jeta 11.OOO hommes dans l'aventure congolaise. C'est d'ailleurs lui, qui, au nom de la South African Development Community (SADC), suscita le mouvement de sauvetage en faveur de la RDC, partis la fleur au fusil, Nombre de fantassins envoyés par Robert MUGABE pour soutenir les forces armées congolaises (FAC) sont morts sur le champ de bataille déstabilisé par le mécontentement des fermiers sans terre, mais à l'index par les autorités de Breton Wood, miné par une crise économique et sociale sans précédent, le Zimbabwe n'a pas obtenu de son intervention en RDC les dividendes attendus malgré les efforts déployés par son armée pour empêcher au troupe Rwandais et Ougandais de renverser le régime Kabila.23(*) Le Zimbabwe avait envoyé 11.000 soldats qui opéraient sur une ligne de front allant au nord-ouest au sud de la RDC. Le président Robert MUGABE, qui est intervenu aux côtés de KABILA en raison notamment, de sa propre rivalité avec le président Ougandais Yoweri MUSEVENI, autant intéressé par l'extraction des richesses minérales en RDC que de contre carrer l'ennemi. II.I.2 L'ANGOLA.Après la longue période d'in activisme sous-régional du fait de la guerre de 27 ans qui a déchiré ce pays, l'Angola se pose de plus en plus comme un interlocuteur valable de certaines puissances continentales et de ce fait comme un représentant efficace de sa sous région. A son avantage, l'Angola compte ses énormes richesses pétrolières et diamantifères, mais aussi et surtout une armée de 135 000 hommes bien équipés et aguerris par 27 années de guerre, ce qui en fait une force de dissuasion non négligeable. Fort de ces atouts, l'Angola a déjà démontré sa capacité à contrecarrer les projections de l'Afrique australe dans notre sous région notamment en jouant un rôle déterminant dans la résolution de la crise Démo congolaise. Relativement à la problématique de la prévention et de la gestion des conflits en Afrique centrale, l'Angola est à notre sens, doté de plusieurs atouts tels sa capacité militaire qui lui permettraient de jouer valablement le rôle de gendarme de la sous région. Mais, la candidature Angolaise reste contrariée par les énormes sollicitations sociopolitiques auxquelles le régime actuel doit faire face. En effet, la guerre a laissé dans ce pays d'énormes et profondes séquelles qui menacent le processus de reconstruction nationale. C'est donc dire que la capacité réelle de l'Angola dans la sous région dépend d'abord de sa capacité à se reconstruire. * 23 Jeune Afrique/ l'intelligent n°2089-du 23 au 29 janvier 2001, exclusif page 14. la mort d'un despote, récit heure par heure de l'assassinat du président congolais. |
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