REPUBLIQUE DU BENIN
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UNIVERSITE D'ABOMEY - CALAVI
FACULTE DES LETTRES ARTS ET SCIENCES
HUMAINES
THEME : PROMOTION TOURISTIQUE DU COMPLEXE
PARC W / BENIN
PRESENTE ET SOUTENU PAR :
LEGBA M. Georges
gispels2@yahoo.frINTRODUCTION
Le tourisme constitue pour le Bénin aujourd'hui la
seconde source de rentrée de devise. Cette importance qu'il revêt
attire de plus en plus l'attention.
Il est évident que pour valoriser et rentabiliser les
différents produits de ce secteur, il faut des actions
appropriées. Il ne suffit pas d'affirmer que le Bénin constitue
un pôle d'attraction grâce à ses sites touristiques tels que
les musées, palais royaux, cité lacustre, parcs nationaux et
autres. Nous devrons nous demander le niveau d'audience que ces produits ont
aujourd'hui à l'intérieur du pays comme à
l'étranger.
Cette question est essentielle parce que l'écotourisme
prend de plus en plus de l'importance dans les destinations. Ceci s'explique en
partie par le fait que le besoin de communiquer avec la nature existe et
croit : industrialisation et robotisation obligent.
Le parc national du Bénin est dans ce cadre un atout
majeur dans la réception des "affamés de la nature". Heureusement
que notre pays, à travers le Centre National de Gestion des
réserves de faune, créé en Avril 1996, a opté pour
la conservation et la gestion des aires protégées dont les Parcs
nationaux.
Le Centre National de Gestion des réserves de Faunes
(CENAGREF) a pour mission de :
- Développer le réseau de pistes dans les
réserves de Faune.
- Renforcer les capacités nationales de conservations
de la biodiversité et de gestion des réserves de Faune.
- Valoriser les ressources naturelles
- Promouvoir l'écotourisme et le tourisme de vision.
- Promouvoir la gestion participative.
- Soutenir toutes autres initiatives de valorisation de la
faune(C.E.NA.G.R.E.F,2005).
Pour une application efficiente du programme, plusieurs
structures ont été mises en place. En dehors de la Direction
Générale à Cotonou, il y a :
- La direction du Parc (DPNW) à Kandi ainsi que des
partenaires tels que ;
- Les Associations Villageoises de Gestion des Ressources de
Faune (AVIGREF), les opérateurs privés, les structures de
formation et les ONG.
Dix ans après la naissance du CENAGREF, il est
opportun de se demander si tous les objectifs visés notamment :
- Promouvoir l'écotourisme et le tourisme de vision
sont atteints.
C'est dans ce cadre que s'inscrit le choix de notre sujet de
recherche qui s'intitule : « la promotion touristique du
complexe Parc W du Bénin ».
Les différentes idées de cette étude
seront organisées et développées autour d'un plan
tripartite composé de trois grands centres
d'intérêts :
- Le Parc W et Marketing.
- Les actions de promotion.
- Les Problèmes et Perspectives
I- PROBLEMATIQUE
1- Objectifs de recherche
Cette étude vise fondamentalement à
évaluer les actions de promotion et leur impact dans la
rentabilité du complexe Parc W.
De manière spécifique, il s'agira
d'analyser :
- Les potentialités du Parc
- Les méthodes de promotion et leur efficacité
- Les perspectives
2- Hypothèses de recherche
L'interrogation de recherche qui se dégage de cette
étude peut être libellée comme suit :
Quel est le niveau de valorisation et la rentabilité
des produits touristiques du Parc W du Bénin.
Ce questionnement et les objectifs spécifiques nous
mènent aux hypothèses suivantes :
- Le Parc W dispose d'atouts touristiques attrayants.
- Le Parc W ne bénéficie pas de mesures
adéquates de promotion.
- La rentabilité touristique dépend d'une
promotion appropriée.
3- Méthodologie de recherche
Pour mener nos recherches nous avons adopté une
démarche méthodologique en trois phases :
- La recherche documentaire
- La collecte des données
- Le traitement et l'analyse des données.
a- La recherche
documentaire
Elle consiste à consulter des ouvrages et documents
spécifiques ayant un lien intéressant avec le sujet. Nous avons
pu visiter les bibliothèques et centres de documentation
ci-dessous :
- Bibliothèque de la Faculté des Sciences
Agronomiques
- Centre de Documentation de la Faculté des lettres
Arts et Sciences Humaines.
- Centre de documentation de la Direction du Parc W à
Kandi
- Centre Culturel Français
b- Collecte des données sur le
terrain
Les enquêtes de terrain nous ont permis d'actualiser et
de compléter les informations qui ont été
collectées au cours de notre recherche documentaire. Les données
ont été recueillies au moyen d'un questionnaire qui a
été administré aux différents groupes cibles. Les
autres informations ont été recueillies grâce aux
observations directes qui ont été faites sur le terrain. Ces
observations ont lieu au cours d'une visite du Parc W en Septembre 2006.
APPROCHE CONCEPTUELLE DU TOURISME ET ELEMENTS
CARACTERISTIQUES DU PARC W-BENINCHAPITRE 1 : LES ELEMENTS
CARACTERISTIQUES DU PARC W
I-1 : LE MILIEU PHYSIQUE ET HUMAIN
Le complexe parc w (762.438 ha) est composé
de :
- Le Parc du W (563.280 ha)
Le parc national désigne une aire placée sous
l'autorité de l'Etat dont les limites ne peuvent être
modifiées et dont aucune partie n'est susceptible d'aliénation.
Le parc W est géré principalement dans le but de protéger
les écosystèmes et à des fins touristiques ou
récréatives, scientifiques, sociales et éducatives.
- La zone cynégétique de la Djona (115.200
ha)
C'est une zone de réserve de faune ou est
autorisée la chasse sportive mais réglementée.
- La zone de chasse de la Mékrou (83.958 ha)
- La zone de transition essentiellement composée de
tous les villages qui entourent le parc ; encore appelé AIRE de
COOPERATION, comprend un certain nombre d'activités agricoles,
d'établissements humains ou autres exploitations. Autour du parc W, les
ethnies rencontrées sont : les Bariba, les Peulh, les Gando, les
Dendi, les Mokollé, Gourmantché1(*)...
Un peuple Riverain du Parc W (Peulh)
Source : Photo Léandre DANNON : 2006
Photo N°1 :
Cette image met en exergue à la fois le mode
d'habillement d'une population riveraine et une activité
économique : la production de lait de vache dans la région
de Banikoara.
Toutes ces vies se développent dans une
végétation composée d'espèces diversifiées
au sein d'un paysage caractéristique des zones soudano-sahéliens
comprenant des savanes herbeuse, arbustive, arborée et boisée
ainsi que des forêts claires. On y rencontre le néré,
l'acacia, le lingué, le kapokier, le cailcédral, le baobab, le
tamarinier, le karité...
Ainsi la faune qui compte plus de 20 espèces y trouve
son habitat et est incontestablement le principal attrait touristique et la
raison fondamentale de protection de l'Aire protégée.
Ces grandes espèces sont les Eléphants, les
buffles, les hippotragues, les bubales, les cobes de Buffon, les damalisques,
les guépards, les lions, les hyènes...
Quant aux oiseaux, on compte environ 280 espèces. Ce
sont : les aigrettes, les hérons, les grues couronnées, les
jabirus, les marabouts, les calgos, les serpentaires, les rolliers...
Climat : Le climat du parc W se
caractérise par un gradian d'aridité croissante du sud au nord,
avec des pluviosités étalées entre 900 et 400mm de pluie.
La partie nord ne bénéficie que d'une courte saison de pluie de 3
à 4 mois tandis qu'au sud, elle s'étale sur 6 mois.
Pour dire, l'ensemble de la zone considérée ne
connaît qu'une seule saison des pluies, ce qui la situe dans un climat de
type soudanien incluant pour la moitié nord une variante plus aride de
type soudanien sahélien.
Le réseau hydrographique
Bordé par le fleuve Niger sur sa partie nord -Est, le
parc w bénéficie de la présence d'important réseau
hydrographique temporaire et permanente avec trois grandes rivières
(Mékrou, Tapoa et Alibori) un total de plus de 100km de cours d'eau et
de très nombreuses mares naturelles (source DPNW).
Le complexe Parc W du Bénin est situé au Nord
Ouest du Bénin et couvre les communes de :
- Banikoara au sud
- Kandi au Centre
- Karimama au Nord ;
Elle a une superficie de 762.438 ha
Milieu physique
Situé sur trois pays, le Bénin, le Burkina Faso
et le Niger, le Parc W tire son nom des méandres du fleuve Niger.
Cette région vaste de plus d'un million d'hectares de
savane, constitue l'un des derniers bastions de la grande faune en Afrique de
l'Ouest. Le Niger est un fleuve espiègle : après avoir pris
sa source à une centaine de kilomètres de l'Océan
Atlantique, il lui tourne le dos et se dirige vers l'Est pour un grand
périple africain avant de toucher le Parc cet se jeter dans le Golfe de
Guinée. Ce périple décrit la lettre W en venant de la
côté d'où le nom de Parc W.
Haut lieu de la préhistoire africaine et donc de
l'origine de l'histoire de l'homme, la région du Parc W et les abords de
la rivière Mékrou en particulier, recèlent de très
nombreux sites archéologiques, dont les plus anciens,
caractérisés par des outillages de pierres taillée, datent
du paléolithique inférieur (-200.000 ans) une
caractéristique importants de l'archéologie du W, est
l'exceptionnelle continuité de la présence de l'homme dans la
région depuis ces temps reculés jusqu'à la période
actuelle.2(*)
Certaines traces d'activités humaines fréquentes
dans le Parc sont constituées par les innombrables vestiges de foyers
métallurgiques (hauts fourneaux), qui témoignent d'une antique
tradition de production de fer à partir du minerai contenu dans la
latérite. De cette activité très ancienne ne subsistent
désormais que des amoncellements de scories métalliques qui
défient le temps et les éléments et qui fond du parc W
l'un des hauts lieux de la préhistoire de l'âge du fer.
Au point triple, point symbolique de convergence du parc W,
existe un écomusée pour approfondir cet aspect du parc W. (Source
DPNW).3(*)
- Carte N° 1
Situation Géographique du Parc W
Source : DPNW (2006)
I.1.1- La faune et
la flore
Toutes ces vies se développent dans une
végétation composée d'espèces diversifiées
au sein d'un paysage caractéristique des zones soudano- sahéliens
comprenant des savanes herbeuse, arbustive, arborée et boisée
ainsi que forêts claires. On y rencontre le néré, l'acacia,
le lingué, le kapokier, le caïlcédral, le baobab, le
tamarinier, le karité...
Ainsi la faune qui compte plus de 20 espèces y trouve
son habitat et est incontestablement le principal attrait touristique et la
raison fondamentale de protection de l'Aire protégée.
Ces grandes espèces sont les Eléphants, les
buffles, les hippotragues, les bubales, les cobes de Buffon, les damalisques,
les guépards, les lions, les hyènes...
Quant aux oiseaux, on en compte environ 280 espèces. Ce
sont : les aigrettes, les hérons, les grues couronnées, les
jabirus, les marabouts, les calaos, les serpentaires, les rolliers...
Tableau n°1
Les oiseaux du Parc
Espèces
|
Habitat préféré
|
Ombrette
|
Mares et cours d'eau
|
Grue couronnée
|
Mares et cours d'eau
|
Tantale ibis
|
Mares et cours d'eau
|
Cigogne épiscopale
|
Mares et cours d'eau
|
Jabiru d'Afrique
|
Mares et cours d'eau
|
Marabout
|
Mares et cours d'eau
|
Oie de Gambie
|
Mares et cours d'eau
|
Jacana
|
Mares et cours d'eau
|
Martin pêcheur Pie
|
Mares et cours d'eau
|
Aigle pêcheur
|
Mares et cours d'eau
|
Rollier d'Abyssinie
|
Mares et cours d'eau
|
Guêpier à gorge rouge
|
Savane arbustive et boisée
|
Guêpier écarlate
|
Cours d'eau
|
Aigle batelair
|
Savane arbustive et boisée
|
Aigle huppard
|
Savane arbustive et boisée
|
Calao à bec noir
|
Savane arbustive et boisée
|
Photo N°3
Quelques images d'oiseaux de la RBW
Source : DPNW : 2006
En 2003, un recensement aérien total a
été réalisé par Mike en collaboration avec le parc
régional w/ ECOPAS afin de dénombrer les différentes
espèces. Voici le tableau de quelques espèces :
Tableau n°2
Espèces
|
Nombre
|
Eléphants
|
1200
|
Buffles
|
3300
|
Hyppotragues
|
2350
|
Bubales
|
450
|
Damalisques
|
50
|
Source : DPNW 2005
Du fait de la politique de conservation et de protection de la
faune en cours dans le parc, ces nombres auraient certainement connu des
modifications significatives à la faune.
Tableau n°3 : Les
mammifères
Espèces
|
Habitat préféré
|
Lion
|
Savane arbustive
|
Guépard
|
Savane herbeuse et arbustive
|
Léopard
|
Forêt galerie
|
Hyène tachetée
|
Savane herbeuse et arbustive
|
Lycaon
|
Forêt claire et Savane arbustive
|
Chacal à flan rouge
|
Savane herbeuse et arbustive
|
Eléphant
|
Savane boisée et forêt galerie
|
Hippopotame
|
Rivière Mékrou
|
Buffle
|
Forêt dense sèche et Savane boisée
|
Hippotrague
|
Savane arbustive et boisée
|
Bubale
|
Savane arbustive et boisée
|
Damalisque
|
Savane herbeuse et arbustive
|
Cob défassa
|
Savane herbeuse et arbustive
|
Cob de Buffon
|
Savane herbeuse et arbustive
|
Guib harnaché
|
Forêt galerie
|
Ourébi
|
Savane arbustive
|
Céphalophe à flan roux
|
Forêt galerie
|
Phacochère
|
Toute Savane
|
Babouin
|
Savane herbeuse, arbustive et boisée
|
Vervet
|
Forêt galerie et Savane boisée
|
Patas
|
Savane arbustive
|
Photo N°4
Lion
Source : DPNW : 2006
Photo N°5
Guibe Harnaché
Source : DPNW : 2006
Photo N°6
Buffle
Source : DPNW : 2006
CHAPITRE 2 : LES ACTIVITES TOURISTIQUES DANS
LE PARC W
II.1- COMPREHENSION DES TERMINOLOGIES
a) Le marketing
Le marketing est né d'une constatation :
l'inadéquation de l'offre à une demande de plus en plus
diversifiée en structure, en intensité par les changements
d'habitudes, de moeurs, de coutume et l'évolution de la civilisation.
Progressivement, à une économie d'offre a succédé,
une économie de demande, modifiant la conception du rapport Entreprise -
Marché caractérisée :
- Hier, par la domination du producteur. On fabrique d'abord,
le client accepte ensuite ce qu'on lui présente.
- Aujourd'hui, par une interdépendance de l'acheteur
due à un élargissement de ses possibilités de choix, on
est obligé de concevoir et de fabriquer en fonction de besoins
préalablement recensés. Le consommateur est donc devenu le sujet
d'intérêts et le marché d'application d'une
stratégie de conquête dont le marketing est la méthode de
mise en oeuvre.
Le terme marketing (mercatique en Français) comporte
l'idée de mouvement, de faire et d'agir sur. Il est
considéré ainsi comme une philosophie de l'action, qui n'est
autre qu'une attitude visant à conquérir des marchés.
Cette conquête implique d'abord de connaître, d'appréhender
pour comprendre afin de communiquer pour vendre.4(*)
Mais il faut remarquer que le marketing n'est pas la
publicité, les relations publiques ou le service de la
clientèle.
Il faut reconnaître que le marketing est l'analyse,
l'organisation, la planification et le contrôle des stratégies,
des ressources et des activités d'une entreprise en vue de produire et
distribuer de façon rentable des biens ou des services satisfaisant les
désirs et les besoins d'une clientèle actuelle ou potentielle.
Le marketing est une conception commerciale qui vise à
créer un marché, l'entretenir et l'agrandir. Il est né
d'une constatation : l'inadéquation de l'offre à une demande
de plus en plus diversifiée en structure, en intensité par les
changements d'habitudes, de moeurs, de coutume et l'évolution de la
civilisation. « Progressivement à une économie d'offre
a succédé, une économie de demande, modifiant la
conception du rapport Entreprise - Marché
caractérisé :
- Hier, par la domination du producteur. On fabrique d'abord,
le client accepte ensuite ce qu'on lui présente.
- Aujourd'hui, par une interdépendance de l'acheteur
due à un élargissement de ses possibilités, de choix, on
est obligé de concevoir et de fabriquer en fonction des besoins
préalablement recensés.5(*) Le consommateur est donc devenu le sujet
d'intérêts et le marché d'application d'une
stratégie de conquête dont le marketing est la méthode de
mise en oeuvre ».
Le terme marketing (mercatique en Français) comporte
« l'idée de mouvement, de faire et d'agir sur ». Il
est considéré ainsi comme une philosophie de l'action qui n'est
autre chose qu'une attitude visant à conquérir des
marchés. Cette conquête implique d'abord de connaître,
d'appréhender pour comprendre afin de communiquer pour vendre. Mais il
faut faire remarquer que le marketing n'est pas la publicité, les
relations publiques ou le service de la clientèle.
Face à une concurrence de plus en plus vive,
développer les ventes de produits touristiques de façon rentable
est le désir précieux de toute entreprise de tourisme. Il est
vrai que la publicité s'efforce de faire connaître le produit, de
maintenir ses acquis et de développer sa notoriété. Mais
elle nécessite des investissements de plus en plus importants. Pour
rentabiliser ces investissements le plan de marketing conçoit la
stratégie dans son ensemble en répartissant les fonds
publicitaires, promotionnels et commerciaux.
Par ailleurs, pour Philip KOTLER, le marketing est l'analyse,
l'organisation, la planification et le contrôle des stratégies,
des ressources et des activités d'une entreprise, en vue de produire et
de distribuer de façon rentable des biens ou des services satisfaisant
les désirs et les besoins d'une clientèle actuelle ou
potentielle.
« Le marketing touristique consiste en la gestion,
en l'élevage entre les offreurs de produits et services touristiques et
les demandeurs pour ces mêmes produits et services ». on
cherche à attirer des individus, des familles ou encore des gens
d'affaires ou des entreprises vers des régions, des villes, des
villages, des centres de congrès, des parcs nationaux et autres qui
répondent le mieux possible à leurs besoins et attentes. C'est
pourquoi le marketing touristique est perçu comme un processus qui se
concentre autant sur les étapes avant et après l'échange
que sur l'échange même. La démarche commence par
l'identification des besoins des touristes et la compréhension de la
nature de l'échange, grâce à la recherche en
marketing.6(*)
Les produits ou services touristiques sont
développés en conséquence et à la valeur de
l'échange, souvent sous la forme d'un prix, est fixée. On
détermine les modes de distribution, on fait le choix
d'intermédiaire et en facilite l'accessibilité. La communication
entre l'organisation et son marché est préparée. Enfin, la
satisfaction ou l'insatisfaction, des clients est mesurée. Pour dire, le
processus se termine là où il a commencé auprès des
clients.
Voici les différentes étapes
de la démarche marketing et leur articulation ainsi que la terminologie
de base.
Les étapes de la démarche marketing
Connaissance du marché
- Consommateur
- Environnement
- Concurrence
|
Produit
|
Prix
|
Distribution
|
Communication promotion
|
Publicité
|
|
Conquête du Marché
|
Le marketing mix
Il regroupe et coordonne l'ensemble des facteurs susceptibles
d'influencer le comportement du touriste potentiel. Il est donc l'association
des caractéristiques du produit, de la politique de prix, des
méthodes de distribution, de la force de vente et de la promotion. Un
bon marketing mix repose sur :
- sur une analyse de chacun de ces facteurs
- sur une pondération harmonieuse de chacun : le
poids de chaque facteur ne sera pas le même selon que le produit
touristique est sélectif ou non, passif ou actif correspondant à
une demande de court de long séjour par exemple.7(*)
b) La promotion touristique
Nous ne pouvons parler de promotion touristique sans
comprendre le marketing touristique.
"L'on entend par marketing touristique l'adaptation
systématique et coordonnée de la politique d'entreprises
touristiques, ainsi que de la politique privée sur le plan local,
régional, national et international, a une satisfaction optimale des
besoins de certains groupes déterminés de consommateurs, tout en
obtenant un profit approprié. "Marketing et Tourisme" par Jost krippedrf
(bernes).
En tourisme les actions de commercialisation ont pour objectif
final la vente des produits du secteur des voyages et du tourisme. Elles
doivent être soigneusement préparées et programmées
de façon à assurer le meilleur rendement. Pour cela, lors de
l'élaboration des programmes promotionnels, les critères
spécifiques sont à respecter dans le choix et l'utilisation des
moyens de communication.
PARAGRAPHE 1 : La Continuité
Comme nous l'avions dit précédemment, la
concurrence est foue et le client sollicité de toutes parts. Il faudra
donc, pour s'affirmer sur le marché et mieux faire
pénétrer le message, reconduire l'action engagée à
intervalles réguliers. La continuité doit aussi se retrouver dans
l'image de l'offre que l'on veut donner et dans le choix des objectifs
promotionnels. Il faut éviter de changer les moyens de communication
pendant une campagne promotionnelle.8(*)
PARAGRAPHE 2 : La complémentarité
La complémentarité des différents moyens
de communication et supports complémentaires tels que les brochures, les
films promotionnels ou affiche, lettre publicitaire et catalogue permet
d'atteindre lorsqu'il sont coordonnés et intégrés au sein
de la campagne promotionnelle un meilleur impact.
PARAGRAPHE 3 : L'originalité
Les différents produits touristiques que l'on trouve
sur le marché sont souvent similaires. C'est pour cette raison que
l'action promotionnelle pour être efficace devra mettre l'accent sur ce
qui est susceptible de différencier le produit à commercialiser
de celui de la concurrence afin de le faire ressortir de la masse des autres
offres similaires : il faudra donc faire preuve de
créativité et d'originalité de façon à
utiliser un message aisé sur cette différence et à se
démarquer des annonces "déjà vue" qui n'attirent plus
l'attention du client.
PARAGRAPHE 4 : L'adaptation
La campagne promotionnelle appliquée avec succès
sur un marché neerlandais ou belge n'aura pas forcément le
même impact si elle est mise en oeuvre à une autre période
ou sur un marché arabe ou asiatique.
Il n'existe pas de programmes promotionnels types. Chaque
campagne devra utiliser des moyens de communication, des supports et des canaux
de distributions adaptés à l'époque, à la
clientèle cible et au marché choisi.
Les actions promotionnelles sont assurées et
programmées en principe par l'administration nationale du tourisme.
c) Quelques formes de tourisme
Le Safari : mot swahili du milieu du
XXème siècle signifie bon voyage. Il est
dérivé de l'arabe safora qui veut dire voyager.
Le Safari Photo selon Robert est une expédition
organisée dans une réserve naturelle pour photographier ou filmer
des animaux.
On peut alors dire que le safari est une expédition de
chasse aux gros animaux sauvages en Afrique Noire.
Le Tourisme cynégétique :
cynégétique est l'art de chasser c'est la chasse à courre.
C'est la chasse sportive.
Ces différentes formes de tourisme sont
pratiquées dans une réserve naturelle comme le Parc W
II.1.1- L'écotourisme
Le terme écotourisme inventé par Hector
CEBALLOS-LASCURAIN en 1983, a d'abord été utilisé pour les
voyages de nature effectués au coeur de régions relativement
préservées dans un but essentiellement éducatif. Mais ce
concept a été étendu, selon la démarche
scientifique, à la planification, à la gestion et à
l'élaboration de produits et d'activités destinées
à un tourisme durable.
Selon le centre for écotourism de l'université
de prétoria c'est une expérience enrichissante et active
d'environnements tant naturels que culturels, fondée sur une utilisation
durable de ressources du milieu et sur une exploitation raisonnable de ces
ressources dans l'intérêt de tous les acteurs du tourisme, tout en
s'accompagnant de retombées économiques durables pour l'industrie
touristique et les populations d'accueil.
L'écotourism sociéty définit simplement
l'écotourisme comme un tourisme responsable qui préserve le
milieu naturel et qui contribue au mieux être de la population locale.
En terme clair l'écotourisme recouvre toutes sortes de
notions : tourisme d'aventure, tourisme écologique,
expéditions scientifiques, échanges culturels, études
linguistiques, tourisme de terrain, projet de restauration de la nature...
La promotion du complexe Parc W : état de
la question
Le complexe parc W connaît une réorganisation
depuis seulement les années 2001. Au paravent, la pression des
braconniers et l'absence presque totale de mesure de sécurisation et de
valorisation a réduit cette aire à une zone de chasse sauvage.
Heureusement que le Parc bénéficie depuis peu d'un début
d'attention qui permet de mettre en place une stratégie de promotion.
CHAPITRE III : LES STRATEGIES DE PROMOTION
DU PARC W
1- L'examen des différentes
stratégies et leurs mises en oeuvre
Tableau N°5 : Atouts et contraintes
de la demande touristique de la RBW
ATOUTS
|
CONTRAINTES
|
· Hausse du tourisme au niveau international ;
· Développement des concepts d'écotourisme au
niveau international ;
· Augmentation continuelle du nombre de visiteurs.
|
· Faible notoriété de la destination ;
· Forte concurrence d'autres destinations africaines, sur un
marché déjà étroit ;
· Coût de voyage élevé par rapport aux
autres pays de la sous-région ;
· Faible marché touristique
intérieur ;
· Absence de stratégie marketing
|
Source : Adapté du plan
d'Aménagement et de gestion de la RB W
1-1 La radio
La gestion participative du parc W lui impose une
communication en direction des populations locales. Ainsi les
différentes interventions sur les radios de proximité permettent
d'atteindre plusieurs objectifs entre autres :
- Atteindre les différentes populations riveraines.
- Faire prendre conscience aux populations de l'existence et
de l'utilité de la réserve naturelle.
Ainsi, à l'aide de moyen de communication, la direction
du Parc W cherche à agir pour éveiller chez la clientèle
potentielle le désir de voyager et pour l'informer de l'existence de
leurs produits. Leur objectif est d'aboutir à la vente des produits
correspondants à leurs annonces et à leurs messages.
Plusieurs autres moyens d'offensives publicitaires ont
été mis en oeuvres telles que la participation aux foires et
surtout des supports audio-visuels.
1-2 Le film
Très différent des films destinés au
grand public, il fait une présentation de l'offre sous un angle de
biodiversité. La production de ce support est idéal pour
véhiculer l'information, malheureusement son coût est
élevé pour une destination en pleine construction.
1-3 Le compact disc audio
C'est un support non négligeable, à moindre
coût mais efficace à certains égards. Il permet d'atteindre
facilement des cibles grâce à la radio. Des chansons en plusieurs
langues ont été réalisées pour participer à
la promotion du Parc.
1-4 Les agences de
voyages
L'un des canaux les plus précieux de promotion est a
priori les agences de voyages. C'est un maillon important de la chaîne
qui peut participer à l'essor du parc W. En contact
privilégié avec les touristes. Nos investigations ont
donné les résultats ci-dessous :
RESULTATS D'ENQUETE : TABLEAUX
STATISTIQUES
Agence de voyage
Parcs touristiques du Bénin
1- Parc W
2- Parc de Pendjari
Fréquentation des parcs touristiques
Parcs
|
Effectifs
|
%
|
Pendjari
|
3
|
75
|
W
|
|
|
Sans réponses
|
1
|
25
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Le parc de la Pendjari est celui le plus
fréquenté par les touristes, soit un pourcentage de 75%.
Connaissance du parc Pendjari
Réponse
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
4
|
100
|
Non
|
0
|
0
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Le parc de la Pendjari est généralement celui
dont la majorité des touristes ont une fois entendu parler.
De 2003 à 2005 aucun touriste convoyé au parc W
par les agences de voyage
Contribution ou non à la promotion du parc W
Contribution
|
Effectifs
|
%
|
Réponse
|
|
|
Oui
|
|
|
Non
|
4
|
100
|
Sans réponses
|
|
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Satisfaction ou non des touristes
Satisfaction
|
Effectifs
|
%
|
par la richesse faunistique
|
|
|
par la richesse floristique
|
|
|
Sans réponse
|
4
|
100
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Si non pourquoi ?
Causes
|
Effectifs
|
%
|
Etat des voies d'accès
|
|
|
Etat des pistes du parc W
|
|
|
Etats des infrastructures d'accueil
|
|
|
Sans réponses
|
4
|
100
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Nombre de touristes convoyés en 2003
Classes
|
Effectifs
|
Fréquence
|
[12-500[
|
3
|
75
|
[500-1000[
|
1
|
25
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Nombre de touristes convoyés en 2003
Classes
|
Effectifs
|
Fréquence
|
[12-500[
|
2
|
50
|
500+
|
1
|
25
|
Sans réponse
|
1
|
25
|
|
|
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Nombre de touristes convoyés en 2004
Classe
|
Effectifs
|
Fréquence
|
[12-500[
|
2
|
50
|
[500-1000[
|
2
|
50
|
TOTAL
|
4
|
100
|
Nombre de touristes convoyés en 2005
Sur les cinq agences de voyages apparemment les plus
importantes ciblées, aucune n'a réellement convoyé de
touristes vers le W ces trois dernières années.
Sur ce nombre une seule semble promouvoir le parc W (affiches,
dépliants).
Analyse
Du fait de l'absence de canaux de promotion
spécialisés, les agences de voyage seraient un réel atout.
Malheureusement au stade actuel aucune possibilité ne leur est offerte
pour participer aux actions de promotion.
III.1.1- Les résultats obtenus
a) Les retombées sociales et les impacts
environnementaux
Les villages riverains du w sont caractérisés
par une importante diversité du point de vue des actions
économiques à travers des modalités variées
d'utilisation de l'espace et d'exploitation de ressources naturelles,
culturelles, vivrières, traditionnelles dans le nord (Mil, Sorgho,
Arachide) et l'expansion de la culture spéculative du coton en
association avec le maïs. Mais aussi l'élevage transhumant ou
sédentaire avec une forte attraction pour les ressources en eau et en
fourrage à l'intérieure du parc. La cueillette, la chasse et
l'agriculture sont également pratiquées (près de 80%) aux
périphéries du parc et également à
l'intérieure de l'aire protégée.
Par ailleurs, les voix fluviales et carrefours routiers
confèrent à la zone d'influence un potentiel commercial
remarquable (source DPNW)
b) Les résultats obtenus
Depuis le démarrage du projet de restauration du parc W
ECOPAS en 2001, les structures de gestion s'étalent en priorité
au tourisme de protection et de restauration. Cette action est urgente parce
que pendant longtemps les ressources naturelle de la biosphère ont
été illicitement exploitées. Le braconnage très
développé n'a pas permis et d'organiser une forme de tourisme.
Mais aujourd'hui qu'il y a une réorganisation de l'espace et des
ressources, les touristes s'intéressent progressivement à cette
aire protégée. Seulement le nombre moyen de touristes sur les
trois dernières années tourne autour de 500 touristes par an. A
priori ce nombre est insignifiant pour la richesse de cette
biodiversité. Il faut toutefois reconnaître que cela est dû
à la politique de restauration menée par l'équipe actuelle
de gestion du parc W.
Les recettes générées par an au parc W
tournent autour de 70 à 100 millions de francs.
Ce qui est largement en dessus de son budget de fonctionnement
(300 à 370 millions l'an). Il en ressort clairement que pour le moment
cette structure tourne en dessous de ses potentialités. Contrairement
à la Pendjari qui connaît déjà un début
d'envol vu le nombre de visiteurs comme le montrent les tableaux ci- dessus. La
seule satisfaction est au niveau des retombées pour les populations qui
pour le moment tirent quelques avantages des visites. Ce qui est sûr est
que ces avantages vont s'améliorer progressivement.
Il découle des stratégies mise en place que les
résultats sont insuffisants. Une petite analyse de la situation nous a
permis d'identifier quelques causes.
Mais avant, voyons l'évolution du parc concurrent
direct : le parc Pendjari.9(*)
Tableau n°6 : Evolution du nombre de
visiteurs du parc national la Pendjari de 2001 à 2005
Années
|
2000/2001
|
2001/2002
|
2002/ 2003
|
2003/2004
|
2004/2005
|
TOTAL
|
Nombre de visiteurs
|
4.596
|
3.849
|
4.340
|
4.862
|
4.244
|
21.891
|
Source : Statistique de la DPNP
Tableau n°7 : Recettes du tourisme de
vision de 2001 à 2005
Années
|
2000/2001
|
2001/2002
|
2002/ 2003
|
2003/2004
|
2004/2005
|
TOTAL
|
Recettes en franc CFA
|
21.836.500
|
14.111.500
|
18.722.750
|
21.694.500
|
27.258.500
|
103.623.750
|
Source : Statistiques de la DPNP
CHAPITRE IV : LES CAUSES NON EXHAUSTIVES
DE LA FAIBLESSE DES RESULTATS
IV.1- Les problèmes liés à
l'organisation structurelle
a) Les ressources humaines
Le CENAGREF a avant tout pour vocation la protection et la
conservation des ressources naturelles. Cette tâche a largement sa raison
d'être avant de lutter contre le braconnage dont a été
l'objet du parc w depuis toujours. Mais la réorientation des objectifs
vers le tourisme requiert un profil qui fait défaut à un large
part du personnel de la direction du parc w. Malgré l'existence des
services marketings et éducations dans l'organigramme de la direction,
la promotion touristique ne prend pas encore son envole.
C'est une question de qualification pour compléter la
formation de base de la plupart des agents.
b) Les moyens matériels et
financiers
La situation de braconnage dont sort la réserve de
biosphère impose de lourds investissements si l'état
béninois veut tirer profit des ressources dont regorgent cette air
protégée.
Malheureusement, le parc automobile est vieillissant et
insuffisant vu le travail à abattre pour la renaissance de
l'éco-tourisme. Le budget de fonctionnement (370.000.000 par an) devra
être revu à la hausse pour l'accomplissement de la mission surtout
pour le volet touristique.
IV.1.1- Problèmes inhérent aux
infrastructures de transport et d'hébergement
touristiques.
Ce sont les facteurs qui, sans forcément être un
élément de promotion sont insidieusement partie prenante dans le
soin de l'image du produit.
Parmi ces facteurs, il y a le transport et les infrastructures
hôtelières. Leur état détermine le succès de
la promotion.
a) Les infrastructures de
transport
L'accès au Parc W débute pour une large part du
Sud Bénin, notamment de Cotonou. Les infrastructures routières
présentent plusieurs contrastes pour l'accès à cette
source naturelle de ressource du secteur du tourisme.
De Cotonou à Kandi soit environ 650 km, l'état
de la route semble bon si on tient compte des travaux en cours actuellement
à partir de Bembèrèkè.
De Kandi à Banikoara soit environ 105 km, l'état
de la vroie n'est pas bon. L'accès du Parc W par Banikoara pose de ce
fait un réel problème aussi peut ce fait de susciter le
dégoût. Or c'est l'entrée Sampeto et Kérémou
qui débouche sur les chutes de Koudou.
- Hormis le transport terrestre, on pouvait utiliser le
transport aérien grâce à l'aérodrome de Kandi.
Malheureusement son développement est à l'image de l'état
économique du pays. La flotte aérienne est inexistante. Sa mise
en place requiert un coût dont ne dispose pas pour le moment le secteur
du tourisme dans notre pays.
Ce qui pourrait participer au transport est la voie
ferroviaire mais là aussi, le parcours ne s'arrête qu'à
Parakou. Heureusement que des initiatives sont en train d'être prise
pour adapter le park au monde touristique.
Le réseau fluvial pouvait aussi offrir un choix de
transport vers le septentrion béninois. De ce côté, aucun
aménagement n'est envisagé sur le fleuve Ouémé pour
diversifier le voyage.
Pour l'ensemble l'accès au parc W n'offre pas pour le
moment beaucoup de choix et même les possibilités existantes ne
sont pas agréablement exploitables.
Cartes N°2
Structure du complexe Parc W
Source : DPNW : 2006
b) Les infrastructures
hôtelières
Les différentes formes de tourisme requièrent
avant tout la restauration et l'hébergement. La direction du parc W a
fait doter la réserve de biosphère d'infrastructures
hôtelières qui répondent pour la plupart aux exigences
environnementales du parc W.
A Kandi, il est existe des cadres d'hébergement
touristique qui sont de classes modestes. On y rencontre des auberges et des
motels.
La restauration qui y est servi est calquée pour la
plupart du temps sur la cuisine étrangère.
Toutefois les coûts d'hébergement et de
restauration sont à la porté des classes moyennes. Ils varient
entre 1.200F et 2.500F pour la gastronomie et 2.000F et 5.000F par
nuitée pour l'hébergement.
A l'intérieur du Parc, on rencontre notamment deux
campements écotouristiques aménagés offrant un confort de
brousse aux chutes de Koudou et à la Mare 25. Ces campements sont
très adaptés à l'environnement naturel de la
réserve de biosphère.
A Alfakoara, le site des éléphants abrite un
réceptif conçu sur l'architecture locale.
Malheureusement ces différentes infrastructures mises
en place à l'intérieur du parc ne reçoivent presque pas de
client. C'est le cas de l'écolodge de Koudou qui reçut de Juin
à Septembre 2006 au moment de notre passage que 5 clients.
Il urge alors d'améliorer l'accès à cette
réserve de biosphère qui peut générer une
importance rentrée de devise. Cela participerait au mieux vivre non
seulement des populations riveraines mais aussi du peuple béninois. Une
réflexion profonde s'impose pour de nouvelles propositions.
FORMULATION DE PROPOSITIONS DE STRATEGIES
PROMOTIONNELLES
CHAPITRE V : LA DEMANDE ET SON
PROFIL
Le gros problème de l'écotourisme est d'abord un
problème d'appellation.
L'écotourisme attire vers lui une clientèle bien
distincte. Elle a en dehors de son goût à la vie naturelle,
d'autres caractéristiques que nous découvriront.
V.1- Le marché traditionnel
Généralement, les écotouristes sont des
personnes relativement aisées, instruites, d'âge mur et sensibles
à l'environnement. Ce sont pour la plupart des gens qui ont l'habitude
des voyages à l'étranger et qui se déplacent souvent seuls
pour observer, découvrir et apprécier la nature. Ce sont en
majorité des amoureux de la vie en plein air, âgés de plus
de 30 ans, on y rencontre des hommes et des femmes. Ce qui est remarquable est
qu'ils voyagent plus longtemps que les autres catégories et ils sont
prêts à dépenser 10 pour cent de plus que les visiteurs peu
passionnés de nature.
Les zones protégées sont le principal facteur de
choix d'une destination. Les écotourismes ne recherchent pas toujours
une nourriture et un hébergement de qualité même s'ils en
ont les moyens. Leur préférence va plutôt vers des
installations touristiques tels ceux de Koudou et la Mare 25 dont ils pensent
qu'elles ne portent pas atteintes aux ressources naturelles.
Pour capter ce public, il faudra utiliser des moyens
appropriés que nous proposerons plus tard.
V.2- Les consommateurs potentiels
a) Les Jeunes
Ce public est de plus en plus sensible à
l'environnement, à la nécessité de le protéger, le
segment de l'écotourisme va continuer de gagner en popularité au
cours des prochaines décennies. On estime que la demande dans ce domaine
progresse d'environ 20 pour cent par an sur le marché international.
Au Bénin, un travail de fond reste à faire afin
d'espérer être au rendez-vous des prochaines décennies.
Parcourons le sondage fait dans la population jeune au sujet
du Parc W.
Nous retiendrons essentiellement 2 questions de notre
enquête pour analyse.
Répartition par âge des
enquêtés
[18ans-20ans [
|
4
|
31
|
[20ans-22ans [
|
5
|
38
|
[22ans-24ans [
|
1
|
8
|
[24ans-26ans [
|
1
|
8
|
Sans réponse
|
2
|
15
|
TOTAL
|
13
|
100
|
Existence ou non d'un parc au Bénin
Réponse
|
Effectifs
|
%
|
OUI
|
8
|
61,54
|
NON
|
5
|
38,46
|
TOTAL
|
13
|
100
|
61,54%
38,46%
Localisation des parcs
Localisation
|
Effectifs
|
%
|
Au Nord
|
11
|
84,62
|
Au Centre
|
1
|
7,39
|
A l'Est
|
1
|
7,39
|
TOTAL
|
13
|
100
|
Rôle des parcs
Rôle
|
Effectifs
|
%
|
Exploitation du bois
|
4
|
30,77
|
Chasse
|
3
|
23,08
|
Tourisme
|
6
|
46,15
|
TOTAL
|
13
|
100
|
Interprétation
- Sur 100 élèves et étudiants
interrogés 65% ont une fois entendu parler du Parc W
- Le Parc W constituera une motivation de voyage pour 75% des
jeunes
Analyse
Il ressort de cette enquête que la population jeune
même instruite ne connaît pas la réserve de
biosphère. Il expose alors le problème de marketing offensif afin
de percer ce public potentiel. Il faut reconnaître que le
développement efficient du tourisme par avant tout de l'émergence
du tourisme domestique et du tourisme de masse. Dans ce cadre nous avons des
approches de solutions dont nous parlerons plus tard.
b) Le marché actuel
Depuis quelques années, on observe une évolution
dans l'aménagement du Parc W à des fins touristiques. Du fait que
cet objectif soit récent, le marché dont dispose cette
réserve est le marché touristique que draine les autres sites tel
que les musées, les palais royaux, l'embarcadère de Calavi, la
route de l'esclave. Le Parc régional W étant un sous produit de
la destination Bénin, une enquête a été
réalisée du 18 au 26 Décembre 2006. Les résultats
de cette enquête se présentent comme suit :
[18ans-20ans [
|
4
|
31
|
[20ans-22ans [
|
5
|
38
|
[22ans-24ans [
|
1
|
8
|
[24ans-26ans [
|
1
|
8
|
Sans réponse
|
2
|
15
|
TOTAL
|
13
|
100
|
Existence ou non d'un parc au Bénin
Réponse
|
Effectifs
|
%
|
OUI
|
8
|
61,54
|
NON
|
5
|
38,46
|
TOTAL
|
13
|
100
|
61,54%
38,46%
Localisation des parcs
Localisation
|
Effectifs
|
%
|
Au Nord
|
11
|
84,62
|
Au Centre
|
1
|
7,39
|
A l'Est
|
1
|
7,39
|
TOTAL
|
13
|
100
|
Rôle des parcs
Rôle
|
Effectifs
|
%
|
Exploitation du bois
|
4
|
30,77
|
Chasse
|
3
|
23,08
|
Tourisme
|
6
|
46,15
|
TOTAL
|
13
|
100
|
EMBARCADERE D'ABOMEY CALAVI
Visite d'autres sites touristiques
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
15
|
65,22
|
Non
|
8
|
34,78
|
TOTAL
|
23
|
100
|
65,22%
34,78%
Sites touristiques déjà
visités
Sites touristiques
|
Effectifs
|
Fréquence
|
Ouidah
|
7
|
46,94
|
Abomey (musée)
|
2
|
13,33
|
Ganvié
|
1
|
6,66
|
Porto-Novo
|
1
|
6,66
|
Parakou
|
1
|
6,66
|
Nikki
|
1
|
6,66
|
Grand-Popo
|
2
|
13,33
|
Sans réponse
|
8
|
34,78
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Existence de sites touristiques au
Bénin
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
0ui
|
14
|
60,86
|
Non
|
9
|
34,14
|
TOTAL
|
23
|
100
|
60,86%
34,14%
Connaissance des parcs
Parcs
|
Effectifs
|
%
|
Pendjari
|
6
|
26,08
|
W
|
5
|
21,73
|
Sans réponses
|
12
|
52,17
|
TOTAL
|
23
|
100
|
Information relative à l'existence du parc W
au Bénin
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
8
|
|
Non
|
15
|
|
TOTAL
|
23
|
100
|
74,92%
26,08%
Visite du parc W
Réponses
|
Effectifs
|
%
|
Oui
|
1
|
4,34
|
Non
|
22
|
95,66
|
TOTAL
|
23
|
100
|
95,66%
4,34%
Analyse et
interprétation
Comme le révèle les résultats 21,73% des
personnes interrogées ont entendu parler au moins une fois du Parc W.
Seulement 4,34% de ceux-ci ont une fois visité le parc le reste ne l'a
pas fait pour de multiples raisons ; parmi lesquels :
- La distance
- L'état des infrastructures routières.
- Le manque d'information sur le parc
- L'inexistence du parc automobile adéquat.
Il ressort de tout ce qui précède que la
réserve de biosphère n'a pas une grande audience auprès du
public. Il y a donc une nécessité de dispositions
appropriées et de grandes innovations pour mériter sa place de
plus grande réserve de biosphère en
Afrique de l'Ouest.
CHAPITRE VI : PROPOSITIONS DE STRATEGIES
NOUVELLES.
Aucune promotion touristique ne peut se faire en occultant les
mass médias et les circuits touristiques. La réussite de tout
produit est soumise à ce canal.
Toutefois les mécanismes de promotion ne peuvent
aboutir à des résultats reluisants qu'avec la collaboration et
même l'intervention de l'administration nationale du tourisme.
V.1- La démarche marketing
a) Journaux et revues
C'est un moyen privilégié pour atteindre des
publics insoupçonnés. Les annonces et les publicités dans
la presse écrite résistent à l'usure du temps
contrairement aux informations politiques et sociales. Dans ce cadre, il faudra
cibler les quotidiens ou les hebdomadaires ayant une grande audience sur le
territoire national (la nation, le matinal), les revues telle que l'Agenda de
la femme au Bénin. Il faudra procéder de la même
manière dans les capitales concurrentes directes comme Lomé,
Lagos, Abuja, Libreville ou Yaoundé et même à Casablanca,
écotourisme magazine, lourdes magazines. Riviera magazine.
Cette offensive montrera toute son efficacité si elle
peut atteindre les pays émetteurs tels que la France (le Figaro)
l'Espagne, (El paìs).
De même, les magazines féminins seraient un grand
atout puisque les femmes ont un grand pouvoir de décisions dans le
domaine du loisir et voyages dans les couples.
En plus de tout ceci, il faudra penser aux revues
spécialisées.
Il faut reconnaître que ces moyens sont très
utilisés mais mal employés de nos jours. L'impact dépend
de la structure de l'annonce. Il faut tenir compte de l'axe, du thème,
du message, de l'illustration du texte, de la mise en page, du nombre
d'annonces et du choix des journaux et des revues.
Mais attention, l'annonce initiale doit être suivie par
des informations très précises.
b) La radio, la Télévision et le
Cinéma
La radio reste le moyen de communication le plus accessible
dans nos pays sous développés. Elle est utile dans la
mobilisation du tourisme de masse. Elle touche toutes les catégories de
personnes. L'utilisation des radios d'état ou communautaires ne serait
pas inopportun pour la construction pour l'édifice du tourisme au
Bénin et plus particulièrement de la clientèle du Parc W.
La radio a un effet sur le subconscient mais n'est efficace que dans une action
répétée et complétée par des moyens de
communications visuels.
Sa pénétration avoisine les 80 à 150%
donc très utile.
L'action de la radio a besoin d'être
complétée par celle de la télévision et du
cinéma.
Ce sont des moyens efficaces grâce à leur pouvoir
de pénétration lié au message vision ainsi qu'au
caractère concret et personnalisé de l'information
véhiculé.
La faune, la flore, l'environnement socio-culturel doivent
être minutieusement présentés dans une action
répétée et soutenue par une campagne d'annonces pour
accroître la durée de l'impact.
Le film documentaire est efficace s'il n'apparaît pas
comme publicitaire mais s'il est intéressant voire amusant. Toutefois
est il coûteux. Mais un investissement de promotion, n'est jamais perdu
en tourisme.
c) Les affiches, prospectus et
dépliants
Les campagnes d'affichage s'effectuent par vagues successives,
à intervalles de temps séparés et utilisant des supports
divers : panneaux urbains, routiers, timbres postes, auto-collants pour
voitures. Il est vrai que cette méthode est sélectif sur le plan
géographique : 1.000 affiches dans une ville sont plus efficaces
que 1.000 affiches dans un pays. Le message, pour être percutant doit
comporter une image, une photo illustrant le thème choisi avec un texte
bref.
Quant aux prospectus et dépliants, leurs
caractéristiques sont d'être adressés par envoi postal. Ce
sont des moyens de communication très sélectifs. Leur coût
est souvent très élevé pour la fabrication des
dépliants. « L'accrochage se faisant par la page de couverture
(illustration à couleur) le message figurant à
l'intérieur.
Dans notre étude, il faudra s'intéresser
fortement aux hôtels, aux musées, aux palais royaux et
l'embarcadère de Calavi afin décapter tout touriste.
d) Affiche Publicitaire du W
Source : DPNW
Représentations culturelles ou
artistiques
Le Parc W ayant fait l'option du tourisme de conservation et
de protection pour son début, devrait s'appuyer aussi sur ce moyen de
promotion. La constitution de ces groupes doit s'inspirer de l'environnement
socio-culturel de la réserve de biosphère.
Ce sera un moyen très pratique pour cibler les
élèves et étudiants.
Il aura fallu mener une tournée offensive dans les
lycées, collèges et universités. Opération
"Découvrez le Parc W" ainsi, en parcourant les
établissements publics et privés l'objectif de persuasion du
marché potentiel sera atteint et par là donner un coup de pousse
au tourisme de masse.
e) Conférences
C'est un moyen efficace pour convaincre un public
judicieusement choisi. Son impact est remarquable lorsque les cibles sont bien
choisies. Ce moyen peut efficacement servir ou compléter les
représentations artistiques.
Dans cet ordre, convier les leaders d'opinions, les
journalistes, les enseignants bref l'élite.
f) Les journées portes
ouvertes.
Le tourisme de conservation et de protection est une oeuvre de
longue haleine. Les résultats sont espérés pour demain.
Ces résultats ne peuvent être concluants que si les touristes de
demain adoptent votre produit. Nous aurions souhaité non seulement des
établissements scolaires et universitaires les plus importants des
grandes métropoles du Bénin mais aussi à
l'intérieur des capitales d'Afrique et d'ailleurs. Cela pourrait se
faire au cours des voyages de participations aux salons et aux foires
internationaux.
PARAGRAPHE 7 : La restauration et le Parc W
On ne peut parler de Tourisme en parler de restauration. Nous
allons en parler dans le sens de moyens de promotion.
Il ne fait aucun doutique la cuisine et la table servent
souvent à doper l'enthousiasme du visiteur au cours de son
séjour. Dans ce cadre le Parc W peut se servir de l'étiquette des
boissons produites sur place ou à l'étranger pour capter une part
du marché. Dès le logo du Parc W se retrouve sur les bouteilles
des eaux minérales (Possotomè - Fifa...), des jus de fruits ou
des vins, il lui sera facile et aussi très facile d'alimenter la
curiosité des touristes nationaux et à l'étranger. Comme
nous l'avions proposé précédemment, une opération
découvrez le Parc W sur les tables.
VI.1.1- Le Parc W et L'Administration Nationale du
Tourisme
L'administration nationale du Tourisme a pour entre autre
mission de promouvoir le tourisme. Or tourisme c'est d'abord produits
attractifs. Parmi ceux du Bénin, il y a le Parc W qui est d'ailleurs
très important.
Le constat aujourd'hui est qu'il n'existe quasiment aucune
collaboration entre la Direction de la promotion touristique et le Parc W. Le
seul point de coopération est le comité de chasse. Comme nous le
voyons l'administration nationale du tourisme n'a pas assez de marge de
manoeuvre pour contribuer à l'émergence de nos produits
touristiques, en particulier au parc W. Sa mission doit être
redéfinit pour plusieurs aspects.
Avant l'acte commercial, il y a une action déterminante
de l'Etat pour « construire » avec les professionnels du
tourisme « l'image qui sera à promouvoir aussi bien
auprès du client potentiel national ou international qu'auprès
des intermédiaires.
C'est pourquoi il est urgent qu'à côté des
activités à caractère législatif,
règlementaire et organisationnel qui contribuent indirectement à
la qualité de l'image globale du pays, l'administration nationale du
tourisme doit exercer un certain nombre d'activités d'ordre
promotionnel, notamment :
- Organisation des campagnes destinées à
éveiller intérêt et sympathie pour le Bénin et
à faciliter la tâche aux opérateurs éventuels dans
la réalisation de leurs propres campagnes de publicité et de
commercialisation. L'effet multiplicateur exercé par les campagnes
nationales de publicité est considérable sur les
intérêts locaux et privés. C'est pourquoi il est
nécessaire d'intéresser les opérateurs touristiques
d'abord du septentrion et de tout le pays au développement du Parc W.
- Contraindre la direction du Parc W à une
collaboration avec les entreprises de voyages et tourisme dans la
préparation et la réalisation de campagnes publicitaires
conjointes.
- Organisation de campagnes conjointes de relations publiques
telles que les invitations de groupe de journalistes, d'agent de comptoir, de
leaders d'opinions.
A l'endroit de la clientèle potentielle,
intérieure ou étrangère, la tâche principale est
à la diffusion de l'image du Parc W.
Elle se résume en :
- L'accueil et l'information des clients potentiels à
travers les représentations à l'étranger ou les structures
décentralisées à travers le pays.
- Les recherches et études à effectuer sur les
marchés potentiels de mouvements de personnes, sur les motivations du
public, sur la structure quantitative et qualitative des clientèles
cibles, sur la concurrence compte tenu de l'importance que prend
l'écotourisme dans le monde. Les résultats obtenus permettront
d'obtenir une bonne connaissance du marché, de son évolution et
par Tout ceci mieux élaborés et canalisés est
réalisable puisque le budget affecté à la promotion
représente 18,92% du budget de fonctionnement soit 70 millions sur 370
millions environ par an depuis 2004.
CONCLUSION
La promotion du Parc W est un tout nouvel édifice
à monter. Cela requiert de la méthode et beaucoup de prudence
compte tenu de l'environnement dans lequel il se trouve. Le tourisme n'est pas
reconnu ou mis à sa juste valeur dans les programmes de
développement. Pour ce faire les instances dirigeantes du parc doivent
gérer ce patrimoine comme une entreprise en prenant des risques. La
séduction du tourisme n'est pas du tout aisée. «Il faut
satisfaire le besoin du consommateur avant qu'il n'en ai
l'idée » (Ford). C'est là toute la complicité
des offensives promotionnelles. Aujourd'hui l'avantage des structures du Parc W
se situe au niveau de son état de départ. Elle part du
néant : une situation de braconnage sans pareil. Les
autorités ont l'ambition d'en faire une référence. Tout
cela est possible car la politique qui se met progressivement en place dans ce
domaine aujourd'hui s'y prête. Un brin de bonne volonté des
politiques et une dose de détermination des dirigeants de la
réserve lui permettent de prendre son envol.
L'administration nationale du tourisme doit accompagner les
efforts des structures dirigeantes de l'Aire protégé. Faisons
remarquer tout de même que toute politique de gestion des Aires
protégées doit s'inspirer de la politique nationale de tourisme
au Bénin. C'est pourquoi nous convions les différentes structures
faisant partir du secteur du tourisme à opter ou une politique commune
et non une gestion solitaire qui ne garantie pas l'épanouissement du
secteur.
Le gouvernement a alors l'obligation d'essayer de faire
appartenir les différents produits touristiques à un même
département ministériel afin d'éviter une dispersion des
énergies dans la gestion de destination Bénin.
SOURCES ET BIBLIOGRAPHIE
I- SOURCES
- Décret N° 96-345 du 23 Août 1996 portant
réglementation des établissements de tourisme en
république du Bénin.
Personnes ressources interrogées
Nom
|
Prénoms
|
Date et lieu
|
Profession
|
EL-HADJ ISSA
|
Azizou
|
Septembre - Décembre 2006 Kandi - Cotonou
|
Directeur Parc W
|
JOHNSON
|
Ampan Guy
|
Octobre - Novembre2006 Cotonou
|
Conseiller Technique au Tourisme du MTA
|
AKPO
|
Emmanuel
|
Novembre 2006
|
Assistant DAPT
|
ASSOU
|
Epiphane
|
Janvier 2007
|
Directeur de l'animation et de la promotion touristique (DAPT)
|
II- BIBLIOGRAPHIE
- Introduction au tourisme, livre d'articles
sélectionnés par Louise TROTTIER, OMT, 1994
- Politique touristique (recueil d'articles
sélectionnés - TOME 2) par Bernard MORUCCI, OMT 1999
- Tourisme et aménagement touristique,
collection sous la direction de Isabelle CRUCIFIX, EDITION LA DOCUMENTATION,
Paris 2001
- Tourisme : horizon 2020, volume 7, OMT 2002
* 1Cf. dépliant DPNW
2005
* 2 Cf. dépliant DPNW
* 3Cf. dépliant DPNW
* 4 Cf. politique touristique
(recueil d'article sélectionné - Tome II) par Bernard
MORUCCI, OMT 1999
* 5 Cf. Introduction au
tourisme livre d'article sélectionnés par Louis TROTTIER, OMT
1994
* 6 Cf. Tourisme :
horizon 2020, volume 7 OMT 2002
* 7 Cf. Politique touristique
(recueil d'article sélectionnés TOME 2 par Bernard MORUCCI OMT
1999)
* 8 Cf. Politique touristique
(recueil d'article sélectionnés TOME 2 par Bernard MORUCCI OMT
1999)
* 9 Ecosystèmes
Protégés de l'Afrique Soudano - Sahélienne