a) La création
de micro-entreprises
Dans cette optique, il s'agira :
- De renforcer les capacités d'intervention des
organismes de financement
en incitant les bailleurs de fonds à contribuer
davantage aux ressources financières.
- De créer des fonds de garantie pour faciliter le
financement de micro
projet.
- Réduire les obstacles rencontrés par les
demandeurs d'emploi à l'accès au
Financement du FNAE et autres lignes.
b) Redynamisation du secteur
agricole
A ce niveau, il s'agira impérativement de
relancer la production agricole et briser la monoculture arachidière au
profit des cultures vivrières et des cultures hautement
compétitives sur le marché international de ce fait, il faut agir
sur un certain nombre de facteurs qui permettront l'amélioration et
l'accroissement de l'emploi en milieu d'une part et d'autre part la
réduction de l'exode rural vers la capitale. Ces facteurs sont :
- L'augmentation des revenus des paysans
- Réorganisation judicieuse des campagnes agricoles au
profit des paysans.
- Le renforcement de la complémentarité entre le
secteur agricole et les
différents sous secteurs.
- Le rééquilibrage entre les cultures de rentes
et les cultures vivrières.
- Définir et mettre sur pied un système
financier adapté et d'accès facile au monde rural.
- Promouvoir l'agriculture extra-hivernage par une grande
maîtrise de l'eau.
c) Modernisation du
secteur informel
Les initiatives en termes d'organisation juridique
prises par le gouvernement témoignent d'une situation de l'emploi
d'autant plus préoccupant dans ce secteur. En effet, depuis septembre
95, le plan d'action pour le secteur informel considérait que les
activités de ce secteur sont parfaitement licites et devraient pas
être marginalisées par le seul fait qu'elles sont exercées
dans les conditions qui ne respectent pas entièrement le formalisme
légal en vigueur. Sous cet angle, il faudra entamer certaines
réformes en tenant en compte des réalités du secteur. Ces
réformes sont traduites par les principaux éléments
suivants :
- Une réglementation juridique du secteur informel.
- Attraction du surplus du secteur informel et son
réinvestissement dans
d'autres secteurs porteurs de croissance et à haute
intensité de main d'oeuvre par la mise en place d'un système
`'parapublic'' financier adéquat.
- Une fiscalité proportionnelle à la
rentabilité des différentes activités.
- Une formation et une information qui profiteront à un
très grand nombre
d'intervenants du secteur.
- La prise en compte du secteur dans les mesures de politiques
économiques.
Toutes ces éléments devraient permettre
de lutter contre la précarité des emplois, favoriser aussi le
développement de l'auto-emploi et la création d'emplois
salariés dans les PME et micro-entreprises. En outre, ils doivent
faciliter l'insertion des demandeurs d'emplois dans le marché du travail
et par conséquent, engendrer les résultats escomptés de la
politique de l'emploi au Sénégal.
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