La méthodologie
utilisée pour cette étude est qualitative en ce qui concerne les
acteurs collectifs de type "dispositif de développement" (institutions
de la société civile et IMF) et quantitative en ce qui concerne
les femmes. Les données proviennent de groupements féminins de
certains arrondissements de Cotonou, des responsables de quelques institutions
de la société civile et des IMF. Il s'agit notamment de
Alidée ONG, AssEF, ONG Minonkpo, FINADEV, Akuègnon
société de microfinance, Woman Of Africa Bénin, ACEB,
PADME, CLCAM, etc. Il y a également des responsables de
départements ministériels tels que la Direction du Commerce
Intérieur du Ministère du Commerce, la Cellule Femme dans le
Développement Rural et Agricole du Ministère de l'Agriculture, de
l'Elevage et de la Pêche, le CeRPA Atlantique-Littoral, le Cadre Global
de Gestion des Crédits, la Direction chargée de la promotion du
Genre du Ministère de la Famille, le Fonds National de
Microcrédit, etc. qui ont été ciblés dans la
commune de Cotonou.
Les théories de
l'individualisme méthodologique et de l'interactionnisme ont
guidé l'étude et ont permis d'expliquer la persistance de
l'économie informelle malgré les multiples actions de l'Etat et
de la société civile pour réduire l'ampleur de ce
phénomène à Cotonou. Les résultats obtenus montrent
que la persistance de l'économie informelle trouve son explication non
seulement dans certains facteurs sociaux (la pauvreté,
l'analphabétisme et la logique de prédétermination
professionnelle), culturels (croyances relatives à l'argent et à
la richesse, les croyances liées aux stratégies de vente des
produits et la force du verbe) et économiques (faible niveau de revenu
et d'épargne), mais aussi dans la forme de régulation
exercée par l'Etat sur les divers acteurs collectifs en
présence.
Enfin, les enjeux en présence dans l'économie
informelle impliquent diverses stratégies d'acteurs qui expliquent et
justifient la persistance des activités informelles à Cotonou.
ABSTRACT
The socio-anthropological study of interactions between
government, institutions (civil society institutions and microfinance
institutions) and women's groups in the informal economy in Cotonou is to
understand the participation of various social actors in the informal economy
through the practice of income-generating activities, funding and regulation.
Its purpose is to understand the interactions between the various participants
in the informal economy in Cotonou.
The methodology used for this study is qualitative with regard
to collective type of device development (civil society institutions and MFI)
and quantitatively with regard to women. The data came from women's groups in
some districts of Cotonou, officials of some civil society institutions and MFI
such as NGO Alidée, Assef, NGO Minonkpo, FINADEV, society
Akuègnon microfinance, Woman Of Africa Benin, ACEB, PADME, CLCAM, etc...
and some officials of government departments such as the Directorate of
Internal Trade from Ministry of Commerce, the Women Cell in the Agricultural
and Rural Development from Ministry of Agriculture and Fisheries, CERPA
Atlantique-Littoral, the overall management framework Credits, Directorate for
the Promotion of Gender from Ministry of Family, the National Fund for
Microcredit, etc. targeted in the town of Cotonou.
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