WOW !! MUCH LOVE ! SO WORLD PEACE !
Fond bitcoin pour l'amélioration du site: 1memzGeKS7CB3ECNkzSn2qHwxU6NZoJ8o
  Dogecoin (tips/pourboires): DCLoo9Dd4qECqpMLurdgGnaoqbftj16Nvp


Home | Publier un mémoire | Une page au hasard

 > 

Impact de l'inflation sur la consommation de produits pétroliers dans la ville de Bukavu de 2000 a 2007

( Télécharger le fichier original )
par Joseph WABITA Milenge
ISP/Bukavu - Licence 2007
  

Disponible en mode multipage

Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE

B.P 854-BUKAVU

SECTION DES SCIENCES COMMERCIALES, ADMINISTRATIVES ET INFORMATIQUE

IMPACT DE L'INFLATION SUR LA CONSOMMATION DES PRODUITS PETROLIERS DE 2000 à 2007

Présenté par Joseph WABITA Milenge

Mémoire présenté en vue de l'obtention du diplôme de Licencié en Pédagogie Appliquée

Option : Sciences Commerciales & Administratives

Directeur : Professeur Modeste MUKE Zihisire

Codirecteur : Assistant Joël NJANGALA Cibashimba

ANNEE UNIVERSITAIRE : 2007-2008

EPIGRAPHE

« ... Ne crains rien, car je suis avec toi ; Ne promène pas des regards inquiets, car Je suis ton Dieu ; Je te fortifie, Je viens à ton secours, Je te soutiens de ma droite triomphante... »

Esaïe 41 :10

IN MEMORIAM

A toi père MILENGE Mukobelwa Shadrack pour vos nombreux sacrifices consentis à notre endroit, notamment la volonté de nous apprendre votre métier et l'amour fraternel qui caractérisé toute la famille, nous t'en serons toujours reconnaissant. La mort nous a arraché cruellement ton existence, le 07 novembre 1997 avant que nous avions encore besoin de toi; voilà maintenant que tu ne goûtes pas le fruit de nos efforts.

Père, que ton âme repose en paix !

Joseph WABITA Milenge

DEDICACE

A l'Eternel Dieu Tout-puissant, miséricordieux qui, malgré notre imperfection, ne cesse de s'occuper de nous.

A ma mère Collette MAZAMBI ;

A toute la famille du Professeur Pascal ISUMBISHO ;

A vous mes frères et soeurs ;

A ma future épouse et nos enfants ;

A mes amis et amies, tantes et oncles, cousins et cousines.

Nous dédions ce modeste travail !

Joseph WABITA Milenge

REMERCIEMENTS

Le présent travail qui consacre le fruit de nos efforts, ne pourrait pas aboutir à son terme sans l'aide et les encouragements de plusieurs personnes auxquelles nous devons d'une manière particulière exprimer le sentiment de notre profonde gratitude.

Nos remerciements s'adressent d'abord au Professeur MUKE Zihisire et à l'assistant Joël NJANGALA pour avoir accepté de nous diriger et co-diriger en dépit de vos nombreuses charges, que Dieu soit votre ombrelle dans vos fonctions et recherches scientifiques.

C'est avec un sentiment attrayant que nous exprimons notre profonde gratitude à tous les membres du corps académique de l'ISP/Bukavu et en particuliers tous les enseignants de la Section des Sciences commerciales & Administratives et Informatique qui ont assuré et veillé à notre formation pendant ces cinq années d'études supérieures.

Nous tenons à remercier de tout coeur le Professeur Pascal ISUMBISHO M. et son épouse Rachel KUBOTA M., pour tout le soutien tant moral que financier qu'ils n'ont cessé de nous apporter durant nos études.

Nos remerciements fraternels s'adressent à toi notre mère Collette et tous les membres de notre famille, frères et soeurs pour pouvoir nous assister et accepter tels quels nos manquements, que ce travail vous soit un réconfort tant soit peu.

Nous vous remercions de tout coeur Maman Mariam BILULU Anandomi, pour nous avoir soutenu, dans la mesure du possible, dans tous les secteurs de la vie, que notre Dieu vous bénisse dans tous vos desseins.

Nos remerciements s'adressent également à la famille CIZA Sanvura, pour pouvoir se préoccuper de nous pendant toute notre formation, vos interventions nous ont été d'une très grande importance, que le bonheur de Dieu vous accompagne dans votre vie.

Nos remerciements les plus bienveillants s'adressent à tous nos compagnons de lutte et connaissances à savoir : Lucie CIREZI, Delphin KIMOTO, Robert SADI, Albin ASENDE, Zacharie Imbana, Théthé KATCHELEWA, Marie MATITA, NYOTA Ruhusa, MWADJUMA K., Django WABENGA, Laban KYALANGALILWA, Germaine UBOTA, Robert BATUMALI, Yves MUNEMBWE, MUSUBAO Itumba, Pierre BAHATI, Etienne RIZIKI, SATAGA Bin Saleh, Assistant MASILYA, Georges ALUNGA, KISEKELWA, Olivier LUKEKA, ...

Nous ne pouvons pas terminer cette étape sans toutefois adresser nos sentiments de compliments à tous nos amies et amis qui nous ont soutenu d'une manière ou d'une autre à l'aboutissement de ce travail et qui ne sont pas cités nommément de trouver ici, l'expression de notre franche reconnaissance.

Joseph WABITA Milenge

RESUME

L'analyse de l'impact de l'inflation sur la consommation des produits pétroliers dans la ville de Bukavu a été faite dans le but de comprendre les variables qui l'influencent et leurs effets sur la vie socio-économique.

Les données ont été récoltées dans les archives des institutions publiques au niveau provincial, notamment à la Banque Centrale du Congo (BCC/Sud-Kivu), à la Division Provinciale de l'Economie Nationale (DPEN), à l'Office des Douanes et Accises (OFIDA), enfin à la Direction de Services des Entreprises Pétrolières du Congo (SEP/Congo).

Les résultats obtenus indiquent que la consommation des produits pétroliers évolue au moment où le taux d'inflation diminue, ce qui dénote un impact négatif de l'inflation sur la consommation des produits pétroliers, avec les coefficients de détermination et de corrélation de #177;0311et 0,970 pour l'Essence ; #177;0,395 et 0,156 pour le Gasoil ; #177;0,246 et 0,061 pour le Jet A1 et #177;0,352 et 0,124 pour le Pétrole lampant ; ; ( étant la valeur calculée de t pour la constante et étant la valeur de t tabulaire pour la variable indépendante) pour l'Essence; pour le Gasoil ; pour le Jet A1 et pour le Pétrole ; avec á = .05. Nous avons conclu que l'inflation a un impact négatif sur la consommation de produits pétroliers, grâce à cette analyse nous sommes arrivés à estimer les équations de régression linéaire simple devant aider aux consommateurs des produits pétroliers d'en user avant toute décision de consommation, lesquelles se présentent de la manière suivante : pour l'Essence 5284856-3412x+u, pour le Gasoil 6.431.899,92-7174x+u, pour le Jet A1 3412264,08-2225x+u, et pour le Pétrole lampant 1853697,16-2999x+u. Ces équations permettront de prévoir ce que sera la consommation future des ces produits.

Toutefois, l'analyse des données avec les variables retenues, nous a révélé une relation statistiquement significative entre la consommation et les prix des produits pétroliers ; de même en introduisant toutes les variables retenues, nous avons trouvé que le taux d'inflation, le cours de change sont des variables qui influencent négativement la consommation des produits pétroliers à Bukavu ; par contre les variables comme la croissance démographique et l'évolution des importations des nouveaux engins (motos, véhicules, bateaux, générateurs, etc.) influencent positivement cette consommation, mais à une proportion très piètre pour l'évolution démographique que pour l'importation des nouveaux matériels.

CHAPITRE 0

INTRODUCTION

1.1. PROBLEMATIQUE

Depuis plusieurs décennies, les économies mondiales sont en proie à l'existence simultanée de taux de chômage et d'inflation élevés et croissants qui, même, certains pays industrialisés éprouvent beaucoup de peine à juguler cette crise consécutive aux effets de choc pétrolier des années 1973 et 1980.

Le terme inflation était rarement employé dans les ouvrages d'économie avant 1914, sauf pour désigner certaines situations jugées exceptionnelles et, caractérisées par des émissions qualifiées d'excessives de papiers monnaie. D'après B. BERNIER et Y. SIMON (1976, p. 66), l'inflation est la hausse généralisée et continue des prix des biens et des services. Mais, pour comprendre ce terme P-A. SAMUELSON et W-D. NORDHAUS (2000, p.579), parlent de l'exemple suivant : « Nous avions l'habitude d'aller dans des magasins avec de l'argent dans nos poches et venir avec de la nourriture dans de paniers. Mais, maintenant, nous y allons avec de l'argent dans nos paniers et nous revenons avec de la nourriture dans nos poches ». Ceci, montre que l'inflation génère des sérieuses conséquences tant sur le plan économique que social dans plusieurs pays, entreprises et ménages, dont notamment la dépréciation monétaire, la hausse des coûts, la désarticulation du secteur économique en général; bref, l'inflation crée des déséquilibres dans la production.

P. KOTLER et B. DUBOIS (1984, p.371), précisent qu'après la guerre de Kippour (Premier choc pétrolier de 1973-1974), les pays arabes s'approprièrent les ressources pétrolières en réduisant la production, laquelle était évaluée à environ 25 % en novembre 1973. Cette politique fait que le prix du baril de pétrole passe de 2,18 $ juste avant la guerre à 5 $ en 1973 ; 11 $ en 1974 ; 15 $ en 1979 pour atteindre 35 $ en 1981 ; voire 108 $ en 2007. Suite à cette situation, le monde fut soudainement plongé dans une crise sans précédent ; la pénurie de pétrole entraîna une carence des produits dérivés et synthétiques, il s'en suivit un renchérissement des coûts conduisant à une escalade inflationniste.

Le fait est d'autant aussi vrai qu'il s'est développé en République Démocratique du Congo des situations d'instabilité économique au cours des années 1974 et 1975, lesquelles conduisirent à des poussés inflationnistes caractérisées notamment par des divers dépravations des principaux indicateurs macroéconomiques (taux d'inflation élevés, de fluctuations de la monnaie par la dévaluation et la dépréciation du taux de change continue,...), ceci résulte exclusivement de la domination de la politique budgétaire sur la politique monétaire. A ce sujet, M. FRIEDMAN, (1993, pp. 192-208.), a écrit : « Depuis un temps immémorial, les souverains, qu'ils soient rois, empereurs, ou parlementaires, ont été tentés de recourir à l'augmentation de la quantité de monnaie pour se procurer les ressources nécessaires à la guerre, à la construction de monuments ou à toutes autres ambitions. Ils ont souvent succombé à la tentation et, chaque fois, l'inflation n'a pas tardé à se manifester ». L'inflation, influence suffisamment sur la consommation des ménages et des entreprises par rapport à leurs revenus en général et en particulier la consommation des produits pétroliers.

Bien que le pays possède de gigantesques gisements pétroliers à Moanda et d'autres réserves à travers les provinces, la production n'arrive pas à couvrir tous les besoins de la population en produits pétroliers, et pour y arriver, l'on est obligé à recourir aux importations pour subvenir aux besoins de cette dernière. Ce qui revient à préciser qu'en ce qui concerne la consommation de produits pétroliers en République Démocratique du Congo, le pays est subdivisé en trois zones de ravitaillements et même le prix est fixé en fonction des réalités que l'on retrouve dans chaque zone. Il s'agit entre autre de la zone Ouest, qui consomme une partie de la production provenant de Moanda et une autre partie est importée des autres pays via Matadi et Brazzaville ; la zone Sud consomme les produits pétroliers en provenance de la Zambie et de l'Angola et la zone Est consomme les produits pétroliers en provenance de l'Arabie saoudite via le Kenya, le Rwanda et la Tanzanie.

Du fait que chaque partie du pays présente ses réalités, le prix de produits pétroliers sur le marché est aussi fonction de ces dernières. Pour certains ménages, par exemple, la hausse de prix de produits pétroliers entraîne instantanément la diminution du niveau de leur consommation bien que le revenu reste le même. Ce qui revient à dire que celui qui utilise le pétrole, réduira sa consommation, et pourquoi pas fait recours à d'autres produits de substitutions, si le prix augmente très sensiblement. Pour d'autres, quelle que soit la hausse de prix, ils sont appelés à se conformer au prix du marché ; cette situation aura comme conséquence la hausse de prix des biens et services qu'ils offrent sur le marché, le cas typique c'est celui de mars 2008 avec la guerre de Kenya qui avait opposé les deux protagonistes kenyans lors des élections présidentielles ; ce qui a entrainé un déséquilibre entre l'offre en produits pétroliers et la demande de la population, il s'en est suivi un accroissement brutal de prix des biens et services sur le marché de Bukavu comme le cas du sucre qui s'achetait à 500 FC le Kilogramme dans une durée de deux semaines le prix était passé à 700 FC, voire 800 FC jusqu'à ce jour. C'est pour cette raison que nous avons décidé de mener une étude ayant pour thème : « l'impact de l'inflation sur la consommation des produits pétroliers pour une période allant de 2000 à 2007 », pour examiner au fil du temps les différentes conséquences qu'entraine la hausse de prix ainsi que de savoir les paramètres qui traduisent cette augmentation.

En effet, dans la plupart des pays à travers le monde, le secteur pétrolier constitue un élément moteur de toute économie nationale, c'est-à-dire que l'Etat y attache une importance capitale, car la hausse comme la baisse de prix de produits pétroliers entraîne simultanément une variation des prix des autres biens et services. Tel est le cas de la RD Congo qui n'est pas épargné de cette situation; bien qu'elle soit parmi les pays producteurs du pétrole au monde. A cet effet, l'inflation est donc considérée comme un état de tension provoqué par un excès de la demande effective compte tenu de l'offre réelle des biens et services par une augmentation des coûts de production qui entraîne une hausse de prix.

Bref, comme le confirme A. SENETERE (1980, p.2) que : « l'inflation est pour chaque individu un problème fondamental et qu'il doit en tenir compte, bien dans ces décisions personnelles que professionnelles», ainsi tout investissement, tout emprunt, toute consommation, surtout de produits pétroliers doit faire l'objet d'une étude adéquate.

Vu ce qui précède, nous avons formulé notre problématique en ces termes :

· Quel est l'impact de l'inflation sur la consommation des produits pétroliers à Bukavu et ses environs ?

· Comment décider en fonction de l'inflation dans la prise en compte des dispositions de consommation de produits pétroliers ?

· Comment pouvons-nous nous comporter dans l'avenir face à l'inflation ?

Telles sont des questions auxquelles nous tenterons de répondre tout au long de notre étude et d'y apporter si possible quelques stratégies et recommandations pouvant aider les responsables politiques, chefs d'entreprises et les ménages à juguler l'inflation.

1.2. HYPOTHESE TRAVAIL

Selon le Grand Dictionnaire Encyclopédique LAROUSSE (1984, p.542), « l'hypothèse est une proposition visant à fournir une explication vraisemblable d'un ensemble de faits, et qui doit être soumise au contrôle de l'expérience, de l'expérimentation ou vérifiée ses conséquences »

Ainsi, pour cerner le champ de notre travail et donner réponse à notre problématique, nous avons formulé les hypothèses selon lesquelles : 

· l'inflation aurait un impact négatif sur la consommation des produits pétroliers de 2000 à 2007 ;

· l'analyse et la compréhension des phénomènes antérieurs liés à l'inflation permettraient par projection de prédire l'évaluation de la consommation des produits pétroliers dans un environnement inflationniste.

1.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET

Le sujet sous étude présente un intérêt évident tant sur le plan théorique que pratique. L'initiative d'entreprendre cette étude sur le plan théorique était motivée par le fait que nous voulions approfondir nos connaissances sur le phénomène inflationniste et ses effets dans le secteur pétrolier et d'apporter ainsi notre contribution scientifique.

Sur le plan pratique, ce travail servira comme outil aux dirigeants du gouvernement, aux opérateurs économiques et chefs d'entreprises, enfin aux consommateurs ; d'évaluer dans la prise en compte d'une décision de consommation de produits pétroliers tous les paramètres liés au phénomène inflationniste afin de remédier aux conséquences qui en découlent.

1.4. DELIMITATION DU SUJET

Les produits pétroliers sont consommés dans toute la République Démocratique du Congo. Ils sont considérés comme la source d'énergie la plus importante, mais pour des raisons financières et temporelles, notre étude prendra seulement comme champ d'investigation la ville de Bukavu et ses environs en ce qui concerne la consommation de produits pétroliers, et cela pendant la période allant de 2000 à 2007, soit une durée de 8 ans. Et donc, nos conclusions ne seront valables que pour la ville de Bukavu et ses environs et pour cette durée mentionnée.

1.5. ETAT DE LA QUESTION

Notre étude s'inscrit dans le cadre de l'économie générale, précisément dans le domaine de gestion des effets inflationnistes. Un certain nombre des travaux similaire a déjà été réalisé dans ce domaine à l'ISP/Bukavu et dans d'autres universités de la place. A ce sujet, nous avons retenu les travaux suivants :

1. BARHACHIKUBAGIRWA M., avait parlé de : « la protection des consommateurs dans un environnement inflationniste : cas des consommateurs du courant électrique dans la ville de Bukavu de 2003 à 2005 ». Après son étude, il a abouti aux résultats suivants : d'une part, seulement 2 % de la population Bukavienne sont abonnés à la SNEL. Il a trouvé que les causes qui expliquent cette diminution en nombre d'abonnés est entre autre la dégradation du niveau de vie de la population et ses effets d'entraînements, la diminution non mesurable de la quantité produite d'énergie électrique due à des problèmes techniques déséquilibrant ainsi l'offre du courant électrique alors que la demande est en accroissement. D'autre part, le manque inavoué d'un instrument juridique adéquat pour la protection des consommateurs du courant électrique, qui est un manque d'une politique de promotion énergétique au pays.

2. POLEPOLE M., orienta son étude sur : « l'analyse des effets inflationnistes sur la gestion des créances commerciales à la Société Nationale d'Electricité Direction Régionale du Sud-Kivu ». Celui-ci a trouvé que la SNEL/DRK enregistre des manques à gagner à cause de l'immobilisation des liquidités dans les créances accordées aux clients étant donné que le courant électrique se vend à crédit et cela en monnaie nationale qui subisse de fluctuations au jour le jour. Il ajoute encore que les pertes de change subies par la SNEL/DSK, proviennent du retard de paiement qui, malgré l'indexation de ses factures en dollars américains, la société établit ses factures en monnaie nationale et les abonnés s'acquittent en monnaie nationale, c'est ainsi que, lors de la conversion en dollars, elle subit une différence de change négative, car la monnaie aura déjà perdue son pouvoir d'achat.

3. MUSHOBOZI M., lui va parler de « l'inflation et ses effets sur la tenue de la comptabilité d'une entreprise individuelle : cas des établissements ALPHA de 1998-2001 ». Après analyse des données, il a trouvé que la politique appliquée par l'établissement ALPHA pour minimiser les effets d'inflation est bonne, surtout la réévaluation des immobilisations et l'indexation des prix aux dollars américains.

Notre contribution en ce domaine est le fait d'avoir analysé l'impact de l'inflation sur la consommation de produits pétroliers ; ceci constitue ainsi l'originalité de notre étude du fait qu'aucun des travaux cités ci-haut n'a jamais traité le thème de notre travail.

1.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL

Pour récolter, analyser et interpréter les données de ce travail, nous avons fait recours aux méthodes et techniques ci-après :

1.6.1. Méthodes et techniques de récoltes des données

Pour réaliser ce travail, nous avons fait recours à la méthode explicative qui nous a permis de construire aisément un modèle d'aide à la prise de décision de la consommation des produits pétroliers de type linéaire, qui selon SENDRINE et al. (1998, p.3), « consiste à mettre en relation une variable dépendante et des variables indépendantes toutes étant quantitatives ».

La méthode analytique, nous a permis d'analyser les différentes variables du modèle pour saisir l'impact de l'inflation sur la consommation des produits pétroliers.

Quant aux techniques, notre travail a nécessité l'usage de la technique documentaire, laquelle nous a aidé à la construction de la théorie. En plus, celle-ci nous a permis de récolter les données statistiques relatives aux différentes variables.

1.6.2. Technique d'analyse des données

Pour analyser les données, nous nous sommes servi de quatre types de techniques d'analyse :

a. L'analyse exploratoire des données

Selon G. WILLIAM (2005, p.7), trois éléments importants résument l'essentiel de cette analyse de la façon suivante :

- La construction des séries chronologiques que nous avons ensuite consignées dans les tableaux statistiques à double entrée ;

- La transformation des données brutes en indices statistiques, ce qui contribue à rendre les variables beaucoup plus indépendantes ; et

- La présentation graphique sur base des ces indices pour permettre la visualisation des tendances et/ou des structures des variables ainsi que leur évolution dans le temps.

Il faut en suite préciser que, ces calculs nous ont été facile grâce aux logiciels d'analyses statistiques comme : Eviews version 7.5 ; SPSS (Statistical Package of Social Sciences) for Windows version 12.0. AMADO (Analyse graphique d'une Matrice de Données) version 1.02 et Microsoft Office Excel 2007 avec « l'utilitaire d'analyse ».

b. L'analyse initiale des données

L'analyse initiale consiste à choisir entre la (ou les) méthode(s) statistique(s), à appliquer pour l'analyse des données. Dans le cadre de notre travail, le choix a été porté sur l'analyse de régression en tant que outil qui permet d'étudier et de mesurer la relation existant entre deux ou plusieurs variables.

c. L'analyse multivariée des données

Pour ANDERSON, et al. (2004, p. 625), l'analyse multivariée des données se fait pour un déploiement d'espaces multidimensionnels de la transformation des données pour réduire les dimensions et faciliter l'interprétation, voire la recherche de structure. C'est dans ce cadre que notre analyse a porté sur la régression simple et multiple.

d. L'analyse confirmatoire

Il est question ici de tous les tests d'hypothèses qui ont été appliqués afin de généraliser les résultats et de tirer des conclusions conséquentes. De ce fait, pour valider nos conclusions, il a fallu nous assurer de la qualité de la représentation du phénomène par le modèle appliqué. Pour la validité globale du modèle, les coefficients de corrélation et de détermination ont été calculés.

1.6.3. Méthode d'estimation de modèle

Pour B. HAUDEVILLE (1996, p.53), un modèle est l'ensemble des variables organisées selon un système cohérent de relations mathématiques. Il permet alors d'estimer une équation, c'est-à-dire de déterminer la valeur des paramètres de la fonction qui va relier une variable à ses déterminants présumés. En effet, ce modèle économétrique nous permettra de vous rendre compte de la fonction de consommation qui tient compte de l'inflation, aussi bien de la croissance démographique, du cours de change que d'autres variables qui influencent la consommation des produits pétroliers.

1.7. DIFFICULTES RENCONTREES

Pour donner un sens aux chiffres et aux lettres qui constituent ce travail, nous nous sommes heurté à des multiples difficultés dont la plus majeure était le manque des moyens financiers, car arriver à réunir toutes les données de ce travail, il a fallu effectuer plusieurs déplacements à travers la ville de Bukavu

En plus, la réticence de certains responsables des entreprises dans la récolte des données, a été un handicap non négligeable. Pour contourner toutes ces difficultés, nous avons été contraint d'être patient et tenace.

1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL

Outre l'introduction, notre travail est subdivisé en deux grands chapitres.

Le premier porte sur les considérations théoriques où sont définis tous les concepts clés du travail.

Le deuxième chapitre est consacré à la présentation, au traitement et à l'analyse des données recueillies.

La conclusion générale clôturera l'ensemble du travail.

CHAPITRE 1

CONSIDERATIONS THEORIQUES

Dans ce chapitre, nous présenterons d'une manière générale les considérations d'ordre théorique de l'inflation et de la consommation.

1.1. L'INFLATION DANS L'ECONOMIE

1.1.1. APPROCHE THEORIQUE DE L'INFLATION

Parler de l'inflation, c'est souvent une enquête et instruire un procès. Il y a toujours un bouc émissaire sur qui on pointe du doigt pour désigner le facteur de l'inflation. Pour les uns les salaires sont coupables, pour les autres la monnaie augmente trop vite ou circule trop aisément. « La société permissive qui pousse à vouloir toujours plus sans tenir compte des ressources disponibles engendre la société d'inflation » Y. CAPUL (1981, p. 212).

1.1.1.1. Notions sur l'inflation

L'inflation est une notion dont chaque individu doit prendre en compte dans son environnement. Tout individu doit procéder à une identification des stratégies des bases et des mesures appropriées pour faire face à l'inflation.

Sur le plan économique, il faudra se pencher sur la manière dont les opérateurs économiques et les ménages pourraient se comporter dans un environnement inflationniste. Pour ce faire, nous allons d'abord voir ses origines.

1.1.1.2. Origine de l'inflation

L'inflation est aussi vieille que les économies du marché. C'est un phénomène qui tire ses origines dans les temps anciens bien que sa nocivité soit de plus en plus d'actualité aujourd'hui. Les premiers économistes qui se sont penchés sur les causes de la hausse de prix comme le soulignent P. BEZBAKH et al. (2006, pp 25-26), furent tentés par l'explication monétariste. Ce fut le cas de J. Bodin au 16ème siècle, qui attribua à l'afflux d'or et d'argent en provenance d'Amérique la « cherté de toute chose », bien qu'il n'ait pas limité son analyse au rôle de la monnaie elle - même.

Aux 17 et 18ème siècle, W. Petty, J. Locke, D. Hume, puis D. Ricardo au début du 19ème siècle systématiseront l'explication des variations du niveau des prix nominaux par celles de la masse monétaire. Hume indiquait, en effet, que si la quantité de monnaie double « miraculeusement » pendant la nuit, l'ensemble de prix sera multiplié par deux le lendemain. Selon Ricardo, la valeur globale des marchandises à échanger est déterminée par le stock de métal disponible : la hausse des prix ne peut provenir que d'une augmentation de ce stock, ou de la multiplication des moyens de paiement représentant chacun un poids réduit l'or et l'argent. Dans le premier cas, la hausse du prix des marchandises réduit le pouvoir d'achat d'une monnaie surabondante, alors que dans le deuxième cas la dépréciation des espèces sanctionne le fait qu'elle représentent un équivalent or - inférieur.

Les effets négatifs de l'inflation ont commencé à se faire sentir au 20ème siècle lors des guerres mondiales (1914 - 1918 et 1940 - 1945), des guerres du Vietnam et du Moyen-Orient qui ont notamment entrainé la crise pétrolière et avec toutes ses conséquences pour les jeunes Etats, comme la République Démocratique du Congo, par exemple.

1.1.1.3. Définition de l'inflation

Plusieurs définitions ont été proposées sur l'inflation. Elle est définie tantôt par ses causes, tantôt par ses manifestations ou encore par ses conséquences.

Selon Y. BERNARD et al., (1976, p.255), l'inflation est un phénomène général d'ajustement, par voie monétaire, des tensions s'exerçant dans un ensemble socio - économique et caractérisé par la hausse du niveau général des prix et la dépréciation de la monnaie.

C'est dans le même sens que le professeur M. MABI, (2005, p.129) dit que l'inflation est un ensemble de déséquilibres entre l'offre et la demande des secteurs de production et groupement de consommateurs, prenant leur origine aussi bien dans les ruptures d'équilibres qui accompagnent les fluctuations de la conjoncture intérieure et extérieure, que dans une modification de caractéristiques structurelles de l'économie. Ces déséquilibres se propagent, s'amplifient ou se résorbent, selon un processus cumulatif ; en raison d'une perversion des mécanismes économiques.

Cette définition met en exergue les éléments suivants :

- L'inflation résulte d'un ensemble de déséquilibres sectoriels et non d'un déséquilibre entre quantités globales. Ce phénomène se localise à l'échelle des firmes et des secteurs, des particuliers et des classes sociales ;

- L'inflation est de nature structurelle et les facteurs conjoncturels ne sont que des causes immédiates d'un déséquilibre, dont l'origine profonde provient de mauvaises structures économiques.

M. FRIEDMAN (1976, p.117), montre que « l'inflation est une hausse des prix régulière et soutenue ». Ce phénomène de la hausse de prix qui, en tant que tel, définit l'inflation. Mais, il faut apporter tout de suite la précision que toute hausse de prix n'est pas inflationniste. On définit l'inflation par une hausse des prix mais on ne renverse pas la proposition en disant que toute hausse de prix est inflationniste. Quand dira - t - on qu'elle ne l'est pas ?

D'abord, il faut évidemment prendre en considération la généralité des prix. Il peut y avoir des prix en hausse, des prix en baisse, des prix stationnaires ; nous supposons que la fusion de tous ces mouvements engendre un niveau général des prix en hausse, mais s'il y a hausse de prix de certains éléments de l'ensemble sans qu'il y ait une hausse générale des prix, alors il n'y a pas inflation.

Selon A. SAENS (1987, p. 167), l'inflation est communément définie comme une érosion du pouvoir d'achat de l'unité monétaire, de sa valeur en terme de biens et services. Dévaluation ou dépréciation désignent un phénomène distinct : la baisse de la valeur d'une unité monétaire en termes d'autres, dites devise, l'érosion du pouvoir d'achat en termes de biens et services étrangers payables en devises.

Cette érosion se manifeste notamment par la hausse du niveau général des prix, mais pas nécessairement, les mécanismes de l'économie (production, revenu, prix). En ce sens, le processus inflationniste est fondé sur des mécanismes macroéconomiques.

Dans toutes ses définitions, nous pouvons souligner les caractéristiques essentielles de l'inflation, notamment « la manifestation d'un déséquilibre économique » qui peut être durable et caractérisé par une hausse générale des prix ; « le mécanisme monétaire » qui doit tenir compte, à un moment donné, de l'évolution du pouvoir d'achat de la monnaie, enfin, « le processus économique » avec l'ensemble de concepts qui s'y réfère et dont le comportement n'est pas stable.

1.1.1.2. Principales formes de l'inflation

Le phénomène inflationniste peut revêtir des caractères variés selon le rythme auquel il se développe, selon le contexte dans lequel il prend naissance et selon les modalités principales qu'il emprunte (Y. BERNARD et al., 1976, pp. 255 - 256).

1.1.1.3. Selon les rythmes (ou degrés)

On distingue :

a. L'inflation lente ou rampante (ou encore « creeping inflation »).

On appelle inflation rampante, une situation durable mais modérée de hausse du niveau général des prix. C'est un phénomène universel qui, dans certains cas, affecte même les pays développés. Elle se caractérise par une évaluation lente du niveau moyen des prix, 1 à 3 % l'an pour certains auteurs et 1 à 4 % l'an pour d'autres.

Selon B. RYELANDT (1970, p. 47), le seuil de l'inflation rampante est arbitraire. Les agents économiques se voient obligés de vivre sans ajustement ni fluctuation remarquable.

b. L'inflation ouverte (ou « open inflation »)

Elle est révélée par un taux de hausse des prix de l'ordre de 5 à 10 % (pouvant même aller circonstanciellement jusqu'à 20 % l'an). C'est un phénomène inflationniste déclaré avec tous les symptômes correspondant à l'apparition des conséquences sur la structure économique.

c. L'inflation galopante ou Hyperinflation

L'inflation galopante est caractérisée par une hausse des prix plus importante atteignant des taux annuels compris entre 10 % à 30 % dans certains pays industrialisés et parfois 100 % ou plus dans quelques pays du tiers - monde.

Les prix montent d'heures en heures plus vite que les autorités monétaires ne pourront les faire baisser. Une fois installée, surviennent des sérieuses difficultés. Généralement, on indexe la plupart des contrats sur un indice des prix ou sur une devise étrangère, telle que les dollars. Il s'agit d'une situation extrême où l'économie dépasse toutes limites en matière de fluctuation journalière des prix. Elle conduit à une crise souvent accompagnée des troubles sociaux.

Une telle situation décourage et rend ainsi plus difficile le financement des investissements. Le rythme de la croissance économique pourrait s'en trouver ralenti.

1.1.1.4. Selon le contexte

Ici, nous distinguons deux types d'inflation, à savoir celle de prospérité et celle de pénurie.

a. L'inflation de prospérité

Elle existe dans une économie de croissance, à cause des anticipations optimistes des agents économiques qui sont en avance sur la réalisation des résultats escomptés. Elle peut rester modérée et, en tout cas, se développe de façon progressive.

b. L'inflation de pénurie

Comparativement à l'inflation de prospérité, l'inflation de pénurie est causée par l'insuffisance de l'appareil productif qui ne parvient pas à fournir une offre des biens et des services à hauteur de la demande. Cette irrégularité est d'autant plus inflationniste que les revenus nominaux s'accroissent (hausse de prix due à la rareté des biens et des services, succès des revendications salariales).

1.1.1.5. Selon les modalités

a. L'inflation par la demande

On parle de l'inflation par la demande, lorsqu'il y a déséquilibre entre l'offre des produits disponibles et les revenus distribués. Autrement dit, l'inflation par la demande des consommateurs.

Ceci peut être représenté graphiquement de la manière suivante :

Graphique 1 : Inflation par la demande

Prix D D* O

Hausse de prix P'

P Augmentation de la demande

Q Q' Quantités

Source : http//:www.Wikipédia ``notions d'inflation' accès le 6 février 2008

L'inflation par la demande explique la hausse de prix par un déséquilibre entre l'offre qui est insuffisante à la demande des consommateurs et P. BEZBAKH (2006, p. 36), montre que l'inflation par la demande peut avoir lieu suite aux raisons suivantes :

- L'anticipation des nouvelles hausses de prix peut conduire les chefs d'entreprises à stocker une partie des produits en attendant qu'elles se produisent, ce qui raréfie l'offre immédiatement disponible ;

- Les anticipations inflationnistes poussent également les consommateurs à intensifier leur demande pour éviter de supporter les hausses de prix à venir ; cela peut même s'effectuer par l'intermédiaire d'une désépargne, surtout si leurs dépôts sont mal protégés de l'inflation.

- La demande de crédit émanant des consommateurs comme des entrepreneurs cherchant à emprunter pour accroître leur capacité productive tendra à faire augmenter les taux d'intérêt, surtout si l'épargne se contracte ;

- Des dépenses d'équipements nouveaux, qui accroîtront l'offre ultérieurement, ne se traduisent immédiatement que par un accroissement des revenus distribués, et par la prise en compte dans les prix du coût généralement plus élevé au capital de remplacement.

b. L'inflation par les coûts

Selon P. BEZBAKH et al., (2006, p. 36), montrent que l'idée directrice de l'explication de l'inflation par les coûts de production est que celle-ci provient d'une croissance de la rémunération des facteurs de production supérieure à celle de leur productivité. Cette hausse incite les chefs d'entreprises à relever les prix de leurs produits (biens et services) offerts aux entreprises ou aux ménages qui tendront à nouveau à élever leurs prix ou revendiquer des nouvelles hausses de rémunération.

c. L'inflation par la monnaie

Pour P. BEZBAKH et al. (2006, p. 26), l'inflation par la monnaie part de la théorie quantitative de la monnaie. La formulation la plus courante de cette théorie est à porter au crédit de l'économiste et mathématicien américain Irving Fisher, qui l'a formalisée sous la forme d'une équivalence MV = PT ; dans laquelle M représente la masse monétaire en circulation, V = vitesse de circulation de la monnaie ou nombre de fois où une unité monétaire qui permet de régler les transactions, P = le niveau général des prix et T = le volume de production.

Une définition plus large de la masse monétaire déboucha sur l'expression MV + M'V' = PT, qui distingue les espèces en circulation M des dépôts M', chaque composante de la masse monétaire globale ayant une vitesse de circulation propre (respectivement V et V'). Ce qui signifie que, tout accroissement monétaire supérieur à celui de la production réelle se traduira par un ajustement à la hausse de l'ensemble des échanges soit égale à celle de la nouvelle quantité de monnaie en circulation.

Ainsi, de proche en proche et période en période, se crée et s'entretient le processus inflationniste, permis par l'accroissement de la demande, engendré par celui de revenu et facilité par la création de monnaie et de crédit.

d. L'inflation importée

Un autre grand circuit inflationniste est celui des échanges extérieurs. Il peut se mettre en oeuvre selon deux processus distincts. Selon P. BEZBAKH et al., (2006, p. 45), si des hausses de prix importantes surviennent dans un pays donné (ou si elles sont nettement plus fortes que dans le reste du monde), et si la demande étrangère est élastique par rapport à ces prix, il se produit un déficit de la balance commerciale, puisque les exportations diminuent alors que les produits étrangers deviennent plus compétitifs sur le marché intérieur. La dégradation de la situation financière de ce pays, qui ne manquera pas de se produire, entraînera une dépréciation de la monnaie nationale (sauf si elle sert de monnaie de réserve internationale, comme dans le cas du dollar américain), cela aura pour effet d'enrichir le coût des importations et d'entretenir l'inflation intérieure. En théorie, on peut certes espérer que la dépréciation monétaire relance les exportations, ce qui fait de la dévaluation volontaire une arme de politique économique.

1.1.1.2. Causes de l'inflation

Ces causes sont multiples, mais se cristallisent essentiellement dans les déséquilibres entre l'offre et la demande.

Y. Bernard et al., (1976, pp. 255 - 256) précisent que les principales causes d'inflation peuvent être liées soit sur :

- Le désajustement entre la demande et l'offre ;

- Les hausses de coûts ;

- L'offre de la monnaie, quand elle est trop abondante ;

- Le déséquilibre consommation - investissement ;

- Les dépenses publiques, excessives par rapports à leurs moyens de financement ;

- Les structures économiques, sociales et psychologiques (qui y sont liées).

Tout processus de développement nécessite des transformations de structures économiques et sociales ; les mutations sont nécessairement difficiles à réaliser et s'accompagnent de tensions et de secousses. Des secteurs importants et des relations structurelles tardent à s'adapter aux besoins nouveaux ; cela réduit les possibilités de réponse de l'offre à une demande dont l'intensité globale et l'orientation tendent à varier rapidement lors de telles transformations. Ces causes sont à l'origine des tendances et comportements que l'on observe sur le marché. Elles se présentent comme suit :

1.1.1.2.1. Tendances du marché

Selon M. KINZONZI (1979, p.14), les tendances du marché sont gravement affectées par la détérioration du pouvoir d'achat en monnaie locale. Dans un contexte hyper-inflationniste, les symptômes ci - après s'observent pendant une période prolongée de forte inflation :

- Il y a augmentation des dépenses publiques, des déficits fiscaux ainsi qu'une augmentation de la masse monétaire due à l'émission de la monnaie fiduciaire ;

- Le crédit en monnaie locale est réduit ;

- La monnaie locale est souvent remplacée dans sa fonction de dénominateur commun des valeurs par les devises fortes ;

- Il y a tendance à faire supporter aux clients les conséquences des effets de l'inflation par les agents économiques. Les clients essaient de les transférer à d'autres ;

- L'on assiste à des changements continuels et significatifs des prix des biens et services incluant le taux de change, les salaires, les taxes, les taux d'intérêt, ...

- Il y a accroissement de frais généraux dû au changement de lois et règlements ;

- Au sein de l'économie, se développent des mécanismes de protection comme l'indexation et toutes les variations sont automatiquement ajustées ;

- Il y a accroissement de l'incertitude et recherche des profits dans la spéculation financière et la réduction d'investissements productifs ;

- L'instabilité économique, sociale et politique incite le gouvernement à tenter de contrôler la situation à travers différentes pistes offertes par la manipulation des variations macroéconomiques.

- Enfin, les salaires tendent à chuter, l'on assiste à une récession sur le marché et une baisse des stocks (provision) en biens et services et une augmentation des coûts unitaires.

1.1.1.1.2. Comportement du marché

Selon M. KINZONZI (1979, p. 16), dans un environnement inflationniste, le comportement du marché se présente comme suit :

- la demande et l'offre des biens se déterminent en fonction des prévisions inflationnistes ;

- l'épargne en monnaie locale est réduite très sensiblement, conduisant ainsi à des placements temporaires en actifs liquides offrant un refuge contre l'inflation ;

- de manière générale, les prix ne sont élastiques et les augmentations de prix peuvent être suivies d'un accroissement de la demande ;

- comme les prix deviennent de plus instables, ils cessent d'être une référence pour les décisions d'achat de consommateurs.

1.1.1.2. Conséquences de l'inflation

Les conséquences de l'inflation s'avèrent différentes selon le degré et suivant les secteurs ainsi que les classes sociales considérées.

1.1.1.2.1. Les effets de l'inflation sur les revenus

Par l'inflation, s'opère une redistribution des revenus par le transfert de pouvoir d'achat de tous ceux dont les revenus s'élèvent moins que le prix en faveur de ceux dont les revenus montent plus vite que le prix.

Dans une opération à crédit, l'inflation bénéficie au débiteur qui a emprunté une monnaie à fort pouvoir d'achat et remboursement avec une monnaie à valeur moindre.

L'inflation diminue également le pouvoir d'achat des salariés, car leurs rémunérations restant relativement fixes par rapport à l'inflation. Pour remédier à cette situation, les pays à économie stable, sur revendication des travailleurs, ont réussi à indexer les salaires à l'indice de coût de la vie.

1.1.1.2.2. Les effets de l'inflation sur la production

Ils diffèrent selon qu'il s'agit d'une inflation galopante, douce ou rampante.

L'inflation galopante, en réduisant sensiblement la valeur de la monnaie, rend difficile les échanges équitables et pousse les agents économiques à des activités de pure spéculation.

Une inflation douce peut, par contre, contribuer indirectement à la croissance économique. Tandis qu'une inflation rampante favorise les investissements dans ce sens que les entreprises qui constatent l'augmentation de la demande sont appelées à accroître l'offre dans l'espoir d'en tirer un maximum de profit.

1.1.2. L'INFLATION DANS L'ENTREPRISE

1.1.2.1. Nature du problème

L'inflation fausse complètement la gestion des entreprises en leur donnant l'illusion de réaliser des profits, alors que ceux - ci ne sont pas nominaux, en déformant les calculs de rentabilité et en faisant asseoir les impôts sur des gains fictifs. Elle fausse également l'estimation de leur valeur patrimoniale.

Dans cet état de choses, il se pose un problème d'évaluation du patrimoine de l'entreprise, parce que l'unité de mesure change constamment de valeurs dans le temps. Ainsi, il faut trouver comment mesurer les ressources, les coûts et les revenus en période de forte inflation tant que les distorsions qu'elle provoque sont importantes au niveau micro et macroéconomique.

Selon A. SENETERE (1980, p.1), les effets néfastes de l'inflation imposent la nécessité de procéder à des corrections des informations comptables pour aboutir à des résultats, à une valeur patrimoniale reflétant d'une manière plus sincère la réalité contrairement au système comptable classique qui comptabilise les biens non - monétaires à leurs coûts historiques d'acquisition.

Cette comptabilité d'inflation vise non seulement à améliorer l'information financière, mais également à reconnaître un résultat qui tient compte des effets de l'inflation. Le résultat calculé sur base des coûts historiques est également plus élevé que celui des charges dues aux ajustements.

Les répercussions de l'inflation sur l'évolution du patrimoine de l'entreprise ont des effets sur la dépréciation monétaire dont :

- La sous-évaluation des valeurs immobilisées amortissables, le calcul des amortissables et les calculs des amortissements à leurs coûts historiques, ceci paraît insuffisant pour permettre leur remplacement ;

- La dépréciation des créances en monnaie nationale et les pertes de changes des dettes contractées en devises étrangères ;

- L'évaluation des stocks par le choix de la méthode qui donne de bons résultats ;

- La situation de trésorerie est faussée dans la mesure où les liquidités obtenues des opérations antérieures deviennent insuffisantes pour assurer le financement du cycle d'exploitation.

1.1.2.2. Effets de l'inflation dans une entreprise

Les effets de l'inflation qui affectent le comportement des entreprises peuvent être classées comme suit : ceux qui affectent le management comme un tout, ceux qui concernent la planification, l'information et processus de contrôle, et enfin ceux qui visent les transactions.

a. Le mangement est principalement affecté par les incertitudes causées par l'inflation et se traduisent par une augmentation du nombre de variables requérant une analyse constante. Les activités des entreprises doivent être menées dans le cadre à haut risque marqué et très marqué par l'intervention du gouvernement.

b. La planification, le système d'inflation et les procédures de contrôle exigent les meilleurs instruments pour mesurer l'impact de l'inflation. Plusieurs décisions doivent être prises, plusieurs alternatives doivent être évaluées et plusieurs difficultés sont à identifier par la compréhension et l'interprétation de l'information reçue.

Selon P. BEZBAKH et al. (2006, p. 61), les effets principaux de l'inflation se font sentir sur la valeur réelle de créances et de dettes, sur la rentabilité économique et financière des entreprises et sur les échanges extérieurs.

1°) Les transferts liés à l'endettement et au placement

L'existence d'un endettement important fait apparaître des transferts de revenus entre créanciers et débiteurs qui peuvent devenir considérables en période de montée de l'inflation. Celle-ci diminue en effet le coût réel de l'endettement en fonction de la différence entre la hausse du niveau moyen des prix et le taux d'intérêt débiteur.

Le phénomène qui explique la collaboration de l'entreprise avec l'extérieur est que le circuit de circulation des stocks est toujours lié aux dettes en amont et aux créances en aval.

- Les créances : sont composées d'éléments d'actifs monétaires (clients, prêts à moins d'un an) sous rubrique de réalisations.

Pour bien gérer les créances, il faut les indexer pour ne pas subir des pertes lors de la hausse de prix. Dans le cas contraire, elles lui seront payées en une monnaie à pouvoir d'achat faible. La perte que l'entreprise peut subir dans ce cas sera enregistrée dans le compte 64 « Charges et pertes divers » lesquelles charges et pertes viendront raboter le compte 82 « Résultat brut d'exploitation ».

- Les dettes : sont réparties en dette à long, moyen et court terme et constituent des éléments du passif.

Les dettes à long terme durent plus ou moins longtemps dans l'entreprise. Pour que leur valeur soit gardée en pouvoir d'achat, il faut les actualiser à l'aide d'un coefficient d'inflation ou d'utilisation. Autrement, elles perdent leur valeur et seront remboursées ou payées en monnaie ayant un pouvoir d'achat faible. Dans ce cas-là, c'est le prêteur qui va perdre au profit de l'entreprise.

En ce qui concerne les dettes à court terme, la logique est la même, sauf que l'effet est moindre étant donné que leur âge est inférieur ou égal à un an. Le gain que l'entreprise réalise dans ce cas sera enregistré dans le compte 74 « Produits et profits divers », lesquels produits et profits gonflent le compte 82 « Résultats brut d'exploitation ».

2°) L'inflation et la rentabilité des entreprises

Il est difficile d'apprécier l'effet de l'inflation sur la capacité des entreprises à « faire du profit », et sur leur taux de rentabilité (profit rapporté du capital mis en oeuvre). Cet effet est pourtant d'une importance considérable, car il détermine en grande partie le volume des investissements et, par conséquent, le niveau de l'activité.

En longue période, la hausse des prix est généralement associée à des phases d'expansion, car elle permet une stabilité, voire une hausse de la rentabilité des investissements. « Mais après le premier choc pétrolier, la montée de l'inflation s'accompagna d'une dégradation de la rentabilité économique des entreprises, et à la désinflation récente correspond, au contraire à son redressement » (BEZBAKH, 2006, p.62).

3°) L'effet de levier et la rentabilité financière

L'inflation exerce une action d'un autre ordre sur la rentabilité des entreprises. En effet, comme elle réduit le poids de la dette, les entreprises sont d'autant plus incitées à recourir au financement externe que le taux de profit interne est supérieur au taux d'intérêt des capitaux empruntés, car une telle situation élève la rentabilité de leurs fonds (ou capitaux) propres : c'est ce que l'on appelle « effet de levier ».

4°) L'inflation et le commerce extérieur

Un effort différentiel entre un pays et ses concurrents commerciaux tend à dégrader le solde de ses échanges extérieurs puisque ses produits deviennent moins attractifs pour les acheteurs étrangers par les produits importés.

1.1.3. CONCEPTS-CLES A L'INFLATION

1.1.3.1. Le taux d'inflation

C'est un pourcentage de variation du niveau général des prix et se mesure de la manière suivante : (source : http://www.Wikipédia ``Notions d'inflation'' accès le 06 février 2008)

Mais comment mesurons - nous le niveau des prix auquel fait référence la définition ? Au niveau du concept, le niveau des prix est mesuré par la moyenne pondérée des biens et des services d'une économie. Pratiquement, nous calculons le niveau global des prix en élaborant des indices des prix des biens de consommation ou de production.

Selon Wikipédia, on peut distinguer le taux mensuel d'inflation, taux d'inflation pour une période autre que le mois et le taux d'inflation moyen.

a. Taux mensuel d'inflation

L'inflation se manifeste, en général, par une augmentation des prix à la consommation. Pour mesurer le niveau des prix, on calcule une moyenne sur les prix d'un ensemble de produits de référence, moyenne tenant compte des quantités d'articles. Soit donc P0 le prix moyen au 1er janvier et P1 le prix moyen au 1er février, le taux d'accroissement i1 des prix à la consommation pour le mois de janvier est donné par la formule i1 = () Ou encore 1 + i1 = P1/ P0. (Wikipédia Op. Cit).

b. Taux d'inflation pour une période autre que le mois

Le taux d'inflation trimestriel est déterminé par : 1+ i3 = P3/P0. Or, nous savons que P3/P0 = (P3/P2)(P2/P1)(P1/P0). 1+ i3 = (1 + i1)(1 + i2)(1 + i3), i3 est le taux trimestriel équivalent à l'ensemble des trois taux i1, i2 et i3, autrement dit les quantités Pi se comportent comme des valeurs acquises par un capital placé à intérêts composés.

c. Taux d'inflation moyen

Sur un trimestre, on peut définir un taux d'inflation mensuel moyen i par la formule : (1 + i)3 = 1+ t3 = (1 + i1)(1 + i2)(1 + i3), d'où i = (1+ t3)1/3 - 1. C'est sur le taux mensuel, supposé constant pour les trois mois concernés, qu'il faudrait appliquer pour obtenir le même taux trimestriel, c'est aussi le taux mensuel équivalent au taux trimestriel i3.

1.1.3.2. L'indice général des prix

C'est un indice qui permet de mesurer un chiffre unique, de quantité importante des prix à la consommation. On s'intéresse principalement au prix des produits que l'on juge représentatifs de la consommation des ménages. Cet indice constitue un instrument de référence par l'économie dans la mesure où son évolution ou sa variation permet de mesurer l'inflation.

Pour B. BERNER et al., (1976, p.67), la mesure de la hausse des prix n'est pas aussi simple que le laissent supposer les publications destinées au grand public. Malgré leurs défauts et leurs insuffisances, les indices de prix servent de mesure au phénomène inflationniste. On peut utiliser l'indice des prix de détail ou de gros.

L'indicateur le plus représentatif de la hausse de prix de détail est « l'indice mensuel de prix » à la consommation. Il mesure l'évolution du prix de l'ensemble des biens et services consommés par les ménages urbains dont le chef est ouvrier ou employé. Par contre, les indices de prix de gros sont essentiellement les indices des produits alimentaires, des produits industriels et des produits énergétiques.

1.1.3.3. La déflation

La déflation en économie, est un terme désignant la diminution du pouvoir d'achat de la monnaie en biens et services.

Selon l'Encyclopédie Encarta (2005), la déflation est une baisse soutenue du niveau général des prix, comme celle qui est survenue au cours de la crise économique de 1929. Elle est généralement associée à une érosion prolongée (de longue période) de l'activité économique et à un niveau de chômage élevé. Néanmoins, les baisses de prix généralisées sont aujourd'hui très rares, et l'inflation est devenue la principale variable macroéconomique affectant la planification économique, publique ou privée.

1.1.3.4. La désinflation

Selon P-A. SAMUELSON et W-D. NORDHAUS (1995, p. 760), la désinflation est synonyme de la baisse du taux d'inflation correspondant à une augmentation des prix mais à un système de moins en moins important qu'auparavant.

Pour l'Encyclopédie  « http:www.Google.fr ''Inflation et désinflation'' accès le 13 avril 2008 », la désinflation est une baisse du taux d'inflation, qui reste positif. Par exemple, si pendant des années l'inflation s'est située à 10 % en moyenne et que l'inflation des années suivantes baisse à 7 %, puis 5 % ou encore 2 %, on parlera de phénomène désinflatoire. Lorsque l'inflation approche à zéro, on risque un passage en déflation.

1.1.3.5. La stagflation

La stagflation consiste en la concomitance d'une croissance faible voire négative, avec un niveau élevé d'inflation.

Selon le Dictionnaire HACHETTE (1999, p. 1780), la stagflation est une situation économique d'un pays où coexistent la stagnation de l'activité économique et l'inflation.

1.2. APPROCHE THEORIQUE DE LA CONSOMMATION
1.2.1. QUELQUES DEFINITIONS

Dans le langage courant, la consommation peut être définie comme étant le fait de consommer des biens et services, généralement dans le but de satisfaire ses besoins ou ses désirs. Elle est le fait des consommateurs, des entreprises et de l'Etat.

Selon Y. BERNARD et J-C COLLI (1976, p.134), la consommation est l'emploi d'un bien ou service à la satisfaction d'un bien, impliquant la destruction de ce bien ou de ce service.

La consommation selon Wikipédia (source : http://www.Wikipédia, ``consommation'' accès le 11 mars 2008), est définie de deux manières :

- La consommation finale : qui est la quantité d'un bien (ou d'un service) qui, par usure ou destruction concourt à la satisfaction directe de besoins des agents économiques intérieurs sans contribuer à l'accroissement de la production.

- La consommation intermédiaire : en comptabilité nationale ; utilisation intégrale d'un bien ou d'un service dans un processus de production.

1.2.2. PLACE DE LA CONSOMMATION DANS L'ECONOMIE

La consommation, exercée en tant que fonction économique par les ménages fait partie du cycle économique général. Le budget des ménages comporte comme ressources :

- Leurs revenus ;

- L'agent qu'ils peuvent emprunter ;

- Celui qu'ils peuvent retirer de leur patrimoine (désépargne).

Ces ressources sont employées pour :

- Leurs consommations ;

- Leurs impôts et taxes ;

- Leurs remboursements d'emprunts ;

- Leur constitution d'épargne et leurs investissements (immobiliers,...). En principe l'épargne sert à une consommation différée dans le temps.

On voit donc que la consommation dépend des revenus des consommateurs mais aussi de leurs comportements vis-à-vis de l'argent.

1.2.3. STRUCTURE DE LA CONSOMMATION

Selon un article de Microsoft® Encarta sur DVD (2006) ; la consommation peut être classée en fonction de la nature des biens consommés. Il existe trois grandes nomenclatures de consommation :

- Les nomenclatures fonctionnelles : distinguent les dépenses selon les besoins qu'elles satisfont, elles regroupent les produits complémentaires (par exemple ; automobile et essence) ou substituables (le train et l'automobile comme moyen de transport suscitant des dépenses) en huit postes :

· L'alimentation

· L'habillement

· Le logement

· L'équipement du logement

· Le transport

· La santé

· Les loisirs et

· Une rubrique résiduelle - Les nomenclatures de durabilité : regroupent les produits selon leur durée d'utilisation : les biens durables (téléviseurs, machines à laver, automobiles, etc.) s'opposent aux biens semi-durables (essentiellement habillement) ou non durables (alimentation, dépenses d'énergie).

- Les nomenclatures de productions : regroupent les dépenses par branche d'activités ou par produit, c'est-à-dire, retiennent comme critère la nature des biens et services.

1.2.4. L'OFFRE ET LA DEMANDE

- - Offre et demande, en économie, mécanisme fondamental qui met en parallèle le niveau de production et le niveau de consommation, de façon à ajuster ces deux paramètres en cas de dépassement de l'un par rapport à l'autre, et qui détermine la fonction des prix des biens, des services et produits financiers (Encyclopédie Encarta, Op. Cit.).

- Selon la théorie de l'offre et de la demande, les prix du marché des biens et des services sont déterminés par la relation entre l'offre et la demande. Ce qui revient à dire, que lorsque l'offre est supérieure à la demande, les vendeurs doivent baisser les prix pour stimuler les ventes, réciproquement, lorsque la demande dépasse l'offre, les acheteurs surenchérissent pour éliminer leurs concurrents.

- 1.2.4.1. L'offre

- - Selon Y. BERNARD et J-C COLLI, (1976, p. 299) ; l'offre est la mise à la disposition du marché des biens et services. Par extension, c'est le volume des biens et services ainsi mis à la disposition de la demande.

- L'offre est donc la quantité d'un certain bien offert par les vendeurs pour un prix donné. Elle tend généralement à augmenter lorsque le prix monte : plus le prix est élevé, moins les vendeurs sont disposés à vendre.

- 1.2.4.1.1. L'évolution de l'offre

-

- Lorsque les coûts de production de l'offreur sont modifiés, la courbe de l'offre se déplace en conséquence. Si par exemple, quelqu'un découvre une nouvelle manière de faire pousser le blé, les producteurs tenteront d'accroître les volumes vendus, si bien que la courbe O0 se déplacera vers la droite et deviendra O1. Cet accroissement de l'offre provoque une baisse du prix d'équilibre qui passe de P0 à P1 ; quant à la quantité d'équilibre, elle augmente de Q0 à Q1 car la quantité demandée est accrue par la baisse du prix. Cette évolution n'a d'effet que sur l'offre, la courbe de la demande reste elle identique.

- Graphiquement, cette situation peut se présenter comme suit :

- - - - - - - - Graphique 2 : Evolution de l'offre

- - Prix D O0

- - - O1

-

- P0 Augmentation de l'offre

- Baisse de prix P1

- - - - - Q0 Q1 Quantités

- 1.2.4.2. La demande

-

- La demande est la quantité d'un certain produit demandé par les consommateurs ou acheteur pour un prix donné.

- Selon D. BEGG et al. (2005, p. 15), la demande de bien est la quantité de ce bien que les consommateurs sont disposés à acheter pour tout prix possible de ce bien, toutes choses restant égales. C'est-à-dire toutes variables pouvant influencer la quantité étant constantes.

- La demande tend en général à baisser, quand le prix augmente ; plus les prix sont élevés, moins les acheteurs sont disposés à acheter.

1.2.42.1. L'évolution de la demande

-

- Lorsque beaucoup de personnes désirent un bien, la quantité qui en est demandée pour un prix donné tend à augmenter. Cette hausse de la demande peut dériver d'une évolution des goûts, quand les consommateurs accroissent le désir qu'ils ont d'un bien donné. L'évolution de la demande peut être représentée graphiquement par une translation de la courbe de la demande vers la droite. La courbe initiale D0 est alors remplacée par la courbe D1 ; la conséquence de ce changement est la hausse du prix d'équilibre qui passe de P0 à P1, tandis que s'accroît également la quantité qui passe de Q0 à Q1. (Confer, graphique 1 : inflation par la demande).

- 1.2.5. LE PRIX

1.2.5.1. Notions

- Le prix, en économie, valeurs des biens estimés en fonction de ce que l'acquéreur est prêt à donner sur un marché pour les obtenir.

- Les prix sont généralement exprimés en monnaie, instrument d'échange et unité de compte. Toutefois, dans les systèmes fondés sur le troc, le prix pouvait être exprimé à travers l'échange de produits de base ayant une valeur comparable. Les prix de ces produits étaient ainsi définis les uns par rapport aux autres, sans que le moyen de règlement que constitue l'argent ne soit utilisé.

- 1.2.5.2. Détermination des prix en fonction de l'offre et de la demande

-

- Le mécanisme des prix joue un rôle fondamental dans l'ajustement de l'offre et de la demande dans la mesure où il existe dans les économies de marché, un niveau de prix qui permet d'établir pour tout produit, un équilibre entre la production et la consommation. Ce prix d'équilibre constitue un compromis entre ce que les producteurs peuvent se permettre de facturer et ce que les consommateurs sont disposés à payer. Les prix vont donc permettre de déterminer ce qui sera produit, pour qui, dans quelle quantité et de quelle manière.

- Ce sont les facteurs constitutifs de l'offre et de la demande qui déterminent le prix des produits (http//:www.google.com ``fixation des prix'' accès le 21 Juin 2008). Ainsi, lorsque la demande est trop importante, les prix diminuent jusqu'à ce qu'un équilibre soit atteint. En matière d'offre, les prix sont définis sur la base des coûts de production et de distribution, qui sont fonction de la rareté des matériaux et de la technologie employée, ainsi que des limites imposées par l'organisation même de l'entreprise.

- 1.2.5.3. Les effets de variations de prix

-

- En faisant l'hypothèse de l'existence d'un bien X et d'un bien Y pour le consommateur, on notera l'existence d'un « effet de substitution ». en effet, si le prix du bien X diminue mais que le revenu reste stable, alors le prix du bien Y devient plus cher de manière relative, et donc le consommateur aura tendance à consommer davantage de biens X. Egalement à noter l'effet dit de « Revenu », la baisse du prix du bien X et la stabilité du revenu entrainent une augmentation du pouvoir d'achat du consommateur qui le conduira à consommer plus de bien X et plus de bien Y en fonction de ses préférences ses deux effets ont été mis en évidence par John HICKS (Microsoft Encarta®, sur DVD 2006, Op. Cit.).

- - CHAPITRE 2

- ANALYSE DES EFFETS INFLATIONNISTES SUR LA CONSOMMATION DES PRODUITS PETROLIERS

- - Sous ce chapitre, nous allons présenter et interpréter les résultats de notre étude qui avait comme objet de montrer comment la consommation de produits pétroliers a évolué ces huit dernières années face à l'inflation  ainsi que les causes et les effets d'entrainements de cette dernière.

- 2.1. L'INFLATION ET SON COMPORTEMENT

-

- La perte du pouvoir d'achat étant un des éléments qui caractérise l'inflation, il est donc important de comprendre les conséquences qu'elle entraîne sur les revenus et sur la production. La hausse des prix se traduit par des effets négatifs comme la détérioration des conditions de vie des personnes à revenus fixes, ainsi que l'inefficacité des prévisions économiques. Cependant il faut noter que l'inflation conduit également à des modifications sociales en favorisant certaines catégories des personnes dont les revenus sont indexés et pénalise les autres.

- 2.1.1. Evolution de l'inflation de 2000 à 2007

- Généralement, le délabrement du tissu économique observé en République démocratique du Congo en général, particulièrement dans la ville de Bukavu ces dernières années ; pousse la plupart des opérateurs économiques à se spécialiser dans d'autres créneaux pour minimiser les dégâts relatifs à la baisse de leurs recettes réelles. Les politiques macro-économiques ont une incidence réelle sur les activités des circuits formel et informel. L'inflation affecte toutes les couches de la population mais les conséquences sont insoutenables pour les individus démunis.

- Le taux d'inflation a beaucoup entraîné l'incertitude dans la détermination du prix réel et a entravé la compétitivité de l'économie du pays. Les données qui nous ont permis de tracer la courbe de tendance relatives au taux d'inflation durant les huit ans considérés sont présentées au tableau 5.

- Tableau 5 : Evolution du taux d'inflation de 2000 à 2007.

- Année

- 2000

- 2001

- 2002

- 2003

- 2004

- 2005

- 2006

- 2007

- Taux en %

- 451,44

- 357,0

- 20,28

- 9,97

- 31,74

- 6,46

- 34,18

- 9,90

- Source : Banque centrale du Congo

-

- La figure 3 présente la courbe de l'évolution du taux d'inflation de l'année 2000 à l'année 2007.

- Graphique 1 : Evolution du taux d'inflation de 2000 à 2007

- - 2.1.2. Approche évaluative de l'inflation année par année

- a. Pour l'année 2000

- - Cette année a été essentiellement marquée par une dépréciation de l'inflation, soit de 526,61% en 1999 contre celui de 451,44% en 2000. Ceci serait dû à la guerre du RCD qui prévalait dans l'Est du pays à l'époque. Selon la Banque Centrale (Rapport annuel, 2000, p. 21), la situation politique du pays n'a pas permis aux autorités monétaires de bien contrôler la masse monétaire. Pendant ce temps, toutes les activités étaient paralysées suite à l'instabilité qui régnait dans la partie Est de la République et qui n'a pas permis aux opérateurs économiques d'effectuer de nombreuses sorties pour ravitailler la ville en produits de consommation courante. Vu cette absence sur le marché, chaque acteur, s'il ne quitte pas le marché, développait ses propres moyens de sécurité, ce qui aurait conduit à terme à une implication de l'instabilité de la conjoncture économique.

- Il faut souligner en outre ; que la mise en circulation des Franc Congolais a coïncidé avec l'éclatement de la guerre du 2 Août 1998. Comme conséquence immédiate, les mesures d'encadrement éditées par l'autorité monétaire pour assurer la stabilité de cette nouvelle unité monétaire n'ont pas pu être appliquées à cause de cette crise. D'où la tendance haussière généralement remarquée dans la fixation des prix et des cours de change pendant la période sous étude.

- b. Pour l'année 2001

- - L'année 2001 a été marquée par l'instauration par la Banque Centrale du Congo d'un programme de stabilisation macroéconomique dénommé Programme Intérieur Renforcée en sigle ``PIR''. Ce dernier a été élaboré avec l'assistance des services du Fonds Monétaire International ``FMI'', et avait une double finalité à savoir : stabiliser le cadre macroéconomique en vue de préparer les conditions de la relance économique et favoriser la reprise de la coopération internationale. Au plan macroéconomique, le PIR avait pour objet ultime de casser l'hyperinflation.

- Pendant ce temps, le taux est passé de 451,44 % en 2000 à 160,04 % en 2001. Cette dépréciation était destinée à rétablir les conditions de rentabilité des investissements par la mise en place d'un cadre légal susceptible de sécuriser les biens et les personnes. De même, il a été retenu la centralisation de toutes les recettes fiscales et parafiscales à la Banque Centrale ainsi que l'abolition du système de compensation des taxes dues à l'Etat avec ses dépenses de consommation en bien et services (Banque Centrale du Congo, Rapport annuel 2001, p. 22).

- c. Pour l'année 2002

- - Comparativement à l'année 2001, cette année a été meilleure sur le plan conjoncturel, le taux d'inflation est passé de 160,04 % à 20,28 % ; ce taux était de deux chiffres contre trois pour l'année précédente, suite à deux événements majeurs qui sont la fin de l'exécution du PIR et le démarrage du programme triennal 2002 - 2005 à partir du premier avril 2002. Le PIR a été exécuté de manière satisfaisante et a permis à la République Démocratique du Congo de bénéficier des retombées importantes. Parmi celles-ci il y a lieu de relever :

· La reprise de la coopération avec la Communauté Financière Internationale après plus d'une décennie de rupture ;

· L'apurement des arriérés envers les principales créancières multilatérales grâces essentiellement à un mécanisme de crédit relais consentis à la RD Congo par la Belgique, la France, la Suède ainsi que l'Afrique du Sud ;

· La restructuration de la dette envers le club de Paris.

- Après l'exécution satisfaisante du PIR et dans le but d'en consolider les acquis, le gouvernement a mis en place, depuis le mois d'avril 2002 et avec le concours des partenaires extérieurs, le programme triennal soutenu par la Facilité pour la Réduction de la Pauvreté et pour la Croissance ``FRPC'', le crédit de la relance économique et le crédit d'appui au programme Multisectoriel d'Urgence de Reconstruction et de Réhabilitation ``PMURR'' de la Banque Mondiale ainsi que les ressources d'autres bailleurs tels que la BAD, l'UE et le PNUD.

- Un autre élément important ; est que pendant ce temps le vent de la réunification a commencé à soufflé dans le pays, ce qui aurait permis aux autorités monétaires d'avoir accès au contrôle de la masse monétaire lentement mais sûrement.

- d. Pour l'année 2003

- - Cette année a été aussi marquée par un recul de taux d'inflation qui passait de 20,28% en 2002 à 9,97 % en 2003. Au cours de cette année, le gouvernement a poursuivi l'exécution de l'ensemble des mesures retenues dans le cadre du Programme Economique du Gouvernement ``PEG''. Ce programme s'est exécuté dans un contexte marqué par des progrès notables au plan politique, avec la promulgation le 04 Avril 2003 de la nouvelle constitution de transition et la mise en place, le 11 Juillet de cette même année du Gouvernement d'Union Nationale (Banque Centrale du Congo, Rapport annuel 2002 - 2003, p. 9).

- e. Pour l'année 2004

- - Pour ce qui est de l'année 2000 jusqu'en 2003, la courbe du taux d'inflation était toujours descendante. On observe une reprise d'inflation, soit de 9,97 % en 2003 à 31,74 % en 2004. Cette hausse est due à des contre performances qui ont été observées au niveau de la DGRAD. Lesquelles s'expliqueraient notamment par la rupture des stocks des passeports ordinaires et autres imprimés des valeurs.

- Néanmoins, au huitième mois, l'indice de prix renseigne un ralentissement de l'inflation suite notamment à la révision de la hausse de prix des produits pétroliers opérés au cours de la première semaine du mois de septembre 2004 où la monnaie a connu une stabilité relative.

- f. Pour l'année 2005

- - Par rapport à l'année précédente, cette année a connu un recul du taux d'inflation, soit de 31,74 % en 2004 à 6,46 % en 2005. Dans les premiers mois, il y a eu une hausse brusque du taux de change au marché parallèle, et progressive à l'officiel qui a eu fortement une influence sur les prix des différents produits de première nécessité et de consommation courante. En plus de cette hausse du taux de change, d'autres faits peuvent expliquer cette flambée des prix, il s'agit entre autres :

- Des conditions sécuritaires précaires, surtout dans l'Est de la République ; dans les milieux ruraux qui approvisionnent la ville ;

- De la brève inactivité des opérateurs économiques après les festivités de fin d'année ;

- La carence en carburant faisant passer le prix d'un litre d'Essence et du Gasoil à 2 $ au marché parallèle à la mi-janvier 2005 à Bukavu.

- Mais vers décembre, on a constaté une diminution des prix de plusieurs biens de consommation courante suite à la baisse du taux de change appliqué au marché parallèle, taux influencé par celui pratiqué à l'officiel et à l'appel lancé par l'autorité politique aux opérateurs économiques (Banque Centrale du Congo, Rapport annuel des activités économiques, 2005, p.14).

- g. Pour l'année 2006

- Par rapport à l'année 2005, le taux d'inflation a connu une croissance, qui a conduit à une variation de 6,47 % en 2005 à 34,18 %. Cependant, de 2004 à 2006, le taux d'inflation annuel en République Démocratique du Congo connaît une remontée fulgurante qui perturbe le cadre macroéconomique et risque de compromettre la croissance économique attendue dans les prochains jours, le développement humain de la population congolaise et, bien entendu, le point d'achèvement et les chances de la République Démocratique du Congo de voir sa dette extérieure réduite de plus de 90%. (Banque Centrale du Congo, Rapport annuel des activités économiques, 2006, p. 14).

h. Pour l'année 2007

- - Comparativement à l'année précédente, cette année va encore connaître un recul de l'inflation, soit de 31,18 % en 2006 à 9,90 % en 2007. Selon la Banque Centrale du Congo (Rapport annuel, 2007, p. 14), la tendance la plus dominante a été caractérisée sur le marché de Bukavu par la stabilité des prix suite à la diminution du taux de change, et qui cette dernière résulterait de l'accroissement de l'offre des plusieurs produits sur le marché. Ceci montre que le taux d'inflation demeure dans les limites du tolérable malgré les effets d'une inflation importée causé par la hausse des prix du pétrole.

- 2.2. LA CONSOMMATION DE PRODUITS PETROLIERS

- - Les produits pétroliers consommés dans la ville de Bukavu et ses environs, proviennent tous de l'Arabie Saoudite, en passant par le Kenya ou la Tanzanie pour entrer au pays (République Démocratique du Congo) via le Rwanda. En effet, les indépendants ou les opérateurs économiques sont ceux qui approvisionnent la ville en pétrole. Parmi eux, nous voyons :

a.a. Les établissements MBUGUJE

a.b. Le Groupe Industriel du Kivu (GINKI)

a.c. La société KOTECHA

a.d. Le groupe KABOYI

a.e. Les établissements la PROVIDENCE

a.f. Les établissements BUGUGU

a.g. Etc.

- Ces derniers importent différents types de produits notamment : l'Essence ou super carburant ; le Gasoil ou Mazout ; le Pétrole lampant, et le Jet A1. Notons qu'ils importaient aussi le Gaz ou AV Gaz et était consommé uniquement par les missionnaires d'Afrique, et qui étaient les seuls consommateurs dans la ville de Bukavu, mais à partir de 2004, ils ont interrompu son importation car sa demande devenait de plus en plus faible, raison pour laquelle ce dernier produit ne fera pas partie de notre analyse.

- En effet, nous allons présenter dans le tableau ci-dessous l'évolution de la consommation de produits pétroliers à Bukavu et ses environs, durant les 8 ans considérées.

- - Tableau 2 : Evolution de la consommation de produits pétroliers dans la ville de Bukavu en litre

- Année

- Essence

- Gasoil

- Jet A1

- Pétrole lam

- Total

- 2000

- 3.959.864

- 2.991.130

- 2.108.115

- 411.279

- 9.470.388

- 2001

- 3.709.655

- 3.937.974

- 2.847.551

- 918.212

- 11.393.392

- 2002

- 4.297.450

- 3.807.398

- 2.036.830

- 62.774

- 10.204.452

- 2003

- 3.941.696

- 4.349.993

- 1.838.414

- 1.601.634

- 11.711.737

- 2004

- 3.206.617

- 3.319.761

- 2.491.737

- 2.635.865

- 11.653.980

- 2005

- 3.929.714

- 5.392.471

- 3.230.716

- 4.593.158

- 17.146.059

- 2006

- 8.337.014

- 12.412.690

- 6.813.881

- 1.758.914

- 29.322.499

- 2007

- 7.754.475

- 8.636.132

- 3.881.440

- 84.901

- 20.356.948

- Total

- 39.136.485

- 44.847.549

- 25.248.684

- 12.066.737

- 121.259.455

- Moyenne

- 4.892.060,625

- 5.605.943,625

- 3.156.085,5

- 1.508.342,125

- 15.157.431,88

- Source :

- Rapports annuels de 2000 à 2007 de l'OFIDA.

- Archives de l'OFIDA/Entrepôt : rapports des importations marchandises de 2004 à 2007

- - Il ressort de ce tableau que durant les 8 ans considérés par notre étude, la ville de Bukavu a consommé dans l'ensemble 121.259.444 litres de carburants, dont une consommation annuelle de 15.157.431,88 litres pour tous les produits. Il se dégage donc, une variation annuelle de 1.360.820 litres, soit, 13,96% de l'augmentation annuelle de la consommation des produits pétroliers. Ce chiffre est composé de quatre produits (Essence, Gasoil, Jet A1 et Pétrole lampant). La tendance de l'évolution de la consommation du carburant dans la ville de Bukavu et ses environs est présentée graphiquement par la figure2.

- - Figure 4: Evolution de la consommation des produits pétroliers

- - Ce graphique montre la tendance générale de la consommation de produits pétroliers dans la ville de Bukavu et ses environs. Pendant les cinq premières années, la consommation se situait entre 9.000.000 litres et 12.000.000 litres, mais la croissance de la demande s'est observé à partir de l'année 2005 jusqu'à l'année 2006 laquelle est arrivée jusqu'à 29.322.499 litres .Tout d'un coup la courbe de la consommation va commencer à décroitre précisément en 2007, avec une décroissance de 29.322.499 litres à 20.356.948 litres, soit une différence de -8.965.551,00 litres.

- En ce qui concerne la particularité de chaque produit, disons pendant les huit ans retenus pour cette étude, la ville a consommé 39.136.485 litres d'Essence avec une moyenne annuelle de 4.892.060 litres ; 44.847.549 litres, soit en moyenne 5.605.943,625 litres de Gasoil par an ; 25.248.684 litres, soit, 3.156.085,5 litres de Jet A1 par an et 12.066.737 litres, soit, 1.508.342,125 litres par an de Pétrole lampant. Les graphiques ci-dessous, présentent la croissance de la consommation de chaque produit pris individuellement car tous n'évoluent pas de la même façon de même que leur demande sur le marché de Bukavu :

- - - Graphique 5 : Evolution de la consommation de produits pétroliers (par produits)

- - - - - - - - - - - - - - - - - - Ces graphiques montrent que chaque produit présente sa propre évolution ; ainsi pour l'essence durant les six premières années, soit de 2000 à 2005 la consommation variait entre 3.000.000 et 4.200.000 litres, mais vers la fin 2005 jusque 2006 la consommation a sensiblement monté soit le double de 2005 jusqu'à 8.337.014 litres, arrivé à 2007 elle a encore diminué jusqu'à atteindre 7.754.475 litres. Pour le Gasoil, la tendance de la courbe de consommation oscillait entre 2.991.130 et 5.392.471 litres durant les cinq premières années, soit de 2000 à 2005 et à la fin de cette dernière année il y a eu une croissance de 7.020.219 litres ; après il s'est remarqué une décroissance de -3.776.558 litres. S'agissant de Jet A1, la courbe a la tendance croissante et décroissante ; de 2000 à 2001 il y a eu croissance de 739436 litres, de 2001 jusque 2003 c'est la décroissance, encore de 2003 jusque de 2006 c'est la croissance, mais de 2006 à 2007 on a observé une décroissance de 2.932.441 litres. Par contre, pour le Pétrole lampant, on constate une croissance de la première année, juste après 2001, il y a eu une décroissance de 855.438 litres ; de 2003 à 2006, c'est la croissance jusqu'à 1957293 litres les deux dernières années c'était la décroissance, dont -2.834.244 litres en 2006 et -1.674.013 litres en 2007. Cette baisse brutale s'explique par le fait que les grands importateurs n'avaient pas importés le Pétrole lampant durant toute l'année, les statistiques de 2007 ont été constituées dans l'ensemble à partir du pétrole en provenance du Rwanda, dans des bidons de 20 litres.

- Des ces données, nous avons cherché à comparer si l'évolution du taux d'inflation aurait un impact sur la consommation des produits pétroliers. Ainsi, le tableau suivant met en relation l'évolution de taux d'inflation et celle de la consommation des produits pétroliers.

- Tableau 3 : Relation entre l'évolution de taux d'inflation et de la consommation des produits pétroliers de 2000 à 2007

- Année

- Taux d'inflation

- Essence

- Gasoil

- Jet A1

- Pétrole lampant

- 2000

- 451,44 %

- 3.959.864 l

- 2.991.130 l

- 2.108.115 l

- 411.279 l

- 2001

- 357,00 %

- 3.709.655 l

- 3.937.974 l

- 2.847.551 l

- 918.212 l

- 2002

- 20,28 %

- 4.297.450 l

- 3.807.398 l

- 2.036.830 l

- 62.774 l

- 2003

- 9,97 %

- 3.941.696 l

- 4.349.993 l

- 1.838.414 l

- 1.601.634 l

- 2004

- 31,74 %

- 3.206.617 l

- 3.319.761 l

- 2.491.737 l

- 2.635.865 l

- 2005

- 6,46 %

- 3.929.714 l

- 5.392.471 l

- 3.230.716 l

- 4.593.158 l

- 2006

- 34,18 %

- 8.337.014 l

- 12.412.690 l

- 6.813.881 l

- 1.758.914 l

- 2007

- 9,90 %

- 7.754.475 l

- 8.636.132 l

- 3.881.440 l

- 84.901 l

- Source : Archives de l'OFIDA et Rapports de la BCC (2000-2007)

- - Les résultats que ce tableau présente, montrent qu'il existe certains flux de croissance et décroissance de la consommation des produits pétroliers par rapport au taux d'inflation, du fait que lorsque le taux d'inflation diminue, la consommation pour certains produits augmente, soit il diminue ensemble avec la consommation des autres produits et cela d'une année à une autre. C'est pourquoi, nous sommes obligé de calculer le niveau de relation qui existe entre la croissance de ces deux variables (taux d'inflation et consommation des produits pétroliers) afin d'en tirer de conclusions statistiquement vérifiables.

- - - Graphique 6 : Relation entre l'Inflation et la Consommation des produits pétroliers

- - - - - - - - - - - - - - - Où :  : est la fonction de consommation estimée, X : le taux d'inflation et u : le terme d'erreur. Les calculs correspondants à ces résultats se trouvent en annexe 1.

- Ces graphiques montrent que la relation entre la consommation de produits pétroliers et le taux d'inflation présentent successivement les coefficients de corrélations et de détermination, de #177;0311et 0,970 pour l'Essence ; #177;0,395 et 0,156 pour le Gasoil ; #177;0,246 et 0,061 pour le Jet A1 et #177;0,352 et 0,124 pour le pétrole lampant ; ; ( et étant la valeur calculée de t pour la constante et la variable indépendante ; étant la valeur de t tabulaire pour les deux variables) pour l'Essence; pour le Gasoil ; pour le Jet A1 et pour le Pétrole ; avec á = .05. De ces résultats, nous avons rejetée l'hypothèse nulle et admettre l'hypothèse alternative, c'est-à-dire que ces deux variables ne sont pas statistiquement significatives, quand le taux d'inflation augmente la consommation des produits pétroliers diminue ; de même, s'il diminue la consommation augmente ; ce qui nous permet d'affirmer notre hypothèse de recherche selon laquelle l'inflation aurait un impact négatif sur la consommation des produits pétroliers. Toutefois, les coefficients des variables indépendantes sont des signes négatifs, ce qui veut dire que l'inflation influence négativement la consommation des produits pétroliers à Bukavu.

- En effet, nous avons essayé d'estimer ce que peut être la consommation future des produits pétroliers à l'aide de nos équations estimées de la régression linéaire simple lesquelles aideront aux responsables des entreprises, chefs de ménages, aux autorités politico-administratives, d'utiliser chaque fois avant toute décision de consommation de l'un ou l'autre type produits pétroliers. Ainsi, ces équations nous révèlent ce qui suit : pour l'Essence 5284856-3412x+u, ce qui nous permet de prévoir qu'en 2012, soit 5 ans après, si le taux d'inflation serait de 5%, Bukavu consommera en moyenne 5.267.796 litres ; pour le Gasoil 6.431.899,92-7174x+u, soit une prévision de 6.396.029 litres ; 3412264,08-2225x+u, par conséquent, nous prévoyons une consommation de 3.412.052,705 litres de Jet A1 et 1853697,16-2999x+u, soit une consommation prochaine de 1.838.702,16 litres de pétrole lampant, toutes choses restant égales par ailleurs.

- Le contraire de cette situation serait, celui de dire que si le taux d'inflation augmentait la consommation des produits pétroliers serait réduite. Supposons par exemple qu'on ait en 2012 un taux d'inflation de 50%, la consommation future de produits pétroliers serait de : 5.114.256 litres pour l'Essence, 6.073.199,92 litres pour le Gasoil, 3.301.014 pour le Jet A1 et 1.703.747 litres pour le Pétrole lampant, toutes choses restant égales par ailleurs. Ces résultats nous permettent d'affirmer notre deuxième hypothèse de recherche selon laquelle l'analyse et la compréhension des phénomènes antérieurs liés à l'inflation permettraient par projection de prédire l'évaluation de la consommation des produits pétroliers dans un environnement inflationniste.

- Toutefois, la variation de cette consommation pourrait être fonction de plusieurs autres variables que nous allons chercher à connaître dans le point qui suit.

- 2.3. ANALYSE DES DONNEES SELON LES VARIABLES RETENUES

- Cette analyse vise à identifier la variable ou les variables qui ont des effets sur la consommation des produits pétroliers dans la ville de Bukavu et ses environs. C'est ainsi que, dans notre étude, nous avons retenu d'analyser les variables telles que le prix de produits pétroliers, le taux de croissance démographique, le cours de change et le nombre des engins importés.

2.3.1. Analyse des données par la régression simple

2.3.1.1. Le prix de produits pétroliers

- Les carburants sont des produits stratégiques. L'Etat y accorde une attention particulière. Le prix a été fixé par l'Etat dans un arrêté interministériel qu'on appelle « Structure de prix », dans lequel on décrit le prix d'achat, le bénéfice et on fixe un prix de vente. Le commerçant est libre d'aller en deçà mais il n'est pas libre d'aller au delà du prix fixé. Ce document est encore appelé PMF ou prix moyen frontière (CIF ou CAF).

- A partir du PMF, on ajoute les coûts de charges d'exploitations (loyer, transport, charge du personnel, services consommés, ...), les impôts, taxes et le pourcentage de bénéfice, puis on fixe le prix de vente qu'on appelle « Prix de référence réel USD/m3) » et le « Prix de référence à appliquer (USD/m3) » ; à partir duquel les commerçants ne sont pas autorisés de franchir. En effet, la structure de prix peut-être modifiée selon les modifications sur le marché mondial. Dans le tableau ci-dessous, nous présentons l'évolution des pris des produits pétroliers.

- Tableau 7 : Evolution des prix des produits pétroliers (en $ et en FC)

- Année

- Essence

- Gasoil

- Jet A1

- Pétrole lampant

- 2000

- 0,82$

- 17,89 FC

- 0,81$

- 17,67 FC

- 0,67$

- 14,62 FC

- 0,71$

- 15,49 FC

- 2001

- 0,77$

- 159,54 FC

- 0,76$

- 157,47 FC

- 0,58$

- 120,18 FC

- 0,62$

- 128,46 FC

- 2002

- 0,70$

- 242,54 FC

- 0,69$

- 239,08 FC

- 0,52$

- 180,17 FC

- 0,50$

- 173,25 FC

- 2003

- 0,89$

- 360,45 FC

- 0,87$

- 352,35 FC

- 0,64$

- 259,20 FC

- 0,58$

- 234,90 FC

- 2004

- 0,90$

- 356,02 FC

- 0,85$

- 336,24 FC

- 0,70$

- 276,91 FC

- 0,60$

- 237,35 FC

- 2005

- 0,97$

- 457,69 FC

- 1,01$

- 476,57 FC

- 0,85$

- 401,07 FC

- 0,74$

- 349,17 FC

- 2006

- 1,19$

- 557,09 FC

- 1,18$

- 552,41 FC

- 1,08$

- 505,59 FC

- 1,17$

- 547,72 FC

- 2007

- 1,12$

- 578,60 FC

- 1,22$

- 630,26 FC

- 1,29$

- 666,43 FC

- 1,21$

- 625,10 FC

- Source : Division de l'Economie Nationale

- Il ressort de ce tableau que tous les prix n'ont pas les mêmes tendances évolutives, Les graphiques ci-dessous présentent l'évolution des prix de chaque produit.

- Graphique 7 : Evolution des prix des produits pétroliers

- - - - - - - - - - - - - Il ressort de ces graphiques que, dans l'ensemble, les prix des produits pétroliers évoluent tous de la même manière. Comme on peut le constater de 2000 à 2003, les prix ont connu un ascenseur, mais vers l'année 2003-2004 les prix ont évoluent au ralenti. Néanmoins, vers la fin de l'année 2007, les prix ont connu une reprise. Pour l'Essence, la variation moyenne de prix est de 70,089FC, soit 118,166% d'augmentation annuelle ; pour le Gasoil la variation est de 76,573FC, soit 119,693% l'an ; en ce qui concerne le Jet A1, on trouve 81,476FC, soit 115,668% chaque année, enfin le Pétrole lampant présente 76,201FC de croissance annuelle, soit 114, 863%.

- En effet, cette observation nous a poussé à nous poser la question de savoir si cette évolution des prix des produits pétroliers pouvait avoir un impact sur la consommation des produits pétroliers.

- Dans les graphiques qui suivent, nous présentons la linéarité qui existe entre les prix et les produits pétroliers. (Les calculs correspondants sont en annexe 1).

- Graphique 8 : Relation entre les prix et la consommation des produits pétroliers

- - - - - - - - - - - - - - - Dans l'ensemble, ces graphiques présentent des coefficients de corrélations de la régression linéaire simple de #177;0,68 pour l'Essence ; #177;0,77 pour le Gasoil ; #177;0,67 pour le Jet A1 et #177;0,12 pour le pétrole. Avec (,; ddl = 1 = 12,706), l'intervalle de confiance pour la consommation de l'Essence est de -347.272,79 litres ; 5.374.848,33 litres; la consommation des produits pétroliers dépend significativement du prix des produits pétroliers ; (,; ddl = 1 ; = 12,706), les paramètres estimés pour le Gasoil appartiennent significativement dans l'intervalle pour la consommation et pour le prix. Avec (,; ddl = 1 ; = 12,706), l'intervalle de confiance pour le Jet A1 est de; et , enfin avec (,; ddl = 1 ; = 12,706), l'intervalle de confiance pour le pétrole lampant est de et . Avec ces résultats nous avons constaté que la consommation des produits pétroliers dépend significativement de leurs prix.

- Cela, nous permet de conclure que l'évolution de la consommation des produits pétroliers est fonction de l'évolution des leur prix, laquelle peut être expliquée soit par la croissance de la population, soit par l'importation des nouveaux engins (véhicules, motos, générateurs, bateaux, ...), soit par le cours de change. Dans ce cas, une analyse de la régression multiple nous sera utile afin de tester la linéarité qui existerait entre ces variables ainsi que leurs dépendances par rapport à la consommation.

- 2.3.2. Analyse des données par la régression multiple

- - Pour ce type d'analyse, l'évaluation des variables s'avère indispensable pour connaître leur évolution et leur impact sur la consommation des produits pétroliers.

2.3.2.1. Le cours de change

- - Il existe une variété de cours qui exprime, à un moment donné, la valeur d'une monnaie par rapport à une autre unité monétaire. Il y a un cours continu qui résulte de l'état des transactions se déroulant sur l'ensemble des marchés financiers où s'échangent les monnaies. Il peut être complété par un cours officiel (ce que l'on appelle le fixing). Une séance est alors consacrée à la fixation d'un cours des monnaies. Lors de la clôture de la séance boursière, les cours qui se sont établis constituent la cote officielle : c'est ce cours qui sert de référence pour les opérations de change de la clientèle des banques, notamment les particuliers, qui n'interviennent pas sur les marchés financiers en qualité de cambistes.

- L'évolution du cours des monnaies peut varier également en fonction de la réalisation effective des transactions qui se règlent en devises : il se fixe alors un cours au comptant et un cours à terme. Ce dernier permet de se prémunir contre les variations des taux de change, car il autorise à fixer pour aujourd'hui le prix d'une transaction qui sera réglée en devises à une date ultérieure. À l'inverse, ce même mécanisme est à la base des comportements spéculatifs que l'on observe en matière de fixation du cours des monnaies. Dans le cadre de notre travail, le cours au comptant va nous servir pour notre analyse, lequel son évolution se présente dans le tableau ci-dessous :

- - Tableau 8 : Evolution du cours interbancaire en dollars américains (1USD en FC)

- - Année

- Mois

- 2000

- 2001

- 2002

- 2003

- 2004

- 2005

- 2006

- 2007

- Janvier

- 5,95

- 50,00

- 327,35

- 413,55

- 351,29

- 460,97

- 435,34

- 530,53

- Février

- 9,00

- 50,00

- 335,57

- 416,69

- 379,12

- 472,45

- 433,38

- 549,37

- Mars

- 9,00

- 50,00

- 334,61

- 416,11

- 381,87

- 494,28

- 437,36

- 559,41

- Avril

- 9,00

- 50,00

- 319,88

- 414,80

- 383,16

- 510,15

- 446,19

- 552,45

- Mai

- 9,00

- 104,42

- 318,04

- 415,90

- 385,37

- 512,40

- 444,45

- 529,15

- Juin

- 18,67

- 344,52

- 333,47

- 420,16

- 386,58

- 453,91

- 448,37

- 497,45

- Juillet

- 23,50

- 269,75

- 338,22

- 429,83

- 388,85

- 481,46

- 454,65

- 495,83

- Août

- 23,50

- 295,92

- 344,62

- 422,79

- 390,95

- 485,53

- 463,49

- 494,86

- Septembre

- 23,50

- 311,51

- 356,50

- 394,94

- 405,81

- 464,80

- 485,65

- 495,15

- Octobre

- 30,73

- 318,65

- 372,98

- 372,90

- 425,54

- 457,98

- 515,03

- 496,91

- Novembre

- 50,00

- 321,55

- 399,18

- 372,93

- 428,28

- 454,05

- 531,59

- 497,46

- Décembre

- 50,00

- 320,08

- 377,40

- 369,37

- 440,08

- 414,23

- 522,12

- 500,72

- Somme

- 261,85

- 2486,40

- 4157,82

- 4859,97

- 4746,90

- 5662,21

- 5617,62

- 6199,29

- Taux moyen

- 21,82

- 207,20

- 346,49

- 405,00

- 395,58

- 471,85

- 468,14

- 516,61

- Source : Rapports annuels des activités économiques de 2000 à 2007 de la Banque centrale du Congo

- - En observant ce tableau, nous constatons que le cours de change de dollar américain par rapport à la monnaie nationale, évolue très vite. Par exemple, si on prend le 1$ = 5,95 FC en Janvier 2000, par contre 1$ = 50FC en 2001 ce qui montre une évolution suite à des raisons que nous avons évoquées dans les points précédents. Ainsi, dans le graphique qui suit nous allons présenter la tendance de l'évolution du cours de change selon la Banque Centrale du Congo.

- - Graphique 9 : Evolution du cours de change en dollars américains

- - Ce graphique montre une évolution croissante du cours de change de dollars américains par rapport à la monnaie nationale, soit en moyenne 21,82 FC pour 1$ en 2000 ; 207,20 FC en 2001 ; 346,49 FC en 2002 ; 405,00 FC en 2003 ; 395,58 FC en 2004 ; 471,85 FC en 2005; 468,14 FC en 2006 et 516,61 FC en 2007. Il se dégage une accroissance annuelle de 61,849 FC, soit 120,03%.

- 2.3.2.1. La croissance démographique

- La démographie étant une étude de la population humaine et de son évolution, principalement du point de vue quantitatif, traite des caractéristiques géographiques, sociales et économiques d'une population précise et de son développement dans le temps. Les données démographiques peuvent inclure  l'analyse de la population sur base de l'âge, des conditions physiques, de l'emploi, de la position sociale, donnant la taille et la densité de chaque division composite ; les mutations de la population à la suite des naissances, mariages et décès ; les statistiques démographiques sur les migrations, leurs effets et leur incidence sur les conditions économiques. C'est dans ce cadre que nous avons cherché à savoir si la croissance démographique aurait un impact statistiquement significatif sur la consommation des produits pétroliers. Le tableau ci-dessous, présente l'évolution de la population dans la ville de Bukavu de 2000 à 2007.

- Tableau 9 : Evolution démographique de la ville de Bukavu

- - Année

- 2000

- 2001

- 2002

- 2003

- 2004

- 2005

- 2006

- 2007

- Effectif

- 331.779

- 355.569

- 397.136

- 415.521

- 459.070

- 492.605

- 531.757

- 544.857

- Source : Archives de la Mairie de Bukavu

- - Il ressort de ce tableau que la démographie de la ville Bukavu présente une évolution linéaire, laquelle se présente graphiquement de la manière suivante :

- - Graphique 10 : Croissance démographique dans la ville de Bukavu

- - Il se dégage de ce graphique que la tendance démographique est vraisemblablement linéaire avec une forte évolution moyenne annuelle de 26.634,75 unités, soit un taux annuel de 6,46%, laquelle nous permettra, dans les paragraphes qui suivent, de voir si elle explique l'augmentation de la consommation des produits pétroliers dans la ville de Bukavu.

- 2.3.2.3. Importation de nouveaux engins

- - D'après nos estimations, nous avons cru que l'augmentation de la consommation des produits pétroliers serait fonction de l'augmentation des nouveaux engins (véhicules, bateaux, motos, avions, etc.). Compte tenu des données que nous avons recueillies sur le terrain, nous nous limiterons seulement sur les véhicules importés dans la ville de Bukavu pour la période allant de 2000 à 2007. Ainsi, les données se présentent comme suit :

- - Tableau 10 : Evolution des véhicules importés

- - Année

- 2000

- 2001

- 2002

- 2003

- 2004

- 2005

- 2006

- 2007

- Unités importées

- 116

- 152

- 132

- 187

- 202

- 609

- 689

- 718

- Source : Archives OFIDA : Rapports des 2000-2007

- - Ce tableau indique que 2.805 véhicules ont été importées dans la ville de Bukavu soit une moyenne annuelle de 350,625 unités, représentant un taux annuel de 12,5 %. La tendance de cette évolution se présente graphiquement de la façon suivante :

- - - Graphique 11 : Evolution des véhicules importés à Bukavu

- - Il se dégage de ce graphique, qu'entre l'année 2000 et 2004, le nombre des véhicules importés variait entre 116 et 202 ; une hausse de 609 a été observée en 2005, soit le double de l'année précédente laquelle s'est ralentie en 2006, soit 689 et 718 unités en 2007. On observe ainsi une forte évolution moyenne annuelle de 75,25 unités, soit 35,80%. Cette dernière, nous permettra de connaître si l'évolution des engins expliquerait l'évolution de la consommation des produits pétroliers.

- - Après la présentation et l'évaluation, le temps est celui d'analyser et interpréter les résultats de la régression multiple selon les différents produits se trouvant en annexe 2.

- d.i.1.a. Pour l'Essence

- - Après analyse des données, les résultats se présentent de la manière suivante : l'équation de la régression estimée est : = -471,2846+0,777970,191899+u ; ce qui montre que la consommation de l'Essence dépend significativement de toutes les variables indépendantes, car le coefficient de détermination est de 0,988894, soit 98,89%. Ceci nous a permis de dire que la variabilité de la consommation de l'Essence est expliquée par les variables indépendantes retenues. Avec (Fc = 66,78 > Ft = 4,12, á = .05%), nous rejetons l'hypothèse selon laquelle les coefficients de ces variables sont nuls, et que donc le cours de change, le taux d'inflation sont de bonnes variables explicatives de la consommation de l'Essence.

- Par contre, la croissance démographique et l'augmentation de nouveaux engins utilisant l'Essence influencent positivement la consommation de celle-ci, mais à une faible proportion.

- d.i.1.b. Pour le Gasoil

- - Ici, l'analyse nous donne les résultats suivants : = -406,3615+0,2143360,158877+u ; le coefficient de détermination est 0,989513, soit 98,95%, (Fc = 70,77> Ft = 4,12, á = .05%). Comme pour le précédent, nous rejetons l'hypothèse nulle, selon laquelle les coefficients des variables indépendantes seraient nuls ; ce qui revient à préciser que les variables indépendantes retenues expliquent significativement la consommation de Gasoil à Bukavu.

- d.i.1.c. Pour le Jet A1

- - Quant aux résultats fournis par l'analyse de Jet A1, nous constatons que la fonction estimée est = -762,0973+0,4203890,715622+u ; le coefficient de détermination est de 0,961269, soit 96,13%, (Fc = 18,61> Ft = 4,35, á = .05%). Ceci nous poussent à affirmer que le taux d'inflation, la croissance démographique et le cours de change sont de variables explicatives de la consommation de Jet A1, et que l'hypothèse, selon laquelle les coefficients des variables seraient nuls est rejetée.

- d.i.1.d. Pour le Pétrole Lampant

- - Les résultats de l'analyse pour le pétrole lampant nous indiquent ce qui suit :

- =-793,7496+0,4796380,669847+u ; le coefficient de détermination est de 0,951035, soit 95,10% ; (Fc = 14,57 > Ft = 4,35, á = .05%). Avec ces résultats, nous avons rejeté l'hypothèse nulle selon laquelle les coefficients des variables indépendantes sont nuls. Dans ce cas, nous confirmons l'hypothèse que le taux d'inflation et le cours de change influencent significativement la consommation de pétrole à Bukavu. De même, la croissance démographique est aussi une variable explicative de cette consommation mais à une très faible proportion, soit de 0,001684.

- Signalons enfin que le régime politique change du jour le jour dans notre pays, émanant de vent de rebellions et mutineries à répétition ; la situation politique au niveau local, national qu'international et tant d'autres paramètres constituent des variables explicatives de la consommation de produits pétroliers, bien que cette étude ne les a pas pris en compte du fait qu'elles sont qualitatives alors que ce travail s'est basé sur une analyse des données quantitatives.

- CONCLUSION

- Après avoir parcouru pas à pas toutes les étapes de notre étude, nous voici maintenant à son terme. Nous allons présenter la synthèse des aspects essentiels de notre investigation et des résultats obtenus.

- Notre problème a été celui d'examiner l'impact de l'inflation sur la consommation des produits pétroliers de 2000 à 2007. Cela nous a amené à formuler nos hypothèses de la manière suivante :

- l'inflation aurait un impact négatif sur la consommation des produits pétroliers ;

- l'analyse et la compréhension des phénomènes antérieurs liés à l'inflation permettraient par projection de prédire l'évaluation de la consommation des produits pétroliers dans un environnement inflationniste.

- Pour vérifier ces hypothèses, nous avons mis sur pied un plan dont voici le contenu:

- Le premier chapitre a été consacré aux notions d'ordre théorique. Dans le premier point nous avons parlé de l'inflation en économie. Il était question de faire un survol sur l'approche théorique de l'inflation, de présenter l'inflation dans l'entreprise. Ensuite, nous avons défini les concepts ayant trait à l'inflation. Dans le deuxième point, nous avons présenté les généralités de la consommation. Il était également question de présenter l'approche théorique de la consommation où nous avons développé quelques notions sur l'offre et la demande. Ensuite, nous avons parlé du prix et de sa variation.

- Le deuxième chapitre a porté sur l'analyse des effets inflationnistes sur la consommation des produits pétroliers dans la ville de Bukavu et ses environs. Les résultats de l'analyse se présentent de la manière suivante :

- pour l'Essence : les coefficients de corrélations et de détermination sont respectivement de #177;0,311et 0,970

- pour le Gasoil ; #177;0,395 et 0,156

- pour le Jet A1 ; #177;0,246 et 0,061 ;

- pour le pétrole lampant #177;0,352 et 0,124.

- Les résultats fournis par le test t, nous ont amené à rejeter l'hypothèse nulle selon laquelle les deux variables étaient statistiquement liées. Ce qui nous a conduit à l'affirmation de notre première hypothèse selon laquelle l'inflation aurait un impact négatif sur la consommation des produits pétroliers. Avec les équations estimées de la régression, nous avons essayé de prévoir la consommation de 2012 en produits pétroliers sous l'hypothèse que le taux d'inflation varierait entre 5 et 50%, et si toutes choses restant égales par ailleurs, au cours de cette année la consommation de l'Essence varierait entre 5.267.796 et 5.114.256 litres ; pour le Gasoil 6.396.029 et 6.073.199,92 litres ; pour le Jet A1 3.412.052,705 et 3.301.014 litres, enfin pour le Pétrole lampant 1.838.702,16 et 1.703.747 litres ; ce qui confirme notre deuxième hypothèse selon laquelle l'analyse et la compréhension des phénomènes antérieurs liés à l'inflation permettraient par projection de prédire l'évaluation de la consommation des produits pétroliers dans un environnement inflationniste.

- Néanmoins, avec l'analyse de la relation de prix des produits pétroliers et les quantités consommées, nous avons trouvé qu'il existe une relation statistiquement significative, au moment où les prix augmentent, les quantités consommées augmentent également. Certes, nous avons trouvé que la relation n'était pas linéairement positive, c'est pourquoi l'introduction des autres variables nous a été nécessaire pour savoir l'impact de chaque variable sur cette consommation. Les résultats de cette dernière analyse ont relevé qu'en général la consommation des produits pétroliers est statistiquement expliquée par le taux d'inflation et le cours de change.

- Eu égard à ces résultats, nous suggérons ce qui suit :

- Aux autorités politico-administratives : renfoncer la lutte contre l'inflation car les résultats montrent que plus l'inflation augmente moins les quantités consommées diminuent au moment où la population augmente et la demande en produits pétroliers ne cesse d'accroître avec l'augmentation des nouveaux engins comme les véhicules, les motos, les bateaux, voire les usagers des groupes électrogènes ou générateurs pour éclairage dans certains coins de la ville suite au délestage de courant fourni par la Société Nationale d'Electricité. Egalement, l'augmentation des tanks dans les installations de SEP/Congo pour servir de réserve en cas d'une quelconque pénurie qui pourra survenir et dégrader l'offre disponible.

- Aux autorités monétaires : veiller sur la masse monétaire en circulation et à d'autres paramètres qui peuvent être causés par l'accélération de l'inflation afin de contribuer à l'amélioration des conditions de vie des populations du Sud-Kivu en général et de Bukavu en particulier.

- Aux opérateurs économiques de la ville de Bukavu : éviter de ne pas provoquer la pénurie de produits pétroliers dans l'intention de créer la spéculation des prix.

- En somme, notre étude arrive à son terme et nous permet de dégager le constat selon lequel l'inflation a un impact négatif sur les produits pétroliers ; nous croyons avoir ouvert une nouvelle piste pour d'autres chercheurs ; nous aimerions qu'ils nous complètent pour d'autres aspects que cette étude n'a pas abordé afin d'élargir les recherches sur l'inflation et trouver les bonnes pistes des solutions. Du reste, nous restons attentif à toutes les remarques qui nous aideraient à améliorer ce travail.

- - BIBLIOGRAPHIE

- a.g.A. OUVRAGES

- 1. ANDERSON, SWEENEY et WILLIAMS, Statistiques pour l'économie et la gestion, De Boeck, Paris, 2001.

2. BEGG, D., FISCHER, S. et RUDIGER, B., Exercices et problèmes corrigés de microéconomie, Dunod, Paris, 2003.

3. BERBAKH, P., Inflation et désinflation, La Couverte, Paris, 2006.

4. BERNARD, B. & SIMON, Y., Macroéconomie, Tome 2, Dunod, Paris, 1976.

5. BERNARD, Y. & COLLI, Jc., Vocabulaire économique et financier, Editions du Seuil, Paris, 1976.

6. ERIC Dor, Econométrie, cours et exercices adaptés aux besoins des économistes et gestionnaires, Pearson Education, France, 2004.

7. FRIEDMAN, F., La monnaie et ses pièges, Dunod, Paris, 1993.

8. FRIEDMAN, M., Inflation et système monétaire, Calmann-Lévy, Paris, 1976.

9. HAUDEVILLE, B., Econométrie appliquée, Estem, Paris, 1996.

10. KOTLER, P. & DUBOIS, B., Marketing Management, 5e éd., Englewood-cliff, New Jersey, 1984.

11. KINZONI, M., Inflation et réévaluation des bilans des entreprises au Zaïre, PUZ, Kininshasa, 1979.

12. RYELAND, B., L'inflation en pays sous-développés, Mouton, Paris, 1970.

13. SAMUELSON, P-A. & NORDHAUS, W-D., Economie, 16e éd., economica, Paris, 2000.

14. SAMUELSON, P-A. & NORDHAUS, W-D., Economie, 18e éd., economica, Paris, 2005.

15. SAMUELSON, P-A. & NORDHAUS, W-D., Macroéconomie, 14e éd., les éditions d'organisations, Paris, 1976.

16. SANDRINE, L. et VALERIE, M., Econométrie des séries temporelles macroéconomiques et financières, éd., economica, 1998.

17. SEANS, A., Monnaie et finance, 2e éd., De Boeck, Bruxelles, 1987.

18. SENETERE, A., Inflation et gestion, Dunod, Paris, 1980.

19. WILLIAM, G., Econométrie, 5e éd., Pearson Education, France, 2005.

20. YVES, C., Dictionnaire économique et social, Hâtier, Paris, 1981.

- a.g.B. DICTIONNAIRE

- 1. Grand Dictionnaire Encyclopédie LAROUSSE, Vol 5, Mont parnasse, Paris, 1984.

a.g.C. COURS

- 1. MABI M., Cours de la monnaie dans l'économie, 2ème Licence/ISC/Kin./2004-2005.

- a.g.D. MEMOIRES ET T.F.E.

- 1. BARHACHIKUBAGIRWA M., La protection des consommateurs dans un environnement inflationniste : cas des consommateurs du courant électrique dans la ville de Bukavu de 2003 à 2005, inédit, ISP/Bukavu, 2004 - 2005.

2. POLEPOLE M., Analyse des effets inflationnistes sur la gestion des créances commerciales à la Société Nationale d'Electricité Direction Régionale du Sud-Kivu, inédit, ISP/Bukavu, 2003 - 2004.

3. MUSHOBOZI M., Inflation et ses effets sur la tenue de la comptabilité d'une entreprise individuelle : cas des établissements ALPHA de 1998-2001, inédit, ISP/Bukavu, 2001 - 2002.

a.g.E. RAPPORTS

- 1. BANQUE CENTRALE DU CONGO, Rapport annuel, 2000, 2001, 2002, 2003, 2004.

2. BANQUE CENTRALE DU CONGO, Rapport des activités économiques, 2002, 2003, 2004, 2005, 2006, 2007.

3. Rapport de 2000 à 2007 de l'OFIDA/Bukavu.

4. Rapports des importations marchandises : Archives de l'OFIDA/Entrepôt de 2004 à 2007.

5. Division de l'Economie Nationale : « Structure de prix » de 2000 à 2007.

- a.g.F. WEBOGRAPHIE

- 1. Microsoft Encarta, collection 2006 sur DVD

2. http://www. google.fr/

3. http://www.google.com

4. http://www. Wikipédia Encyclopédie libre/

5. http://www.BCC.com

- - TABLE DES MATIERES

- EPIGRAPHE.....................................................................................................I

- IN MEMORIAM................................................................................................II

- DEDICACE....................................................................................................III

- REMERCIEMENTS..........................................................................................IV

- RESUME........................................................................................................V

Esaïe 41 :10 2

IN MEMORIAM 3

DEDICACE 3

INTRODUCTION 5

1.1. PROBLEMATIQUE 5

1.2. HYPOTHESE TRAVAIL 5

1.3. CHOIX ET INTERET DU SUJET 5

1.4. DELIMITATION DU SUJET 5

1.5. ETAT DE LA QUESTION 5

1.6. METHODOLOGIE DU TRAVAIL 6

1.7. DIFFICULTES RENCONTREES 7

1.8. SUBDIVISION DU TRAVAIL 7

CHAPITRE 1 8

CONSIDERATIONS THEORIQUES 8

1.1. L'INFLATION DANS L'ECONOMIE 8

1.1.1. APPROCHE THEORIQUE DE L'INFLATION 8

1.1.1.1. Notions sur l'inflation 8

1.1.1.2. Origine de l'inflation 8

1.1.1.3. Définition de l'inflation 8

1.1.1.2. Principales formes de l'inflation 9

1.1.1.3. Selon les rythmes (ou degrés) 9

1.1.1.4. Selon le contexte 9

1.1.1.5. Selon les modalités 9

1.1.1.2. Causes de l'inflation 11

1.1.1.2.1. Tendances du marché 11

1.1.1.1.2. Comportement du marché 11

1.1.1.2. Conséquences de l'inflation 12

1.1.1.2.1. Les effets de l'inflation sur les revenus 12

1.1.1.2.2. Les effets de l'inflation sur la production 12

1.1.2.L'INFLATION DANS L'ENTREPRISE 12

1.1.2.1.Nature du problème 12

1.1.2.2.Effets de l'inflation dans une entreprise 12

1.1.3. CONCEPTS-CLES A L'INFLATION 13

1.1.3.1. Le taux d'inflation 13

1.1.3.2. L'indice général des prix 14

1.1.3.3. La déflation 14

1.1.3.4. La désinflation 14

1.1.3.5. La stagflation 14

1.2. APPROCHE THEORIQUE DE LA CONSOMMATION 14

1.2.1. QUELQUES DEFINITIONS 15

1.2.2. PLACE DE LA CONSOMMATION DANS L'ECONOMIE 15

1.2.3. STRUCTURE DE LA CONSOMMATION 15

1.2.4. L'OFFRE ET LA DEMANDE 16

1.2.4.1. L'offre 16

1.2.4.1.1. L'évolution de l'offre 16

1.2.4.2. La demande 17

1.2.42.1. L'évolution de la demande 17

1.2.5. LE PRIX 17

1.2.5.1. Notions 17

1.2.5.2. Détermination des prix en fonction de l'offre et de la demande 17

1.2.5.3. Les effets de variations de prix 17

CHAPITRE 2 18

ANALYSE DES EFFETS INFLATIONNISTES SUR LA CONSOMMATION DES PRODUITS PETROLIERS 18

2.1. L'INFLATION ET SON COMPORTEMENT 18

2.1.1. Evolution de l'inflation de 2000 à 2007 18

2.1.2. Approche évaluative de l'inflation année par année 18

2.2. LA CONSOMMATION DE PRODUITS PETROLIERS 19

2.3. ANALYSE DES DONNEES SELON LES VARIABLES RETENUES 23

2.3.1. Analyse des données par la régression simple 23

2.3.1.1. Le prix de produits pétroliers 23

2.3.2. Analyse des données par la régression multiple 25

2.3.2.1. Le cours de change 25

2.3.2.1. La croissance démographique 25

2.3.2.3. Importation de nouveaux engins 26

CONCLUSION 28

BIBLIOGRAPHIE 29

TABLE DES MATIERES 31 - .......................................................................................................51

- - ANNEXE 1 : ANALYSE DE LA REGRESSION LINEAIRE SIMPLE

1. Relation Taux inflation-Consommation d'Essence

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,31155383

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,09706579

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- -0,0534232

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 2028827,96

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 2,6549E+12

- 2,6549E+12

- 0,64500238

- 0,45253733

 

- - Résidus

- 6

- 2,4697E+13

- 4,1161E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 2,7352E+13

-  

-  

-  

 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LI NC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 5284856

- 868172,504

- 6,087334

- 0,00089398

- 3160514,41

- 7409197,58

- Taux d'inflation

- -3412,0145

- 4248,44701

- -0,8031204

- 0,45253733

- -13807,59

- 6983,56084

- 2. Relation Taux d'inflation-Consommation de Gasoil

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 

- - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,39505438

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,15606796

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- -0,0154126

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 3252653,65

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 

- - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 1,1739E+13

- 1,1739E+13

- 1,10957721

- 0,3327338

 

- - Résidus

- 6

- 6,3479E+13

- 1,058E+13

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 7,5218E+13

-  

-  

-  

 

- -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 6431899,92

- 1391869,85

- 4,62104982

- 0,00361138

- 3026117,1

- 9837682,74

- Taux d'inflation

- -7174,664

- 6811,18702

- -1,0533647

- 0,3327338

- -23841,038

- 9491,71019

3. Relation Taux d'inflation-Consommation de Jet A1

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,24683485

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,06092744

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- -0,0955846

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 1703216,3

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 1,1293E+12

- 1,1293E+12

- 0,38928266

- 0,55563982

 

- - Résidus

- 6

- 1,7406E+13

- 2,9009E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 1,8535E+13

-  

-  

-  

 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 3412264,08

- 728837,332

- 4,68179102

- 0,00338962

- 1628863,38

- 5195664,78

- Taux d'inflation

- -2225,2936

- 3566,60315

- -0,6239252

- 0,55563982

- -10952,457

- 6501,86989

- 4. Relation Taux d'inflation-Consommation de Pétrole lampant

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,35239874

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,12418487

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- -0,0217843

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 1553179,17

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 2,0523E+12

- 2,0523E+12

- 0,85076088

- 0,3919176

 

- - Résidus

- 6

- 1,4474E+13

- 2,4124E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 1,6527E+13

-  

-  

-  

 

- -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 1853697,16

- 664633,706

- 2,78905079

- 0,03161709

- 227397,073

- 3479997,25

- Taux d'inflation

- -2999,9243

- 3252,41938

- -0,922367

- 0,3919176

- -10958,308

- 4958,45921

5. Relation Prix-consommation d'Essence

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,68524849

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,4695655

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,38115975

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 1555009,51

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 1,2843E+13

- 1,2843E+13

- 5,31148137

- 0,06071102

 

- - Résidus

- 6

- 1,4508E+13

- 2,4181E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 2,7352E+13

-  

-  

-  

 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 2513787,76

- 1169253,63

- 2,14990802

- 0,07511581

- -347272,8

- 5374848,33

- Essence

- 6969,7573

- 3024,19523

- 2,30466513

- 0,06071102

- -430,18184

- 14369,6964

- 6. Relation Prix-Consommation Gasoil

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,76760998

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,58922508

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,52076259

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 2269269,34

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 4,432E+13

- 4,432E+13

- 8,6065392

- 0,02616126

 

- - Résidus

- 6

- 3,0897E+13

- 5,1496E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 7,5218E+13

-  

-  

-  

 

- -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 1376700,19

- 1649831,28

- 0,83444908

- 0,4359849

- -2660291,5

- 5413691,9

- Gasoil

- 12249,5782

- 4175,48434

- 2,93369037

- 0,02616126

- 2032,53611

- 22466,6203

7. Relation Prix-Consommation de Jet A1

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,65309516

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,42653329

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,33095551

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 1330988,6

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 7,9058E+12

- 7,9058E+12

- 4,46268235

- 0,07909835

 

- - Résidus

- 6

- 1,0629E+13

- 1,7715E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 1,8535E+13

-  

-  

-  

 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 1642851,9

- 857063,491

- 1,91683803

- 0,10371986

- -454306,91

- 3740010,71

- Jet A1

- 4993,82008

- 2363,93158

- 2,11250618

- 0,07909835

- -790,51212

- 10778,1523

- - Relation Prix-Consommation de Pétrole lampant

 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - RAPPORT DÉTAILLÉ

 
 
 
 
 

- - - - - - Statistiques de la régression

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination multiple

- 0,12102283

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- 0,01464652

 
 
 
 
 

- - - - - - Coefficient de détermination R^2

- -0,1495791

 
 
 
 
 

- - - - - - Erreur-type

- 1647446,66

 
 
 
 
 

- - - - - - Observations

- 8

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - - - - - - ANALYSE DE VARIANCE

 
 
 
 

- - - - -  

- ddl

- SCE

- ME

- F

- VC F

 

- - Régression

- 1

- 2,4206E+11

- 2,4206E+11

- 0,08918541

- 0,77528817

 

- - Résidus

- 6

- 1,6284E+13

- 2,7141E+12

 
 
 

- - - - Total

- 7

- 1,6527E+13

-  

-  

-  

 
 
 
 
 
 
 
 

- - - - - - - - -  

- Coefficients

- Erreur-type

- Statistique t

- Probabilité

- LINC = 95%

- LS NC = 95%

- Constante

- 1250138,16

- 1042495,05

- 1,19917899

- 0,2756633

- -1300755,3

- 3801031,63

- Pétrole Lampant

- 893,655788

- 2992,42571

- 0,29863926

- 0,77528817

- -6428,5461

- 8215,8577

- ANNEXE 2 : ANALYSE DE LA REGRESSION MULTIPLE

1. Relation entre : la consommation d'Essence, le taux d'inflation, le cours de change, croissance démographique et importation des nouveaux engins

- Dependent Variable: ESSENCE

- Method: Least Squares

- Date: 10/13/08 Time: 14:37

- Sample: 1 8

- Included observations: 8

- Variable

- Coefficient

- Std. Error

- t-Statistic

- Prob.

- IMPORT

- 0.049464

- 0.150941

- 0.327703

- 0.7647

- DEMO

- 0.001129

- 0.000703

- 1.605652

- 0.2067

- TAUX_D'INFLATION

- 0.191899

- 0.256508

- 0.748121

- 0.5087

- COURS_DE_CHANGE0

- 0.777397

- 0.361854

- 2.148370

- 0.1209

- C

- -471.2846

- 265.9662

- -1.771971

- 0.1745

- R-squared

- 0.988894

- Mean dependent var

- 341.2275

- Adjusted R-squared

- 0.974086

- S.D. dependent var

- 194.3454

- S.E. of regression

- 31.28527

- Akaike info criterion

- 9.993343

- Sum squared resid

- 2936.305

- Schwarz criterion

- 10.04299

- Log likelihood

- -34.97337

- F-statistic

- 66.78153

- Durbin-Watson stat

- 2.864453

- Prob(F-statistic)

- 0.002906

- 2. Relation entre : la consommation de Gasoil, le taux d'inflation, le cours de change, croissance démographique et importation des nouveaux engins

- - Dependent Variable: GASOIL

- Method: Least Squares

- Date: 10/13/08 Time: 14:39

- Sample: 1 8

- Included observations: 8

- Variable

- Coefficient

- Std. Error

- t-Statistic

- Prob.

- DEMO

- 0.000846

- 0.000722

- 1.170577

- 0.3263

- COURS_DE_CHANGE0

- 0.843316

- 0.371648

- 2.269124

- 0.1080

- IMPORT

- 0.158877

- 0.155026

- 1.024836

- 0.3809

- TAUX_D_INFLATION

- 0.214336

- 0.263451

- 0.813571

- 0.4755

- C

- -406.3615

- 273.1646

- -1.487607

- 0.2336

- R-squared

- 0.989513

- Mean dependent var

- 345.2563

- Adjusted R-squared

- 0.975531

- S.D. dependent var

- 205.4141

- S.E. of regression

- 32.13201

- Akaike info criterion

- 10.04675

- Sum squared resid

- 3097.398

- Schwarz criterion

- 10.09640

- Log likelihood

- -35.18701

- F-statistic

- 70.76920

- Durbin-Watson stat

- 2.048698

- Prob(F-statistic)

- 0.002668

- 3. Relation entre : la consommation de Jet A1, le taux d'inflation, le cours de change, croissance démographique et importation des nouveaux engins

- Dependent Variable: JET_A101

- Method: Least Squares

- Date: 10/13/08 Time: 14:40

- Sample: 1 8

- Included observations: 8

- Variable

- Coefficient

- Std. Error

- t-Statistic

- Prob.

- DEMO

- 0.001638

- 0.001438

- 1.138608

- 0.3376

- COURS_DE_CHANGE0

- 0.715622

- 0.739946

- 0.967128

- 0.4048

- TAUX_D_INFLATION

- 0.420389

- 0.524526

- 0.801464

- 0.4815

- C

- -762.0973

- 543.8667

- -1.401258

- 0.2557

- R-squared

- 0.961269

- Mean dependent var

- 303.0213

- Adjusted R-squared

- 0.909629

- S.D. dependent var

- 212.8092

- S.E. of regression

- 63.97434

- Akaike info criterion

- 11.42401

- Sum squared resid

- 12278.15

- Schwarz criterion

- 11.47366

- Log likelihood

- -40.69605

- F-statistic

- 18.61454

- Durbin-Watson stat

- 1.516396

- Prob(F-statistic)

- 0.018613

- 4. Relation entre : la consommation de Pétrole lampant, le taux d'inflation, le cours de change, croissance démographique et importation des nouveaux engins

- Dependent Variable: PETROLE_LAMPANT0

- Method: Least Squares

- Date: 10/13/08 Time: 14:42

- Sample: 1 8

- Included observations: 8

- Variable

- Coefficient

- Std. Error

- t-Statistic

- Prob.

- DEMO

- 0.001684

- 0.001581

- 1.065132

- 0.3649

- COURS_DE_CHANGE0

- 0.669847

- 0.813516

- 0.823398

- 0.4706

- TAUX_D_INFLATION

- 0.479638

- 0.576678

- 0.831726

- 0.4666

- C

- -793.7496

- 597.9414

- -1.327470

- 0.2763

- R-squared

- 0.951035

- Mean dependent var

- 288.9300

- Adjusted R-squared

- 0.885747

- S.D. dependent var

- 208.0841

- S.E. of regression

- 70.33509

- Akaike info criterion

- 11.61359

- Sum squared resid

- 14841.07

- Schwarz criterion

- 11.66324

- Log likelihood

- -41.45436

- F-statistic

- 14.56694

- Durbin-Watson stat

- 1.432688

- Prob(F-statistic)

- 0.026292

- - - -






Bitcoin is a swarm of cyber hornets serving the goddess of wisdom, feeding on the fire of truth, exponentially growing ever smarter, faster, and stronger behind a wall of encrypted energy








"Les esprits médiocres condamnent d'ordinaire tout ce qui passe leur portée"   François de la Rochefoucauld