Introduction :
La contribution étatique des
« Régime Economiques Douaniers» au Mali, s'est
manifestée par la création du « Bureau des
Régimes Economiques » au niveau de l'Administration des
Douanes, par la mise en place des différents régimes
économiques douaniers (entrepôts industriels, entrepôts de
stockages, admissions et importations temporaires, transit,
réexportations, etc.) et par des mécanismes d'incitation
économique de l'Etat. Cette contribution, peut être
confortée par l'Etat à tout moment, par la création de
nouveaux régimes douaniers et par la mise en place des mécanismes
favorables aux opérateurs économiques et surtout aux industriels.
Pendant longtemps, la douane a été considérée comme
une administration fiscale eu égard au volume des recettes
douanières qu'elle assure et à la diversité de ses
attributions en matière de fiscalité. Cette contribution fait du
service des douanes le principal pourvoyeur en recettes du Budget de l'Etat.
Cependant, le processus mondial de libéralisation des échanges et
l'appartenance du Mali à « l'Organisation Mondiale du
Commerce (OMC) »1(*) et à « l'Organisation
Mondiale des Douanes (OMD) »2(*) imposent à la douane,
parallèlement à sa mission fiscale, la mise en oeuvre d'une
politique nouvelle privilégiant le soutien aux entreprises exportatrices
et à l'investissement. Certains mécanismes douaniers
d'incitations économiques repris dans le « Code des
Douanes (CD) » 3(*) constituent des véritables régimes
économiques. Ces derniers, peuvent être définis comme
étant des régimes douaniers destinés à favoriser
certaines activités économiques dans le but d'inciter
l'implantation sur le territoire national d'activités commerciales et
industrielles. Les « Régimes Economiques Douaniers
(RED) » intégrés dans le CD
résultent de normes internationales contenues dans la convention
internationale de Kyoto4(*) pour la simplification et l'harmonisation des
régimes douaniers élaborés sous les auspices de
l'OMD. Les « Régimes Economiques Douaniers
» permettent d'assurer l'approvisionnement des entreprises
industrielles et commerciales en matières premières, au moyen
d'achat en grande quantité, au meilleur moment et au moindre coût.
Ils permettent également aux opérateurs économiques de
constituer des stocks de matières premières ou de produits finis
nécessaires à leur activité, qui ne seront
dédouanés qu'au fur et à mesure de leurs besoins. La
trésorerie des entreprises recourant à ces régimes s'en
trouve ainsi allégée en raison de la suspension et du
fractionnement du paiement des droits et taxes. En principe, l'octroi de ces
régimes doit être couvert par une caution ou une consignation des
droits et taxes. Les RED sont importants pour toutes les opérations
industrielles. En effet, ils permettent le stockage, la transformation,
l'utilisation ou la circulation des marchandises en suspension des droits de
douane et en dispense des formalités du commerce extérieur et du
régime de change.
I- PRÉSENTATION DE L'ÉTABLISSEMENT
L'IUG:
Ce fut d'abord, l'Ecole de Hautes Etudes Pratiques (EHEP), un
établissement supérieur technique de cycle court (bac +2),
crée en 1975, sur l'initiative du Pr Yaya BAGAYOKO, ministre de
l'Education Nationale. Dans le contexte d'une économie dirigée
avec ses deux filières de formation, Secrétariat de Direction
(SD) et Comptabilité -Gestion (CG), elle se vit assigner comme mission
la formation des cadres intermédiaires pour satisfaire les besoins en
personnel des sociétés et entreprises d'Etat. L'enseignement de
qualité dispensé aussi bien aux nationaux qu'aux étudiants
originaires du Congo Brazzaville, du Niger, de la République
Centrafricaine et du Tchad, permit de s'acquitter à merveille de cette
mission. Ce fut, ensuite en 1993, la création de l'Université du
Mali devenue, par la suite Université de Bamako. Elle entraîna une
restructuration de l'enseignement supérieur dans un contexte de
libéralisation de l'économie nationale. Les deux changements
influent sur la destinée de l'établissement : il devint
Institut Universitaire de Gestion (IUG) par le Décret N°
96-156/P-RM du 23 mai 1996 et le Décret N° 96-377P-RP du 31
décembre 1996 fixe l'organisation des modalités de formation
universitaire et professionnelle sanctionnée par le Diplôme
Universitaire de Technologie (DUT). Elle élargit son champ d'action en
privilégiant des formations pour la satisfaction des besoins du secteur
tertiaire privé.
Missions : l'IUG a pour mission
la préparation des futurs diplômés à des fonctions
d'encadrement et de responsabilité dans le domaine de la gestion des
administrations et des entreprises.
Régimes des
Etudes : l'entrée à l'IUG se fait
uniquement sur test, les types de candidats qui peuvent s'inscrire, mais tous
seront soumis à une présentation, suivie d'un test :
§ Type A : les étudiants réguliers
titulaires du Bac (de l'année en cours, 25 ans au plus)
§ Type B : les titulaires du BT (de l'année
en cours avec mention au moins Assez bien)
§ Type C : les professionnels (titulaire du BAC et
BT).
L'UFP-IUG a recruté sur dossier en 2008 pour
8 300 candidats seulement 900 ont été admis la demande est
forte, les capacités d'accueil et d'encadrement très
limitées. Cela impose une gestion optimale des infrastructures et du
personnel enseignant ; planning des salles, salles de cours à
l'IUG, fixe ou avec rotation.
Cela explique la diversification de ses filières qui
passent de deux (2) à huit (8).
En effet, aux filières Secrétariat de Direction
(SD) et Comptabilité Gestion (CG), aujourd'hui Secrétariat
Assistant de Gestion (SAG) et Finance Comptabilité (FC) sont venues
s'ajouter, respectivement, les filières :
Ø Technique de Commercialisation (TC);
Ø Hôtellerie et Tourisme (HT);
Ø Commerce International (CI);
Ø Gestion de Logistique et Transport (GLT);
Ø Gestion des Entreprises et Administration (GEA).
En collaboration avec la Faculté de Sciences
Economiques et de Gestion (FSEG), les Universités Cheickh Anta Diop de
Dakar, Gaston Berger de Saint-Louis, Paris Dauphine, l'IUG donne la
possibilité de préparer les diplômes suivants :
§ Une Maîtrise en Science Technique Comptable et
Finances (MSTCF)
§ Une Maîtrise en Informatique Appliquée
à la Gestion des Entreprises (MIAGE)
§ Une Maîtrise en Science Technique de Commerce
International (MSTCI).
Enfin, la collaboration avec l'Institut des Techniques
Economiques et Comptables (INTEC), opérateur du Conservatoire National
des Arts et Métiers (CNAM) de Paris, donne la possibilité de
préparer les diplômes des professions comptables. Ces
différents enseignements s'effectuant sous forme de regroupements en
formation continue.
Situé sur le site universitaire de la colline de
Badalabougou, rue Léopold Sedar Senghor, l'IUG est administré
par :
· Un Directeur Général ;
· Un Directeur Général Adjoint ;
· Un Secrétaire Principal ;
· Un Agent Comptable ;
· Des Chefs de D.E.R ;
· Un corps professoral pluridisciplinaire.
Les enseignements comprennent des cours magistraux, des
travaux pratiques et dirigés. 5(*)
II- PLAN DÉTAILLÉ DU
MÉMOIRE :
Les candidats admis aux épreuves écrites du DUT,
pour l'obtention de leur diplôme sont soumis à un stage pratique
de trois mois, afin de présenter un rapport d'analyse administrative
appliquée devant être approuvé par un jury lors d'une
séance publique. La moyenne doit être supérieure ou
égal à 12/20. L'élaboration du mémoire est un
exercice pédagogique qui met un terme à la formation de l'IUG.
Elle permet en outre à l'étudiant de se familiariser avec le
monde professionnel.
Par note de service N°0099/MEF-DGD-SD-AG des 04 et
11/11/2009, j'ai été mis à la disposition du BRE pour un
stage de trois (3) mois, pendant ce temps j'ai eu à travailler sur le
thème « l'Impact des Régimes Economiques Douaniers sur
l'économie du Mali ».
Ce présent rapport mérite quelques
précisions :
Ø Une première partie
Elle porte sur deux (2) chapitres :
- la présentation de l'administration des douanes, du
service d'accueil, structures et missions ;
- le déroulement du stage (les activités
menées, les difficultés vécues, les solutions
apportées, les éléments de satisfactions tirés du
stage et les suggestions).
Ø Une deuxième partie :
mémoire d'analyse administrative appliquée.
Elle comprend deux chapitres :
- Les procédures de dédouanement (la conduite de
la marchandise et la prise en charge).
- L'impact des régimes économiques douaniers sur
l'économie du Mali (les différents régimes
économiques, les inconvénients et les avantages).
Enfin ce mémoire est et demeure une oeuvre
d'étudiant, il a forcement des limites. Notre but est tout simplement
de contribuer à la réflexion sur un sujet d'actualité. Si
notre bonne foi est acceptée nous aurons réussi.
CHAPITRE I : PRÉSENTATION DE
L'ADMINISTRATION DES DOUANES ET DU SERVICE D'ACCUEIL :
I- PRÉSENTATION DE L'ADMINISTRATION DES
DOUANES :
1- Historique :
Jadis appelée police du commerce, la douane a
existé bien avant la période coloniale. Les rois percevaient des
recettes de poudre d'or et de sel. Dans l'ancien Soudan Français,
pendant la période coloniale, un seul texte réglementait
l'administration des douanes. Avec son accession à
l'indépendance le jeudi 22 septembre 1960, le Mali (ex Soudan
Français) a connu une reforme administrative. La constitution du 23
janvier 1959 a été changée. Ainsi le Service des
Douanes fut crée le 27 septembre 1960 (Ordonnance N° 16 PG-RM du 27
septembre 1960 portant création du Service des Douanes) à l'image
de la Douane de l'Afrique Occidentale Française (AOF), 6(*)sous l'égide du
Ministère de l'Economie et des Finances occupe une place
prépondérante dans la réalisation des recettes
budgétaires ainsi que dans l'accomplissement des tâches qui lui
sont confiées en vue d'assurer la protection de l'espace
économique et financier.
Elle est chargée de mettre en oeuvre et de faire
respecter les dispositions législatives et réglementaires
applicables aux mouvements des personnes, des marchandises et des capitaux
à l'entrée et à la sortie du territoire national.
Pour répondre à sa double mission de pourvoyeur
de recettes et d'instrument de politique économique nationale, la
Direction Générale des Douanes a été
restructurée suivant les Décrets n°95-05/P-RM, 95-063/P-RM
et n°95-071/P-RM à 95-074/P-RM du 15 février 1995.
L'objectif de cette restructuration est d'instaurer une
unité d'action entre les services des bureaux et ceux des brigades en
matière de conduite, de mise en douane des marchandises, de
déconcentrer les structures du service et de renforcer le contrôle
de l'exécution du service.
Ainsi, pour contribuer à la réalisation des
critères de performance au titre du programme de facilité pour la
réduction de la pauvreté et de la croissance mis en oeuvre avec
l'appui du Fonds Monétaire International (FMI), 7(*) la part des recettes
douanières dans le budget de l'Etat a été fixée
à 232 milliards FCFA, au titre de l'exercice budgétaire 2008, en
2009 elle a dépassé le niveau de recettes qui lui était
assigné. Elle a ainsi recouvré un peu plus de 267 milliards de
FCFA pour des prévisions de recettes de 260 milliards de FCFA, soit un
excédent de 7 milliards de FCFA. Ce nonobstant un environnement
économique peu reluisant.
2- Structures et
fonctionnement:
Créée le 10 octobre 1990 par l'ordonnance
N° 90-58/P-RM ; du 10 octobre 1990 portant création de la Direction
Générale des Douanes, la Direction Générale des
Douanes du Mali. Elle comporte quatre Sous Direction, un Bureau de
Contrôle Interne et un Centre Informatique et Statistique.
v Les Sous-directions :
§ La Sous-direction de l'Administration
Générale ;
§ La Sous-direction de la Réglementation, de la
Fiscalité et des Relations Internationales;
§ La Sous-direction des Enquêtes Douanières
;
§ La sous-direction des Recettes et des Etudes.
Le Directeur Général nommé par
Décret pris en conseil des ministres est assisté d'un adjoint
nommé par Arrêté du ministre de tutelle sur proposition du
Directeur Général sous l'autorité du Ministère de
l'Economie et des Finances est chargé :
Ø d'élaborer les grandes orientations des
activités de son service ;
Ø de programmer, diriger, coordonner et contrôler
leur exécution.
La représentation des douanes du Mali au port d'Abidjan
et au port de Dakar constitue les services extérieurs de la Direction
Générale des Douanes, du Mali.
Elle est représentée :
Ø au niveau régional par les Directions
Régionales des Douanes,
Ø au niveau sub-régional par les Bureaux et
Brigades de Douanes
a. La Sous-direction de l'Administration
Générale :
Constituée de deux divisions, la Division Formation,
Perfectionnement et Documentation et la Division des Services
Généraux, elle est chargée de :
Ø gérer le personnel mis à la disposition
;
Ø préparer le projet de budget de fonctionnement
et d'équipement du service ;
Ø assurer les services généraux ;
Ø gérer une régie d'avances
spéciales ;
Ø tenir les statistiques des affaires contentieuses
;
Ø assurer le service du courrier ;
Ø élaborer une stratégie de communication
et de relations publiques ;
Ø assurer la conservation des archives du service ;
Ø assurer la formation professionnelle des agents.
b. La Sous-direction de la Réglementation,
de la Fiscalité et des Relations Internationales :
Constituée de deux divisions, la Division de la
Réglementation, de la Fiscalité et du Contentieux et la Division
des Relations Internationales, la RFRI est chargée de :
Ø élaborer la réglementation
douanière et fiscale ;
Ø gérer les relations douanières
internationales ;
Ø suivre les affaires contentieuses.
c. La Sous-direction des Recettes et des
Etudes :
La Sous-direction des Recettes et Etudes est composée
de la division de la comptabilité des recettes et études, de la
division des valeurs et de la division compensations financières.
Elle est chargée de :
Ø élaborer le programme d'action du service, en
matière de liquidation et de recouvrement des droits et taxes et veiller
à sa mise en oeuvre ;
Ø tenir la comptabilité des recettes
douanières ;
Ø évaluer l'incidence financière des
préférences tarifaires instituées entre le Mali et les
pays étrangers ;
Ø mener des études en matière de
prévisions des recettes douanières.
d. La Sous-direction des Enquêtes
Douanières :
Elle est également constituée de deux divisions
: la Division de la Vérification et la Division des Recherches et des
Interventions.
Elle est chargée de :
Ø rechercher, constater et poursuivre les infractions
douanières et celles relatives à la réglementation des
changes ;
Ø contrôler les écritures comptables des
redevables ;
Ø contrôler à posteriori les
opérations de dédouanement notamment en matière
d'exonérations douanières ;
Ø centraliser et d'exploiter toutes les données
relatives à la fraude douanière et mener les études y
afférentes.
e. Le Bureau de Contrôle Interne
(BCI) :
Chargé d'analyser et de faire des prospectives. Le BCI
veille à ce que tous les agents accomplissent leur fonction.
Sous l'autorité d'un chef de bureau, il est
composé d'agents portant le titre de contrôleurs internes. Ils
sont nommés par Arrêté ministériel.
Pour se faire le Bureau de Contrôle Interne à la
change de :
Ø vérifier et contrôler le fonctionnement
des structures et l'exécution des missions du service ;
Ø formuler toutes propositions visant à
améliorer l'organisation et le rendement du service ;
Ø assurer le suivi et l'évaluation des reformes
mises en oeuvre ;
Ø faire des études prospectives en
matière d'organisation et de fonctionnement du service.
f. Le Centre Informatique et Statistique
(CIS) :
Comme son nom l'indique, il s'occupe de tâches
techniques et doit devenir plus performant.
Sous l'autorité d'un chef de centre nommé par
Arrêté ministériel, le centre informatique et statistique
est chargé de :
Ø élaborer et de mettre en oeuvre les programmes
informatiques répondant aux besoins des autres structures du service;
Ø collecter, saisir et traiter les données
statistiques ;
Ø produire les statistiques douanières et toutes
informations relatives aux bases de données.
Sous l'autorité du Directeur Général, les
Sous Directeurs, le Chef du Bureau de Contrôle Interne et le Chef du
Centre Informatique et Statistique préparent et élaborent les
études techniques, les programmes d'action concernant les
matières relevant de leur secteur d'activité. Ils évaluent
périodiquement les chefs de Division fournissent les informations
indépendantes à l'élaboration des études et
programmes d'action.
A ceux ci s'ajoutent les bureaux
spécialisés :
Ø le Bureau des Exonérations et des Maliens de
l'Extérieur (BEMEX) ;
Ø le Bureau des Régimes Economiques (BRE) ;
Ø le Bureau du Contrôle des Acquis (BCA) ;
Ø le Bureau des Produis Pétroliers (BPP) ;
Ø les directions régionales et
sub-régionales.
L'Article 1er du Décret N°95-063/P-RM du
15 février 1995 stipule qu'il est crée dans chacune des
régions administratives et au niveau du district de Bamako des services
régionaux dénommés.
L'Article 4 du même Décret stipule
également qu'il est crée au niveau sub-régional :
Ø des bureaux de douane ;
Ø des brigades de douane ;
Ø des postes de douane.
Par ailleurs l'Arrêté n° 95- 1330/MFC-SG
fixant l'organisation et les modalités de fonctionnement des directions
régionales, des bureaux, des brigades et des postes de douanes,
détermine leur fonctionnement.
v Les bureaux de douanes :
Les Bureaux de douanes comprennent :
Ø les Bureaux principaux de douane ;
Ø les Bureaux secondaires de douane ;
Ø les Bureaux spécialisés.
Chaque bureau de douane dispose d'une brigade commerciale
dirigée par un chef de brigade nommé par Décision du
Directeur Général des douanes.
Sous l'autorité du chef de bureau, la brigade
commerciale assure :
Ø la prise en charge et l'ECOR8(*) des marchandises ;
Ø le contrôle des voyageurs et des moyens de
transport ;
Ø la Surveillance des magasins et aires de
dédouanement ;
Ø le contrôle des enlèvements ;
Ø la recherche, la constatation et la répression
des infractions douanières.
a- Les Postes de douanes :
Ø Postes gérant une recette ouverte aux
opérations de dédouanement à caractère
essentiellement touristique et dont la valeur à l'importation et
à l'exportation ne dépasse pas 250.000 F.
Ø Postes de surveillance sont des implantations
avancées des BMI qui ont pour tâche de s'opposer aux importations
et exportations frauduleuses et d'obliger les transporteurs des marchandises
à se présenter au bureau de douane pour y accomplir les
formalités requises et enfin d'apporter leur concours au service de
bureaux.
b- Services
extérieurs :
Ø Représentation des douanes du Mali au port de
Dakar au Sénégal
Ø Représentation des douanes du Mali au port
d'Abidjan en Côte d'Ivoire
Ils sont constitués de :
Ø une section manifeste et transbordement ;
Ø une section acquit à caution ;
Ø une section brigade ;
Ø un secrétariat.
3- Organigramme : voir annexe
4- Missions :
La douane étant une administration publique elle s'est
fixé des missions dont deux (2) principales et une
particulière :
a- La mission fiscale :
La douane est chargée de prélever pour le compte
du Trésor public les droits de douane et autres impositions exigibles au
cordon douanier. A cet effet, la douane contribue à l'alimentation du
budget de l'Etat à concurrence de 45 à 50 % des recettes fiscales
de l'Etat. Ce rôle primaire à toujours prévalu sur les
autres, en ce sens que les citoyens ne voient en la douane qu'un pourvoyeur de
recettes pour le compte du trésor public. Il existe aussi des ressources
propres aux budgets communautaires de la CEDEAO 9(*) et de l'UEMOA10(*), respectivement le
Prélèvement Communautaire (PC) et le Prélèvement
Communautaire de Solidarité (PCS). Le rôle fiscal de la douane ne
se limite pas à cela. En général les administrations
douanières sont chargées d'asseoir divers autres impôts sur
les marchandises importées et particulièrement les taxes
indirectes applicables en régime intérieure, par exemple TVA sur
les marchandises importées. Elle perçoit également
d'autres taxes fiscales telles qu'ISCP, TIPP, ADIT, TCI...
b- La mission
économique :
Considérant l'évolution de l'économie
mondiale, du commerce international et de la coopération sous-
régionale et internationale, l'Etat a été amené
à adopter des politiques douanières adéquates. Par rapport
à cette mission économique, l'Etat joue un rôle
d'entraînement de l'économie nationale. C'est ainsi qu'à
partir de la manipulation des taux des droits de douane, les pouvoirs publics
peuvent favoriser la promotion du commerce international. Ainsi,
l'administration des douanes, sous l'impulsion de l'autorité
financière, va stimuler les unités industrielles nationales,
accroître la production nationale, protéger et réguler
l'économie nationale. L'administration des douanes demeure un
instrument essentiel dans l'intégration économique entre les
ensembles sous- régionaux et entre l'Afrique et le reste du monde. Les
politiques douanières permettent aux Etats membres d'une union
douanière de faciliter leurs échanges commerciaux
intercommunautaires, par l'institution d'une taxation
préférentielle de leurs produits locaux. La douane a
également pour mission, l'établissement des statistiques du
commerce extérieur, en vue d'apporter des informations et faire des
prévisions indispensables aux opérateurs économiques, aux
unités industrielles, aux organisations nationales et internationales,
aux administrations publiques aux institutions financières et autres. La
lutte contre la fraude douanière (importation sans déclaration,
contrebande, minoration de valeur, de poids,...)
c- La mission dite
particulière :
En raison de l'implantation des structures de la douane sur
l'étendue du territoire national, les pouvoirs publics ont
confiés à l'administration des douanes, un rôle
prépondérant dans la protection de certains secteurs de l'Etat en
collaboration ou au compte d'autres administrations.
Ø Protection de la santé publique- Lutte
contre les stupéfiants : - Contrôle des produits
pharmaceutiques.
Ø Protection du consommateur- Lutte contre les
contrefaçons : - Contrôle des produits
périmés ;
Ø Protection de l'environnement : - Contrôle de
commerce international des espèces sauvages, de la faune et de la flore
menacées d'extinction ;
Ø Protection du Patrimoine culturel : - Lutte contre
l'exploitation frauduleuse des oeuvres d'arts.
II- PRÉSENTATION DU SERVICE D'ACCUEIL ET SES
MISSIONS:
1- Présentation :
Le Bureau des Régimes Economiques (BRE) est un bureau
à vocation économique qui s'occupe uniquement du
dédouanement des marchandises rentrant sous le régime suspensif
des droits et taxes.
2- Structures :
Le BRE comprend :
a. Le chef de bureau :
Ses attributions et missions sont bien diverses mais très
précises. C'est ainsi qu'il :
Ø est responsable du fonctionnement du bureau (service de
bureau et service de brigade) ;
Ø encadre les agents placés sous ses
ordres ;
Ø gère le personnel au premier niveau :
congés, notation, discipline et formation continue ;
Ø organise le service et repartit les
tâches ;
Ø produit des rapports mensuels et trimestriels de ses
activités ;
Ø gère les relations avec les opérations
du commerce extérieur et tous les usagers ;
Ø accueille les audits internes et externes ;
Ø accorde des autorisations lors des opérations
commerciales dans la limite de ses compétences ;
Ø veille à la bonne tenue de la
comptabilité des recettes et de la tenue journalière du carnet de
caisse ;
Ø procède aux rectifications de manifestes dans
le Sydonia++ 11(*);
Ø analyse et exploite les données informatiques
etc.
b. Le secrétariat : il a
pour attributions :
Ø d'effectuer les travaux de dactylographie ;
Ø d'enregistrer le courrier ;
Ø d'accomplir les tâches ponctuelles que le chef
de bureau juge utile de lui confier.
A cet effet il est rattaché directement au chef de
bureau.
c. La section brigade :
Dans sa fonction administrative assure :
Ø l'administration de l'unité (correspondances,
réunions, relations avec la hiérarchie, etc.) ;
Ø la gestion du personnel et du
matériel ;
Ø la coordination et le contrôle des
activités des escouades12(*) ;
Ø le suivi de l'ECOR au débarquement et
à l'enlèvement des marchandises ;
Ø l'exploitation des résultats des
opérations d'ECOR ;
Ø l'encadrement des agents de la brigade et du
contrôle de leur présence à leur poste ;
Ø la désignation des agents devant assister les
inspecteurs de visite lors du contrôle physique des
marchandises ;
Ø le suivi de la bonne tenue des carnets
d'ECOR ;
Ø la cotation des services et la tenue du registre du
travail ;
Ø la confection des pièces mensuelles ;
Ø le suivi de la saisie des manifestes ;
Ø le suivi et l'apurement des manifestes
Ø le contrôle et transmet mensuellement au chef
de bureau les relevés de ces affaires contentieuses etc.
Elle est au début et à la fin de toutes les
opérations.
d. La section entrepôt :
Elle a à sa tête un chef section entrepôt,
des agents vérificateurs et elle est chargée :
Ø de réceptionner et vérifier les
déclarations d'entrées en entrepôt ;
Ø de vérifier la conformité stricte des
déclarations par apport aux documents joints ;
Ø de procéder automatiquement à la
liquidation de la déclaration en détail (entrepôt de
stockage et entrepôt industriel) ;
Ø de dépouiller la déclaration en
envoyant une (1) copie au Bureau Central des Acquits, une (1) copie à la
Sous Direction des Statistiques et de garder le reste comme archive ;
Ø de produire des statistiques et des prévisions
de recettes ;
Ø du suivi de l'apurement des déclarations
d'entrées dans les différents entrepôts.
e. La section admission et importation
temporaires :
Dirigée par un chef section AT/IT, elle est
chargée :
Ø de réceptionner et de vérifier les
déclarations d'entrées en AT/IT ;
Ø du suivi et des contrôles des
déclarations d'entrées en AT/IT ;
Ø de vérifier la conformité stricte des
déclarations par apport aux documents joints. ;
Ø de procéder automatiquement à la
liquidation de la déclaration en détail ;
Ø de dépouiller la déclaration en
envoyant une (1) copie au Bureau Central des Acquits, une (1) copie à la
Sous Direction des Statistiques et de garder le reste comme archive ;
Ø de produire des statistiques et des prévisions
de recettes à recouvrer.
f. La section visite : le chef de la
section visite est chargé :
Ø de la supervision des opérations de
recevabilité et d'enregistrement automatique des déclarations de
mise à la consommation ;
Ø du contrôle de la présence des
Inspecteurs de Visite ;
Ø de s'assurer de la liquidation des
déclarations ;
Ø d'organiser et de contrôler le travail des
vérificateurs ;
Ø de mettre en oeuvre des plans de contrôle
élaborés par la hiérarchie ;
Ø de centraliser des dossiers contentieux pour leurs
études et de proposer des pénalités au Chef de
bureau ;
Ø d'assurer les contre-visites des opérations de
dédouanement.
g. La comptabilité : le
chef de la comptabilité a pour tâches :
Ø la consultation au besoin des images des
déclarations de tous les circuits de dédouanement ;
Ø la réception des pièces comptables des
déclarations en détails ;
Ø la délivrance des bons à enlever et
tous autres bons réglementaires ;
Ø l'inscription des numéros des quittances sur
les pièces comptables ;
Ø la transmission des pièces comptables à
la structure du contrôle différé.
h. Le site informatique :
Il est chargé de :
Ø veiller à la bonne marche du réseau
informatique et intervenir sur les déclarations pour
d'éventuelles corrections ;
Ø effectuer les mises à jour de certaines
tables de s'assurer de la bonne saisie des déclarations en
détail et du crédit d'enlèvement par le
Sydonia++ ;
Ø effectuer les mises à jour de certaines
tables ;
Ø prendre toutes dispositions concernant la
sécurité du système informatique : mot de passe,
compétences des opérateurs de saisie ;
Ø de vérifier l'entretien du matériel et
de veiller à la propreté des locaux informatiques ;
Ø effectuer toute contre écriture en annulation
ou modification autorisée par le chef de bureau ;
Ø assurer une formation permanente et d'animer les
réunions techniques.
i. La section contrôle différé,
contentieux et archives :
Le chef de cette section s'occupe :
Ø de l'enregistrement des affaires
contentieuses ;
Ø de l'enregistrement des amendes et
confiscations ;
Ø de l'apurement des sommiers des affaires
contentieuses ;
Ø du classement des documents ;
Ø de la gestion des archives.
3- Organigramme : voir annexe
4- Missions :
Les Régimes Douaniers Economiques ont été
conçus pour répondre efficacement aux différents besoins
des opérateurs. Plus précisément, l'attribution d'un
régime douanier économique a un double effet :
Ø suspensif :
dispenser les opérateurs du commerce extérieur des obligations
normalement attachées à l'importation (acquittement des droits de
douane et des taxes - TVA en particulier, respect des règles de la
politique commerciale) ;
Ø économique :
permettre de placer ces opérateurs dans des conditions favorables pour
affronter la compétition internationale. On utilise les régimes
économiques à tous les stades de l'activité industrielle
et commerciale (recherche, développement, stockage, production,
sous-traitance, prospection, distribution).
A ce titre les régimes économiques permettent
de:
· constituer des stocks sous Douane,
· utiliser
sur le territoire national un matériel étranger,
·
utiliser des marchandises étrangères pour la fabrication des
produits finis destinés à l'exportation,
·
transformer à l'étranger certaines marchandises et les
réimporter.
Chapitre II : déroulement du stage
.I- ACTIVITÉS MENÉES, ET SOLUTIONS
APPORTÉES :
1- Déroulement du
stage :
Mon stage au BRE s'est déroulé dans les
conditions que j'ai beaucoup appréciées :
Ø l'atmosphère de travail, la
disponibilité des uns et des autres pour la collette
d'informations ;
Ø cependant le stage ne s'est pas déroulé
d'après un calendrier précis de travail.
2- Activités
menées :
Les activités menées durant ce stage
étaient basées sur les aspects à savoir :
Ø l'archivage au niveau de la section contrôle
différé ;
Ø le classement des déclarations
détaillées par ordre décroissant ;
Ø la vérification des déclarations
détaillées si toutes les cases sont remplies ;
Ø la vérification des documents annexes de la
déclaration détaillée.
3- Les solutions
apportées :
Ø Initiative personnelle :
Au niveau du BRE une seule tâche n'est forcement
dédiée à un stagiaire, une tâche peut être
effectuée par un ou plusieurs stagiaire (s) à la fois. Ces
tâches sont effectuées sous les directives des responsables.
Configuration et installation du Système Douanier
Automatisé (SYDONIA++) sur les ordinateurs des Brigadiers et
Vérificateurs.
Ø Soutien et assistance :
J'ai bénéficié du soutien de tout le
personnel du Bureau des Régimes Economiques (BRE), des conseils de tous
ceux-ci pour mon intégration dans la vie professionnelle.
Je ne me lasserai pas de remercier les uns et les autres de
leurs soutiens et leurs conseils, car j'ai beaucoup
bénéficié de leurs expériences professionnelles et
sociales.
.II- ÉLÉMENTS DE SATISFACTIONS
TIRÉS DU STAGE ET SUGGESTIONS :
1- Les éléments de satisfactions
tirés du stage :
J'ai pu découvrir durant ce stage tous les aspects qui
concernent ma formation. Force est de reconnaître que ce stage m'a permis
de corriger mes faiblesses et par conséquent de faire des observations
et suggestions.
Ø Les observations:
J'ai beaucoup apprécié dès mon premier
jour l'atmosphère de travail au BRE caractérisé par
l'esprit de fraternité, de groupe et de solidarité entre le
personnel.
Le personnel du BRE se distingue par :
La rigueur ;
L'esprit de courtoisie, de collaboration;
La bonne organisation ;
Le non respect des heures de travail de certains
agents ;
L'indisponibilité de certains agents ;
Le bon état des équipements (matériels
informatiques).
2- Suggestions :
J'ai été en situation de responsabilité
tout au long du stage. Ma formation à l'ESGIC m'a beaucoup aidé
dans une grande mesure à accomplir ma tâche essentiellement sur le
plan des procédures de dédouanement d'une marchandise. Le stage
permet de lier la théorie à la pratique qui ne peut qu'être
complémentaires.
A mon avis les groupes de stagiaires doivent être
repartis de telle sorte qu'ils ne se coïncident pas dans une même
section ;
Réduire le nombre de stagiaire par groupe au lieu dix
(10) stagiaires par groupe il faut cinq (5) voir même trois (3) ;
Repartir les stagiaires en fonction du niveau d'étude
et de spécialité ;
Emmener les stagiaires sur le terrain lors de la visite des
marchandises ;
Etre disponibles pour l
Conclusion :
Au terme de cette analyse, ce stage a été
très riche en enseignement pour ma formation. Il m'a permis de tester
mon aptitude à la profession douanière. Il m'a permis aussi de
découvrir mes faiblesses en certains points pour ainsi les
améliorer par la suite. Il a été d'un grand apport que
j'ai beaucoup apprécié, car il m'a permis de faire le lien entre
la théorie et la pratique, de comprendre mes insuffisances.
Malgré les exigences et les souffrances de ce
métier j'ai tiré un grand profit et une satisfaction de ce stage.
Je suis très content et très satisfait de franchir la
barrière qui séparait la théorie et la pratique.
Le but principal de ce stage étant de mettre en
pratique les connaissances théoriques alors nous allons étudier
la deuxième (2ème) partie de ce rapport le
thème : l'impact des régimes économiques douaniers
sur l'économie du mali.
Chapitre I : les procédures de
dédouanement
La loi douanière fait obligation à tout
importateur ou exportateur, de conduire et présenter ses marchandises
à un bureau de douane. Ce qui nécessite
l'accomplissement des formalités de conduite et de mise en douane. Cette
conduite requiert toutes les mesures permettant une meilleure canalisation des
marchandises importées vers le bureau ou poste des douanes
compétent. Il s'agit de formalités préalables au
dédouanement proprement dit.
Les formalités de conduite en douane sont fonction du
mode de transport.
L'administration des douanes n'admet que certaines personnes
pour accomplir les formalités douanières à
savoir :
Ø le détenteur de la marchandise ;
Ø le déclarant professionnel : le
commissionnaire en douane agréé qui est chargé d'accomplir
les formalités de dédouanement pour ses clients. Sont souvent
dénommés transitaires. Ils sont de plus en plus dotés du
système Sydonia++ qui leur permet de faciliter
le travail.
I- LA CONDUITE DE LA MARCHANDISE :
La conduite en douane recouvre toutes les mesures permettant
une parfaite canalisation des marchandises importées vers le bureau ou
poste des douanes compétent.
Les formalités de conduite varient selon le mode de
transport.
1- Le transport par la voie
fluviale :
Les marchandises importées par voie fluviale doivent
être inscrites sur un manifeste indiquant la nature des marchandises,
l'espèce, le nombre des colis, leurs marques, numéros, la
provenance et la destination du chargement.
La mise en douane est matérialisée par la
présentation du titre de transport, le manifeste qui constitue la
déclaration sommaire au niveau de la douane et cela dans les 24 heures
de l'arrivée du navire.
2- Le transport par la voie
terrestre :
Toutes les marchandises importées par les
frontières terrestres doivent aussitôt être conduites au
plus prochain bureau de douane par la route la plus directe, dite route
légale.
Dès son arrivée au bureau ou poste, le conducteur
doit remettre aux agents, à titre de déclaration sommaire une
Lettre de Voiture Internationale (LVI) indiquant les objets qu'il transporte
(art.70-1CD).
La déclaration sommaire est constituée par la
LVI.
3- Le transport par la voie
ferrée :
Les marchandises importées du Sénégal par
fer sont inscrites sur un document simplifié appelé le TIF
(Transit International par Fer) conformément à la convention TIF
signée entre les gouvernements du Sénégal et du Mali.
Le TIF constitue donc la déclaration sommaire.
4- Le transport par la voie
aérienne :
Le transporteur doit :
Ø Suivre la route aérienne ;
Ø Se poser sur un aérodrome douanier ;
Ø Inscrire les marchandises transportées sur un
manifeste signé par le commandant de bord.
La déclaration sommaire est constituée
par :
Ø le manifeste des marchandises.
Ø les manifestes spéciaux des provisions de bord et
des marchandises de pacotilles.
La Lettre de Transport Aérien (LTA) constitue la
déclaration sommaire.
II- LA PRISE EN CHARGE :
Après la conduite et la mise en douane, la prise en
charge constitue la première des opérations nécessaires au
service des douanes pour identifier, prendre en compte et garder sous son
contrôle les marchandises importées, jusqu'à la fin des
formalités de dédouanement.
1- La déclaration :
Bien que les formalités douanières soient
supprimées aux frontières communautaires, la Déclaration
en Douanes Unique (DDU) est maintenue comme support des déclarations
douanières avec les pays tiers.
Pour effectuer cette déclaration, les entreprises
doivent impérativement :
LA DECLARATION EN DOUANE
|
- connaître le classement tarifaire de leurs
marchandises
|
Nomenclature des douanes
|
|
- accomplir certaines formalités :
|
licence d'exportation ou d'importation déclaration
d'exportation ou d'importation
|
document administratif concernant la circulation de produits
contingentés.
|
- choisir un opérateur spécialisé
|
Déclarant en douanes
|
|
La DDU se présente sous la forme de feuillets
(volet CDEAO/UEMOA, volet BON A ENLEVER, volet DECLARANT, volet VISITE,
volet CONTROLE) délivrés par la Chambre de Commerce (CC)
ou les bureaux de douanes.
D'autres documents (documents annexs) seront à
présenter au moment des opérations de dédouanement tels
que:
Ø la facture commerciale ;
Ø l'intention d'importation ou
d'exportation 13(*);
Ø l'assurance ;
Ø l'attestation BIVAC14(*) ;
Ø les titres de transit couvrant le transport ;
Ø les certificats de circulation et d'origine (à
faire viser par le service des douanes).
Une déclaration en douane doit comporter les
références suivantes 15(*):
IMPORT
|
EXPORT
|
Numéro d'agrément Code du bureau de
douane N° de référence de la déclaration
sommaire Numéro de référence de la déclaration
simplifiée Nom ou Numéro du destinataire Masse
nette Nombre et nature des colis Désignation commerciale de la
marchandise Numéro de dédouanement des
produits Régime douanier sollicité et
précédent Nom ou code du pays de provenance et
d'origine Prix facturé
Valeur
Espace tarifaire
|
Numéro d'agrément Code du bureau de
douane N° de référence du document justificatif de sortie
Numéro de référence de la déclaration
simplifiée Nom ou Numéro de l'expéditeur Masse
nette Nombre et nature des colis Désignation commerciale de la
marchandise Numéro de nomenclature combinée des
marchandises Régime douanier sollicité et
précédent Nom ou code du pays de destination Prix
facturé
|
Lors du traitement des déclarations en détails,
le programme affecte des critères de sélectivités. Ces
critères permettent à la douane de mieux contrôler et de
mieux cerner le circuit des déclarations. L'agent vérificateur,
en fonction de ces critères liquide la déclaration en douanes et
prend certaines dispositions nécessaires pour sauvegarder et les
intérêts de l'Etat et ceux de l'industriel. Comme circuit, nous
avons :
Ø le circuit rouge ou le contrôle
physique ou visite des marchandises : lorsqu'une
déclaration est sélectionnée en circuit rouge cela
signifie que les marchandises déclarées sont soumises à la
visite ;
Ø le circuit jaune ou contrôle
documentaire : lorsqu'une déclaration est
sélectionnée en circuit jaune cela signifie qu'elle est soumise
au contrôle documentaire ;
Ø le circuit bleu ou contrôle à
posteriori : lorsqu'une déclaration est
sélectionnée en circuit bleu cela signifie qu'elle peut
être liquidée, que les marchandises peuvent être
libérées et que la déclaration sera ultérieurement
soumise à un contrôle différé ;
Ø le circuit vert ou déclaration en
attente : un statut « déclaration en circuit
vert » signifie que cette déclaration est liquidée
automatiquement par l'ordinateur ;
Ø le circuit des déclarations en
litige : cette option donne accès à la liste des
déclarations placées en litige. Ce circuit permet de retenir des
déclarations qui ont été soumises à un
contrôle et pour lesquelles un problème existe. Les
déclarations restent en suspens jusqu'à la résolution du
problème.
2- La valeur en douane :
Ø A l'importation, elle se traduit, quel que soit le
mode de transport, par une déclaration sommaire des marchandises (le
manifeste pour les transports aériens et maritimes, la feuille de route,
le volet du carnet TRIE pour les transports routiers, le TIF pour le transport
ferré), le déchargement (mise en magasin) et la prise en charge
par la douane.
Ø A l'exportation, les déclarations des
marchandises doivent être déposées, dès
l'arrivée des marchandises au bureau ou dans les lieux
désignés par les services de douanes. La mise en douane est ici
effectuée par le dépôt.
3- Détermination des droits et
taxes :
Les droits de douane sont déterminés selon la
valeur en douane. Les éléments nécessaires à la
taxation sont la valeur, l'espèce tarifaire et l'origine. Ainsi nous
avons :
Ø la valeur en douanes : la
plupart des produits importés sont taxés "ad valorem", c'est
à dire calculés sur une base de référence qui est
la valeur transactionnelle de la marchandise au premier point d'entrée
dans l 'UEMOA ;
Ø l'espèce tarifaire : les
marchandises importées ou exportées sont classées en
espèce tarifaire selon la nomenclature internationale du "système
harmonisé de désignation et de codification des marchandises"
(code de 10 chiffres). Celle-ci va définir le taux de droit de douane,
le taux de TVA, les taxes annexes, l'application des contingentements, les
normes et les contrôles sanitaires. La détermination est parfois
très complexe, car il faut connaître la composition exacte du
produit. ;
Ø l'origine : c'est le pays dont
cette marchandise est considérée comme originaire, à ne
pas confondre avec la provenance. La marchandise est déclarée
originaire de son pays de fabrication. Si la fabrication est issue de plusieurs
pays, on tiendra compte du pays où a eu lieu la dernière
transformation (certificat d'origine).
Ce tableau donne la liste des droits des taxes et leur taxe
base taxable.
Désignation
|
Quotités
|
Base taxable
|
DD (Droit de Douane)
|
5, 10, 20%
|
VED
|
RS (Redevance Statistique)
|
1%
|
VED
|
PC (Prélèvement Communautaire) CEDEAO
|
0,5%
|
VED
|
PCS (prélèvement Communautaire de
Solidarité) UEMOA
|
1%
|
VED
|
TVA (Taxe sur la Valeur Ajoutée)
|
18%
|
VED
|
ADIT (Acompte sur Divers Impôts et Taxes)
|
3, 7,5%
|
VED
|
Par ailleurs, il existe une codification
sommaire des régimes douaniers énumérée
ci-dessous :
REGIMES
|
SIGNIFICATIONS
|
IM7
|
Entrée en entrepôt
|
IM4
|
Sortie en entrepôt ou AT/IT
|
IM5
|
Entrée en AT/IT
|
EX3
|
Réexportation
|
7000
|
Entrée en entrepôt de stockage
|
7100
|
Entrée en entrepôt industriel
|
5000
|
Entrée en AT/IT
|
4070
|
Sortie en entrepôt de stockage
|
4071
|
Sortie en entrepôt industriel
|
4050
|
Sortie en AT/IT
|
4- Les différents régimes
douaniers :
Au moment d'opter pour l'exportation de marchandises, il est
primordial de se renseigner sur les conditions de douane qui y sont
associées. A l'heure actuelle, la douane connaît une
évolution considérable compte tenu de la libéralisation
des échanges et de l'internationalisation croissante de
l'activité économique.
.II.a- Définition d'un régime
douanier:
On appelle régime douanier le statut juridique
donné à la marchandise à l'issue de son
dédouanement. Il détermine si les droits et taxes seront
acquittés ou non, si les contrôles du commerce extérieur
seront accomplis ou non...
Il existe trois régimes douaniers : le
régime de droits communs ou la mise en consommation, les régimes
particuliers et les régimes économiques.
Ø Le régime de droits
communs:
Ce régime douanier concerne les opérations
d'importations et exportations qui sont définitives. Il s'applique
automatiquement si aucun régime dérogatoire n'est
sollicité par l'entreprise.
Ø Le régime
particulier :
Il s'agit des envois destinés aux ambassades, des
envois exceptionnels dépourvus de tout caractère
commercial,...
Ø Les régimes économiques :
Les régimes économiques douaniers consistent
à importer des marchandises en suspension totale ou partielle des droits
et taxes en vue de satisfaire divers besoins économiques des
importateurs. Au Mali, il existe un bureau spécialisé pour la
gestion et le dédouanement des marchandises importées sous un
régime économique. Pour bien montrer la dimension des
« Régimes Economiques
Douaniers » et particulièrement leur
Impact sur l'économie du Mali. Nous les
présentons comme suit : premier (1er) point le
régime de l'entrepôt, deuxième (2ème)
point le régime de transit, troisième (3ème)
point le régime de l'admission temporaire, quatrième
(4ème) point le régime de l'importation temporaire,
cinquième (5ème) point le régime de
l'exportation temporaire, sixième (6ème) point le
régime de pacage, septième (7ème) point le
régime des usines exercées.
CHAPITRE II: L'IMPACT DES REGIMES ECONOMIQUES
DOUANIERS SUR L'ECONOMIE DU MALI :
Les « Régimes Economiques Douaniers
» peuvent ainsi, être utilisés à tous les stades
des activités de l'entreprise : recherche, développement,
stockage, production, sous-traitance, distribution. Ces régimes
importants correspondent aux quatre fonctions-clés de
l'entreprise ; à savoir :
Ø le stockage (régime de
l'entrepôt) ;
Ø l'utilisation (régime de l'admission
temporaire) ;
Ø la transformation (régime du perfectionnement
actif à l'importation et du perfectionnement passif à
l'exportation) ;
Ø la circulation (régime de transit).
I- LES DIFFÉRENTS RÉGIMES
ÉCONOMIQUES :
Les « Régimes Economiques
Douaniers » ont pour but de développer les
échanges commerciaux avec l'étranger. L'appréhension et la
bonne connaissance des RED nécessitent la définition et le
développement des sept (7) concepts exposés comme
suit :
1- Entrepôt :
Pour mieux appréhender le régime de
l'entrepôt, l'étude sera scindée entre l'entrepôt de
stockage et l'entrepôt industriel.
a. Entrepôt de stockage:
Pour créer un entrepôt de stockage au Mali, il
faut :
Ø une demande annuelle timbrée à cinq
mille (5 000) francs CFA adressée au Directeur Général des
Douanes ;
Ø une soumission globale cautionnée par un
établissement bancaire de la place pour un montant minimum de vingt
millions (20 000 000) de francs CFA ;
Ø un quitus fiscal en cours de validité prouvant
que le requérant ne comptabilise pas d'impayés au titre de
l'exercice écoulé ;
Ø un état détaillé des stocks en
entrepôts ;
Ø la liste des produits pour lesquels le régime
de l'entrepôt est accordé.
Nous définirons d'abord l'entrepôt de stockage,
ensuite nous étudierons les marchandises exclues d'entrepôt de
stockage et enfin nous parlerons des différentes catégories
d'entrepôts de stockage.
§ Définition :
Le code des Douanes, en son Article 144 stipule que le
régime de l'entrepôt de stockage consiste dans la faculté
de placer des marchandises, pour une durée déterminée,
dans des établissements soumis au contrôle de l'Administration des
Douanes. Sauf dispositions contraires, la mise en entrepôt suspend
l'application des droits de douane, taxes, formalités du commerce
extérieur et autres mesures économiques, fiscales ou
douanières auxquelles sont soumises les marchandises.
v Exclusions :
Certains produits sont exclus de l'entrepôt de
stockage :
Ø les contrefaçons en librairie ;
Ø les poudres et explosifs ;
Ø les produits dont l'importation est interdite pour
des raisons d'ordre public, de sécurité publique, de protection
de la santé ou de la vie des personnes et des animaux, de
moralité publique, de préservation de l'environnement, de
protection des trésors nationaux ayant une valeur artistique, historique
ou archéologique, de protection de la propriété
industrielle, littéraire, artistique et de défense des
intérêts des consommateurs ; les produits dont l'importation
est interdite pour des raisons tenant aux caractéristiques des
installations d'entreposage, soit à la nature ou à l'état
des marchandises ;
Ø les produits qui contreviennent aux dispositions de
la législation sur la répression des fraudes portant sur les
denrées alimentaires etc.
v Catégories :
Le stockage peut se faire en entrepôts publics,
géré par des sociétés d'entreposage, ou bien au
sein des locaux privatifs de l'entreprise. Ils sont classés en
entrepôts public, privé et spécial. Ainsi nous
avons :
v Entrepôt public :
L'entrepôt public est concédé
aux collectivités territoriales et aux chambres consulaires.
L'emplacement, la construction et l'aménagement des locaux de
l'entrepôt public doivent être agrées par le Directeur
Général des Douanes ; la concession ne peut être
rétrocédée. L'entrepôt public est gardé par
le service des Douanes. Toutes les issues sont fermées à deux
clés différentes, dont l'une est détenue par les agents
des Douanes. Les marchandises peuvent séjourner en entrepôt public
pendant trois (3) ans. A l'expiration du délai fixé, les
marchandises placées en entrepôt public doivent être
réexportées ou mises à la consommation. A défaut,
sommation est faite à l'entrepositaire. Si la sommation reste sans effet
dans le délai d'un mois, les marchandises sont vendues aux
enchères publiques par l'Administration des Douanes.
v Entrepôt
privé :
L'autorisation d'ouvrir un entrepôt privé est
accordée par décision du Directeur Général des
Douanes aux personnes physiques ou morales faisant profession
principalement ou accessoirement d'entreposer des marchandises pour le compte
de tiers dénommé entrepôt privé banal et aux
entreprises de caractère commercial pour leur usage exclusif en vue d'y
stocker les marchandises qu'elles revendent dénommé
entrepôt privé particulier. L'entrepôt privé est
constitué dans les magasins du commerce sous la garantie d'un engagement
cautionné de payer les droits et taxes en vigueur au moment où
les marchandises seront versées à la consommation et ce, dans le
délai fixé. La liste des marchandises admissibles en
entrepôt privé est fixée par décision du Directeur
Générale des Douanes pour chaque entrepôt suivant la
demande du concessionnaire et les nécessités économiques
du pays. Les marchandises peuvent séjourner en entrepôt
privé pendant deux (2) ans. Les marchandises qui entrent en
entrepôt ne peuvent être réexportées que sur
autorisation accordée par le Directeur Général des
Douanes.
v Entrepôt spécial :
L'entrepôt spécial peut être
autorisé pour les marchandises dont la présence dans
l'entrepôt public présente des dangers ou est susceptible
d'altérer la qualité des autres produits et pour les
marchandises dont la conservation exige des installations spéciales.
L'autorisation d'ouvrir un entrepôt spécial est
accordée par décision du Directeur Général des
Douanes. Les marchandises peuvent séjourner en entrepôt
spécial pendant trois (3) ans. Durant leur séjour, les
marchandises doivent être représentées à toute
réquisition des agents des Douanes qui peuvent procéder à
tous contrôles et recensements qu'ils jugent utiles. Les
expéditions d'un entrepôt sur un autre entrepôt ou sur un
bureau de Douane et les réexportations d'entrepôt s'effectuent
sous le régime de transit. En cas de mise à la consommation en
suite d'entrepôt, les droits et taxes applicables sont ceux en vigueur
à la date d'enregistrement de la déclaration en détail
pour la consommation.
Après l'étude sur l'entrepôt de stockage,
nous présenterons dans un second point l'entrepôt industriel.
.II.b- Entrepôt
industriel :
Pour créer un entrepôt industriel au Mali, il
faut :
Ø une demande annuelle timbrée à cinq
mille (5 000) francs CFA adressée au Directeur Général des
Douanes ;
Ø une soumission globale cautionnée par un
établissement bancaire de la place pour un montant minimum de cinq
millions (5 000 000) de francs CFA ;
Ø un quitus fiscal en cours de validité prouvant
que le requérant ne comptabilise pas d'impayés au titre de
l'exercice écoulé ;
Ø un état détaillé des stocks en
entrepôts ;
Ø la liste des produits pour lesquels le régime
de l'entrepôt est accordé et la liste des produits
compensateurs ;
Ø une note technique sur le processus de transformation
des matières premières ;
Ø une copie du registre de commerce ;
Ø une copie d'agrément de l'unité
industrielle ;
Ø une copie de la carte d'identification
fiscale ;
Ø un plan de masse des magasins pour lesquels
l'agrément est sollicité.
La nature de l'entrepôt industriel nous amène
d'abord à le définir et enfin à étudier ses
fonctionnalités.
§ Définition :
Le code des Douanes, en son article 171 stipule que les
entrepôts industriels sont des établissements placés sous
le contrôle de l'Administration des Douanes où les entreprises
travaillant pour l'exportation ou à la fois pour l'exportation et le
marché intérieur, peuvent être autorisées à
procéder, pour ces deux destinations, à la mise en oeuvre de
marchandises en suspension des droits et taxes. Sauf dispositions contraires,
la mise en entrepôt industriel suspend l'application des
formalités du commerce extérieur et autres mesures
économiques, fiscales ou douanières auxquelles sont soumises les
marchandises.
v Fonctionnalités :
Le régime de l'entrepôt industriel offre la
possibilité à l'entreprise d'importer en suspension des droits et
taxes des marchandises destinées à la réexportation et au
marché intérieur après ouvraison, transformation ou
complément de main-d'oeuvre.
Les marchandises admissibles sont celles prévues pour
le régime du perfectionnement actif. La raison d'être de ce
régime est de permettre aux entreprises de production d'intervenir
simultanément sur le marché extérieur et le marché
intérieur, en bénéficiant pendant la phase de stockage et
de production de la suspension des droits et taxes sur les marchandises
importées. Cependant, ce régime ne peut être accordé
qu'aux entreprises exportatrices qui importent régulièrement de
grandes quantités de marchandises, ou à des entreprises qui ont
des potentialités réelles d'exportation pour les inciter à
pénétrer les marchés extérieurs.
2- Transit :
L'étude du transit nous amène d'abord à
le définir, à parler de ses fonctionnalités et enfin
à étudier les différentes catégories de transit.
§ Définition :
Le CD, en son article 130 stipule que le transit consiste en
la faculté de transporter des marchandises sous Douane à
destination ou au départ d'un point déterminé du
territoire douanier. Sauf dispositions contraires, les marchandises
expédiées en transit bénéficient de la suspension
des droits, taxes, prohibition et autres mesures économiques, fiscales
ou douanières applicables aux marchandises.
v Fonctionnalités :
Les marchandises exclues à titre permanent du
régime du transit sont désignées par arrêté
du Ministre chargé des finances. Les marchandises
présentées au départ à l'Administration des Douanes
doivent être représentées à nouveau en même
temps que les acquits-à-caution ou les documents en tenant
lieu :
Ø en cours de route, à toute réquisition
de l'Administration des Douanes ;
Ø à destination, au bureau de Douane ou dans les
lieux désignés par l'Administration des Douanes.
v Catégories :
Il existe deux (02) catégories de transit :
a- Transit ordinaire ou transit
national :
Le transit ordinaire est le régime douanier qui permet
le transport des marchandises sous Douane d'un bureau de Douane ou d'un
entrepôt de Douane à un autre bureau ou à un autre
entrepôt de Douane situés sur le même territoire
douanier.
b- Transit international :
Le transit international est le régime douanier qui
permet le transport de marchandises sous Douane entre plusieurs pays. Il
résulte de conventions internationales signées par les pays ayant
des frontières communes.
Après l'étude du Transit en seconde partie, nous
procéderons à l'étude de l'Admission Temporaire.
3- Admission Temporaire
(AT) :
L'étude de l'Admission Temporaire nous amène
d'abord à la définir et ensuite à
examiner les différentes catégories d'Admissions
Temporaires existantes au Mali.
§ Définition :
Le code des Douanes, en son Article 188 stipule que l'AT est
le régime douanier qui permet l'admission sur le territoire douanier, en
suspension totale ou partielle des droits et taxes à l'importation, des
marchandises destinées :
Ø à recevoir une transformation, une ouvraison,
un complément de main d'oeuvre ou une réparation dans le
territoire douanier, dénommé admission temporaire pour
perfectionnement actif ;
Ø ou à y être employées en
l'état.
v Franchise :
L'Arrêté 709 du 11 août 1967, toujours
applicable, donne une liste des franchises bénéficiant du
régime d'Admission Temporaire. Ainsi nous avons :
Ø les privilèges et
immunités diplomatiques (ambassades, les corps diplomatiques
etc.);
Ø les envois destinés aux oeuvres de
solidarité de caractère national ou international ;
Ø les effets et objets mobiliers importés
à l'occasion d'un changement de résidence ;
Ø les effets et objets en cours d'usage,
d'héritage ; trousseaux d'élèves et
d'étudiants ;
Ø les objets offerts à titre de don par les
gouvernements étrangers aux Administrations publiques ;
Ø les objets destinés aux musées et
bibliothèques publics ;
Ø les outils, instruments et matériels
provenant d'installations ou d'entreprises industrielles, agricoles ou
commerciales ;
Ø les matériels et équipements militaires
appartenant à l'Etat ;
Ø le matériel technique pour la
sécurité aérienne ;
Ø Les médicaments destinés à la
lutte contre les maladies endémiques ;
Ø les médicaments pour la médicine
vétérinaire ;
Ø le matériel technique pour les recherches
atomiques ;
Ø les objets destinés à l'exercice du
culte ;
Ø les objets importés par les voyageurs.
v Catégories :
Les admissions temporaires sont au nombre de deux
catégories :
a- Admission temporaire pour perfectionnement
actif :
Ce régime permet aux entreprises établies sur
le territoire national d'importer en admission temporaire, en suspension des
droits et taxes des marchandises: matières premières, produits
semi finis et autres composants destinés à être
réexportés après avoir subi une ouvraison, transformation
ou complément de main-d'oeuvre.
b- Admission temporaire en
état :
Les entreprises titulaires de contrats et marchés de
travaux ayant un caractère d'utilité publique ou reconnu comme
tel, peuvent importer pour une période déterminée, en
suspension partielle des droits et taxes, les matériels et
équipements d'entreprises et les véhicules utilitaires
destinés à l'exécution des dits contrats et
marchés.
Après les AT, voyons à présent dans un
quatrième (4ème) point, les Importations Temporaires.
4- Importation Temporaire
(IT) :
L'étude de l'IT nous amène d'abord à la
définir et ensuite à étudier les différentes
catégories d'Importations Temporaires.
§ Définition :
Le régime de l'IT n'est pas défini dans le code
des Douanes. Néanmoins, ce régime suspensif permet à
l'importation, la suspension des droits et taxes sur les biens (effets
personnels, véhicules etc.) appartenant aux expatriés et aux
privilèges diplomatiques.
v Catégories :
Elles concernent l'importation temporaire de biens
appartenant aux voyageurs et l'importation temporaire des véhicules
automobiles.
a- Importation temporaire de biens appartenant aux
voyageurs :
Les voyageurs qui viennent séjourner temporairement
dans le territoire douanier peuvent importer en suspension des droits et taxes
à l'entrée les objets à caractère non commercial
qui leur appartiennent, dans le délai de six (6) mois, renouvelable une
seule fois. Lesdits objets doivent être placés sous le couvert
d'un acquit-à-caution.
b- Importation temporaire des véhicules
automobiles :
Les personnes et organismes ci-après
désignés, peuvent être autorisés, dans les
conditions définies par les traités et accords internationaux
auxquels le Mali est partie, à placer leurs véhicules automobiles
sous le régime de l'IT en suspension totale ou partielle des droits et
taxes :
Ø les ambassades, consulats et organisations
internationales ;
Ø le personnel diplomatique, consulaire et les
représentants des organisations internationales ;
Ø le personnel administratif expatrié de ces
institutions ;
Ø les experts des coopérations techniques
bilatérales ou multilatérales ;
Ø le personnel expatrié des organisations non
gouvernementales ;
Ø les entreprises adjudicateurs des marchés
publics ;
Ø les projets de développement financés
sur ressources extérieures.
Après l'étude de l'IT, dans un cinquième
(5ème) point, présentons l'exportation temporaire.
5- Exportation Temporaire:
Elle sera définie et ensuite nous citerons les
différentes catégories d'exportations temporaires.
§ Définition :
Le code des Douanes, en son Article 206 stipule que
l'Exportation Temporaire est le régime douanier qui permet d'exporter
temporairement et de réintroduire sur le territoire douanier en
franchise des droits et taxes les marchandises destinées :
Ø à recevoir une transformation, une ouvraison,
un complément de main d'oeuvre ou une réparation à
l'étranger, dénommé exportation temporaire pour
perfectionnement passif ;
Ø ou à y être employées en
l'état.
v Catégories:
L'étude de l'Exportation Temporaire est scindée
entre l'exportation temporaire pour le perfectionnement passif et
l'exportation temporaire en l'état.
a- Exportation temporaire pour perfectionnement
passif :
L'exportation temporaire pour perfectionnement passif a
été mis en application pour permettre aux entreprises nationales
de profiter des avantages de la division internationale du travail en
procédant à l'étranger l'ouvraison, la transformation ou
le complément de main-d'oeuvre de leur produit pour des besoins
d'exportation ou de commercialisation sur le marché intérieur.
b- Le régime de l'exportation temporaire en
état :
L'exportation en état des matériels et produits
devant être utilisés à l'étranger, est un
régime douanier qui permet d'exporter temporairement, en suspension
totale ou partielle des droits et taxes, des marchandises en vue :
Ø d'une prestation ou d'un emploi ;
Ø d'une exposition dans une foire ou autres
manifestations analogues.
Après l'étude de l'Exportation Temporaire, dans
ce point cinq (5), nous présenterons le régime de pacage.
6- Pacage :
L'étude du régime de pacage nous amène
d'abord à le définir et ensuite à en étudier les
formalités.
§ Définition :
Le CD, en son Article 217 stipule que les animaux qui
viennent de l'extérieur pacager sur le territoire douanier, doivent
faire l'objet d'acquit-à-caution par lesquels les importateurs
s'engagent : à les réexporter hors du territoire douanier
dans le délai fixé ; à satisfaire aux obligations
prescrites par la loi et les règlements douaniers et à supporter
les sanctions applicables en cas d'infraction ou de non décharge des
acquits.
v Formalités :
Les animaux mis bas pendant le pacage sur le territoire
douanier sont considérés comme originaires de ce territoire. La
formalité du passavant est substituée à celle de
l'acquit-à-caution lorsque les animaux ne sont passibles d'aucun droit
de sortie et que leur exportation n'est pas prohibée ou soumise à
des restrictions ou formalités particulières.
Abordons enfin, dans ce point des Usines Exercées.
7- Usines Exercées:
L'étude portera à définir dans un premier
point les usines exercées et dans un second point à
étudier les conditions d'octroi.
§ Définition:
Le CD, en son article 178 stipule que les usines
exercées sont des établissements placés sous la
surveillance de l'Administration des Douanes en vue de permettre la mise en
oeuvre ou la fabrication de produits importés en suspension totale ou
partielle des droits et taxes dont ils sont passibles. Sauf dispositions
contraires, la mise en usine exercée suspend l'application des
formalités du commerce extérieur et autres mesures
économiques, fiscales ou douanières auxquelles sont soumis les
produits.
v Conditions d'octroi :
Le régime de l'usine exercée est accordé
par décision du Directeur Général des Douanes.
L'extraction des huiles brutes de pétrole ou de minéraux
bitumineux, l'extraction des gaz de pétrole et d'une manière
générale, l'extraction des hydrocarbures liquides ou gazeux
doivent être effectuée sous le régime de l'usine
exercée.
Doivent être placés sous le régime de
l'usine exercée, les établissements de :
Ø raffinage des huiles brutes de
pétrole ;
Ø production de produits pétroliers et
assimilés ;
Ø production et fabrication de produits chimiques et
assimilés etc.
II- L'IMPACT DES RÉGIMES ÉCONOMIQUES
DOUANIERS :
1- Les avantages :
Les régimes économiques douaniers
permettent :
Ø aux entreprises exportatrices nationales de pratiquer
les prix compétitifs sur les marchés étrangers, les
industriels nationaux ont la possibilité d'acquérir des
matières premières sans en payer les droits et taxes de douane
pour ensuite les réexporter sous forme de produits
oeuvrés ;
Ø le déroulement normal de certaines
opérations commerciales très courantes, il s'agit notamment de
faciliter les allées et retours d'emballages renvoyés à
leur propriétaire à l'étranger.
Ø la réalisation de diverses manifestations
animées par des marchandises étrangères devant regagner
l'extérieur après leur prestation. C'est le cas des chevaux de
course, des matériels pour troupe de théâtre, des
matériels de jeu.
Les entreprises maliennes ou étrangères peuvent
exécuter des travaux importants au Mali à l'aide de
matériel en suspension temporaire des droits et taxes de douane pour une
période déterminée.
Elles peuvent faire déplacer les marchandises passibles
de droits et taxes d'un pays à un autre, ou d'un bureau de douane
à un autre en franchises de dits droits.
Enfin l'Administration des Douanes du Mali comme dans la
plupart des pays africains est un facteur-clef du développement
économique et social du pays.
Les régimes économiques constituent
incontestablement une nécessité pour la fluidité et la
stimulation des activités économiques nationale.
Elément important dans la promotion des exportations,
les régimes économiques en douanes couvent quatre (4) fonctions
principales :
Ø le stockage des marchandises
(entrepôt) ;
Ø la transformation (Admission Temporaire, Usine
exercée) ;
Ø l'utilisation (Admission Temporaire, Exportation
Temporaire) ;
Ø la circulation (Transit).
Ils permettent notamment :
Ø l'entreposage des marchandises ;
Ø la transformation des matières premières,
des produits semi finis dont les produits de compensations sont destinés
à l'exportation ;
Ø l'exportation des marchandises pour réparation,
les compléments ouvraisons ;
Ø le transit des marchandises d'un bureau à un
l'autre.
Les RED font bénéficier aussi à l'entreprise
d'importants avantages tels que :
Ø la suspension des droits et taxes ;
Ø la levée des mesures de prohibitions et de
restriction ;
Ø autres avantages octroyés.
2- Les inconvénients :
Il ne faut perdre de vue qu'autant les régimes
économiques sont souhaitables autant, ils portent un danger pour le
trésor. Nous constatons, aujourd'hui quelques difficultés dans
leur application pratique.
En effet il s'agit de marchandises acceptées sur le
territoire douanier en suspension temporaire des droits et taxes normalement
exigibles et qui sont manipulées par leur propriétaire :
Ø du fait que le pays est confronté à des
engagements de recettes vis-à-vis des partenaires au
développement. A cause de cet objectif budgétaire, des quotas
sont fixés et imposés aux services pourvoyeurs de recettes
(Douanes, Impôts, etc.). L'importation est donc encouragée par
l'Etat pour avoir plus de recettes, ce qui constitue un handicap à
l'émergence du secteur industriel. Il est à noter qu'au Mali, la
contribution des recettes douanières dans le budget est trop importante
(plus de 50%) si nous savons qu'en France elle ne représente que 14%.
Dans ce cas de figure, plus ce taux est faible mieux l'économie se porte
et les industries deviennent concurrentielles et performantes. Cette
hypothèse encourage les importations des produits finis. L'Etat doit
compter sur les recettes des industries et d'autres secteurs d'activités
et non sur les droits de passage des marchandises.
Ø le fait que certaines dispositions des RED, de
l'UEMOA et de l'OMD, qui visent à accorder des faveurs aux industriels
et aux opérateurs économiques, ne sont pas respectées par
l'Etat. Ces transgressions n'aident pas les industries nationales dans toutes
leurs fonctions industrielles (stockage, transformation, utilisation,
distribution). Ces structures, étatique (RED),
sous-régionale (UEMOA) et internationale (OMD)
luttent, toutes, pour une détaxation fiscale en diminuant les droits de
douane. Cet état de fait vise à minimiser les importations des
produits finis, de diminuer les recettes douanières de l'Etat et de
maximiser les exportations des produits fabriqués afin de permettre
à nos industries d'être compétitives et
concurrentielles.
En il apparaît alors que seul un contrôle douanier
rigoureux est en mesure de garantir la régularité des
opérations relatives des régimes économiques.
Par conséquent le service des douanes doit être
particulièrement quant au respect des engagements souscris par les
usagers et qui représente une sorte de garde fou pour tout
« dérapage ».
C'est pourquoi « l'État doit assumer la
responsabilité d'obtenir et de maintenir le plein emploi par une
politique appropriée ».
CONCLUSION :
Loin d'être un frein au commerce, elle entend jouer
pleinement son rôle dans l'effort national de certains grands travaux
comme (le projet de construction du 3ème pont de Bamako,
le projet de construction d'un échangeur multiple au rond point de la
paix, le projet de construction de l'hôpital du Mali, le projet
d'extension de l'aéroport de Bamako Sénou ...
Ce pendant l'économie du Mali est restée dominer
par le secteur primaire et notamment l'agriculture. Les secteurs secondaire et
tertiaire sont peu développés. L'agriculture est
confrontée à des difficultés récurrentes :
sécheresse, baisse du prix des matières premières
produites comme le coton, hausse des coûts de production (intrants et
carburants...). Le secteur industriel étant peu développé
le Mali importe une grande partie des biens de consommations.
La croissance réelle du Produit Intérieur Brut
(PIB) est estimée à 5,3% en 2006 contre 6,1% en 2005 et
l'inflation a été contenue en 2006 à 1,5% contre 6,4% en
2005.
Si le taux de pauvreté a reculé sur la
période 2001-2006, il reste très élevé avec une
moyenne nationale de 47,4 % en 2006. Les variations géographiques
sont importantes : en ville, il atteint 47,4 % et en milieu rural
57,6 %. L'
indice
de développement humain (IDH) positionne le Mali en
173e sur 177 en 2007/2008.
Bibliographie :
a.
Ouvrages généraux:
Le petit export (Ghislaine Legrand, Hubert Martini)
édition dunod, Paris 2007,
Management des Opérations du Commerce International
Import - Export (Ghislaine Legrand, Hubert
Martini) 8ème édition, Paris 2007
b. Ouvrage spécial :
Procédure de dédouanement, Principe
généraux (S.C. MAIGA) édition LINO Imprimerie
nouvelle/Bamako
c. Revues :
La revue trimestrielle des douanes n°00-janvier 2003
La revue trimestrielle des douanes n°7&8
3ème et 4ème trimestre 2009.
d. Documents officiels:
Code des douanes du Mali.
e. Mémoires et
thèses :
Mémoire d'Analyse Appliquée
Thème :
Automatisation de la gestion des fournitures consommables.
Présenté par : Boubacar TRAORE pour l'obtention du DUT
à l'Institut Universitaire de Gestion Bamako/Mali. Promotion
2006-2007.
Mémoire de fin d'Etudes.
Thème : Impact
des mesures tarifaires de l'union économique et monétaire ouest
africaine sur le commerce intra-communautaire : cas de la
Société Malienne des Piles (SOMAPIL).
Présenté et soutenu par : Almamy TOURE pour
l'obtention du Diplôme d'Ingénieur des Travaux de Planification et
Conseiller en Gestion des Organisation.
Décembre 1997, Ecole Nationale d'Economie
Appliquée (ENEA) Dakar/Sénégal.
XXIVème promotion.
f. Divers :
Sites internet utiles
www.douanes.gov.ml :
historique, structure et organisation de l'administration des douanes
(17/01/2010/ 16 :01 GMT à Bamako)
www.boyamali.com/iugmali.net
: présentation de l'école d'accueil (17/01/2010/
15 :15 GMT à Bamako;
www.maliweb.net : Conseil
élargi de la direction des Douanes : la modernisation à grands
pas (le 12/02/2010/ 8 :57GMT à Bamako)
www.wikipedia.com:
économie, PIB du Mali 2006, l'Indice de Développement Humain
(IDH) le 8/03/2010/ 12 :49 GMT à Bamako
* 1 _ Créée
à Marrakech en 1994, à la suite du GATT, entrée en
vigueur le 1er janvier 1995, son siège est à
Genève (Suisse). Son but est de promouvoir et de renforcer le
libre-échange dans le monde.
* 2 _ En 1950 de la Convention
portant création d'un Conseil de Coopération Douanière
(CCD), signée à Bruxelles. En 1994, le CCD devient l'Organisation
Mondiale des Douanes, son est siège à
Bruxelles, (
Belgique).
* 3 _ Le code des douanes du
Mali a été crée au même moment que le service des
Douanes en 1960
* 4 _ La convention
internationale pour la simplification et l'harmonisation des régimes
douaniers est signée le 18 mai 1973 à Kyoto, puis
révisée en
1999. La Convention de
Kyoto
révisée est entrée en vigueur en 2006.
* 5 _
www.boyamali.com/iugmali.net
* 6 _ Afrique Occidentale
Française qui, de 1895 à 1958, a regroupé les territoires
de la Guinée française, de la Côte d'Ivoire, du Soudan
(Mali), du Dahomey (Bénin), de la Haute-Volta (Burkina Faso), de la
Mauritanie, du Niger et du Sénégal.
* 7 _ Créé le
27décembre 1945à la suite de la conférence des Nations
Unies de Bretton Woods en juillet 1944. Son but, construire l'Europe dans un
premier temps puis assurer un développement harmonieux dans le monde.
Son siège est à Washington.
www.imf.org/
* 8 _ Terme douanier qui
signifie l'identification et le dénombrement des marchandises.
* 9 _ Instituée en 1975
par le traité de Lagos, elle entre en vigueur en 1977. Son but est de
promouvoir la coopération, l'intégration, une l'union
douanière,... Son siège est à Lagos (Nigéria).
* 10 _Signé à
Dakar le 10 janvier 1994, son siège est à Ouagadougou (Burkina
Fasso)
* 11 _ Système Douanier
Automatisé, logiciel de saisie statistique devenu système
automatisé de dédouanement, développé pour les pays
membres de la CEDEAO et installé dans plus de 80 pays (Europe, Asie,
Afrique et Amérique latine).
La version 2.7 est la dernière version.
* 12 _ Terme militaire qui
désigne un petit groupe de militaires commandés par un caporal ou
un brigadier.
* 13 _ Exemplaire voir
annexe
* 14 _ Fondé en 1828
à Anvers (Belgique), le groupe Bureau Veritas s'est immédiatement
imposé à l'échelle internationale dans son secteur
d'activité. En français Bureau d'Information pour les Assureurs
Maritimes. On objectif était de fournir aux assureurs toutes les
informations requises. Désigné le 12 janvier 2007 par le
gouvernement de la République du Mali pour l'exécution du
programme de vérification des importations.
* 15 _ Exemplaire voir
annexe
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