2.3.3 Proposition des différentes tables
Table 1 : Géomorphologie
Unité topographique
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Pente
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Extension
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Processus d'érosion
dominant
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Etat de surface
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Forme dominante
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Plateau
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Talus
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Glacis
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Bas-fond
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Table 2 : Climat
Elément
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Station
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Valeur moyenne
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Coordonnées de la station
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Précipitations
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Températures
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Evaporation
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Humidités relatives
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Table 3 : Voie de communication
Type
Nombre
Longueur
Route non revêtue
Piste rurale
Table 4 : Etablissements humains
Type
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Nombre par type
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Nombre de ménage par type
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Circonscription d'attache
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Village
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Hameau
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Campement
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Table 5: Végétation
Type
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Extension
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Espèce dominantes
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Recouvrement moyen
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Densité
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Broussai lle
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Savane
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Cordon ripicole
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Table 6 : Culture
Type
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Extension
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Cultures dominantes
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Recouvrement moyen
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Densité
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pluvial
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irrigué
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maraîchage
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jachère
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Hydrologie
Table 6 : Réseau hydrographique
Cours d'eau
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Superficie (km2)
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du
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BV
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Longueur du CE
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Type de réseau
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Goroubi
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Tyala
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Sibili Goungou
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Table 7: Hydrométrie
Station de
jaugeage
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Cote
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Débit liquide
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Débit solide
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Débit spécifique
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Charge solide
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Granulométrie des alluvions
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Djongoré
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Tamou
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2. 4. Perspectives : acquisition et traitement des
données
2.4.1. L'acquisition des données
(NONGUIERMA, 1996) souligne que pour mettre en place un
système d'information géographique appliqué à
l'hydrologie notamment pour l'évaluation des volumes d'eau
ruisselés, deux types de données sont indispensables les
données climatiques et les facteurs physiographiques qui comprennent
toutes les caractéristiques dépendantes du bassin versant et qui
sont en interaction complexe (le sol, la végétation, l'occupation
du sol...). En 1986, SOURIS distingue dans la constitution d'une base de
données l'information graphique et l'information descriptive. Selon que
les données soient descriptives ou cartographiques, le processus
d'acquisition et de collecte varie.
2.4.1.1. L'information cartographique
L'information cartographique informe sur la situation
géographique et la forme des objets spatiaux (leur emplacement et
leur géométrie). Cette information est obtenue à l'aide
des supports cartographiques (carte topographique, carte géologique et
carte
pédologique) et/ou des images (photographies
aériennes et images satellitales). Elle décrit la localisation et
la forme des objets géographiques.
L'acquisition des données cartographiques est donc un
travail de cartographie qui consistera à faire une comparaison entre
différentes situations du paysage et de suivre son évolution
à une échelle tant spatiale que temporelle : analyse
diachronique. L'accent sera mis dans cette partie sur un certain nombre de
thèmes tels que, la mise en culture, la végétation,
l'évolution du réseau hydrographique, etc. Cette méthode
appelée aussi méthode indirecte se fera à partir des
photographies disponibles notamment celles de 1975, de 1996 et des images
satellitales. En effet, ces dernières permettent de voir les changements
intervenus dans le paysage. Le témoignage des habitants permettra de
mettre en évidence la dynamique du paysage
accélérée par une pression anthropique croissante et de
compléter les données cartographiques.
La reconstitution constitue donc un travail multidisciplinaire
comprenant de la photointerprétation, de la
télédétection, et de la cartographie assistée par
ordinateur permettant de suivre l'évolution de la dynamique tant
à l'échelle spatiale que temporelle de l'aire «Ayi
noma». De plus, elle permet de mieux réfléchir sur les types
d'intervention pour venir en aide à une population rurale durement
touchée par la pauvreté et les aléas climatiques notamment
les sécheresses successives depuis une trentaine d'années dont
les effets sont encore d'actualité.
L'acquisition de l'information cartographique est
composée de plusieurs étapes : en effet, (TSAYEM, 1999), montre
comment à partir des photographies aériennes on peut analyser
à l'aide d'un système d'information géographique la
distribution spatiale de différents types d'occupation du sol. La
méthodologie utilisée dans son travail a consisté à
numériser, géoréférencer puis mosaïquer les
images à l'aide d'un référentiel de projection
géométrique UTM.
· La numérisation ou la
digitalisation
La numérisation ou la digitalisation est une
opération qui consiste en une traduction des informations
géographiques du format analogique de la zone cible en format digital
à l'aide d'un scanner et des logiciels appropriés (Arc View, Arc
info, Map info...). Les données dont nous disposons à ce niveau
concernent la pédologie (carte pédologique de reconnaissance du
plateau de Dyabou au 1/50.000), la topographie
(carte topographique de Kirtachi 3d au 1/50.000 et la feuille
de Kirtachi au 1/200.000), et l'occupation du sol (carte d'occupation du sol de
Tamou au 1/50.000) et géologique (carte géologique de la zone au
1/100.000). D'autres sont à acquérir : il s'agit des images
satellitales disponibles dans les différentes institutions de recherche
comme l'AGRHYMET.
· Le mosaiquage des fichiers
Le mosaiquage est une opération qui consiste à
assembler automatiquement les fichiers images numériques ou des
photographies scannées adjacentes avec superposition des zones de
coïncidence et en fonction de leur position géographique. La
mosaïque ainsi obtenue sert de support pour l'établissement des
cartes d'occupation du sol, du réseau routier etc...
· Le
géoréférencement
Une image ou une photographie scannée n'est peut
être une information exploitable que si elle est
référencée dans un système géographique bien
structuré. Le géoréférencement consiste à
appliquer à un objet une référence spatiale. Il s'agit
donc de le situer dans un système de coordonnées (X,Y
correspondant à la latitude et la longitude) en le calant par rapport
à un géoïde le plus approprié (le moins
déformant) à notre secteur d'étude. Il peut s'agir d'un
référentiel régional plus précis par exemple un WGS
84.
· L'extraction de l'information
L'image ainsi numérisée et
géoréférencée sert de support pour l'extirpation
des couches d'information. Ces informations seront complétées et
corrigées par des échantillonnages sur le terrain.
Les informations ainsi collectées sur les
différents objets et caractéristiques géométriques
forment la base de données cartographique qui donne toutes les
informations nécessaires sur la géométrie des objets
spatiaux notamment leur emprise, leur évolution, leur position ...
La méthode d'étude du paysage basée sur
la cartographie, la télédétection et la
photointerprétation est appelée méthode du dessus n'offre
qu'une seule vision du paysage (ROUGERIE, 1985) cité par MERCIER en
2004. Ainsi, quand on sait que le paysage possède plusieurs dimensions,
il convient de les explorer pour mieux comprendre sa complexité et mieux
appréhender ses différentes facettes (MERCIER en 2004). C'est
pourquoi, outre la reconstitution du paysage, nous devrions aussi faire une
analyse du dedans. En effet, le paysage est si riche et si complexe que son
étude exige une appréhension à la fois du dessus et du
dedans (ROUGERIE, 1985) cité par MERCIER en 2004. C'est pourquoi, les
données cartographiques devront être complétées par
les informations descriptives.
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