Analyse Du Comportement Du Consommateur Dans Le
Marché Algérien Des Assurances
!
Cas : SALAMA Assurance Algérie
Mémoire de fin de
sicle
Elaboré par:
Mohammed Daddi Hammou
Juillet 2010
Remerciement
Je tiens à remercier en premier lieu
ALLAH, le tout puissant, qui m'a donné le courage et la
volonté pour bien mener ce modeste travail.
Ainsi, je me permets d'exprimer ici mes sincères
reconnaissances à :
Mr LAZHAR CHINE, mon encadreur pour ses pertinents
conseils et ses orientations.
Mr HADJ MAHAMMED le DG de SALAMA Assurance ; de
m'avoir bien accueilli au sein de la compagnie et ses orientations
précieuses.
Mr R.ADEL mon promoteur qu'il m'a assistés durant
tout le stage pratique.
Les responsables et le personnel des agences, et
particulièrement Mr H.S.BRAHIM, qui m'ont apporté toute
l'assistance nécessaire durant toute la période de mon stage
pratique.
L'ensemble de mes enseignants qui m'ont accompagné
tout au long de mon cursus universitaires.
Au personnel de la bibliothèque de l'ENSSEA qui ont
mis à notre disposition la bibliographie nécessaire.
En fin, je tiens à remercier toute personne ayant
contribuée de prés ou de lion à l'élaboration de ce
mémoire.
Dédicaces
Je dédie ce travail à :
A mes chers parents,
A mes soeurs, mes frères et leurs conjoints,
A mes neveux et nièces,
A toute ma famille,
A tous personnels de LEADER MARK,
A tous mes amis,
A tous ceux que j'estime.
Introduction générale
L'être humain au coure de son existence, est constamment
exposé à des risques qui peuvent porter atteinte à sa
personne, à son patrimoine ou aux bien de ceux qui font partie de la
communauté dans laquelle il vit.
La réalisation de ces risques peut lui causer un
dommage ou lui faire encourir une responsabilité. Or, la charge de
dommage subi ou de la responsabilité encourir excédent souvent
ses propres capacités et ne peuvent être supportés que par
une collectivité dans le cadre d'un système de répartition
plus ou moins organisé. En effet, la contribution financière
d'une mutualité de personnes soumises à la prévention de
risques permettra l'indemnisation des dommages subis par la marge
touchée. Cette forme d'organisation est appelée
communément l'assurance.
A la transition vers l'économie du marché,
l'Algérie a enregistré une diversité, en nombre et en
genre de sociétés d'assurance. En fait, et à l'instar des
autres secteurs de l'économie, cette diversité a crée une
concurrence poussant ces compagnies à s'inquiéter le plus en plus
de la gestion et la satisfaction de leur clientèle, et ce afin de bien
répondre à ses besoins. La nouvelle devise est la suivante :
« Le client est au coeur de la discision marketing, il est
nécessaire de le connaitre, de l'identifier, et de comprendre son
comportement pour fonder une politique de marketing efficace. »
Pour développer alors une vision client et
améliorer la qualité des produits qui lui sont proposés,
Le but de ce présent travail est de rependre à la
problématique suivante : quels sont les facteurs qui
influencent sur le comportement du consommateur en produits
d'assurance?
Afin de répondre à cette problématique,
il s'avère nécessaire de répondre aux questions
intermédiaires suivantes :
§ Quels sont les critères de choix d'une compagnie
d'assurance ?
§ Quel est le degré d'importance de chaque
critère dans la décision d'achat d'un consommateur?
§ Quels sont les facteurs qui déterminent le
degré de satisfaction d'un assuré et sa décision de reste
fidèle à son assureur?
§ Quels sont les critères qui déterminent
l'image de SALAMA Assurance ?
§ Quels sont les avantages et les inconvénients de
SALAMA Assurance ?
Pour répondre à toutes ces questions les
hypothèses retenues sont les suivantes :
§ Le consommateur algérien en produits d'assurance
choisi son assureur en fonction des tarifes des prix et la qualité des
produits.
§ Pour améliorer sa part du marché et assurer
une rentabilité de ses clients à long terme ; une compagnie
d'assurance doit se préoccuper seulement de la qualité technique
de ses services.
§ Il est plus rentable pour une entreprise d'acquérir
des nouveaux clients pour vendre plus ses produits, plutôt que conserver
et fidéliser ses clients actuels et leur fourni maximum de produits.
§ L'image d'une compagnie d'assurance dépende
essentiellement de l'aménagement de ses agences et de la
publicité.
Afin d'adopter des éléments de répons
à toutes ces interrogations, nous avons envisagé d'utiliser la
méthodologie suivante :
Le premier chapitre consacré à la
présentation de quelques concepts et définitions sur le
consommateur et son comportement.
Dans le seconde chapitre on va traiter les aspects liés la
relation entreprise/client, ainsi que on appréciera l'importance et la
nécessité pour une entreprise d'obtenir un avantage concurrentiel
en établissant une stratégie orienté vers la satisfaction
et la fidélité du client.
Dans Le troisième chapitre on tentera de donner un
aperçu sur le secteur des assurances en Algérie ainsi que la
présentation de SALAMA Assurance Algérie qui représente
l'organisme d'accueil pour effectuer notre stage pratique.
Le quatrième chapitre portera sur la présentation
théorique des enquêtes par sondage et ses principales
étapes, la construction de l'échantillon à étudier,
le questionnaire et sa représentation, et la réalisation de
l'étude.
Dans le cinquième chapitre on va présentera
l'analyse et l'interprétation des résultats de sondage par une
analyse descriptive, puis les tableaux croisés, ensuite une
troisième interprétation des résultats par l'AFCM et les
modèles M-LOGIT.
Enfin, nous terminerons notre travail par une conclusion
générale qui contiendra la synthèse de notre travail, et
les réponses aux questions posées au niveau de la
problématique, ainsi que certaines recommandations.
Introduction :
Devant les évolutions et les bouleversements
engendrés par l'ouverture du marché, la compréhension du
consommateur devenue indispensable pour l'entreprise à
l'élaboration des produits, des prix, des modes de distribution et
planification des stratèges marketing.
Le présent chapitre s'attache à
l'étude du comportement de cet agent dans le marché ;
Nous présenterons en premier temps quelque concepts
et définitions sur le consommateur et son comportement ainsi que le
rôle ou l'impact de cette discipline sur la stratégie de
l'entreprise, pour passer à la suite aux facteurs qui influencent la
décision d'achat d'un consommateur et en fin les principales phases qui
caractérisent une décision ou un processus d'achat.
Section 1 : généralité sur le
comportement du consommateur
Nous allons développer dans cette parité les points
suivants :
1- Qu'est ce qu'un consommateur ?
2- Qu'est ce qu'un comportement du consommateur ?
3- L'impacte de comportement du consommateur sur la
stratégie d l'entreprise.
1-Qu'est ce qu'un consommateur1(*) ?
Un consommateur peut se défini comme
étant un individu qui a la capacité d'acheté des biens et
des services, offres en vente, dans le but de satisfaire des besoins, des
souhaites des désirs, à titre personnel ou pour son entourage.
De cette définition on pourrait dire qu'un
individu est un consommateur, cependant la façon de consommer
diffère d'un individu à l'autre.
Il faut donc faire la distinction entre un agent
d'achat et un agent de consommation, celui qui achète un produit n'est
pas forcément celui qui le consomme.
En effet, il existe trois types de consommateur :
· L'ancien consommateur est une personne qui s'est
détournée du produit ou d'une marque voir d'un service
après avoir l'acheter ou utiliser.
· Le non consommateur absolu est une personne que n'a ni
les moyennes , ni les gouts, ni les caractéristiques culturelles,
ni de proximité pour entrer en contacte avec une offre et y
répondre, autrement dit cette personne ne risque absolument pas
d'acheter le produit en question.
· Le non consommateur relatif, contrairement au cas
précédent Le non consommateur relatif serait en mesure d'acheter
le produit si certaines conditions actuelles étaient modifiées.
2-Qu'est ce qu'un comportement du
consommateur ?
Les études consacrés à comprendre
le comportement du consommateur ne sont pas très
nombreuses et remonte à quelques années d'ici.
On va retenir on ce qui se suit quelques définitions
des différents auteurs :
· L'étude de comportement du consommateur a
pour objet les processus en jeu lorsque des individus ou des groupes
choisissent, achètent, utilisent ou éliminent des produits, des
services, des idées ou des expériences pour satisfaire des
besoins ou des désirs1(*).
· « l'analyse du comportement du
consommateur cherche à identifier les déterminants de ce
comportement (besoins, motivations, attentes, critères de choix, etc.)
en vue de permettre à l'entreprise de s y adapter ou de les influencer
dans une vision concurrentielle. On se situe dans une perspective
dynamique » explique Bernard Pras2(*).
· le comportement du consommateur comprend en
définitive toutes les activités physiques et mentales
nécessaire pour prendre des décisions dans un marché,
ainsi que les conséquences qui se déroulent de cet achat. Cette
étude porte donc sur la perception de l'individu, les interactions entre
les individus et son environnement et/ou avec les entreprises3(*).
· Le comportement du consommateur représente
l'expression des efforts des individus pour satisfaire leurs besoins et leurs
désirs centrés sur la consommation, dans cette optique le
comportement du consommateur se définit comme
étant « l'ensemble des actes des individus directement
reliés par l'achat et l'utilisation des biens économiques ou des
services, ceci en englobant les processus de décision qui
précèdent et déterminent l'acte ».
Cette définition regroupe les trois dimensions clefs
suivantes :
L'ensemble des actes des individus :
Cette dimension signifié que
l'analyse du comportement du consommateur ne se limite pas à l'achat
proprement dit, mais qu'il s'étende aussi à l'ensemble des actes
qui l'entoure, en ce sens, visite un magasin, demande de l'information sur un
produit, utilise des services constituent des actes de consommation.
L'achat des biens économiques et de
service :
Afin de comprendre le comportement du
consommateur, il faut connaitre ce qui se passe avant, pendant et après
l'achat.
Les processus de décision qui
précèdent et déterminent ces actes :
Chaque acte de consommation consiste l'aboutissement d'un
processus de décision, nous parlons ainsi de choix d'un magasin en
sous-entendant les critères de décision qui ont fait qu'un
consommateur a chosé un magasin plutôt qu'un autre, mais parlons
aussi du processus de recherche d'information en décrivant les
médias de communication utilisés par un consommateur pour obtenir
des renseignements sur un produit donné.
3-L'impacte de comportement du consommateur sur la
stratégie d l'entreprise1(*) :
On s'interroge ici, pourquoi les responsables, les
publicitaires et les professionnels du marketing, s'intéressent-ils au
comportement du consommateur ?
Tous simplement par ce que une bonne connaissance de ce
comportement aide à vendre. L'un des principes fondamentaux du
marketing, c'est la satisfaction des besoins du consommateur. Ceci n'est
possible que si les responsables marketing connaissent-mieux que leurs
concurrents les gens ou les entreprises appelées a utiliser les produits
ou les services qu'ils cherchent à vendre.
La réaction d'un consommateur consiste le test
ultime de réussite d'une stratégie marketing. Les données
portant sur les consommateurs aident les entreprises à définir
leur marché et à identifier les risques et les
opportunités d'une marque. Enfin, dans le mande fou que nous vivons,
rien n'est durable, cette connaissance aide à garantir le produit
demeure adapté à son marché principal.
Section 2 : les facteurs influençant le
comportement des consommateurs 1(*)
Le comportement d'achat d'un consommateur subit l'influence de
nombreux facteurs : culturels, sociaux, personnels et psychologiques.
Nous allons les examiner dans ce qui suit :
1- Les facteurs culturels :
1.1 La culture
Dés le jour de sa naissance, l'homme apprend ses
modes de comportement. Un individu assimile le system de valeurs
caractéristique de sa culture, qui résulte des efforts
passés de la société pour s'adapter à son
environnement, et qui lui est transmis par différents groupes et
institutions tels que la famille ou l'école.
Les responsables de marketing international doivent
faire particulièrement attention aux différences culturelles,
dans la mesure où elles peuvent avoir de profondes incidences sur la
vente de leurs produits et la mise en oeuvre de leurs plans marketing à
l'étranger.
1.2 Les sous- cultures
Au sein de toute société, il
existe un certain nombre de groups culturels ou sous culturels qui permettent
à leurs membres de s'identifier de façon plus précise
à un modèle de comportement donné. On distingue
ainsi : les groupes de générations ; les groupes de
nationalités ; les groups des Religieux; les groups
ethniques ; les groupes régionaux.
1.3 La classe sociale
On rappelle classe sociale : les groupes
relativement homogènes et permanents, ordonnés les uns par
rapport aux autres, et dont les membres partagent le système de valeurs,
le mode de vie, les intérêts et le comportement.
Une classe sociale est mesurée par un certain
nombre d'indicateurs (profession, revenu, patrimoine, zone d'habitation ou
niveau d'instruction) qui influencent la décision d'un consommateur.
2- Les facteurs sociaux :
Un second groupe de facteurs,
centré sur les relations interpersonnelles, joue un rôle important
en matière d'achat, il s'agit des groupes de référence
(notamment la famille), et des statuts et rôles qui leur sont
associés.
2-1 les groupes de
référence :
Dans sa vie quotidienne, un individu est influencé
par les nombreux groupes auxquels il appartient, ces types de groupe sont
appelés groupes d'appartenance.
Ceux-ci interviennent de trois façons : d'abord, les
groupes de référence proposent à l'individu des
modèles de comportement et de mode de vie ; ensuit, ils influencent
l'image qu'il se fait lui-même, enfin, ils engendrent des pressions en
faveur d'une certain confronté de comportement.
2-2 la famille :
Le comportement d'un acheteur est largement
influencé par les déférents membres de sa famille. Il est
en fait, utile de distinguer deux sorts de cellules familiales : la
famille d'orientation, qui se compose des parents et la famille de
procréation formée par le conjoint et les enfants. Dans sa
famille d'orientation, un individu acquiert certaines attitudes envers la
religion, la politique ou l'économie mais aussi envers lui-même,
ses espoirs et ses ambitions. Même lorsqu'il a quitté le nid
familial, il subit toujours l'influence plus ou moins consciente de ses parents
dans certaines décisions d'achat.
2-3 les statuts et les rôles :
Un individu fait partie de nombreux groupes tous au long
de sa vie : la position qui occupe dans chacun de ces
groupes est régentée par un statut auquel correspond un
rôle.
Un rôle se compose de toutes les activités
qu'une personne est censée accomplir, compte tenu de son statut et des
attentes de l'entourage.
Un statut donné correspond à une position
plus ou moins valorisée socialement. Les statuts et les rôles
exercent une profonde influence sur le comportement d'achat.
3-les facteurs personnels 1(*):
Les décisions d'chat sont également
affectées par les caractéristiques de l'acheteur, et notamment
son âge, l'étape de son cycle de vie, sa profession, sa position
économique, son style de vie et sa personnalité.
3-1 l'âge et le cycle de vie :
Les produits et les services achetés par une
personne évoluent tout au long de sa vie. L'individu modifie son
alimentation, ses vêtements, son meuble et ses loisirs.
Le concept de cycle de vie joue aussi un rôle dans
les évolutions des décisions d'achat en matière de
désirs, d'attitudes et de valeurs.
3-2 la profession et la position
économique :
Le métier exerce par une personne donne naissance
à de nombreux achats. Un ouvrier de bâtiment par exemple a besoin
de vêtements, de chaussures de travail, et peut-être une gamelle
pour déjeuner sur le chantier; son directeur achète des
vêtements de luxueux et voyage en avion.
Le responsable marketing doit identifier les
catégories socio professionnelles qui expriment un intérêt
particulier pour ses produits et services.
La position économique d'une personne détermine
largement ce quelle est en mesure d'acheter. Cette position est fonction de son
revenu (niveau, régularité, périodicité), de son
patrimoine (y compris les liquidités), de sa capacité
d'endettement et de son attitude vis-à-vis de l'épargne et du
crédit.
3-3 le style de vie :
Un autre facteur affectant le comportement d'achat est
le style de vie qu'une personne a décidé d'adopter. Celui-ci est
défini comme : un système de repérage d'un
individu à partir de ses activités, ses centres
d'intérêt et ses opinions.
3-4 la personnalité et le concept de
soi :
Tout individu a une personnalité qu'il exprime
à travers son comportement d'achat. Celle-ci s'exprime en
générale sous forme de trait : confiance en soi, autonomie,
sociabilité, adaptabilité, introversion, impulsivité,
créativité....la personnalité est une variable utile pour
analyser la décision d'un individu, pour autant qu'on puisse la mesurer
et la relier aux produis et aux marques.
Une notion voisine de la personnalité est
« le concept de soi » qui décrit la façon
dont un individu se considère et pense que les autres le voient.
4-les facteurs psychologiques1(*) :
Quatre mécanisme-clé interviennent dans la
psychologie d'un individu : la motivation, la perception, l'apprentissage
et l'émergence de croyance et attitudes.
4-1 la motivation :
Les besoins ressentis par un individu sont de nature
très déverse. Certains sont biogéniques, issus
d'états de tension psychologique tels que la faim, la protection,
l'affection..Etc., d'autre psychogéniques, engendré par un
inconfort psychologique tel que le besoin de reconnaissance. La plupart des
besoins, latents ou conscients, ne poussent pas nécessairement
l'individu à agir. Pour que l'action intervienne, il faut en effet que
le besoin atteint un niveau d'intensité suffisante pou devenir un
mobile.
Le comportement individuel n'est, par conséquent,
jamais simple et peut correspondre à la mise en jeu de facteurs plus ou
moins profonds.
Lorsqu'un client regarde des ordinateurs, il n'est pas
seulement sensible aux performances, mais réagit mentalement à
d'autres caractéristiques. La forme, la taille, le poids, la
matière, la couleur de l'appareil sont autant d'éléments
susceptibles de déclencher des émotions. Aussi le fabricant
doit-il, lors da la conception du produit, étudier la capacité
des éléments visuels et tactiles à provoquer des
sentiments susceptibles de stimuler ou au contraire d'inhiber l'achat.
4-2 la perception :
Un individu motivé est prêt à
l'action. La forme qui prendra celle-ci dépend de sa perception de la
situation.
La perception est le processus pour lequel un
individu choisit, organise et interprète des éléments
d'information externe pour construire une image cohérente du monde qu'il
entoure.
Plusieurs individus soumis au même stimulus peuvent
en avoir des perceptions défirent selon l'environnement qui les entoure
et selon leurs caractéristiques personnelles.
4-3 l'apprentissage :
Lors qu'il s'agit, un individu se trouve soumis aux
effets directs et indirects de ces actes, qui influencent son comportement
ultérieur.
On appelle « apprentissage » les
modifications intervenus dans le comportement d'une personne à la suite
des ses expériences passées.
La plupart de nos comportements sont appris.la
théorie de l'apprentissage s'appuie sur cinq concepts : le besoin,
le stimulus, l'indice, la réponse et le renforcement.
4-4 les croyances et attitudes :
A travers l'action et l'apprentissage, l'individu forge
des croyances et développe des attitudes. A leur tour celle-ci
influencent son comportement.
Une croyance correspond à un
élément de connaissance descriptive qu'une personne entretien
à l'égard d'un objet.
Une attitude résume les évaluations
(positive ou négative), les réactions émotionnelles et les
prédispositions à agir vis-à-vis d'un objet ou d'une
idée.
Les attitudes permettent à un individu de
mètre en place des comportements cohérents à
l'égard d'une catégorie d'objets similaires. Il n'a pas en effet
à réinterpréter la réalité à chaque
fois : ses attitudes lui fournissent une structure d'accueil. Les
attitudes d'une personne s'agglutinent en réseaux logiques et chercher
à modifier l'un d'entre eux peut requérir un bouleversement de
l'ensemble.
Une entreprise a donc avantage à adapter ses
produits aux attitudes préexistantes plutôt qu'à chercher
à les transformer.
Section 3 : Le processus d'achat et ses
étapes1(*) :
Un responsable marketing doit aller au-delà d'une
simple identification des influences s'exerçant sur l'acheteur et
comprendre comment ce dernier prend ses décisions. Il lui faut savoir
qui prendre la décision ; de quel type de décision il
s'agit ; et quelles ont les étapes du processus.
1-Les rôles dans une situation
d'achat :
On peut identifier jusqu'à cinq rôles dans
une situation d'achat :
v L'initiateur : c'est celui qui, pour la
première fois, suggère l'idée d'acheter le produit.
v L'influenceur : toute personne qui a un impact
sur la décision finale.
v Le décideur : c'est une personne qui
détermine l'une ou l'autre des déférentes
démontions de l'achat : faut-il
acheter ?où ?quand ?quoi ?et comment ?
v L'acheteur : c'est celui qui
procède à la transaction proprement dite.
v L'utilisateur : c'est celui qui consomme ou
utilise le produit ou le service.
Les responsables marketing entreprennent des
études pour déterminer les rôles et l'influence relative
des déférents membres de l'unité de prise de
décision, de façon à mieux définir les
caractéristiques de son produit et la cible de ses actions marketing.
2-la décision d'achat :
La décision d'achat est une résultante
d'un comportement complexe du consommateur afin de satisfaire ses besoins et
ses désirs.
En effet, il existe deux types de décisions
d'achat :
a) Les décisions d'assortiment ;
b) Les décisions marchées.
a) Les décisions d'assortiment :
Englobent toutes les décisions nécessaires
afin de déterminer les groupes de produites désirés (achat
d'une HI-FI, d'une voiture...Etc.)
b) Les décisions
marchées :
Dans ce cas il ne s'agit pas pour le consommateur
d'identifier le/les produits qu'ils désirent acquérir, mais
plutôt quelques actions dans les marchées afin d'obtenir les
produits en question.
Exemple : choix de la marque, de
l'endroit, du moment, des conditions de vente..Etc. ces deux décisions
ne sont pas forcément indépendantes l'une de l'autre, un
consommateur peut choisir d'abord un point de vent pour en suite faire un choix
du produit. Inversement, il peut considérer qu'il est prioritaire
d'acheter le produit et choisir par la suite le point de vent.
Il arrive même qu'un consommateur choisisse son
assortiment et prend sa décision marchée en même temps,
dans ce cas, le consommateur sait exactement quoi acheter et où
l'acheter.
3-Les étapes de
processus d'achat1(*) :
L'homme marketing cherchant à comprendre le
comportement du consommateur a illustré un modèle qui comporte
les cinq phases caractérisant généralement la
décision d'achat.
Un modèle de processus d'achat
PHILIP KOTLER, Marketing management(p227)
3-1 la reconnaissance du
problème :
Le point de départ du processus d'achat est la
révélation du problème ou besoin. Un besoin peut se faire
manifester en réponse à des stimuli internes ou externes.
Pour l'homme de marketing, l'étape de
l'éveil du besoin revêt une signification particulière.
Elle l'incite à étudier les motivations susceptibles d'être
liées à son produit ou à sa marque.
3-2 la recherche d'information :
Dans cette étape le consommateur cherche
lui-même à se renseigner sur les différentes marques, leurs
avantages, leurs inconvénients.
En acquérant de l'information des
déférentes sources, un consommateur se renseigne sur les produits
concurrents et réduits progressivement son éventail de choix
à quelques marques qui constituent son ensemble de considération.
PHILIP KOTLER, Marketing management(p228)
3-3 l'évaluation des
alternatives :
A mesure qu'il reçoit de l'information, l'individu
s'en sert pour réduit son incertitude quant aux alternatives et à
leur attraits respectifs.
Dans cette perspective, certains concepts fondamentaux
ont pu être dégagés. Le premier est celui d'attribut. Un
consommateur ne cherche pas seulement à savoir si le produit est
« bon »ou « mauvais », mais
comment il se compare à d'autres sur certaines caractéristiques.
Le
deuxième concept est la perception que l'acheteur entretient
vis-à-vis de différentes marques dans chaque un des attributs.
Pour une marque donnée, l'ensemble de ces perceptions constituer
son image.
Enfin le consommateur arrive à former un jugement
à l'égard des différents produits en adoptant une
procédure d'évaluation.
3-4 la décision d'achat :
A l'issus de la phase
d'évaluation, le consommateur dispose d'un ordre de
préférence permettant de classer les différents
produits.
Normalement le produit qu'il achète devrait
être celui qu'il préfère, cependant ; plusieurs autres
facteurs peuvent affecter sa décision finale.
De l'évaluation des alternatives à la
Décision d'achat1(*)
PHILIP KOTLER, Marketing management(p230)
Le premier facteur et lié à l'attitude
d'autrui, l'amplitude de cette influence dépende de deux
éléments :
· L'intensité de l'attitude négative
d'autrui face au produit préféré par le
consommateur.
· La volonté de s'y conformer.
Plus l'attitude des autres sera défavorables et
plus la personne subira leur ascendant, moins son intention d'achat sera
affirmé.
Le deuxième facteur est lié aux
facteurs « situationnels imprévus ».
On ne peut donc jamais considérer
l'intention d'achat comme un indicateur infaillible du comportement.
3-5 le comportement post-achat :
Après avoir acheté et fait
l'expérience du produit, le consommateur éprouve un sentiment de
satisfaction ou au contraire de mécontentement qui déclenche par
fois certains comportements (réclamations, changement de marque).
3-5-1 la satisfaction :
La satisfaction obtenue dépend des attentes du
consommateur et de la performance perçue du produit. Si celle-ci
correspond aux attentes, le consommateur sera satisfait, dans le cas contraire
il éprouvera un certain dépit.
3-5-2 Les action post-achat :
Le niveau de satisfaction du consommateur
détermine son comportement ultérieur.
Un consommateur satisfait a
tendance à acheter le même produit lors de prochain achat. Un
client mécontent réagit différemment.
3-5-3 l'utilisation du produit :
Il y'a encor une dernière étape qu'un
responsable marketing doit analyser : c'est la manière dont les
acheteurs utilisent le produit et s'en débarrassen
Conclusion :
Le comportement de consommateur est un processus permanent
qui décrit la façon ou la manière d'agir d'une personne
pour satisfaire ses besoins et ses désirs.
Le consommateur constituer un acteur important dans le
marché, son comportement est influencé par un ensemble de
facteurs culturels, personnels, psychologiques et sociaux.
Dans la plupart du temps, la décision d'achat d'un
consommateur se compose de cinq phases successives, la reconnaissance du
problème, la recherche d'information, l'évaluation des
alternatives, la décision d'achat et le comportement post-achat.
Afin de comprendre mieux le comportement de ce
consommateur, nous allons prendre le cas du consommateur algérien dans
le marché des assurances.
Nous allons d'abord voire les aspects liés la
relation entre les compagnies d'assurance et leurs assurés ; c'est
l'objet du chapitre suivent.
Introduction :
Le client est au jour d'hui la ressource la plus rare de
l'entreprise, d'où la nécessité de le connaitre et
comprendre ses attentes, mais aussi anticiper ses besoins pour gagner et
conserver à son niveau maximum la confiance de ses clients. En effet:
les clients n'achètent plus seulement les produits d'une marque, mais
ils achètent une relation avec l'entreprise dans laquelle ils ont
confiance pour les représenter si un problème survient.
Le présent chapitre illustre dans un premier point
l'offre et la demande en produit d'assurance, le deuxième point traite
la question sur la gestion de la relation client et en dernier point la gestion
de la clientèle dans le secteur de l'assurance.
Section 1 : offre et la demande en produit
d'assurance.
La mise en oeuvre des réformes économiques
engagé dés la fin de la décennie écoulée,
impose aux intervenants économiques algériens et aux entreprises
de s'adapter aux mutations en coure.
L'économie algérienne s'était
caractérisée dans le passé par une forte planification
centralisée. La transition d'un tel système fortement
centralisé et peu organisé vers une économie de
marché exige une adaptation aux changements en cour. Vu
l'économie l'assurance est devenu l'objet d'analyse économique
qu'à partir du moment où leur impacte économique et
financier est devenu important, impact négligé par le
passé.
Les réformes économiques des entreprises
Algériennes depuis les années 80 ont donné lieu à
des profondes transformations sur le plan économique et à une
nouvelle configuration du secteur, tout en traçant des perspectives de
nouvelle évolution dans ce secteur1(*).
Le système de financement d'une économie
donnée est un bon indicateur de son fonctionnement, en particulier dans
le contexte d'une économie de marché.
Le développement des institutions et les
progrès en matière d'intermédiation bancaire ont
entraîné l'évolution et la diversité des instruments
de financement. Les nouvelles technologies de transmission de données et
les progrès en informatique sont à la base de
l'amélioration extraordinaire de leurs procédures de
recouvrement.
L'assurance ne put être qu'une cause de
bénéfice pour le sociétaire, elle le garantit contre les
pertes réelles éprouvées par des sinistres, pouvant causer
leur destruction totale ou partielle. Alors nous essayons d'étudier la
relation assurance/client de façon déterminante.
L'assurance crée la sécurité, il
s'agit d'un besoin essentielle pour l'homme, elle permet à
l'assuré de ne pas craindre l'éventualité d'un
catastrophe. Elle est également un phénomène de
civilisation, de même un facteur de développement
économique.
Nous savons bien, que la demande et l'offre des biens
reprisant le résultat de préférence du consommateur et des
décisions des l'entreprises. Par-là l'équilibre sur le
marché d'assurance est confronté par le théoricien
néo-classique au modèle d'équilibre
générale. Cela dirige vers les hypothèses de la
concurrence parfait, l'ajustement par des mécanismes du marché
suppose en particulier une information transparente et accessible à
tous. Or, non seulement l'information est incomplète est souvent fausse,
mais l'accès à l'information est souvent asymétrique.
Cette asymétrie selon les néoclassique est une
caractéristique essentielle du marché d'assurance.
Ces ajustements par les mécanismes
du marché, ne sont que des moyens qui permettent d'organiser des
échanges mutuellement bénéfiques de biens et d'induire la
transformation de ces biens d'une catégorie à l'autre.
La demande et l'offre considérées dans ce
travail sont des quantités globales, concernant un bien donné. On
parle, alors de fonction de demande ou d'offre du produit d'une industrie ou
d'une branche économique. Le marché est constitué de
toutes les propositions d'achat et de vente relative à une prestation
donnée. Les demandes et les offres individuelles sont
agrégées afin d'obtenir des valeurs globales.
Section 2 : La gestion de la relation client
Dans notre société l'information est devenue
un élément essentiel pour assurer un avantage concurrentiel aux
entités qui savent l'utiliser s'est le constat qui explique pour quoi
les entreprise se précipitent à mettre en place
des système de collecte et de traitement de données
toujours plus performant.
D'un autre coté, le marketing a beaucoup
évolué, passant du marketing de masse au marketing
personnalisé : le « one to one ». La
notion C.R.M1(*) n'est pas
novatrice car elle reprend l'ensemble des processus de prospection et de
fidélisation existant. Le C.R.M est une stratégie d'entreprise
centrée sur les prospectes et les clients. Elle se met en oeuvre
tactiquement dans le bute d'acquérir de nouveaux clients, étendre
la relation commerciale avec eux et les fidéliser.
Et donc, la satisfaction du client et plus que jamais au
centre des préoccupations des entreprises de la relation client,
comprendre les clients et leurs attentes, les fidéliser, les encourager
à consommer d'avantage. Le C.R.M a pour objet d'identifier, attirer et
conserver les meilleurs clients et d'en retirer un chiffre d'affaires et
rentabilité.
Ainsi le
C.R.M englobe l'ensemble des activités et des processus que doit
mètre en place une entreprise pour intégrer avec ses clients et
ses prospects afin de leur fournir des produits et des services
personnalisés adaptés à ses besoins. Les entreprises ont
de plus en plus recours à une approche de type de C.R.M, afin de se
différencier.
En effet, la banalisation de l'offre, une exigence accrue
du client les entreprises à faire évoluer leur offre dans le sens
d'une plus grande personnalisation. Afin de parvenir à cet objectif,
l'entreprise est terme de s'adapter à la profession des canaux
d'accès parallèles et en particulier internet.
Il serait important de nous centrer sur les
caractéristiques et les outils du C.R.M afin de comprendre les objectifs
de son utilisation.
2-1
définition : « Le C.R.M
ou la gestion de la relation client consiste à ressembler des
informations détaillées et individualisés sur les
clients et a gérer avec soin tous les moments de contact avec eux en vue
de maximiser leur fidélité à
l'entreprise »2(*)
C'est une stratégie de l'entreprise orienté
vers la satisfaction et la fidélité du client. Elle est
axée sur le marketing différencié, personnalisée
one to one. il repose sur deux (02) principes :
Ø Tous les clients ne sont pas égaux ;
Ø Le comportement suit la promesse et la
récompense.
Le C.R.M ouvre essentiellement trois(03) fonction de
l'entreprise : la vente, le marketing et le service client. Les outils qui
existent sont conçus avec une approche intégrée en
supportant ces trois fonctions ou bien restent limitées à une
seule tâche.
Les objectifs et les actions du C.R.M :
Le C.R.M peut se diviser dans ses actions et ses
objectifs par rapport au client en quatre (04) étapes, faisant appel
à des concepts et technologies variées.
a) Connaître le
client : l'entreprise doit rassembler les informations lui
permettant de décrire et de caractériser sa clientèle, de
la positionner sur son marché et de détecter de nouveaux
segments. Tous les moyens technologiques existent aujourd'hui pour
constituer, gérer et analyser des quantités massives de
données. Gérer la relation client consiste à valoriser son
capital client. D'un point de vue technique, Le C.R.M implique de capturer, au
niveau de l'entreprise, l'ensemble des données clients, collecte en
interne ou auprès d'organisation extérieurs et de les
intégrer dans une base de données.
b) Choisir les clients : les
étapes suivants consistent à analyser ces données avec les
techniques les plus évoluées - Datamining - analyses statistique
- et à rendre les résultats accessibles à tous les canaux
d'interaction avec les clients.
Le Datamining permet
d'analyser et d'interpréter un gros volume de données, de
déférant source afin de dégagé des tendances de
ressembler les éléments similaires en catégories
statistiques et de formuler des hypothèses. A partir des informations
collectées, l'entreprise pourra obtenir des réponses objectives
sur lesquelles fonder son stratège opérationnel. La
centralisation des données clients doit ainsi faciliter le pilotage de
touts les activités de la société. En effet, l'information
décisionnelle (business intelligence et Datamining) permet
d'élaborer les diverses composante de la stratégie (commerciale,
marketing, canaux de vente, fidélisation) et fourni tous les tableaux de
bords nécessaires.
c) Conquérir de nouveaux
clients :
La mise en ouvre d'ne stratégie orientée
client concerne l'ensemble du processus commercial. Les nouveaux canaux de
vente (télévente, commerce électronique,...) créent
des opportunités métiers. De nouveaux outils
(sales force automation) permettent aux commerciaux de mieux gérer leur
activité et d'augmenter leur efficacité en construisant leurs
propositions en interaction directe avec le client.
d) Fidéliser les meilleurs clients :
Les programmes de fidélisation
bénéficient de nouvelle possibilité technologiques :
telle que la carte à mémoire, le service après vente
devient l'occasion privilégiée de concrétiser une relation
personnalisée et durable avec le client, on lui proposant une offre
encor mieux adaptée à ses besoins. Le secteur idéale de
cette relation est le centre d'appel (call center) qui permet d'orchestrer tout
les éléments da la stratégie client, depuis la base de
connaissance qui fournier la mécanique du client nécessaire
à cette relation « one to one », jusqu'au
scénario personnalisée qui guide l'entretien pour lui
présenter une offre adaptée à ces besoins. Cette
qualité de service supplémentaire permet à l'entreprise
d'améliorer en permanence sa connaissance du client, d'affirmer sa
stratégie et d'accroitre son efficacité commerciale.
Aude-là de ce constat, les avantages
procurés par une gestion de la relation client performent, sont de
plusieurs natures : se montre attentif aux besoins du client et
établir des profils permet de rebondir à son contact.
2-2. La stratégie C.R.M :
La gestion de la relation client c'est d'abord et avant
tout une stratégie de l'entreprise, déployée suivant une
méthodologie puis supportée par des technologies. Or, tout comme
il n'y a pris de génération spontanée, la technologie en
soi ne peut faire de miracle. Dès qu'on abord les questions de
stratégie d'entreprise, on pénètre dans un univers
subjectifs où plusieurs se sentent mal à l'aise.
En fait, le modèle s'il en est un, repose sur
quelques idées-forces, des concepts, qui constituent toutes la
provenance du C.R.M.
D'abord les clients n'ont pas tous la même valeur.
D'ailleurs, dans l'évaluation des clients, on devrait tenir compte non
seulement de leur valeur actuelle mais aussi de leur valeur potentielle
notamment en terme perspective de croissance. De plus, puisque les ressources
sont limitées, on gagne à les moduler en fonction de la valeur
des clients. En d'autres mots, au lieu de niveler son service également
entre ses clients indépendamment, de leur valeur pour l'entreprise, on a
plutôt intérêt à offrir un niveau de service
proportionnellement à la valeur de chacun des clients. Contrairement
à l'idée reçue, la satisfaction est nécessaire mais
n'est pas suffisant pour conserver et fidéliser ses clients.
Il semble que les clients privilégient la
qualité de la relation humaine qu'ils ont avec du personnel de
l'entreprise par rapport en produit de soi. Par ailleurs, on perd les clients
essentiellement à la suite de ce que l'on pourrait qualifier de bavure
relationnelle plutôt qu'à cause d'une guerre de prix.
Ces conclusions ont un impact stratégique
évident puisque « acquérir un nouveau client
coûte cinq fois plus cher que satisfait et fidéliser les clients
actuels »1(*),
la rétention des bons clients constituer un impératif
catégorique. Quant au dilemme apparent entre acquisition et
rétention, il faut bien comprendre qu'une entreprise, quelle que soit,
ne peut se permettre de perdre ces clients plus rapidement qu'elle on en
acquiert. En tout état de cause, il faut arrêter
l'hémorragie, l'érosion de sa base de clients afin de reposer sur
des fondations plus solides, consolider son capitale client.
Désormais, l'acquisition de nouveaux clients va
prendre pour cible ceux dans le profil correspond aux clients les plus
profitables tels qu'identifiées précédemment.
Parallèlement au niveau marketing ou
promotionnel, il s'avère de toute première nécessite de
pouvoir identifier la source de tout nouveau prospect.
2-3 Processus de déploiement de
stratégie C.R.M
2-3-1. vision
exécutive :
Déploiement de stratégie C.R.M ne débute
pas avec la sélection d'un fournisseur d'application. Il commence
dès qu'un exécutif en exprime l'idée et manifeste la
volonté d'y regarder de plus près. La direction doit donc en
comprendre la portée d'aller de l'avant ou non. Cette étape
consiste en exposés suivis d'échanges afin de partager la
même largeur de la bande à propose du C.R.M.
2-3-2. analyse
stratégique :
Le C.R.M est porteur de processus en termes de croissance
du chiffre d'affaires. Il mise sur un recentrage de l'entreprise vers le client
en plus de produit. Il s'appuis sur une segmentation de la clientèle en
fonction de sa valeur actuelle et potentielle. Dès lors, il canalise les
ressources en priorité vers les segments les plus profitables en
modulant les processus d'affaires. Cette deuxième étape est un
incontournable et un gage de succès pour tout projet C.R.M.
2-3-3. Etude de
faisabilité :
Dans tout projet CRM, il est judicieux d'en analyse la
faisabilité afin d'élaborer ce qu'il est convenu d'appeler le
business cage. Il s'agit de poser du diagnostic technologique, d'évaluer
les besoins, les alternatives technologiques pour y rependre et l'impacte en
terme de rapport coût-bénéfices.
2-4 les trois parties du C.R.M :
Le C.R.M peut être organisé en trois(03)
grandes domaines : opérationnelle, analytique et collaboratif.
a)
Opérationnelle (le traitement de la
commande) : ce Domain implique l'automatisation des processus qui
touchent les départements en contact avec les clients : commercial,
marketing et service client, via les différents canaux d'interaction.
Cette partie se concentre essentiellement sur la gestion des forces de
ventes.
b) Analytique (basé
sur le décisionnel) : ce domaine permet d'effectuer des
analyses sur l'ensemble des données clients ; il est intiment
lié à la base de données et aux applications
décisionnelles. Cette partie a pour but d'étendre la connaissance
des clients et de fournir des éléments d'aide à la
décision aux responsables marketing.
Le client constitue une nouvelle source de l'information
par l'entreprise. Situer au coeur du système d'information et
partagée par l'ensemble des applications de l'entreprise, la base des
connaissances est indispensable au bon fonctionnement de toute relation
client.
c) Multi canal et collaboratif
(interaction avec le client à travers tous les canaux
possibles) : ce Domain met en oeuvre les technologies de travail de
groupe et consiste à mètre en place des canaux ou des actions
pour dialoguer avec le client : messagerie électronique,
conférence, fax, lettres...Cette partie «multi canal» a
pour objet essentiel est d'optimiser les contactes clients et de transmettre le
bon message au bon moment avec le bon canal.
2-5 secteurs d'application :
En peut appliquer le C.R.M dans
- Toute entreprise qui transige avec un client dans un marché
concurrentiel ; -
Toute entreprise pour qui le client a une valeur élevée et des
attentes diversifiées :
v 75 % secteur des services : Banques, assurances, caisse,
etc.
v 25 % Industriel : Automobile, cimenteries,
pharmaceutiques.
Les fonctions les plus touchées dans l'entreprise sont
v Support et service à la clientèle ;
v Vente ;
v Marketing.
Le CRM peut être appliqué par toute entreprise,
en effet, pour qu'une entreprise puisse intégrer le CRM dans sa
stratégie, elle doit d'abord répandre aux questions
suivantes :
ü L'entreprise dispose-t-elle de connaissance suffisante
pour proposer de vrais services personnalisés ?
ü Est-elle capable d'identifier les clients les plus
rentables ?
ü A-t-elle accès à des informations
retraçant les habitudes et les cycles de vie de sa
clientèle ?
ü Comment ressembler des données venant de sources
et de services divers, afin de réduire les charges et accroitre les
bénéfices ?
2-6 pourquoi le C.R.M :
Ce qui motive les entreprises à développer
un outil C.R.M c'est : obtenir un avantage concurrentiel en
établissant une relation optimale avec son client : adoptant une
stratégie axée sur le client.
Direction marketing
Commande client
service client
Aide à
réseau
La vent
de distribution
Source : rené leefébure-gulle
yentui «gestion de la relation client » Ed Eyrolles
ü Augmenter le revenus ;
ü Maximiser le service à la
clientèle ;
ü Placer le client au centre de l'entreprise et le
valorise ;
ü Bâtir de meilleurs relations d'affaire avec la
clientèle ;
ü Créer une réelle valeur ajutée
pour le client, en donnant plus de place à la gestion de la relation
client ;
ü Viser à diminuer le coût d'acquisition
d'un nouveau client ;
ü Etre à l'écoute de client.
Dans notre travail on s'intéresse à la gestion
de la relation client dans les assurances, et dans ce cas le produit des
assurances est un service d'où la nécessité de
définir et d'illustrer le marketing des services et la stratégie
marketing des assurances.
Section 3 : la gestion de la relation client dans les
assurances
On peut définir un service comme une
activité ou une prestation soumise à l'échange, pour une
valeur économique non liée à la production d'une bien
industrie.
On distingue habituellement :
v Services publics : qui peuvent être
marchand ;
v Les services privés.
3-1 le comportement du consommateur en produit
d'assurances :
Le marketing stratégique des service apporte des
solution dans le but d' éviter que des décision
opérationnelles soit prises hâtivement sous réflexion
préalable suffisante concernant leur bien fondé et les
conséquences qu'elles risques d'avoir à court, moyen et à
long terme niveau des marchés.
3-1-1 décider d'être
assuré : l'acte de souscrire un contrat d'assurance
obéit le plus souvent à un besoin qui défère d'une
personne à une autre et du particulier à l'entreprise. Ce besoin
peut prendre plusieurs formes :
v Recherche de la sécurité : c'est
le cas où un individu ou une entreprise qui souhaite se couvrir contre
les risques dégâts matériels comme l'incendie et le
vol ;
v Une nécessite : c'est un besoin de
protection qui consiste à faire face aux risque éventuels qui
peuvent engendrer des pertes qui seront néfaste pour la
continuité de l'entreprise ;
v Une exigence : c'est le cas des assurance
obligatoire instituer par les pouvoir publics.il s'agit de l'assurance contre
les accidents de travail, la responsabilité civile, automobile,
etc. ;
v Un investissement : c'est le cas des clients,
particuliers, ou entreprise, qui désirent faire fructifier leur capital
dans des produits de capitalisation comme l'assurance vie ou d'épargne
comme les plans de retraite.
3-1-2. le choix d'une compagnie d'assurance :
Après la reconnaissance de
besoin, le consommateur peut s'engager dans la recherche
d'information sur les moyennes de satisfaire ce besoin. Cela dépend de
l'individu et de cumul d'information et d'expériences détenues en
matière de produit d'assurance.
3-1-3. La satisfaction du consommateur des produits
d'assurance :
La satisfaction des clients est, dans
toute activité grâce à une offre bien adaptée, mais
dans le domaine de service en générale, la question de la prise
en compte des attentes suscite une attention spécifique.
a) Les attentes, la qualité et la satisfaction en
matière de services : les attentes du consommateur sont des
croyances relatives à un produit, avant l'achat, qui servent de
standards ou point de référence auxquels les performances du
produit sont comparées. Le jugement de la qualité du produit
résulte d'une comparaison des attentes de service à la
performance actuelle.
b) Les attentes à l'égard de la compagnie
d'assurance : les attentes des consommateurs prennent
deux (02) formes essentielles :
v Les attentes du lancement de nouveau produit : le
lancement de tout nouveau produit peut résoudre de deux (02) approches
associées : d'une approche technicienne et d'une approche
commerciale. Une conception uniquement commerciale peut conduire à
ignorer les contraintes de faisabilité. A l'inverse ne création
essentielle technicienne n'aboutit au lancement d'un nouveau produit pas
nécessairement adapté aux attentes du marché.
Cette attente en matière de nouveaux produits est
motivée par la concurrence en matière de l'offre dans un objectif
de différenciation.
v Les attentes de l'information : confronté
à la multiplication des offres, les clients expriment une attente
considérable en matière d'information économique et
financier mais aussi plus d'information réduisant la complexité
des différentes formes de produit et service financiers.
3-1-4. La fidélisation du consommateur des
produits d'assurance :
Les développements apportés par les
nouveaux canaux de distribution et la déréglementation ont
contribué à une prise de connaissance de la place du client dans
les stratégies marketing de service. La longue période
d'austérité et la mobilité accrue ont modifié le
cycle de vie du client : chômage, rupture de carrière,
changements sociaux et familiaux.
Ces perspectives ont contraint les établissements
à utiliser des nouveaux outils de fidélisation et à
redéfinir leur stratégie de communication.
Les stratégies marketing mises en oeuvre par les
établissements à utiliser pour rependre a ces enjeux sont de
trois (03) ordres :
a) Perfectionnement du ciblage et développement du
marketing relationnel1(*).
b) Développement et enrichissement d'une gaine de
produits et de services fidélisant.
c) Elargissement et interconnexion en temps réel des
canaux de distribution.
3-2.la segmentation en marketing
d'assurance :
3-2-1.le concept de segmentation :
Le marketing des services même si il
présente des spécifiques biens établis, emprunte en bon
nombre d'outils et des schémas d'analyse de porté plus
générale, donc de théorie de marketing fondamentale, tous
ces éléments vont de pair. La saturation du marché exige
une diversification et une segmentation.
La segmentation est l'art et la science de diviser les
populations en groupes distincts. L'idéale est que chaque groupe se
différencie des autres et que tous soient représentés. Les
groupes doivent être homogènes, les individus sont plus ou moins
similaires dans chaque groupe, et à l'inverse ils se démarquent
clairement de ceux des autres sous-ensembles.
La segmentation peut être établie à partir
de comportement du consommateur, du profile d'utilisateurs types, de besoin de
problème à résoudre...
les segments peuvent être
composés d'individus, de loyers, d'entreprise, de villes, de
régions...
3-2-2.les critères de
segmentation :
On peut percevoir plusieurs types de segmentation, mais
la segmentation la plus apparente est celles d'un classement par tranche de
revenus ou type d'activité. Cette segmentation nous conduit à
différencier entre : P.M.E, P.M.I, grandes entreprises...
L'explication des motivations et du comportement du
consommateur face aux produits et service résident, dans deux type de
facteurs : quantitatifs, par exemple, le revenu, l'âge. Les
secondes sont qualitatives, sont détectées par l'analyse
psychologique ou sociologique. Ces variables individuelle sont source de
différentiation des attitudes et donc de segmentation des attentes du
marché.
En résume de ce chapitre, voici les
éléments théoriques qui doivent satisfait un modèle
de gestion de la clientèle.
v Il s'agit donc d'identifier, attirer et conserver les
meilleurs clients et d'en dégager un chiffre d'affaire et
rentabilité.
Pour se faire, l'entreprise doit d'abord :
ü Connaitre le client en collectant maximum de
données sur ce dernier.
ü Croiser son client ; c'est-à-dire
ressembler les éléments séminaires en catégories
statistique afin de fondé une stratégie opérationnelle.
ü Conquérir de nouveaux clients avec la
métrise des NTIC (télévente, commerce
électronique...).
ü Fidéliser les meilleurs clients, le moyen
idéal pour cela est les centres d'appel.
v Ainsi le C.R.M mis sur un recentrage de l'entreprise vers
le client et vers le produit, et pour développer une bonne gestion de la
relation client il faut que l'entreprise :
ü Maximise le service à la clientèle ;
ü Bâtir de meilleurs relation d'affaires aves le
client ;
ü Crée une réelle valeur ameutée pour
le client en diminuant son coût d'acquisition ;
ü Etre à l'écoute de client.
Conclusion :
Les entreprises ne peuvent se distinguer dans l'esprit du
consommateur que par le service rendu et par leur stratégie de Gestion
de la Relation Client. Depuis quelques années, il devient difficile de
se différencier par ses produits. Ce qui compte, c'est le moyen
employé pour les vendre. La stratégie de la gestion de la
relation, appelée encore Customer Relationship Management (CRM) vise
donc à intégrer la fidélisation et la rétention des
clients dans une démarche de connaissance des consommateurs et de
gestion de la relation client dans le temps, qui est communément admise
comme étant au coeur des stratégies de croissance des
entreprises.
La gestion de la relation client s'inscrit donc dans une
stratégie par laquelle l'entreprise vise à :
- comprendre,
- anticiper les évènements,
- gérer de façon plus précise les besoins
des clients,
- afin de pouvoir y répondre de la manière la
plus adéquate possible et de modifier durablement le comportement des
clients dans le but de maintenir et accroître leur niveau d'affaires.
Introduction :
Dans ce chapitre, il nous a apparu important de commencer
par la définition de quelques termes d'assurance, puis nous
évoquerons les deux rôles économique et social de cette
dernière. En suite, Pour avoir une idée sur le
développement de l'assurance en Algérie, on a pensé
à présenter quelques points essentiels qui caractérisent
ce secteur en Algérie, en commençant par un bref historique sur
l'évolution de l'assurance en Algérie, puis on exposera la
situation du marché de l'assurance en Algérie.
Enfin nous terminerons par la présentation de
l'entreprise SALAMA assurance Algérie qui représente l'organisme
d'accueil pour effectuer notre stage pratique.
Section 1 : Les aspects généraux sur
l'assurance
Dans cette section, nous allons présenter les
définitions des mots clés qui sont nécessaires pour
comprendre l'assurance :
1. Définitions et éléments de
l'assurance:
1.1 L'assurance :
Nous donnons ici deux définitions de l'assurance sous
deux aspects différents : le premier est juridique, le second est
technique.
1.1.1 Définition juridique :
Selon la formulation proposée par le professeur
Hérmad : « l'assurance est une opération par
laquelle une partie, l'assuré, se fait promettre, moyennant une
rémunération (la prime ou cotisation), pour lui ou pour un tiers
en cas de réalisation d'un risque, une prestation par une autre partie,
l'assureur, qui prenant en charge un ensemble de risques, les compense
conformément aux lois de la statistique »((*)1).
1.1.2 Définition
technique :
L'assurance est « l'opération par laquelle
un assureur, organisant en mutualité une multitude d'assurés
exposés à la réalisation de certains risques, indemnise
ceux d'entre eux qui subissent un sinistre grâce à la masse
commune des primes collectées »((*)2).
Les deux définitions de l'assurance ont l'avantage de
faire ressortir les éléments qui caractérisent
l'opération d'assurance.
1.2 La mutualité :
La mutualité est « le principe de base de
l'assurance selon lequel les cotisations modiques versées par chacun des
membres d'un groupe de personnes (les assurés) sont utilisées et
suffisent théoriquement à l'indemnisation de quelques-unes
d'entre elles qui s'avèrent victime de l'événement
assuré »((*)1).
À cet effet, le rôle de l'assureur est de
mutualiser les risques : les mettre en commun, les répartir et les
compenser en s'appuyant sur des lois mathématiques appliquées sur
les statistiques collectées.
1.3 Le contrat d'assurance :
Le contrat d'assurance est « une convention
passée entre une entreprise d'assurance et un souscripteur (individu ou
collectivité), fixant à l'avance, pour une période
déterminée, des charges financières en fonction d'un
ensemble bien défini d'évènements
aléatoires »((*)2).
1.4 L'assureur :
L'assureur « est la société
d'assurance ou la personne physique auprès de laquelle le contrat
d'assurance est souscrit, et qui s'engage à fournir les prestations
prévues en cas de réalisation du risque »((*)3).
1.5 L'assuré :
« L'assuré se confond très souvent
avec le souscripteur, redevable des primes, mais il peut être distinct.
Il s'agit précisément, soit de celui qui est le
propriétaire des biens assurés dans une assurance de biens, soit
de celui dont la responsabilité est assurée dans une assurance de
responsabilité, soit enfin de la personne dont le sort future engendre
le risque ». Il y a lieu de les distinguer du
bénéficiaire qui recevra en cas de survenance d'un sinistre la
prestation par l'assureur.
1.6 Le risque :
Le risque est « l'éventualité de
la survenue d'un fait dommageable tel que le vol, la perte, l'incendie,
l'accident...etc. le risque a un caractère aléatoire puisqu'il
dépend d'un événement hasardeux provoquant le sinistre.
Mais en matière d'assurance le mot « risque »
s'emploie également pour désigner l'objet de la garantie. Il en
est l'élément constitutif, c'est pourquoi il doit être
défini avec la plus grande précision possible »((*)1).
1.7 Le sinistre :
Le sinistre est la réalisation d'un risque entrant
dans l'objet du contrat d'assurance. Le sinistre fait naître l'obligation
pour une entreprise d'assurance d'exécuter la garantie prévue
dans un contrat d'assurance.
1.8 La prime ou la cotisation :
La prime est le prix de l'assurance, elle
représente techniquement le coût de la garantie du risque ;
juridiquement elle est la contrepartie de la sécurité vendue par
l'assureur. C'est la somme payée par l'assuré à une
entreprise d'assurance pour la garantie du risque.
La prime pure :
Elle correspond à la part des sinistres de
l'assuré gérée au sein de la mutualité. En
assurance dommage, la prime pure se calcule en multipliant la fréquence
des sinistres par le coût moyen des sinistres.
La prime pure = fréquence des sinistres x le coût moyen des
sinistres
|
La prime
commerciale :
Elle résulte de l'addition de la prime pure et les
chargements nécessaires pour l'acquisition et la gestion des contrats
d'assurance ainsi que pour permettre à l'assureur de dégager un
bénéfice.
- Les chargements d'acquisition correspondent aux commissions
versées par les assureurs à ses distributeurs
intermédiaires (agents ou courtiers).
- Les frais de gestion destinés à
rémunérer le personnel chargé d'établir et de
gérer les contrats, de régler les sinistres et lui donner les
moyens en locaux et en matériels nécessaires pour cela.
La prime Totale :
La prime réellement payée par
l'assuré (ou le souscripteur) est la prime totale, elle est égale
à la prime commerciale augmentée des frais accessoires et des
taxes.
Les frais accessoires sont une petite somme forfaitaire
qui représente la participation de l'assuré dans le coût
matériel de l'établissement du contrat (papier, rédaction,
tirages informatiques...).
1.9 L'indemnisation :
En cas de réalisation du risque assuré,
l'assureur doit réparer le préjudice en versant une somme
d'argent, mais il ne le fera que dans la limite de la garantie accordée
à l'assuré. Cette somme d'argent est destinée :
Ø Soit au souscripteur et assuré, par exemple en
assurance incendie.
Ø Soit au bénéficiaire, par exemple en
assurance décès.
Ø Soit à un autrui, par exemple en cas de
responsabilité.
L'assurance se subdivise en deux grandes
catégories : Les assurances de personnes et les assurances de
dommages.
1.10 Les assurances de
personnes :
On trouve :
1.10.1 Les assurances de
répartitions :
Elles consistent à indemniser l'assuré en cas
où il a subi un accident du travail, et de lui garantir un
remboursement total ou partiel des frais de soin en cas d'une maladie.
1.10.2 Les assurances de capitalisations
:
Sont appelées aussi l'assurance
vie qui est une opération d'assurance dans laquelle l'assureur s'engage
à verser une somme d'argent déterminée, soit à
l'intérêt de la famille de souscripteur en cas de
décès de celui-ci, soit à son intérêt
personnel en cas de sa survie. En faite, il existe plusieurs formules
d'assurance vie : les assurances en cas de décès, les
assurances en cas de vie et les assurances mixtes qui sont des combinaisons
à la fois d'assurance en cas de décès et d'assurance en
cas de vie.
1.11 Les assurances de dommages :
Le principe qui régit les assurances de dommages
repose sur l'indemnisation, d'une part, de préjudice causé par
l'assuré au tiers (responsabilité), et d'autre part, les pertes
matérielles subies par l'assuré, à la suite d'un
sinistre.
2. Perception du rôle économique et
social
On a fait ressortir l'importance de l'assurance en
s'inspirant sur ce qu'a dit Henry Ford((*)1) : « New York n'est pas la création
des hommes, mais celle des assurances... »2(*).
Sans les assurances, il n'y aura pas de Gratte-ciel, car
aucun ouvrier n'accepterait de travailler à une pareille hauteur, en
risquant de faire une chute mortelle est de laisser sa famille dans la
misère.
Sans les assurances, aucun investisseur n'aurait
risqué les milliards de dollars nécessaires à la
construction des Gratte-ciel de Manhattan sans la garantie d'être
remboursé des conséquences d'un incendie ou d'un défaut de
construction que seuls les assureurs peuvent proposer grâce aux
mécanismes de l'assurance.
Sans les assurances, personne ne circulerait en voiture
à travers les rues. Un bon chauffeur est conscient qu'il court à
chaque instant le risque de renverser un piéton.
2.1. Le rôle social :
L'assurance vise à indemniser une partie des
assurés qui sont victimes des sinistres, grâce aux cotisations
prépayées par l'ensemble des assurés.
Avant tous, l'assurance joue un rôle purement social.
Offrir à un sinistré les fonds nécessaires pour
reconstruire ou racheter une maison après avoir perdu la sienne à
cause d'un tremblement de terre ; garantir des revenus à la veuve
et aux orphelins après la mort soudaine du père de famille ;
versé des sommes substitutives au salaire pour un employé qui a
perdu son poste de travail à cause d'un accident qui l'a rendu
incapable d'exercer sa profession ; aider les malades
financièrement pour s'offrir des méthodes de soins plus efficaces
afin de récupérer rapidement leurs capacités physiques,
tels sont des exemples du rôle social de l'assurance qui consiste
à sécuriser les individus et leurs patrimoines ainsi que leurs
revenus, et ce pour sauvegarder la stabilité sociale et le bonheur des
individus.
L'assurance joue aussi un rôle déterminant
dans la survie des entreprises car elle leur fournit les fonds
nécessaires pour surmonter des situations difficiles peuvent porter
atteinte à la stabilité de l'entreprise tels que (incendie,
inondation, faillite d'un client débiteur...), et en aidant les
entreprise à survivre, l'assurance sauve des emplois et donc des
individus et des familles.
Il faut signaler que le rôle social de l'assurance
a des limites. L'intervention de l'assureur lors de la survenance d'un sinistre
consiste à offrir une indemnité en argent aux victimes, alors que
l'argent n'est qu'une réparation financière des
dégâts causés par le sinistre.
Si une indemnité en argent suffit à un chef
de l'entreprise de récupérer son matériel et ses
matières premières détruites par un incendie, l'argent ne
pourra jamais remplacer un mari ou un père, ni une main ou une jambe
perdue lors d'un accident qui a rendu la victime dans l'incapacité de
travailler.
Cela est évident, mais l'assurance permet au moins
à l'infirme, la veuve, les orphelins, de percevoir des revenus et donc
de conserver un niveau de vie respectable.
2.2. Le rôle
économique :
On fait introduire le rôle économique de
l'assurance par la citation suivante : « un marché
d'assurance et de réassurance fondé sur une base rationnelle est
un élément essentiel à la croissance
économique »((*)1).
L'assurance est un moteur essentiel du
développement économique, il se manifeste par les aspects
fondamentaux suivants :
2.2.1 Garantie des
investissements :
S'agissant d'une plate-forme pétrolière ou
d'un satellite de télécommunication au plus modeste commerce de
proximité, aucun investisseur n'accepterait d'y investir son argent en
risquant de voir les capitaux investis « partir en
fumée », sans avoir sous la main non pas une promesse mais une
garantie de récupérer son argent lors de survenance des
sinistres, et depuis longtemps jusqu'à nos jours, seules les assurances
ont pu offrir cette garantie aux investisseurs. Tout projet moderne
d'investissement, et donc de développement, exige la participation de
l'assureur sous la garantie duquel l'entrepreneur et surtout son banquier ne
risqueraient pas les capitaux impliqués par le projet.
2.2.2 Placement des
cotisations :
L'assureur perçoit des cotisations avant que les
assurés ne soient soumis aux risques contre lesquels ils sont garantis.
Cela lui donne normalement une trésorerie excédentaire qu'il doit
gérer au mieux des intérêts de la mutualité. En
outre il s'écoule toujours un certain temps entre la date de survenance
des sinistres et celle de leur règlement. À tout moment, les
assureurs ont donc connaissance d'une liste de sinistres déclarés
dont le coût probable a pu être évalué et sont en
attente de règlement. Le total des évaluations de ces sinistres
à régler doit être provisionné au passif du bilan au
titre des engagements qui doivent être, eux aussi, gérés
dans l'intérêt de la mutualité.
La part des cotisations qui doit être
provisionnée et placée par les assureurs représente le
plus souvent une fraction de leur chiffre d'affaires annuel, surtout pour les
assureurs qui pratiquent les branches d'assurance dites à liquidation
lente parce que leurs sinistres, ou une part d'entre eux, exigent des
délais de règlement importants, telles que la
responsabilité civile, y compris la responsabilité civile
automobile et le transport. On constate que chez les assureurs dont une grande
part du chiffre d'affaires est réalisée dans la branche
automobile, les provisions pour sinistres à régler peuvent
représenter plus de deux fois leur chiffre d'affaires annuel.
Certaines branches telles que la construction et surtout
la vie, font prendre à l'assureur des engagements à long terme
qui exige la construction de provisions très importantes. Une prime
unique pour une garantie vie entière doit être
épargnée pour toute la durée de la vie des assurés.
Les assurances de capitalisation et de retraite donnent lieu à des
accumulations de provisions tout au long de la durée des contrats. Or ce
sont ces assurances qui tendent à se développer le plus
rapidement dans les pays à économie moderne et donc
l'accroissement des placements des cotisations.
2.2.3. La contribution au PIB :
Pour apprécier au juste la contribution des
assurances au PIB, on doit utiliser le rapport (valeur ajoutée / PIB),
d'après la comptabilité nationale, la valeur ajoutée est
égale à :
Production totale - Consommation intermédiaire.
En appliquant cette formule dans les assurances, on
trouve :
VAB = Total des primes - (Total des montants de sinistres + les
frais administratifs).
Mais en pratique, il est très difficile
d'appliquer cette formule, donc on s'en tient aux taux de
pénétration (Total des primes / PIB)
L'assurance est devenue aujourd'hui une branche majeure
de l'économie. Le chiffre d'affaires (total des primes) du monde entier
réalisé en 2004 est de 3243,905 milliards de dollars U$ soit un
taux de pénétration de 8,08% du PIB mondial. Ce taux est
généralement plus élevé dans les pays qui ont
atteint un niveau de développement économique, comme le montre le
tableau suivant :
Tableau: Tableau comparatif de certains
marchés d'assurance dans le monde -Année 2004
-
pays
Désignation
|
Etats-Unis
|
France
|
Suisse
|
Maroc
|
Tunisie
|
Egypte
|
Afrique du sud
|
Japon
|
Algérie
|
Encaissement (millions $)
|
1097836
|
194624
|
42006
|
1372
|
554
|
612
|
30682
|
492425
|
480
|
Rang mondial
|
1
|
4
|
14
|
50
|
63
|
59
|
16
|
2
|
65
|
Taux de pénétration en %
|
9,36%
|
9,52%
|
11,75%
|
2,70%
|
2,01%
|
0,79%
|
14,38%
|
10,51%
|
0,61%
|
Rang mondial
|
10
|
9
|
4
|
53
|
64
|
84
|
1
|
5
|
86
|
Source :
Ministère des Finances
On peut dire donc qu'un bon taux de
pénétration d'un pays exprime généralement
la bonne santé de son économie.
Section 2 : présentation et
évolution secteur de l'assurance en Algérie
1. L'évolution de l'assurance en
Algérie
Pendant toute la période coloniale, l'assurance
en Algérie s'est confondue avec l'évolution de l'assurance en
France. Cela conduit après l'indépendance à
l'héritage des lois et des règlements antérieurs qui n'ont
pas été abrogés qu'en 1975. Après cette
période, de nouvelles lois sont apparues permettant à l'assurance
de connaître un nouveau sort.
1. La période coloniale :
Cette période était
caractérisée par le monopole des compagnies françaises sur
le secteur d'assurance en Algérie. Cela se confirme en 1861 par la
création d'une mutuelle incendie spécialisée pour
l'assurance en Algérie et dans les colonies. Afin de répondre
à la demande des colons-agriculteurs, des mutuelles sont
constituées ; c'est le cas de la Mutuelle Centrale Agricole en 1933
qui fait partie de la Caisse Centrale de Réassurance des Mutuelles
Agricoles laquelle été créée en 1907 et qui
regroupe les mutuelles de Tunisie, du Maroc et d'Algérie.
Des textes métropolitains étaient
adoptés par le législateur pour réglementer l'assurance en
Algérie dont les principaux sont :
Ø La loi du 13 juillet 1930, réglemente
l'ensemble des contrats d'assurance terrestres.
Ø Le décret du 14 juin 1938, unifiant le
contrôle de l'Etat sur toutes les sociétés d'assurance.
Ø La loi du 25 avril 1946, relative à la
nationalisation de 32 sociétés d'assurance et à la
création d'une Caisse Centrale de Réassurance, d'une Ecole
Nationale d'Assurances et d'un Conseil National des Assurances.
2. La période après
l'indépendance :
Juste après l'indépendance, les
opérations d'assurance n'étaient pratiquées que par 270
entreprises françaises dont 30% avaient leurs sièges à
l'étranger.
En effet, l'évolution de l'assurance s'effectuait
progressivement à travers les étapes suivantes :
1 ère étape
1962-1966 :
Cette étape est
caractérisée par :
- Le monopole exercé par les compagnies d'assurance
étrangères surtout françaises sur ce secteur.
- L'absence de cadres nationaux et de législation
propre à l'Algérie pouvant assurer le fonctionnement et le
contrôle des sociétés d'assurance.
- L'Institution de la réassurance obligatoire pour les
opérations d'assurance effectuées en Algérie à
travers la création de la Caisse Algérienne d'Assurance et de
Réassurance (CAAR) par la loi n° 63-197 du 8 juin 1963, obligeant
toutes les sociétés d'assurance de céder une part de 10%
des primes encaissées.
- La loi n° 63-201 du 8 juin 1963 exigeait des
entreprises d'assurance sans distinction de nationalité, des garanties
qui se traduisaient par :
Ø Le contrôle et la surveillance par le
ministère des finances de toutes les compagnies d'assurance.
Ø L'agrément par le ministère des
finances, que devait demander toute compagnie d'assurance
étrangère désirait exercer ou continuer leurs
activités en Algérie.
- Création de la Société
Algérienne d'Assurance (SAA) par l'arrêté de 12
décembre 1963 dont 39% du capital détenu par les Egyptiens.
- La création de la Mutuelle Algérienne
d'Assurance des Travailleurs de l'Education et de la Culture (MAATEC) par
l'arrêté du 29 décembre 1964.
- L'agrément par l'arrêté de janvier 1964
de 14 compagnies étrangères, dont 6 françaises, 3
britanniques, 1 italiennes, 1 américaine, 1 indienne, 1
zélandaise, 1 tunisienne : la STAR qui parvient à
contrôler 25 à 30% du marché.
2ème étape
1966-1975 :
Dans cette période que le monopole de l'Etat
était institué ; l'exploitation de toutes les
opérations d'assurance est désormais réservée
à l'Etat par l'intermédiaire des entreprises nationales, par
conséquent l'article 2 de la loi 63-201 devient caduc.
Parmi les 17 sociétés qui existaient en 1966,
une seule a été nationalisée, il s'agit de la SAA par
l'ordonnance n° 66-129 du 27 mai 1966, alors que toutes les autres
entreprises ont été liquidées, à l'exception de
celles qui ont la forme mutuelle :
- Caisse Nationale d'Assurance et de Réassurance
CAAR.
- Caisse Nationale des Mutualités Agricoles CNMA.
- Mutualité Algérienne d'Assurance pour
Travailleurs de l'Education et de Culture MAATEC.
L'assurance était régie par l'ancienne
législation française qui a été abrogée
dès le 5 juillet 1975, par l'ordonnance 72-29 du 5 juillet 1973.
3ème étape
1975-1988 :
Cette période se décrit par :
- La spécialisation des entreprises d'assurance, en
indiquant pour chacune d'elles les risques à couvrir :
Ø La CAAR, Spécialisée dans les
assurances des gros risques et de transport, cela a permet la création
de la caisse d'assurance totale spécialisée dans l'assurance du
transport terrestre, maritime et aérien.
Ø La SAA, spécialisée dans les petits
risques, qui sont cependant générateurs d'une épargne
importante, il s'agit de : l'automobile, le vol, les bris de glaces, les
dégâts des eaux, les multirisques d'habitation, les assurances de
personnes, l'incendie et l'explosion (risque simple).
- La loi 80-07 qui propose essentiellement
l'amélioration de la protection de l'assuré et autres
bénéficiaires de l'assurance et l'assouplissement de la
procédure d'indemnisation.
- La naissance de la Compagnie Algérienne de l'Assurance
Transport CAAT par le décret n° 85-82 d'avril 1985.
4ème étape
1988-1995 :
Elle se caractérise par :
Les transformations ou les réformes apportées
au secteur des assurances en 1988 entraînent la concurrence entre les
compagnies existante : la SAA, CAAR, CAAT, MAATEC et la CNMA.
La promulgation de la loi 90-10 relative à la
monnaie et du crédit constitue un dispositif législatif pour la
transition vers l'économie de marché et a permis au secteur des
assurances de connaître un nouveau sort.
5ème étape 1995 à nos
jours :
Plus tard après, L'ordonnance n° 95-07 du 25
janvier 1995 casse le monopole de l'Etat sur le marché d'assurance,
permettant la naissance des compagnies privées. Cette ordonnance a aussi
entraîné la réduction de nombre de garanties dont la
souscription est obligatoire. C'est ainsi que la liste ne comprend plus
principalement que les assurances de responsabilité civile visant
à garantir le paiement des réparations des victimes d'accidents,
à l'exception du secteur public qui demeure concerné par
l'assurance incendie obligatoire.
Une assurance obligatoire (Cat-Nat) contre les
catastrophes naturelles a été mise en application le début
de septembre 2004, conformément à l'ordonnance
présidentielle n° 03-12 du 26 octobre 2003 adoptée le 7
octobre 2003 par l'assemblée populaire nationale (APN) et le 14 du
même mois par le sénat, également par le conseil des
ministres.
Enfin, le système de contrôle des
assurances reste à parfaire. Des faiblesses qui sont à l'origine
de la loi adoptée le 17 janvier 2006 par l'assemblé populaire
national. Son objectif est de soutenir le développement de
l'assurance en général et l'assurance de personnes en particulier
pour en faire un instrument du développement économique et social
du pays.
Pour accélérer la libéralisation du
marché, la loi autorise désormais les opérateurs
étrangers à installer des succursales en Algérie. Les
produits d'assurance pourront être vendus par des guichets bancaires et
d'autres canaux de distribution qui devraient être précisés
ultérieurement. Avec cette loi, le secteur ouvre ses grandes
portes.
2. La situation du marché de l'assurance en
Algérie
Amorcée depuis une dizaine d'années, la
libéralisation du marché algérien de l'assurance,
jusque-là dominé par les entreprises d'État (65% en 2009),
a donné une première impulsion au secteur, qui s'est traduite par
une multiplication des acteurs. Il existe aujourd'hui 15 compagnies
d'assurances en Algérie, totalisant un chiffre d'affaires de 76.5
milliards de dinars en 2009, en progression de 12 % en un an. En dépit
de ces statistiques encourageantes, le secteur ne représente que 0,61%
du PIB en 2008, ainsi que l'assurance de personnes dont le développement
a été l'objectif principal de la libéralisation marque
toujours le pas et son taux n'excède pas encore les 7.3% en 2009 contre
92.7% pour les assurances de dommages. En plus, une stagnation qualitative de
l'offre qui a marqué les compagnies par la mise sur le marché des
mêmes produits génériques (80 à 85).
1-Les acteurs du
marché :
Le secteur des assurances en Algérie couvre trois
types d'activités :
L'assurance directe pratiquée par treize
sociétés :
· Quatre sociétés publiques : SAA -
CAAR - CAAT - CASH.
· Sept entreprises privées : TRUST ALGERIA - 2A -
SALAMA ASSURANCES - CIAR - GAM - ALLIANCE et CARDIF.
· Deux mutuelles publiques : CNMA et MAATEC
La réassurance exercée par la CCR
Deux sociétés spécialisées :
· Le CAGEX pour l'assurance crédit à
l'exportation ;
· Le SGCI - garantie de crédit immobilier.
2. La production :
En plus de ce qu'on a avancé ci-dessus, le secteur
d'assurance a enregistré une augmentation du chiffre d'affaire
d'année en année durant la dernière décennie, soit
un taux de 425% entre 1999 et 2009.
Le marché des assurances reste toujours dominé par
les entreprises traditionnelles (SAA, CAAR, CAAT, CNMA) qui détiennent
65% de parts de marché.
La part du chiffre d'affaires des mutuelles représente
6,6% du chiffre d'affaires global du secteur, alors que les entreprises
spécialisées en assurance crédit (SGCI et CAGEX) ne
représentent que 0,43% du marché.
Selon l'origine des capitaux, le poids des compagnies à
capitaux privés a atteint 23% au 31 décembre 2009 (20% en 2008)
au détriment des entreprises publiques dont la baisse de la part de
marché provient du ralentissement du chiffre d'affaires de la branche
« IARD », et dans une moindre mesure des baisses marquées par
les branches « Transport » et « Assurances de personnes
».
Structure de la production au 31 décembre 2009
:
· Mis à part le renforcement du poids de la
branche automobile dans la production globale -au détriment de la
branche « IARD »-, la structure de la production n'a pas subi de
grands bouleversements.
· En effet, la branche automobile domine avec 45,9%
contre 43,7% en 2008, soit près de 2 points de gagnés suivie par
l' « IARD » qui a perdu 1 point et réalise 36,9% du chiffre
d'affaires global.
· Assurance transport avec 8,1 % de la production du
secteur ;
· Les assurances de personnes avec 7,3 % du
marché ;
· Les deux branches assurances agricoles et assurance
crédit caution très peu développées
représentent ensemble moins de 2 % en termes de parts de
marché.
Graphe : Série 1- Evolution de
la production des compagnies d'assurances [1999-2009]
Source
: CNA/SP/DST : mars 2010
Graphe n°2-2 : Structure de la production par
branche d'assurance en 2009
Source :
CNA/SP/DST : mars 2010
Pour plus de détail sur l'évolution et la structure
du chiffre d'affaires, nous vous invitons à consulter l'annexe
N°(3), tableau n° 1 et tableau n° 2.
3. Le taux de
pénétration :
Malgré l'accroissement du chiffre d'affaires,
l'amélioration du marché de l'assurance demeure insuffisante
quand on voit des faibles taux de pénétration qui ne
dépassent pas 0,61% en 2008.
Comparée à ses voisins, l'Algérie a
devant elle un important travail pour égaler le taux de
pénétration de la Tunisie (2,01% en 2004) et encore plus celui du
Maroc qui est de (2,70% en 2004).
Tableau: Taux de pénétration du
marché des assurances en Algérie
Unité :
Milliards DA
|
1995
|
1996
|
1997
|
1998
|
1999
|
2000
|
2001
|
2002
|
2003
|
2004
|
Chiffre d'affaires *(*)
|
13,57
|
15,55
|
16,01
|
16,35
|
17,47
|
19,51
|
21,84
|
29,00
|
31,27
|
36,62
|
Le PIB général
|
1999,5
|
2494,8
|
2716,3
|
2781,6
|
3186,8
|
4012
|
4222
|
4455
|
5264
|
6045
|
Taux de pénétration
|
0,68%
|
0,62%
|
0,59%
|
0,59%
|
0,55%
|
0,49%
|
0,52%
|
0,65%
|
0,59%
|
0,61%
|
Source : CNA, rapport
1997-2001-2003-Ministère des finances : rapport 2004
Tableau: Comparaison des taux de pénétration
des pays du Maghreb
Année
|
Algérie
|
Maroc
|
Tunisie
|
1995
|
0,68%
|
2,50%
|
1,70%
|
1996
|
0,62%
|
2,60%
|
1,70%
|
1997
|
0,59%
|
2,53%
|
1,63%
|
1998
|
0,59%
|
2,53%
|
1,63%
|
1999
|
0,55%
|
2,78%
|
1,60%
|
2000
|
0,49%
|
-
|
-
|
2001
|
0,52%
|
-
|
-
|
2002
|
0,65%
|
-
|
-
|
2003
|
0,59%
|
2,85%
|
1,82%
|
2004
|
0,61%
|
2,70%
|
2,01%
|
Source : CNA, rapport
1997-2001-2003-Ministère des finances : rapport 2004
Graphe: Comparaison maghrébine
4. La densité de
l'assurance :
La densité (le chiffre
d'affaires / la population globale) se caractérise par une croissance
continue entre 2003 et 2008 pour atteindre 1943,39 dinars/habitant en 2003,
soit 30.1 dollars/habitant. Malgré ce progrès, la densité
d'assurance en Algérie reste insuffisante quand on voit son classement
dans le monde (81ème rang en 2004)((*)1).
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Chiffre d'affaires en milliers de DA hors acceptations internationales
|
31 272 788
|
35 848 503
|
41 647 123
|
46 505 474
|
53 899 575
|
67 629 809
|
Population globale
|
31 848 000
|
32 364 000
|
32 906 000
|
33 481 000
|
34 096 000
|
34 800 000
|
PIB en milliards de DA
|
5 266,8
|
6 217,5
|
7 498,6
|
8 460,5
|
9 306,2
|
11 008,3
|
Densité (Dinar/habitant)
|
981,94
|
1107,67
|
1265,64
|
1389,01
|
1580,82
|
1943,39
|
Densité (Dollar/habitant)
|
12,69
|
15,38
|
17,25
|
19,12
|
22,79
|
30,10
|
Taux de pénétration de l'assurance
|
0,59%
|
0,59%
|
0,56%
|
0,55%
|
0,58%
|
0,61%
|
Taux de change
|
77,38
|
72,07
|
73,36
|
72,65
|
69,37
|
64,57
|
Tableau: densité de l'assurance en
Algérie entre 2003 et 2008
Source : CNA/DST.2009
Section 3 : présentation de SALAMA
Assurance Algérie
La société SALAMA ASSURANCES
ALGERIE (ex El Baraka OUA Al Aman) a été
agréée le 26 Mars 2000 par le Ministère des Finances pour
pratiquer toutes les opérations d'assurance.
Sa forme juridique est du type (SPA)
société par actions. Son capital social est de 1.000.000.000,00
DA, majoritairement détenu par le Groupe international d'assurance et de
réassurance SALAMA - ISLAMIC ARAB INSURANCE COMPANY,
qui est actuellement côté à la bourse de DUBAI.
La société compte augmenter son capital
social à 2 Milliards de DA avant la fin de l'année 2010.
2) Vision stratégique de
développement :
Politique de
développement :
SALAMA Assurance Algérie compte poursuivre sa
stratégie de développement à travers :
ü Un positionnement durable dans les marchés
des risques des particuliers, des PME/PMI et en assurances de personnes, dont
les potentialités sont importantes ;
ü L'acquisition d'une position de leadership dans le
marché dans les sept années à venir ;
ü La mise en place d'un réseau diversifié,
dense et performant ;
ü La formation intensive de ses ressources
humaines ;
ü La réalisation de rendements croissants.
Le développement stratégique de la
société est basé sur la création des centres de
profits, déclinés en fonction des divers marchés
cibles :
ü SALAMA Assurances générales ;
ü SALAMA Assurances de personnes et FAMILY
TAKAFUL ;
ü E-SALAMA (vente par internet);
Cette stratégie repose sur l'utilisation d'un
système d'information efficace et des outils modernes de gestion.
Dans ce domaine, la société SALAMA Assurance
Algérie, grâce à des investissements énormes, a pris
les dispositions suivantes :
ü SALAMA Assurance Algérie s'est engagé en
pionnier depuis 2004 à connecter tout son réseau directement au
siège par le biais d'un système de communication VSAT qui est
progressivement remplacé par un système de connexion ADSL et
SHDSL ;
ü SALAMA Assurance Algérie reste leader dans la
mise en place d'un système d'information centralisé et la
souscription des contrats d'assurance en ligne (on line).
Politique de prestation :
En adéquation avec sa vision stratégique de
développement au sein du marché et partant du principe essentiel
que « l'assurance, c'est d'abord le règlement rapide des
sinistres », la société a abordé ses
activités en mettant l'accent sur les perspectives
ci-après :
ü La consolidation continue de la prestation et de la
qualité de service avec une vision centrée en direction du client
et le souci d'indemniser les sinistres dans les plus brefs délais,
à travers la création de centres de services qui auront pour
vocation essentielle l'indemnisation directe au titre des garanties
« dommages », après expertise des véhicules
assurés.
ü La concrétisation effective de sa politique de
développement en termes de nouveaux produits et services.
3) Avantages concurrentiels :
La compagnie SALAMA Assurance peut se différencier
par rapport à ses concurrents à travers les
caractéristiques suivantes :
ü Seule compagnie d'assurance
« TAKAFUL » sur le marché Algérien et qui
fait partie d'un groupe international coté à la bourse de DUBAI
(SALAMA-IAIC).
ü Son positionnement se veut durable dans l'assurance des
risques des particuliers, des ménages, des PME et des assurances de
personnes « FAMILY TAKAFUL », dont les potentialités
sont énormes.
ü La mise en place des centres de services pour
l'indemnisation directe des assurés automobile (expertise et
indemnisation au même moment et au même endroit) lui
conférera à terme une grande notoriété et une
crédibilité dans le marché.
ü C'est la première société du
marché qui a investi dans la création, sur des bases
organisées, d'un nouveau réseau de proximité
composé de conseillés (ères) spécialisés
dans la vente de produits « TAKAFUL ».
ü La société offre un nouveau produit
d'assurance « assistance automobile » grâce à
un partenariat avec la société Algérie Assistance dont
SALAMA ASSURANCES est actionnaire, et qui fait partie du grand groupe
d'assistance MAFPRE ;
4) Produits commercialisés :
La société SALAMA Assurance pratique
l'assurance sur la base des techniques universelles auxquelles elle allie les
principes de la « Charia » de l'Islam fondés sur la
solidarité des assurés et la participation aux
résultats.
Son objet social porte sur la pratique des
opérations d'assurance et de réassurance. De ce fait, elle est
habilitée à exercer l'ensemble des branches d'assurances
codifiées par les textes réglementaires.
Ces opérations portent sur la couverture de risques
précisés dans l'objet social de la société,
à savoir :
- Les Assurances Automobiles (Responsabilité Civile-
Dommages).
- Les Assurances des Risques Industriels
- Les Assurances Engineering et Construction
- Les Assurances des Risques Simples (commerces -
habitations)
- Les Assurances de Transport Maritime, Terrestre et
Aérien (corps, facultés)
- Les Assurances de Responsabilités Civiles diverses
- Les Assurances de Personnes (TAKAFUL FAMILY - accidents -
groupe)
- L'Assistance voyage à l'étranger
- La Réassurance
5) Capacité technique :
Durant ces neuf premières années
d'activité, la société a réussi à
acquérir un portefeuille d'assurés équilibré dans
sa composante qui comporte autant d'entreprises clientes du secteur public que
du secteur privé.
Afin d'offrir à sa clientèle des garanties
d'assurance solides et diversifiées, elle a également noué
des relations et négocié des couvertures adéquates avec le
réassureur national CCR Algérie, les compagnies de
réassurance mondiales les plus importantes financièrement et
certains grands courtiers Européens.
Ces atouts lui permettent de proposer aux grandes
entreprises nationales et étrangères, des niveaux de couverture
performants en termes de garantie de leurs investissements, tant pendant la
phase investissement que durant celle de l'exploitation. La proximité de
ses réassureurs et de ses courtiers internationaux lui confère
une grande souplesse dans la délivrance des couvertures d'assurance.
6) Evolution des principaux paramètres
d'activité :
Au cours de l'année 2008, la société
SALAMA Assurances a enregistré des résultats très
positifs à savoir :
Une évolution appréciable du chiffre
d'affaires qui est passé de 1,422Milliard de DA en 2007 à 1,916
Milliards de DA en 2008 soit une croissance de 35%. (Le taux de croissance du
marché était de 16% en 2007). Un taux de réalisation
conforme aux objectifs fixés ;
Le réseau de distribution s'est renforcé de 26
nouveaux points de vente.
7) Les sept nouveautés en
projet :
1. Développement des assurances santé
complémentaires pour suppléer à l'insuffisance du
système du régime d'assurance de sécurité sociale
CNAS ;
2. Nouveau produit d'assurance de responsabilité civile
des mandataires sociaux ;
3. Nouveau produit d'assurances multirisque des musés
et expositions artistiques ;
4. Nouveau produit d'assurances vol de portable ;
5. Mise en place d'un système d'information pour la
vente des produits d'assurances par internet : e-salama ;
Nouveau, en cours de lancement :
6. Un nouveau produit d'assurance est lancé,
« assistance automobile » permettant la prise en charge de
nos clients après une mobilisation de leurs véhicules ;
7. Extension du réseau de centre de services divers
existants permettant l'indemnisation directe des assurés automobile
(expertise et indemnisation au même moment et au même endroit)
Conclusion :
L'assurance prend un essor prodigieux et
devient de plus en plus importante du fait qu'elle offre
énormément de garanties, et surtout puisqu'elle contribue
à la croissance économique
L'industrie de l'assurance en Algérie a
été non seulement instituer tardivement, mais a également
subi la politique coloniale durant les premières années de
l'indépendance.
Malgré leur progression considérable, les
activités d'assurance en Algérie restent toujours dans une
situation simple caractérisées par la prédominance de
l'assurance non vie, pour cela, des efforts supplémentaires devraient
être consentis par les sociétés d'assurances afin de
permettre d'une part, plus d'augmentation de niveau de production, et d'autre
part, d'améliorer les assurances en général et l'assurance
de personnes en particulier.
Introduction
Afin de réaliser notre étude sur le
comportement du consommateur dans le marché algérien des
assurances, la méthode la plus adoptée à la nature des
Informations à collecter sur le terrien est
« l'enquête par sondage » .l'utilisation d'un
échantillon représentatif de la population nous permettra d'avoir
une connaissance approchée du marché des assurances.
Nous allons adopter dans ce chapitre les premières
notions d'une enquête par sondage, puis nous présentons en
détaille les méthodes d'échantillonnage existes, en suite
une troisième partie consacrée à l'outil de collecte de
l'information (le questionnaire), pour terminer avec la présentation et
le déroulement de notre enquête sur le terrain.
Section 1 : généralité et
définition
1-Définition d'une enquête1(*):
C'est une démarche qui consiste à collecter
de l'information pour mieux connaitre une population.
Il existe plusieurs types d'enquêtes :
enquête policière, enquête fait par les journalistes,
enquête statistique.
L'enquête statistique s'intéresse à
l'agrégation des réponses des individus pour connaitre la valeur
prise par la fonction sur l'ensemble des individus des la population.
Les enquêtes statistiques englobent les enquêtes
exhaustives ou recensement et les enquêtes par sondage. Pour notre
travail on a choisit de mener notre étude en travaillons avec les
techniques de sondage.
2- Définition d'un sondage2(*) :
C'est une technique permet de collecter l'information sur une
partie de la population à fin d'étudier certaines
caractéristiques, en constituant un échantillon d'individus qui
l'on interrogera.
Le sondage se présente comme un outil de collecte
d'information primaire, dans le but d'apporter des réponses à
notre problématique, l'objet du sondage dépend du problème
à étudier, et de l'ensemble de l'information déjà
disponible et de celles qui doivent être collectées.
Une fois l'objet de l'enquête défini,
l'élaboration du sondage s'opère de la manière
suivante :
· Détermination de la population à
étudier et l'unité de sondage ;
· Définition de la base de sondage à
utiliser ;
· Choix d'une méthode d'échantillonnage.
3-La population à étudier et l'unité
de sondage :
3-1. la population à
étudier : La détermination de la
population à partir de la quelle s'effectuera le tirage de notre
échantillon est essentielle, car elle permet de choisir les individus
à interroger.
Ceux dont l'objectif est plus pragmatique : Comment obtenir
en un temps minimal et au moindre coût un échantillon dont les
qualités soient suffisantes pour "représenter"
une population ?
La constitution de l'échantillon ne doit pas
être ni trop étroite, ni trop large en répondant à
la question suivante : « qui sont les individus sur les quelles
portera notre étude ? », la réponse à cette
question nous permettra donc de définir l'univers de sondage.
3-2. L'unité de sondage :
Elle définit les unités sur les quelles nous
effectuerons notre enquête, il peut s'agir de personne, entreprise,
ménage de foyer (les individus à interroger).
4-Définition d'une base de
sondage1(*) :
La base de sondage est un document, qui comporte un ensemble
d'informations concernant la population d'où sera relève
l'échantillon, elle peut être une liste (liste électorale,
liste des abonnés au téléphone), ou un fichier (fichier
des clients d'un entreprise, fichier des industriels et commerçants) ou
une carte (cartes des départements, des rues d'un ville), une collection
des photos (photos d'une collection de produits ou de modèles).
Une base de sondage doit bénéficier de trois
qualités principales.
· Elle doit permettre de repérer l'unité
sans aucune ambiguïté.
· Elle doit être exhaustive : cela signifie
que chaque unité faisant parte du champ de l'enquête doit
être nécessairement présent dans la liste des identifiants
sinon on parle de la base de sondage incomplète ou de défaut de
couverture.
· Elle doit être sans double compte,
c'est-à-dire qu'aucun individu ne doit être posé deux fois
dans la base.
5-Les étapes principales d'une
enquête1(*)
Les principales étapes à suivre pour mener à
bien une enquête sont les suivent :
1- définir les objectifs de l'enquête et ses
contraintes ;
2- Rechercher la base de sondage la mieux adoptée
à la situation en tenant compte des aspectes de qualité et de
cout ;
3- Réaléser le tirage de
l'échantillon ;
4- Concevoir le questionnaire et le tester ;
5- Collecter les données ;
6- Codifier les données ;
7- Contrôle de la qualité des données
saisies ;
8- Procéder aux estimations et aux
redressements ;
9- Analyses des données ;
10- Procéder aux estimations des erreurs au moins
à l'estimation de la variance d'échantillonnage ;
11- Publier et procéder à une évaluation
finale globale.
Les principales étapes d'une enquête sont
données par la figure ci-dessous :
Les principales étapes d'une
enquête
Source : Pascal Ardilly ,Les techniques de
sondage(P48)
Section 2 : la méthode
échantillonnage
Il existe deux catégories de technique
d'échantillonnage ;
· les sondages aléatoires probabilistes.
· les sondages par choix raisonné qui
génèrent des échantillons empiriques.
1- Les méthodes probabilistes ou
aléatoires1(*) :
Par définition, les sondages probabilistes, sont ceux pour
lesquels chaque individu de la population a une probabilité connue, et
fixée par avance d'appartenir à l'échantillon (dite
probabilité d'inclusion, ou probabilité de sélection).
1-1. Le sondage aléatoire
simple (SAS) :
Il s'agit d'une méthode de tirage, qui consiste à
tirer dans la population de taille N un échantillon de
taille fixée n sans remise à partir des seuls
identifiants de façon à ce que chaque individu est la même
probabilité d'inclusion, est ce là sans aucune information
auxiliaire.
1-2. Sondage aléatoire
systématique :
Ile s'agit maintenant de savoir comment pratiquement, on
réalise la sélection de l'échantillon.
On dispose à l'origine d'un fichier (pas
nécessairement informatique) comprenant des individus dans un ordre
fixé le principe consiste à calculer d'abord un nombre
appelé « PAS au RAISON du tirage ».
à tirer un individu au hasard en début de fichier, et, partant
de celui-ci, à « descendre » en suite le long
du fichier, en retenant un individu tous les PAS individus.
1-3. Le sondage stratifié :
Le sondage aléatoire simple s'applique lorsque la
population est homogènes par apport à la variable
d'intérêt « Y ». Si les
individus sont très défiantes les uns des autres vis-à-vis
de la variable Y, il devrait être
intéressant de constituer des groupes homogènes au sein des quels
on réalise des tirages, puisque alors les estimations obtenues dans
chacun des groupes seront moins susceptible de dépendre du hasard.
1-4 le sondage à plusieurs
degrés1(*) :
Le SAS présent deux inconvénients qui peuvent
s'avérer fatals :
· A chaque individu tiré on associe un cout de
délassement pour réaliser l'interview donc le cout globale d'un
SAS peut s'avérer difficile à supporter.
· Pour réaliser un SAS, il faut avant
d'échantillonner disposer d'une base de sondage complète
d'unité d'observation.
Pour contourner ces deux difficultés, on pout utiliser la
technique de sondage à plusieurs degrés, qui fonction
ainsi :
On commence par construire des groupes d'individus qui soient
disjoint, et dont la réunion soit la population toute entière.
On consiste ainsi une partition de la population. On tire alors,
par exemple par SAS ou toute autre méthode un certain nombre de groupes
dans la base de sondage de groupes qui à été
constituée.
Chaque group est donc un individu (à ce stade on parle
d'unités primaires « UP»). Ayant obtenu
notre échantillon d'UP, et considérant ces UP
les uns après les autres, on tire des individus dans chaque UP, par SAS
par exemple (à ce stade les individus tirés au sien des UP sont
appeler unités secondaires « US »), et ainsi de
suite les tirages sont faites.
1-5 le sondage en grappes2(*) :
Le sondage en grappe est un cas particulier du
sondage à plusieurs degrés, ayant tiré un certain nombre
d'unités à l'avant dernier degré de tirage, en
réalise l'enquête aux derniers degrés de tirage
auprès de touts les individus inclus dans ces unités. On dit que
l'on réalise une enquête exhaustive(ou recensement) dans les
unités de l'avant dernier degré de tirage, lesquelles sont
appelées grappes.
1-6 le sondage à probabilité
inégale:
Contrairement au SAS, le sondage à probabilité
inégale suppose des probabilités d'inclusion différentes
pour chaque individus tel que si on donne plus d'importance à
l'individu « i » lors de tirage, alors on
fera en sorte de lui en donner moins dans l'expression de l'estimateur de
façon, en un sens, à « rétablir
l'équilibre »
2-sondages empiriques ou à choix
raisonnés :
Par définition, les sondages empiriques sont ceux qui ne
permettent pas de calculer la probabilité d'inclusion des individus,
ces méthodes sont des procédés empiriques (pas de
fondement théorique). Elles présentent toute fois des avantages
de couts et de rapidité.
2-1 la méthode des quotas1(*) :
C'est la méthode empirique la plus fréquemment
utilisée. Elle consiste à construire par choix raisonné un
modèle réduit de la population mère, en tenant compte d'un
nombre restreint de ces caractéristiques appelées
variables de contrôles, cette méthode se base sur
l'hypothèse que l'échantillon reproduit fidèlement les
caractéristiques sur lesquelles va porter l'enquête.
La méthode des quotas comporte trois
étapes :
Etape 1 : description de la structure de la
population selon des critères choisis au préalable
appelées variable de contrôle.
Etape 2 : construction d'une maquette de la
population à partir des mesures prises précédemment (choix
des variables de contrôle, cette maquette constitue
l'échantillon).
Etape 3 : chaque enquêteur voit
attribué des quotas qu'il doit réaliser, on connait donc le
nombre de personne à interroger à l'aide d'une feuille de
quotas.
Il existe deux types de méthode des quotas2(*) :
· quotas marginaux.
· quotas croisés.
2-2. Avantages st inconvénients de la
méthode des quotas :
Les avantages :
· la méthode des quotas n'exige pas de base de
sondage.
· Le cout de sondage par quotas est nettement moins
élevé que celui des sondages probabilistes.
Les inconvénients :
· la méthode des quotas n'a pas de fondement
théorique, donc on ne peut pas calculer la précision (erreur,
intervalle de confiance).
2-2. La méthode des
itinéraires1(*) :
C'est une variant de la méthode des quotas : au lieu
de lisser l'enquêteur déterminer librement les individus à
interroger (librement signifie sans contraints géographiques), en lui
impose de ne réalise ses interviews que au prés d'individus
localisés dans certain endroits définis par avance sur une
carte.
2-3. Méthode des unités
types :
C'est la plus empirique des méthodes, elle consiste
à choisir un individu « moyen »,
dite « unité type », que l'on déclare
« représentatif »d'un group
d'individus possédant les mêmes caractéristiques.
Sa validité repose sur un pari audacieux : les
individus semblables à l'individu moyen selon les
variables qui ont servi précisément à définir cet
individu moyen seront également semblables à l'individu moyen
pour toutes les variables d'intérêt de l'enquête.
2-4. Echantillonnage de volontaires2(*) :
Dans ce type d'enquête l'échantillon est
constitué de volontaires qui acceptent de répondre à une
enquête. Statistiquement cette méthode est assez difficile
à défendre.
2-5. Echantillonnage sur place :
La population concernée par l'enquête se trouve
nécessairement dans des endroits particuliers : Musée,
Foire, Exposition, Salon professionnel, Aéroport...etc.
On retient un élément concerne par exemple toute
les 10mn.
2-6. Sondage à chaud :
Il s'agit de la pratique récente des questions
posées pendant les émissions télévisées.
La construction de
l'échantillon :
Une bonne construction d'un échantillon doit être
caractérisée par certaines étapes pour qu'il soit
représentatif, ces étapes sont schématisées par la
figure suivante :
Non
Oui
Oui
Non
oui
Oui
Oui
Non
Les étapes de la construction de
l'échantillon
Source : Etudes de
marché, édition Deboeck, P 19
Section 3 : le questionnaire
1-Définition d'un questionnaire
Le questionnaire est un instrument d'enregistrement et de
stockage de l'information, permet d'établir une communication entre les
quatre intervenants principaux de l'enquête : clients, chargé
d'étude, enquêter et interviewé.
2-Les étapes d'élaboration d'un
questionnaire
L'élaboration du questionnaire dépende de plusieurs
contraintes, en particulier de :
· L'objet de l'enquête et de l'ensemble des
informations à recueillir ;
· La méthode de recueil de l'information ;
· La nature et l'importance des moyens mis à la
disposition (délai, budget)
Les principales étapes d'élaboration du
questionnaire sont données par la figure ci-dessous :
Les étapes d'élaboration d'un
questionnaire
Source : Etudes de
marché, édition Deboeck,, p41
3- Les méthodes de collectes d'information
L'enquête par sondage utilisé comme moyen de recueil
d'information, la validité d'une enquête dépend non
seulement de l'échantillon mais aussi de la méthode
d'administration du questionnaire, ainsi dans les enquêtes par sondage,
quatre méthodes de recueil d'information peuvent être
utilisées :
Ø L'entretien face à face ;
Ø La correspondance ;
Ø L'entretien téléphonique ;
Ø La télématique (Internet, minitel,
etc.).
Alors on distingue deux méthodes d'administration de
questionnaire :
Ø auto administrée ;
Ø présent par enquêteur.
Méthodes d'enquêtes sur le
terrain
Source : adapté
d'étude, recherche commerciale, p69.
1) Enquête face à face :
Les interviews face à face peuvent avoir lieu domicile de
l'intéressé, dans son bureau, dans la rue et les lieux publics,
il est obligé dans ce cas de préparer un questionnaire court
à des questions brèves et fermées.
Ce type d'enquête permet d'avoir un contact direct entre
l'enquêteur et l'enquêté, il est potentiellement le plus
intéressant et le plus efficace pour la qualité et
quantité d'information que l'on peut recueillir, et à cause de
cela que nous avons choisi cette méthode d'administration de
questionnaire ; pour vérifier certains informations et de
contrôler les réponses des répondants, et éviter
tout mal de compréhension des questions.
A) Les avantages de la méthode :
ü L'incompréhension des questions n'est plus une
source de biais, car l'enquêteur peut expliquer les questions à
l'enquêter (les assurés).
ü Permet de s'adresser directement à la personne
concernée par l'enquête (permet d'identifier le
répondant).
B) Les inconvénients de la méthode :
ü L'entretien peut durer plus long temps ;
ü Coût relativement élevé, en raison
de la présence d'enquêteur ;
ü Les délais de réalisation de
l'enquête longs ;
ü Problèmes liés à
l'accessibilité de répondre, manque de temps.
2) L'enquête par
téléphone :
Elle consiste à appeler par téléphone
l'ensemble des personnes qui composent l'échantillon ; cependant
cette méthode d'enquête est utilisée lorsque la population
concernée par l'enquête est équipe de
téléphone, dans notre cas on ne dispose pas des numéros
de téléphone des lecteurs de journaux, donc impossible
d'appliquer cette méthode dans le cadre de notre étude.
3) L'enquête
télématique :
Avec le développement des moyens de communication, le
questionnaire devient virtuel, la collecte d'information se réalise par
le minitel ou un réseau informatique (Internet, intranet) ; il est
claire que ce type d'enquête est irréalisable, dans le cadre de
notre enquête, en raison d'absence de la fiabilité de
l'information en primo et l'absence des moyens en secundo, cette méthode
n'est donc pas applicable dans le cadre de notre enquête.
4) L'enquête par correspondance :
Le questionnaire est envoyé au répondant par voie
postale, accompagné d'une lettre pré affranchie ; et d'une
notice expliquant l'objet de l'enquête, ce type d'enquête ne peut
être appliqué dans notre cas, est cela pour plusieurs
raisons :
1. Absence de base de sondage de la population
d'étude ;
2. Cette méthode est caractérisé par un
taux de retour des réponses très faibles, est peut durer donc
très long temps ;
3. Il n'est pas sur que les personnes concernées par
l'enquête sachant lire, de plus l'interprétation des questions
peut introduire un biais ;
4. Elle n'offre aucun moyen pour vérifier les
réponses.
La méthode la plus appropriée, pour répondre
à l'objet de notre enquête est la méthode d'enquête
par face à face.
4 - Typologie des questions utilisées dans le
questionnaire1(*) :
Le modèle habituel des questions dans un formulaire est la
question fermée. Elle peut n'offrir que des choix de répons ou un
choix plus vaste. Dans ce dernier cas, déverses façons possibles
de répondre peuvent être proposées. A l'occasion, on peut
utiliser aussi le modèle de la question ouverte.
4-1. La question fermée :
C'est une question qui oblige l'enquêté à
effectuer un choix parmi un certain nombre de réponses possibles
fournies. On peut distinguer deux sorts de question fermée : la
question dichotomique et la question à choix multiple
4-1-1. La question dichotomique :
C'est celle qui oblige l'enquêté à choser
entre deux réponses, entre vrai et faux ou oui et non.
4-1-2. La question à choix
multiple :
C'est celle qui offre un éventail de réponse
possible à l'enquêté.
On peut on distingue trois variantes principales :
4-1-2-1. La question à choix multiple et à
une seule réponse :
Comme on ne peut pas prévoir toutes les réponses
possibles, il faut toujours ajuter une rubrique « autre
préciser »pour s'assure que chaque enquêté auras
une possibilité de choix.
4-1-2-2. La question à choix multiple et à
plusieurs réponses permises :
Quand une question permise plusieurs réponses, on
l'indique entre parenthèses, car c'est habituellement une exception dans
un questionnaire (l'enquêté doit être informé).
4-1-2-3. La question à énumération
d'items :
Se genre de questions demande à l'enquêté
d'évaluer chaque un des items d'une série ou de la classer les
uns par rapport aux autres, il y a la question a énumération
d'items pour évaluation.
Exemple :
Parmi les capacités suivantes de travail policier, les
quelles vous semblent propre à l'homme, propre à la femme ou
propre aux deux ?
A l'homme A la femme Aux deux
1- capacité de rédiger un rapport
2- capacité de travailler
3- capacité d'arrêter un suspect
4- capacité de contrôler ses émotions
4-1-2-4. La question à énumération
d'items pour le classement:
Exemple :
Quelle impotence accordez-vous aux valeurs suivent ?
(numérotez-les de 1 à 5 dans la case appropriée, 1la
valeur la plus importante et 5 la valeur la moins importante.)
Religions
Familles
Travail
Argents
Sécurité
On peut être amène à élaborer des
questions a énumération d'items lors que on a
décidé de construire un indice, ou plus
précisément, une échelle.
4-2. La question ouverte :
Elle peut être utilisée dans un questionnaire, mais
de façon limitée. Ce modèle n'impose aucun contrainte
à l'enquêté quant à l'élaboration de sa
réponse.
On peut en
distinguer deux variantes :
4-2-1. La question ouverte à réponse
élaborée :
Par exemple : donnez les principales qualités d'un
esprit scientifique ?
4-2-2. La question ouverte à réponse
courte :
C'est le cas d'une question qui demande à
l'enquêté de préciser un fait ou d'indiquer un de ses
particularités sans proposer de réponses.
Exemple :
Quel genre de musique vous plait le plus ?
Le schéma ci-dessous représente les
modèles et les principales sortes de questions qu'il est possible
d'utiliser dans un formulaire de questions.
Modèles
Sortes
Questions
Questions
Différents modèles et les principales
sortes de questions
Source : polycop des cours de
méthodologie de recherche (p184)
Section 4 : présentation et
déroulement de notre enquête par sondage
La réalisation de l'étude
1) L'objet de l'étude :
Le client est l'un des éléments principaux
responsables de la dynamique du marché, notre préoccupation port
sur la connaissance et l'analyse du comportement et attitude des clients
vis-à-vis de l'assurance en générale et du réseau
commercial en particulier à fin d'éclairer les décideur au
niveau de la compagnie SALAMA ASSURANCE pour améliorer la qualité
des services fournis et fidéliser ses clients.
2) La collecta des données
Afin de pouvoir étudier et de comprendre les comportements
et les choix d'une population déterminée, il faudra ressemble des
informations nécessaires pour notre tâche. A travers cette section
on exposera les principales étapes qu'on a suivies pour réunir
les données.
2-2) Le choix de la méthode
l'étude :
Pour connaitre le comportement d'un groupe d'individus, le plus
exacte semble être de les observer tous. Procéder à un tel
recensement est souvent impossible : la taille de la population et sa
dispersion géographique rendent le procédé trop long et
trop coûteux. En réalité, les lois de probabilité
montrent que l'observation -sous certaines conditions- d'une partie de la
population est suffisante.
L'enquête par sondage est la méthode la plus
adoptée à la nature des informations à collecter et
à l'objet de l'étude.
L'utilisation d'un questionnaire adressé à
un échantillon représentatif de la population nous permettra
d'avoir une connaissance approchée sur le comportement des
assurés vis-à-vis leur assureur. Cette méthode nous permet
de collecter des données qualitatives concernant une population
donnée.
2-3) Construction de
l'échantillon :
Pour atteindre l'objectif de notre étude il nous
faudra étudier les comportement d'une catégorie bien
précise de la population, dans se cas nous avons opté pour les
clients de SALAMA Assurance qu'ils ont souscrire au moins un contra d'assurance
avant le jour de l'enquête .ces personnes représentent un
échantillon ciblé, déterminé et défini comme
la population totale sur laquelle on a besoin d'information et elle est
déterminé conforment aux critères suivent :
- L'unité statistique : le publique des agences
SALAMA ASSURANCE comprend tout individu pouvant, à un moment
donné, s'y présenter, que ce soit pour une visite, pour une
souscription à un contra ou pour une déclaration de sinistre.
Sont exclus les individus qui ne sont pas des clients chez SALAMA ou ceux qui
viennent de souscrire un contra pour la première fois.
- Emplacement géographique : la capitale
« Alger ».
- Période de référence : mois
d'Avril.
- Taille de l'échantillon : dans notre cas on fixe
la taille de l'échantillon à n = 150 personne.
mais sur le terrain on a réalisé l'enquête auprès de
158 individus, soit 8 clients de plus que ce qui a été
prévu.
Autre caractéristiques dont on veut pouvoir tenir
compte :
- Le sexe et CSP (catégorie socio
professionnelle) : nous n'avons pas pu obtenir la répartition des
pourcentages par sexe et CSP des assuré, pour ce là ces
critères ne feront pas partie des critères de sélection
des individus de l'échantillon. Néanmoins, nous avons
essayé dans la mesure du possible de fournir une
représentativité de la clientèle qui son en
général des employées, chef d'entreprise,
commerçant......
- L'âge : nous avons opté
dans notre sélection pour la tranche d'âge 18 ans et plus.
- Nombre de visiteurs par jour au niveau de
13 agences d'assurance.
3) Le tirage de l'échantillon :
L'échantillon est la proportion de la population
mère auprès de laquelle on réalise une enquête par
sondage.
La faisabilité d'un sondage dépend de la taille de
l'échantillon utilisé ; et celle-ci est conditionnée
par :
- Le degré de précision
souhaite ;
- Les coûts et les moyens à
mettre en oeuvre pour la réalisation de l'étude ;
- Le délai de la réalisation de
l'enquête et l'obtention des résultats.
Dans notre cas, la taille de
l'échantillon a été conditionnée
essentiellement par :
- Le délai de la réalisation de
l'étude devant se finaliser au mois du juin ;
- les moyens mis en oeuvre pour la
réalisation de l'étude .
4) Méthode d'échantillonnage
utilisé :
- Les méthodes empiriques ou à choix
raisonnés sont les plus adaptées dans le cas de notre
étude à cause de la non disponibilité d'une base
de sondage détaillée (le nombre d'assuré dans
chaque agence).
- La méthode empirique choisie est la méthode
des quotas qui est très utilisée dans les enquêtes
socio-économiques (étude de marché, enquête
d'opinion).
5) Préparation du questionnaire :
- La conception du questionnaire a été
effectuée à l'aide de mes encadreurs : l'encadreur et le
promoteur au niveau de département marketing, afin qu'on puisse
réfléchir à un ensemble de questions pouvant capter le
profil, l'attitude, l'appréciation, les attentes et l'image des clients
vis-à-vis leur assureur SALAMA.
- Notre questionnaire est répartir comme suit :
1- les raisons qui amènent le public à visite
l'agence d'assurance ;
2- les motives : les critères de choix de
l'assurance SALAMA par un client, à travers la détermination de
l'importance relative de chaque critère dans la discision
d'achat ;
3- Les informations sur les produit achetés par le
client, les raisons d'être assuré, l'expérience de client
le marché d'assurance ;
4- Le degré de satisfaction des clients sur les
services présenté par SALAMA assurance : l'accueil, la
qualité de service, la rapidité de l'expertise -en cas d'un
sinistre- et la rapidité de l'indemnisation ;
5- L'appréciation de l'image qui garde le client sur
SALAMA assurance.
6- Les attentes des clients.
7- Caractéristique générales de
l'enquêté(e) : le sexe, âge, niveau d'instruction et
situation professionnelle.
- Avant de commencer notre enquête par sondage un
pré-test du questionnaire a été fait au niveau de l'agence
de BAB-EZZOUAR au prés de quelques clients.
6) La réalisation de
l'enquête :
- L'enquête est commencé le 11 Avril 2010 et elle
s'est terminée le 29 Avril 2010 en utilisent l'entretien face à
face à fin de s'assurer une compréhension exacte des questions
posées. L'enquête se déroulée au niveau de la wilaya
d'Alger à l'aide d'un planning1(*) de zonage. A chaque fois l'enquêteur doit se
rendre aux points de vente de la zone du planning.
- On a exclu de l'enquête 2 questionnaires incomplet, la
taille de l'échantillon est devenue égale à 156 individus,
avec un pourcentage de repense égale à 99 %.
7) Encodage des résultats de
l'enquête :
- Pour l'encodage des résultats on a utilisé le
logiciel SPSS (version 10), cette étape a duré 3 jours (du 01 mai
jusqu'à 3 mai 2010)
Conclusion :
Les sondages font partie des disciplines mal connues du
grand public, malgré leurs utilisation dans divers aspect de la
réalité quotidienne.les sondage d'opinion et les sondages sur les
modes de vie sont les plus connus ;mais il existe d'autre domaines
où l'emploi des sondages est possibles comme : l'industrie, la
santé, le sport...etc.
Il existe deux grandes méthode
d'échantillonnage ; les méthodes probabilistes où
chaque individu a une probabilité connue et fixée par avance
d'appartenir à l'échantillon, les méthodes empiriques qui
sont des procédés empiriques sans fondement théorique.
Le questionnaire constituer la matière
première le la réalisation d'une enquête par sondage ;
cependant en distingue deux modes d'administration des questionnaires :
Les questionnaires auto administrés (on parle des
enquêtes par correspondance ou par télématique), les
questionnaires qui nécessitent la présence de l'enquêteur
(entretien par face à face ou par téléphone).
Deux grandes sortes de questions sont proposées dans
une enquête : la question fermée et la question ouverte.
Analyse des données
Introduction :
1-Qu'est ce que l'analyse des données
(ADD) ? :
C'est une branche de la statistique dont l'objet est de
découvrir la structure d'un ensemble de variables, à travers des
observations, sans faire des hypothèses à priori sur la structure
de ces variables. Vu que la structure des variables ne peut être connue
directement du fait de la taille ou de la complexité des données
mise en jeu, on fait appel à des méthodes et traitements
spécifiques pour analyser et synthétiser les données. Ces
analyses sont orientées en fonction des objectifs visés par
l'étude statistique. On peut ranger les techniques de cette discipline
en deux grandes familles :
· Les méthodes factorielles
· Les méthodes de classifications
2-Les objectifs de l'analyse des
données :
ü Les analyses élémentaires,
unidimensionnelles et bidimensionnelles permet de résumer de
façon globale les données recueilles.
ü Élaborer et figurer
géométriquement dans un espace euclidien de faible dimension les
informations.
ü L'ADD permet aussi de décrire une partie des
variables en le considérant sur le même plan à
expliquer.
ü La matrice des données ou tableau des
données est le matériau de base de toute analyse de
données, elle contient l'information brute la plus complète que
l'on puisse obtenir.
L'analyse unie variée (le tri à
plat) :
Cette partie permet de connaitre la structure globale de
l'échantillon à l'aide de la statistique descriptive, mais aussi
d'orienter les analyses d'ordre supérieur. Nous commençons par le
profile des enquêtés, ensuite leurs comportements et enfin leur
appréciations.
1-Le profil des
enquêtés :
1-1.Le sexe de l'enquêté :
On note que le publique qui fréquent les agences est
dans sa majorité masculin 85%, la population féminin
représente 15% de notre échantillon.
1-2.L'âge de
l'enquêté :
Concernant la structure d'âge des assurés
interrogés, les résultats ont révélé que le
plus grande pourcentage est enregistré dans la tranche d'âge
35-59ans 46% caractérisant la catégorie des assurées
propriétaires d'un véhicule, suivi par la tranche d'âge
26-34ans 38%,puis en trouve la tranche d'âge moine de 25ans et plus de
60ans avec 8% pour chaque tranche.
1-3.Niveau d'instruction de
l'enquêté :
Presque la moitié des enquêtés 49% ont un
niveau d'instruction supérieur (étudient, cadre
supérieur...), 28.8% niveau secondaire, 19% niveau moyen, 2.6% niveau
primaire, les 0.6% restantes regroupent les personne qui n'ont pas
bénéficié d'un enseignement dans leur vie.
1-4.Situation professionnelle de
l'enquêté :
39% des assurés interrogés sont des
fonctionnaires ou des salariés, 20% commerçant, 15% exercent une
profession libérale, 12% sans profession ou retraité, les 14%
restants sont réparties entre les catégories : chef
d'entreprise, agriculteur et industriel avec respectivement un pourcentage de
9%, 4% et 1%.
1-5.Répartition des assurés selon leur
ancienneté :
13% des assurés interrogés sont clients de SALAMA
Assurance depuis moine de 6 mois, 21% entre 6 mois et 1 année, 40% entre
1année et 3 ans, 26%
1-6.Répartition des assurés selon la
raisonne de leur visite :
Les raisons qui amènent le client au niveau des agence
sont multiple mais on a considéré que la raisonne principale. Sur
156 clients interrogés, 41%
déclarent y venir pour renouveler leurs contra d'assurance, 34%
des clients venant pour déclarer un sinistre et 17% pour ceux qui
réclament une indemnisation ou tout démarche, 5% demandent une
information sur les produits d'assurance et 3% fréquentent l'agence pour
d'autres raisons.
1-7.Répartition des assurés selon les
produits d'assurance :
1-7-1.Assurance d'automobile:
Les assurés sont dans leur majorité
propriétaires de véhicules 99% et ils le font
dans 53% des cas par obligation légale.
1-7-2.Assurance d'habitation:
1-7-3.Assurance d'activité :
1-7-4.Assurance voyage :
1-7-5. Assurance de personnes:
La proportion de client qui se couvre contre les risques
d'habitation ou ce qui couvre contre les risques lié à
l'activité ne dépasse en aucun cas les 20%. L'assurance de voyage
avec 10% et l'assurance de personnes vient au bas de l'échelle avec 8%.
Parmi les raisons qui amènent les clients à
assurer contre tel ou tel risque, la volonté personnelle en est de loin
la première et pour presque tout les types de risque sauf l'assurance
voyage où les voyageurs s'assurent principalement par obligation
légale ou par contrainte d'une prescription. L'assurance par obligation
légale ne vient qu'en deuxième position- sauf en cas de
l'assurance voyage- et cela de façon moins importante pour l'assurance
de vie.
2-L'importance relative des critères de choix
de l'assurance (comparaison des attitudes) :
2-1.La confiance dans la
compagnie :
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
9
|
5.8 %
|
pas important
|
25
|
16 %
|
indifférant
|
9
|
5.8 %
|
important
|
35
|
22.4 %
|
très important
|
78
|
50 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
50 % de notre échantillon pensent que
la confiance dans la compagnie d'assurance est très
important pour déterminer son choix, un client n'achète donc plus
seulement les produits d'un assureur, plus important que cela il achète
une relation avec l'assurance dans laquelle il a confiance.
Parmi les clients qui ont choisis la modalité
« très important » ceux qu'ils cherchent la
confiance dans les individus que dans l'assurance elle-même.
2-2.Convention
avantageuse :
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
36
|
23.1 %
|
pas important
|
26
|
16.7 %
|
Indifférant
|
11
|
7.1 %
|
important
|
29
|
18.6 %
|
très important
|
54
|
36.6 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
36.6 % des clients enquêtés
montrent que ce critère joue un rôle très important dans la
décision d'achat.
En effet ce critère entre dans la stratégie
marketing adoptée par SALAMA Assurance pour attirés des nouveaux
clients (convention avec la maison CHEVROLET, réduction pour les
fonctionnaires dans le secteur publique...).
2-3.Proximité de l'agence/lieu de travail
ou de résidence
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
47
|
30.1 %
|
pas important
|
24
|
15.4 %
|
Indifférant
|
6
|
3.8 %
|
important
|
12
|
7.7 %
|
très important
|
67
|
42.9 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
Globalement on peut distinguer entre deux groupes des clients
enquêtés, le premier groupe représente 42.9 % des
enquêtés pensent que la proximité de l'agence est un
critère très important dans la décision d'achat contre
30.1 % qui pensent au contraire.
2-4.Publicité
attractive :
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
44
|
28.2 %
|
pas important
|
49
|
31.4 %
|
Indifférant
|
16
|
10.3 %
|
important
|
24
|
15.4 %
|
très important
|
23
|
14.7 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
Contrairement à ce à quoi nous nous attendions,
Presque 60 % des assurées n'ont pas choisis leur assureur en fonction de
la publicité.
2-5.Qualité de service
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
17
|
10.9 %
|
pas important
|
30
|
19.2 %
|
Indifférant
|
30
|
19.2 %
|
important
|
48
|
30.8 %
|
très important
|
31
|
19.9 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
30.8 % des enquêtés
interrogés pensent que ce critère est important dans la
décision d'achat.
2-6.Tarif des prix
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
28
|
17.9 %
|
pas important
|
42
|
26.9 %
|
Indifférant
|
57
|
36.5 %
|
important
|
18
|
11.5 %
|
très important
|
11
|
7.1 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
36.5 % des assurés placent ce
critère dans la troisième classe (indifférent) contre
26.9 % qui pensent que les tarifs des prix n'est pas
important dans le choix de son assureur, car il n'y a pas une grande
déférence de tarification entre les assureurs.
2-7.Problèmes rencontrés avec
d'autre assureur :
L'importance relative
|
Fréquence
|
Pourcentage
|
pas du tout important
|
63
|
40.4 %
|
pas important
|
15
|
9.6 %
|
Indifférant
|
13
|
8.3 %
|
important
|
10
|
6.4 %
|
Très important
|
55
|
35.3 %
|
Total
|
156
|
100 %
|
Source : SPSS
Les réponses des individus interrogés varient
entre " pas du tout important "
"Très important "avec
respectivement 40.4 % et 35.3 %.la majorité des clients
qui choisis la première modalité sont les clients de SALAMA
dès que leur première expérience. Pour ceux qui choisis
"Très important "sont des individus qui ont fait l'expérience
avec d'autres assureurs.
Le graphique ci-dessous montre que 62% des
clients enquêtés ont changé au moins une Compagnie
d'assurance durent les cinq dernières années.
Source : graphique
élaboré à l'aide de logiciel Excel
Ce changement est du principalement à une perte de
confiance dans la compagnie et à de mauvaise expérience lors de
l'indemnisation ou de la souscription, à des tarifs
élevés ou à une offre insuffisante en produits d'assurance
comme le montre le graphique suivent :
Source : graphique
élaboré à l'aide de logiciel Excel
Dans la rubrique « autres » qui
compte 17 individus sont dénombrés quelques cas
liés aux changements de résidence de la part des assurés
et d'autre cas liés à la connaissance des personnels de
l'agence.
3-L'appréciation des services offerts par
SALAMA Assurance :
Degré de satisfaction
|
l'accueil
|
la qualité de service
|
rapidité de l'expertise
|
rapidité de l'indemnisation
|
Pas du tout satisfait
|
3.2 %
|
3.2 %
|
4.2 %
|
9.3%
|
Pas satisfait
|
5.1 %
|
7.1 %
|
7.2 %
|
11.6 %
|
Indifférant
|
5.8 %
|
14.1 %
|
4.2 %
|
11.6 %
|
Satisfait
|
35.9 %
|
41 %
|
22.6 %
|
28 %
|
Très satisfait
|
50 %
|
34.6 %
|
61.8 %
|
39.5 %
|
Total
|
100 %
|
100 %
|
100 %
|
100 %
|
Source : tableau
élaboré par nous même
NB : Que les
sinistrés sont concernés à l'appréciation
de « rapidité de l'expertise »
et «rapidité de l'indemnisation » vu leur
expérience.
A la lecture de tableau ci-dessus, il ressort que plus de
65 % des assurés sont satisfait de l'agence qu'il
fréquente et de ses services. 50 % des clients sont
très satisfaits de l'agence elle-même et de la réception,
et 34.6 % sont très satisfaits de la qualité des
services fournis par ces agences.
Les réponses des sinistrés sont très
favorables pour la rapidité de l'expertise où 84.4 %
Sont satisfait, ce qui ne pas le cas pour la rapidité de
l'indemnisation où il ya que 67.5% des
sinistrés réagirent positivement. Cela
malgré la procédure de remboursement sur place
adoptée par SALAMA Assurance pour les montants qui ne dépasse pas
les 30.000 DA.
4-La perception de la compagnie SALAMA Assurance
:
Il s'agit de l'image de SALAMA Assurance telle que vue par ses
clients, c'est l'un des objectifs de l'enquête que d'afficher la
disposition de la compagnie à écouter leur clientèle.
Globalement limage apparait très favorable au SALAMA Assurance, vue que
96 % des répondants l'apprécient positivement.
L'analyse bi variée (tableaux
croisés et test de khi-deux) :
Après avoir présenter les résultats de notre
enquête à l'aide de la statistique descriptive nous allons on ce
qui suit essayer d'établir des relations entre les variables
étudiées en se basant sur les résultats des tableaux
croisés d'une part et d'autre part les résultats fournis par le
test de khi-deux (X2).
1- L'influence des facteurs personnels et
économiques sur le comportement d'achat :
1-1.Croisement entre l'âge et la raisonne de
visite :
TN°1.Source :
SPSS
A partir des résultats du tableau croisé il
apparu que la raisonne de visite des clients est différente selon la
tranches d'âge, les clients qui viennent déclarer un sinistre
sont plus jeun et ceux qui viennent réclame une indemnisation sont plus
âgé.
Donc on peut conclure qu'il existe une relation entre
l'âge de la personne et la raisonne de visite à une agence
d'assurance.
Nous allons confirmer notre hypothèse à partir
du teste X2 qui permet de tester s'il ya a une relation entre deux
variables.
H0 X et Y sont
indépendants(X : l'âge, Y : la raisonne de visite)
H1 : X et Y sont dépendants
Si X2 calculé > X2
tabulé alors on rejette H0. On a X2 calculé =
23.45 > X2 tabulé =5.23, avec un degré de
liberté de 12, Au risque d'erreur de 5 % l'hypothèse H0
est rejetée.
Donc il existe une relation entre l'âge de la personne
et la raisonne de visite à une agence d'assurance.
1-2.Croisement entre l'âge et la confiance dans
la compagnie :
TN°2.Source :
SPSS
On remarque qu'au fur et à mesure, une
déférence de l'attitude du client selon la tranche d'âge.
La majorité des clients moins de 25 ans montrent l'importance de
confiance dans leur discision d'achat, mais les plus âgés ne le
montrent pas. Cela nous conduit à penser qu'il existe une relation entre
les deux variables confiance dans la compagnie et âge de
l'enquêté.
Nous allons confirmer l'hypothèse avec le teste de
X2.
H0 : X et Y sont
indépendants(X : l'âge, Y : confiance dans la
compagnie)
H1 : X et Y sont dépendants
Si X2 calculé > X2
tabulé alors on rejette H0. On a X2 calculé =
10.62 > X2 tabulé =5.23, avec un degré de
liberté de 12, Au risque d'erreur de 5 % l'hypothèse H0
est rejetée.
Donc il existe une relation entre l'âge et
le degré d'importance de la confiance.
1-3.Croisement entre (CSP) et Les tarifs des
prix :
TN°3.Source :
SPSS
On remarque que tous les enquêtés quelque soit
leur position économique (CSP) ont presque la même perception sur
le degré d'importance des tarifs des prix dans la détermination
de choix de son assureur.
1-4.Croisement entre l'ancienneté de client et
Les produits achetés :
1-4-1. Assurance automobile :
TN°4.Source :
SPSS
Les résultats du tableau N°4 montre
qu'au moyen de 99 % des clients, quelque soit leur ancienneté sont
assurés contre les risques d'automobile.
1-4-2. Assurance d'activité :
TN°5.Source :
SPSS
1-4-3. Assurance d'habitation :
TN°6.Source :
SPSS
1-4-4. Assurance voyage :
TN°7.Source :
SPSS
1-4-5. Assurance de personne :
TN°8.Source :
SPSS
Contrairement aux résultats de TN°4
précédentes, on remarque à partir des tableaux N°
5, 6, 7 et 8, que plus le client est ancien plus la proportion d'achat des
produits dévers augmente.
Par exemple : «l'Assurance de
personne » aucun client -moins de 6 mois- n'a acheté ce
produit, or : il y a 8.1 % des clients -entre 1-3 ans- décident de
l'acheter ; et encore 12.5 % pour les plus anciens.
Donc il y a une relation entre l'ancienneté du client
et son accessibilité à acheter plusieurs produits.
2- l'appréciation de SALAMA
Assurance (degré de satisfaction des clients):
2-1.La qualité d'accueil :
2-1-1.Croisement entre types d'agences et La
qualité d'accueil :
TN°9.Source :
SPSS
D'après le tableau croisé on constate que pour la
modalité « très satisfait » la
majorité des clients des ARP et AGA choisissent cette modalité.
Les clients des AD choisissent plutôt la modalité «
satisfait ».
2-2.La qualité de service :
2-2-1.Croisement entre types d'agences et La
qualité de service :
TN°10.Source :
SPSS
A partir des résultats du tableau croisé il
apparu que le degré de satisfaction de la qualité de service
fournis aux clients est différent selon le type de l'agence. En effet la
proportion des assurés mécontents est plus élevée
dans les agences directes (AD) que dans les agences à revenue
proportionnel (ARP), les clients sont plus satisfaits dans les ARP et les
agences générale (AGA) que dans les agences directes.
Les résultats du test de X2 montrent qu'il y a une
forte corrélation entre le type de l'agence et la qualité de
service fournis aux clients. (Les deux variables sont significatives au seuil
de 5 %).
2-2-2.Croisement entre types d'agences et L'attente
du client :
TN°11.Source :
SPSS
Les réponses à la question «qu'est ce que
SALAMA Assurance devrait améliorer pour mieux vous
satisfaire ? » nous conduit à confirmait le
résultat précédent :
· 56.5 % des clients des agences
directes pensent que SALAMA devrait améliorer la
qualité de service pour mieux satisfait sa clientèle.
· 20 % des clients des agences
générales pensent que SALAMA devrait améliorer
la qualité de service pour mieux satisfait sa clientèle.
· 18.5 % des clients des agences
à revenu proportionnel pensent que SALAMA devrait
améliorer la qualité de service pour mieux satisfait sa
clientèle.
2-3.Service d'indemnisation :
2-3-1.Croisement entre raison de changement et Le
degré de satisfaction :
Raisonne changement*degré de
satisfaction
|
pas du tout satisfait
|
Pas satisfait
|
indifférant
|
satisfait
|
très
satisfait
|
total
|
Mauvaise expérience lors de
l'indemnisation-non
|
5 %
|
15 %
|
10 %
|
35%
|
35 %
|
100 %
|
Mauvaise expérience lors de
l'indemnisation-oui
|
15.2 %
|
6 %
|
12.2 %
|
18.2 %
|
48.4%
|
100 %
|
TN°12.Source : tableau
élaboré par nous même
66.6% des clients appartiennent au sous
échantillon « les clients changeant d'une compagnie
d'assurance à couse d'un problème d'indemnisation et qu'ils
ont fait une expérience de l'indemnisation avec SALAMA Assurance »
sont satisfait de la qualité d'indemnisation fournit par ce dernier.
Donc on peut considérer la rapidité de
paiement comme un avantage différencier
l'entreprise SALAMA Assurance par rapport à ses concurrents.
3-la perception de SALAMA Assurance (Image de
l'entreprise) :
3-1.Croisement entre type de l'agence et l'image de
l'entreprise :
TN°13.Source :
SPSS
D'après le tableau croisé on constate que la
majorité (74%) des clients des ARP choisissent la modalité
« très bonne ». par ailleurs, ils ne sont que (35 %)
qui choisis la même modalité dans les AD.
Donc les clients des différents types d'agences n'ont
pas réagis de la même façon.
Le test de X2 étant significatif au seuil de 5 %
implique que les deux variables type d'agence et image de l'entreprise sont
dépendante.
3-2.Croisement entre l'ancienneté et l'image de
l'entreprise :
TN°14.Source :
SPSS
Notre échantillon est réparti principalement
entre les deux premières modalités, 47.4% des clients disent que
SALAMA a une très bonne image, 48 % choisissent une image acceptable et
3.8 % choisissent la modalité mauvaise image.
Les anciens clients enregistre le taux le plus
élevé 62.5 % d'une très bonne image par contre les
nouveaux clients enregistre le taux le plus élevé 9.5 % d'une
mauvaise image.
3-3.Croisement entre le degré de confiance et
l'image de l'entreprise :
TN°15.Source :
SPSS
On remarque que au fur et à mesure que l'importance de
critère « confiance dans la compagnie» augmente, les
clients ont tendance à choisir la modalité «très
bonne image» et le cas contraire pour la modalité «mauvaise
image»
Donc on peut conclure qu'il existe une relation entre le
degré de confiance dans une compagnie d'assurance et son image.
Le test de X2 étant très significatif au seuil de
5 %, cela confirme l'existence d'une relation entre les deux variables.
3-4.Croisement entre publicité et l'image de
l'entreprise :
TN°16.Source :
SPSS
Les résultats du tableau croisé montrent une
certaine vraisemblance dans la perception de l'image quelque soit l'importance
relative au critère « publicité
attractive ».
Le test de X2 montre que les deux variables publicité
et image de l'assurance sont indépendantes.
3-5.Croisement entre la qualité de service et
l'image de l'entreprise :
TN°17.Source :
SPSS
Selon la lecture du tableau croisé, on trouve que 70 %
et 67.7 % des clients qui montrent l'importance de critère
« qualité de service », gardent une très
bonne image de l'assurance SALAMA.
Quand la qualité de service est importante, les clients
ont chosés la modalité « très bonne »,
mais quand la qualité de service n'est pas importante, les clients
choisissent plutôt la modalité « plutôt
bonne ».
Le test de X2 montre qu'il existe une relation entre la
qualité de service et image de l'entreprise.
3-6.Croisement entre degré de satisfaction et
l'image de l'entreprise :
3-6-1.La qualité d'accueil :
TN°18.Source :
SPSS
Au vu des résultats de tableau croisé il
ressorte que :
· les 65 % clients bien accueillis gardent une image
très favorable de l'entreprise SALAMA.
· 77 % des clients moyennement satisfait de l'accueil
gardent une image acceptable.
· 60 % des clients insatisfaits de l'accueil gardent une
mauvaise image sur l'entreprise.
On constate qu'il y a une relation entre la qualité
d'accueil et l'image de l'entreprise.
3-6-2.La qualité de service :
TN°19.Source :
SPSS
· 77.8 % des clients très satisfaits de la
qualité de service gardent une très bonne image de l'entreprise
SALAMA.
· 86.4 % des clients moyennement satisfait de la
qualité de service choisissent une image plutôt bonne.
· 60 % des clients insatisfaits de la qualité de
service gardent une mauvaise image sur l'entreprise.
On constate qu'il y a une relation entre la qualité de
service et l'image de l'entreprise.
3-6-3.Service d'expertise :
TN°20.Source :
SPSS
NB : On note que notre
échantillon est réparti en deux sous échantillon :
les assurés sinistrés et les assurés non sinistrés.
NC : les non sinistrés sont non concernés ni de service
d'expertise ni d'indemnisation.
· 61.7 % des sinistrés très satisfaits de
la qualité de service gardent une très bonne image de
l'entreprise SALAMA.
· 85 % des sinistrés non satisfaits de la
rapidité de l'expertise choisissent une image plutôt bonne.
· 50 % des sinistrés ne sont pas du tout
satisfaits gardent une mauvaise image sur l'entreprise.
On constate qu'il y a une relation entre la rapidité de
l'expertise et l'image de l'entreprise.
3-6-4.Service d'indemnisation :
TN°21.Source :
SPSS
· 82.4% des sinistrés très satisfaits de la
rapidité de l'indemnisation gardent une très bonne image de
l'entreprise SALAMA.
· 90 % des sinistrés non satisfaits de ce service
choisissent une image plutôt bonne.
· 50 % des sinistrés ne sont pas du tout
satisfaits de service de l'indemnisation gardent une mauvaise image sur
l'entreprise. on note aussi qu'il y a 12.5 % des sinistrés malgré
qui ne sont pas du tout satisfaits mais ont chosés la modalité
« très bonne image ».
On constate qu'il y a une relation entre la rapidité de
l'indemnisation et l'image de l'entreprise.
Résultat : Les tests de X2
étant très significatif au seuil de 5 % pour les quatre
variables, cela confirme qu'il y a une relation entre les quatre variables
(satisfaction d'accueil, satisfaction de la qualité de service, service
d'expertise, service de l'indemnisation) et la variable image de
l'entreprise.
4-Fidélité des
clients:
4-1.Croisement entre type de l'agence et l'image de
l'entreprise :
TN°22.Source :
SPSS
On remarque que les trois types d'agences n'ont pas le
même niveau vis-à-vis de la variable
« fidélité de client »
· 85.3 % de notre échantillon ne veulent pas
changer l'assurance SALAMA, ce pourcentage montre le rôle qui joue le
programme de fidélisation aux niveaux des agences et
particulièrement les agences à revenu proportionnelle (ARP) qui
enregistrent le taux le plus élevé avec 92.6 % des clients
fidèles.
· 14.7 % de notre échantillon veulent changer
l'assurance SALAMA, les agences directes ont enregistrent le taux le plus
élevé avec 24 % de ses clients veulent changer l'assureur.
On constate qu'il y a une relation entre le type de l'agence
et la fidélité des clients.
L'objet de l'étude :
A fin d'atteindre une des objectifs visés par
notre étude, on va essayer de rependre aux deux problématiques
suivent :
1. Quels sont les facteurs qui influencent le
comportement d'achat des assurés?
2. Quels sont les facteurs qui déterminent le
degré de satisfaction d'un assuré et sa décision de reste
fidèle à son assureur ou de le changer ?
A fin de rependre a ces questions, nous utiliserons
certaines techniques d'analyse statistique des données, à savoir
l'analyse factorielle des correspondances multiples (AFCM)
L'AFCM, qui fait partie des
méthodes factorielles1(*) (ACP, AFC, AFD, ..) très utilisées dans
les enquêtes socio-économiques, dont les variables sont
qualitatives et nombreuses. Elle a pour but : chercher un sous espace
vectoriel permettant de réduire les dimensions d'interprétation,
tout en perdant le moins possible d'informations. Son application repose sur
l'utilisation des variables qualitatives et la transformation du tableau de
codage condensé (le tableau qui contient les réponses des
enquêtés) à un tableau rempli à l'aide des variables
binaires "0" et "1 "appelé tableau disjonctif complet.
La présentation simultanée des individus
et des modalités est important pour l'interprétation des
résultats. Cependant, elle ni pratiquement pas utilisée, d'une
part ; pour des raisons d'encombrement graphique, et d'autre part, pars
que les individus sont dans la plus part des applications anonymes, ils ne
représentent de l'intérêt que par l'intermédiaire de
leurs caractéristiques.
L'analyse des correspondances multiples2(*) met en évidence des
types d'individus ayant des profiles semblables quant aux attributs choisis
pour les décrire. Compte tenu des distances entre les
éléments du tableau disjonctif complet, on exprime :
· La proximité entre individus en termes de
ressemblance : deux individus se ressemblent s'ils ont choisi globalement
les mêmes modalités.
· La proximité entre modalités de variables
déférentes en termes d'association : ces modalité
correspondent aux points moyens des individus qui les ont choisis et sont
proches par ce qu'elles concernent des individus semblables.
· La proximité entre deux modalités d'une
même variable en termes de ressemblance : par construction, les
modalités d'une même variable s'excluent. Si elles sont proches,
cette proximité s'interprète en termes de ressemblance entre
les groupes d'individus qui les ont choisies.
Interprétation des
résultats :
Les résultats obtenus par l'AFCM sont difficiles
à interpréter du fait du nombre important des variables et des
modalités (47 variables dans notre cas), afin de pouvoir les observer de
manière plus claire, on a procédé la réduction de
nombre total de variables qui a été évalués. En
gardant seulement les variables qui nous avons jugé importantes à
l'ide de l'analyse statistique descriptive. Ceci est particulièrement
intéressant lorsque l'ensemble des variables se décompose en
thème, c'est-à-dire en groupes de variables homogènes
quant à leur continu (comme notre cas).
Dans notre analyse en partage variables en deux groupes selon
le thème traité, pour mieux rependre à nos
problématiques.
Groupe 1 : le comportement d'achat en produit
d'assurance.
Ce group contient, d'un coté ; les variables
supplémentaires : sont les variables couramment
désignées comme caractéristiques individuelles (âge,
niveau d'instruction, Catégorie socio professionnelle et
ancienneté du client). De l'autre coté : les variables
d'intérêt (variables actives) qui se résument par :
· Les attitudes et les croyances des clients.
· Les produits choisis par les clients.
Groupe 2 : caractéristiques des
assurés en matière de satisfaction et de
fidélité :
Ce group contient les variables
supplémentaires suivantes: type de l'agence dont le client est
assuré, raisonne de leur visite à l'agence d'assurance.
Les variables actives se résument par :
· Indemnité vous a semble suffisante ?
· Satisfaction de l'accueil.
· Satisfaction de la qualité de service.
· Satisfaction de service d'expertise.
· Satisfaction de service d'indemnisation.
· Pensez-vous procéder au changement de votre
assureur ?
Avant de commencer notre traitement, il faut faire connaitre les
libellés des variables et leurs modalités1(*). Les résultats obtenus
à l'ide de logiciel XL-STAT.
Analyse et interprétation du premier
group :
1- Valeurs propres et taux
d'inertie :
Notation :
S : nombre de questions posées ; S = 7
P : nombre de modalités des variables ; P =
23
U : nombre de valeurs propres ; U = P-S=16
Donc, il existe 16 axes factoriels.
Comme les montres l'histogramme suivent les valeurs propres
sont régulièrement décroissantes, les trois premiers axes
ayant une inertie notablement supérieure, vont être
exploités.
Source :
Elaboré à l'ide de logiciel XL-STAT
Comme le montre le tableau ci-dessous les trois premiers axes
factoriels expliquent 31.96 % de l'inertie totale du nuage de points.
Remarque : les taux d'inertie indique
une grande perte d'information. Il s'agit là d'une propreté
propre à cette méthode2(*) : les taux d'inertie sont toujours des mesures
pessimistes de l'information extraite, à cause de la transformation des
variables quantitatives en variables qualitatives (puisqu'on considère
comme équivalent tous les individus situés dans la même
classe).
Tableau : Valeurs propres et pourcentage de
variance
|
F1
|
F2
|
F3
|
Valeur propre
|
0,307
|
0,218
|
0,206
|
% variance
|
13,412
|
9,540
|
9,018
|
% cumulé
|
13,412
|
22,951
|
31,969
|
Source : Elaboré à
l'ide de logiciel XL-STAT
2- Contributions, cosinus carrés et valeurs
test des modalités des trois premiers axes :
Les coordonnées, les contributions et les cosinus
carrés des modalités des trois premiers axes sont des indicateurs
nécessaires pour interpréter les positions des modalités
actives. Les contributions de ces modalités sont
présentées dans le tableau (5-2-1) et tableau (5-2-2)1(*). Dans notre analyse on prendra
en considération les modalités qui ont les contributions les plus
importants, elles apparaissent en gras dans le tableau
précédant.
3- Interprétation des trois axes
factoriels :
3-1. Interprétation du premier axe factoriel
(F1) :
Le pourcentage d'inertie extraite par le premier axe est
13.4 %, U1=0,30. Ce qui indique un
allongement important du nuage le long de cet axe et de net liaison entre les
modalités des variables, dont les projections sont proches les une des
autres.
Coordonnées positives
|
Coordonnées négatives
|
vie - 1 (20,31)
activ - 1 (16,37)
habit - 1 (15,92)
voyag - 1 (19,24)
conv - 4 (5,186)
|
activ - 0 (3,740)
habit - 0 (3,636)
|
Valeurs-test positives
|
Valeurs-test négatives
|
ninstrc - 5 (2,077)
csp - 4 (2,330)
csp - 6 (2,568)
dep - 4 (1,691)
|
ninstrc -2 (-1,735)
dep - 1 (-2,382)
csp - 1 (-2,373)
|
Source : Elaboré à l'ide de
logiciel XL-STAT
Ce tableau illustre les modalités des variables mieux
représenté sur le 1 er axe. Les modalités
retenir sont obtenues à partir du tableau des contributions et de
cosinus carrés, la lecture doit être complétée aussi
par le tableau des valeurs test qui fournit les valeurs significatives des
variables*(*) au seuil de
5%.
D'après ce tableau, ainsi que le calcule de la
contribution cumulée des modalités de chaque question il apparait
que la question -le client est assuré contre quels risques ?
Définisse bien cet axe.
En effet cet axe oppose :
les clients qu'ils s'Assurent contre les risques divers (hors
automobile) tels que les risques : d'activité (activ-1),
d'habitation (habit-1), voyage (voyag-1) et assurance de vie (vie-1), et qui
sont bénéficières d'une convention avantageuse (conv- 4)
.les modalités supplémentaires choies par ces clients nous
informe sur leur profile qu'est caractérisé par : un niveau
d'instruction supérieur (ninstrc-5 ) ,clients de SALAMA Assurance
depuis plus de 3ans (dep-4 ) et qui occupent des postes supérieurs
comme chef d'entreprise ou exercent une profession industrielle.
Contre : les clients qui ne sont pas assurés que
contre les risques d'automobile, et qu'ils sont des nouveaux clients
(dep-1 : moins de 6mois), qui ont un niveau d'instruction modeste
(ninstrc-2 : primaire) et une situation économique moyenne
fonctionnaire ou employé (csp - 1).
3-2. Interprétation du deuxième axe
factoriel (F2) :
Cet explique 9,54% de l'inertie totale.
U2=0,21
Coordonnées positives
|
Coordonnées négatives
|
conf - 2 (16,61)
pbm - 2 (15,39)
conv - 5 (8,47)
|
pbm - 3 (7,77)
conf - 3 (7,37)
conv - 4 (7,65)
conf - 5 (6,10)
pbm - 5 (4,43)
|
Valeurs-test positives
|
Valeurs-test négatives
|
ninstrc -1 (2,12)
csp - 1 (2,74)
|
|
Source : Elaboré à l'ide de
logiciel XL-STAT
On remarque que les variables qui contribuées mieux cet
axe est celles qui influencent le comportement d'achat d'un client, tels que
les croyances et les attitudes.
Cet axe met en opposition :
Les clients qui ont choisir SALAMA Assurance par le motive
d'une convention avantageuse (conv-5) la raison principale de leur choix, ces
clients pensent que la confiance n'est pas un critère important (conf -
2) pour déterminer leur choix, ainsi qu'ils n'ont pas eu des
problèmes avec d'autre assureur (pbm-2). Les clients de cette
catégorie sont caractérisés par un niveau d'instruction
faible (ninstrc-1) et occupe un poste moyen comme salarié ou
employée.
Contre : les clients qui ont changé une
compagnie d'assurance à cause de des problème de confiance
principalement (pbm - 5 ), ce qui lui poussent à choisir SALAMA
Assurance par confiance dans la compagnie comme critère
« très important » pour eux (conf - 5), ils pensent
ainsi que les convention ont un effet « important » (conv -
4) sur la décision de leur choix.
3-3. Interprétation du troisième axe
factoriel (F3) :
Cet explique 9,01% de l'inertie totale.
U3=0,20
Coordonnées positives
|
Coordonnées négatives
|
|
conf - 1 (9,71)
conv - 1 (11,29)
conf - 5 (4,37)
|
Source :
Elaboré à l'ide de logiciel XL-STAT
Cet axe nous rapport une information sur la manière
dont les clients rependre sur les questions relatives aux critères de
choix.
Il sépare les enquêtés ayant une
idée claire sur les critères qui influencées leur choix
(conf-5) et celles qui n'ont aucune influence -selon leur point de vu- (
conf-1, conv -1).
De clients qu'ils ont choisi les modalités
indifférent (conv-3, pbm-3), et qu'ils subissent plusieurs
critères d'influence (conf -4 et pbm -4), donc ils n'arrivent pas
à déterminer les critères les plus importants et les
critères qui n'ont pas d'importance.
4-1. Interprétation du premier plan
(1-2) :
Ce plan explique 22.95% de l'inertie totale
du nuage de points.
En rappelle que l'objet principal de cette analyse est de
faire figurer l'ensemble des principales variables et critères
qui amènent un individu à choisir son assureur, ainsi que les
facteurs qui influencent son comportement de d'achat. Cela en fonction
de modalités adoptées dans un espace euclidien de faibles
dimensions. En effet on peut diviser notre plan en quatre parties :
A l'extrémité droite, on trouve les
modalités peut choisi par les enquêtés, et qui correspond
aux clients assurables contre : les risques d'habitation,
les risques liés à l'activité, risque de voyage et
l'assurance de vie. Ceux sont des anciens clients de SALAMA
Assurance et qu'ils sont en bonne situation professionnelle
(occupent des postes supérieurs comme chef d'entreprise ou exercent une
profession industrielle).
A gauche (à proximité du centre du
gravité) on trouve les clients qui ne sont pas assurés contre les
risque divers, à partir des modalités supplémentaires qui
correspond à ces clients, il ressorte que : sont clients de SALAMA
Assurance depuis moins de 6 mois, ayant un niveau d'instruction faible et
qu'ils sont des fonctionnaires et des salariée. Ce dernier
critère nous renseigne sur la position
économique moyenne (revenu peut être insuffisant) de
cette catégorie des clients ; cela peut être une raison de ne
pas être assuré contre les risques divers.
Les deux parties restant concernent la réparation des
enquêtés selon les critères qui les amènent
à choisir SALAMA Assurance par rapport aux autre assureurs :
Au dessus du graphe en trouve les clients attirés par
une convention avantageuse. Cette convention est la raison
principale qui pousse ces individus d'être assurés chez SALAMA
Assurance. Sont dans la majorité des individus qui font l'assurance pour
la premier fois, alors ils n'ont pas eu des problèmes avec d'autre
assureurs et pensent que le critère de confiance n'a pas
influencé la discision de leur choix.
Au dessous la catégorie des clients qui ont fait
l'expérience d'assurance avec d'autres assureurs, et qu'ils expliquent
leur migration vers SALAMA Assurance principalement par une perte de
confiance et problème d'indemnisation
rencontrés avec ces
assureur d'un coté ; et par confiance dans
la compagnie SALAMA Assurance de l'autre coté.
4-2. Interprétation du deuxième plan
(1-3) :
Ce plan explique 22.43% de l'inertie totale
du nuage de points.
La même remarque faite précédemment, telle
que la dispersion du nuage de points touts au long du premier et de
troisième axe factoriel.
On remarque aussi un regroupement de certaines variables au
tour de centre de gravité ce qu'il indique le choix de ces
modalités par la majorité des personnes enquêtés
comme par exemple : (conv - 5, conf -5 et pbm -5) ils s'agissent des
variables qui influencent le plus sur le comportement des assurés.
Les modalités loin du centre de gravité (vie -1
et voyag-1) représentent les produits peu achetés par les
clients.
Analyse et interprétation du deuxième
group :
1- Valeurs propres et taux
d'inertie :
Notation :
S : nombre de questions posées ; S = 5
P : nombre de modalités des variables ; P =
23
U : nombre de valeurs propres ; U = P-S=18
Donc, il existe 18 axes factoriels.
Comme le montre l'histogramme suivent les valeur propres sont
régulièrement décroissantes, les trois premiers axes ayant
une inertie notablement supérieure, vont être exploités.
Source : Elaboré à l'ide de logiciel
XL-STAT
Comme le montre le tableau ci-dessous les trois premiers axes
factoriels expliquent 35.7 % de l'inertie totale du nuage de points.
Tableau : Valeurs
propres et pourcentage de variance
|
F1
|
F2
|
F3
|
Valeur propre
|
0,536
|
0,412
|
0,338
|
% variance
|
14,890
|
11,442
|
9,375
|
% cumulé
|
14,890
|
26,332
|
35,708
|
Source :
Elaboré à l'ide de logiciel XL-STAT
2- Contributions, cosinus carrés et valeurs
test des modalités des trois premiers axes :
Les coordonnées, les contributions et les cosinus
carrés des modalités des trois premiers axes sont des indicateurs
nécessaires pour interpréter les positions des modalités
actives. Les contributions de ces modalités sont
présentées dans le tableau (5-3-1) et tableau (5-3-2)2(*).
Dans notre analyse on prendra en considération les
modalités qui ont les contributions les plus importants, elles
apparaissent en gras dans le tableau précédant.
3- Interprétation des trois axes
factoriels :
3-1. Interprétation du premier axe factoriel
(F1) :
Cet explique 14.89% de l'inertie totale.
Le tableau suivant illustre les modalités des variables
mieux représenté sur le 1 er axe.
Coordonnées positives
|
Coordonnées négatives
|
staccu-1 (21,90)
stqserv - 1 (21,420)
stsfidin-1 (16,788)
stqserv - 2 (2,393)
indem-2 (8,373)
Chngslma-1 (11,82)
|
staccu - 5 (2,146)
stqserv - 5 (2,982)
indem-0 (2,907)
|
Valeurs-test positives
|
Valeurs-test négatives
|
agc - 1 (3,22)
visit -4 (3,69)
|
|
Source : Elaboré à l'ide
de logiciel XL-STAT
D'après ce tableau il est claire que cet axe
représente un échèle d'appréciation des agences et
de ses services, ce qui nous donne une idée sur le comportement
poste-achat des clients de SALAMA Assurance.
On observe à l'extrémité positive de cet
axe les modalités (staccu-1 stqserv - 1 et stsfidin-1) qui correspond
aux clients qui expriment leur mécontentement vis-à-vis de
l'accueil et de qualité de services fournit, ainsi que le délai
de paiement. aussi dans le coté positif on trouve les clients qui sont
insatisfait de la qualité de service (stqserv - 2) et qu'ils pensent
procéder au changement de SALAMA Assurance, les clients qui jugent ces
appréciation, présent les caractéristiques suivants :
sont des sinistrés et qui visitent l'agence pour une réclamation
d'indemnisation (visit -4) et qui appartiens à une agence directe (agc -
1).
Le coté inactif de cet axe contient les
modalités les plus choisies par les enquêtés qui n'ont pas
eu un sinistre (indem-0) ainsi les clients qu'ils sont très satisfaits
de l'accueil (staccu- 5) et qui jugent positivement la qualité de
service fournit par son assureur ( stqserv - 5).
3-2. Interprétation du deuxième axe
factoriel (F2) :
Cet explique 11.44% de l'inertie totale.
Cet axe sépare les enquêtés en deux
catégorie :
La première catégorie contienne les clients non
concernés de service d'indemnisation (stsfidin-0 et indem-0) sont les
non sinistrés et qu'ils visitent l'agence pour souscrire à un
contrat.
Coordonnées positives
|
Coordonnées négatives
|
stqserv - 3 (3,072)
stsfidin-0 (20,42)
indem-0 (17,05)
|
staccu - 4 (2,177)
stqserv - 4 (5,943)
stsfidin-4 (6,908)
stsfidin-5 (10,77)
indem-1 (18,83)
|
Valeurs-test positives
|
Valeurs-test négatives
|
visit -1 (4,551)
|
visit -2 (-2,49)
visit -4 (-2,80)
|
Source : Elaboré à l'ide de
logiciel XL-STAT
La deuxième catégorie : les clients qui
réagissent positivement aux questions, et que la majorité
choisis les modalités (stsfidin-5 stsfidin-4 stqserv - 4 staccu - 4 et
indem-1) cela favorise leur appréciation de l'agence qu'ils
fréquents et de ses services. Les raisons qui les amènent
à visiter l'agence sont différent que celles de la premier
catégorie, ils viennent généralement pour déclarer
un sinistre (visit-2) ou pour réclamer une indemnisation (visit -4).
3-3. Interprétation du troisième axe
factoriel (F3) :
Cet explique 9.37% de l'inertie totale.
Coordonnées positives
|
Coordonnées négatives
|
staccu - 5 (10,94)
stqserv - 5 (15,24)
stsfidin-5 (7,236)
|
staccu - 3 (6,895)
staccu - 4 (8,127)
stqserv - 2 (5,943)
stqserv - 3 (14,94)
stsfidin-2 (5,856)
|
Valeurs-test positives
|
Valeurs-test négatives
|
Agc-2 (2,784)
visit -3 (2,31)
|
Agc-1 (-2,672)
|
Source : Elaboré à l'ide
de logiciel XL-STAT
Cet axe oppose les clients en générale
très satisfaits (staccu - 5, stqserv - 5 et stsfidin-5). Contre les
clients moyennement satisfaits de l'accueil (staccu - 3, staccu - 4) et peu
satisfaits de la qualité de services et d'indemnité fournit par
leur agence (stqserv - 3, stqserv - 2 et stsfidin-2).
Le troisième axe nous rapporte une information sur le
degré de satisfaction au nivaux des agences directes et les agences
générales.tel qu'on observe : les clients des
agences générales ont tendance à choisi
les modalités qui favorisent la satisfaction. Or ; les clients des
agences directs ont tendance à choisir plutôt les
modalités qui défavorisent le degré de satisfaction.
4-1. Interprétation du premier plan
(1-2) :
Ce plan explique 26.33% de l'inertie totale
du nuage de points.
En rappelle que l'objet principal de cette analyse est de
faire figurer l'ensemble des facteurs qui déterminent le
degré de satisfaction d'un assuré et sa décision de reste
fidèle à son assureur ou de le changer. Cela en fonction
de modalités adoptées dans un espace euclidien de faibles
dimensions.
Il apparait clairement a partir du premier plan qu'il existe
une corrélation entre presque toutes les variables
étudiées, appart certains modalités comme : staccu-1
stqserv - 1 et stsfidin-1 ; ils s'agissent des modalités peu
choisis par les enquêtés.
En effet on peut diviser notre plan factoriel en deux grandes
parties : la 1er zone située à
coté des coordonnées positives de l'axe (F1) ; à
l'extrémité droit de cette zone : on trouve une
minorité des clients très mécontents. A droite
(proximité du centre du gravité) les clients insatisfaits de la
qualité de services et ceux qui expriment une doléance ou
problèmes relatifs à l'opération
d'indemnisation cela est la raison de son visite, donc ils viennent
pour réclamer. On trouve dans la même zone les clients qui pensent
procéder au changement de SALAMA Assurance.
La 2er zone située à
coté des coordonnées négatives du même axe
(proximité du centre du gravité) : la catégorie des
clients qui n'exprime pas de doléances, ils déclarent
plutôt satisfait de l'agence qu'ils fréquente et de ses services
que ce soit : en terme d'accueil et de confort, de la qualité de
service et de l'indemnité (délai et montant) .ce sont les clients
qui préfèrent de restes fidèles à
leur assureur.
4-2. Interprétation du deuxième plan
(1-3) :
Ce plan explique 24.27% de l'inertie totale
du nuage de points.
La même remarque faite précédemment telle
qu'on remarque une concentration du nuage du point au tour de centre de
gravité.
Considérons ; en effet la répartition de ce
plans en deux partie : la première est situées à
coté des coordonnées positives de l'axe (F3) où les
clients choisis que les modalité très favorables pour le
degré de satisfaction (staccu - 5, stqserv - 5 et stsfidin-5)et qu'ils
appartiens à des agences générales (Agc-2).
La deuxième est située à coté des
coordonnées négatives de l'axe (F3), il apparait qu'il existe une
légère différence entre l'appréciation des clients
qui choisissent ces modalités. Mais en générale cette
catégorie corresponde aux clients peu satisfait ou insatisfaits de
fonctionnement de l'agence qu'il fréquente (staccu -3, stqserv -3,
staccu - 2, stqserv -2 et stsfidin-2), et des sinistrés qu'jugent
insuffisant le montant d'indemnité (indem - 2).
Conclusion de l'analyse :
Groupe 1 :
ü L'ancienneté du client est un critère
important pour la vente des produits, tel qu'on a vu qu'il existe une tendance
chez les anciens clients d'être assuré contre les risque divers
(autres que l'automobile).
ü La position économique (CSP) est un
critère important qui détermine le choix des produits et le type
de contra d'assurance.
ü l'assureur est choisi selon la confiance
accordée à ses services cela est un critère très
important pour la prise de décision.
Groupe 2 :
ü Les variables : accueil, la qualité de
service, délai de l'indemnisation et le comportement du personnel avec
le client jouent un rôle important dans la détermination du
degré de satisfaction d'un assuré.
ü On a constaté un mécontentement surtout
de la part des assurés dans les agences directes.
ü Les problèmes relatifs à
l'opération d'indemnisation et la perte de la confiance sont les raisons
principales de vouloir changé l'assureur.
ü la satisfaction d'un client favorise sa
fidélité.
Les résultats obtenus avec l'analyse bi variée
et le teste de khi-deux nous permet de confirmer notre synthèse.
L'objet de l'étude :
L'objectif de cette étude est de rependre à la
problématique suivent :
- Quels sont les critères qui
déterminent l'image de SALAMA Assurance ? Et quelle est
l'importance relative à chaque critère ?
Pour rependre à cette question nous avons opté
l'utilisation du modèle qualitatifs d'une par pour parachever notre
travail précédent et d'une autre par la nature des données
qi nous disposons (les variables qualitatives).
Dans notre cas, on dispose d'un modèle statistique dans
lequel la variable qualitative (dépendante) peut prendre plus que 2
modalités (K=3) donc on est ramené a utilisé les
modèles polytomique ou multinomiaux.
Parmi les différents types de modèles
multinomiaux existants1(*), on trouve les modèles non ordonnés qui
sont les plus fréquemment utilisés dans la pratique.
Dans les modèles multinomiaux non ordonnés on
trouve deux types : le modèle logit conditionnel et le
modèle logit multinomial, ce dernier type va servir comme support dans
notre modélisation.
Voici en ce qui suit les variables retenues dans notre
modèle :
La variable dépendante :
La variable « image de SALAMA Assurance »,
notée Y est une variable polytomique non ordonnée, elle se
présente comme suite :
1 : si le client choisi
la modalité « mauvaise »
Yi = 2 : si le client choisi la
modalité « plutôt bonne »
3 : si le client choisi
la modalité « très bonne »
On a présenté les modalité de la variable Y
dans cet ordre, dans le but d'avoir la 3éme modalité
(très bonne) comme référence2(*).
Les variables explicatives :
1 : Souscrire un contrat
2 : Déclarer un sinistre
X1: raisonne de visite = 3 : Réclame une
indemnisation
4 : Demande une information
5 :
Autre
1 :
Moins de 6 moins
X2 : depuis quand = 2 : Entre
6moins et 1 année
3 : Entre 1 année et 3 ans
4 :
Plus de 3 ans
1: Pas du
tout important
2 :
Pas Important
X3 : la confiance = 3 :
indifférant
4 :
important
5 :
très important
X4 : change une Compagnie 1 :
Oui
D'assurance =
2 : Non
X5 : avoir un sinistre= 1 :
Oui
2 : Non
0 : non concerné
1 : Insuffisante
2 : Suffisante
X6 : L'indemnité vous a semblé
= 3 : Absent
4 : ne sait pas
1 : Pas du tout Satisfait
2 : Pas Satisfait
X7 : l'accueil et le confort
= 3 : indifférant
4 : Satisfait
5 : très Satisfait
1 : Pas du tout Satisfait
2 : Pas Satisfait
X8 : La qualité de service =
3 : indifférant
4 : Satisfait
5 : très Satisfait
0 : non concerné
1 : Pas du tout Satisfait
2 : Pas Satisfait
X9 : Rapidité de l'expertise =
3 : indifférant
4 : Satisfait
5 : très Satisfait
0 : non concerné
1 : Pas du tout Satisfait
2 : Pas Satisfait
X10 : Délai de l'indemnisation =
3 : indifférant
4 : Satisfait
5 : très Satisfait
X11 : change SALAMA Assurance =
1 : Oui
2 : Non
1 : Tarif des prix
X12: SALAMA devrait améliorer =
2 : Qualité de service
3 : Autres
1 : Sans instruction
2 : primaire
X13: niveau d'instruction = 3 : moyen
4 : secondaire
5 : supérieur
1 : Employé
2 : Professions libre
3 : Commerçant
X14 : situation professionnelle = 4 : Chef
d'entreprise
5 : Agriculteur
6 : Industriel
7 : Autre inactif
Estimation des paramètres du modèle
logit :
Image de SALAMA Assurance
|
ß
|
Erreur std.
|
Wald
|
degrés de liberté
|
Signif.
|
Exp(ß)
|
mauvaise
Ordonnée à l'origine
|
-2,509
|
4222,992
|
,000
|
1
|
1,000
|
|
[TYPE=1]
|
-11,824
|
2793,492
|
,000
|
1
|
,997
|
7,328E-06
|
[TYPE=2]
|
-4,457
|
2814,478
|
,000
|
1
|
,999
|
1,160E-02
|
[TYPE=3]
|
-3,867
|
3958,874
|
,000
|
1
|
,999
|
2,093E-02
|
[TYPE=4]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[DEP=1]
|
13,785
|
2439,528
|
,000
|
1
|
,995
|
969585,691
|
[DEP=2]
|
-3,182
|
2764,574
|
,000
|
1
|
,999
|
4,151E-02
|
[DEP=3]
|
3,511
|
3244,269
|
,000
|
1
|
,999
|
33,491
|
[DEP=4]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[CONF=1]
|
-16,829
|
6491,262
|
,000
|
1
|
,998
|
4,910E-08
|
[CONF=2]
|
8,984
|
3684,952
|
,000
|
1
|
,998
|
7976,510
|
[CONF=3]
|
2,148
|
2246,838
|
,000
|
1
|
,999
|
8,564
|
[CONF=4]
|
2,887
|
3547,777
|
,000
|
1
|
,999
|
17,947
|
[CONF=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[STSFIQS=1]
|
19,074
|
5769,210
|
,000
|
1
|
,997
|
192109265,937
|
[STSFIQS=2]
|
16,373
|
2552,100
|
,000
|
1
|
,995
|
12899137,984
|
[STSFIQS=3]
|
9,743
|
2755,882
|
,000
|
1
|
,997
|
17037,142
|
[STSFIQS=4]
|
-3,042
|
1763,088
|
,000
|
1
|
,999
|
4,775E-02
|
[STSFIQS=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[STSFIRÉX=0]
|
13,839
|
6994,960
|
,000
|
1
|
,998
|
1023480,013
|
[STSFIRÉX=1]
|
39,445
|
7774,869
|
,000
|
1
|
,996
|
135118549715299900,000
|
[STSFIRÉX=2]
|
5,389
|
4294,956
|
,000
|
1
|
,999
|
218,982
|
[STSFIRÉX=3]
|
14,115
|
3162,533
|
,000
|
1
|
,996
|
1349516,334
|
[STSFIRÉX=4]
|
-1,797
|
4051,068
|
,000
|
1
|
1,000
|
,166
|
[STSFIRÉX=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[STSFIDIN=0]
|
-15,264
|
6019,364
|
,000
|
1
|
,998
|
2,349E-07
|
[STSFIDIN=1]
|
28,808
|
4480,489
|
,000
|
1
|
,995
|
3245314756694,327
|
[STSFIDIN=2]
|
-9,787
|
6348,411
|
,000
|
1
|
,999
|
5,619E-05
|
[STSFIDIN=3]
|
2,496
|
4042,064
|
,000
|
1
|
1,000
|
12,128
|
[STSFIDIN=4]
|
-1,027
|
4028,352
|
,000
|
1
|
1,000
|
,358
|
[STSFIDIN=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[NINSTRC=1]
|
13,766
|
,000
|
,
|
1
|
,
|
951957,383
|
[NINSTRC=2]
|
-,791
|
5822,602
|
,000
|
1
|
1,000
|
,453
|
[NINSTRC=3]
|
,595
|
1704,587
|
,000
|
1
|
1,000
|
1,812
|
[NINSTRC=4]
|
-12,346
|
3044,245
|
,000
|
1
|
,997
|
4,346E-06
|
[NINSTRC=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[CSP=1]
|
-10,950
|
2662,035
|
,000
|
1
|
,997
|
1,755E-05
|
[CSP=2]
|
-15,549
|
2640,190
|
,000
|
1
|
,995
|
1,767E-07
|
[CSP=3]
|
-,702
|
4129,659
|
,000
|
1
|
1,000
|
,496
|
[CSP=4]
|
-6,544
|
5406,351
|
,000
|
1
|
,999
|
1,439E-03
|
[CSP=5]
|
8,275
|
2410,862
|
,000
|
1
|
,997
|
3923,625
|
[CSP=6]
|
-,985
|
7449,411
|
,000
|
1
|
1,000
|
,373
|
[CSP=7]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
"1" le client choisi la modalité
« mauvaise ».
Image de SALAMA Assurance
|
â
|
Erreur std.
|
Wald
|
degrés de liberté
|
Signif.
|
Exp(â)
|
Plutôt bonne
Ordonnée à l'origine
|
-1,307
|
2,374
|
,303
|
1
|
,582
|
|
[TYPE=1]
|
-3,177
|
1,277
|
6,187
|
1
|
,013
|
4,171E-02
|
[TYPE=2]
|
-3,607
|
1,302
|
7,668
|
1
|
,006
|
2,714E-02
|
[TYPE=3]
|
-7,144
|
1,696
|
17,743
|
1
|
,000
|
7,894E-04
|
[TYPE=4]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[DEP=1]
|
,330
|
1,195
|
,076
|
1
|
,782
|
1,391
|
[DEP=2]
|
1,398
|
1,100
|
1,615
|
1
|
,204
|
4,047
|
[DEP=3]
|
2,711
|
1,066
|
6,474
|
1
|
,011
|
15,051
|
[DEP=4]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[CONF=1]
|
,867
|
1,744
|
,247
|
1
|
,619
|
2,380
|
[CONF=2]
|
2,653
|
1,299
|
4,172
|
1
|
,041
|
14,191
|
[CONF=3]
|
2,072
|
1,993
|
1,081
|
1
|
,299
|
7,940
|
[CONF=4]
|
4,162
|
1,211
|
11,813
|
1
|
,001
|
64,173
|
[CONF=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[STSFIQS=1]
|
16,247
|
4846,543
|
,000
|
1
|
,997
|
11375787,285
|
[STSFIQS=2]
|
4,687
|
2,033
|
5,313
|
1
|
,021
|
108,487
|
[STSFIQS=3]
|
6,063
|
1,863
|
10,588
|
1
|
,001
|
429,544
|
[STSFIQS=4]
|
2,685
|
,991
|
7,347
|
1
|
,007
|
14,663
|
[STSFIQS=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[STSFIRÉX=0]
|
4,852
|
1,795
|
7,306
|
1
|
,007
|
128,056
|
[STSFIRÉX=1]
|
13,825
|
3265,995
|
,000
|
1
|
,997
|
1009146,396
|
[STSFIRÉX=2]
|
12,564
|
1389,372
|
,000
|
1
|
,993
|
286117,075
|
[STSFIRÉX=3]
|
2,287
|
3,871
|
,349
|
1
|
,555
|
9,848
|
[STSFIRÉX=4]
|
,560
|
1,069
|
,275
|
1
|
,600
|
1,751
|
[STSFIRÉX=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[STSFIDIN=0]
|
-,151
|
1,642
|
,008
|
1
|
,927
|
,860
|
[STSFIDIN=1]
|
4,963
|
2,744
|
3,270
|
1
|
,071
|
143,008
|
[STSFIDIN=2]
|
3,482
|
2,507
|
1,930
|
1
|
,165
|
32,536
|
[STSFIDIN=3]
|
2,507
|
1,724
|
2,116
|
1
|
,146
|
12,267
|
[STSFIDIN=4]
|
,767
|
1,315
|
,341
|
1
|
,559
|
2,154
|
[STSFIDIN=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[NINSTRC=1]
|
3,062
|
3952,055
|
,000
|
1
|
,999
|
21,369
|
[NINSTRC=2]
|
-4,973
|
2,445
|
4,136
|
1
|
,042
|
6,924E-03
|
[NINSTRC=3]
|
,163
|
,940
|
,030
|
1
|
,862
|
1,177
|
[NINSTRC=4]
|
-1,825
|
,979
|
3,477
|
1
|
,062
|
,161
|
[NINSTRC=5]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
[CSP=1]
|
-1,346
|
1,156
|
1,356
|
1
|
,244
|
,260
|
[CSP=2]
|
-,352
|
1,487
|
,056
|
1
|
,813
|
,703
|
[CSP=3]
|
1,529
|
1,406
|
1,183
|
1
|
,277
|
4,615
|
[CSP=4]
|
-1,918
|
1,473
|
1,696
|
1
|
,193
|
,147
|
[CSP=5]
|
-3,507
|
1,750
|
4,016
|
1
|
,045
|
3,000E-02
|
[CSP=6]
|
-27,162
|
2584,486
|
,000
|
1
|
,992
|
1,598E-12
|
[CSP=7]
|
0
|
.
|
.
|
0
|
.
|
.
|
"2" l'individu choisi la modalité
« plutôt bonne ».
Remarque :
1- "3" l'individu choisi la modalité
« très bonne » est la modalité de
référence prise par logiciel par défaut.
2- il faut signaler que les variables cités dans les
tableaux ci-dessus constituent les variables significatives de notre
modèle au seuil de 5 % et 10 %.
La règle d'interprétation des
résultats est la suivante :
1- Il faut voire la significativité de la valeur du
paramètre (ß) :
Si : la valeur (Sig) < 0.05 alors on dit que la variable est
significative au seul de 5 %.
Si non :
Si : la valeur (Sig) < 0.1 alors on dit que la
variable est significative au seul de 10 %.
Si non : la variable n'est pas significative, donc
elle n'explique pas la variable dépendante.
2- Voir le signe de la valeur ß par rapport à la
modalité de référence, cela nous renseigne sur l'effet de
cette modalité et nous donne une indication sur son impact.
3- L'interprétation économique se fait à
partir de la valeur exp(ß) :
4- = Ci, signifie qu'il ya Ci plus de chance que
l'événement Yi = 1 soit réalisé.
Avec Pi : la probabilité que
l'événement "1" soit réalisé.
1-Pi : Si non
Interprétation des variables significatives dans
notre modèle :
Les résultats de l'estimation du modèle M-logit
montre qu'aucunes variables exogènes n'expliquent la modalité
« mauvaise » de la variables Yi, donc on va
interpréter les variables qui explique seulement la modalité
« plutôt bonne ».
Type de l'agence1(*) :
Cette variable explique largement la variable
dépendante Yi, touts ses modalités sont significatives au seuil
de 5 %, le signe des paramètres ß est négatif par
rapport à la modalité de référence (TYPE=4 :
centre d'expertise): ce qui signifie qu'elles influent négativement la
modalité « plutôt bonne » par rapport à la
modalité de référence (TYPE=4 : CE) de la même
variable.
On dit qu'il y a 7 fois moins de chance qu'un individu ayant
assuré dans une Agence à RP de choisir la modalité
« plutôt bonne » plutôt que la
modalité « très bonne ».
Il ya que 4 fois moins de chance qu'un individu ayant
assuré dans une Agence directe de choisir la modalité
« plutôt bonne » plutôt que la
modalité « très bonne ».
On constate que les clients des ARP ont tendance a choisi la
modalité « très bonne » plus que les clients
des agence directes.
Depuis quand :
La modalité (DEP=3 : entre 1et 3ans) est
significative au seuil de 5 %, le signe des paramètres ß est
positif par rapport à la modalité de référence
(plus de 3ans) ; ß= +2.71
Alors cette modalité favorise - par rapport à la
modalité (plus de 3ans)-la modalité «plutôt
bonne ». autrement dit, il y a 15 fois plus de chance qu'un
enquêté ayant assuré depuis (entre 1et 3ans) de juger une
image plutôt bonne, par rapport à celui qu'il a (plus de 3
ans).
Confiance dans la compagnie :
Seule les deux modalités (CONF=2 : pas important
et CONF=4 : important) sont significatives au seuil de 5 % et de
paramètre ß= (+2.65 et +4.15), elles semblent toutes les deux
favoriser par rapport à la modalité de référence
(très important), le fait que l'enquêté choisi la
modalité «image plutôt bonne » pour SALAMA
Assurance plutôt que la modalité « très
bonne ».
La qualité de service :
Les trois modalités (STSFIQS=2, STSFIQS=3 et STSFIQS=4)
sont significatives au seuil de 5 %, le signe des paramètres ß est
positif par rapport à la modalité de référence
(STSFIQS=5) ; ß= (+4.68,+6.06 et +2.68). Ce qui signifié
qu'elles favorisent une image « plutôt bonne ».
On dit qu'il y a une grande chance (429 fois) qu'un client
moyennement satisfait de la qualité de service de juger une image
« plutôt bonne » plutôt qu'une image
« très bonne » vis-à-vis de l'entreprise
SALAMA Assurance.
Or ; il y a pue de chance (14 fois) qu'un client
satisfait de la qualité de service fournit par l'entreprise, de juger
une image « plutôt bonne » plutôt qu'une image
« très bonne ».
Ce qu'est admissible car une bonne qualité de service
fournit aux clients ne peut que améliorer l'image de l'entreprise SALAMA
Assurance.
Service d'expertise :
La 1er modalité (STSFIRÉX=0 : non
concerné de service d'expertise) de cette variable est significative au
seuil de 5 %, le signe des paramètres ß est positif par rapport
à la modalité de référence (STSFIREX=5), elle
influence positivement la modalité «plutôt
bonne ».
Les clients non sinistrés ont tendance à choisir
la modalité « plutôt bonne » plutôt
que la modalité « très bonne ».
Service d'indemnisation :
La variable service d'indemnisation est explicative de la
variable Yi, à travers la modalité (STSFIDIN=1 : pas du tout
satisfait), elle est significative au seuil de 10 %, le signe de
paramètre ß est positif par rapport à la modalité de
référence (STSFIDIN =5). Quand un sinistré exprime son
mécontentement de la durée nécessaire au paiement, cela
valorise la modalité « plutôt bonne » par
rapport à la modalité « très bonne ».
Niveau d'instruction :
Les deux modalités (NINSTRC=2 : primaire et
NINSTRC=4 : secondaire) sont significatives au seuil de 5 % et 10 %
respectivement. Le signe des paramètres ß est négative;
ß= (-4.97 et -1.82). Ce qui signifié qu'elles défavorisent
la modalité « plutôt bonne » par rapport
à la modalité de référence « très
bonne ».
Catégorie socio professionnelle :
Seule la modalité (CSP=5: agriculteur) de la variable
catégorie socio professionnelle est significative au seuil de 5 %, Le
signe du paramètre ß est négative ß= - 3.50, le fait
d'être un agriculteur, cela défavorise le choix de la
modalité « plutôt bonne » par rapport à
la modalité de référence « très
bonne ».
Les Annexes
Conclusion générale
Notre étude s'est portée sur l'analyse du
comportement du consommateur Algérien dans le marché des
assurances, cela en partant d'une idée principale du marketing
" ce qu'il y a de plus important, c'est d'anticiper les
mouvements des consommateurs et d'aller à leur rencontre ".
Dans le bute de satisfaire la demande de sa clientèle
et d'anticiper leurs besoin, SALAMA Assurance doit bien connaitre les
caractéristiques de ses clients.
Afin de réaliser ce travail, une enquête par
sondage a été effectuée auprès des assurés
de SALAMA Assurance Algérie.
L'enquête s'est déroulée au niveau de la
capitale ALGER tel que chaque région était
représentée par une agence d'assurance.
L'échantillon est constitué de 156 clients
assurés, en utilisant la méthode des quotas et l'entretien "face
à face" afin d'assurer une compréhension exact des questions
posées et minimiser le manque de réponse.
Un éventail des méthodes et techniques
statistiques a été mise en ouvre pour exploiter les
données collectées en commençant par l'analyse uni
variée ou le tri à plat, puis l'analyse bi variée avec les
tableaux croisés et le test de khi-deux, en fin l'analyse multi
variée avec l'AFCM et une modélisation par les modèles
logits multinomiaux.
Après l'analyse et le traitement des résultats
on a essayé de dégager les conclusions suivantes :
Ø Les critères du choix d'un assuré
selon leur degré d'importance dans la décision d'achat sont
donnés comme suit :
1. La confiance dans la compagnie.
2. La rapidité de l'indemnisation.
3. les conventions et Les promotions offertes.
4. La qualité de service.
5. Proximité de l'agence/lieu de travail ou de
résidence.
6. Connaissance personnelle.
7. Les problèmes rencontrés avec d'autres
assureurs.
8. Les tarifs des prix.
Ø les facteurs qui déterminent le
degré de satisfaction d'un client et sa décision de reste
fidèle à son assureur sont :
§ la relation et le comportement du personnel avec le
client.
§ La rapidité de l'indemnisation.
§ La qualité de service.
§ L'accueil et le confort de lieu.
§ L'ancienneté du client.
§ L'état de l'assuré (sinistré ou
non sinistré).
Ø les critères qui déterminent
l'image de SALAMA Assurance selon leur degré d'importance
sont :
1. le comportement du personnel avec le client au niveau de
l'agence ou centre d'expertise.
2. Le degré de confiance.
3. La qualité de service.
4. La rapidité de l'expertise.
5. La rapidité de paiement.
6. L'ancienneté du client.
7. Le niveau d'instruction.
8. La situation professionnelle.
Ø L'évaluation de SALAMA
Assurance :
Les points forts :
§ La mise en place des centres de services pour
l'indemnisation directe des assurés automobile lui accordera à
terme une grande notoriété dans le marché.
§ Une bonne qualité d'accueil et d'écoute
des problèmes des clients qui se traduit par une compétence des
personnels.
§ Des conventions et des promotions attractives.
Les points
faibles :
§ Les assurés reprochent à l'entreprise
SALAMA le manque d'une qualité de service.
§ Une connexion lente du réseau (ORASS), ce qui
alourdir le fonctionnement des agents ; et la durée d'attente
du client par conséquence.
Ø Les recommandations :
Il est nécessaire pour la compagnie SALAMA
Assurance Algérie de :
ü Conquérir d'avantage la confiance de ses
assurés ;
ü mise en ouvre de moyens appropriés pour
régler rapidement les sinistrés ;
ü Améliorer des conditions d'accueil et
d'information des clients dans les points de vente ;
ü Améliorer la qualité de service (comme
par exemple) : offre de la souscription des contrats d'assurance en ligne
(on line) - après avoir réactivé le site- ;
ü Elargir le réseau commercial classique (AGA) et
(ARP) de SALAMA Assurances Algérie plutôt que les Agences
Directes ;
ü rapprocher du client : être à son
service et à l'écoute de ses attentes, en lui faisant une offre
personnalisée adaptée à ses besoins.
En fin les résultats de ce modeste travail ne peuvent
être extrapolés sur l'ensemble des clients du fait que la
réalisation de cette étude est basée sur l'utilisation
d'un petit échantillon qu'est insuffisant par rapport à la
population mère (un taux de sondage moins de 0.05 %)
car ce type d'enquête exige des effectifs et des moyens financiers.
Cependant la réalisation de cette étude m'a
permis d'appliquer des connaissances accumulées durant mon cursus, cela
été le but de mon travail dès le début.
1- Ouvrage :
· Denis Darpy, Pierre Volle
« Comportement des consommateurs concepts et
outils » Edition Dunod, 2 ème
Edition, France.
· Francois Couilbault,Constant Elashberg et Michel
Latasse: « Les Grandes Principes de
l'Assurance » Largus, Paris 2003.
· Philip Kotler, Delphine Manceau, Bernard Dubois et
Kevin « Marketing Management » Edition
Pearson ,13ème Edition, Paris 2009.
· PASCAL ARDILLY « Les techniques
de sondage » Edition Technip, Paris 2006.
· Pierre et Charles Pupion
« Statistique pour la gestion » Edition
Dunod, 2 ème Edition, France 2008.
· Ludovic Lebart, Alain Morineau et Marie Piron
« Statistique Exploratoire Multidimensionnelle »
Edition Dunod, 3 ème Edition, France.
· Martine Gauthy-Siéchal, Marc
Vandercammen « Etudes de marchés méthode et
outils » Edition Deboeck.
· Michel Solomon, Elisabith Tissier-Desbordes et Benoit
Heilbronn « comportement du consommateur »
Pearson éducation, 6 ème Edition, France.
2- Cours et Mémoire:
· ASSIA et YOUSNADJ « annalyse du
satisfaction de la clientele de la sonalgase via les modèles logit et
multilogit » 19 ème promotion 2007.
· BOUARIFI et SENNI thèse
« analyses du comportement du consommateur dans le
marché algérienne du téléphone
mobile » INPS, session 2006-2007.
· Claire-Marie
GIRARD « L'innovation et l'excellence en matière
de relation client » ENASS institut du cnam, France 2009.
· « Exploitation de l'enquête
"écoute client " de CNA » INPS, promotion juillet
2007.
· Mm AKROUF, « cours de
sondage » 4 ème année ENSSEA
2009.
· Mm BRAHIMI « cours de
méthodologie de recherche » 5 ème
année ENSSEA 2010.
Revues et rapports:
· Activité des assurances en Algérie
2009.
· Rapport d'activité de SALAMA Assurance
Algérie en 2009.
· Rapport global : Enquête
"écoute client " réalisée par le Conseil National
des Assurances, janvier 2007.
· Rapport sur l'activité des assurances en
Algérie -Année 2009. Ministère des Finances, Direction
Générale du Trésor, Direction des Assurances.
· Rapport CNA-DST "Note de conjoncture du marché
des assurances" production 2009.
· Plan stratégique marketing à moyen terme
de SALAMA Assurance.
Sites internet
· www.cna.dz (Conseil National des Assurances)
· www.salama-dz.com
· www.Google.fr
Les Annexes
AIDEZ NOUS À MIEUX VOUS COMPRENDRE POUR MIEUX
VOUS SERVIR
Questionnaire
1- Quelle est la raisonne de votre
visite ?
Souscrire un contrat Demande une
information sur les produits
Déclarer un sinistre Autre
Réclame une indemnisation ou tout autre
démarche de l'indemnité
2- Depuis quand êtes-vous client chez
SALAMA ?
Moins de 6 moins Entre 6moins
et 1 année Entre 1 année et 3 ans
Plus de 3 ans
3-sur quelle base avez-vous choisi votre
assurance ?déterminer l'importance de chaque critère selon
l'échelle suivent (mettre un X dans la case
vis-à-vis votre ripons.)
L'importance
Relative
Critères de
Choix
|
Pas du tout
important
|
Pas
Important
|
indifférant
|
important
|
très
important
|
Confiance dans
la compagnie
|
|
|
|
|
|
Convention
avantageuse
|
|
|
|
|
|
Proximité de l'agence/lieu
de travail ou de résidence
|
|
|
|
|
|
Publicité attractive
|
|
|
|
|
|
Qualité de service
|
|
|
|
|
|
Tarif des prix
|
|
|
|
|
|
Connaissance
personnelle
|
|
|
|
|
|
La conformité aux Principes
de la CHARIA
|
|
|
|
|
|
Problèmes rencontrés
Avec d'autres assureurs
|
|
|
|
|
|
4-vous fait l'assurance contre quels
risques ?
Total assuré Risque automobile Risque
lié à l'activité
Risque d'habitation
Assurance voyage Assurance de personne
Autre
5-pour quelles raisonnes êtes-vous assuré
contre
Les risques suivants
Automobile Habitation Activité Voyage
Personne
Par obligation légale
Par volonté personnelle
Par contrainte d'une prescription
Autre
6-avez-vous changé, durant les 5 dernières
années :
De compagnie d'assurance Oui
Non
D'agence d'assurance Oui
Non
7-1-si vous avez changé de compagnie: pour
quoi ? Si non passez à la question 8.
Tarifs élevés
Offres insuffisants Perte de
confiance
Mauvaise expérience lors de l'indemnisation
Mauvaise expérience lors de la souscription
8-avez-vous eu un sinistre ?
Oui
Non
8-1-si oui : de quelle nature ? Si non
passez à la question 9
Nature de
sinistre
Risques
|
Dommage matérielle
|
Dommage corporelle
|
Automobile
|
|
|
Multi risques d'habitation
|
|
|
Multi risques professionnelles
|
|
|
Autre
précisez :................................................
8-2 L'indemnité vous a semblé :
Suffisante Insuffisante
Absent Ne sait pas
9-En générale êtes-vous satisfait de
ce qui concerne:
Degré
de
La
satisfaction
|
Pas du tout
Satisfait
- -
|
Pas
Satisfait
-
|
indifférant
|
Satisfait
+
|
très
Satisfait
++
|
L'ac 1/ l'accueil et le confort
|
|
|
|
|
|
2/La qualité de service
|
|
|
|
|
|
3/Rapidité de l'expertise
|
|
|
|
|
|
4/Délai de l'indemnisation
|
|
|
|
|
|
10-en générale quelle image gardez-vous de
l'Assurance SALAMA ?
Très bonne Plutôt
bonne Mauvaise
11-pensez-vous procéder au changement de votre
Assureur ?
Oui Non
12- qu'est ce que SALAMA Assurance devrait
améliorer pour mieux vous satisfaire ?
Tarif des prix
Qualité de service
Autres
(précisez)..................................................................
...............
13-Caractéristiques générales de
l'enquêté :
Sexe :
Masculin Féminin
Age :
Moins de 25 ans Entre26 et 34ans
Entre35 et 59ans Plus de 60 ans
Niveau d'instruction :
Sans instruction primaire
moyen secondaire supérieur
Situation professionnelle :
Employé Professions
libre Commerçant Chef d'entreprise
Agriculteur Industriel
Autre inactif
Tableau 1 : Planning de
l'enquête
N
|
Reseau
|
Implantation
|
date de l'enquete
|
1
|
Direct
|
Hassiba
|
11et28/04/2010
|
2
|
Direct
|
Kouba
|
13 et 27/4/2010
|
3
|
C Expertise
|
CE Kouba
|
14/04/2010
|
4
|
C Expertise
|
CE EL-BIER
|
15/04/2010
|
5
|
ARP
|
Bir moradreis
|
24/04/2010
|
6
|
ARP
|
Bab Ezzouar
|
12/04/2010
|
7
|
AGA
|
El Achour
|
29/04/2010
|
8
|
ARP
|
Tixeraine
|
17/04/2010
|
9
|
AGA
|
Cheraga
|
20/04/2010
|
10
|
AGA
|
Draria
|
19/04/2010
|
11
|
AGA
|
Chevally
|
21/04/2010
|
12
|
AGA
|
Dar El Beida
|
18/04/2010
|
13
|
AGA
|
Dely Brahim
|
22/04/2010
|
Tableau 2 : La
répartition des enquêtés
Agence
|
Nombre d'enquetés
|
pourcentage
|
Hassiba
|
6
|
4%
|
Kouba
|
40
|
26%
|
CE Kouba
|
28
|
18%
|
CE EL-BIER
|
10
|
6%
|
Bir moradreis
|
12
|
8%
|
Bab Ezzouar
|
6
|
4%
|
El Achour
|
19
|
12%
|
Tixeraine
|
9
|
6%
|
Cheraga
|
11
|
7%
|
Draria
|
3
|
2%
|
Chevally
|
5
|
3%
|
Dar El Beida
|
3
|
2%
|
Dely Brahim
|
4
|
2%
|
Total
|
156
|
100%
|
3) Indicateurs économiques
Tableau n° 1
: Indicateurs économiques (2003-2008)
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
2008
|
Chiffre d'affaires en milliers de DA hors acceptations internationales
|
31 272 788
|
35 848 503
|
41 647 123
|
46 505 474
|
53 899 575
|
67 629 809
|
Population globale
|
31 848 000
|
32 364 000
|
32 906 000
|
33 481 000
|
34 096 000
|
34 800 000
|
PIB en milliards de DA
|
5 266,8
|
6 217,5
|
7 498,6
|
8 460,5
|
9 306,2
|
11 008,3
|
Densité (Dinar/habitant)
|
981,94
|
1107,67
|
1265,64
|
1389,01
|
1580,82
|
1943,39
|
Densité (Dollar/habitant)
|
12,69
|
15,38
|
17,25
|
19,12
|
22,79
|
30,10
|
Taux de pénétration de l'assurance
|
0,59%
|
0,59%
|
0,56%
|
0,55%
|
0,58%
|
0,61%
|
Taux de change
|
77,38
|
72,07
|
73,36
|
72,65
|
69,37
|
64,57
|
Source CNA/DST
4) Production au 31 décembre 2009 :
Au 31 décembre 2009, le chiffre d'affaires cumulé
du secteur a atteint la somme de 76,5 milliards de dinars (hors acceptations
internationales de la CCR) contre 67,9 milliards de dinars à la
même période en 2008, soit une augmentation de 12,8%.
Codification du questionnaire :
questions
|
code
|
Libellés de modalités
|
Les modalités
|
Q1 : Quelle est la raisonne de votre
visite ?
|
1
|
Visit-1
|
Souscrire un contrat
|
2
|
Visit-2
|
Déclarer un sinistre
|
3
|
Visit-3
|
Demande une information
|
4
|
Visit-4
|
Réclame une indemnisation
|
5
|
Visit-5
|
Autre
|
Q2- Depuis quand êtes-vous client chez
SALAMA ?
|
1
|
dep-1
|
Moins de 6 moins
|
2
|
dep -2
|
Entre 6moins et 1 année
|
3
|
dep -3
|
Entre 1 année et 3 ans
|
4
|
dep -4
|
Plus de 3 ans
|
Q3-sur quelle base avez-vous choisi votre
assurance ?
NB : même codification pour le reste
modalités.
|
1
|
Conf-1
|
Pas du tout important
|
2
|
Conf-2
|
Pas important
|
3
|
Conf-3
|
Indifférant
|
4
|
Conf-4
|
Important
|
5
|
Conf-5
|
Très important
|
Q4- vous fait l'assurance contre quels
risques ?
|
1
|
Oui
|
Assuré l'automobile
|
0
|
non
|
Non assuré l'automobile
|
1
|
Oui
|
assuré l'activité
|
0
|
non
|
Non assuré l'activité
|
1
|
Oui
|
Assuré l'habitation
|
0
|
non
|
Non assuré l'habitation
|
1
|
Oui
|
Assuré voyage
|
0
|
non
|
Non assuré voyage
|
1
|
Oui
|
Assurance de personne
|
0
|
non
|
Non assurance de personne
|
Q5-pour quelles
Raisonne êtes-vous
assuré contre le risque
d'automobile ?
|
1
|
Car-1
|
Par obligation légale
|
2
|
Car-2
|
Par volonté personnelle
|
3
|
Car-3
|
Par contrainte d'une prescription
|
4
|
Car-4
|
Autre
|
Q6.1-avez-vous changé une
compagnie ?
|
1
|
Chncmp-1
|
changé une compagnie d'assurance
|
0
|
Chncmp-0
|
Ne pas changé une compagnie d'assurance
|
Q6.2-avez-vous changé une agence?
|
1
|
Chnagc-1
|
changé une agence d'assurance
|
0
|
Chnagc-0
|
Ne pas changé une agence d'assurance
|
Q7 -si vous avez changé de compagnie: pour
quoi ?
|
0
|
chngcar1-0
|
Tarifs élevés ni est pas une raisonne de
changement
|
1
|
chngcar1-1
|
Tarifs élevés est une raisonne de changement
|
2
|
NC
|
Non concerné
|
Q8-avez-vous eu un sinistre ?
|
0
|
Sinistr-0
|
Ne pas eu un sinistre
|
1
|
Sinistr-1
|
Eu déjà un sinistre
|
Q8.1.L'indemnité vous a semblé
comment ?
|
0
|
Indem-0
|
Non concerné
|
1
|
Indem-1
|
Suffisante
|
2
|
Indem-2
|
Insuffisante
|
3
|
Indem-3
|
Absente
|
4
|
Indem-4
|
Ne sait pas
|
Q9.1-êtes-vous satisfait de l'accueil et le
confort ?
|
1
|
staccu -1
|
Pas du tout satisfait
|
2
|
staccu -2
|
Pas satisfait
|
3
|
staccu -3
|
Indifférant
|
4
|
staccu -4
|
Satisfait
|
5
|
staccu -5
|
Très satisfait
|
Q9.2-êtes-vous satisfait de la qualité de
service ?
|
1
|
stqserv -1
|
Pas du tout satisfait
|
2
|
stqserv -2
|
Pas satisfait
|
3
|
stqserv -3
|
Indifférant
|
4
|
stqserv -4
|
Satisfait
|
5
|
stqserv -5
|
Très satisfait
|
Q9.3-êtes-vous satisfait de la rapidité de
l'expertise ?
|
0
|
Stsfexp-0
|
Non concerné (n'a pas eu un sinistre)
|
1
|
Stsfexp-1
|
Pas du tout satisfait
|
2
|
Stsfexp-2
|
Pas satisfait
|
3
|
Stsfexp-3
|
Indifférant
|
4
|
Stsfexp-4
|
Satisfait
|
5
|
Stsfexp-5
|
Très satisfait
|
Q9.4-êtes-vous satisfait du délai de
l'indemnisation ?
|
0
|
Stsfidin-0
|
Non concerné (n'a pas eu un sinistre)
|
1
|
Stsfidin-1
|
Pas du tout satisfait
|
2
|
Stsfidin-2
|
Pas satisfait
|
3
|
Stsfidin-3
|
Indifférant
|
4
|
Stsfidin-4
|
Satisfait
|
5
|
Stsfidin-5
|
Très satisfait
|
Q10-quelle image
gardez-vous de
l'Assurance
SALAMA ?
|
1
|
Imag-1
|
Mauvaise image
|
2
|
Imag-2
|
Image plutôt bonne
|
3
|
Imag-3
|
Très bonne image
|
Q11-pensez-vous
Procéder au
changement de
votre Assureur ?
|
|
Chngslma-0
|
Non
|
|
Chngslma-1
|
Oui
|
Q12-qu'est ce que SALAMA Assurance devrait
améliorer ?
|
0
|
amélior1-0
|
Tarif des prix-non
|
1
|
amélior1-1
|
Tarif des prix-oui
|
0
|
Amélior2-0
|
Qualité de service-non
-non
|
1
|
Amélior2-1
|
Qualité de service-oui
-non
|
0
|
Amélior3-0
|
autre-non
|
1
|
Amélior3-1
|
autre-oui
|
Sexe
|
1
|
Sex-1
|
Masculin
|
2
|
Sex-2
|
Féminin
|
Age
|
1
|
Age-1
|
Moins de 25 ans
|
2
|
Age-2
|
Entre26 et 34ans
|
3
|
Age-3
|
Entre35 et 59ans
|
4
|
Age-4
|
Plus de 60 ans
|
Niveau d'instruction
|
1
|
ninstrc-1
|
Sans instruction
|
2
|
ninstrc-2
|
primaire
|
3
|
ninstrc-3
|
moyen
|
4
|
ninstrc-4
|
secondaire
|
5
|
ninstrc-5
|
supérieur
|
Situation professionnelle
|
1
|
Csp-1
|
Employé
|
2
|
Csp2
|
Professions libre
|
3
|
Csp-3
|
Commerçant
|
4
|
Csp-4
|
Chef d'entreprise
|
5
|
Csp-5
|
Agriculteur
|
6
|
Csp-6
|
Industriel
|
7
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Csp-7
|
Autre inactif
|
Type d'agence
|
1
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agc-1
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Agence directe
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2
|
agc-2
|
Agence générale
|
3
|
agc-3
|
Agence à revenu proportionnel
|
4
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agc-4
|
Centre d'expertise
|
* 1 1 BOUARIFI et SENNI
thèse « analyses du comportement du consommateur dans le
marché algérienne du téléphone
mobile » INPS, session 2006-2007, p7.
* 1 1 MICHAEL SOLOMON, ELISABETH
TISSIER-DESBORDES, BENOIT HEILBRONN, comportement du
consommateur 6ème édition, Pearson éducation France,
p37.
* 2 2
www.Google.fr (comportement du
consommateur).
* 3 3 BOUARIFI et SENNI
thèse « analyses du comportement du consommateur dans le
marché algérienne du téléphone
mobile » INPS, session 2006-2007, p8.
* 1 1 MICHAEL SOLOMON,
comportement du consommateur, p8.
* 1 1 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois « Marketing Management ».13éme Ed
Pearson ; PARIS 2009;p202
* 1 1 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois « Marketing Management ».13éme Ed
Pearson ; PARIS 2009;p211
* 1 1 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois « Marketing Management ».13éme Ed
Pearson ; PARIS 2009;p213
* 1 1 BOUARIFI et SENNI
thèse « analyses du comportement du consommateur dans le
marché algérienne du téléphone
mobile » INPS, session 2006-2007, p14.
* 1 1 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois « Marketing Management ».13éme Ed
Pearson ; PARIS 2009;p213
* 1 1 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois « Marketing Management ».11éme Ed
Pearson ; PARIS 2004;p230
* 1 1 On présentera ces
évolutions dans le chapitr3.
* 1 1 Customer Relationship
Management
* 2 2 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois « Marketing Management ».13éme Ed
Pearson ;PARIS 2009;p179
* 1 1 Philip Kotler, Kevin,
Manceau, Dubois: « Marketing
Management ».13émeEd Pearson ;PARIS
2009;p185
* 1 1 Il s'agit des outils
suivants : datamining (base de données des informations sur les
clientes pour connaître et anticiper leurs besoins) et le one to one
(chaque client est traite d'une façon spécifique et
individualisée), le rôle du conseil accrue pour les chargée
de la clientèle en agence et en réseau d'agents pour les
assurances et enfin compagne de communication orientée clientèle.
* (1) (1)
(Jérôme Yeatman) Manuel international de l'assurance,
édition : Economica 1998. page 1.
* (2) (2) (1)
(Lambert Faivre. Y) Droit des assurances, édition : Précis
Dalloz, 1986. page 12.
* (1)
* ( (1) (2)
(3) (François Ewald-Jean Hérné Lorenzi)
Encyclopédie d'assurance, Economica, 1997. page 432, 433.
* (3)
* (1)
* (1) : « New York n'est
pas la création des hommes, mais celle des assurances... (1)
Industriel américain (1863-1947).
* 2 (2) (Constant Ellashberg-
François Couibault- Michel Lartasse), les grands principes de
l'assurance. AA éditeurs. 1992.
* (1) (1) Marck Green
* * * Chiffre d'affaires Global
assurances hors acceptations internationales
* (1) (1) Rapport sur
l'activité des assurances en Algérie -Année 2004-.
Ministère des Finances, Direction Générale du
Trésor, Direction des Assurances.
* 1 1 Madame AKROUF, cours de
sondage 4éme année.
* 2 2 PASCAL ARDILLY, Les
techniques de sondage, Edition Technip, Paris 2006, p 6.
* 1 1 Madame AKROUF,
cours de sondage 4éme année
* 1 1 PASCAL ARDILLY, Les
techniques de sondage, p 45.
* 1 1 PASCAL ARDILLY, Les
techniques de sondage, p52
* 1 1 PASCAL ARDILLY, Les
techniques de sondage, p105.
* 2 2PASCAL ARDILLY, Les
techniques de sondage, p125.
* 1 1 BOUARIFI et SENNI
thèse « analyses du comportement du consommateur dans le
marché algérienne du téléphone
mobile » INPS, session 2006-2007, p 49.
* 2 2 Madame AKROUF, cours de
sondage 4éme année.
* 1 1 PASCAL ARDILLY, Les
techniques de sondage, p220.
* 2 2 Madame AKROUF, cours de
sondage 4éme année.
* 1 1 Cours méthodologie
de recherche 5éme année (polycopies de Mm BRAHIMI).
* 1 1 Voire annexe
N°(1)
* 1 1 Voir Annexe N°
(5)
* 2 2 Cours analyses des
données 4éme année ENSSEA (Mr KESSOURI).
* 1 1 Voir l'annexe
N°(2)
* 2 1 Voir annexe
N°(5)
2Ludovic Lebart, Alain Morineau et Marie Piron
« Statistique Exploratoire Multidimensionnelle » Edition
Dunod, 3 ème Edition, France. p « 137 »
* 1
* * au seuil de 5%. * les positions des
modalités supplémentaires doivent être
tempérées par leurs valeurs-tests.
* 2 2 Voir annexe N°(5)
* 1 1 Voir annexe N°(6)
* 2 2 Le logiciel SPSS retient
par défaut la modalité qui a le codage le plus
élevé.
* 1 1 SALAMA Assurance
possède réseau de distribution composé de trois types
d'agence : (AD : agence
direct-AGA : agence générale
-ARP : agence à revenue proportionnelle).
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