REPUBLIQUE DU BENIN
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MINISTERE DE L'ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET DE LA
RECHERCHE SCIENTIFIQUE
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INSTITUT CERCO
LICENCE PROFESSIONNELLE
Option : Sciences de Gestion
Filière : Finance Comptabilité et
Audit
THEME
Réalisé et présenté
par :
Solange ALLOSSOGBE & Claude D.
ADANDE
Sous la direction de :
Maître de stage
Tuteur de mémoire
Mr Omer APITHY Mr.
Bachirou ADETONA
Assistant du Directeur Général
Professeur de comptabilité bancaire
à Cerco
Année académique : 2009 - 2010
Je dédie ce mémoire :
A mon père ALLOSSOGBE GNIMAVO Dossou en signe de remerciement pour
ton amour et tes conseils durant mes années d'études et de
formation. Ce travail est le fruit de ton incontestable soutien car tu es sans
doute le levain de ma vie. Je te souhaite longue vie et pleine santé.
En mémoire de ma feue mère DEGBEY Anne-Marie
pour tes soutiens indéniables, tes conseils et tes peines. Que la terre
te soit légère.
A mon cher GANSOU Landry pour ses multiples sollicitudes, son
soutien moral et financier.
Je dédie ce travail à :
-Mon père Michel ADANDE en signe de remerciement,
pour ton amour, tes multiples conseils et soutien pendant tout mon parcours et
à ma mère Angèle BOKO pour ton soutien
indéfectible et ton amour pendant tout mon parcours.
-Ma chère Paulette DOSSOU et aux amis qui m'ont soutenu
de diverses manières : financièrement et moralement.
? L'Eternel Dieu Tout-puissant pour son Amour
indéfectible et la miséricorde dont il nous a comblé tout
au long de notre formation Gloire à ton Saint
Nom !
?Mr Mathias HOUSSOU, assistant du Directeur
Général sortant de SIPIC, inspecteur du trésor qui nous a
permis de vivre l'expérience de la vie professionnelle et qui a mis tout
en oeuvre pour que ce rapport soit bien rédigé. Hommages
respectueux.
?Mr Omer APITHY, Assistant du Directeur Général
entrant et Mme Gladys AKADJAME, Chef service financier et commercial de
SIPIC, nos maîtres de stage qui malgré leurs multiples occupations
ont mis tout en oeuvre pour la réussite de ce travail en le suivant de
près. Hommages respectueux.
?Mr Bachirou ADETONA, Professeur de comptabilité
bancaire à l'Institut Cerco, notre maître de mémoire qui
malgré ses multiples occupations n'a ménagé aucun effort
pour la réalisation de ce document. Hommages respectueux
Tous les collaborateurs de SIPIC, une équipe
soudée, conviviale avec un climat de travail sain et une ambiance
presque familiale, en souvenir de nos interminables discussions, blagues et
moments passés ensemble. Sincères
reconnaissances.
L'administration et tout le corps professoral de l'Institut
Cerco pour nous avoir donné l'opportunité de suivre cette
formation. Sincères reconnaissances
Tous ceux qui ont fait une relecture du
rapport. Sincères reconnaissances
Nos familles, nos amis, pour leurs dévouement et
sacrifices. Tendres affections.
La synergie Université-Entreprise est l'un des aspects
les plus enthousiasmants de l'évolution universitaire.
L'Institut Cerco forme des cadres compétents,
doués et dotés d'aptitudes professionnelles dont l'une des
filières est Finance Comptabilité et Audit. Les dispositions
légales relatives à cette formation exigent des candidats au
niveau de la licence, un stage pratique en entreprise et la soutenance d'un
mémoire. Il a pour but de permettre aux étudiants :
- de prendre contact avec le monde professionnel ;
- d'observer les modalités de fonctionnement d'une
organisation et de les rapprocher des connaissances théoriques acquises
à partir des programmes des différentes unités
d'enseignement.
Pour satisfaire à ces obligations, nous avions
effectué un stage de deux mois au sein de SIPIC Sarl situé dans
l'enceinte du port de pêche de Cotonou. Ce qui nous a permis de choisir
notre thème :
« Tableaux de bord de gestion et
l'amélioration du pilotage des l'entreprises ».
Ce travail n'a pas la prétention d'être un
document de référence qui apporte des solutions à tous les
problèmes soulevés par la mise en place de tableaux de bord. Il
veut simplement apporter sa modeste contribution dans l'amélioration du
pilotage des entreprises.
SOMMAIRE
Cette section servira à présenter
l'historique, les activités et les ressources de la
société SIPIC Sarl. 8
ADG : Assistant du Directeur
Général
BCEAO : Banque Centrale des Etats de
l'Afrique de l'Ouest
BIBE : Banque Internationale du
Bénin
BIC : Bénéfice Industriel
et Commercial
BL : Bordereau de Livraison
CNSS : Caisse Nationale de la
Sécurité Sociale
DG : Directeur Général
INSAE : Institut National de la
Statistique et de l'Analyse Economique
IPTS : Impôt Professionnel sur
Traitement et Salaire
ONAB : Office National du Bois
PIMS: Profit Impact of Market Strategies
QRD :
Quantité-Recette-Dépense
SBEE : Société
Béninoise d'Energie Electrique
SONEB : Société Nationale
des Eaux du Bénin
SGBBE : Société
Générale des Banques du BENIN
SI : Système d'Information
SIPIC : Société
Internationale de la Promotion Industrielle et Commerciale
TASS: Trans Atlantic Shipping et Service
TVA : Taxe sur Valeur Ajoutée
VPS : Versement Patronal sur Salaire
Je suis né le 10 Mai 1984 au Bénin dans la
ville de Cotonou d'un père polygame qui possède plusieurs
enfants. Il est un riche exploitant forestier qui vit dans le Couffo à
Azové avec ses femmes et enfants. Il est originaire d'Abomey dans le
département du Zou. Quant à ma mère, elle est originaire
du Couffo plus précisément d'un petit village appelé
Houédogli. Elle résidait à Azové avec mon
père et voyageait beaucoup parce qu'elle était une grande et
riche commerçante. Quand elle était enceinte de moi elle a
voyagé sur le Nigéria pour ses affaires, en revenant du voyage
elle a fait escale à Cotonou, et '' le travail'' a commencé.
Directement elle est allée chez l'une de mes tantes paternelles à
AKPAKPA qui l'a accompagnée à la maternité Cotonou II
actuellement appelée MISSESSIN située à proximité
de l'hôtel GL. Là elle a accouché à 18h35mn. A ma
naissance, mon papa m'a donné le prénom Solange selon le
calendrier. Je suis la septième enfant de ma maman et sa deuxième
fille. Elle m'aimait beaucoup. Dans notre village à Abomey, chaque
enfant doit avoir un nom traditionnel c'est ainsi que le jour de ma
cérémonie de sortie ma grande tante m'a donné le
prénom <<AKPAKPATON>> selon la tradition.
A cinq ans je devrais commencer le CI. Au BENIN, il fallait
à cette époque que la main touche l'oreille en passant au dessus
de le tête avant qu'on ne soit accepté au CI, comme j'étais
de petite taille , le directeur m'a rejeté deux fois suite et ce n'est
qu'au troisième test à l'âge de 7 ans que j'ai
été acceptée au CI à l'école primaire
publique Houéfitou / A. j'étais une fillette capricieuse,
têtue et insupportable pour mon maitre , il me tapait et à la fois
il me chérissait. Malgré mes caprices, j'étais la
cinquième de la classe à la première composition et j'ai
été admise en classe supérieure (CP). L'année
suivante, en classe de CE1 j'ai eu ma première communion à
l'âge de 10 ans à l'église catholique Saint Michel
d'Azové en 1994. J'étais toute petite parmi les autres. En
classe de CM1 j'ai été sérieusement malade et je n'ai pas
pu terminer l'année scolaire, et je repris la classe de CM1
l'année scolaire suivante. Après je suis allé au CEP avec
succès. A Azové le village où nous habitions, il n'y avait
pas de CEG. Tous ceux qui avaient le CEP sont classés au CEG
Aplahoué, situé à 4 kilomètres d'Azové. Je
quittais Azové pour Aplahoué à pied. D'Azové
à Aplahoué certains font 45 mn et les petits font au moins une
heure de temps avant d'aller au cours donc si on avait cours à 7 heures
par exemple on se regroupait au rond point d'Azové à 6 heures et
on cheminait ensemble pour plus de sécurité. Si on sortait des
cours à 19 heures par exemple on revenait à la maison à 20
heures, donc une heure de temps après. En classe de sixième j'ai
intégré le groupe chorégraphique « ESPOIR
DIFFERENCE » du CEG. On dansait sur tous les rythmes qui
étaient à la mode en ce moment. Pour les journées
culturelles, le CEG invitait des artistes, mais pour une année
là, le CEG a invité l'orchestre les AS DU COUFFO. Je devrais
interpréter notre histoire de PIERRETTE ADAMS, j'ai fait la
répétition avec l'orchestre et c'est ainsi que j'ai
intégré ce dernier. Au début j'interprétais les
chansons d'autrui mais quelques mois après j'ai commencé à
composer mes propres chansons. Nous étions au nombre de 5 filles et 15
garçons dans l'orchestre et j'étais la plus petite du groupe;
adorée par les membres de l'orchestre parce que j'avais une très
belle voix et je chantais aussi bien. On chantait bien, les gens nous
invitaient pour les mariages, les cérémonies, les soirées
etc. Quant au groupe chorégraphique je suis devenu la responsable du
groupe en classe de 4ème. On participait aux concours de
danses inter-collège et on revenait presque toujours gagnant avec des
trophées. Notre directeur était très content du groupe car
on faisait l'honneur du CEG. Les professeurs aussi étaient contents
parce que nous dansions bien. Malheureusement j'ai repris la
4ème parce que je n'ai pas su gérer le temps. Souvent
les gens disent que les jeunes filles qui font de la musique se livrent
à la dépravation mais cela a été le contraire chez
moi. J'avoue que les petits copains me tournaient autour mais je ne leur
permettais pas de m'aborder. En 2003 j'ai décroché mon BEPC,
pendant les vacances notre groupe chorégraphique a
représenté MONO-COUFFO au podium vacance 2003 et nous avions
occupé le 2ème rang. Certains opérateurs
économiques du Mono-Couffo nous ont beaucoup soutenus
financièrement et moralement. Après cela j'ai
représenté mon département, le Mono-Couffo à
l'élection des princesses à Abomey ; à notre
arrivée, nous avons été logés à
l'hôtel DAKO de Bohicon pendant deux semaines pour la formation ; et
à la fin des cérémonies, j'ai été la
deuxième dauphine et j'ai reçu une enveloppe de 15O.OOOFCFA avec
d'autres cadeaux. Au retour j'ai suggéré a mon papa, comme j'ai
mon BEPC, je vais faire la G2 et c'est alors que j'ai quitté le CEG
Aplahoué pour le collège `'LE PILIER'' à Azové. Au
`'pilier'', j'ai mis en place un groupe chorégraphique avec certains
élèves. Je ne montais plus aux podiums puisque j'étais
formatrice et devais désormais me consacrer à mes études.
En 2005 j'ai eu mon CAP (Certificat d'Aptitude Professionnelle) ce qui m'a
valu un portable LG 1100 à clapet de la part de ma maman. En 2006 je ne
suis pas admise au BAC `'G2'' alors que j'étais parmi les 10 premiers
de la classe Tle G2. J'ai pleuré pendant 2 semaines et un jour mon papa
m'appela et me dit de ne plus pleurer que je suis encore petite, rien n'est
tard et que c'est l'heure de Dieu qui est la meilleure. Quelques mois
après j'ai réalisé que je ne pouvais pas être admise
car je ne maîtrisais pas tout. L'année suivante en 2007, j'ai eu
le BAC G2. Cela à été une très grande joie pour mon
papa puisque, je suis la seule fille à avoir le BAC. La joie qui m'a
animée était trop immense. Mon papa a organisé, pour
célébrer ma réussite, une grande fête deux jours
après la 2ème partie. J'ai invité tous mes
amis filles comme garçons, les membres de notre famille ainsi que les
amis de papa. La fête a été très belle. En octobre,
il m'a envoyé à Cotonou pour aller chercher une bonne
école, arrivée à Cotonou un ami m'a conseillé de
choisir Cerco et j'ai rendu compte à mon père. Je devais faire
l'inscription tôt mais j'étais tombée gravement malade,
j'ai fait deux mois à la maison et c'est à fin décembre
que je me suis inscrite. A Cotonou, je suis restée chez l'une de mes
cousines à Jéricho non loin de l'INSTITUT CERCO qui se situe
derrière Golf télévision à Sikècodji. Mon
premier jour à Cerco a été comme un mystère car
j'ai vu des choses que je ne pensais pas voir. Le 08 Août 2008 j'ai perdu
l'être que j'avais de plus cher au monde, «ma maman »
cela a été l'évènement le plus douloureux de ma vie
et j'ai du mal à l'accepter, ce qui m'a beaucoup perturbée. Cette
année 2010 je suis en 3ème année de Licence
Finance Comptabilité et Audit (LFCA) toujours à l'Institut Cerco
Sikècodji et je pense avoir ma licence avec la mention très bien
car nous avons rien que de meilleures professeurs dans notre Institut et nous
sommes bien encadrés et suivis de près par notre très cher
PDG Mr Alain CAPO CHICHI.
Né le 15 février 1980 à Cotonou, la
ville la plus peuplée du BENIN où résidaient mes parents.
Originaire de HOUEDA dans la vallée de l'Ouéme, mon papa est
venu s'installer à Cotonou, où j'ai vu le jour. Neuf jours
après ma naissance a eu lieu la cérémonie de sortie
communément appelée la nouvelle lune ou le nouveau-né
doit pouvoir sortir de la chambre. Très tôt le matin, à 6
heures déjà la cérémonie a commencé avec une
tante rapprochée de papa. Ainsi, un et ou des prénoms sont
attribués au nouveau-né ce jour. C'est ainsi que l'on me donna
le prénom indigène « Dagbéakou » ce
qui se traduit en français « tu connaitras une bonne
mort » d'une grande signification, ce prénom témoigne
de quelle vie j'aboutirai. Dans un quartier de Cotonou
précisément dans le quartier dénommé
« Djédjélayé » ce qui signifie en fon
« Dè dè wè gbè » et en
français : « qui va lentement va surement ».
C'est donc dans ce quartier plein de sens que j'ai vu le jour. Avec une
enfance très heureuse puisque j'ai été un enfant
très important, très chéri à cause des
circonstances de ma naissance. Puisque de ma conception, ma maman n'avait pas
fait neuf mois naturellement comme duré de gestation. Elle a fait
douze à treize mois avant que je ne vienne à la vie. Ainsi
j'occupe une place importante dans leur coeur. A l'âge de six ans, j'ai
commencé l'école maternelle puisque de très petite
taille, je ne reflétais pas l'aspect d'un enfant de six ans.
Après une première année à la maternelle, je
commence mes cours primaires avec un bon résultat. C'est-à-dire
occuper le premier rang. Ainsi la maîtresse qui me gardait avait pris la
responsabilité de me suivre pendant tout mon cursus primaire. En classe
de CE1 (cours élémentaire première année), ce fut
une année très particulière. L'école est devenue
une deuxième maison ou ma maitresse Madame ALLEY est devenue pour moi
une deuxième maman puisqu'elle me chérissait. Malheureusement
vers la fin du mois de mai, c'est le moment où les élèves
se préparent pour la composition de passage (la dernière
évaluation de l'année), plus précisément le 29 de
ce mois le jour de la pentecôte en cette année,
c'est-à-dire le 29 du mois, une date que je ne vais jamais oublier, ma
vie a basculé. Puisque en jouant avec mes frères, j'ai eu un rude
accrochage qui a entrainé la fracture de mon tibia droit. Cet incident
ne m'a pas permis d'achever l'année scolaire. Mais avec ma
première place dans les évaluations antérieures, cela m'a
valu la réussite en classe supérieure. Après trois mois
d'immobilisation puisque je suis en plâtre, l'année suivante,
1989, l'Etat béninois a connu une crise économique et sociale
sans précédent ce qui a ce qui a conduit à une
année académique blanche. Ceci a entraîné une baisse
de mon niveau. Comme je suis l'enfant qui se débrouille pas mal entre
mes frères, l'on ne me demande presque rien sur le plan scolaire.
Après des efforts pendant les années scolaires suivantes, j'ai
eu mon CEP (Certificat d'Etudes Primaires) en 1995. Dans cette même
année, la classe du cours moyen deuxième année à
été formidable. J'avais des amis avec qui je travaillais bien,
mais tous les Vendredis soirs après les classes, nous nous retrouvions
pour d'autres distractions de notre âge. Ce fut une très bonne
ambiance qui régnait. Chaque élément du groupe a son
rôle à jouer. Tout le groupe n'ayant pas été
classé après l'examen, il y eu dislocation. J'ai obtenu mon
entrée en 6ème et je m'étais inscrit au
collège d'enseignement général de
Sègbèyà. Tout mon parcours secondaire s'est
déroulé dans ce CEG qui s'est toujours affiché comme l'un
des meilleurs de Cotonou. En classe, de la 6ème en terminale,
j'ai eu à côtoyer tellement de professeurs et de camarades
élèves dans une vie réservée, j'ai
été toujours moyen dans toutes les classes. Mon cursus au
1er cycle à été très bien puisque
connaissant un ami (Lucas) avec qui la concurrence dans le travail était
la règle du jeu. Avec ce dernier nous discutions la meilleure moyenne
dans les matières surtout les mathématiques. Cela m'à
permis jusqu'aujourd'hui de focaliser mon travail sur la concurrence. En 1999,
j'ai obtenu mon BEPC avec 16 et 14 /20 respectivement en math et en science
physique et chimie, ce qui me vaut mon choix de la série `'C'' au second
cycle. Cette période n'a pas été reluisante sur toute la
ligne car il a fallu à un moment donné associer un job aux
études afin d'avoir les moyens nécessaires pour subvenir aux
charges personnelles. Ainsi j'ai intégré une association avec
laquelle j'ai appris à faire la restauration, le service traiteur.
Cette dernière m'a permis de faire une expérience
véritable de la vie sociale.
De plus les cours de maison communément appelés
les APM « agent permanent de maisons » m'ont permis
d'être en perpétuelle formation puisque j'enseigne deux
matières à savoir : les mathématiques et les sciences
physiques chimiques et technologiques (SPCT) aux élèves du
premier cycle. Cette expérience m'à aidé à avoir
mon Bac série `'C''. Après l'obtention, j'ai été
confronté aux problèmes d'inscription dans les écoles
universitaires nationales. Puisque mon âge ne permettait pas de passer
les concours d'entrées dans les écoles alors il fallait passer le
test. C'est ainsi que j'ai été admis pour le test d'entrée
à l'ENAEM (Ecole Nationale d'Economie Appliquée et de Management)
mais malheureusement sur la liste supplémentaire. J'ai alors fait
l'option BTS (Brevet de Technicien Supérieur) en Comptabilité et
Gestion d'Octobre 2005 à Août 2007 ; mais le résultat
de l'examen a été négatif. Heureusement, au début
de l'année 2008, j'ai obtenu un stage professionnel de six (6) mois
dans une institution de micro finance. Après cette expérience,
j'ai suivi une formation en management d'accueil dans les structures de
tourisme. Enfin je me suis décidé à aller plus en avant.
Mais comment trouver les moyens pour y parvenir ? La réponse
à cette interrogation m'a permis de redoubler d'effort en m'appliquant
d'avantage pour mes cours de maison. Ainsi je me suis inscrit en
3ème année de licence Finance Comptabilité et
Audit (LFCA) à l'INSTITUT CERCO Sikècodji et je pense obtenir ma
licence professionnelle cette année (2010) avec une mention très
bien, car nous sommes bien encadrés et de plus le PDG Monsieur Alain
CAKPO-CHICHI ne ménage aucun effort pour mettre tout en oeuvre pour
notre satisfaction.
La nature a mis à la disposition de l'homme, certaines
des ressources dont il a besoin. Certaines d'entre elles ne peuvent être
consommées en l'état, il faut d'abord les transformer. Les
Entreprises participent à ce processus par la production des biens
finaux, voire des services nécessaires à l'homme. La contrepartie
monétaire de cette production encore appelée valeur
ajoutée est repartie entre les différents agents
économiques que sont : l'Etat, les travailleurs, les
détenteurs de capitaux, l'entreprise elle-même. De cette
manière, les Entreprises contribuent au développement
économique et social de la nation. Les dirigeants de ces structures ont
pour mission, d'assurer la prospérité de leurs structures.
Mais l'intensification de la concurrence, les défis de
la mondialisation et ceux des nouveaux systèmes d'information qui
caractérisent aujourd'hui le tissu économique ne devraient plus
laisser les entreprises se contenter des méthodes traditionnelles de
gestion qui n'aboutissent guère à des résultats
performants. Cette évolution que subit l'environnement économique
place ces Entreprises dans une mauvaise posture. Toutes ces situations
devraient interpeller les décideurs et les amener à focaliser
leur attention sur un seul objectif : s'adapter le mieux possible à
un environnement de plus en plus incertain et concurrentiel.
En ce qui concerne les décideurs de SIPIC Sarl, ils ne
peuvent évaluer leur progrès, s'ils n'ont pas à leur
disposition les outils adéquats à cet effet. La mise en place des
méthodes modernes et rigoureuses de gestion s'impose à eux.
Celles- ci consistent à :
- fixer les objectifs précis, répartis dans le
temps et dans l'espace ;
- créer des outils de mesure de performance par rapport
aux objectifs, et de détecteur de dérapage par rapport à
la trajectoire fixée ;
- systématiser ces outils de manière à
permettre à chaque responsable à son niveau de prendre des
décisions optimales grâces à la maîtrise de
l'information.
Les mutations multisectorielles font donc naître de
nouveaux besoins d'informations de gestion dans le but de vérifier le
positionnement correct de l'entreprise par rapport à ses concurrents. En
dehors du calcul habituel des ratios et leur interprétation, d'autres
critères extracomptables peuvent aider à avoir une vision claire
sur la performance.
Les tableaux de bord de gestion permettent à cet effet
de faire face à l'ensemble de ces exigences en matière de
gestion. Leur élaboration dans une entreprise suppose le choix
d'indicateurs pertinents et fiables qui permettent de contrôler les
activités de l'entreprise dans son environnement économique et
financier puis d'aider les responsables à prendre de bonnes
décisions.
A SIPIC, malgré l'effort des responsables à se
servir du tableau de bord de gestion, les prises de décision ne sont pas
toujours facilitées. C'est pourquoi, profitant de notre stage dans cette
structure, nous nous sommes proposés d'étudier le
thème : « Tableaux de bord de gestion et
l'amélioration du pilotage des Entreprises : cas de SIPIC
Sarl ».
Le développement de ce thème s'articule autour
de trois (03) chapitres.
Après avoir fait une présentation succincte de
l'entreprise dans le premier chapitre, nous aborderons dans le second chapitre,
la problématique et les objectifs de l'étude d'une part ; la
revue de la littérature et la démarche méthodologique
adoptée d'autre part. Enfin, le troisième chapitre sera
consacré à la présentation et l'analyse des données
puis à l'approche de solutions.
Cette première partie sera
consacrée :
ü d'une part, à la présentation de la
société SIPIC ;
ü d'autre part, à la description des
différents travaux exécutés
SECTION1 : LA PRESENTATION DU CADRE DE STAGE
Comme toute entreprise, SIPIC a une histoire, mène des
activités et dispose des ressources qui lui sont propres.
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