DEDICACE
A Dieu
tout puissant,
A ma mère et mon regretté père,
A mes chers frères et soeurs,
A mes cousins, nièces neveux, et belles soeurs et beaux
frères,
A tous ceux qui nous sont chers,
Ce mémoire est dédié.
DECLARATION
Nous, HAHIRWABASENGA Jean Marie Louis, déclarons que ce
mémoire intitulé « IMPACT DU SYSTEME BANCAIRE SUR
LA CROISSANCE ECONOMIQUE D'UN PAYS : Cas du Rwanda» est notre travail
personnel et n'a été présenté nulle part en vue de
l'obtention d'un diplôme quelconque.
HAHIRWABASENGA Jean Marie Louis
Signature :...........................
REMERCIEMENTS
La réalisation du présent travail est le fruit
des efforts engagés par plusieurs personnes qui méritent mes
remerciements les plus sincères.
Je tiens à remercier premièrement le Prof.
RUTAZIBWA Gérard qui, par ses conseils, son regard critique et sa
disponibilité, a contribué de manière significative
à la réalisation de ce travail.
Grand merci à ma mère MUKAGATARE
Clémence, à la famille de KABERA Elisée et à ma
soeur UMUGENI Denise pour leurs encouragements et leurs soutiens moraux et
physiques car ce travail ne pourrait pas être achevé sans leurs
efforts.
Je tiens également à remercier mes chers
étudiants RWISHEMA Jean Damascène, RUREMA Robert Giscard,
MWONGEREZA Jonathan et BAGARAGAZA Boniface qui, par leur agréable
compagnie, ont contribué d'une manière ou d'une autre à
rendre plus viable l'itinéraire de mes études universitaires.
Les professeurs de la faculté des sciences
économiques et de gestion, auxquels nous devons la grande partie du
bagage intellectuel d'économiste, qu'ils trouvent ici l'expression de
notre grande reconnaissance. Par cette occasion, nous exprimons les mêmes
considérations à l'état Rwandais qui n'a pas cessé
de financer mes études.
Les résultats de ce travail n'auraient pas
été aboutis sans la disponibilité des données de
la part de la BNR et de la MINECOFIN, Nous disons grand merci aux agents de ces
deux institutions pour leur accueil nous réserve lors de la collecte
desdites données. Et enfin, Nous reconnaissons tous ceux qui ont
contribué de près ou de loin à la réalisation de ce
travail.
HAHIRWABASENGA Jean Marie Louis
TABLE DES MATIERES
DEDICACE
1
DECLARATION
2
REMERCIEMENTS
3
TABLE DES MATIERES
3
LISTE DES ABREVIATIONS
4
LISTE DES TABLEAUX
5
SOMMAIRE
7
ABSTRACT
7
CHAP. I: INTRODUCTION
GENERALE 9
I.1.POSITION DU PROBLEME
9
I.2.OBJECTIF DE LA RECHERCHE
9
I.3.INTERET DU SUJET 10
I.4. HYPOTHESE DU TRAVAIL
10
I.5.LIMITES DU TRAVAIL 10
I.6.METHODOLOGIE 10
I.7.CANEVAS DU TRAVAIL 10
SUMMARY OF CHAPTER I
11
CHAP. II: APERÇU
GENERALE SUR LE SYSTEME BANCAIRE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
12
II.1. LE SYSTEME BANCAIRE EN GENERAL
12
II.1.1. Définition
12
II.1.2. Types des banques
12
II.1.2.1 Classement des banques par
leurs types de d'activités. 12
II.1.2.2. Classement des banques par
leurs types d'actionnariat 12
II.1.3. Rôles et importances
des banques 13
II.1.4. La monnaie et le
système bancaire 13
II.1.4.1. Définition et
fonctions de la monnaie 13
II.1.4.1.1.Définitions
13
II.1.4.1.2.Fonctions de la monnaie
14
II.1.5. Influence de la monnaie sur
la vie économique 14
II.1.5.1. La création de la
monnaie par le système bancaire 14
II.2. LA CROISSANCE ECONOMIQUE
15
II.2.1. Les étapes de la
croissance économique 15
II.3. LES LIENS EXISTANTS ENTRE LA
CROISSANCE ECONOMIQUE ET LE SYSTEME BANCAIRE 15
II.4 SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA ET
SA CONTRIBUTION DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE 16
II.4.1 La Banque Nationale du Rwanda
(BNR) 16
II.4.2 La Banque de Kigali (BK)
16
II.4.3 La Banque Rwandaise de
Développement (BRD) 16
II.4.4 La Banque Commerciale du
Rwanda (BCR) 16
II.4.5 L'Ecobank 16
II.4.6 La Banque à la
Confiance 'Or (BANCOR) 16
II.4.7 La Compagnie
Générale de Banque (COGEBANQUE) 16
II.4.8 La Fina Bank 17
II.4.9 L'union Des Banques
Populaires du Rwanda sa (UBPR sa) 17
II.4.10 La Banque Rwandaise de
l'Habitat (BRD) 17
SUMMARY OF CHAPTER II
17
CHAP III: CADRE DE LA
METHODOLOGIE 17
III. 1. LES METHODES ET TECHNIQUES
UTILISEES 18
III 1.1 La méthode de
recherche 18
III 1.1.1 La méthode
analytique 18
III 1.1.2 La méthode
statistique 18
III 1 .1.3 La méthode
comparative 18
III 1.2 Les techniques
utilisées 18
III 1.2.1 Technique documentaire
18
III 1.2.2 Technique d'interview ou
entretien 19
SUMMARY OF CHAPTER III
19
CHAP IV: ANALYSE ET
INTERPRETATION DES RESULTATS 19
IV.2 LE SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA
ET LE FINENCEMENT DE L'ECONOMIE 20
IV.3 AGENTS ECONOMIQUES ET LE
FINANCEMENT 20
IV.4 LA PART DU SYSTEME BANCAIRE
DANS LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE RWANDAISE 21
IV .5 EVALUATION DE L'IMPACT DU
SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU RWANDA 24
IV.6 VERIFICATION DE L'HYPOTHESE
26
SUMMARY OF CHAPTER IV
26
CHAP.V CONCLUSION ET
RECOMMANDATIONS 27
VI .1 CONCLUSION 27
V.2 RECOMMANDATIONS 27
BIBLIOGRAPHIE
29
OUVRAGES DE BASE
29
NOTE DE PROFESSEUR 29
MEMOIRES 30
RAPPORTS ET REVUES
30
WEBGRAPHIE 30
ANNEXES
31
LISTE DES ABREVIATIONS
BACAR : Banque Africaine Rwanda
BCDI : Banque commerciale de
Développement et de l'Industrie
BHR : Banque de l'Habitat du Rwanda
BK : Banque de Kigali
BNR : Banque Nationale du Rwanda
BRD : Banque Rwandaise de
Développement
CHR : Caisse Hypothécaire du Rwanda
COGEBANQUE : Compagnie Générale de
Banque
CREDOC : Crédit Documentaire
Frw : Franc Rwandais
KCB : Kenya commercial Bank
MINICOFIN : Ministère du Commerce et des
Finances
PDBR:
Stratégie de Développement Economique et la Réduction de
la Pauvreté
PESF : Programme d'Evaluation du Secteur
Financier
PIB : Produit Intérieur Brut
PNB : Produit National Brut
RSSP:
Rural Sector Support Project
UBPR :
Union des Banques Populaires du Rwanda
ULK : Université Libre de Kigali
UNATEK : Université de l'Agriculture et
Technique de Kibungo
LISTE DES TABLEAUX
SOMMAIRE
L'objectif de ce travail est de déterminer si le
système Bancaire a un impact significatif dans la croissance
économique du Rwanda, par son influence dans différents secteurs
d'activités et de découvrir la contribution du système
bancaire à l'accélération de la croissance
économique.Nous avons utilisé les différentes
méthodes et techniques de la méthodologie de recherches, qui
incluent la méthode comparative, la méthode analytique, la
méthode statistique, la technique de documentation et la technique
d'interview. Cette recherche est subdivisée en deux parties
principales ; la 1ère est constituée par le cadre
théorique, la 2ème est l'analyse et
l'interprétation des données recueillies auprès de la BNR
et MINECOFIN.
Nous avons trouvé que le système bancaire du
Rwanda intervienne dans le financement de différents secteurs
d'activités telles que l'agriculture, l'élevage et la
pêche, industrie extractive, industrie manufacturière,
énergie et eau, travaux publics et bâtiments, le transport,
entrepôt et communication, AIF, assurances et autres services financiers,
les travaux publics, commerce, restaurent et hôtel, le transport,
d'autres services financiers, services fournis à la collectivité,
et activités non classée ailleurs
.Le système bancaire contribue beaucoup à
l'accélération de la croissance économique du Rwanda car
les crédits à l'économie, le PIB, la masse
monétaire, les dépôts et les taux de croissance
économique augmentent suivant la même direction et
caractérisée par une variation souvent proportionnelle.Nous
pensons que cette recherche intitulée « IMPACT DU SYSTEME
BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE D'UN PAYS » pourrait
être une porte ouverte à d'autres chercheurs qui seront
intéressés par d'autres facteurs qui peuvent influencer
négativement la croissance économique du Rwanda en provenance
dans le système bancaire.
ABSTRACT
The objective of this work is to determine whether bank system
has a significance impact in economic growth of Rwanda, through its influence
in different sectors of activities and find out the contribution of bank system
to the quickening of economic growth.
To achieve this objective, we have used different methods and
techniques of research methodology, which include comparative method, analytic
method, statistic method, documentation techniques and interview techniques.
Our research is divided in two main parts; the 1st is for theories
related to our subject in order to clearly explain key concepts, the
2nd is for analysis and interpretation of data from National Bank of
Rwanda and MINECOFIN.
Using graphs interpretation we have found out that the bank
system of Rwanda has an important impact in terms of financing different
sectors of activities such as restaurants, agriculture, fishing and livestock,
mining industries, manufacturing industries, water and energy, public works and
housing, commerce, hotels, transport, communication, insurance, other financial
services and collective services supplied. Bank system contributes to the
acceleration of economic growth of Rwanda because credits to the economy, GDP,
money supply, deposits and economic growth rate increase in the same
direction.
We think that, this research entitled IMPACT DU SYSTEME
BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU PAYS can be an open door to other
researchers who will be interested by finding out the factors that can
influence negatively the economic growth of Rwanda which come from bank
system.
CHAP. I: INTRODUCTION GENERALE
I.1.POSITION DU PROBLEME
Plusieurs recherches ont été faites surtout sur
les pays sous développés, pour trouver les secteurs
d'activités qui contribuent le mieux à la croissance
économique.
La rentabilité du système bancaire d'un pays est
une condition nécessaire à la croissance économique car un
système bancaire rentable permet de gérer les fonds pour le
financement du développement. (CAUDAMINE, G. et MONTIER, J.
p 234)
La plupart des activités du système bancaire
porte sur la monnaie qui peut être un signe de la croissance
économique lors-ce qu'il y est une « ralentissement
de l'inflation et d'une perspective du taux d'intérêt stable ce
qui augmente la confiance des investisseurs dans l'économie du
pays, ARTUS, P. p 168.». Donc la fonction d'intermédiation
bancaire apparaît comme étant un élément fondamental
du processus de croissance économique et de développement. De ce
fait, un secteur financier viable, diversifié et efficace est
indispensable à une croissance économique vigoureuse et soutenue.
Un système bancaire performant conduira en effet
à une accumulation rapide de capital physique et humain, stimulera
l'innovation technologique et créera ainsi les conditions propices
à la croissance économique et là réduction de la
pauvreté.
Le rôle primordial des banques a été
souligné par M. AGLIETTA (2001) qui stipule que :
« les banques jouent un rôle central et spécifique
dans les économies monétaires parce qu'elles peuvent fournir aux
emprunteurs des liquidités en gros montant aux moments demandés,
sans que ces liquidités soient prélevées sur une
épargne préexistante...les banques permettent à
l'accumulation du capital de s'affranchir de l'épargne
préalable ».
Le rôle du système bancaire a été
également discuté par A. JOSEPH (2000) qui affirme que les
banques seraient les intermédiaires financiers les plus efficaces dans
un premier temps dans les pays en développement en raison des structures
productives, du manque de fiabilité des données comptables et de
l'étroitesse des marchés.
De nombreuses études se sont également
penchées sur les liens existant entre finance et croissance. Quant au
Rwanda, on remarque aujourd'hui que c'est une nation ressuscitée, un
pays qui se cherche un futur meilleur. Son économie est principalement
constituée par le secteur agricole, secteur secondaire et secteur
tertiaire, mais récemment avec la stabilité politique, son PIB
à augmenté de 9.9 % et son inflation s'est abaissée de 3.2
% et la dépréciation de la devise a été seulement
de 6.5 % pour l'année. Le contrôle des devises
étrangères a été libéralisé et le
système bancaire est solide et prospère. (MINECOFIN :
2005)
Malgré cette forte contribution du secteur agricole, on
remarque qu'il est incapable de satisfaire la demande nationale raison pour la
quelle l'Etat Rwandais, animé par l'objectif de réduire la
pauvreté (EDPRS), a adopté les différents mesures
consistant à promouvoir le secteur tertiaire à l'occurrence le
système bancaire. Le secteur des services emploie 6 % de la population
active dont une part de plus en plus importante est occupée par les
secteurs de télécommunication et bancaire. Ce secteur est juge
responsable de la croissance économique du Rwanda pour 2005-2006 avec un
taux de 6 % Plus ou moins. (MINECOFIN : 2005)
Le système financier du Rwanda a été mis
en cause par le rapport du Programme d'évaluation du secteur financier
(PESF) de 2005 comme étant « étroit, superficiel,
et caractérise par un secteur bancaire oligopolistique, une très
faible pénétration des services d'assurance et une faible
diversification des produits financiers. Ce rapport fait par ailleurs
état d'une large écart des taux d'intérêt, de
piètre taux d'épargne, d'une pénurie de capitaux à
long terme et d'un système de paiement
déficient ». (Avancer la finance africaine au
20eme siècle : 2008)
Nonobstant ces critiques, des multiples reformes du
système bancaire Rwandais sont observées, comme l'affirme Mme
Consolate RUSAGARA, la Vice gouverneur de la BNR, que les autorités ont
lancé en 2006 un programme de développement du secteur financier
dont l'objectif premier est d' « assurer le
développement d'un secteur financier stable et robuste, et dont la
profondeur et la portée permettront de mobiliser et repartir
efficacement les ressources requises pour répondre au besoins de
développement de l'économie et de réduire la
pauvreté, Rwanda development indicators 2006».
C'est dans cette optique que nous nous sommes proposé
de justifier si le système bancaire du Rwanda exerce un impact
significatif sur la croissance économique. La question suivante nous a
incité à mener une recherche sur l'impact que joue le
système bancaire dans la croissance économique d'un pays tout en
nous focalisant sur le Rwanda.
Le système bancaire contribuerait-il à
l'accélération ou au ralentissement du développement
économique du Rwanda ?
I.2.OBJECTIF
DE LA RECHERCHE
Dans cette recherche intitulée " L'IMPACT DU SYSTEME
BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE D'UN PAYS ", nous avons voulu mettre en
évidence la place réelle qu'une banque pourrait occuper dans le
progrès des différents secteurs d'activités. Notre
recherche visera comme étude : L'influence de l'activité
bancaire sur la croissance économique dans le cas particulier du
Rwanda.
Apres avoir étudié le système bancaire et
son impact sur la croissance économique, nous sommes en mesure de
dégager l'importance des banques dans le développement
économique d'un pays.
I.3.INTERET DU SUJET
Tout le monde est au courant qu'à la fin des
études universitaires chaque étudiant présente un
mémoire pour obtenir son diplôme. Après avoir
constaté que le système bancaire a un impact sur la croissance
économique, nous avons décidé de faire une analyse
approfondie là-dessus afin d'apporter notre contribution à la
recherche des solutions des notre besoins illimités. Ce travail pourrait
être un modèle pour les futurs chercheurs.
I.4. HYPOTHESE DU TRAVAIL
L'hypothèse que nous nous proposons de
justifier dans le cadre de notre travail est la suivante:
Les banques contribuent à la croissance
incontestable des divers secteurs d'activité économique donc
elles sont des moteurs de la croissance économique.
I.5.LIMITES DU TRAVAIL
Notre travail comportera une double limite :
o Une limite dans le temps : Nous comptons en effet,
effectuer notre recherche sur la période 2002-2007, soit une
période de 6 ans et
o Une limite dans l'espace : Au cours des recherches que
nous allons mener, nous nous intéresserons sur l'impact du
système bancaire sur la croissance économique du Rwanda.
I.6.METHODOLOGIE
La méthodologie assure le cheminement qui permet
à la pensée d'atteindre la vérité. Pour notre part,
nous avons utilisé les méthodes et techniques si
après :
§ LA METHODE ANALYTIQUE: Cette méthode nous a
permis d'interpréter et de faire des analyses des données
recueillies. Donc, cette méthode nous a été
bénéfique dans l'analyse systématique de chaque
donnée et informations recueillies.
§ LA METHODE COMPARATIVE : Nous avons comparé les
données des différentes années.
§ LA METHODE STATISTIQUE : Nous l'avons
utilisée pour interpréter clairement les données qui sont
chiffrées où quantifiées. Cette méthode nous a
permis de rassembler les données, de les présenter sous forme de
tableaux et graphiques pour une ample analyse.
§ TECHNIQUE DOCUMENTAIRE : Nous avons puisé
des informations en rapport avec notre travail dans certains documents, ouvrage
de base, rapport, revue et l'Internet.
§ TECHNIQUE D'ENTRETIEN: Cette technique nous a
aidé à trouver les données appropriée à
notre sujet de recherche auprès de la BNR et la MINICOFIN.
I.7.CANEVAS
DU TRAVAIL
Le présent travail ; comporte les deux parties
principales qui sont le cadre théorique et pratique :
Le cadre théorique comprendra trois chapitres : Le
premier est l'introduction générale, le second a porté sur
l'aperçu général du système bancaire et de la
croissance économique, Le troisième a aussi porté sur la
méthodologie du travail et enfin, une cadre pratique dans le quel on
trouve une analyse et une interprétation des données qui a
été mises en notre disposition et une conclusion
générale. En fin les derniers papiers de ce travail contiennent
les annexes.
SUMMARY OF CHAPTER I
This chapter is done by statement problem, the objective,
interest, hypothesis, scope, methodology and the organization of the study.
Many researches have been conducted particularly in less
developed countries in order to determine the economic sector which contributes
to the economic growth; through this study the bank system have been taken into
account. Rwanda is considered as a country that is looking for development with
a poor economy mainly based on agriculture, nowadays with political stability,
its Gross Domestic Product raised by 9,9 %, its inflation has fallen down by
3,2 %, currency depreciation have been of 6,5 % per year.
The performance of Bank system contributes to the
accumulation of physical capital, human capital and stimulate technological
innovations, those mentioned conditions contribute to the economic growth and
poverty reduction. There are some authors who agree that bank system plays an
important role in acceleration of industrialization; those issues could be
strategic to be discussed according to Rwandan economy which has many financial
needs.
The research problem is stated as follow:
- Does Bank system of Rwanda contribute to the acceleration or
deceleration of economic growth of Rwanda?
The objective of this work named IMPACT OF BANK SYSTEM ON
ECONOMIC GROWTH OF A NATION is to determine the real place a bank can hold in
economy of a country. The interest of this study is to give our contribution in
solution finding of our unlimited needs and fulfill conditions of becoming a
bachelor's degree holder.
The hypothesis of this work is:
Ø Banks contribute to the growth of different sectors
of economic activities, so they play a key role in economic growth.
This study is scoped in time and space; our analysis and
interpretation is going to be conducted from 2002 up to 2007 within Rwandan
economy.
The methodology used is composed by analytical, comparative
and statistical methods without forget documentary and interview techniques.
CHAP. II: APERÇU GENERALE
SUR LE SYSTEME BANCAIRE ET LA CROISSANCE ECONOMIQUE
II.1. LE SYSTEME BANCAIRE EN
GENERAL
II.1.1. Définition
Avant d'aborder le terme proprement dit « le
système bancaire », Il nous est utile de connaître ce
que c'est une banque. Les banques « sont des organismes
spécialises dans l'émission et le commerce de la monnaie. Elles
gèrent les dépôts et collectent l'épargne de
clients, accordent des prêts, pilotent les instruments de paiements comme
le carnet de chèque, la carte bancaire et offrent des services
financiers. Elles assurent pour l'état la traçabilité des
opérations financières et contribuent à la lutte contre
le trafic ». (Article de wikipedia encyclopédie
libre)
Par extension, « la banque » est le
secteur économique qui regroupe les activités de conception de
production et de commercialisation des services offerts par une banque.
Apres avoir défini le mot banque nous pouvons passer
à la définition du Système
bancaire défini comme étant: « l'ensemble des
banques d'une même zone monétaire, forment un système
bancaire pilote par une banque particulière qui contrôle
l'ensemble des banques, l'émission des billets et définit la
politique monétaire ». (Guy CAUDAMIN et J. M p: 123)
II.1.2. Types des banques
II.1.2.1 Classement des banques par leurs types de
d'activités.
Souvent On distingue cinq catégories des banques
suivant leur rôle:
· LA BANQUE CENTRALE : Comme la Réserve
Fédérale des Etats Unis, la Banque Centrales Européenne,
La Banque Nationale du Rwanda a pour Rôle de réglementer et
superviser les opérations des différents banques, de veiller
à leur solvabilité à regard des déposants, de
superviser la production de la monnaie par ces banques et d'en réguler
l'usage par biais du taux directeur. La théorie économique y voit
un moyen de réguler la croissance, via l'incitation à
l'épargne ou la consommation et d'agir sur l'inflation.
· LA BANQUE DE DEPOT (commercial banque) : Elle
travaille essentiellement avec leurs clients, particuliers, professionnels, et
entreprises. Elle reçoit des dépôts et elle accorde des
prêts aux agents qui en ont besoin.
· LA BANQUE DE DETAIL (Retail banking) :
Travaille avec les particuliers, les professionnels et aux petites et moyennes
entreprises.
· LES BANQUES D'AFFAIRES (Wholesale banking) :
Travaille avec les moyennes et grandes entreprises.
· LA BANQUE D'INVESTISSEMENT (Investment banking) :
Elle est active sur les marches financiers, se chargeant des opérations
financières comme les émissions d'emprunt obligataires, les
souscriptions d'action, l'introduction en bourse, les fusions
d'actions-acquisition etc.... (http://fr. wikipedia.org)
Les banques de détail et d'investissement sont des
simples filiales de groupe diversifies qui intègrent l'assurance, la
gestion des fonds de placement ou d'autres activités financières.
Fréquemment ceux-ci rattachent à la filiale banque
d'investissements les activités des banques d'affaires.
II.1.2.2. Classement des banques
par leurs types d'actionnariat
Nous distinguons trois types de banques :
v LA BANQUE COMMERCIALE : Elle collecte les ressources
principalement par biais de la tenue des comptes et prête aux
entreprises. Elle est aussi une société dont le capital est
détenu par les actionnaires et est généralement
cotée en bourse.
v LA BANQUE MUTUALISTE : Elle est contrôlée
par ses sociétaires qui détiennent des parts et qui sont souvent
leurs clients, elle vient de l'esprit coopératif initie notamment par le
milieu agricole. Ce genre de banque peut être cotée en bourse,
dans ce cas il s'agit d'un holding qui est créé ad hoc.
v UNE BANQUE PEUT ETRE UNE PROPRIETE D'ETAT : Lors-ce que
le capital social est une propriété d'état.
(http://fr. wikipedia.org)
II.1.3. Rôles et importances
des banques
Les banques produisent de la monnaie selon l'adage les
crédits font dépôts ou « Loan makes
deposit » tout crédit accorde par une banque augmente la masse
monétaire en créant les dépôts bancaires de montant
équivalent et tout crédit rembourse réduit la monnaie en
circulation.
Les banques contribuent de même que le marché
financier à orienter l'argent de ceux qui en ont momentanément
trop vers ceux qui en ont besoin et présentent des garanties
suffisantes. Elles ont un grand rôle dans la sélection des projets
en fonction de leurs perspectives économique.
Comme importance les banques offrent beaucoup des services aux
entreprises tout comme aux particuliers :
- Les marchands circulent avec beaucoup de
sérénités sans avoir à transporter des sommes
importantes sur les routes encore peut sure.
- Les banques permettent aux particuliers de financer leurs
projets en leurs octroyant des prêts, soit immobiliers, soit à la
consommation. Cette distinction dépend à la fois de l'objet du
bien financé, du montant et de la durée.
- Elles délivrent les moyens de paiements à
leurs clients.
- Elles sont les lieux où les clients peuvent
déposer ou placer leurs liquidité et économie sur
commercialise aussi des contrats d'assurances, les deux métiers de plus
en plus différents comptes bancaires et plans d'épargne.
- Elles offrent des services comme l'accès à des
coffres, la souscription et la conservation des titres, le passage d'ordre de
bourse etc.
- Les banques proches c'est la BANCASSURENCE.
II.1.4. La monnaie et le
système bancaire
Dans une économie nationale, la quantité de
monnaie en circulation provient des institutions financières
spécifiques les banques. Elle se présente dans une
économie comme l'instrument avec lequel les paiements sont effectues,
elle est sans doute un bien qui peut se change contre tous les autres biens.
Etude de la monnaie et du système bancaire permet de
comprendre comment le fonctionnement de nos institutions financières
influence notre système économique.
II.1.4.1. Définition et
fonctions de la monnaie
II.1.4.1.1.Définitions
Selon Wikipedia « La monnaie est un instrument
de paiement spécialisé, accepté de façon
générale par les membres d'une communauté en
règlement d'un achat, d'une prestation ou d'une dette ».
Pour Jean David C.BOULAKIA la monnaie Est donc
« tous ce qui possède un prix fixe et invariable en terme
de l'unité de compte et est acceptée par tous, dans une
société, en paiement des dettes ou de biens et de
services ».
II.1.4.1.2.Fonctions de la monnaie
La monnaie a trois fonctions : La fonction d'expression
des valeurs et d'unité pour le calcule économique et comptable,
la fonction de réserve de valeurs et enfin la fonction
d'intermédiaire dans les échanges.
v La fonction d'expression des valeurs et d'unité pour
le calcule économique et comptable
Comme l'Ampère est l'unité de tension, le litre
unité de volume, mettre unité de longueur, la monnaie est aussi
l'unité de valeur, les prix des biens et services sont exprimés
en monnaie. Pour Karl Marx elle est l'équivalent général
dans le quel peuvent s'exprimer la production, les revenus, les créances
et dettes. (Adama DIAW : P162)
v La fonction de réserve de valeurs
La monnaie peut être conservée et n'être
échangée contre un autre actif qu'après un certain temps,
mais ce principe n'est pas valable durant la période de hausse des prix
parce que les augmentations de prix réduisent la quantité de
biens que l'on peut acquérir avec une quantité constante de
monnaie.
v La fonction d'intermédiaire dans les
échanges
Dans une économie monétaire tous les biens
s'échangent contre la monnaie laquelle à son tour
s'échange contre n'importe quel autre bien. D'après
l'économiste Américain Robert CLOWER « la monnaie
achète les biens, les biens achètent la monnaie mais les biens
n'achètent pas les biens sur aucun marche organise ».
(Adama DIAW, op cit: P160)
Pour que la monnaie puisse jouer pleinement son rôle
d'intermédiaire dans les échanges doit être :
§ Facilement transportable,
§ Divisible pour permettre les transactions de faibles
montants,
§ Difficile à contrefaire pour continuer à
jouir la confiance de tous les utilisateurs.
Certains auteurs disent que la capacité d'atteindre des
dettes et des obligations, notamment fiscales, constitue une quatrième
fonction appelée « Pouvoir libératoire »de la
monnaie. Il faut ajouter que la monnaie se caractérise par la confiance
qu'ont ses utilisateurs dans la persistance de sa valeur et de sa
capacité à servir de moyens d'échange. Elle à donc
de dimensions sociales, psychologiques, juridiques et économiques.
II.1.5. Influence de la monnaie
sur la vie économique
La monnaie peut freiner l'activité économique au
lieu de la promouvoir lorsque sa quantité ne correspond pas aux
exigences de l'économie. « La Politique monétaire a
une influence sur le volume de l'emploi et de la production, sur la
distribution de la richesse et des revenus entre les membres d'une
communauté et par conséquent sur la qualité et la valeur
des biens et des services produits et vendus, J D BOULAKIA :
p 13».
Les économistes classiques pensaient que la monnaie est
« neutre » au cours du XIXe siècle mais
avec les fluctuations économiques du 20 e siècle,
surtout les désordres économiques des années 1930 ont
démenti la neutralité de la monnaie tout en reconnaissant le
rôle de la monnaie dans la vie économique.
La politique monétaire est définie comme
étant « l'ensemble des décisions qui ont pour
effet de modifier le quantité de monnaie en circulation et le taux
d'intérêt dans l'économie, et qui vient à faire
varier, selon les circonstances, le niveau de revenu national ou le niveau
général des prix, JACQUEMIN, A, AL :
p340 ».
II.1.5.1. La création de la
monnaie par le système bancaire
Le système bancaire en tant que intermédiaire
financier intervient comme élément fondamental du processus de la
croissance économique et de développement. Parmi ces fonctions,
nous pouvons citer la fonction monétaire, en effet ces
intermédiaires particulièrement les banques exercent une fonction
de création monétaire notamment lors de l'octroi de crédit
aux agents en besoin de financement ou alors par le jeu des relations avec
l'étranger ou de refinancement de la banque centrale. Ces fonctions
permettent d'élargir l'espace des transactions entre les agents
économiques en même temps elle rend possible la continuité
dans le temps ainsi que l'interconnexion entre les économies d'où
la transformation des ressources généralement courtes en
financement long. En plus de ces fonctions, la création monétaire
et de transformation d'autres fonctions se sont développées
à savoir les fonctions de placement et de négociation.
« Les banques effectuent le transfert de la capacité des
agents excédentaires vers les agents déficitaires, s'effectue
dans le financement par le marché de façon direct, Lionel
STOLERU : p 108 ».
La quantité de monnaie en circulation dans un pays
provient du système bancaire compose de la banque centrale et des
banques du second rang et autres institutions financières.
« Il y a la création de monnaie chaque fois qu'il y a
augmentation des disponibilités monétaires détenue par les
ménages, les entreprises non financières et les
administrations ; Pour lui les opérations au moyen desquelles la
création monétaire est effectuée sont : L'achat des
devises, l'escompte d'effets, les avances en compte courant et l'achat des
titres, Adama DIAW : p165».
Exemple de la création de monnaie par le système
bancaire ; Supposons qu'une banque a l'habitude de garder 20 % de
dépôts et de prêter 80%. Une somme de 100.000Frw peut se
transformer en 500.000Frw.
100.000[1+0.8+0.82+0.83+...]=100.000/(1-0.8)=500.000Frw
« Ceci nous montre que la capacité de
création monétaire dépend du volume de ces
dépôts du coefficient de réserve et du nombre des
banques, GOBIN, G : p31».
II.2. LA CROISSANCE ECONOMIQUE
La Croissance économique est définie comme
étant une « évolution d'ordre quantitatif ou
expansion de l'économie d'un pays ». Elle est aussi
définie comme « l'accroissement sur une longue
période des quantités des biens et services produits dans un
pays, mesurées année après année, en
général, J.FOURASTIE, 1979».
L'indicateur de la croissance économique
communément utilisé est l'augmentation en pourcentage du produit
intérieur brut (PIB) ou du produit national brut (PNB) au cours d'une
année. La croissance économique revêt deux formes :
Une économie peut croître de manière
« extensive » en utilisant des ressources telles que le
capital physique, humaine ou naturel ; ou de manière
« intensive » en utilisant la même quantité de
ressource plus efficacement ou de façon productive. Lorsque la
croissance économique est accomplie avec plus de main d'oeuvre, cela
n'entraîne pas l'augmentation du revenu par habitant mains lorsqu'elle
résulte d'une utilisation plus productive de toutes les ressources, y
compris la main d'oeuvre, elle entraîne une hausse de revenu par habitant
et une amélioration du niveau de vie moyen de la population. Une
croissance économique intensive nécessite un développement
économique.
Le développement économique « est
une évolution d'ordre qualitatif et restructuration de l'économie
d'un pays en rapport avec le progrès technologique et
social ». Le principal indicateur du développement
économique est la hausse du PNB ou PIB par habitant. Le
développement et la croissance économique sont intimement
lies. (Problèmes économiques No 2 510-2 511 du 5-12 mars)
Il ne faut pas confondre la croissance et le progrès
économique. En effet il y a progrès économique lorsque les
revenus réels de la population augmentent pour tous, or il est
très possible que les revenus générés par la
croissance économique soient accaparés par une minorité de
la population. (Alternatives économiques No 53)
II.2.1. Les étapes de la
croissance économique
L'économiste et historien Américain W.W Rostow a
précisé qu'il existe cinq étapes lesquelles chaque pays
doit passer pour arriver à la croissance économique :
Première étape est la société
traditionnelle : est caractérisée par une faible croissance
du fait du progrès technique très limite.
Deuxième étape est les conditions
préalables au démarrage : voit le
progrès technique valorisé et l'apparition d'un esprit
d'entreprise, dans ce cadre un surplus est dégagé qui peut
être investi dans de nouvelles activités comme les transports et
les infrastructures.
Ensuite le démarrage: correspond à une tendance
à la généralisation des changements de l'étape
précédente à l'ensemble des activités
économique, des nouvelles industries se développent, le
progrès technique se généralise. C'est la période
de la révolution industrielle qui nécessite un taux
d'investissement de plus de 10 %.
Puis c'est la marche vers la maturité :
grâce a des taux d'épargnes et d'investissement qui peuvent
atteindre 20 % au développement d'une multitude d'autres secteur
d'activité, dès lors un progrès soutenu est possible qui
permet à la croissance économique de dépasser celle de la
population.
En fin, la dernière étape est la consommation de
la masse : au cours de la quelle se développe les industries de
biens de consommation durables et les activités de service, au cours de
laquelle sont crées des organismes de prévoyance et de
sécurité sociale, etc. (Paul BAIROCH : p134)
II.3. LES LIENS EXISTANTS ENTRE LA
CROISSANCE ECONOMIQUE ET LE SYSTEME BANCAIRE
Depuis le 20eme siècle 1912 SCHUMPETER
avait souligné l'importance des banques dans le fonctionnement du
système économique et leur apport bénéfique
à la croissance à travers le financement de l'innovation. Il met
en exergue l'action de l'entrepreneur capitaliste dont l'apparition est
liée à la volonté de réaliser des profits, Par
modifications technologiques de la production et de la distribution.
Les banques occupent également une place
prépondérant dans l'analyse keynésienne, en effet partant
du constant qu'il faille qu'un système bancaire (financier)
organisé avance les ressources financières nécessaires au
financement de l'investissement, les banques deviennent essentielle puis ce que
ce sont elles qui accordent les crédits et qui se chargent de
réduire des risques inhérents à l'incertitude de l'avenir.
C'est donc le système bancaire qui finance la croissance
économique. (Keynes, J.M 1930, p : 124)
GURLEY et SHAW figurent parmi les pionniers en matière
de l'analyse de l'intermédiation financière et la
définissent comme « une unité qui transmet des
fonds prêtables des unités excédentaires et achète
des titres primaires auprès des unités
déficitaires ».
D'après BIALES (1999) définit les
intermédiaires financiers comme « des institutions
qui réalisent l'adéquation quantitative et qualitative entre
l'épargne disponible des prêteurs et les besoins de financement
des emprunteurs... en apportant une garantie qui repose sur leur
notoriété, leur surface financière et la division des
risques à laquelle ils procèdent ».
II.4
SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA ET SA CONTRIBUTION DANS LE DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
La
présentation du système bancaire du Rwanda évoquée
dans ce travail est limitée sur les dix banques car ses banques
disposent des données nécessaires compte du période de
notre étude, de l'objectif et de l'hypothèse qui est
justifié dans le dernier chapitre. Voici en peu de mots l'historique de
chaque banque et sa contribution sociale.
II.4.1
La Banque Nationale du Rwanda (BNR)
La BNR est une banque nationale du Rwanda créée
par la loi du 24 mars 1964 et entre en fonction le 19 mais 1964. A cette
époque le Rwanda faisait partie des pays nouvellement acquis à
l'indépendance et avait des problèmes lie au système
bancaire encore embryonnaire, l'absence de structures administratives,
économiques et sociales efficientes et une faiblesse de production
nationale et des échanges commerciaux. Elle est une banque
d'émission régie par le décret-loi No 06/81 du 16
fevrier1981.Son siège social est a Kigali, la BNR a aussi des agences
à HUYE, à MUSANZE, à RUSIZI ET à RWAMAGANA.
Elle est aussi une banque centrale définie comme l'
« institution financière nationale qui exerce une
contrôle sur les aspects essentiels du système financier, et a
notamment pour fonctions d'émettre la monnaie, de gérer les
réserve internationales, d'effectuer les transactions avec le FMI et de
fournir des crédits aux autres institutions de
dépôts ». (BNR, Département des
études statistiques économiques et financière, No 31 du
Juin 2003 p2)
II.4.2
La Banque de Kigali (BK)
La BK a été créée le 24
décembre 1966.Son capital social est de 1.500.000.000Frw dont 77%
appartient aux prives et 23% à l'état. Son siège principal
est à Kigali, Elle a aussi des agences localisées à Huye,
Rubavu, Muhanga, Rusizi, Rwamagana, Kacyiru, Gatuna, Musanze et à
Kayonza.
II.4.3
La Banque Rwandaise de Développement (BRD)
La BRD est une institution de crédit
spécialisée à caractère bancaire mais qui n'est pas
créatrice de la monnaie. Elle est une institution qui donne des
crédits mais qui ne collecte pas des dépôts ; Elle
consent des crédits à partir des fonds propres ou au financement
de l'état, de la BM etc....
Elle a été créée le 5 août
1967 avec une siège à Kigali et une mission de devenir un
instrument d'investissement pour le gouvernement dans l'accomplissement des
objectifs focalisant sur les secteurs prioritaires de l'économie, elle
finance 80 % du secteur primaire et secondaire, Elle finance aussi les
activités d'investissement ou projets à moyen et à long
terme. Son Capital social est de 1.484.397.000Frw dont 44 %appartiennent aux
prives et 56% d'actions appartiennent à l'état.
II.4.4
La Banque Commerciale du Rwanda (BCR)
La BCR a été la première banque
exerçant ses fonctions au Rwanda avant même le BNR car elle a
été créée le 9 avril 1963 siégeant à
Kigali ; Elle a des agences à Huye, Rusizi, Gicumbi, Musanze,
Rubavu, et à Rwamagana. Le capital social da la BCR est de
3.478.750.000Frw dont 80 % appartiennent aux prives et 20 % à
l'état.
II.4.5
L'Ecobank
Elle a été créée le 20 mais 1995
avec le nom de la banque de commerce, de développement et de l'industrie
(BCDI) changeant le nom pour devenir ECOBANK. La totalité de son capital
social appartient aux actionnaires prives 1.500.008.000Frw. Elle a Un agence
Principal à Kigali et autres onze parsemés dans le pays :
à Kinamba, Kacyiru, Cityplaza, Nyamagabe, Muhanga, Huye, Musanze,
Rusizi, Rubavu, Nyabugogo et Nyagatare.
II.4.6
La Banque à la Confiance 'Or (BANCOR)
Elle a été créée le 20 mais 1995et
restructurée en 2001. Elle possède deux agences : Rubavu et
Rusizi et un agence principal à Kigali ; Son capital sociale est de
1.500.000.000Frw 100 % appartient aux prives. Récemment elle a
changé le nom pour devenir l'Access Bank.
II.4.7
La Compagnie Générale de Banque (COGEBANQUE)
La COGEBANQUE a eu lieu le 16 juillet 1999 avec un
siège à Kigali et deux autres agences à Nyabugogo et
à Nyarugenge. La totalité de son capital sociale est en main des
prives 2.000.000.000Frw.
II.4.8
La Fina Bank
Elle a été créée le 31 mars 1983
avec le nom de la banque africaine continentale au Rwanda (BACAR) changeant le
nom en 2004 pour devenir Fina Bank. Elle a un siège social à
Kigali et quatre autres à Remera, Kibungo, Kibuye et à Musanze et
le capital social de 1.650.000.0000Frw compose de 80 % d'actions qui
appartiennent aux prive et le reste à l'état.
II.4.9
L'union Des Banques Populaires du Rwanda sa (UBPR sa)
L'UBPR sa a été créée en 1975
comme un réseau de coopératives d'épargne et de
crédit avec un siège social à Kigali. Pour le moment elle
compte 180 agences dont chacune est indépendante de l'autre ; Elle
est entre de se transformer en banque commerciale. 98 % de son capital social
est en mains des prives et le reste à l'état.
II.4.10 La Banque Rwandaise de l'Habitat (BRD)
La BRD a été créée le 29 mais 1975
avec un seul siège à Kigali comme étant une caisse
hypothécaire du Rwanda, « Elle est un instrument de
financement de l'habitat et la promotion d'immobilier ». Depuis 2005,
elle a cesse d'être le CHR et devient la BHR remplissant toutes
conditions d'une banque commerciale. Son capital social est de 1.500.000.000Frw
dont 56 % des actions appartiennent au gouvernement du Rwanda.
(BNR département de la politique monétaire et de
la supervision bancaire)
A l'issue de ce bref panorama du système bancaire
Rwandais il apparaît que le secteur est dominé essentiellement par
des capitaux étrangers : les succursales et filiales des banques
étrangères jouent un rôle relativement important dans
l'intermédiation financière au Rwanda, ce qui s'explique par
l'histoire, la restructuration du secteur bancaire et la structure de
l'économie.
SUMMARY OF CHAPTER II
The present chapter has enabled us to recognize that it can
exists a significant influence between the money, bank system and the economic
life of a country towards an increase or regression in the growth rate of
economy, all depends on the monetary policy implemented. We have discussed on
key word of this work according to different theories in connection with the
bank system in order to have a full control on the banking environment.
The banks occupies a dominating place in the analysis of
Keynes, according to constant basis of organized bank system that advances
necessary financial resources to finance investment, the banks become essential
way of giving loan and taking a responsibility of reducing risk of uncertain
future thus they are capable to finance economic growth.
The banks play an intermediary role between those who have too
much capital towards those who are in need of those capitals. They have a great
role in the selection of the projects according to their economic outcomes. The
importance of the banks is to give service to private company and individual
project.
We have found out that the banks produce money according to
the proverb which state that loan makes deposit, it means that any credit
increase quantity of money supply by creating equivalent bank deposit, finally
repayment of a loan reduce quantity of money in circulation.
The economist and American historian W.W ROSTOW specified that
there are five stages by which each country must pass to achieve a sustainable
economic growth.In national economy, the quantity of money in circulation comes
from financial institutions, specifically banks. They are considered as the
instrument by which every transaction is carried out; it can be changed against
all other goods.
From a short presentation, the bank system of Rwanda is
dominated by foreign capital: the branches and sub branch of the foreign banks
play a significant role in the financial intermediation of Rwanda, which is
explained by the history, the restructuring of banking environment and the
structure of the economy.
CHAP III: CADRE DE LA
METHODOLOGIE
Afin
de recueillir le plus objectivement possible les données
nécessaires à la bonne réalisation de ce travail et dans
le souci de bien cerner tous aspect du problème de recherche, il nous
est utile de recourir aux méthodes et techniques de recherche.
Ce
chapitre est élaboré dans le but de montrer la démarche
méthodologique poursuivie au cours de la présente recherche dans
la collecte, présentation de l'analyse et interprétation des
données. Ces données nous ont permis de vérifier notre
hypothèse, de répondre à la question de recherche et
d'atteindre les objectifs assignes à ce travail. Pour pouvoir arriver
à la bonne fin de notre travail, nous avons utilisé les
méthodes et techniques utilisable dans les sciences sociales.
III.
1. LES METHODES ET TECHNIQUES UTILISEES
III 1.1 La méthode de recherche
La
méthode est définie comme étant « l'ensemble
des opérations intellectuelles par lesquelles une discipline cherche
à atteindre les vertes qu'elle poursuit, les démontre, les
vérifie. Elle peut être considérée comme un ensemble
des règles indépendantes de toute recherche visant surtout des
processus et formes des raisonnements et de perception, rendant accessible de
réalité à saisir, GRAWITZ : p 34 ». Dans notre travail
nous nous sommes servis des méthodes suivantes pour atteindre nos
objectifs et vérifier notre hypothèse :
III
1.1.1 La méthode analytique
C'est
une méthode qui consiste à interpréter et à faire
des analyses des données recueillies. Elle nous a facilités
à faire des analyses des données et informations recueillies au
cours de différentes années durant notre travail.
III
1.1.2 La méthode statistique
Cette
technique utilise des variables qui présentent deux aspects
différents et complémentaires à savoir :
La
description et la mise en ordre matériel des observations
quantifiées pour traduire les données d'une manière
claire et condensée. Le traitement théorique de ses données
pour faire des déductions logiques associées aux
observations, HOFMAN, Y. et GRAY, L : p 110.
Cette
méthode nous a permis d'interprète les figures obtenu à
partir du Microsoft Excel 2007 après avoir y inséré des
chiffre provenant dans la BNR et la MINICOFIN.
III
1 .1.3 La méthode comparative
Cette
méthode nous a aide à retrouver les éléments de
ressemblance et de dissemblance entre les faits compares. Elle permet aussi
de déceler les liens de causalité entre les facteurs
générateurs des similitudes ou des différences entre les
choses comparées. La méthode comparative est utilisée
presque dans toutes les sciences en vue de chercher les éléments
communs et de dissemblance et d'expliquer cela, RWIGAMBA, B : P
57.
Cette méthode nous a aide de faire la comparaison du
Produit Intérieur Brut, les crédits, les masses
monétaires, les dépôts et les taux de croissance
économique sur plusieurs années afin de dégager l'impact
du système bancaire sur la croissance économique du Rwanda.
III
1.2 Les techniques utilisées
Selon
GRAWITZ (p345), « une technique représente des
procédé opératoires, rigoureuses bien définis,
transmissibles, susceptibles d'être appliques à nouveau dans les
même conditions adaptes au genre de problème et de
phénomène en cause qui utilise toute recherche ou application de
caractère scientifique en science sociales, dans les sciences en
général ».
Au
cours de notre recherche plusieurs techniques nous ont aidés dans la
collecte des données pour la bonne fin de notre travail.
III
1.2.1 Technique documentaire
Cette
technique nous l'avons utilisée tout en consultant les ouvrages de base,
les rapports scientifiques, les revues scientifiques, les notes des
professeurs, les mémoires, les sites internet,... en rapport avec notre
sujet.
Sur
base de cette technique, nous avons pu assiéger une explicitation sur
les mots sensés d'importance capital de notre sujet et
élaboré le cadre théorique dans lequel se trouve certains
concepts nouveaux permettant de clarifier notre sujet de recherche.
Suite
à la technique documentaire nous avons utilisé plusieurs
bibliothèques entre autres : bibliothèque centrale de l'UNR,
la bibliothèque centrale de l'UNATEK, le centre de documentation de SEG,
la bibliothèque du MINICOFIN et la bibliothèque de la BNR.
III
1.2.2 Technique d'interview ou entretien
D'
après GRAWITZ (p206) « l'entretien est une technique de
cueillette d'informations dans laquelle l'enquêteur recherche
auprès de l'enquêté des renseignements susceptibles de
fournir des réponses aux phénomènes
étudiés ».
Cette
technique nous a permis de recueillir, auprès des différentes
personnes impliquées dans le fonctionnement de la MINECOFIN et de la BNR
surtout les employés.
SUMMARY OF CHAPTER III
This chapter is done the comparative method, Analytical
method, statistical method documentation technique and interview techniques:
Statistical method was used in order to quantify and translate
data in clear way by drawing tables and different graphs with intermediary of
Microsoft excel 2007; the analytical method helped us to analyze and interpret
all data and information collected.
The comparative method was used in comparing data of different
years which was collected from national institutions like MINECOFIN and BNR
that related to the topic under the study. According to RWIGAMBA B. This method
was adopted because of its efficient in identifying the similarities and
differences.
The way by which we used to find information that is relevant
to the study include interview and documentation techniques; the interview was
beneficial in that there was a chance of understand the environment of the
study and enable us to get enough information related to the topic; we also
used some published documents and unpublished documents through internet,
libraries were consulted and several text books were red for the theory related
to this work.
CHAP IV: ANALYSE ET INTERPRETATION DES
RESULTATS
Le système bancaire du Rwanda est constitue par les
banques de dépôts, les banques d'affaires, les organismes
spécialisés et la banque centrale par fois classifié en
deux catégories pour des raisons de simplification à savoir la
banque centrale et les banque du second rang.
Comme tous autres pays du monde, le Rwanda a un système
bancaire particulier, sur lequel notre recherche a basé. Des recherches
que nous allons mener ont porté sur le système bancaire
composé de la BNR au sommet, la BK, la BCR, l'ECOBANK, l'ACCESS BANK, la
COGEBANQUE, la FINABANK, l'UBPR sa, la BHR et la BRD.
IV.2 LE SYSTEME BANCAIRE DU RWANDA
ET LE FINENCEMENT DE L'ECONOMIE
L'ensemble des banques oeuvrant sur le territoire du Rwanda
joue un rôle important dans le financement de l'économie. Cet
ensemble est composé de la banque centrale, les banques de
dépôts et les banques d'affaires ; pour des raisons de
simplification ces banques sont classées en deux
catégories : La banque centrale et les banques du second rang.
La banque centrale ou la banque des banque, en dehors de
l'émission des billets et des pièces de monnaie, elle remplisse
plusieurs autres fonctions visant le bon fonctionnement du système
bancaire et une orientation saine de l'économie tels que :
§ La définition et exécution de la
politique monétaire.
§ La réalisation de la compensation des
crédits entre les établissements bancaires et offre des
liquidités lors ce que ses derniers en ont besoin.
§ La diffusion de l'information économique.
§ Le banquier du trésor et assure par la
même les mouvements des fonds des caisses publiques.
§ La gestion des réserves de change intervenant
sur le marché pour respecter des accords signes dans le cadre du
système monétaire.
§ Le rôle de préteur en dernier
ressort. (BARRE, R. et TEULON, F : p279)
L'objectif principal des banques du second rang est de
réalise les profits, raisons pour laquelle elles font tous les moyens
pour se procurer des fonds nécessaires afin d'octroyer des
crédits qui, par conséquent provoque l'augmentation de la
production nationale, amélioration du niveau de vie, augmentation du
capital d'investissement etc....
Elles remplissent aussi des fonctions suivantes :
- La création de la monnaie.
- La mobilisation de l'épargne et octroi de
crédit.
- Le courtage.
- Facilitation du payement.
- La transmission de la politique monétaire.
Le prêt est très important dans l'économie
pour qu'il y soit le financement de l'agriculture, du commerce et de
l'activité industrielle dans un pays. (EDUARD W. Reed/EDUARD K. Gill: P
2)
IV.3
AGENTS ECONOMIQUES ET LE FINANCEMENT
Un agent économique est une personne morale ou physique
qui intervient dans des activités économiques. Ile est
caractérisé par des besoins illimités et cherche toujours
à trouver les solutions efficaces afin d'y répondre ; par
fois ses besoins lui exige des capitaux énormes pour investir.
Un agent peut dispose la volonté d'investir sans
dispose les moyens nécessaires tout comme il peut préalablement
épargner : Cet agent est en besoin de financement, par contre il
existe d'autres agents qui possèdent des capitaux sans la volonté
d'investir donc ils réalisent des excédents ; Par
intermédiaire financier, les banques en particulier ces agents se
trouvent financer les unes des autres.
Les banques ont pour fonction de servir d'intermédiaire
entre les agents dont l'épargne est supérieure aux
possibilités d'investissement et les agents qui présentent un
déficit d'épargne.
IV.4
LA PART DU SYSTEME BANCAIRE DANS LE FINANCEMENT DE L'ECONOMIE
RWANDAISE
Le crédit bancaire est un besoin de base du financement
des projets qui exigent des capitaux énormes, si le crédit
n'existait pas l'expansion des moyens de production serait impossible dans la
plus part de cas et dans d'autres circonstance retardée jusqu'à
ce que le financement vienne de l'accumulation des profits et autre services
extérieur.
Pour M.RUDLOFF: p380 « le crédit
est aussi un instrument de la croissance économique Pui ce qu'il
intervienne dans le financement des investissements. L'investissement
industriel représente une variable stratégique essentielle de la
croissance et du développement, le financement de tels investissements
joue rôle de premier plan dans l'économie
contemporain ».
Après avoir passé dans les différentes
littératures évoquant sur le système bancaire et sur
l'agent économique avec le financement, nous allons nous servir le
tableau ci après qui montre la répartition des nouveaux
crédits par secteur d'activité pour faire une analyse
approfondie.
Table IV. :
Répartition des nouveaux crédits par branche d'activité de
2002 A 2007 (en milliards de Frw)
DESIGNATION
|
2002
|
2003
|
2004
|
2005
|
2006
|
2007
|
Agriculture, élevage et pêche
|
1,49
|
2
|
5,71
|
5,39
|
8,24
|
10,19
|
industrie extractive
|
0,1
|
0,14
|
0
|
0,15
|
0,2
|
0,1
|
Industrie manufacturière
|
8,4
|
6,64
|
11,3
|
14,94
|
19,13
|
23,89
|
Energie et eau
|
0,14
|
0,12
|
0,12
|
0,36
|
0,45
|
0,51
|
Travaux publics et bâtiments
|
8,24
|
9,37
|
15,78
|
33,73
|
43,07
|
52,34
|
Commerce, Restaurent et hôtel
|
17
|
28,22
|
27,23
|
50,19
|
60,72
|
67,17
|
Transport, entrepôt et communication
|
5,55
|
5,42
|
5,25
|
12,16
|
13,61
|
18,68
|
AIF, Assurances et autres services financiers
|
0,94
|
0,34
|
2,11
|
2,67
|
2,17
|
2,21
|
Services fournis à la collectivité
|
4,04
|
4,25
|
2,19
|
3,87
|
6,96
|
9,15
|
Activité non classée ailleurs
|
1,63
|
1,74
|
3,66
|
12,92
|
16,29
|
21,66
|
Total
|
47,6
|
58,23
|
73,32
|
136,37
|
170,84
|
205,9
|
Source : BNR (Département de la
politique monétaire et le Départements de la supervision
bancaire)
Pour rendre plus compréhensible ce tableau nous allons
nous servir un histogramme :
Figure IV.
Source : Résultat du tableau I
à l'aide de l'Excel (fait par Nous).
Partant du tableau et la graphique mentionnés ci haut
nous pouvons les interpréter de la manière suivante :
En générale la quantité des
crédits octroyés en matière d'agriculture,
d'élevage et de pêche n'a pas cessé de croitre au cours des
années 2002 jusqu'en 2007. L'année 2005 a connu une chute tenant
compte de l'année précédente passant à 5,39 contre
5,71 milliards Frw de l'année 2004 ; cette évolution
à la baisse est le produit de la réduction du crédit net
à l'Etat, consécutive à l'accumulation des
dépôts générés par l'extérieur au
budget national et les appuis auprès de la BNR. Le crédit net
à l'Etat est passé de -31,2 à -61,9 milliards Frw entre
2004 et 2005, soit une diminution de 98,4%.
La progression à la hausse remarquée en
général des crédits octroyés dans le secteur de
l'agriculture, élevage et la pêche est due notamment à
l'utilisation de la facilité de crédit d'appuis au secteur rural
suite à introduction en 2003 du PDBL, RSSP et La facilité de
refinancement préférentiel des prêts à moyen et
à long terme aux activité d' exportation agricole et agro-
industrielles.
L'ensemble de crédits octroyés en vue
d'extraction et exploitation des mènerais reste minime durant cette
période d'étude. L'année 2004 est
caractérisée près ce que pas de crédit dans ce
secteur d'activité. Quant à l'année 2007 on observe une
chute par rapport à l'année 2006 de 0,10 milliards de Frw.
Le secteur de l'industrie manufacturière a
bénéficié des crédits qui évoluent de
façon modeste l'exception s'est manifestée entre 2002 et 2003
là où il y a une diminution qui s'élève à
6,64 contre 8,40 de l'année 2002.
Depuis 2002 Jusqu'en 2007, Le secteur de l'eau et de
l'énergie a évolué petit à petit suite aux
crédits qui ne cessent pas d'augmenter envers ce secteur.
Comparé aux trois années antérieures, les années
2005, 2006, 2007 ont bénéficié un nombre très
important de crédit pour le financement des nouveaux projets tels que le
projet du gaz méthane dans le lac Kivu.
Les travaux publics et bâtiments est le deuxième
secteur au Rwanda qui a bénéficié beaucoup de
crédits, Ce qui est cohérant avec la politique en vigueur de la
privatisation des entreprises publics entrepris en 2004. La progression
positive de ce secteur est appréciable compte tenu de l'histogramme
dressé en dessous (Figure I).
Le premier secteur qui a obtenu un grand nombre de
crédit au Rwanda est le secteur de commerce, restaurants et
hôtels. Au cours de l'année 2005 le crédit s'est multiplier
presque par deux comparé aux années précédentes
avec un chiffre d'affaire de 50,19 milliards de Frw. Ce secteur a même
battu le record en dépassant 60 milliards de Frw en 2006 et 2007. Le
cumule du crédit total sur notre période d'étude est de
250,53 milliards de Frw ce qui représente 36,19% du cumule total des
tous les autres secteurs d'activité de 692,26 de Frw.
Le secteur du transport, entrepôt et communication a
bénéficié des crédits qui évoluent à
la hausse en général. Comparé aux autres années
2004 est la seule année dans laquelle on a observé la moindre
quantité de crédits qui s'élève à 5,25
milliards de Frw.
Tenant compte du période d'étude que nous nous
sommes donnés, le secteur des A.I.F, assurances, et autres services
financiers a connu des hausses et des baisses, la seul année sur
laquelle on a consenti un grand nombre de crédit est 2005 avec un
chiffre d'affaire de 2,67 milliards de franc Rwandais.
Les services fournis à la collectivité ont
baissé durant deux années consécutives 2004 et 2005
comparativement aux autres années. Quant aux activités non
classées ailleurs sont caractérisées par une hausse
généralise avec une explosion ou boom depuis l'année 2005
jusqu' en 2007.
IV .5 EVALUATION DE L'IMPACT
DU SYSTEME BANCAIRE SUR LA CROISSANCE ECONOMIQUE DU RWANDA
Table IV. : Variables
à analyser (En milliards de Frw)
|
GDP
|
Masse monétaire
|
Crédit à l'économie
|
Dépôt
|
Taux de
|
|
|
|
|
|
Croissance
|
|
|
|
|
|
économique %
|
2002
|
781,47
|
146,8
|
99,2
|
10,5
|
9,4
|
2003
|
955,16
|
167,5
|
151,7
|
11
|
0,9
|
2004
|
1138,47
|
206,2
|
127,6
|
12,4
|
4,6
|
2005
|
1332,91
|
246,2
|
122,5
|
10,8
|
6,6
|
2006
|
1563,83
|
321
|
162,7
|
11,3
|
6,5
|
2007
|
1868,12
|
425,2
|
209,6
|
18,6
|
6
|
Source : Données triées
par nous dans les tableaux en annexe
Illustrons le tableau No 2 par une
graphique avec les courbes:
Figure IV.
Source : Graphique Créée
par nous à l' d'Excel 2007
Le graphique No 2 Nous montre que le Produit
Intérieur Brut n'a pas cesse d'évoluer à la hausse ce
qu'explique la croissance économique du Rwanda d'une année
à l'autre.
En 2002 le produit national brut était principalement
constitue par le secteur primaire et le secteur secondaire dont les
performances respectives ont été évoluée à
14, 3% et à 10,2% d'augmentation, ce qui a fortement contribue
à l'amélioration de la balance de payement. La 1ére
position est occupée par le secteur primaire avec un pourcentage
de 47,3% suivi par le secteur tertiaire avec 35,5% et enfin avec le secteur
secondaire avec 17,5%.
En 2003 la structure du PIB n'a pas changé par rapport
à l'année précédente puis ce que le secteur
primaire figuré en 1er position, le secteur tertiaire en
2émé position et le secteur secondaire en
dernière position. Les deux derniers secteurs ont réalisé
des progrès en valeur ajoute de 6,5% et 5,1% respectivement.
En 2004 le secteur secondaire et tertiaire ont
enregistré des bonnes performances contre les performances
réalisées par le secteur agricole ce qui a provoque une
augmentation de 4% du produit Intérieur Brut de 4,6%.
En 2005 le Produit Intérieur Brut en terme réel
s'est accru de 6,6% contre 4,6% de 2004 avec un chiffre d'affaire de 1332,91
milliards de Frw contre 955,16 milliards de Frw suite à la redressement
du secteur primaire qui a enregistré une hausse de 5,9% et aux
performances réalisée par les secteurs secondaire de 10,9% et
tertiaire de 6,2%.
L'année 2006 est caractérisée par une
augmentation de 6,5% par rapport à l'année 2005 en termes de
produit intérieur brut. Cette croissance est le résultat des
performances réalisées par les secteurs secondaire (17,7%) et
tertiaire (7,4%) et celle du secteur primaire étant restés
modeste avec 0,6 %. Quant à la structure du PIB le secteur
tertiaire vient en premier place avec 46% suivi par les secteurs primaire et
secondaire représentant respectivement 33% et 15%.
En 2007 le produit intérieur brut s'est accru de 6%
contre 6,5 de 2006. Le résultat de cette croissance a enregistré
une hausse respective de 11,4% et 9,2% de la valeur ajoutée des secteurs
tertiaire et secondaire. Quant à la structure du PIB le secteur
tertiaire continue à se maintenir dans la première place avec une
part relative de 48% suivi du secteur primaire 31% et le secteur secondaire en
dernière position avec 15% du PIB.
Comparé aux PIB sur le graphique No 2 la
masse monétaire s'est accrue au même moment que le PIB augmente ce
qui dessine que l'économie du Rwanda évolue d'une bonne
manière.
En 2002, la quantité offerte de monnaie est
fixée à 146,8 milliards de Frw, reflétant ainsi
l'importance des besoins en monnaie de liquidité. La
dépréciation monétaire est limitée à 6,8%,
Le crédit net à l'état est fixé à 35,2
milliards de Frw, les avoirs extérieur sont fixés à 61,8
milliards de Frw, le crédit au secteur prive enregistre de son
côte un chiffre d'affaire de 78,9 milliards de Frw. La circulation
fiduciaire s'élève à 25,6 milliards de Frw
reflétant ainsi le financement de la campagne de café dans le
premier semestre et elle s'est fixée à 28 milliards de Frw
reflétant le financement des fêtes de fin d'année.
L'évolution de la monnaie en 2003 était
déterminée par l'augmentation des besoins de financement de
l'économie en général et ceux du gouvernement en
particulier. La masse monétaire a augmenté de 14% par rapport
à l'année précédente ; la masse
monétaire en circulation a atteigné le niveau de 34,1 milliards
de Frw contre 28 milliards de 2002, ce qui représente l'augmentation de
21,8%, les dépôts à terme plus les dépôts en
devise ont subit une augmentation de 16%.
En 2004 la masse monétaire n'a pas augmente de la
même façon que l'année précédente puis ce
qu'elle s'est accru de 12% contre 14% de l'année
précédente produit du faible recours de l'état au secteur
bancaire et la rente progression du crédit au secteur prive. Cette
année est caractérisée par l'augmentation de la monnaie
fiduciaire ce qui a engendré une inflation élevée.
L'année 2004 est aussi caractérisée par
l'intensification des micro-finances et la demande plus importante des actifs
plus liquide pour des fins de transaction. Les dépôts en devise
ont beaucoup augmenté par rapport aux dépôts à terme
à cause des transferts représentant un chiffre d'affaire de 8
milliards de Frw. La quasi-monnaie s'est accrue de 5,9 entre 2003 et 2004.
En 2005 la masse monétaire a augmenté de 16,8 %
par rapport à l'année précédente résultat de
l'accroissement des avoirs extérieurs nets et
l'accélération de crédit à l'économie. Cette
année est aussi caractérisée par l'augmentation de
dépôts à vue ce qui est expliqué par
l'appréciation continue de la monnaie nationale par rapport aux devises
étrangères.
En 2006 la masse monétaire s'est accrue de 31% par
rapport à l'année antérieure ; elle est encore une
fois influencée par l'accélération des avoirs
extérieurs qui ont augmenté de 28,5% et du crédit au
secteur privée avec un taux de croissance de 22,7% et une diminution de
crédit envers l'état.
Entre 2006 et 2007, la masse monétaire s'est accrue de
31,2%. Les avoirs extérieurs ont suivi la même progression de
croissance avec un taux de 23,3% et une augmentation des avoirs
intérieurs. L'augmentation des avoirs extérieurs est le
résultat du déboursement extérieur au titre d'appuis
budgétaire.
Tenant compte du graphique ci-dessus les crédits
à l'économie ont augmenté en même temps que le
produit intérieur brut et la masse monétaire augmentent la seule
exception s'est manifestée au cours de 2004 et 2005 là ou ils ont
évolué à la baisse quittant 151,7 milliards en 2003
à 127,6milliards en 2004 et à 122,2milliards de Frw en 2005. Les
taux respectifs de croissance du crédit à l'économie sont
52,9% en 2003 ; -18,8% en 2004 ; -4,4% en 2005 ; 33,1% en 2006
et 28,8% en 2007. En General les crédits à l'économie
représentent les parts respectives de 67% en 2002, 90% en 2003, 61% en
2004, 49% en 2005, 50% en 2006 et 49% en 2007 de la masse monétaire.
De même que le produit intérieur brut, la masse
monétaire, le crédit à l'économie et les
dépôts se sont accrus d'une manière très
appréciable avec les taux de 4,7% en 2003 ; 12,7% en 2004,
-14,8% en 2005 ; 4,6% en 2006 et 66,4% en 2007.
Les taux de croissance économique sont très
importantes ce qui montre l'évolution de l'économie Rwandaise
lors ce qu'on considère tous les secteurs d'activités. Les taux
de croissance économique du Rwanda au cours de notre période
d'étude sont 9,4% en 2002 ; 0,9% en 2003 ; 4,6% en 2004 ;
6,6% en 2005 ; 6,5% en 2006 et 6% en 2007.
IV.6
VERIFICATION DE L'HYPOTHESE
Il est évident que le système bancaire a un
impact sur un grand nombre des secteurs d'activités tels que
l'agriculture, l'élevage, la pèche, les industries extractives,
industries manufacturières, l'énergie, eau, travaux publiques,
bâtiments, commerce, restaurants, hôtels, transport,
entrepôts, communication, AIF, assurances, autres services financiers,
service fournis à la collectivité et les activités non
classées ailleurs par l'octroie de crédit, par ici notre
Hypothèse est vérifié.
Après l'analyse mentionnée ci-dessus dans la
graphique No 2, le système bancaire contribue beaucoup
à l'accélération de la croissance économique par ce
que la graphique nous montre l'évolution commune du produit
intérieur brut, masse monétaire, des crédits à
l'économie, des dépôts et des taux de croissance
économique sur notre période d'étude.
SUMMARY OF CHAPTER IV
Using graphs interpretation we have found out that the bank
system of Rwanda has an important impact in terms of financing different
sectors of activities such as public works and housing, restaurants, hotels and
commerce, transport and communication, other financial services, agriculture
and fishing, mining industries, water, livestock and energy, collective
services supplied, insurance, and manufacturing industries. Bank system
contributes to the acceleration of economic growth of Rwanda because of credits
to the economy, GDP, money supply, deposits and economic growth rate increase
in the same direction.
Commerce, restaurant and hotel has benefited more credit from
2002 up to 2007 comparing to other sectors with a turnover of 17 billion of Rwf
during 2002; 28,22 billions of Rwf during 2003; 27,23 billions of Rwf during
2004; 50,19 billions of Rwf during 2005; 60,72 billions of Rwf during 2006 and
67,17 billions of Rwf during 2007.
Mining industry comes in last position with a little turnover
comparing to different mentioned sectors in the above paragraph.
The credit to the economy, gross domestic product, money
supply, growth rate of economics and deposit have grown in appreciable way;
Respective rate of increasing of credit to the economy from 2002 up to 2007
are: 52,9% in 2003; -18,8 % during 2004; -4,4 %during 2005; 33,1 % during 2006
and 28,8% during 2007.
In general, Credit to the economy represents 67% in 2002, 90%
in 2003, 61% in 2004, 49% in 2005, 50% in 2006 and 49% in 2007 of money
supplied.
CHAP.V
CONCLUSION ET RECOMMANDATIONS
VI .1 CONCLUSION
Notre recherche est subdivisée en deux parties
principales ; la 1ère est pour des théories
liées à notre sujet afin d'expliquer clairement les concepts de
base, la 2éme est pour l'analyse et l'interprétation
des données provenant de la Banque Centrale du Rwanda et du
MINECOFIN.
Tout au long de la première partie de cette
étude, il a été question pour nous de nous rappeler les
concepts et les différentes relations théoriques qui rentrent
dans le cadre de nos préoccupations en passant en revue la
littérature existante concernant la relation entre la fonction du
système bancaire et la croissance économique. Nous nous somme
donnés comme problématique faisant l'objet de ce travail
formulée de la manière suivante: Le système bancaire
contribuerait-il à l'accélération ou au ralentissement du
développement économique du Rwanda ? Et une objectif de
mettre en évidence la place réelle qu'une banque pourrait occuper
dans le progrès des différents secteurs d'activités et
enfin une hypothèse suivante : Les banques contribuent à
la croissance incontestable des divers secteurs d'activité
économique donc elles sont des moteurs de la croissance
économique du Rwanda.
Nous avons remarqué que le système bancaire
Rwandais est dominé essentiellement par des capitaux
étrangers : les succursales et filiales des banques
étrangères qui jouent un rôle relativement important dans
l'intermédiation financière au Rwanda, ce qui s'explique par
l'histoire, la restructuration du secteur bancaire et la structure de
l'économie. Nous avons aussi décrié le système
bancaire du Rwanda sur lequel notre analyse a porté.
Les différentes méthodes et techniques de la
méthodologie de recherche, que nous avons utilisées incluent la
méthode comparative, la méthode analytique, la méthode
statistique, les techniques de documentation et les techniques d'entretien.
Dans la deuxième partie nous avons analysé les donne mises
à notre disposition, nous avons ensuite remarque que les crédits
accordés aux secteurs d'activités par les banques sont aussi bien
à court, moyen et long terme et permettent le financement de
l'investissement qui, à son tour est un facteur primordial du
développement économique du Rwanda. En résumé ces
crédits influencent la croissance à travers du canal de
l'investissement, lorsque le crédit croît, la croissance
croît de manière proportionnelle. Les crédits
octroyés aux secteurs d'activités influencent de manière
positive le PIB réel du Rwanda.
Tenant compte du graphique No 2 les crédits
à l'économie ont augmenté en même temps que le
produit intérieur brut et la masse monétaire augmentent la seule
exception s'est manifestée au cours de 2004 et 2005 là ou ils ont
évolué à la baisse quittant 151,7 milliards en 2003,
à 127,6 milliards en 2004 et à 122,2milliards de Frw en 2005. Les
taux respectifs de croissance du crédit à l'économie sont
52,9% en 2003 ; -18,8% en 2004 ; -4,4% en 2005 ; 33,1% en 2006
et 28,8% en 2007. En General les crédits à l'économie
représentent les parts respectives de 67% en 2002, 90% en 2003, 61% en
2004, 49% en 2005, 50% en 2006 et 49% en 2007 de la masse monétaire. On
a remarqué que le produit intérieur brut, la masse
monétaire, le crédit à l'économie ; les
dépôts se sont accrus d'une manière très
appréciable avec les taux de 4,7% en 2003 ; 12,7% en 2004, -14,8%
en 2005 ; 4,6% en 2006 et 66,4% en 2007.
Les taux de croissance économique sont très
importantes ce qui montre l'évolution de l'économie Rwandaise
lors ce qu'on prenne en compte tous les secteurs d'activités. Les taux
de croissance économique du Rwanda au cours de notre période
d'étude sont 9,4% en 2002 ; 0,9% en 2003 ; 4,6% en 2004 ;
6,6% en 2005 ; 6,5% en 2006 et 6% en 2007.
Les crédits octroyés par le système
bancaire du Rwanda sont à cours terme, à moyen terme et à
long terme dans tous les secteurs de l'économie et l'état.
L'intermédiation des banques dans le commerce extérieur facilite
les règlements entre importateur et exportateur avec la technique de
crédit documentaire (CREDOC).
Nous avons aussi remarque dans notre analyse une croissance du
PIB réel qui s'accompagne toujours d'une certaine création
monétaire due à l'augmentation des exigences économiques
et de la quantité de valeurs monétaires détenues par les
ménages et les entreprises.
De manière générale il est établi
que la performance des banques provoque l'accroissement des crédits
accordés à l'économie car l'activité des banques
commerciales Rwandaise a évolué de manière positive dans
toutes les banques. Ce pendant l'évolution n'a pas été la
même au niveau des grands établissements à savoir les six
banques commerciales, la BRD et BHR. Les trois grandes banques qui sont la BK,
la BCR et l'ex BCDI disposaient de 61% en 2006 du total bilantaire
composé de huit banques, en 2007 elles représentaient 71,5% de la
part du marché. Ceci met en évidence le dynamisme des autres
banques sur cette période. Ce constat est fait également pour les
crédits et les dépôts. Les parts de marché sont
passés respectivement de 73% à 66% et de 84 à 72,8 pour ce
groupe des banques.
Le système bancaire a un impact significatif sur les
secteurs d'activités tels que l'agriculture, l'élevage, la
pèche, les industries extractives, industries manufacturières,
l'énergie et eau, travaux publiques et bâtiments, commerce,
restaurants et hôtels, transport, entrepôts et communication, AIF,
assurances, autres services financiers, service fournis à la
collectivité et les activités non classées ailleurs par
l'intermédiaire de l'octroie de crédit, ce qui nous a permis
d'affirmer notre hypothèse.
Celle ci est aussi expliquée par le produit
intérieur brut, la masse monétaire, des crédits à
l'économie, des dépôts et des taux de croissance
économique qui ne font que croître de manière
proportionnelle c'est-à-dire que l'augmentation du crédit
à l'économie est toujours accompagnée par l'augmentation
relative des autres variables mentionnées ci haut.
V.2
RECOMMANDATIONS
Pour que le système bancaire contribue à la
croissance il faut que ce dernier soit capable d'assurer un système de
paiement efficace et évolutif qui mobilise l'épargne et
améliore son affectation à l'investissement grâce à
des taux d'intérêts réels positifs.
La banque centrale doit intervenir d'avantage dans la
réglementation des changes, multiplier le contrôle sur les faux
monnayages et superviser les banques du second rang pour qu'il y soit un
meilleur mis en oeuvre des politiques monétaire.
Toutes les banques du système bancaire du Rwanda doit
contribuer d'avantage à l'amélioration du service à la
clientèle et introduire des nouveaux produits de qualité qui doit
être donnés à temps à leurs client.
Les banques doivent étendre ses rayons d'action vers
les campagnes et financer d'avantage les projets par lesquels
bénéficient un grand nombre de personnes afin qu'il y ait une
croissance équilibre entre tous le citoyens.
Le Rwanda doit prendre soin de son secteur financier en
soutenant et en appelant les investisseurs privés pour la mise en place
des micro-finances vibrant, prospère et discipliné essentiel
à la bancarisation de sa population et un marché des capitaux
capable de concurrencer ou compéter sur le marché local et sur le
marché international.
Il faut améliorer continuellement les formations
professionnelles sous toutes ses formes, car une main d'oeuvre bien
formée est importante pour assure la compétitivité des
banques locales face aux banques étrangères.
Nous recommandons à l'Université Nationale du
Rwanda d'aider les étudiants à trouver les stages dans les
institutions ou organismes qui correspondent à leurs sujets de
mémoires et d'augmenter les frais de mémoire car ils ne
satisfont plus les besoins d'un étudiant chercheur .
Cet étude montre comment le système bancaire est
très important dans l'accélération de la croissance
économique du Rwanda et serait une contribution très importante
à l'amélioration visant la rentabilité de l'environnement
bancaire du Rwanda.
.
BIBLIOGRAPHIE
OUVRAGES DE BASE
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ANNEXES
|